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12 CONSEILS POUR STIMULER VOTRE CERVEAU

Pour fonctionner efficacement, notre cerveau a besoin d'être stimulé sans cesse. Plus
il travaille, mieux il se porte. Mais il est possible de le booster par d'autres moyens.

Conseils pour un cerveau au top !

1. Faire du sport pour fabriquer des neurones

Il y a quelques années encore, la majorité des scientifiques était convaincue que le cerveau
prenait sa forme définitive quelques années après la naissance et que toute modification
ultérieure ne pouvait être que négative : perte de neurones à cause de la consommation
d'alcool et autres substances toxiques, endommagement cérébral causé par des chocs à la
tête, dégénérescence liée à l'âge ou à la maladie … On croyait que le cerveau adulte était
incapable de fabriquer de nouvelles cellules. Mais l’on se trompait !

Le cerveau d'un adulte continue - partiellement - à en fabriquer. Ce processus, appelé


la neurogénèse, est stimulé par l'exercice physique. Le sport exerce une influence bénéfique
sur les compétences nécessaires à la réflexion et à l'élaboration de stratégies. Les effets sont
plus marqués chez ceux qui s'entraînent régulièrement pendant au moins 30 minutes, et ce
durant un minimum de six mois.

Si le cerveau ne représente que 2 % du volume total du corps humain, il ne consomme pas


moins de 20 % de l'oxygène inhalé par les poumons et 25 % de l'apport énergétique global.
Lorsque l'apport est insuffisant, le pouls s'affaiblit. Pour satisfaire aux besoins de ce cerveau
énergivore, le cœur et les artères doivent fonctionner de manière optimale !

Faire du sport influence ainsi la chimie du cerveau et, plus précisément, les substances jouant
un rôle dans la communication interne, que l’on appelle les neurotransmetteurs. Après une
rude journée de travail, par exemple, il suffit de chausser ses baskets pour effectuer un jogging
ou un tour à vélo, pour que la fatigue s'envole et cède la place à un sentiment de mieux-être.

L'exercice physique donne, en effet, un véritable coup de fouet. Mais pourquoi donc ? Tout
simplement parce que lorsque nous faisons du sport, notre organisme libère des endorphines,
des neurotransmetteurs déstressant qui favorisent la concentration après l'effort !

2. Prévenir toute carence en vitamine B

Les vitamines ne sont pas seulement essentielles au métabolisme, elles sont également
indispensables au bon fonctionnement de la mémoire. Ce sont principalement les vitamines
du groupe B qui influencent la fabrication des neurotransmetteurs spécifiques.

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Les carences menacent principalement ceux qui suivent un régime hypocalorique ou
déséquilibré, ainsi que ceux qui abusent de l'alcool. On soupçonne, par exemple, que la
carence en vitamine B1 soit à l'origine de somnolence et d'un temps de réaction plus long.
Chez les alcooliques, elle peut causer le syndrome de Korsakov, qui se tarduit par des troubles
de la mémoire et des problèmes d'orientation spatiale et temporelle.

Un manque de vitamine B2 est cause de stress. Une carence en vitamine B12 provoque la
confusion mentale et est soupçonnée d'être à l'origine de l’une des formes de démence. Le
processus est hélas irréversible. Les neurones détruits suite à une carence en vitamine B12 ne
peuvent être restaurés. Le déficit en vitamine B12 peut être causé par une mauvaise
assimilation de cette vitamine (c'est pourquoi on en prescrit souvent en complément).

Les végétariens courent, eux aussi, un risque accru de carence, car la B12 n'est contenue que
dans les aliments d'origine animale. L'acide folique ou vitamine B9, est nécessaire pour
prévenir tout risque d'irritabilité, de troubles de la mémoire et de ralentissement de la pensée.

3. Boire beaucoup d'eau

La déshydratation est une sérieuse menace pour le cerveau et nous sommes nombreux à ne
pas boire assez. Pour bien faire, il faut au minimum consommer un litre et demi d'eau par jour
! Lorsque l’on fait du sport ou qu'il fait chaud, il faut boire nettement plus. Le café, le thé et
l'alcool ne comptent pas ! Ils sont en effet diurétiques, nous faisant ainsi perdre de l'eau.

Dès que l'on ressent la soif ou que l'on commence à avoir mal à la tête, on est déjà en manque
d'eau. La déshydratation s'accompagne assez vite de confusion mentale, de problèmes de
concentration ou de perte de mémoire immédiate. C'est ce qui explique que l'été, par temps
de canicule, certaines personnes âgées semblent visiblement hébétées. Elles ont tout
simplement oublié de boire en suffisance !

4. Stabiliser son taux de glucose

Le cerveau tire la majeure partie de son énergie du glucose que l'organisme fabrique à partir
des glucides fournis par l'alimentation. Les enzymes présents dans le tube digestif les
transforment en glucose. Ce glucose est absorbé dans le sang et permet au cerveau de faire
le plein de carburant.

Mais tous les glucides ne se valent pas. Les glucides simples (exemple du sucre) sont
rapidement transformés en glucose. Cette subite augmentation du taux de glucose pousse le
pancréas à produire beaucoup d'insuline pour le faire baisser. Cette hypoglycémie
réactionnelle entrave la concentration et le bon fonctionnement de la mémoire immédiate.

Dans les écoles, les professeurs ont d'ailleurs remarqué que leurs élèves sont souvent moins
attentifs après la récréation, à cause de la subite chute du taux de sucre dans le sang
consécutive à la prise d'un snack et d'un soda (tous deux riches en sucres rapides).

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Pour maintenir notre cerveau, nous avons besoin de glucides capables de maintenir
longtemps un bon taux énergétique dans le sang. Ce sont les glucides complexes que l'on
trouve en abondance dans les céréales complètes et la plupart des légumes. Leur
transformation en glucose s'opère beaucoup plus lentement et le taux de glucose dans le sang
reste donc beaucoup plus stable.

5. Dormir suffisamment

Le manque de sommeil est particulièrement néfaste pour le cerveau. Il ralentit son


fonctionnement et entraîne des difficultés de concentration et de réflexion tout en affectant
la mémoire à court terme. La règle de base pour garder un esprit sain ? Dormir suffisamment.

Voici, ici répertoriés, quelques conseils pour bien dormir :

 Eviter les substances excitantes telles que la caféine.


 Ne pas céder au petit verre du soir dans l'espoir de mieux dormir. L'alcool peut, en
effet, rendre somnolent et faciliter l'endormissement mais perturbe le sommeil
profond, soit la phase pendant laquelle on récupère le mieux.
 Faire du sport pour avoir une saine fatigue mais jamais moins de trois heures avant
de se coucher. Il faut en effet que le pouls et la température du corps aient le temps
de revenir à la normale avant l'endormissement.
 Veiller à dormir dans une chambre fraîche pour que la température du corps puisse
baisser.
 Le cerveau se concentre involontairement sur une multitude de stimuli. C'est
pourquoi, par exemple, le bruit nous réveille. Penser donc à dormir dans un
environnement calme et silencieux. Pas de radio ou de télé dans la chambre à l'heure
du coucher !

6. Travailler de façon rationnelle

Chaos dans le boulot, chaos dans le ciboulot !

Travailler de manière méthodique et ordonnée permet de mieux enregistrer les informations.


Cela ne signifie pas forcément faire table rase sur son bureau. Il s'agit plutôt de hiérarchiser
ses idées et ses expériences et de les mémoriser selon le principe des associations d'idées.

Quand notre existence est chaotique, la mémoire et la capacité de travail s'en ressentent.
Si vous devez achever un travail dans un délai serré, mieux vaut procéder étape par étape.
Dès qu'une partie du travail est terminée, examinez-la avec le recul nécessaire pour voir si elle
s'intègre dans la logique de l'ensemble, puis passez à l'étape suivante.

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En procédant de manière systématique, on utilise mieux ses capacités de mémorisation. En se
dispersant, on perd le fil de ses idées et on impose un effort excessif à son cerveau qui, lui, ne
distingue plus l'essentiel de l'accessoire.

7. Gérer son stress

Le stress influence négativement le cerveau et en particulier la mémoire. Il ralentit, entre


autre, la fabrication de nouveaux neurones dans l'hippocampe. L'hormone du stress que l'on
appelle cortisol est une ennemie bien connue de l'hippocampe et donc de la mémoire et de la
capacité du cerveau à engranger de nouvelles informations.

Pour être capable de mémoriser des informations, le cerveau doit y être réceptif. Ce n'est, en
effet, qu'à cette condition que de nouvelles informations peuvent y être stockées. Cela
suppose qu'on y accorde l'attention voulue et que l'on ne soit pas occupé à autre chose ! Les
personnes angoissées ou déprimées ne sont pas, malheureusement, en état de retenir quoi
que ce soit.

8. Maintenir ses sens en alerte

Avec l'âge, les facultés liées aux 5 sens diminuent. La vue et l'ouïe sont particulièrement
vulnérables. Mais il existe un large éventail de solutions pour compenser cette perte : les
lunettes, les lentilles, la chirurgie oculaire, les appareils auditifs ... N'hésitez pas à y recourir
car des sens affaiblis s'accompagnent de difficultés à enregistrer les informations.

9. Cultiver de nouvelles synapses

Plus nos neurones développent de liaisons entre eux (les dendrites et les synapses), mieux
fonctionne le cerveau. Moins on compte de dendrites et de synapses, moins on a la possibilité
de former des canaux de mémoire.

Aussi, plus on se lance de défis intellectuels, plus on crée de liaisons dans son cerveau et
plus, de fait, notre mémoire est accrue !

Il convient ainsi de le stimuler en permanence !

L’inverse est ainsi vrai. Les liaisons qui ne sont pas stimulées cessent de se développer ou
disparaissent carrément, à l'instar des muscles dont on ne se sert pas.

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10. Ne pas enclencher le pilote automatique

Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces, affirme le dicton. Certes, les
vieux singes connaissent déjà beaucoup de grimaces mais rien ne les empêche d'en apprendre
de nouvelles !

Comme nous le disions au point 9, pour stimuler son cerveau, il faut lui lancer sans cesse de
nouveaux défis !

Selon le Docteur Ericsson, le niveau d'expertise que l'on atteint dans un domaine dépend
directement du nombre d'heures d'entraînement ou d'étude qu'on y a consacrées. Mais un
simple entraînement ne suffit pas.

Prenons la danse, par exemple. Au début, vous vous entraînez pour apprendre les pas et éviter
les erreurs. Si vous continuez à vous entraîner, la danse devient un automatisme. A première
vue, cela peut sembler intéressant, mais il ne faut jamais perdre de vue que l'on ne contrôle
plus ce que l'on fait lorsque l’on agit sous le couvert de l’automatisme. Nous relâchons notre
attention, nous perdons de vue les détails et nous n'arrivons plus à nous adapter aux
imprévus.

En enclenchant le pilote automatique, on atteint tôt ou tard un plafond. Résultat ? On croit


avoir atteint le maximum de ses possibilités. Le Pr Ericsson soutient que c'est un leurre.

En lançant de nouveaux défis à votre cerveau, en stimulant à nouveau ses neurones, on peut
dépasser ce plafond.

11. Ne pas cesser d'étudier

Rien de tel que les études pour stimuler son cerveau ... Rassurez-vous, il ne doit pas forcément
s'agir d'un cours de science appliquée ! Il suffit de se lancer dans l'apprentissage d'une
nouvelle langue, de prendre des cours d'informatique, d'œnologie, de dessin ou de cuisine.

Nombre d'écoles et de centres de formation assurent que leurs meilleurs élèves sont
souvent des 50 ans et + ! Tout simplement parce qu'ils sont motivés et qu'ils suivent les cours
avec passion. Ce petit supplément d'intérêt, ajouté à leur expérience et à leur sagesse,
compense largement le fait qu'ils apprennent peut-être plus lentement que les jeunes.

12. Recourir aux moyens mnémotechniques

Il n'y a pas de honte à utiliser des trucs et astuces pour mieux retenir les informations. Les
moyens mnémotechniques sont d'ailleurs plus que cela. Ce sont en quelque sorte les crochets
auxquels vous accrochez vos connaissances.

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Prenons un exemple concret : deux fois par an, on passe de l'heure d'été à l'heure d'hiver ou
vice-versa. Mais faut-il reculer ou avancer les montres et horloges d'une heure ?

Très souvent, nous oublions s'il faut avancer ou reculer les aiguilles. Il suffit de se rappeler de
la petite phrase suivante pour ne plus jamais hésiter : En avant au printemps, en arrière en
hiver !

Autre exemple : vous devez acheter du pain, des pommes, du dentifrice et des aspirines et
vous avez peur d'en oublier la moitié ? Essayez de retenir l'initiale de chaque produit, en
l'occurrence PPDA, et vous n'aurez plus le moindre problème !

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