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LA POLLUTION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES QUARTIERS PERI-


INDUSTRIELS DE LUBUMBASHI (Cas de Tshamilemba et Kabecha)

Auteur: KASONGO MULONGO Jibrill1

Mots clés : Affections respiratoires, Quartiers péri-industriels, pollution de l’environnement.

Resumé :

Les maladies non transmissibles étaient retenues en 2010 comme la principale cause de
mortalité à l’échelle mondiale, près de 80% des décès par les maladies non transmissibles se
produisent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Certaines recherches ont détecté des
concentrations des métaux très élevéé dans les urines des populations vivant plus près des carrières
minières et des usines métallurgiques. Toutefois, aucune situation n’est connue concernant les effets
de la pollution de l’environnement sur les affections respiratoires dans la ville de Lubumbashi.
Notre étude visait à décrire le profil épidémiologique des affections respiratoires et améliorer les
connaissances sur la morbidité et la mortalité liées à la pollution de l’environnement dans la ville
de Lubumbashi. C’est une étude descriptive rétrospective ayant exploité 553 dossiers médicaux,
sélectionnés sur les malades hospitalisés de 1995 à 2011 à l’Hôpital Général de Référence de la
zone de santé de Tshamilemba. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées à l’aide des
logiciels EPI-Info 3.5.1 et Excel 2010.

Les résultats de cette étude ont révélé que les pneumopathies étaient au sommet de motif
d’hospitalisation (25,7 %), suivies des bronchites (25,3%) et de la tuberculose pulmonaire (20,1%).
La prévalence des affections respiratoires était plus élevée dans le camp Tshamilemba (41,4 %) et
la cité Kabecha (23,5 %), deux quartiers plus proches des usines de la Chemicals of Africa
« CHEMAF », que celle rencontrée dans le camp Maramba (17,7%) relativement éloigné de ladite
usine. La tendance des hospitalisations a été significativement élevéé en 2004 et en 2008, période
coincidante avec le début de production de l’acide sulfurique et du cuivre catodique par l’unsine
précitée. La létalité due aux affections respiratoires a été de 4%. Ces résultats attirent l’attention
du monde scientifique sur le lien entre la survenue des affections respiratoires et la pollution de
l’environnement par les rejets miniers.

1 Institut Supérieur d’Etudes Sociales (ISES) de Lubumbashi, Département de Développement communautaire


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INTROUCTION

En 2008, Sur les 57 millions de décès qui se sont produits dans le monde, 36 millions,
soit près des deux tiers, ont été dus aux maladies non transmissibles (MNT), principalement les
maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les pneumopathies chroniques. La charge
totale de ces maladies croît plus vite dans les pays, les populations et les communautés à faible
revenu, sur lesquels elles font peser des coûts importants et évitables en termes humains, sociaux et
économiques (OMS, 2011).

L’appareil respiratoire constitue la voie d’exposition privilégiée pour les aéro-


contaminants, qu’il s’agisse de gaz ou de particules, qui peuvent avoir des effets nocifs à court, à
moyen ou à long terme. Les pathologies pulmonaires sont très communes (la prévalence de
l’asthme est estimée à 5,8 %, celle de broncho-pneumopathies chroniques obstructives entre 6 % et
8 %, le cancer du poumon est le plus fréquent chez l’homme) et représentent la quatrième cause de
mortalité en France (7% des causes). Le facteur de risque dominant est le tabagisme, mais la
pollution atmosphérique est également mise en cause (Annesi-Maesano Is. et Dab W., 2006).
Aujourd’hui, les effets néfastes des polluants industriels sur la santé humaine sont de plus en plus
documentés dans les pays du Nord, notamment en Chine (Dong G-H. et al, 2011), en Corée
(Takizawa H., 2011) en France (Annesi-Maesano Is. et Dab W., 2006), au Nigéria (Desalu O.O.
et al, 2010), au Niger (Ozer P., 2005).
En Afrique Ozer Pierre souligne, à partir des données recueillies à Niamey, que les
concentrations en poussières minérales sont très importantes tant du point de vue de leur magnitude
que de leur fréquence. Ces fortes concentrations en poussières dans l’air posent un réel problème
de santé publique qui devrait retenir l’attention des décideurs politiques nationaux et internationaux
(Ozer P., 2005).
Les recherches récentes en République Démocratique du Congo ont prouvé que les
concentrations de cobalt et d’autres éléments traces métalliques étaient plus importante dans les
urines des populations vivant à moins de 3 km des carrières minières et des usines métallurgiques
de Lubumbashi, Likasi et Kipushi (Banza et al., 2009). D’autres recherches ont confirmé la
pollution de l’environnement dans certains milieux au sud de la République démocratique du Congo
par les rejets miniers, tout en attirant l’attention sur les effets néfastes des polluants sur la santé des
creuseurs artisanaux (De Putter T. et al., 2011).
La ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province cuprifère du Haut-Katanga, est l’une
des villes dans lesquelles l’implantantion des usines extractives est visible a proximité des
menages.
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Qu’en est-il des conséquences des activités minières sur la santé de la population dans la
ville de Lubumbashi ? Aucune situation n’est connue ni publiée concernant les effets de la
pollution de l’environnement sur la santé des populations en général et en particulier sur les
affections respiratoires dans la ville de Lubumbashi.
Nous avons ainsi initié cette étude en vue de décrire le profil épidémiologique des
affections respiratoires dans les quartiers situés dans le voisinage d’une usine métallurgique et de
production d’acide sulfurique et, de poser ainsi les jalons pour toute intervention préventive
éventuelle.
Cette étude a pour objectif général de décrire le profil épidémiologique des affections
respiratoires et améliorer les connaissances sur la morbidité et la mortalité liées à la pollution de
l’environnement dans la ville de Lubumbashi. Elle s’est assigné comme objectifs spécifiques :
- Identifier les différentes affections respiratoires parmi les malades hospitalisés à l’Hôpital
Général de Référence de la Zone de santé de Tshamilemba du 1 er janvier 1995 au 31 décembre
2011.
- Déterminer la distribution des affections respiratoires selon le milieu de résidence des patients
avant leur hospitalisation.

MATERIEL ET METHODE

Notre enquête est une étude descriptive rétrospective basée sur l’exploitation des 553
dossiers médicaux de 1995 à 2011. La taille de l’échantillon a été de 553 cas des malades
hospitalisés pour affections respiratoires au sein de l’Hôpital Général de Référence de la SNCC de
Lubumbashi. La sélection des sujets a été faite de façon exhaustive à partir des dossiers des malades
admis en hospitalisation du 1er Janvier 1995 au 31 décembre 2011. Une autre série de 339 cas
hospitalisés pour cause de paludisme au sein du même hôpital ont été récoltées en vue de comparer
la tendance des pathologies respiratoires à cette maladie dont l’endémicité est relativement stable
dans la région. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées durant le mois d’aout 2012 à
l’aide des logiciels EPI-Info version 3.5.1 du 13 Aout 2008 et Microsoft Excel version 2010.
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RESULTATS

1. Distribution des affections respiratoires par sexe :


Les figures 1 représentent la répartition des affections respiratoires en fonction des
sexes.

M
49% F
51%

Fig.1: Cas des affections respiratoires par sexe

Il ressort de l’examen des résultats représentés par la figure 1 que les femmes ont été
plus admises en hospitalisation pour des affections respiratoires (51%) que les hommes (49%).

2. Distribution des affections respiratoires par classes d’âge :


La catégorisation des affections respiratoires en fonction des classes d’âge a donné des
résultats ci-dessous (Fig. 2).

61-85 ans 0-59 mois


12% 39%

25-60 ans
29%

5-24 ans
20%

Fig 2: Distribution des affections respiratoires par regroupement des classes d’âge

Les résultats présentés dans la figure 2 laissent voir que les enfants âgés de moins de 5
ans sont les plus affectés par les pathologies respiratoires (39%). Les personnes en âge d’activité, 25
à 60 ans, sont également plus atteints (29%).
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3. Distribution des affections respiratoires selon le diagnostic établi à l’hospitalisation :


Les données recueillies à l’Hôpital général de Référence de la SNCC se présentent de la
manière suivante (Fig.3).
160
140
120
100
80
60
40
20
0

Fig. 3 : Les cas d’hospitalisation pour affections respiratoires venus de la Zone de santé de
Tshamilemba et du Camp Maramba du 1er Janvier 1995 au 31décembre 2011

4. Distribution des affections respiratoires par annéede janvier 1995 à décembre 2011 :
De Janvier 1995 à décembre 2011, les affections respiratoires ont été distribuées de la
manière suivante (Fig. 4) :

Fig. 4: Tendance des affecions respiratoires dans la Zone de santé de Tshamilemba de 1995 à
2011.

La prévalence des affections respiratoires a été plus importante entre les années 2003 et
2004 mais aussi entre les années 2007 et 2008.
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5.Distribution des cas des affections respiratoires par aire de santé de provenance et de
résidence :

Les résultats présentés dans le tableau I montrent la distribution des affections


respiratoires en fonction des aires de santé de résidence.

Tableau I: Affections respiratoires par aire de santé de résidence

DIAGNOSTIC Cimen Foire JLR Kabetcha Kigoma_ Kigoma Maramba Tshamile Total
kat est _ouest mba
ASTHME 8 1 2 6 0 2 3 23 45
BRONCHITE 15 0 5 27 0 2 16 75 140
BRONCHO- 1 0 3 12 0 1 8 17 42
PNEUMOPATHIE
IRA 2 0 1 2 0 0 5 9 19
PLEURESIE 1 1 0 17 0 2 5 7 33
PNEUMOPATHIE 8 1 9 35 2 0 24 63 142

RHINITE 0 0 0 1 0 0 2 1 4
RHINO-PHARINGITE 0 0 1 1 0 0 7 8 17

TBC 12 0 5 29 0 11 28 26 111
TOTAL 47 3 26 130 2 18 98 229 553
% 8,5 0,5 4,7 23,5 0,4 3,3 17,7 41,4 100

En fonction des adresses de résidence avant l’hospitalisation, la prévalence la plus


élevée des affections respiratoires a été observée parmi les patients résidant au camp Tshamilemba
(41,4%), suivi de ceux de la cité Kabecha (23,5%) et les patients en provenance du Camp Maramba
avec une prévalence de 17,7%. Pour chaque pathologie, prise séparément, la fréquence reste plus
élevée pour le camp Tshamilemba et la cité Kabecha (Fig. 5 et 6).
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Fig. 5: Distribution des cas de bronchite par aire de santé

Fig. 6: Distribution des cas de pneumopathie par aire de santé

6.Distribution selon l’issue ou l’évolution de la maladie :

Le tableau II reprend les résultats de la répartition des pathologies selon l’issue de la


maladie.
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Tableau II: distribution des cas selon l’évolution de la maladie

ASTH BRONC BRONCHOP PLEURE PNEUM RHIN RHINOPH


ISSUE IRA TBC TOTAL
ME HITE NEUMONIE SIE ONIE ITE ARINGITE
DECEDE 1 2 3 0 8 2 0 0 6 22
GUERI 44 138 39 19 25 140 4 17 105 531
TOTAL 45 140 42 19 33 142 4 17 111 553

En fonction de l’évolution de la maladie, il ressort de l’analyse des données que la


létalité des affections respiratoires a été de 4%, soit 22 décès sur les 553 malades hospitalisés.

DISCUSSION

Considérant la répartition des cas suivant le sexe, notre étude a trouvé une proportion
légèrement élevée des femmes (51%) hospitalisées pour des affections respiratoires (Fig.1), par
rapport aux hommes (49%). Dans leur étude conduite en Ecosse et en Angleterre, Mustafa Osman
et collaborateurs avaient obtenu les résultats identiques avec une prédominance des femmes adultes
parmi les patients atteints de l’asthme, de l’eczéma de rhinite allergique (Osman M. et al ; 2007).

Selon les tranches d’âge (Fig.2), les enfants de 0 à 59 mois étaient plus hospitalisés
(39%), suivi des adultes de 25 à 60 ans (29%), puis des jeunes de 5 à 24 ans (20%) et enfin les
personnes de 61 à 85 ans (12%). En 2007, l’étude de Caroline Thumerelle et ses collaborateurs
mentionnent qu’en France l’asthme affecte 10 à 15 % des enfants d’âge scolaire pour 7 à 9 % des
jeunes adultes (Thumerelle C. et al. 2007). Dans leur revue de la littérature sur les conséquences
des polluants chimiques, Prüss-Ustün Annette et collaborateurs avaient estimé qu’en 2004 la
mortalité infantile liée aux polluants atteignait 75 % sur le plan mondial (Prüss-Ustün A. et al ;
2011).

Nous avons identifié 553 cas des maladies respiratoires reparties de la manière suivante:
les pneumopathies (25,7 %), la bronchite (25,3 %), la tuberculose pulmonaire (20,1 %), l’asthme
(8,1%), les broncho-pneumopathies (7,6 %), la pleuresie (6 %), les infections respiratoires aiguës
(3,4%), la rhinopharingite (3,1 %), et la rhinite (0,7 %). Peu avant, en 2006, Isabella Annesi-
Maesano et William Dab démontraient que les pathologies pulmonaires étaient très communes en
France avec une prévalence de l’asthme estimée à 5,8 %, celle de broncho-pneumopathies
chroniques obstructives entre 6 % et 8 % (Annesi-Maesano Isabella et Dab William, 2006). Ces
résultats ne sont pas si éloignés de 8,1 % pour asthme et 7,6 % de broncho-pneumopathie que nous
avons obtenus dans notre étude.
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Concernant les tendances des affections respiratoires de 1995 à 2011, il ressort que la
fréquence globale a été sensiblement élevée en 2004 et en 2008 (Fig. 4). Sur terrain, la population
locale rapporte que l’entreprise minière Chemicals of Africa (CHEMAF) avait débuté la production
de l’acide autour de 2004 et le traitement de cuivre par électrolyse vers 2008. A notre avis, cette
coïncidence d’activités industrielles pourrait influencer la fréquence des affections respiratoires
observées au sein des populations vivant plus près de l’usine à cause des rejets industriels toxiques

Au sujet de la distribution des affections respiratoires selon le milieu de résidence des


patients avant leur hospitalisation (Tableau I ), la fréquence la plus élevée des affections
respiratoires a été observée parmi les patients en provenance du camp Tshamilemba (41,4%), suivi
de ceux du quartier Kabecha (23,5%), quartiers les plus proches de la Chemicals for Africa
« CHEMAF », contre 17,7% pour le Camp Maramba et 3,3% pour l’aire de santé Kigoma-Ouest
situés plus loin de l’usine CHEMAF. En 2006 Isabella Annesi-Maesano et William Dab ont exposé
des résultats analogues concernant l’admission à l’hôpital pour des motifs des affections
respiratoires dont l’augmentation en France était de 8 % à 30 % lorsque la concentration en
polluants acido-particulaires augmentait de 10 μg/m3. Selon Harry HEIMANN, en octobre 1948
une épidémie de pneumopathie frappa la région de Donora en Pennsylvanie aux Etats-Unis
d’Amérique, le rapport sur cette épidémie avait signalé la prévalence de plus de 40% sur l’ensemble
d’une population de 13 839 personnes (HEIMANN H., 1963).

CONCLUSION

Notre étude menée sur 553 patients dans les quartiers Tshamilemba, Kabecha et
Maramba de la zone de santé de Tshamilemba, dans la commune de Kampemba, a révélé la
prévalence élevée des affections respiratoires dans le camp Tshamilemba (41,4 %) et la cité
Kabecha (23,5 %). Dans ces deux quartiers les plus proches des usines de la Chemicals of Africa
« CHEMAF », la prévalence des pathologies respiratoires a été nettement supérieure à celle
rencontrée dans le camp Maramba relativement éloigné desdites usines.

Les résultats de notre étude ont montré que les pneumopathies (25,7 %) étaient retenues
au sommet de motif d’hospitalisation, suivies des bronchites (25,3%) et de la tuberculose
pulmonaire (20,1%). La fréquence des affections respiratoires a été plus élevée dans les quartiers
proches de l’usine métallurgique de CHEMAF, à savoir le camp Tshamilemba (41,4%) et la cité
Kabecha (23,5%). Par contre, il a été enregistré 17,7% pour le Camp Maramba et 3,3% pour l’aire
de santé Kigoma-Ouest situés plus loin de l’usine CHEMAF. Au cours des années , la tendance
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des hospitalisations a été significativement élevéé en 2004 et en 2008. Les femmes ont été les plus
affectées (51%) que les hommes (49%) ; les enfants de 0 à 59 mois étaient plus hospitalisés (39%),
suivi des adultes de 25 à 60 ans (29%), puis des jeunes de 5 à 24 ans (20%) et enfin les personnes
de 61 à 85 ans (12%). La létalité due aux affections respiratoires a été de 4%. La fréquence des
maladies respiratoires a été plus élevée dans les quartiers Tshamilemba et Kabecha proches de
l’usine CHEMAF, tandis que la fréquence des ces affections reste inférieure dans le camp Maramba
(17,7%) et Kigoma-Ouest (3,3%) quartiers plus éloignés de l’usine métallurgique CHEMAF.

Ces résultats se rapprochent sur plusieurs aspects de ceux d’autres chercheurs dans notre
pays et dans les autres continents démontrant le lien entre la survenue des affections respiratoires et
la pollution de l’environnement par les rejets miniers.

Nous suggérons au monde scientifique d’intensifier des études plus approfondies autour
des usines métallurgiques implantées dans les zones d’habitation.

Aux décideurs politiques, nous suggérons d’instaurer les mécanismes de contrôle de la


qualité de l’environnement dans les cités situées autour des usines métallurgiques ; et, aussi,
d’examiner rigoureusement le plan de gestion environnementale du projet des différentes
entreprises d’exploitation minière.

A la communauté nous suggérons de garder la vigilance et de dénoncer les acteurs


industriels qui polluent notre environnement.
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