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CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES (CPS)

SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES (STG)

VOLUME 3

SOMMAIRE

- CHAPITRE I INSTALLATIONS DU CHANTIER…………………………….…………02

- CHAPITRE II PREPARATION DES TERRAINS………………………….……………10

- CHAPITRE III TERRASSEMENTS ET CONSTRUCTION DE LA PLATE FORME….16

- CHAPITRE IV DRAINAGE…………………………………………………………………..28

- CHAPITRE V STRUCTURE D’ASSISE…………………………………………………..44

- CHAPITRE VI LA VOIE……………………………………………………………………...50

- CHAPITRE VII BETON………………………………………………………………………61

- CHAPITRE VIII BETON ET MISE EN OEUVRE DES BETONS……………………..75

- CHAPITRE IX MACONNERIES ET MORTIERS………………………………………..90

- CHAPITRE X MODE D’EXECUTION ET TRAVAUX D’OUVRAGE D’ART………. 96

- CHAPITRE XI BATIMENTS GARES VOYAGEURS ET MARCHANDISES………109

- CHAPITRE XII OUVRAGES FERROVIAIRES DIVERS……………………………….141

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CHAPITRE I

INSTALLATIONS DU CHANTIER

ARTICLE 1.01 - INSTALLATIONS DU CHANTIER

1.01.01 - PROJET DES INSTALLATIONS

L'Entrepreneur soumettra à l'avis du Maître d'Ouvrage le projet des installations générales de chantier
dans un délai de trente (30) jours à compter de la notification de la date de l'ordre de service de
commencer les travaux.

Avec le projet des installations de chantier l'Entrepreneur remettra le programme de leur exécution.

Priorité d'exécution sera donnée aux installations à mettre à disposition du Maître d'Ouvrage. .

Le projet d'installation sera accompagné des plans nécessaires ainsi que d'un mémoire précisant:

- L'implantation des installations.

- Les caractéristiques des installations et équipements qu'il se propose d'employer.

- Les matériels et engins dont il compte équiper son chantier.

- Le personnel qu'il y affectera.

- Les aires de desserte et de stockage des approvisionnements.

- Les réseaux d'alimentation en eau, électricité, hydrocarbures.

- La signalisation du chantier et les mesures de sécurité.

1.01.02 - PRESCRIPTIONS COMMUNES A TOUTES LES INSTALLATIONS DE CHANTIER.

Avant l'installation, l'Entrepreneur soumet au Maître d'Ouvrage un plan d'implantation détaillé des
installations.

L'Entrepreneur doit exécuter toutes les installations nécessaires à abriter son personnel, ainsi que celui du
Maître d'Ouvrage. Dans les installations générales du chantier il prévoira pour le Maître d'Ouvrage des
installations décentes, équipées et meublées, totalisant une surface d'environ 400 m2 dont la disposition, le
cloisonnement et le mobilier seront fixés de commun accord. Dans chacune des installations particulières
de chantier, il prévoira pour le Maître d'Ouvre, dans les mêmes conditions que ci-dessus, une surface de
50 m2 suivant l'importance du chantier et les installations propres de l'Entrepreneur.

Ces installations seront dûment climatisées et éclairées, et devront pouvoir être fermées à clef; celle-ci
étant en possession du Maître d'Ouvrage.

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Des équipements sanitaires en rapport avec la surface des bureaux du Maître d'Ouvrage seront aménagés.
Ceux ci comprendront au minimum un W.C. à l'anglaise et un lavabo.

Tous les W.C. de chantier seront reliés à des fosses septiques qui seront entretenues, si nécessaire, et
désinfectées et comblées lors du démontage des installations en fin de chantier.

L'Entrepreneur a à sa charge les raccordements provisoires en eau, électricité, téléphone, tant pour ses
installations et ses locaux, que pour ceux du Maître d'Ouvrage.

Les formalités pour l'obtention des raccordements, la souscription des contrats de fourniture et de location
des installations de comptage avec l'exception des consommations sont à la charge exclusive de
l'Entrepreneur.

L'entretien de ces raccordements incombe exclusivement à l'Entrepreneur. Si la nécessité l'impose, il


installe à ses frais un groupe hydrophobe, ainsi qu'un réservoir d'eau de capacité suffisante.
Les chemins et pistes d'accès provisoires aux différents chantiers sont construits par l'Entrepreneur sous
son entière responsabilité et à ses frais. L'Entrepreneur entretient et maintient les divers accès praticables à
ses frais pendant toute la durée des travaux.

1.01.03 - INSTALLATION GENERALE DU CHANTIER

Les installations proprement dites de l'Entrepreneur sont les suivantes :

- Les routes d'accès aux installations.

- Les bureaux, ateliers, magasins, garages de l'Entreprise.

- Forage des puits pour alimentation en eau


- Les centrales de fabrication de béton.

- Les ateliers de préfabrication.

- L'emplacement des bascules pour camions.

- La centrale de concassage et criblage.

- Les aires de stockage des matériaux.

- Les aires de stockage de matériel.

- Le laboratoire de l'Entreprise, ce dernier devant répondre aux spécifications et conditions imposées à


l'article 1.06, ci après.

Les emplacements nécessaires aux installations de chantier et au stationnement du matériel seront mis
gratuitement par le Maître d'Ouvrage à disposition de l'Entrepreneur, toutes les fois qu'il existera. Sur les
lieux des terrains libres, dont l'Administration pourra disposer. A défaut, l'Entrepreneur pourra être autorisé
à utiliser d'autres terrains et pourra être remboursé des indemnités qu'il sera amené à verser pour leur
occupation. La remise des emplacements figurera dans le procès verbal de mise à disposition des terrains.

Les installations de chantier devront être matériellement délimitées, si l'ingénieur le juge nécessaire, par 2
lignes de fer placées sur poteaux de bois.

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1.01.04 - MATERIEL

L'amenée à pied œuvres du matériel visé sur la liste présentée par l'Entrepreneur à l'appui de sa
proposition fait partie intégrante des "Installations de Chantier".

1.01.05 - INSTALLATIONS PARTICULIERES DE CHANTIER

Des installations particulières peuvent en outre être placées en d'autres endroits du chantier, choisis par
l'Entrepreneur, en fonction des nécessités des travaux.

ARTICLE 1.02 - REPLIEMENT EN FIN DE CHANTIER

Le dégagement, le nettoiement et la mise en état des emplacements mis à la disposition de l'Entrepreneur


par le Maître d'Ouvrage, pour l'exécution des travaux devront être exécutés, sauf ordre écrit de l'Ingénieur
dans le délai d'un mois à dater du jour de la dernière réception provisoire.

Pour toutes les installations de chantier, le Maître d'Ouvrage fera connaître son avis avant la date prévisible
de la dernière réception provisoire :

- Les installations que l'Entrepreneur doit évacuer,

- Celles qui peuvent être abandonnées,

- Celles qu'il désire racheter.

Les prix de rachat seront fixés à l'amiable ou à dire d'experts, étant entendu qu'il devra être basé sur la
valeur marchande du matériel usagé, déduction faite des frais de démolition ou éventuellement de
transport.

ARTICLE 1.03 - JOURNAL DE CHANTIER

Tel que précisé à l'article 60 du CPS-CA le journal de chantier sera tenu sur le chantier par l'Ingénieur ou
son représentant.

ARTICLE 1.04 - GARDIENNAGE

L'Entrepreneur est responsable du gardiennage du chantier de ses installations, équipements et ouvrages


non réceptionnés et matériaux en approvisionnement.

ARTICLE 1.05 - STOCKAGE

1.05.01 - GENERALITES

La préparation des aires de stockage de tous les matériaux nécessaires à l'exécution des travaux sont à la
charge de l'Entrepreneur.

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1.05.02 - STOCKAGE DES MATÉRIAUX

1.05.02.01 RÉALISATION DU STOCKAGE

Le stockage des matériaux sur l'aire préparée s'effectuera de façon à éviter au maximum la ségrégation et
la pollution des matériaux et, bien entendu, le mélange des différentes classes ou natures de matériaux.

Aucun matériau granulaire ne pourra pas être pris en approvisionnement sans avoir été stocké au préalable
aux emplacements prévus à cet effet et réceptionné.

1.05.02.02 - STOCK TAMPON

L'approvisionnement des matériaux devra permettre de disposer à tout moment d'un stock tampon de
granulats nécessaires à un mois de mise en oeuvre à pleine cadence.

1.05.03 - ENTRETIEN DES VOIES DE DESSERTE ET DE L'EMPLACEMENT DES CENTRALES.

Les voies de desserte et l'emplacement des centrales seront maintenus en bon état, aux frais de l'Entrepreneur.

ARTICLE 1.06 - LABORATOIRE DE CHANTIER

1.06.01 - GENERALITES

Ce laboratoire sera équipé de tout le matériel nécessaire et dirigé par un chef de laboratoire responsable de
l'entreprise, assisté de laborantins mis en place et payés par l'Entrepreneur.

Les résultats d'essais seront présentés suivant des formulaires agréés par l'Ingénieur.

Les frais d'installation et de fonctionnement du laboratoire et de ses annexes sur le terrain ne seront pas
rémunérés, spécialement en dehors du forfait global prévu à cet effet au bordereau des prix.

Le laboratoire est destiné à exécuter tous les essais d'agrément, de fonctionnement et réception à
l'exclusion des essais spéciaux qui sont à la charge de l'Entrepreneur, mais qui peuvent être réalisés dans
un autre laboratoire agréé par l'Ingénieur ou en usine.

Le laboratoire de l'Entrepreneur sera soumis au contrôle de l'Ingénieur ou des préposés désignés. En


particulier, le personnel de contrôle aura à tout moment libre accès au laboratoire de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra exiger que les prises d'échantillons, les essais, les réglages ou les contrôles de réglage
soient réalisées en sa présence ou celle de ses représentants.

En outre, afin de vérifier le fonctionnement correct du laboratoire de l'entreprise, l'Ingénieur pourra faire
réaliser des essais complémentaires par un laboratoire qu'il désignera.

L'Entrepreneur donnera libre accès au chantier du personnel de ce laboratoire et lui donnera toutes
facilités pour les prises d'échantillons. Ces essais complémentaires seront à la charge du Maître
d’ouvrage.

En cas de mauvais fonctionnement du laboratoire de l'Entrepreneur, l'Ingénieur pourra donner l'ordre


d'arrêter la production jusqu'à ce que l'Entrepreneur ait complété ou changé le personnel et/ou le matériel
déficient.

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Les nombres d'essais à réaliser sont ceux indiqués dans le présent Cahier. L'Ingénieur pourra exiger des
essais complémentaires.

1.06.02 - FOURNITURE ET INSTALLATION D'UN LABORATOIRE DE CHANTIER

L'Entrepreneur fournit et installe dès le début des travaux un laboratoire comprenant au minimum le
matériel suivant :

- Un jeu de tamis ASTM pour détermination de la courbe granulométrique d'un matériau, jusqu'à 74
micros ;
- L’équipement nécessaire à la détermination des limites d'Atterberg ;
- L’équipement nécessaire à la détermination de la courbe poids volumétrique sec (P.V.S.)
- Teneur en eau dans les conditions de l'essai Proctor Modifié, afin de déterminer l'Optimum Proctor Modifié
(O.P.M.) des matériaux de remblais ;
- Un densitomètre à membrane pour le contrôle précis du compactage des remblais ;
- L’équipement nécessaire à l'exécution d'essais géométriques ;

- L’équipement nécessaire aux mesures de résistance à la compression et à la traction des éprouvettes


cylindriques en béton ;

- L’équipement nécessaire aux mesures de consistance du béton frais: cône d'Abrams ou maniabilimètre
(cet équipement devra être présent sur chaque chantier séparé de bétonnage) ;

- L’équipement nécessaire à la mesure de l'homogénéité, la compacité, la porosité et la perméabilité du


béton ;
- L’équipement nécessaire à la conservation correcte des éprouvettes cylindriques en béton et de tous les
échantillons de sol.

Un nombre suffisant de moules cylindriques sera à fournir par l'Entrepreneur sur chaque chantier séparé de
bétonnage, ainsi qu'à la centrale à béton.

Des essais à la place circulaire de 200 cm2 devront être exécutés, si nécessaire, pour déterminer
rapidement la compacité des remblais.
A cet effet, l'Entrepreneur possédera le matériel nécessaire pouvant être monté en un temps court sur un
de ses camions.

ARTICLE 1.07 - PIQUETAGE-IMPLANTATION-OPERATIONS TOPOGRAPHIQUES

1.07.01 - SYSTEME GENERAL DE REPERAGE MIS EN PLACE PAR LE MAITRE D'OUVRAGE.

Préalablement, au commencement des travaux, le Maître d'Ouvrage remettra à l'Entreprise un système de


repérage matérialisé sur le terrain par des repères de topographie.

Les repères de topographie (en plan et en altitude) sont constitués par les sommets de la polygonale de
précision représentés sur les plans d'implantation qui seront fournis à l'Entrepreneur par le Maître
d'ouvrage.

L'ensemble de ce bornage fera l'objet d'un procès verbal de remise, accepté par l'Entrepreneur qui, par la
suite, assurera à ses frais la conservation et le remplacement .éventuel des repères, tant de nivellement
que d'implantation.

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ARTICLE 1.08 - OBSTACLES DIVERS RENCONTRES AU COURS DES TRAVAUX

II est rappelé à l'Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des
ouvrages, qui seraient de nature à gêner ou à retarder la bonne marche de ses chantiers.

Ces obstacles peuvent être :

1.lignes, poteaux et pylônes électriques BT-MT-HT ;


2.lignes et poteaux téléphoniques ;
3.maisons expropriées et arbres expropriés ;
4.conduites d'eaux potables, d'eaux usées et d'eaux pluviales ;
5.canalisations et canaux d'irrigation ;
6.conduites de gaz et d'hydrocarbures ;
7.tombeaux ;
8.terrains instables et sources d'eau ;
9.aménagement de voies d'accès ;
10. renforcement de la voirie locale ;
11. déviations nécessitées par la construction des ouvrages.

II est donc précisé à cet égard que pour aplanir ce genre de difficultés, les dispositions suivantes seront
suivies

a)- Sont à la charge de l'Entrepreneur en exécution de son marché :


Les alinéas :
 démolitions de maisons expropriées et arrachage d'arbres ;
 démolitions de conduites d'eau et démolitions de canalisations et canaux d'irrigations ;
 terrains instables et sources d'eau;
 aménagement de voies d'accès;
 déviations provisoires nécessitées pour la construction des ouvrages.

Ces travaux seront rémunérés par L’exploitation pure et simple du bordereau des prix.
b) - Sont à la charge de Maître d'Ouvrage :
 aménagement de voies ferrées ;
 déplacements de conduites d'eau ;
 déplacements de canalisations et canaux d'irrigation ;
 déplacements de tombeaux ;
 renforcement de la voirie locale.

Toutefois, l'Entrepreneur pourra être invité par l'Ingénieur à exécuter les travaux mentionnés ci-dessus.

Dans ce cas, ces travaux seront rémunérés soit par exploitation du bordereau des prix, soit en régie.

c)- Seront confiés éventuellement à l'Entrepreneur après entente amiable avec le maître d'Ouvrage,

 déplacements de lignes, poteaux et pylônes électriques ;


 déplacements de lignes et poteaux téléphoniques;
 démolitions ou déplacements de conduites de gaz et d'hydrocarbures et le cas échéant,
d'autres rubriques ne figurant pas explicitement dans la liste sus visée.

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Dans cette hypothèse, il sera procédé comme suit :

Si, au moment de l'exécution des travaux, l'Entrepreneur s'aperçoit que les installations ne sont pas encore
déplacées hors de l'ouvrage, celui ci de sa propre initiative, s'adresse aux services publics responsables et
leurs communique les plans nécessaires.

Le service public intéressé fixe alors, en collaboration et en coopération étroite avec l'Entrepreneur, les
tronçons et les lignes à déplacer, ainsi que le cheminement des rétablissements ou des déviations
indispensables.

Un devis estimatif des travaux est alors établi par le service public sur la base des prix normaux courants,
pratiqués par les Entrepreneurs locaux pour ce genre de travail.

Le devis est ensuite approuvé par l'Ingénieur et agréé définitivement par le Maître d'Ouvrage.

L'Entrepreneur fixe alors, avec le service public, quand il le juge nécessaire et en accord avec l'Ingénieur la
date de déplacement des poteaux, lignes ou conduites.

Les travaux sont confiés par le service public soit à une entreprise locale spécialisée, soit à l'Entrepreneur
lui même, s'il veut remettre des propositions à cet effet.

Dans le premier cas, la facture correspondante présentée par le service public, après achèvement des
travaux de déplacement, doit être payée par l'Entrepreneur qui sera remboursé de la même somme,
majorée de 15% dans les situations mensuelles des travaux.

Dans le second cas, l'Entrepreneur fera viser sa propre facture par le service public après l'achèvement des
travaux de déplacement et se fera rembourser sur situations, dans les mêmes conditions que
précédemment, c'est à dire avec la même majoration de 15%.

d) - Autres difficultés.

Au cas où des constructions d'immeubles seraient entreprises, avec ou sans permis officiel dans les
terrains expropriés, après parution de l'arrêté d'expropriation, l'Entrepreneur ne serait pas immédiatement
autorisé à démolir ces immeubles.
II devrait en référer sur le champs au Maître d'Ouvrage et modifier son programme de travail de façon à
permettre au Maître d'Ouvrage de terminer les formalités nécessaires dans un délai maximum de dix (10)
jours.

Pour un retard de cet ordre, l'Entrepreneur n'aura droit à aucune indemnité.

ARTICLE 1.09 - CLOTURES RUSTIQUES - VOIES DE DESENCLAVEMENT

1.09.01 - CLOTURES RUSTIQUES

L'Entrepreneur sera tenu éventuellement à fournir et à poser des clôtures rustiques, suivant les
indications de l'Ingénieur à la limite de l'emprise des travaux et des propriétés riveraines, afin d'interdire
l'accès de son chantier et protéger les propriétés voisines.

Les clôtures rustiques d'une hauteur minimum de 1,10 m pourront être constituées par des rangées de fil
de fer barbelé, espacées de 0,20 m minimum, retenues par des poteaux en fer, en bois ou en béton
distants de 3 m les uns des autres et bien scellés dans la terre.

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L'Entrepreneur soumettra à l'ingénieur pour acceptation le type de clôture qu'il compte utiliser. Ces
clôtures pourront être en planches.

CHAPITRE II

PREPARATION DES TERRAINS

ARTICLE 2.01 - DEBROUSSAILLAGE ET ESSARTAGE

Avant tous travaux de décapage, terrassements, nivellements et fouilles, le sol à l'intérieur de l'emprise des
ouvrages et sur les bandes de 6 mètres de largeur de part et d'autre de l'emprise, est débroussaillé sur
base des prescriptions suivantes:

- L'Entrepreneur procède à l'enlèvement des herbes, broussailles, taillis, plantations, arbustes d'un diamètre
inférieur à 0,20 m (mesurés à un 1,00 m de hauteur, avant le début des travaux), bois mort et tous les
autres matériaux indésirables, de façon à laisser un terrain entièrement dégagé prêt à l'exécution des
travaux de décapage, terrassements, nivellements et fouilles.

- Tous les produits et débris du débroussaillage sont évacués en un endroit à déterminer par le Maître
d'Ouvrage.

- Sous réserve d'accord formel du Maître d'Ouvrage, transmis par ordre de service les débris végétaux
peuvent être incinérés sous l'entière responsabilité de l'Entrepreneur, toutes mesures pour éviter
l'extension des feux étant prises par celui ci.

ARTICLE 2.02 - ABATTAGE ET ESSOUCHAGE

Ce poste de travaux concerne les arbres d'un diamètre égal ou supérieur à 0,20 m.

Sur l'emprise des ouvrages et sur un périmètre dont la dimension est fixée par le Maître d'Ouvrage, tous
les arbres y compris les essences protégées, sont abattus, et l'Entrepreneur procèdera à leur
dessouchage sur toute l'emprise des travaux. Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit d'exiger l'abattage
d'arbres en dehors des limites de l'emprise. L'Entrepreneur est tenu à exécuter le travail au prix de son
marché.

L'abattage est réglé de manière à ce que le renversement ait lieu du côté opposé à l'aire de travail.

L'Entrepreneur prend toutes les précautions utiles pour ne causer aucun dommage aux riverains, aux
lignes téléphoniques et électriques ou à leurs supports. Les dommages aux riverains et les travaux et
remise en état des lignes téléphoniques et électriques sont à la charge de l'Entrepreneur. Hors de
l'emprise, aucun arbre ne peut être abattu sans l'accord formel du Maître d'Ouvrage, notifié par ordre de
service.

Tous les bois abattus dans les zones définies ci-dessus, restent la propriété de l'Entrepreneur, qui les
évacue hors des limites du terrain ou les utilise éventuellement pour les besoins de son chantier et de ses
installations.
La destruction par le feu des arbres abattus, ainsi que des souches ne peut être pratiquée que sur
autorisation formelle du Maître d'Ouvrage, notifiée par ordre de service, et sous l'entière responsabilité de
l'Entrepreneur en cas d'incendie.

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L'Entrepreneur doit enlever les racines des arbres abattus sur une profondeur de 1 m sous le niveau
supérieur de la couche de forme.

2.02.01 - LEVEE DES PROFILS EN TRAVERS

Pendant l'exécution du débroussaillage et du dessouchage et avant tout autre travail, l'Entrepreneur lève
les profils en travers du terrain naturel sur toute la largeur de l'emprise, des terrassements et ouvrages,
augmentée de 6 m de largeur de part et d'autre, en quantité suffisante et ce en accord avec le Maître
d'Ouvrage qui se réserve le droit de demander des profils intermédiaires supplémentaires. Le nombre des
profils en travers sera au moins égal à celui des bornes d'axe d'implantation existant sur le terrain.

L'Entrepreneur fournit au Maître d'Ouvrage une série complète de profils en travers sur contre-calque;
chaque profil en travers est repéré par le PK, auquel il se réfère de façon à connaître l'entre distance exacte
entre 2 profils en travers.

Ces profils complétés au fur et à mesure de l'avancement des travaux servent de base aux métrés de
certains postes de travaux.

Des bandes de terrain de 6 m de largeur en moyenne de part et d'autre de l'emprise des terrassements
seront expropriées au profit du Maître d'Ouvrage, tel qu'il est indiqué sur les plans de tracé.

Ces zones peuvent être employées par l'Entrepreneur pendant la durée des travaux, pour la circulation de
ses engins. Toutefois, le Maître d'Ouvrage peut à certains endroits diminuer la largeur de ces zones, sans
que l'Entrepreneur puisse réclamer une modification aux prix unitaires de l'offre.

ARTICLE 2.03 - DEMOLITIONS

2.03.01 - DEFINITION DES LIMITES DES OUVRAGES A DEMOLIR

Après passation du marché, l'Ingénieur remettra à l'Entrepreneur un plan de préparation de l'emprise sur
lequel figureront, en particulier, les constructions à démolir autant qu'elles sont connues actuellement.
Le bornage de l'emprise acquise aura été effectué par les soins de l'Administration. A partir de ce bornage
qu'il aura vérifié, 'Entrepreneur implantera sur les lieux, de la manière la plus exacte possible, l'alignement
définissant les parties à démolir à l'intérieur des limites du projet.

L'Entrepreneur sera tenu pour responsable de toute erreur d'implantation ou de limite et devra réparer
financièrement ou matériellement les résultats de ses erreurs. De plus, il sera le seul à répondre devant les
tribunaux des conséquences de ses erreurs éventuelles, et ne pourra d'aucune manière faire état de la
présence d'un représentant du Maître d'Ouvrage sur les lieux de travail pendant l'exécution des travaux
pour diminuer ou annuler sa responsabilité totale.

2.03.02 - OUVRAGES CONCERNES ENTIEREMENT PAR LES TRAVAUX

Les ouvrages concernés entièrement par les travaux devront être démolis par l'Entrepreneur et les terrains
correspondants, nettoyés.

Les travaux de démolition comprennent :

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- La démolition des constructions et l'enlèvement de tout le contenu du terrain, tel que arbres, plantations
diverses, clôtures, égouts, baraques, murs en béton ou pierres, installations, etc. ...;
- Les démolitions devront être continuées en sous oeuvre jusqu'à la limite inférieure des fondations ou au
plus jusqu'à un niveau inférieur de 1,50 m à celui de la plate forme des terrassements. L'arrêt des
opérations de démolition à cette limite inférieure, devra faire l'objet d'un constat contradictoire :

- Le chargement, le transport et la mise en dépôt en dehors de l'emprise des travaux de tous les produits de
démolition. La recherche des lieux de décharge est faite par l'Entrepreneur et soumise à l'agrément de
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais ou droits que cela pourra occasionner et obtiendra tous
les permis nécessaires;

- La livraison des parcelles entièrement nettoyées et propres de tous débris ou trace de construction.

L'Entrepreneur devra vérifier sur place, à la lumière du plan d'expropriation et des dossiers parcellaires qu'il
pourra consulter auprès des services intéressés :
 l'exactitude du plan de préparation de l'emprise,
 le nombre exact des constructions à démolir et l'importance de chacune d'elles.

II ne pourra faire état d'aucun oubli ou ignorance du nombre ou de l'importance des travaux de démolition,
pour justifier des réclamations ultérieures.

L'Entrepreneur, durant la période des travaux de démolition aura sous sa responsabilité l'étaiement et la
consolidation des constructions mitoyennes à celles à démolir. II devra, en outre, après la démolition et
sous sa responsabilité exécuter les soutènements définitifs nécessaires à des constructions mitoyennes en
vue de les garder aptes à l'habitation. Toutefois, les dépenses résultant de ces opérations sont réputées
être comprises dans les prix de l'Entrepreneur relatifs aux démolitions et ne pourront faire l'objet d'aucune
rémunération séparée.

L'Entrepreneur devra également faire son affaire de toute action en justice de la part des propriétaires ou
utilisateurs des constructions mitoyennes.

2.03.03 - OUVRAGES PARTIELLEMENT CONCERNES PAR LES TRAVAUX

Les ouvrages concernés partiellement par les travaux feront l'objet avant tout commencement de démolition
d'une étude de la part de l'Entrepreneur en vue de définir le programme et les procédés à employer pour la
démolition et surtout pour la remise en état de la partie des ouvrages non frappée par le projet et qui doit
par conséquent subsister.

L'Entrepreneur sera tenu de respecter les remarques éventuelles de l'ingénieur, en vue de modifier les
dispositions prévues dans son projet, sans pour cela avoir le droit de ne faire aucune réclamation pour le
retard ou le préjudice financier causé par ces modifications.

De toute manière, l'Entrepreneur garde l'entière responsabilité de ses travaux, ainsi que de leur bonne
tenue; l'approbation par l'ingénieur de son projet ne pourra en rien la diminuer ou l'annuler. Les travaux à
faire dans chaque construction sont les suivants:

- la démolition de la partie de l'ouvrage touchée par l'ouvrage nouveau ainsi que l'enlèvement des arbres,
clôtures, haies, égouts, canalisations, etc. .. Situés dans l'emprise des travaux, en vue de rendre le terrain
apte aux travaux de terrassements. L'arrêt des fouilles jusqu'au niveau bas des fondations devra faire
l'objet d'un constat contradictoirement signé ;

- le chargement, le transport et la mise en dépôt, en dehors de l'emprise des travaux, de tous les produits
de démolition objet du paragraphe ci-dessus. La recherche des lieux de décharge est faite par
l'Entrepreneur et soumise à l'agrément de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais que cela pourra occasionner et obtiendra tous les permis
nécessaires ;

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- L’étaiement des parties à conserver des ouvrages en vue d'assurer leur stabilité en cours des travaux. Les
sondages nécessaires s'il y a lieu pour déterminer la fondation des nouveaux ouvrages;

- L’exécution des fouilles des nouvelles fondations et le pompage des eaux contenues dans ces fouilles, s'il
y a lieu ;

- L’exécution des travaux de fondations et de la structure nécessaire pour que l'ouvrage devienne stable,
avec les coefficients de sécurité usuels et aptes à recevoir les travaux de finissage;

- Le rétablissement des branchements d'eau, d'électricité et le raccordement aux égouts, dans le cas
seulement où ces installations ont été coupées par les travaux de l'Entrepreneur.

Toutes les dépenses résultant de ces opérations sont réputées être comprises dans les prix de
l'Entrepreneur relatifs aux démolitions et ne pourront faire l'objet d'aucune rémunération séparée.

L'Entrepreneur devra également faire son affaire de toute action en justice de la part des propriétaires ou
utilisateurs des constructions frappées ou mitoyennes.

2.03.04 - DECOUVERTE D'INSTALLATIONS NON MENTIONNEES SUR LES PLANS.

L'Entrepreneur devra prendre un soin particulier en vue de signaler à l'Ingénieur, dans un délai de 24
heures, à partir du moment où il les découvre, toutes installations d'eau, de téléphone, d'électricité,
d'hydrocarbures ou autre qu'il pourra rencontrer sur l'emprise de son chantier, et qui ne sont pas
mentionnées dans les plans.

Un programme des travaux des déplacements ou des déviations définitives ou provisoires de ces
installations sera mis au point et décidé avec les services intéressés, en présence de l'Entrepreneur et de
l'Ingénieur (l'Entrepreneur est tenu de provoquer cette réunion).

Tous ces déplacements et déviations provisoires et définitifs doivent alors être exécutés dans les meilleurs
délais. S'il s'agit de rétablissements définitifs, on appliquera la procédure définie à l'article 2.03.10 du
présent Cahier des Prescriptions Spéciales et s'il s'agit de rétablissements provisoires, celle définie au
paragraphe 2.03.06 du présent article.

L'Entrepreneur devra faciliter dans toute la mesure de ses moyens, l'exécution des dits travaux, sans qu'il
n'ait pour cela aucun droit de réclamation ou réserve pour retard ou dommages occasionnés par cet état de
chose.

2.03.05 - DECOUVERTE DE VESTIGES ARCHEOLOGIQUES.

L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions pour n'occasionner aucun dégât aux vestiges
archéologiques qu'il pourrait rencontrer dans les fouilles ou sur les lieux de travail. II devra immédiatement
les signaler à l'Ingénieur.

2.03.06 - INSTALLATIONS PROVISOIRES

Si au cours de l'exécution des travaux, objets du présent marché, l'Entrepreneur est amené à empêcher le
fonctionnement ou à détruire certaines installations existantes, comme par exemple:

- Des tronçons du réseau d'égouts, - des canaux d'irrigation, - des canaux de drainage,

- Des conduites d'eau, câbles d'électricité, de téléphone et d'une manière générale toutes installations
publiques ou privées qui peuvent être rencontrées sur les lieux des travaux, il devra assurer le
fonctionnement de ces installations par des ouvrages provisoires, qui devront servir en attendant la mise en
place des ouvrages définitifs.

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Ces travaux seront pris en compte par application pure et simple des prix du bordereau.

2.03.07 - DEMOLITION DE ROUTES, PISTES ET DRAINAGES EXISTANTS.

Les routes, pistes existantes et drainages sis sur l'emprise des voies sont à démolir et à rétablir suivant un
nouveau tracé, qui est fixé sur place par le Maître d'Ouvrage, dans les 30 jours calendaires après la
demande de l'Entrepreneur. Les produits provenant de la démolition des routes et pistes autres que les
bétons peuvent être réemployés dans le corps des remblais. Les déchets provenant de la démolition des
bétons, de routes et de la démolition des drainages, ne peuvent être réemployés et doivent être évacués en
un lieu de décharge à trouver par l'Entrepreneur.

La démolition des routes et pistes existantes et leur rétablissement font l'objet de postes du métré. Le
mesurage se fait contradictoirement entre le Maître d'Ouvrage et l'Entrepreneur, par application des prix du
bordereau.

La démolition des drainages et le raccordement nouveau, pour permettre l'écoulement des eaux, font l'objet
de postes du métré. Le mesurage se fait contradictoirement entre le Maître d'Ouvrage et l'Entrepreneur. La
construction des pistes d'accès provisoires est une charge de l'Entreprise. L'Entrepreneur en tient compte
dans l'établissement de ses prix unitaires.

2.03.08 - DEMOLITION DE BATIMENTS ET AUTRES CONSTRUCTIONS.

L'Entrepreneur est tenu de démolir les constructions à l'intérieur des aires prévues pour les infrastructures
ferroviaires, sauf dérogations particulières signalées par ordre de service du Maître d'Ouvrage.

L'Entrepreneur prend toutes précautions nécessaires pour éviter les dommages aux autres constructions,
ouvrages et installations existantes. Lorsque les constructions à éliminer pénètrent dans le sol, elles sont
démolies jusqu'à 1 m au-dessous du niveau de la plate forme des terrassements.

Dans les cas particuliers d'emplacements pour fondations, tranchées pour canalisations, etc .... les
démolitions doivent être poursuivies à un niveau inférieur qui est spécifié par le Maître d'Ouvrage. Les vides
sont comblés et le terrain nettoyé de tout matériau de démolition et nivelé à la profondeur définie par le
Maître d'Ouvrage.

2.03.09 - DEPLACEMENT D'INSTALLATIONS DIVERSES.

Pour le déplacement ou les déviations (provisoires ou définitives) de lignes aériennes, électriques ou


téléphoniques, de canalisations, câbles ou ouvrages souterrains, se référer aux "Clauses administratives".

2.03.10 - DEVIATIONS PROVISOIRES DE ROUTES EXISTANTES.

Pour remédier à l'interruption de routes existantes causée par les travaux du présent marché,
l'Entrepreneur sera tenu d'effectuer des travaux afin de rétablir obligatoirement, cette circulation à titre
provisoire.

Ces déviations devront avoir une largeur de chaussée multiple de 3,50 m avec des accotements de 1 m de
part et d'autre.

L'Entrepreneur prendra en compte :

- Le débroussaillage et le décapage

- Le nivellement et la plate forme, avec déblais ou remblais sur une hauteur de 0,40 m maximum, y compris
le compactage de celle-ci,

- L’apport, la mise en place et le compactage de graves concassés 0/31,5 sur une épaisseur de 0,15 m ;

- L’exécution d'une mono couche avec couche d'imprégnation ;

CPS - STG
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- Les travaux de dégagement de la chaussée nouvelle afin d'assurer l'évacuation des eaux de ruissellement

- L’entretien et la réparation éventuelle de cette chaussée pendant la durée des travaux.


Si l'exécution de travaux supplémentaires tels que pose de buses, déblais ou remblais étaient jugée
indispensables par l'Ingénieur, ceux-ci seront pris en attachement et payés par application du bordereau
des prix. En outre, les travaux de construction et de démolition de cette déviation et ceux nécessaires à
l'établissement de la chaussée ancienne, seront payés aux prix correspondants du bordereau.

L'Entrepreneur devra communiquer à l'ingénieur pour approbation le programme des coupures, avant tout
commencement des travaux. l'Entrepreneur devra provoquer en temps voulu les interventions des services
compétents, étant bien entendu que tout retard pouvant être provoqué par ces derniers, est à la charge de
l'Entrepreneur qui, de ce fait, ne peut formuler aucune réclamation ou réserve de quelque nature qu'elle
soit.

De même, l'approbation par l'Ingénieur des accords intervenus ne diminue en rien la responsabilité de
l'Entrepreneur.

2.03.11 - INTERRUPTION DE LA CIRCULATION DES USAGERS.

Les interruptions de la circulation des usagers seront exceptionnelles; elles seront soumises à l'agrément
préalable de l'Ingénieur. Les travaux liés au renforcement des chaussées seront réalisés sans interruption
de la circulation des usagers.
L'Entrepreneur sera responsable de toutes les opérations de signalisation, balisage et protection de
chantier nécessaires pour assurer la sécurité du chantier et des tiers. Les sections ne comportant qu'une
voie de circulation pour les deux (2) sens de trafic des usagers, devront avoir la longueur minimale,
compatible avec la correcte réalisation des ouvrages.

Uniquement dans le cas de terrassements importants réalisés sur des routes existantes, une autorisation
exceptionnelle d'interruption de trafic pourra être accordée par l'Ingénieur.

CPS - STG
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CHAPITRE III

TERRASSEMENTS ET CONSTITUTION

DE LA PLATE FORME

ARTICLE 3.01 - TERRASSEMENTS ET CONSTITUTION DE LA PLATE FORME

Le présent chapitre explicite les divers travaux tant préparatoires que d'exécution pour la constitution de la
plate forme, suivant les plans d'exécution.

L'Entrepreneur est tenu de prendre connaissance des résultats des sondages et essais de sol cités au
dossier d'appel d'offres.

Ce dossier ne peut, en aucun cas, diminuer la responsabilité de l'Entrepreneur, ce dernier se devant de


vérifier les résultats des essais et d'effectuer à son compte de nouveaux sondages et essais, afin d'avoir
une connaissance parfaite des sols et sous sols sur lesquels sera à établir la ligne ferroviaire.

3.01.01 - TERRE VEGETALE

3.01.01.01 - DECAPAGE DE LA TERRE VEGETALE

Après débroussaillage, déboisement et dessouchage, l'Entrepreneur procède au décapage et au stockage


des terres végétales de surface sur l'emprise des travaux. Au droit des dunes récentes et de certaines
dunes anciennes, la terre végétale n'existe pas.

Avant le début des travaux, l'Entrepreneur effectue des reconnaissances systématiques, permettant au
Maître d'Ouvrage de définir la profondeur des décapages de terres végétales à enlever en vue de
réutilisations intérieures, les épaisseurs à enlever peuvent être différentes, suivant les zones. Les sondages
se font dans l'axe du profil en long et sont espacés d'environ 100 m.

3.01.01.02 - REVETEMENT EN TERRES VEGETALES

Les talus en sable sont recouverts d'une couche de terres végétales à reprendre aux stocks qui ont été
constitués suivant les prescriptions du paragraphe 3.01.01 ci avant.

Avant l'épandage de la terre végétale, l'Entrepreneur décape le talus afin de constituer des gradins d'une
vingtaine de cm. de largeur, afin que les terres végétale déversées restent en place.

Le Maître d'Ouvrage détermine souverainement des endroits où la terre végétale doit être répandue.

L'épandage se fait pour obtenir une couche uniforme de 15 cm d'épaisseur.

3.01.01.03 - ENGAZONNEMENT

Les talus des zones tant en déblais qu'en remblais sont ensemencés. Les espèces ensemencées ont
comme but la consolidation des talus contre l'érosion.

CPS - STG
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L'Entrepreneur proposera, 6 mois avant exécution, les semences qu'il compte utiliser. Les semences
peuvent être d'espèces différentes suivant les sols. Le métré des ensemencements se fait
contradictoirement avec le Maître d'Ouvrage.

Les semences choisies garantiront un engazonnement durable sous les conditions climatiques existantes.
Sur demande du Maître d'Ouvrage, l'aptitude serait à prouver sur un talus d'essai.

ARTICLE 3.02 - AUTRES MATERIAUX - DEBLAIS - REMBLAIS

3.02.01 - DEBLAIS

Les terrains de déblais se classent en 3 postes distincts du métré :

- Les terrains meubles ;


- Les terrains rocheux rippables ;
- Les terrains rocheux non rippables à traiter avec engins à percussion ou à l'explosif.

Les terrains meubles sont des terrains qui peuvent être excavés manuellement ou mécaniquement, sans
emploi de ripper ou d'explosifs.

Les terrains rocheux rippables sont des sois qui ont une cohérence telle que l'emploi du ripper est
indispensable pour permettre le chargement.

Les terrains rocheux non rippables sont ceux qui ne permettent pas avec l'excavation mécanique un
rendement supérieur à 200 m3/h, en utilisant un ripper à une (1) dent tracté par un bulldozer d'une
puissance de 200 CV. Ces terrains doivent être traités au pic à percussion pneumatique ou à l'explosif.

Dans les autres cas, avec l'autorisation du Maître d'Ouvrage, après avoir reçu à sa demande l'accord de
toutes les Autorités Civiles et pris toutes les précautions requises vis à vis des tiers et de son personnel,
l'Entrepreneur peut avoir recours aux explosifs. Ceux-ci ne peuvent être manipulés et utilisés que par des
spécialistes artificiers.
L'Entrepreneur est responsable de tous les dégâts causés par l'emploi des explosifs. II prend à sa charge
tous les frais occasionnés par les règlements en vigueur, ainsi que par les sujétions causées par les
demandes des Autorités Civiles et du Maître d'Ouvrage concernant l'emploi d'explosifs.

Les déblais sont exécutés de manière à réaliser les niveaux théoriques résultant des plans d'exécution et
approuvés par le Maître d'Ouvrage.

Dans les zones en remblais, après l'enlèvement des terres végétales, l'Entrepreneur enlève, si nécessaire,
une couche supplémentaire de 0,20 m d'épaisseur de terres qui peuvent être réemployées, uniquement
dans le corps des remblais, si elles sont jugées réutilisables par le Maître d'Ouvrage. Cette épaisseur de
0.20 m n'est pas à enlever dans la zone sableuse.

Les tolérances suivantes sont admises pour les déblais :

a) Niveau fini de la plate forme.

- au dessus du niveau théorique: 5 cm.;


- en dessous du niveau théorique: pas de limitation, étant entendu que les sur excavations devront être
remblayées et compactées suivant les spécifications; toutefois, les sur profondeurs demandées par le
Maître d'Ouvrage sont payées à l'Entrepreneur suivant les prix unitaires de son marché.

CPS - STG
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b) talus (distances mesurées perpendiculairement à celui ci):

- Vers l'extérieur de la plate forme: 20 cm. - Vers l'intérieur de la plate forme: 20 cm.
L'Entrepreneur soumettra pour approbation au Maître d'Ouvrage son projet de mouvements des terres pour
la réalisation des décapages de terres végétales, déblais, remblais, dépôts, emprunts. Ce projet sera conçu
de façon à limiter ou exclure les dépôts de terres réutilisables (les volumes de remblais étant supérieurs
aux déblais), et à limiter les distances de transport pour les déblais à mettre en remblais.

Les quantités à porter en compte se calculent sur la base des profils en travers mis à jour.
Les volumes s'obtiennent par la multiplication de la moyenne arithmétique des surfaces relevées sur deux
profils en travers consécutifs par leur entre distance.
La mise à jour des profils en travers est une charge de l'Entrepreneur qui fournit une copie au Maître
d'Ouvrage pour vérification.

L'Entrepreneur a dans ses attributions les travaux de drainage provisoire afin d'évacuer les eaux naturelles
pendant l'exécution des travaux.
Les prix unitaires tiennent compte de cette imposition.

Les talus destinés à rester exposés de façon définitive ou à être recouverts de terres végétales, doivent être
soigneusement réglés ou gradés, au bulldozer, à la main ou suivant toute autre méthode, au choix de
l'Entrepreneur, le réglage des talus à respecter sont indiqués aux plans; le Maître d'Ouvrage se réserve le
droit de les modifier pendant le cours des travaux, sans que l'Entrepreneur puisse changer ses prix
unitaires.

L'Entrepreneur est censé avoir vérifié les pentes de talus par tous essais géotechniques éventuellement
nécessaires. Si les modifications dans les pentes de talus (prévues au dossier d'Appel d'offres) seraient
nécessaires, elles feront l'objet d'un ordre de service.

Les terres non réutilisables seront évacuées en des endroits mis à la disposition de l'Entrepreneur par le
Maître d'Ouvrage.
Au cas où certains matériaux de déblais s'avéreraient utilisables, dans les couches d'assise de la voie
ferrée, leur mise en stock provisoire pourrait être acceptée par le Maître d'Ouvrage et portée en compte, si
la succession des opérations de terrassements empêche d'éviter cette mise en stock.

3.02.02 - REMBLAIS

3.02.02.01- GENERALITES

Les remblais indiqués aux plans se font au moyen des matériaux provenant des déblais ou de matériaux
d'emprunt.
Les remblais en matériaux de déblais et en matériaux d'emprunt font l'objet de deux prix différents.

Les transports excédant 5.000 m ne sont exécutés qu'après approbation, par le Maître d'Ouvrage, du projet
des terrassements présenté par l'Entrepreneur.

La campagne de reconnaissance géologique a reconnu plusieurs zones d'emprunt de matériaux, valables


pour l'exécution des remblais, ces zones sont repérées sur les plans de géologie - géotechnique.
L'Entrepreneur peut proposer au Maître d'Ouvrage d'autres zones d'emprunt.

Pour toute nouvelle zone d'emprunt qu'il propose, l'Entrepreneur doit fournir au Maître d'Ouvragé les
caractéristiques géotechniques des terres et effectuera les calculs de stabilité des talus. L'accord du Maître
d'Ouvrage doit être` obtenu avant de les mettre en oeuvre.
Le coût des travaux de découverture et toutes sujétions telles que drainage, voies d'accès, voies de
transport, réglage des talus, nettoyage des zones à fin de chantier, etc. sont compris dans le prix unitaire
qui tient compte du chargement et du transport de moins de 5.000 ml.

CPS - STG
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3.02.02.02 - MATERIAUX A EXCLURE D'OFFICE

L'Entrepreneur conduira l'exécution des remblais de manière à en éliminer :

- Les vases, les sols tourbeux, les marnes ;

- Les matières putrescibles (débris végétaux et autres) ;

- Les terres végétales (sauf comme couche superficielle des talus, fossés et accotements) ;

- Les débris de démolitions ;

- Les matériaux limoneux ou argileux, sauf dans les mélanges de matériaux dont l'indice de plasticité est
inférieur à 5% ;

- Les matériaux contenant des éléments supérieurs à 300 mm.

L'élimination de ces matériaux sera rémunérée par l'application des prix unitaires appropriés du bordereau,
sauf si l'Entrepreneur est responsable de leur présence.

3.02.02.03 - MOYENS DE MISE EN OEUVRE

L'Entrepreneur décrira les procédés et moyens qu'il compte mettre en oeuvre pour l'exécution des remblais.
De manière générale, ces procédés et moyens seront conformes aux règles de l'art, et aux meilleures
pratiques habituellement en usage.
Leur mise au point fera l'objet de planches d'essais.

Les tolérances suivantes seront admises pour les remblais:

a) Niveau fini de la plate forme :

- au dessus du niveau théorique : 5 cm


- en dessous du niveau théorique : 5 cm

b) Talus (distances mesurées perpendiculairement à celui ci :

- vers l'extérieur de la plate forme : 20 cm


- vers l'intérieur de la plate forme : 20 cm

Les talus destinés à rester exposés de façon définitive devront être soigneusement réglés avant l'exécution,
suivant les indications des plans ou instructions du Maître d'Ouvrage.

Les remblais de la plate forme sont mis en place conformément aux dimensions données par les plans
d'exécution, sauf indications contraires du Maître d'Ouvrage qui se réserve le droit, avant ou pendant
l'exécution, de préciser certaines dimensions et notamment l'emprise de la plate forme.

3.02.02.04 - TRAITEMENT DES ASSISES DE REMBLAIS

Avant l'exécution des remblais, le terrain d'assise des remblais sera scarifié sur une profondeur de 15 cm
au moins et compacté avec incorporation de sable si nécessaire, de manière à obtenir la compacité à 85%
de l'OPM.
Toutefois, si la qualité des matériaux en place le permet, le terrain d'assise sera simplement compacté, de
manière à obtenir la même compacité que celle indiquée ci dessus. Ce mode de traitement devra toutefois,
recevoir l'accord préalable du Maître d'Ouvrage.

Le traitement décrit ci-avant ne doit pas s'exécuter dans les zones qui subissent un chargement de deux
(02) ans minimum, avant la pose de la sous-couche et de la voie.

CPS - STG
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3.02.02.05 - MISE EN OEUVRE ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Laboratoire et appareils de contrôle.

Dès le début du chantier, l'Entrepreneur installe un laboratoire complet permettant de faire les essais
demandés par les présentes spécifications, ainsi que tous les contrôles usuels en matière de
terrassements.

De plus, l'Entrepreneur possède sur chantier un camion équipé pour pouvoir exécuter des essais à la
plaque circulaire de 200 cm2, tel que prévus dans les présentes spécifications.

La fourniture du laboratoire et le camion pour essais à la plaque sont rémunérés par un poste à forfait,
prévu dans le bordereau des prix.

L'Entrepreneur met à la disposition du Maître d'Ouvrage son laboratoire et son camion d'essai pour tous
contrôles et essais permettant de s'assurer de la bonne exécution des remblais, ainsi que la main d’œuvre
nécessaire à l'exécution de ces essais.
Cette main d’œuvre est rémunérée en régie.

3.02.02.06 - ESSAIS PREALABLES

Au début du chantier l'Entrepreneur établit à ses frais, par son laboratoire spécialisé pour chaque catégorie
de remblais à mettre en oeuvre, les corrélations entre poids volumétriques secs (PVS), teneur en eau (W
%), afin de déterminer l'Optimum Proctor Modifié (OPM), ainsi que les courbes de charge à la plaque
circulaire de 200 cm2. Les essais sont exécutés sous la surveillance du Maître d'Ouvrage, sans pour cela
diminuer la responsabilité de l'Entrepreneur.

Ces corrélations seront obtenues à partir d'Essais Proctor Normaux Modifiés et sur des échantillons avant
et après imbibition.
Ces corrélations permettront le contrôle de la compacité, telle que fixée à l'article 3.02.02.09 ci-après, au
moyen de la mesure in-situ du PVS ou des mesures à la plaque de 200 cm2.

L'Etablissement de ces corrélations pourra être renouvelé lors de chaque modification notable de la
granulométrie des remblais.

3.02.02.07 - PLANCHES D'ESSAIS

Au début des travaux, l'Entrepreneur exécutera, en présence du Maître d'Ouvrage, une planche d'essais
pour chaque catégorie de remblais. Ces plages couvriront une surface d'au moins 2.000 m2 et mettront en
oeuvre 1,000 m3 de remblais minimum.

Par planche d'essai, l'Entrepreneur exécutera au moins trois (03) essais de compacité (% de l'OPM),
quinze (15) mesures de la teneur en eau, ainsi que dix (10) mesures d'essai à la plaque de 200 cm2.

Ces planches d'essai devront permettre de définir les modalités d'utilisation de l'atelier de compactage
choisi pour respecter les prescriptions du présent chapitre et en particulier :

- L’épaisseur des couches,


- La charge de chaque engin,
- Le nombre de passes,
- Le plan de marche de chaque engin en vue d'assurer un nombre de passes aussi constant que possible,
en chaque point du remblai,
- La pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneus,
- Les caractéristiques de vibration des rouleaux vibrants.

CPS - STG
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La compacité considérée comme obtenue par un atelier de compactage sera celle atteinte dans au moins
90% des mesures effectuées. Le modalités d'utilisation de l'atelier de compactage, ainsi définies seront
consignées dans un procès verbal et deviendront dès lors contractuelles.

L'Entrepreneur devra constamment s'assurer que les modalités de mise en place des remblais sont
conformes à celles retenues lors des essais dont il est question ci-avant.

Il s'assurera en particulier que les engins sont en fonctionnement continu et régulier aux vitesses et aux
caractéristiques prescrites. En outre, il vérifiera en permanence, à raison de 1 essai par 5.000 m3 de
remblais, que les teneurs en eau restent dans les limites normales, compte-tenu de la courbe PVS, teneur
en eau du matériau, du pourcentage (%) de l'OPM exigé et de l'énergie de compactage mise en oeuvre.

Les résultats de ces mesures seront consignés journellement dans un carnet de chantier, tenu à la
disposition du Maître d'Ouvrage, qui se réserve le droit d'effectuer toutes les mesures de teneur en eau qu'il
estime nécessaires.

Aucun remblai ne pourra être mis en place avant qu'une réception de leur surface d'assise ne soit
prononcée par le Maître d'Ouvrage.

3.02.02.08 - EPANDAGE

Les matériaux seront étendus en couches élémentaires approximativement horizontales et d'épaisseur


uniforme au moyen de bulldozers ou de tout autre engin agréé.

L'épaisseur optimum des couches élémentaires est déterminée, pour chacun des matériaux utilisés, sur
des plages d'essais dont il est question à l'article 3.02.02.07 ciavant. L'épaisseur maximale après
compactage est toutefois fixée à 50 cm sauf pour les 60 derniers centimètres où l'épaisseur maximale,
après compactage est fixée à 30 cm.

Dans la dernière couche de 30 cm (couche de forme) les sables provenant des dunes récentes sont à
exclure, par suite de leur absence de cohésion.

3.02.02.09 - COMPACTAGE

L'état de compactage exigé pour les remblais, ainsi que pour leur assise est celui correspondant à l'un des
deux critères:

- % OPM ou, - essai à la plaque circulaire de 200 cm2.

- Assise des remblais:

85% de OPM ou au dessus de la droite O.A. représentée à la figure N° 01 de la page suivante.

- Corps des remblais:

90% de OPM ou au dessus de la droite O.A. représentée à la figure N° 01 de la page suivante.

- Couche de forme :

C'est à dire les 30 cm supérieurs des remblais.


95% de OPM ou au dessus de la droite OB représentée à la figure N° 01 de la page suivante.

Le compactage du corps des remblais et de la couche de forme des remblais, est compris dans le prix du
chargement, transport et mise en oeuvre du remblai.

Un poste est prévu dénommé « réglage et compactage de la couche de forme » des 30 cm supérieurs.

Ce prix comprend la scarification éventuelle, le compactage supplémentaire exigé et la mise en forme du


niveau supérieur des remblais, le tout suivant détails des plans.

CPS - STG
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Figure N° 01

CPS - STG
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3.02.02.10 - CONTROLE STATIQUE DU COMPACTAGE

Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit d'effectuer tous les contrôles, prélèvements et essais qu'il estimerait
nécessaires pour s'assurer de la bonne exécution des remblais. L'Entrepreneur devra fournir pour cela
toutes les facilités et la main d’œuvre non spécialisée qui lui seront demandées par le Maître d'Ouvrage.

La mise à disposition de ce personnel sera rémunérée en régie. Par ailleurs, l'Entrepreneur pourra, s'il le
souhaite, se faire représenter lors de l'exécution de ces essais.

La cadence des essais dépendra essentiellement de l'homogénéité du remblai et de l'état d'avancement de


la construction, les essais pouvant notamment être plus nombreux au début des travaux, qu'à la fin.

Si les conditions de mise en place se présentent correctement, on fera en principe une série d'essais par
25.000 m3 de remblai, chaque série d'essais comportant 10 mesures de PVS ou d'essais à la plaque
circulaire de 200 cm2.

Par ailleurs, périodiquement et lorsque les conditions de travail paraissent modifiées, le Maître d'Ouvrage
exécutera des essais pour vérifier les corrélations mentionnées à l'article 3.02,02.09 ci-avant.

Si les résultats des mesures PVS font apparaître que la compacité prescrite n'est pas atteinte, le Maître
d'Ouvrage se réserve le droit:

- d'exiger que les remblais en cause soient` re-compactés aux frais de l'Entrepreneur, au cas où les
modalités de mise en place n'ont pas été respectées.

- de faire exécuter de nouvelles planches d'essai et de faire re-compacter les remblais en cause, au cas où
les modalités de mise en place ont été respectées.

3.02.02.11 - MODE DE MESURAGE

Les terrassements de remblais sont calculés en mètres cubes.


Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'Entrepreneur porte sur les plans de profils en travers qu'il
a relevé avant le début des travaux l'état de son avancement. Les volumes partiels entre profils en travers
consécutifs sont obtenus en multipliant la moyenne arithmétique des surfaces relevées sur les planches par
l'entre distance de celles ci.

La plus -value de supplément de compactage et la scarification éventuelle pour passer de 90% de l'OPM à
95% de l'OPM, ainsi que la mise à profil exacte de la couche de forme sont comptées en mètres carrés,
dont la valeur entre deux (02) profils en travers consécutifs est obtenue en multipliant la moyenne
arithmétique de la largeur supérieure du profil par l'entre distance entre les deux (02) profils; la largeur
supérieure du profil est obtenue en relevant la projection horizontale entre les deux (02) arrêtes
supérieures/extérieures de la couche de forme.

CPS - STG
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ARTICLE 3.03 - EMPRUNTS

3.03.01 - PRESCRIPTIONS COMMUNES A TOUS LES EMPRUNTS

Tous les emprunts, qu'ils soient autorisés au Cahier des Prescriptions Spéciales ou non, devront être
exploités en tenant compte des dispositions suivantes:

- En zone boisée, l'emprunt fera l'objet d'un débroussaillage et d'un dessouchage général. Les arbres
seront arrachés.

- Les broussailles et les taillis seront rassemblés et brûlés sur place. L'Entrepreneur devra prendre à sa
charge et sous sa responsabilité les mesures de sécurité prescrites par le service local d'incendie qu'il
consultera à cet effet.

- Les arbres et les souches seront rassemblés en dehors de la limite présumée di gisement, mais à
l'intérieur du périmètre occupé par l'emprunt.

Les terres provenant de cette découverte .seront mises en dépôt sommairement réglé en bordure du
gisement tout en restant dans la limite des terrains occupés.

En zone boisée, comme en zone de culture, la découverte sera exécutée sur une épaisseur telle qu’il n’y ait
plus de racines et jusqu’à ce que le matériau d'emprunt soit reconnu normal par l’ingénieur.
A cet effet, l'Entrepreneur établira un plan d'exploitation de l'emprunt qu'il soumettra à l'agrément de
l'Ingénieur quinze (15) jours avant l'ouverture de l'emprunt correspondant.

Les critères d'utilisation en remblais ou d'élimination des matériaux de déblais, seront applicables aux
matériaux des emprunts.

A la fin de l'exploitation le lieu d'emprunt ne devra présenter aucun point de pente supérieure à2/3 et
aucune cuvette, ni fossé n'y devra subsister. Les terres végétales provenant de la découverte seront
redéposées sur une épaisseur uniforme sur toute la surface de l'emprunt.

3.03.02 - EMPRUNTS PREVUS AU MOUVEMENT DES TERRES

Les emprunts prévus au mouvement des terres (acceptés par le Maître d'Ouvrage) ou expressément
autorisés par le Maître d'Ouvrage seront payés conformément au bordereau des prix.

3.03.03 - EMPRUNTS NON PREVUS AU MOUVEMENT DES TERRES ET NON AUTORISES PAR LE
MAITRE D'OUVRAGE

En dehors des emprunts prévus au mouvement des terres acceptés par le Maître d'Ouvrage, l'Entrepreneur
pourra, s'il le juge utile pour la facilité d'une zone d'exécution, après accord du Maître d'Ouvrage, ouvrir une
zone d'emprunt au voisinage du secteur à remblayer, ce qui aura pour effet de réduire la distance de
transport moyenne du mouvement des terres.

Un tel accord ne serait éventuellement donné, que moyennant les conditions ci-après :

- L'Entrepreneur ne réclame aucun supplément de prix pour cette opération et la cubature n'est pas
modifiée ; les volumes extraits de l'emprunt n'étant pas pris en compte.

- II fait son affaire des déblais devenus excédentaires du fait même de l'emprunt non prévu dans la
cubature et s'arrange pour leur trouver un lieu de dépôt sous emprise ou hors emprise sans nuire à la
qualité ni à l'esthétique des ouvrages.

CPS - STG
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ARTICLE 3.04 - FOUILLES ET TRANCHEES

3.04.01 - FOUILLES - GENERALITES

Sont considérés comme fouilles tous les déblais exécutés au droit des ouvrages.
Le profil des fouilles devra être soumis à l'agrément de l'Ingénieur et limité au strict minimum compatible
avec l'exécution des travaux.

Les matériaux en provenance des fouilles seront après avis de l'Ingénieur, soit :

- utilisés au remblaiement des fouilles ;


- Mis en dépôt provisoire à l'emplacement de futurs remblais ;
- évacués à la décharge dans le cas de vases, tourbes ou matériaux argileux.

Les travaux seront conduits de manière à ne pas causer de dommages aux propriétés voisines.
L'Entrepreneur prendra ces précautions nécessaires pour la tenue des parois des fouilles.

L'Entrepreneur sera tenu responsable de tous les éboulements qui pourraient éprouver les maisons
riveraines, les monuments, les ouvrages d'art, les ouvrages souterrains publics et privés, les canalisations
de toutes sortes, de toutes les détériorations survenant au revêtement du sol, de tous les accidents qui
pourraient arriver sur la voie publique de fait de travaux, quel qu'en soit le motif; il sera également tenu pour
responsable des accidents occasionnés par des écoulements d'eau superficielle ou d'eau provenant
d'ouvrages souterrains, dont il a assuré l'écoulement, ou par la présence de conduite d'eau à l'intérieur ou à
proximité des fouilles. L'Entrepreneur devra d'ailleurs prévenir, en temps utile, les compagnies
concessionnaires, les propriétaires des ouvrages dont la conservation pourrait être intéressée par
l'exécution des travaux.

3.04.02 - REMBLAIEMENT DES FOUILLES

Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront expurgés des pierres dont la plus grande dimension
excéderait dix (10) centimètres.

Ces remblais sont méthodiquement compactés.


L'épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblais ne devra pas excéder, après tassement,
vingt (20) centimètres. La densité sèche des remblais en place devra atteindre les valeurs spécifiées.

3.04.03 - TRAVAUX EN SOUS OEUVRE

Les travaux en sous oeuvre seront à effectuer en étapes par bandes d'une largeur maximale de 1,00 m.
Dans cette opération l'écart séparant les travaux exécutés simultanément ne devra pas atteindre 5,0 m. La
berme de la section restante devra avoir une largeur minimale de 1.50 m.

La profondeur des travaux en sous oeuvre devra être terminée de façon à éviter un glissement latéral du
sol dans la fouille. Elle pourra être réalisée d'un seul coup jusqu'à la profondeur définitive par l'utilisation
d'un blindage (palplanches ou similaires).

3.04.04 - TRANCHEES

3.04.04.01 - OUVERTURE DES TRANCHEES

Les tranchées pour canalisations et regards sont établies à la profondeur nécessaire, pour que compte tenu
de l'épaisseur des canalisations et de celle prévue pour le lit de pose prévu sous les canalisations de tout
diamètre, le fil d'eau des canalisations se trouve aux côtes de niveau fixées par les profils en long.

Les travaux sont conduits de manière à ne pas causer des dommages aux propriétés voisines..

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Lorsqu'une tranchée est ouverte dans un terrain non décapé, l'Entrepreneur est tenu de déposer à part la
terre végétale..

Lorsqu'une tranchée est ouverte sur route, trottoir ou chemin, l'Entrepreneur commence par découper avec
soin sur l'emprise de la tranchée, les matériaux qui constituent le revêtement, ainsi que ceux de la
fondation, sans ébranler ni dégrader les parties voisines.

Ces matériaux sont triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.

Lorsqu'une tranchée est ouverte dans un terrain boisé, ou couvert de haies, l'Entrepreneur doit procéder au
préalable aux opérations préliminaires de débroussaillement, d'abattage d'arbres et de dessouchage.

3.04.04.02 - TRAVERSEE DES REMBLAIS

Lorsqu'une canalisation est à poser sous un remblai, pour éviter l'écrasement de la conduite pour la placer
dans les meilleures conditions possibles de stabilité et de tenue, on procédera d'abord à l'exécution d'une
tranche de remblai au plus égale à 1,50 m de hauteur au dessus de la génératrice supérieure de la
canalisation.

3.04.04.03 MODE D'EXECUTION DES TRANCHEES

Le fond des tranchées est dressé soigneusement aux côtés prévus au projet et il est compacté, si besoin
est de telle sorte que la densité sèche du sol en place atteigne 90% de la densité sèche de l'optimum
modifié.
Après réception du fond de fouille, le lit de pose est mis en place, prêt à recevoir les tuyaux qui doivent ainsi
reposer sur toute leur longueur, des niches sont ménagées pour la confection des joints, si la nature de
ceux-ci le demande. La réception du fond de fouille n'engage pas la responsabilité de l'Ingénieur en cas de
rupture ultérieure des ouvrages due à une malfaçon de l'Entrepreneur.

Dans ce cas, l'Entrepreneur devra réaliser les réparations et changement d'éléments nécessaires, à ses
frais.
Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchées, ils doivent être arasés
à 0,10 m au moins au-dessous du fond de fouille et remplacés sur cette épaisseur par du remblai ou du
sable ou du gravier.

3.04.04.04 - REGLAGE DES TRANCHEES

La largeur des tranchées et des niches doit en tous points être suffisante pour qu'il soit aisé d'y placer et
manœuvrer les tuyaux, de réaliser les joints et effectuer convenablement les remblais.

3.04.04.05 - TRANCHEES POUR CANALISATIONS MULTIPLES

Lorsque deux (2) ou plusieurs canalisations doivent emprunter côte à côte la même tranchée, la largeur de
cette dernière sera calculée en ménageant un intervalle égal à la somme des diamètres nominaux des deux
tuyaux consécutifs.

3.04.04.06 - ETAIEMENT ET BLINDAGES

L'Entrepreneur doit étayer, si besoin est, les tranchées par tous moyens appropriés (plinthes, boisages,
blindages, etc.) prescrits par la réglementation en vigueur et conformes aux règles de l'art, en vue d'éviter
tout éboulement et d'assurer la sécurité du personnel.

CPS - STG
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3.04.04.07 - CONSOLIDATION DU SOL ET DRAINAGES SOUS CANALISATIONS ET OUVRAGES

Lorsqu'il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des conduites et ouvrages en raison. de
l'instabilité des sols aquifères et des risques d'affouillement par des eaux incluses, l'Entrepreneur est tenu
d'exécuter les drainages voulus à l'aide de drains placés sous les conduites convenablement entourées de
graviers ou de matériaux filtrants, suivant les ordres de service de l'Ingénieur qui spécifieront en outre,
l'exutoire et le point de déversement des eaux captées. Les coûts des drains seront rémunérés.

3.04.04.08 - COMBLEMENT DES TRANCHEES

Les remblais pour le comblement des tranchées sont des remblais méthodiquement compactés.

L'épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne doit pas excéder avant tassement vingt
(20) centimètres.
La densité sèche des remblais en place doit atteindre les valeurs spécifiées.

Les matériaux pour comblement des tranchées sont expurgés, pour les deux premières couches de vingt
(20) centimètres tout au moins directement en contact avec la canalisation, des pierres dont la plus grande
dimension excéderait 10 cm.
Le comblement des tranchées sous la forme comprend la reconstitution de cette dernière en matériaux
identiques.

3.04.04.09 - EPUISEMENTS

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur les marques, types, caractéristiques, âge -et nombre
des matériaux qu'il se propose d'utiliser et les dispositions qu'il compte prendre pour assurer la vidange des
fouilles, l'étanchement de leurs parois et le complet épuisement des eaux, ainsi que leur évacuation.

Les épuisements font partie des obligations de l'Entreprise. L'Entrepreneur devra, sous sa responsabilité,
exécuter, si besoin est, l'épuisement des fouilles pour fondations et assurer la protection de son chantier
contre les eaux de toute nature et toute origine. II sera responsable des conséquences et perturbations qu'il
apporterait dans le régime de l'écoulement des eaux profondes. Il assurera également sous sa
responsabilité, l'évacuation des eaux de toute origine depuis le chantier jusqu'aux exutoires où elles
pourront être reçues.

Ces obligations comprennent la construction et l'entretien des ouvrages (rigoles, drains, puisards de
captage et d'adduction des eaux, la fourniture et l'entretien du matériel de pompage - y compris -le matériel
de rechange), la fourniture de l'énergie et du combustible, la main d'oeuvre d'exploitation et de surveillance,
la remise en état des lieux, etc….de telle façon que les ouvrages soient exécutés à sec.

ARTICLE 3.05 - MISE EN PLACE DES TUYAUX CIRCULAIRES

Le fond de la tranchée, soigneusement réglé, recevra un lit de pose constitué par une couche de sable de
0,10 m fortement damée, ou un lit de pose en béton selon les indications des plans de détails.

On évitera le contact des tuyaux avec tout corps dur et notamment les rochers. Au droit des joints, la
tranchée de pose sera élargie, s'il y a lieu, et approfondie pour constituer des niches suffisamment
spacieuses pour permettre une exécution correcte des joints.

Chaque tuyau sera descendu dans la tranchée avec précaution. On veillera à ce que les fils de tuyaux
soient bien rectilignes.

CPS - STG
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A cet effet, on présentera les éléments bien dans le prolongement les uns et les autres, en facilitant leur
alignement à l'aide des cales qui seront constituées par des mottes de terre bien tassées. L'emploi des
cales en pierre ou matériaux durs est rigoureusement interdit.
Tout tuyau ébréché, fondu ou reconnu filer, sera remplacé.
Au moment de leur mise en place les tuyaux devront être visités et débarrassés de tous les corps étrangers
qui pourraient s'y trouver.

En cas d'une canalisation du type emboîtement à mi épaisseur, le joint sera réalisé de la façon suivante:
- Badigeonnage des embouts mâles et femelles avec un lait de ciment;
- Bourrage du joint au mortier de ciment n° 2 avec lissage des fourrés à l'intérieur du tuyau;
- Exécution de la bague extérieure du joint qui sera armée par un treillis soudé et coulé sur place.

Après pose des tuyaux et avant les essais de canalisation, la tranchée pourra être partiellement remblayée,
mais tous les joints seront apparents.
Les profils en long devront être respectés et feront l'objet de toutes vérifications aux nivellements jugés
nécessaires.

Les tolérances sont les suivantes :

- Erreur maximal de côte par rapport au profil en long théorique: trois (3) centimètres ;
- Différence entre la dénivellation théorique et la dénivellation mesurée entre deux points distants de moins
de cinq (5) mètres: un centimètre.

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CHAPITRE IV : DRAINAGE

ARTICLE 4.01 - OBJET DES SPECIFICATIONS

Les présentes spécifications définissent la constitution et le mode de mise en oeuvre des divers
composants des réseaux de drainage et d'égouttage des eaux, à l'exception du drainage à l'intérieur des
bâtiments.

4.01.01 - TERRASSEMENTS PARTICULIERS AUX OUVRAGES DE DRAINAGE

Les terrassements des ouvrages de drainage comprennent :

- Les fouilles pour l'exécution de semelles de fondation directe ;

- Les tranchées pour pose de drains, matériaux drainant, buses, chambres de visite,caniveaux, etc..

Tous terrassements complémentaires exécutés par l'Entrepreneur pour des raisons de commodité
d'exécution, ne seront pas pris en compte dans le règlement des travaux, ceux ci étant considérés comme
sujétions d'exécution et, comme tels, inclus dans le prix unitaire.

4.01.02 - MODE D'EXECUTION DES FOUILLES

Les fouilles exécutées au moyen d'engins mécaniques ne seront pas descendues à moins de 15 cm du
fond de fouille indiqué sur les plans. La tranche sera enlevée et le fond de fouille nivelé à la main. Si à la
profondeur indiquée sur les plans, la qualité du terrain est jugée insuffisante par l'Ingénieur, l'Entrepreneur
sera tenu d'exécuter tous
Les terrassements supplémentaires qui lui seraient demandés. L'exécution de ces terrassements
supplémentaires, ainsi que le supplément de fondations éventuellement nécessaires, seront rémunérés par
application des prix unitaires du bordereau, sans majoration spéciale. Les terres provenant des fouilles
seront :

- soit réutilisées en remblais, notamment autour des ouvrages ayant nécessité l'exécution des
fouilles ;
- soit évacuées en dehors des limites des chantiers en une zone de décharge désignée par
l'Ingénieur.

Lorsque la nécessité de blinder à été reconnue par l'Ingénieur pour une tranchée de plus de trois mètres de
profondeur seulement, la largeur théorique de la tranchée sera majorée de 0,5 m.

Lorsque la nécessité de l'emploi d'explosifs aura été reconnue par l'Ingénieur, l'Entrepreneur prendra toutes
les dispositions de sécurité vis-à-vis de la stabilité des fouilles, ainsi que la sécurité des personnes pour
effectuer les tirs.

4.01.03 - EVACUATION DES EAUX D'INFILTRATION DE RUISSELLEMENT

L'Entrepreneur devra conduire l'exécution des réseaux de drainage de manière à ce que ceux-ci puissent
jouer leur rôle, dès la phase des travaux. C'est ainsi que l'Entrepreneur sera notamment tenu :

- D’exécuter les ouvrages de drainage de l'aval vers l'amont ;

- D’exécuter la tranchée pour les ouvrages de drainage suffisamment à l'avance par rapport à la mise en
place des remblais de la plate forme, de manière à ce que les eaux de ruissellement, en provenance des
bassins versants situés à l'amont de celles-ci, puissent être évacuées sans se répandre sur la plate forme.

Le contractant aura la charge d'entretenir ces tranchées pendant toute la durée des travaux de manière à
ce qu'elles puissent en tout temps assurer l'évacuation des eaux.

CPS - STG
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ARTICLE 4.02 - DRAINS

GENERALITES

L'Entrepreneur devra avant tout début des travaux, soumettre à l'agrément de l'ingénieur, le type des drains
ainsi que les matériaux filtrants (sable et gravier) qu'il compte utiliser.

4.02.01 - TERRASSEMENTS POUR DRAINS

Les terrassements des tranchées pour drains seront réalisés mécaniquement ou éventuellement de façon
manuelle. Les fonds de fouilles des tranchées seront réglés à  5 cm suivant les pentes définies aux plans
d'exécution et seront compactes à 90% de la densité sèche maximale du proctor modifié.

4.02.02 - REMBLAIS ET FILTRES - GRAVIER 4/16

Les matériaux destinés aux remblais des tranchées des drains font fonction de filtres et sont composés de
gravier 4/16, ou de matériaux ayant une perméabilité équivalente, il établit un drainage périphérique pour
éliminer le plus rapidement possible l'eau du sol. Sur la couche de matériaux drainant de 0,50 m,
l'Entrepreneur exécute immédiatement le remblai suivant les spécifications du présent chapitre ce remblai
est arasé à une cote plus élevée que le niveau supérieur de la couche de forme donné au projet. Ce niveau
d'arasement sera tel que la plate forme se trouve au niveau des plans après tassement.

4.02.03 - DRAINS VERTICAUX

Les drains verticaux d'une hauteur de 15 à 40 m sont des drains en carton KJELLMANN ou similaire; ils
doivent correspondre à un drain de sable idéal de diamètre égal à 5 cm environ. Le matériel des drains doit
être avec un sel d'arsenic ou un produit similaire qui lui confère une bonne résistance à la décomposition.

Le coût d'installation du bordereau des prix couvre le nivellement, si nécessaire, de la plate forme pour
garantir l'évacuation des eaux dé ruissellement et des eaux expulsées de la zone traitée, les drains
extérieurs pour leur évacuation en dehors de l'emprise des travaux, l'entretien durant les travaux pour
permettre la circulation des engins et .des véhicules de chantier et l'évacuation permanente des eaux.

Les drains en carton pénètrent d'au moins 0,50 m de longueur dans l'horizon sableux drainant.

Dans les quantités estimées, l'entre distance des drains en carton est de 2,70 m avec une implantation en
quiconque.

02.04 - MISE EN PLACE DES DRAINS

Les drains de diamètre 200 mm en PVC seront placés sur un fond de gravier 4/16 de 5 cm d'épaisseur, ils
seront exécutés de l'aval vers l'amont, les ouvertures d'infiltration des tuyaux seront orientées vers le haut.

Ensuite, toute la tranchée sera remplie, en robant parfaitement le tuyau avec du gravier 4/16.

En cas de fortes précipitations ou en présence de venues d'eau importantes pendant la pose, toutes les
précautions seront prises afin d'éviter l'obstruction des drains par les sables qui pourraient être entre pris,
qu'après autorisation du Maître d'Ouvrage ou de son représentant.
Les regards devront être construits au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Les raccords devront
être réalisés soigneusement.

Les dalles de couverture des regards devront être placées dès l'achèvement de l'ouvrage.

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ARTICLE 4.03 - DRAINAGE PAR PUITS VERTICAUX

GENERALITES

Dans le cas où l'étude géologique aurait fait apparaître l'existence de couches de terrain fortement
compressibles (couches vaseuses), l'Entrepreneur exécutera un drainage par drains verticaux, en vue de
consolider ces couches par expulsion d'une grande partie de l'eau qui s'y trouve.
Immédiatement après mise en place des drains verticaux, l'Entrepreneur recouvre le sol en place d'une
couche uniforme de 50 cm de sable des dunes récentes ou d'un autre.

4.03.01 - FOSSES EN TERRE

Les fossés destinés à la récupération des eaux de ruissellement seront exécutés selon les indications des
plans.
Les fossés en terre auront une forme trapézoïdale.

Dans les parties en déblai, la pente de ces fossés sera parallèle à celle de la voie et au minimum égal à
0,25%.

4.03.02 FOSSES REVETUS

Les fossés revêtus exécutés, auront une forme trapézoïdale. Ils seront exécutés en béton à l'aide de
coffrages répétitifs.
Une variante en matériaux appareillés (maçonnés) pourra être proposée par l'Entrepreneur et soumise à
l'approbation de l'Ingénieur.

ARTICLE 4.04 - BUSES METALLIQUES

4.04.01 - DOMAINE D'APPLICATION

Les présentes spécifications sont d'application aux buses portantes en acier de type:

- Buses emboîtables. - Buses à plaques multiples avec assemblages boulonnés.


Les buses circulaires avec préformation elliptique dans le sens vertical, les buses arches, les buses
polycentriques pour les sous passages et les sections arches; les dimensions à réaliser sont indiquées sur
les plans.

4.04.02 - CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX

4.04.02.1 - LES PLAQUES ET LE METAL DE BASE

Les plaques qui constituent les buses sont en acier obtenu selon le procédé Martin Siemens, classifié
suivant les normes UNI 5335/64 comme Fe 34/B, avec les caractéristiques suivantes :

a) Analyse chimique pourcentage de coulée:


C max. 0,17%
P max. 0,05%
S max. 0,05%
N max. 0,009%

CPS - STG
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b) Charge de rupture à la traction: max. 42 kg/mm2 min. 34 kg/mm2

c) Charge unitaire minimum de déformation plastique pour épaisseur:


< 16 mm: 19 kgs /mm2

d) Allongement minimum en pourcentage pour épaisseur:


< 40 mm: 27%

e) Essai de pliage à froid à 180° sur mandrin avec diamètre égal à l'épaisseur de l'éprouvette.

f) Résilience minimum avec entaille en V à 20°C = 3,5 kgm/cm2.

Toujours selon les normes UNI 5335/64 on emploie aussi l'acier du type Fe 37/B qui est classifié en tant
qu'acier du type 1 avec les caractéristiques suivantes :

a) Charge de rupture à traction :


max. 48 kg/mm2
min. 37 kg/mm2

b) Tension de déformation plastique pour épaisseur jusqu'à 16 mm min. : 24 kg/mm2


c) Résilience avec entaille en V à 20°C min. : 3,5 kgm/cm2

d) Allongement pourcentage à rupture : 26%.

e) Essai de pliage à 180° sur mandrin avec diamètre égal à l'épaisseur de l'éprouvette.

Pour l'acier laminé du type 1, les normes prévoient d'adopter dans les calculs, comme tension admissible
aux sollicitations de traction et de compression en valeur 6 adm. = 16 kg/mm2.

4.04.03 - PROTECTION DES BUSES

4.04.03.1 PROTECTION DE BASE

Les plaques qui forment les buses métalliques sont galvanisées après avoir été découpées et formées
pour obtenir l'ondulation et la courbe nécessaires.
La galvanisation est obtenue par immersion des plaques dans un bain de zinc en fusion et la quantité de
zinc en couverture est de l'ordre de 305 g/m2 de surface développée pour chaque côté, c'est à dire au total
610 g/m2 pour les deux côtés de la plaque.

Afin d'obtenir une galvanisation conforme aux normes en vigueur, les plaques sont soumises à divers
traitements, comme dégraissage dans un bain chaud de détersif alcalin, lavage à l'eau, passage au
chlorure de zinc et ammonium, séchage au four de la pellicule zinc-ammonium et, enfin, galvanisation dans
un bain en fusion.
Les boulons d'assemblage sont zingués à leur tour à raison de 5 g/m2 de zinc, ou bien fournis chromés.

4.04.03.2 - PROTECTIONS SUPPLEMENTAIRES

Les moyens utilisés pour assurer une protection supplémentaire de l'acier sera y un revêtement de bitume.

4.04.03.3 - REVETEMENTS EN BITUME

Les revêtements en bitume utilisés vont généralement de l'application d'une simple peinture à la réalisation
d'une véritable couche protectrice de bitume. Dans le cas de la peinture, on emploie un mélange d'asphalte
et de pétrole dosé respectivement à 54% et 46%.

L'asphalte utilisé à un point de fusion compris entre 88°C et 99°C, un point de pénétration variable entre 10
et 15 à 25°C. L'application sur les tôles de la buse est effectuée à deux reprises dans le but d'obtenir une
épaisseur définitive variable entre 0,4 et 0,5 mm. II est utilisé ainsi pour la couche de protection environ 0,6
kg par m2 pour chaque côté, compte tenu des ondulations.

CPS - STG
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La couche de protection au bitume est appliquée dans des cas d'installations en zones fortement corrosives.
Le bitume employé a une température de ramollissement de 115°C, un point de pénétration de 15.
II possède, en outre, les caractéristiques suivantes :

- Solubilité à froid dans du tétrachlorure de carbone > 99,5%,

- Volatilité par réchauffement successif du bitume > 1%,

- Pénétration résiduelle par rapport à la pénétration originale avant l'expérience précédente > 85%.

Les caractéristiques physiques de ce revêtement correspondent aux normes américaines AASHO M 190,
l'épaisseur obtenue et mesurée sur le fait de l'ondulation est variable entre 1,25 et 1,5 mm. Elle est réalisée
avec différentes couches appliquées à intervalles de temps réguliers. Les éléments recouverts de bitume
sont ensuite protégés, contre l'éventualité d'une adhérence entre eux pendant le transport, d'une couche de
lait de chaux.

4.04.03.4 - REVETEMENT EN POLYESTER

Les protections en polyester sont à base de résines époxy et polyamides.

4.04.03.5 - CALCUL DE L'INDICE DE DURABILITE

La nécessité d'une protection supplémentaire est définie mathématiquement en

Calculant un indice de durabilité "I".


Le mode de calcul de cet indice tient compte des risques de corrosion, d'abrasion et de calcul de
l'importance de l'ouvrage.
Il se base sur une méthode utilisée aux Etats-Unis pour des buses en acier préfabriquées et qui consiste à
calculer la somme des indices élémentaires variables de 1 à 5, selon les différentes sortes de risques.

i1 -Corrosion due au terrain ambiant.


i2 - Corrosion due à l'air ou à l'eau.

Les indicateurs i1 et i2 prennent différentes valeurs selon les risques: très faibles, faibles, moyens, forts ou
très forts.

i3 - Risque d'abrasion.

= 1 dans le cas de passage souterrains routiers ou piétonniers.


= 2 si la pente longitudinale est inférieure à 2%.
= 3 si la pente longitudinale est comprise entre 2 et 4%.
= 5 si la pente longitudinale est supérieure à 4%.

i4 - Présence d'eau.

= 1 en absence d'eau, c'est-à-dire ouvrage non hydraulique.


= 2 infrastructure de déversement généralement à sec.
= 3 infrastructure de déversement avec présence d'eau intermittente ou saisonnière.
= 5 infrastructure de déversement continue.

i5 - Importance de l'ouvrage.

= 1 pour ouvrage hydraulique souterrain réduit.


= 3 pour passage souterrain sous voie secondaire.
= 5 pour passage sous voie de grande importance (voie ferrée, autoroute).

i6 - Contrôle de l'ouvrage.

CPS - STG
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A l'indice i6 on attribue des valeurs de 1 à 5 selon les contrôles effectués de l'ouvrage, ce qui donne par
exemple :

= 1 pour un ouvrage contrôlé périodiquement sous une autoroute ou sous une voie ferrée.
= 5 pour un ouvrage qui n'est pas l'objet de contrôle périodique.

i7 = Galvanisation de la tôle.

L'indice i7 prend des valeurs variables en relation avec l'épaisseur de zn en 1/100 de mm, limité au
minimum à une valeur de 12, et normalement pour une épaisseur de zn 60 microns, l'indice est 6.

Etant donné les différentes valeurs pour chaque indice, on procèdera à la somme des indices de i1 à i6 à
laquelle on soustrait ensuite la 'valeur de l'indice i7 dû à la galvanisation. Le résultat sera multiplié par un
coefficient K, relatif à la durée de vie de l'infrastructure.
I = K (i1+i2+i3+i4+i5+i6-i7).
K = 0,5 pour un ouvrage provisoire ou de durée inférieure à 20 ans.

K = 1 pour un ouvrage de durée de 50 ans; cette valeur de K est d'ailleurs celle qui est appliquée
couramment pour les constructions ou pour les voies ferrées.

K = 1,5 pour un ouvrage de durée supérieure à 80 ans.

Une fois trouvée l'indice de durabilité "I", nous vérifions la possibilité d'une protection supplémentaire.

I < 10 La galvanisation de la buse offre à elle seule une protection suffisante.

10<I<15 La galvanisation est insuffisante et il y a lieu de prévoir une protection supplémentaire.

15<I<20 La protection supplémentaire doit faire l'objet d'une étude particulière.

I< 20 La buse métallique ne présente pas une durabilité suffisante. Elle est déconseillée. II est
préférable d'étudier une solution béton, qui devra elle-même faire l'objet d'une étude
minutieuse.

4.04.04 - STABILITES DES OUVRAGES

L'Entrepreneur fournira une note de calcul justificative du type de buses utilisées pour satisfaire aux
exigences de capacité portante que l'ouvrage doit avoir en tenant compte des conditions imposées dans le
projet :

- Le niveau de la ligne rouge


- Le niveau de crue contenant
- Le débit à assurer.

4.04.05 - MISE EN OEUVRE SUR CHANTIER

4.04.05.1 - EXECUTION DES FOUILLES

Huit jours avant toute exécution de fouilles ou encaissements, l'Entrepreneur soumet à l'approbation de
l'Ingénieur l'implantation exacte des buses, tant en profil en long qu'en position en plan.

Si l'Ingénieur ne donne pas suite à la demande d'approbation de l'Entrepreneur dans le délai de huit jours,
la modification éventuelle proposée par l'Entrepreneur est considérée comme acquise pour autant qu'elle
soit conforme aux bonnes règles de l'art, et qu'elle ne donne pas lieu à augmentation du coût de l'ouvrage.

CPS - STG
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Par ailleurs, avant la confection du remblai spécial sur lequel doit reposer la buse, la fouille ou
encaissement est réceptionnée par l'Ingénieur dans un délai de deux jours à compter de la demande écrite
faite par l'Entrepreneur. Si l'Entrepreneur omet d'appliquer cette prescription, il peut être mis dans
l'obligation d'enlever à ses frais les parties de l'ouvrage déjà mises en place; par contre, si l'Ingénieur ne
respecte pas le délai de deux jours, son accord est considéré comme acquis.

Les surfaces devant recevoir le remblai spécial sont nettoyées, dressées conformément aux règles de l'art
ou suivant une technique approuvée par l'Ingénieur.

4.04.05.2 - PREPARATION DU LIT DE POSE

II est indispensable que les buses métalliques soient posées sur un lit uniforme, homogène, stable et
résistant, en évitant les fonds rigides ou avec des aspérités, aussi bien dans le sens transversal que dans le
sens longitudinal, étant donné que ces dernières pourraient provoquer des affaissements de différentes
intensités au moment du remblayage.

En aucun cas le lit de pose ne pourra être constitué du béton ou terrain rocheux. La pose devra être
réalisée sur un matelas de matériaux granuleux, compacté dans une fouille, dont la largeur totale devra être
au moins deux fois le diamètre ou la portée de la buse et dont la profondeur devra permettre une bonne
répartition des pressions sur le terrain situé au dessous.

En présence d'un fond rocheux, il faudra interposer un matelas d'un matériau granuleux compacté de 20-40
cm de profondeur, qui constituera le lit de pose de la buse.

Dans le sens longitudinal la pose se fera en prévoyant une contre flèche au milieu de la longueur.

La valeur de cette dernière devra être déterminée par une étude géotechnique des conditions du lieu, dans
le respect de la limite de déformation admise par le montage.

4.04.05.3 - REMBLAYAGE

La nature du matériau de remblai doit être telle qu'une résistance latérale maximale doit correspondre à la
moindre déformation de l'ouvrage. La résistance en question dépend de l'angle de frottement intérieur et de
la cohésion du terrain.

II est imposé d'adopter du matériau sélectionné, pulvérulent, avec un grand pourcentage d'éléments
granuleux peu friables de 3-4 cm maximum.

Sont proscrits :

- Les matériaux corrosifs ou contenant des matières organiques.

- Les pierres de plus de 6-8 cm de grosseur.

- Les terrains de cohésion élevée tels que l'argile et dont les caractéristiques sont très variables en fonction
de la teneur en eau.

Le remblayage doit commencer latéralement, au dessous de la buse, le matériau devra être mouillé avec
une certaine fréquence. Cette opération revêt une importance fondamentale à l'endroit des plaques de coin
des buses arche et des tunnels, étant donné que les pressions maximales exercées par les buses sur le
terrain sont concentrées à cet endroit.

Le remblai devra par la suite être réalisé moyennant des couches horizontales de 20 cm maximum
d'épaisseur, alternées dans la pose, d'un côté à l'autre de l'ouvrage, de façon à ce que le niveau du remblai
résulte sensiblement identique des deux côtés.

Chaque couche devra être compactée à 90-95% au moins de la densité sèche à l'optimum de l'essai
Proctor modifié.
Au cours de la phase de remblayage, les moyens mécaniques seront utilisés avec la plus grande prudence
dans le but de ne pas endommager la structure métallique.

CPS - STG
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Les buses circulaires sont pré déformées par des étais de façon à augmenter de 4% le diamètre vertical.
Ce pré déformation est exécuté quand la buse est déposée sur son assise et avant la mise en place du
remblai spécial.

Cette augmentation du diamètre vertical est réduite progressivement sous les talus des remblais et
est annulée aux extrémités de la buse. Selon le comportement de la buse, les était sont retirés
progressivement au cours du remblaiement ou sont maintenus jusqu'à l'exécution totale des remblais.

En cas d'endommagement provoqué aux buses mises en place, tous les travaux de réparation pourront
aller jusqu'au remplacement des éléments abîmés, ce dont le délégué du Maître d'Ouvrage est seul juge,
sont à la charge de l'Entrepreneur.

Toute circulation d'engins de chantier sur les buses est interdite tant qu'elles ne sont pas recouvertes d'une
épaisseur de remblai suffisante pour les répartitions des charges des engins en déplacement.

L'avancement des remblais sur toute la longueur de l'ouvrage sera programmé pour prévoir le minimum de
différence possible, entre le niveau de différence possible et le niveau de remblai de part et d'autre de
chaque buse.

Si nécessaire, des dispositifs intérieurs d'étayage des buses pourront être prévus. Ces dispositifs feront
l'objet d'une étude et des plans fournis par l'Entrepreneur.

4.04.05.4 - MONTAGE DES BUSES

Les montages des buses seront effectués conformément aux instructions du fabriquant.

Toute détérioration provenant d'une erreur de montage sera rectifiée aux frais de l'Entrepreneur.

Les extrémités des buses auront une forme en sifflet avec double coupe verticale.

On exécute les assemblages des éléments des buses à plaques multiples au moyen de boulons à haute
résistance.

Les tensions admissibles pour le calcul des boulons sont :

- tension admissible au cisaillement badm = 19 kg/mm2


- tension admissible à traction badm= 28 kg/mm2.

Les caractéristiques mécaniques des boulons sont les suivantes :

a) charge de rupture à la traction :


max. 100 kg/mm2
min. 80 kg/mm2
b) charge déformation plastique: 64 kg/m m2
c) allongement pourcentage sur cinq diamètres : 14%.

Les boulons et les écrous employés dans les assemblages sont fournis chromés ou galvanisés avec une
quantité de zinc égale à 5 g/dm2, la longueur de la tige variant en fonction de l'épaisseur des plaques.

4.04.06 - CONTROLE

Les contrôles du serrage des boulons et de la déformation de la buse sont imposés.


En ce qui concerne les boulons, on effectuera un contrôle par étalon de la valeur du couple de serrage qui
doit être comprise entre 28 - 33 kgm avec une clé dynamométrique.

Au cours des opérations de remblayage, on vérifiera les déformations verticales et horizontales des buses.
Les déformations relevées ne peuvent être admises que si leur valeur ne dépasse pas 5% du diamètre ou
de la portée de la buse.
4.04.07 - PROTECTION DES TETES DE BUSES

Sauf instructions contraires du Maître d'Ouvrage les têtes et sorties de buses sont protégées contre les
dangers d'érosion par la réalisation de perrés en moellons et par gabions ou, par les têtes en béton armé.

CPS - STG
35
Les perrés maçonnés et les gabions sont réalisés conformément aux articles 4.08 et 4.09, ci après.

ARTICLE 4.05 - BUSES EN BETON

4.05.01 - DESCRIPTION ET MISE EN OEUVRE

Les buses métalliques peuvent faire l'objet d'une variante en étant remplacées par des buses en béton.
La mise en oeuvre ne diffère pas sensiblement de celles décrites, ci-avant pour les buses métalliques.
Les buses sont en béton armé et en éléments d'un mètre de longueur, à emboîtement. La stabilité des
ouvrages est justifiée comme indiqué au point 4.04.04.
Pour la mise en oeuvre, les points 4.04.05.1, 4.04.05.2, 4.04.05.3 et 4.04.07 ci-avant sont d'application.

4.05.02 - EPAISSEUR ET RESISTANCE DES BUSES EN BETON

Au cas où l'Entrepreneur adopterait la variante des buses en béton, il devra justifier les types de buses qu'il
utilisera.
Les buses devront être calculées pour le train de charges ferroviaires.

4.05.03 - TUYAUX ET OUVRAGES ANNEXES

4.05.03.1 - GENERALITE

Les canalisations et pièces spéciales (culottes, joints, raccords, etc. ...) doivent satisfaire aux conditions
générales suivantes :

- La surface intérieure doit être lisse. Des défauts de régularité de cette surface ne peuvent être admis
qu'autant qu'ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire à la qualité de
la pièce et rentrant dans les limites de tolérance prescrites. Aucune réparation de tels défauts ne doit être
faite sans l'autorisation préalable de l'Ingénieur.

- Les tuyaux devront résister de façon durable, soit par eux-mêmes, soit par leurs revêtements et
protections extérieurs, à toute action de l'eau ou des terrains traversés. L'Entrepreneur aura la charge des
études et essais correspondants et devra éventuellement, proposer au Maître d'Ouvrage, les modifications
du projet jugées par lui nécessaires.

4.05.03.2 - MARQUAGE

Les tuyaux doivent obligatoirement porter un marquage indélébile, donnant l'indicatif: - du fabriquant, - de la
classe ou série à laquelle ils appartiennent.

4.05.03.3 - RESISTANCE AUX CHARGES ET SURCHARGES

Les ouvrages sont conçus et calculés pour résister aux charges permanentes, aux efforts qu'ils sont
appelés à supporter en service et au cours des essais, dans les conditions prévues au présent cahier et
aux surcharges suivantes:
Sur voies à écartement métrique on utilise les charges à l'essieu de 20T, et de 25T pour les voies à
écartement mural.

4.05.03.4 - TUYAUX CIRCULAIRES EN BETON ARME

4.05.03.4.1 - INDICATIONS GENERALES

CPS - STG
36
Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une compacité élevée
du béton. Les ciments utilisés sont au moins de la classe 325.

Pour pouvoir être dit armé, un tuyau doit comporter simultanément deux séries d'armatures:

a) Suivant les génératrices, des barres continues ou soudées, placées à intervalles réguliers.
b) Des spires en hélice continues de pas réguliers de 15 cm maximal, ou des cerces soudées et
Placées à intervalles réguliers d'écartement maximal de 15 cm.

Les armatures sont prévues sur toute la longueur des tuyaux. Elles sont resserrées aux extrémités et
doivent régner jusqu'à 25 mm des abouts; le recouvrement des armatures par le béton doit être au moins
égal à :

- 15 mm pour les épaisseurs de parois supérieures ou égales à 80 mm.


- 12 mm pour les épaisseurs de parois comprises entre 50 et 80 mm.
- 10 mm pour les épaisseurs de parois comprises entre 40 et 50 mm.
- pour les épaisseurs de 40 mm, la différence entre le recouvrement extérieur et le recouvrement
intérieur ne doit pas dépasser 6 mm.
Lorsque le diamètre du tuyau est supérieur à 1000 mm, les spires ou cerces sont, sauf utilisation
d'armatures spéciales autorisées par le Maître d'Ouvrage, disposées en deux nappes dont l'espacement
doit être aussi grand que possible, en tenant compte du recouvrement des armatures extérieures et
intérieures.
La longueur utile des tuyaux ne doit pas être inférieure à 2 mètres. L'Entrepreneur doit s'assurer que la
longueur utile, les diamètres intérieurs et les dimensions des abouts des tuyaux, sont garantis par le
producteur.

4.05.03.4.2 - TOLERANCE DE FABRICATION

La tolérance sur la longueur utile est de  1 %.


Le diamètre intérieur, réel, ne doit pas différer du diamètre garanti par le producteur, exprimé en millimètres
des valeurs suivantes :

Diamètre nominal Tolérance

250 et 300  6 mm
400 et 500  7 mm
600 et 800  8 mm
> 800  10 mm

4.05.03.4.3 - VERIFICATION DES CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES

La vérification porte sur l'aspect notamment des embouts et le respect des côtes spécifiées: longueur utile,
diamètre des tuyaux circulaires et diamètre de l'extrémité des embouts, perpendicularité des sections de
l'extrémité à l'axe épaisseurs.

4.05.03.4.4 - CARACTERISTIQUES MECANIQUES

Les caractéristiques mécaniques sont données au tableau ci-après :

Charges de rupture (KN/m)

CPS - STG
37
Diamètre Nominal Série 60 A Série 90 A Série 135 A
250 38 38 38
300 38 38 41
400 38 38 54
500 40 45 68
600 43 54 81
800 49 72 108
1000 60 90 135
1200 72 108 162
1500 90 135 203
1800 108 162 243
2000 120 180 270

Les tuyaux en béton armé seront préfabriqués et jointoyés au mortier de ciment.

Les manutentions et le stockage devront être effectués avec le plus grand soin. Tout élément qui
présenterait des fissures ou épaufrures serait refusé.

En principe, seuls les tuyaux des séries 60 A sont utilisés pour les diamètres 800, avec un enrobage de
protection au-dessous des routes et accotements. Pour les diamètres > 800, seuls les tuyaux des séries 90
A et 135 A sont utilisés.

Les types des tuyaux et le cas échéant la protection, seront à déterminer et justifier par la note de calculs
qui est à fournir par l'Entrepreneur, prenant compte des conditions de lit de pose et des surcharges de
remblais et mobiles, s'il y a lieu.

4.05.03.5 - TUYAUX PERFORES EN BETON NON ARME

Les tuyaux sont en béton non armé, centrifugés ou* comprimés à semi-emboîtement.

Le béton entrant dans la fabrication des tuyaux correspond au moins à la qualité du béton RN27.

Les épaisseurs des tuyaux seront à déterminer et justifier par la note de calculs, qui est à fournir par
l'Entrepreneur, tenant compte des conditions du lit de pose et des surcharges de remblais et roulants, s'il y
a lieu.

Les perforations doivent être distribuées régulièrement sur la surface des tuyaux.

La surface des perforations doit être au moins de :

- 6 cm2/m pour diam. 100 mm


- 9 cm2/m pour diam. 150 mm
- 12 cm2/m pour diam. 200 mm.

Si la largeur des perforations des tuyaux disponibles est supérieure à 3 mm, les tuyaux sont après leur mise
en place, à couvrir par des tissus de jute.

4.05.03.6 - TUYAUX EN POLYCHLORURE DE VINYLE RIGIDE

Les tuyaux en polychlorure de vinyle rigide comportent à une extrémité un emboîtement préparé en usine et
un bout lissé à l'autre.

L'assemblage s'effectuera simplement par emboîtement des tuyaux l'un dans l'autre.

Les conditions d'écoulement pour les eaux souterraines, en pièces courtes selon les indications sur les
plans d'exécution, doivent avoir un diamètre d'environ 50 mm.
4.05.03.7 - TUYAUX PERFORES EN POLYCHLORURE DE VINYLE RIGIDE

Les mêmes prescriptions qu'à l'article précédent sont valables.

CPS - STG
38
Les perforations doivent être distribuées régulièrement sur la surface du tuyau, sans diminuer la stabilité
nécessaire, selon les conditions du lit de pose et des surcharges.
Les perforations ne doivent pas être plus larges que 3 mm.

La surface des perforations doit être au moins :

- 6 cm2 pour diam. 100 mm


- 9 cm2 pour diam. 150 mm
- 12 cm2 pour diam 200 mm.

4.05.03.8 - COUVERCLES DE REGARDS - GRILLES D'EGOUTS

Les couvercles de regards, les grilles des bouches d'égouts et caniveaux rectangulaires seront d'un modèle
et matériaux agréés par le Maître d'Ouvrage et devront être de la classe "chaussée" (résistance à la
rupture, à des charges centrées de 300 KN) ou "trottoir" (100 KN) et dimensions selon plans de détail.

4.05.03.9 - GRANULATS FILTRES POUR LE DRAINAGE

Les granulats devront avoir un équivalent en sable supérieur à 60%. Leur granularité sera soumise à
l'agrément de l'Ingénieur, ainsi que leur origine.

4.05.04 - ASSAINISSEMENT

4.05.04.1 - POSES DES BUSES

Dans le cas de pose des buses directe sous voie la génératrice supérieure de la buse doit être posée à
1,00 m sous le plan de roulement au minimum.
Si cette distance n'est pas réalisée, la buse est à remplacer par un dalot.

4.05.04.2 - POSE DES DALOTS

Dans le cas de pose des dalots directe sous voie le bord supérieur du dalot doit être posé à 0,70 m sous le
plan de roulement au minimum.

ARTICLE 4.06 - CHAMBRES DE DRAINAGE

4.06.01 - DOMAINE D'APPLICATION

Le présent paragraphe est d'application pour les ouvrages suivants :


- chambres de raccordement
- chambres de visite
- chambres de chute
-chambres avaloires à l'exclusion des chambres situées à l'intérieur des bâtiments.

4.06.02 - CONCEPTION GENERALE

4.06.02.1 - Le radier des chambres et constitué d'une dalle de fond coulée sur 10 cm de béton de propreté.
4.06.02.2 - Les parois des chambres sont constituées en maçonnerie lorsque la profondeur est inférieure ou égale
à 2 m, sauf cas particulier de sollicitation. Ces parois sont en béton armé pour toute chambre de
profondeur supérieure à 2 mètres.

CPS - STG
39
4.06.02.3 - Les parois intérieures des chambres seront revêtues d'un cimentage hydrofuge parfaitement lissé.

4.06.02.4 - Les parois en contact avec les terres seront protégées par un cimentage suivi de l'application d'une
couche d'émulsion de bitume.

4.06.02.5 - Le remblayage autour des chambres ne pourra se faire qu'au moyen d'un matériau, non graveleux, afin
d'éviter de blesser l'enduit d'étanchéité dont il est question au 4.04.03.3.

Ce remblayage sera exécuté symétriquement autour des chambres par couches d'épaisseur maximum
de 50 cm.
Chaque couche sera compactée à 90% de l'O.P.M.

4.06.02.6 - Les chambres de profondeur supérieure à 1 m, seront pourvues d'échelons en acier galvanisé.

4.06.02.7 - Le couronnement des chambres sera en béton armé coulé sur place. Dans ce couronnement sera scellé
le cadre d'appui du couvercle, s'il en est prévu.

4.06.03 - CHAMBRES DE RACCORDEMENT

L'attention est attirée sur la nécessité de prévoir des joints de tassement sur type Water-stop en PVC ou
similaires, au raccord entre les chambres et tout ouvrage susceptible de tasser de façons différentes, en
particulier au raccord sur d'autres ouvrages ou buses en béton.

4.06.04 - CHAMBRES DE VISITE

Les couvercles des chambres et grilles sur chambres de visite avaloires, situées dans les voiries, sont
calculées pour résister à la circulation routière (essieux de 13 tonnes).
En cas d'utilisation de couvercles en béton armé, ceux-ci seront composés de 2 parties pour diminuer leur
poids.
Chaque partie sera pourvue de crochets en acier pour en faciliter le déplacement.

ARTICLE 4.07 - DALOTS EN BETON ARME

4.07.01 - DESCRIPTION ET MISE EN OEUVRE

Les dalots sont en béton armé et coulés sur place. Ces dalots sont utilisés lorsque les sections nécessaires
ne peuvent être obtenues au moyen de buses diam. 1200 mm.
Les dalots seront placés légèrement en-dehors du lit des oueds, afin d'avoir un chantier à sec, et d'éviter un
terrain pouvant être marécageux. La terre végétale et les couches de sol trop compressibles seront
enlevées et remplacées par du remblai compacté à 95% de l'OPM; les 10 cm supérieurs de cette couche
seront constitués d'un lit de sable ou de matériaux graveleux. .

Un béton de propreté de 10 cm sera coulé sur le remblai compacté. Le dalot en béton armé sera coulé,
suivant les dimensions du plan. Le radier et le voile para fouille aval et amont, seront complétés par des
gabions, en moins grande quantité que dans le cas des buses métalliques, car le radier assure une
première répartition des eaux.
Les talus en amont seront protégés d'un perré maçonné sur la hauteur du fossé de voie.

4.07.02 - RESISTANCE

Les calculs de résistance seront menés suivant les règles habituelles de calcul du béton armé.

4.07.03 - PROTECTION EN PERRE MACONNE DES TALUS POUR DALOTS

CPS - STG
40
Les talus en amont doivent être protégés sur une hauteur égale à la profondeur du fossé de voie par un
perré maçonné, selon les indications et la description de l'article 4.08.

4.07.04 - PROTECTION DU RADIER ET DU VOILE PARAFOUILLE

Ils seront complétés par des gabions selon art. 4.09.

ARTICLE 4.08 - PERRES MACONNES

4.08.01 - MATERIAUX

Les pierres et moellons utilisés pour les perrés proviennent soit de bancs rocheux situés à proximité de
l'ouvrage, soit de bancs de qualité inférieure rencontrés dans l'exploitation de carrières à ballast et jugés
impropres à la fabrication du ballast. La qualité des moellons doit cependant être suffisante pour assurer la
pérennité de l'ouvrage.

Les pierres présentant des craquelures ou gerçures pouvant amener leur détérioration ou décomposition
sous l'influence des agents atmosphériques sont rejetées.

4.08.02 - MODE D'EXECUTION

Les perrés sont exécutés au moyen de moellons de type brut, à angles vifs, aussi rectangulaires que
possible. En principe, la longueur et la hauteur ne peuvent être inférieures à 20 cm et la queue ne diffère
pas de plus de 5 cm de l'épaisseur moyenne de 30 cm prévue pour les perrés. Les perrés sont exécutés
soit par assises régulières, soit en mosaïque. Ils sont montés avec ou sans couche de fondation améliorée.

Les moellons sont placés en une seule épaisseur, normalement à la surface du rampant.

Les joints sont remplis avec du mortier dosé à 350 kg, en veillant à ce que ce dernier soit suffisamment
maniable pour pénétrer dans les joints.
Avant d'exécuter le remplissage des joints, la surface du perré est nettoyée et arrosée. Le remplissage est
exécuté par assise de deux à trois mètres de large, en déversant le mortier sur l'aire à rejointoyer.

II est réparti sur toute la largeur de l'assise et serré dans les joints à la truelle. Les joints sont lissés à la
truelle et les surfaces maçonnées sont protégées, sauf indications contraires de l'Ingénieur, pendant 24
heures contre la .pluie, le soleil, les eaux courantes.

Lorsque les perrés sont construits sur des talus de remblais, les surfaces à recouvrir sont d'abord
soigneusement damées et compactées. Les perrés sont ensuite élevés par bandes de deux mètres de
hauteur au maximum.

L'Entrepreneur ne peut commencer ces travaux de perreyage en aucun point des remblais, avant que celui
ci opère leur tassement. Après l'exécution et le tassement, les surfaces perreyées ne peuvent pas s'écarter
de plus de 5 cm du profil théorique.

ARTICLE 4.09 - GABIONS

CPS - STG
41
4.09.01 - ENVELOPPE METALLIQUE

4.09.01.1 - GENERALITES

L'enveloppe métallique des gabions est un caisson de forme parallélépipède constitué d'un grillage en fil
d'acier galvanisé.

Les dimensions courantes des parallélépipèdes sont les suivantes (mètres):


2 x 1 x 1 ; 3 x 1 x 1 ; 4 x 1 x 1 ; 5 x 1 x 1 ; 6 x 1 x 1 ; 2 x 1 x 0,5 ; 3 x 1 x 0,5 ;4 x 1 x 0,5 ; 5 x 1 x 0,5 ;
6 x 1 x 0,5.

Le grillage est à mailles hexagonales à double torsion, de dimensions maximales:

d= distance de 2 côtés parallèles de la maille : maximum 100 mm.

D= distance de 2 sommets opposés de la maille : maximum 150 mm.

Les fils sont en acier doux, à galvanisation à chaud au zinc pur sur recuit, et d'un diamètre minimum de 3
mm. Les fils pour coutures, tirants et contreventements sont identiques aux fils du treillis.

4.09.01.2 - ESSAIS SUR LES FILS

Les fils doivent pouvoir satisfaire aux essais suivants :


Traction : charge minimum de rupture 42 kg/mm2.

Allongement :
Pour une longueur de 10 cm, allongement minimum de 10% sous la charge de 42 kg par mm2.

Flexion : le fil serré dans une étude à bords parallèles arrondis, suivant un rayon de deux fois le diamètre
du fil, devra supporter sans se rompre 10 pliages successifs, chaque pliage étant compté dans un angle de
90°, les pliages faits dans un même plan et avec une amplitude de 180°.

Enroulement : le fil devra pouvoir s'enrouler en spires serrées et parallèles sur un cylindre d'un diamètre
double du sien, sans que le zinc se détache ou même se fendille.

Torsion : des échantillons de fil de 20 cm de longueur devront supporter sans se rompre et sans que le zinc
s'écaille 30 tours complets de torsion (360° pour chaque tour), l'axe du fil restant en ligne droite.

Epaisseur du zinc : le fil devra supporter sans que le fer soit mis à nu, même partiellement, c'est-à-dire sans
cuivrage, 4 immersions successives de 1 minute chacune, dans une solution de sulfate de cuivre cristallisé,
1 poids de cristaux pour 5 poids d'eau (concentration à 20%).
La température de la solution sera 15°C. Entre chaque immersion les éprouvettes seront lavées, essuyées
et examinées.

4.09.02 - MATERIAUX DE REMPLISSAGE

CPS - STG
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Le remplissage se fait au moyen de cailloux (galets ou concassés) provenant de roches stables, C - à - D,
inaltérables à l'air, à l'eau et aux cycles thermiques.
Les dimensions des cailloux doivent être telles qu'ils ne puissent passer en aucun cas à travers les mailles
du treillis.
L'emploi de trop matériau est à éviter, pour conserver une souplesse suffisante au gabion.
Lors du remplissage les cailloux seront disposés de telle sorte «ils laissent entre eux le moins de vide
possible.
Au cas où des cailloux de dimensions adéquats n'existent pas en quantités suffisantes à proximité du site,
l'Entrepreneur pourra, moyennant accord préalable du Maître d'Ouvrage, effectuer le remplissage de la
partie centrale des gabions dont le plus petit côte du parallélépipède est 1 m, avec des cailloux plus petits
qu'exigé ci-dessus, mais ne passant toutefois en aucun sens dans un anneau de 8 cm de diamètre. Dans
ce cas, les 20 cm de cailloux ne pouvant passer en aucun sens à travers les mailles du treillis.

4.09.03 - MISE EN OEUVRE

L'Entrepreneur respectera les instructions de mise en oeuvre provenant du fournisseur de gabions. Il


prendra notamment toutes les dispositions nécessaires.

- Pour éviter la déformation des faces du treillis (par contreventements et tirants).

- Pour éviter que le zinc de galvanisation des fils ne se fendille ou ne s'altère.

CPS - STG
43
CHAPITRE V : STRUCTURE D'ASSISE

ARTICLE 5.01 - STRUCTURE DES COUCHES D'ASSISE DE LA VOIE

- Répartissent sur la plate forme les charges concentrées qu'elles reçoivent des traverses ;
- amortissent une part des vibrations en provenance du contact rail-roue ;
- contribuent aux stabilisations longitudinales et latérales de la voie ;
- Elles permettent donc en large part d'assurer par leur nature et leur épaisseur le bon comportement de la
voie ferrée du point de vue rigidité, tenue et drainage.

L'assise de la voie est constituée de :

 Le ballast,
 La sous-couche,
- Sous-ballast,
- couche de fondation,
- Éventuellement une couche anti-contaminante,

 La plate forme,
- couche de forme,
- Corps de remblai ou terrain naturel en déblai.

Conditions liées au trafic et à l'entretien de la voie.

On attribue un coefficient K = 1 à une voie dont l'entretien est considéré comme normal. Pour une voie
nouvelle on souhaite obtenir K <1 en pratique K= 1/3.

5.01.01 - BALLAST

La présente spécification s'applique à la fourniture de ballast pour voie ferrée.

5.01.02 - DESCRIPTION DU PRODUIT

Le ballast est constitué de concassés de pierres dures de calibre 25/50 provenant de la carrière pour
l'exécution du projet.

5.01.02.01 - CARACTERISTIQUES MECANIQUES

5.01.02.01.01 - Résistance à la compression simple.

Les pierres doivent présenter une résistance à la compression simple > 8 KN/cm2.

5.01.02.01.02 - Durée globale.

- Les pierres doivent présenter une DURETE GLOBALE au moins égale à 12.

- Pour chaque échantillon est déterminé un coefficient de dureté DR calculé à partir de


l'abaque (figure 6) ci-après, en combinant les coefficients DEVAL sec (DS), DEVAL
humide (DH), Micro Deval en présence d'eau (MDE) et Los Angeles (LA). Ces
coefficients sont déterminés comme suit :

CPS - STG
44
Détermination du coefficient du dureté DR d’un échantillon en fonction des coefficients
« Los Angeles » et « Deval » ou « Microdeval »

L A , Coefficient Los Angeles : DS, Coefficient Deval sec : DH, Coefficient Deval Humide :
MDE, Coefficient Microdeval en présence

CPS - STG
45
- les essais DS, DH et MDE caractérisent la résistance à l'usure de la pierre.

Pour l'usage de l'abaque, on retiendra la plus faible des 3 valeurs obtenues pour l'échantillon considéré.

5.01.02.01.03 - La DURETE GLOBALE DRG est égale à la plus faible des valeurs suivantes: DR - 0,5, DR
(moyenne -'/ écart type), DR mini + 2 (la plus faible valeur + 2) calculée sur un minimum de 5
échantillons.

5.01.02.02 - CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES

- Les pierres sont concassées au calibre 25/50,

- Au moins 95% des pierres présentent au moins deux faces fracturées,

- Au moins 98% en poids des pierres présentent au moins une face fracturée,

- Tolérances dimensionnelles,

- 5% en poids des pierres peuvent passer au travers d'un tamis à mailles carrées de 25 x 25 mm, mais
doivent être arrêtées par un tamis de 20x20 mm,

- 5% en poids des pierres peuvent être arrêtées par un tamis à mailles carrées de 50x50 mm, mais doivent
passer par un tamis de 60 x 60.

5.01.02.03 - PROPRETE DES MATERIAUX

Le ballast mis en voie doit être exempte de gangue, poussières, sable fines et débris. Au besoin, il aura été
lavé et dépoussiéré.

ARTICLE 5.02 - CARRIERE

5.02.01 - AGREATION D'UNE CARRIERE

L'agréation se fera sur base de certificats d'analyse portant sur au moins cinq échantillons de la carrière
proposée.

Pour chaque échantillon, il sera procédé à :


- Un essai de concassage

- Détermination du coefficient de dureté DR comme décrit en 5.01.02.01.03.

5.02.02 - CONTROLE DE LA PRODUCTION D'UNE CARRIERE

Durant l'exploitation d'une carrière, l'Entrepreneur est tenu d'effectuer :

- un essai de compression simple.

- une détermination du coefficient de dureté DR par lot de 10.000 m3 extrait.

Au cas où ces essais donneraient des résultats inférieurs aux minimums exigés, de nouveaux prélèvements

CPS - STG
46
seront effectués dans les huit jours.

Si les résultats obtenus sur ces prélèvements sont également inférieurs au minimum, l'exploitation de la
carrière doit être interrompue jusqu'à l'élimination des bancs défectueux.

Au moins une fois par mois, seront effectués des contrôles de :

- Granulométrie,
- Propreté des matériaux.

Ces contrôles portant sur un échantillon de 30 kg auront lieu à l'embarquement.

Si lors du contrôle, les résultats ne sont pas satisfaisants, des contrôles supplémentaires ont lieu durant
trois jours consécutifs.

Si ces derniers contrôles sont également non satisfaisants, l'Entrepreneur disposera d'un délai de 15 jours
pour y remédier.

ARTICLE 5.03 - LA SOUS-COUCHE

La sous-couche, mono ou multi-couche, composée de matériaux grenus (sable ou gravier), bien gradués,
qui comporte parfois des tapis de natures diverses: feuilles étanches plastiques (géomembranes), ou
feuilles en feutre synthétique anti contaminant (géotextile).

Les rôles de la sous-couche sont multiples:

- Protection de la partie supérieure de la plate-forme contre l'érosion qui résulte, soit d'un poinçonnement
opéré par les éléments de ballast, soit de l'action des eaux zénithales.

- protection des plates-formes contre les effets du gel.

- meilleure répartition des charges transmises, permettant d'obtenir au niveau de la partie supérieure de la
plate forme, des sollicitations de valeurs admissibles, en égard à l'indice de portance du sol.

La sous-couche est pentée transversalement (en toit ou en pente unique), vers des dispositifs longitudinaux
d'assainissement (déblais) ou vers l'extérieur de la plate-forme (remblais).

La pente transversale minimale est de l'ordre de 4%.

Dans les zones de voie à fort dévers, on peut être amené à prévoir une pente transversale unique de la
sous-couche, pouvant aller jusqu'à 8%.

- La nature et l'épaisseur de la sous-couche dépendent des :

- caractéristiques du sol proprement dit (nature, indice portant, sensibilité au gel, etc. ...).

- Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques du site.

- Conditions climatiques.

La sous-couche est constituée de :

5.03.01 - SOUS-BALLAST

Sur la couche de fondation, l'Entrepreneur pose une couche de sous-ballast conformément aux types de
coupe en travers aux plans d'exécution.
Le sous-ballast est exécuté en grave propre, bien graduée, comportant au moins 30% de concassés d'un
calibre 0/30 mm.

CPS - STG
47
Les meilleurs sous-produits des carrières ouvertes pour la préparation du ballast, pourront entrer dans la
constitution du sous-ballast. Le matériau aura une dureté globale (DRG) de 10 minimums. Les critères du
DRG sont explicités au paragraphe ci-avant. Le sous-ballast est compacté à 100% de l'O.P.M.; les essais à
la plaque donnent des résultats qui se situent au dessus de la droite OD de la figure N° 01. Le mesurage en
mètres cubes se fait en multipliant la section théorique suivant les plans par la distance entre les profils.

5.03.02 - COUCHE DE FONDATION

Sur la couche de forme, l'Entrepreneur pose une couche de fondation conformément aux plans. Cette
couche de fondation est exécutée en grave propre bien gradué. Les matériaux employés sont, soit les sous
produits des carrières de ballast, soit des alluvions d'oued, soient tout autre matériau proposé par
l'Entrepreneur.

Les matériaux employés seront des graves propres bien gradués :

- propres: le passant au tamis de 74 microns est inférieur à 5%.

- bien gradués :

a) pour la totalité du matériau :

D60
coefficient d'uniformité : Cu = ------- > 4
010

(D30)
coefficient de courbure: Cc = -------------- compris entre 1 et 3
D10 . D60

b) Pour la partie sableuse du matériau, c'est à dire les éléments plus petits que 2 mm dans la courbe
granulométrique.

-Cu>6

- Cc compris entre 1 et 3

Remarque :

D10, D60, D30 sont les diamètres relevés sur la courbe granulométrique et correspondant à un
pourcentage de grave, plus petit que le diamètre en question.

Exemple:

D90 = 4 mm signifie que 10% en poids des particules ont un diamètre plus petit que 4 mm.

Le matériau doit avoir une dureté globale (DRG) de 8 minimums.

La dureté globale (DRG) se détermine en fonction :


- de la résistance à l'usure (essai DEVAL sec),
- de la fragilité (essai Los Angeles).

La granulométrie du matériau de la couche de fondation doit répondre à la condition de non-contamination


par rapport à la couche de forme et à la couche de sous-ballast.

Cette condition doit se vérifier par le critère de Terzaghi, à savoir:

D15<4d85

Où D 15 est la dimension du tamis laissant passer 15% de la couche composée des éléments les plus gros
des matériaux et d 85 est la dimension du tamis laissant passer 85% de la couche composée des éléments
les plus fins.

CPS - STG
48
Le degré de compactage de cette couche doit atteindre 95% de l'O.P.M. ou, si les essais sont effectués au
moyen de la plaque circulaire de 200 cm2, les résultats doivent se situer au dessus de la ligne OC (voir
figure N° 01).

Le mesurage au mètre cube est déterminé par le produit de la section théorique suivant les plans par la
distance entre deux profils consécutifs.

5.03.03 - COUCHE "ANTI-CONTAMINANTE"

Elle est en sable propre ou une feuille de feutre synthétique (géotextile).

ARTICLE 5.04 - LA PLATE FORME

La plate forme dont la partie supérieure est compactée en couche de forme, est également pentée
transversalement. Dans le cas d'un remblai, la couche de forme est constituée du même matériau de
qualité meilleure que le corps du remblai; elle s'en distingue cependant par un taux de compactage plus
élevé. Dans le cas d'un déblai, la couche de forme est obtenue, en général, par compactage du fond de
fouille.

Cependant, on peut prévoir, ici encore, un apport de sol de meilleure qualité. Dans les deux cas, on peut
également traiter la couche de forme aux liants. La détermination de la qualité des plates-formes et des sols
types se fera comme suit :

a) Détermination du type de sol à partir des caractéristiques géotechniques par la méthode du LCOC. On
distingue quatre classes de qualités: SO à S3. SO est un sol impropre à la réalisation correcte des
couches d’assise sus-jacente. C'est le cas des terrains organiques des zones de concentration d'eau aux
périodes humides. La solution est recherchée dans une opération de terrassement (purge, drainage).

- S1 est un sol mauvais (sensible, de faible portance)


- S2 est un sol moyen
- S3 est un bon sol.

b) Détermination de la classe de plate forme. La figure 4 ci-dessous détermine la classe de la plate forme
d'après la qualité du sol S1 et de celle de la couche de forme.

Les trois classes de plate forme sont :

PF1: plate forme mauvaise PF2: plate forme médiocre PF3: plate forme bonne.

c) Les structures d'assise à réaliser seront proposées par l'Entrepreneur et approuvées par le Maître
d'Ouvrage.

CPS - STG
49
Sol Couche da forme Classe de plate
support qualité épaisseur forme
qualité
minimale
S1 0.30 PF1

Sol (A) traité


à 2% chaux 0.30 PF2
S1 vive + 2%
ciment

S1 0.55 PF2

S2 0.40 PF2

S3 0.60 PF3

S1 0.30 PF2
S2
S2 0.40 PF3

S3 S3 0,30 PF3

CPS - STG
50
CHAPITRE VI: LA VOIE

ARTICLE 6.01 - RAILS ET APPAREILS DE VOIE

Les rails éclisses, boulons, attaches élastiques et appareils de voie sont définis aux S.T.P. Les rails seront
du type désigné par l'Union Internationale des Chemins de Fer comme UIC 60 qualité A; charge de rupture
est de 880 N/mm2; poids théorique par mètre courant 60,34 kg. Ils seront livrés en barres de 18 m. L'acier
du rail sera qualité désignée par UIC code 860 et 861-1.

La composition chimique de l'acier est la suivante:

- carbone 0,6 - 0,8%


- manganèse 0,8 - 1,3%
- silicium 0,1 - 0,5%
- phosphore 0,05% max.
- soufre 0,05% max.

Les caractéristiques du rail UIC 60 sont définies au tableau suivant :


Caractéristiques du rail
Poids théorique par mètre courant:
G= 60,34 Kg/m.

Section:
F= 69,34 cm2

Moment d'inertie par rapport à l'axe neutre X-X :


Jx= 2346 cm4

Moment d'inertie par rapport à l'axe vertical Y-Y :


Yy= 427,5 cm4

Moment de résistance par rapport au champignon :


Wxk = 279,3 cm3

Moment de résistance par rapport au patin :


Wxf= 312,8 cm3

Moment de résistance par rapport à l'axe vertical Y-Y


Wy= 59,6 cm3

Elancement = 1,14
Equilibrage thermique = a/b = 1,67

La fabrication et la fourniture des rails seront conformes aux conditions des "Spécifications techniques pour
la fourniture de rails" UIC 860 et 861-1.

Les marques apposées sur les rails sont les suivantes :

- la marque d'identification de l'usine productrice,


- les deux derniers chiffres du millésime de l'année de fabrication,
- le symbole de la nuance de l'acier,
- le symbole du profil du rail (UIC 60).

La hauteur des caractères, à l'option du producteur, sera de 20 à 30 mm et le reste d'au moins 0,8 mm, sur
l'une des faces de l'âme.

La réception des rails sera exécutée selon les spécifications de l'UIC, code 860.

Les rails UIC 54 sont à utiliser en pleine voie et dans les principales (A.B.) des gares.

51 CPS- STG
La voie sera en principe soudée suivant les conditions qui sont précisées au chapitre 6.05.
Pour cette raison, les rails des voies principales ne seront pas percés et il n'y aura pas de rail court.
L'Entrepreneur devra donc prendre toutes dispositions pour régulariser la surface de soudure entre les rails
en partant du principe que le travelage est imposé immuable.

Toutes précautions devront être prises dans la manutention des rails pour éviter de les fausser ou de les
cintrer.
Dès la pose, les rails seront placés à l'écartement théorique dans un couloir de 4 mm comprenant
obligatoirement l'écartement nominal avec une variation maximale de 1 mm d'une traverse à l'autre.

Les coupes de rail ne pourront être faites qu'à la scie à rails; elles devront être bien droites et régulières. Si
des joints provisoires sont nécessaires aux extrémités des sections de rails soudés, ils devront être
soigneusement sciés et soutenus pour éviter toute avarie aux extrémités des rails.

6.01.01 - BALLAST

Le ballast proviendra de la carrière choisie par l'Entrepreneur, et agréé par le Maître d'Ouvrage.
Les caractéristiques du ballast et les procédures d'agrément des carrières sont indiquées à la spécification
technique générale chap. 5.01.01. Le matériel de la carrière doit être agréé par le Maître d'Ouvrage (en
particulier, l'équipement de concassage et de criblage).

Tous les essais prescrits dans la spécification technique sont à la charge de l'Entrepreneur.

6.01.02 - TRAVERSES

6.01.02.a - GENERALITES

Les traverses du type RS-SL bi-bloc pour rail UIC 60 et UIC 54 (deux blochets en béton armé par une
entretoise métallique) sont à utiliser dans toutes les sections pleine ligne

Les traverses devront posséder les caractéristiques suivantes :

- Inclinaison du rail à 1/20e


- Écartement de 1435 + (-) 2 mm
- Le travelage sera de 1667 traverses au km avec entraxe entre les traverses de 0,60 m et une tolérance de
+ (-) 2 cm.
- voie soudée en continu de gare à gare
- attaches par boulons et crapauds (pour rails isolés) selon indication du Maître d'Ouvrage
- Le rail reposera sur la table d'appui de la traverse par l'intermédiaire d'une semelle en caoutchouc
(cannelée ou non)
- Les traverses en béton type RS - SL seront fournies par l'Entrepreneur.

L'intervalle entre les traverses est de 60 cm, ce qui donne 1667 traverses par km de voie.

6.01.02.b - TRAVERSES MIXTES ACIER-BETON

Les traverses mixtes acier béton type RS/SL modèle U seront fabriquées par l'Entrepreneur,

Les conditions de fabrication et de réception sont décrites ci après.

A l'exception de l'essai de résistance aux chocs qui est à la charge du Maître d'Ouvrage, tous les essais
prescrits sont à la charge de l'Entrepreneur.

Les "Spécifications Techniques Particulières" définissent le nombre de traverses à prévoir par km de voie.

52 CPS- STG
6.01.02.01 - OBJET

La présente spécification concerne la fabrication des traverses mixtes en acier et béton du type RS/SL
modèle U.

6.01.02.02 - MATERIAUX UTILISES

6.01.02.02.01 - Ciments

Les ciments utilisés sont exclusivement des ciments PORTLAND artificiels CPA 210/325, CPAL 210/325 ou
CPAC 210/325, suivant norme française P 15-302 ou de qualités équivalentes, suivant d'autres normes
agréées par le Maître d'Ouvrage.

La qualité de chaque livraison de ciment sera contrôlée par 3 essais de compression sur éprouvette,
suivant le mode opératoire décrit dans la norme française P 15-301 ou autre norme agréée.

Le ciment ne sera mis en oeuvre qu'après réception des résultats d'essais sur le lot intéressé.

Les lots de ciments refusés après essais, doivent être évacués immédiatement hors du chantier de
fabrication des traverses.

Le ciment sera stocké dans un local adéquat et fermé à clé. Le stockage organisé de façon à éviter toute
confusion entre lots.

6.01.02.02.02- Agrégats

Les agrégats devront être agréés par le Maître d'Ouvrage.

La granulométrie comprendra au moins 30% en poids de cailloux durs roulés de calibre 20/40.
Les courbes granulométriques seront vérifiées au moins une fois par mois dans les conditions définies par
les normes françaises P 18-301 et P 18-304 ou suivant d'autres normes agréées.

Les agrégats doivent être exempts de sel et de matières terreuses ou marneuses.

6.01.02.02.03 - Eau de gâchage

L'eau de gâchage doit satisfaire à la norme française P 18-303 pour le béton A. A la mise en oeuvre, l'eau
doit être à une température comprise entre 5 et 36°C.

6.01.02.02.04 - Acier des armatures

L'acier des armatures doit satisfaire aux caractéristiques exigées pour l'acier A 42 par la norme française
A 35-015.

6.01.02.02.05 - Entretoises

Les entretoises sont d'un profil agréé par le Maître d'Ouvrage.

A la mise en oeuvre elles doivent être exemptes de calamine et de rouille non adhérente.

53 CPS- STG
6.01.02.03 - MISE EN OEUVRE

Les traverses seront fabriquées dans une usine agréée par le Maître d'Ouvrage.

Les armatures seront façonnées à froid.

L'écart d'un élément de ferraillage, par rapport à sa position théorique, sera égal au maximum à la moitié du
diamètre de la barre.

Le béton sera malaxé en bétonnière. Le dosage du ciment sera compris entre 325 et 260 kg/m 3 de béton
mis en place.

Les procédures de transport, finissage, séjour sur aire de démoulage devront être approuvées par le Maître
d'Ouvrage.

6.01.02.04 - CONTROLES ET ESSAIS

6.01.02.04.01 Essais sur béton-

Au moins une fois par quinzaine seront confectionnées des éprouvettes pour essais de compression et
flexion (15 prismes de 7,1 x 7,1 x 28,4 cm et 6 cylindres de section 200 cm2, hauteur double de diamètre).
Les essais auront lieu à 7 et 28 jours, pouvant être supprimés si le résultat à 7 jours est suffisant.

- Compression: 4,1 KN/ cm2


- Flexion: 520 N/cm2.

6.01.02.04.02 - Tolérance sur dimensions

Dimensions extérieures :

Longueur: ± 10 mm
Largeur : ± 2 mm
Épaisseur: + 6/ - 2 mm.

Cuvettes d'appui :

Profondeur : 0/ + 0,5 mm
Rayon : 0/ + 1 mm
Longueur : - 1/ + 2 mm
Entre-axe : ± 0,5 mm.

Gauche d'une cuvette par rapport à l'autre : 1 mm


Côtes cuvettes - tables d'appui : ± 1 mm
Planéité de la table d'appui des rails : pas de jeu mesurable (après meulage éventuel).
Dimensions des cheminées de boulons : - 1 / 2 mm
Axe cheminée / axe cuvette : ± 0,5 mm.

6.01.02.04.03 - Essai en charge

L'essai en charge est fait à l'endroit sous un effort de 300 KN sur un des blochets et à l'envers sous un
effort de 250 KN sur l'autre blochet.

Les appuis sont disposés comme indiqué à la figure jointe.

La montée en charge est progressive. La charge est maintenue pendant cinq minutes au moins.

Des fissures peuvent apparaître pendant la période de maintien en charge. Elles doivent disparaître après
décharge. Si des fissures persistent, l'essai n'est pas satisfaisant.

Cet essai a lieu au plus tôt après la fabrication.

54 CPS- STG
6.01.02.04.04 - Essais de résistance aux chocs

Le Maître d'Ouvrage pourra faire exécuter des essais de résistance aux chocs occasionnés par des chutes
de masse.

Masse du mouton : 500 kg

Hauteur de chute : 75 cm.

La traverse est disposée sur un lit de ballast de 20 cm d'épaisseur, comme indiqué à la figure. La traverse
sera soumise à trois chocs: le premier frappera à 25 cm de l'axe du rail vers l'intérieur de la traverse
(position 1), les deux suivants, consécutivement à 15 cm de l'extrémité de la traverse (position 2).

II ne peut se produire de fissures descendant au-delà de la fibre neutre de la traverse.

6.01.02.05 - CONDITIONS DE RECEPTION

Chaque lot de traverse est présenté à l'agrément du Maître d'Ouvrage accompagné d'une fiche d'agrément,
comportant:

- Courbes granulométriques des agrégats utilisés, provenance, densité, masse spécifique, volume des
vides.

- Nature et dosage du ciment, de l'eau.

- Résultats des essais sur béton.

- Conditions de fabrication.

II sera procédé à l'essai en charge d'une traverse sur 100 présentées à l'agrément, ou d'une traverse si le
lot compte moins de 100 pièces.

Le lot est accepté si tous les essais en charge sont satisfaisants.


Le lot est refusé si deux essais ne sont pas satisfaisants.

Si un seul essai est non satisfaisant, il est procédé à l'essai en charge de cinq autres pièces du même lot.
Si ces derniers essais sont tous satisfaisants, le lot est accepté. II est refusé dans le cas contraire.

Les traverses d'un lot refusé qui satisferont à l'essai en charge sont acceptées.

6.02 - CARACTERISTIQUES DE LA VOIE

6.02.01 - ECARTEMENT

Le type d'écartement choisi pour le projet est défini au S.T.P.

6.02.02 - RAYONS MINIMA, DEVERS ET RACCORDEMENTS PARABOLIQUES

Les rayons minima, divers, raccordements paraboliques et vitesses maxima de circulation en voies
principales et secondaires sont mentionnés au S.T.P.

6.02.03 - RACCORDEMENT DES DECLIVITES

Lorsque la différence algébrique entre deux déclivités successives dépasse 0,4%, elles seront raccordées
par un arc de cercle dans le plan vertical de rayon à 10000 m au moins.

55 CPS- STG
6.02.04 - ISOLEMENT ENTRE FILES DE RAILS

Sur toutes les voies équipées de circuit de voies, l'isolement entre files de rails doit valoir 10 /KΩ
Les joints isolants nécessaires seront, selon les indications des plans, du type "isolé collé" ou du type
ordinaire.
Les joints seront exécutés conformément aux prescriptions des spécifications techniques générales VOIR
ARTICLE 6.06.

ARTICLE 6.03 - POSE DE LA VOIE

6.03.01 - METHODE DE POSE

L'Entrepreneur soumettra au Maître d'Ouvrage la (ou les) méthode de pose qu'il compte utiliser.

Dans la description de la méthode de pose proposée, l'Entrepreneur doit définir les procédures qu'il mettra
en oeuvre pour :

- Les relevages,
- La stabilisation du ballast,
- Le serrage des attaches,
- La libération des contraintes dans les LRS,
- L’enregistrement des données nécessaires à la constitution des dossiers d'entretien.

Le matériel utilisé pour la pose devra être approuvé par le Maître d'Ouvrage.

6.03.02 - PIQUETAGE

L'Entrepreneur devra, préalablement à tout travail de pose, établir un piquetage de la voie à partir du
bornage. Les piquets seront en bois, équarris, de section 8 x 8 cm et d'une longueur suffisante pour rester
visibles et en place, jusqu'à la fin des travaux.

Après piquetage, la plate forme sera soumise à l'approbation du Maître d'Ouvrage.

Cette approbation est acquise sauf avis contraire adressé à l'Entrepreneur dans les 3 jours ouvrables de la
réception de la demande d'approbation.
La circulation de véhicules sur pneus est interdite sur la plate forme piquetée, sauf autorisation spéciale du
Maître d'Ouvrage.

6.03.03 - BALLASTAGE

Le ballastage sera mis en voie et bourré par couches de 10 cm au plus. Le relevage de la voie se fera à
l'aide de bourreuses mécaniques travaillant par vibrations.

Les deux files de rails seront relevées en même temps. Le ballast sera bourré sur 40 cm de part et d'autre
de l'axe du rail. L'usage de pelles pour manipuler le ballast est interdit.

6.03.04 - POSE DE LA VOIE

La pose de la voie se fera suivant la méthode agréée par le Maître d'Ouvrage.


Les attaches seront serrées au couple prescrit en fonction de la température à l'aide de boutonneuses -
tirefonneuses mécaniques à limiteur de couple d'un modèle agréé.
Les boulons d'attaches seront graissés.

L'éclissage provisoire des éléments de longs rails soudés aluminothermiquement doit se faire à l'aide
dispositifs d'éclisses.

L'Entrepreneur pourra mettre en oeuvre des poses spéciales dans les cas suivants :

- voies sur ouvrages métalliques non ballastés,

- voies sur fossés,

- voies noyées des revêtements routiers (voies secondaires uniquement).

56 CPS- STG
6.03.05 - POSE DES APPAREILS DE VOIE

L'Entrepreneur devra vérifier avant pose les appareils de voie fournis éventuellement par le Maître
d'Ouvrage, en procédant au besoin à un montage à blanc.
Les appareils de voie seront correctement nivelés avant toute circulation, par bourrage au ballast ou au
gravillon.

6.03.06 - TRAVERSES DE GARAGE FRANC

A proximité des appareils de voie, au point où la distance entre les rails les plus proches des voies
convergentes devient inférieure à deux mètres, l'Entrepreneur doit placer une traverse de garage-franc.
Ce dispositif est constitué d'une traverse en bois peinte en blanc, ou tout autre dispositif agréé par le Maître
d'Ouvrage.

6.03.07 - REGLES D'EMPLOI DES LONGS RAILS SOUDES

Les longs rails seront soudés aluminothermiquement en barres, les plus longs possibles.
Les longs rails soudés se terminent sur un appareil de dilatation.

Les rails ne seront pas soudés en barres longues :

- dans les zones de plates-formes instables.


- sur les ouvrages d'art non ballastés de portée supérieure à 20 m ou de portée inférieure à 20 m, lorsqu'ils
sont situés à moins de 120 m d'un appareil de dilatation.
- dans les appareils de voie.
- dans les courbes de moins de 500 m de rayon.

Les appareils de dilatation sont implantés aux extrémités de chaque long rail soudé, ils sont placés :

- en dehors des courbes de moins de 800 m de rayon.


- en dehors des raccordements paraboliques.
- à proximité des appareils de voie de telle façon qu'il soit possible de placer entre lui et l'appareil de voie
un rail de longueur standard de 18 m.
- à au moins 120 m des passages à niveau.
- à l'aplomb de l'appui mobile des ouvrages d'art ballastés de longueur dilatable supérieure à 100 m.

Les appareils de voie ne seront pas inclus dans les longs rails soudés.

6.03.08 - REALISATION DES SOUDURES ALUMINOTHERMIQUES ET ELECTRIQUES

Les soudures seront réalisées suivant un procédé agréé par le Maître d'Ouvrage et par des soudeurs
agréés par celui ci.

Agrément des soudeurs

L'agrément est demandé par l'Entrepreneur pour chaque soudeur et pour chaque procédé. Il précisera pour
chaque soudeur, dont il sollicite l'agrément, les stages de formation suivis, la durée d'emploi dans la
profession, les chantiers récents sur lesquels l'ouvrier a travaillé, comme soudeur ou aide. Un agrément
provisoire est alors accordé.
L'agrément définitif d'un soudeur est accordé après réussite d'au moins 95% des soudures sur un lot d'au
moins cinquante.

Conditions d'exécution des soudures

Toute coupe de rails doit être faite à la scie perpendiculairement à l'axe du rail, et soigneusement nettoyée.
L'alignement des rails à souder doit être parfait pour la table de roulement et le côté roulement du
champignon. Les profils doivent se correspondre aussi parfaitement que possible.

Le mode opératoire doit être suivi scrupuleusement.


Toute réparation de soudure est interdite.

57 CPS- STG
Conditions _de réception

La réception provisoire des soudures est prononcée après contrôle portant sur :

- tolérances : pas de flèches supérieures à 0,5 mm mesurées sur un mètre.

- vérification d'aspect après finition :

. pas de solution de continuité de la table de roulement,


. pas d’inclusion de corindon ou sable, ni criques.

- Essai de dureté sur 2% des soudures à l'aide d'un appareil portatif à billes. II est procédé à 2 mesures sur
chaque rail, en dehors de la zone affectée thermiquement, et à 3 mesures dans le plan médian de la
soudure. La moyenne des 3 mesures dans soudure doit être supérieure à + 5 à + 40 H Brinell à la moyenne
des 4 mesures sur rail.

Garantie

Les soudures sont garanties deux ans à dater de la réception provisoire.

6.03.09 - ECLISSAGE

Lorsque des rails doivent être raccordés par éclissage (à l'exclusion de l'éclissage provisoire des éléments
de LRS), les trous de boulons d'éclisses de 23 mm d'alésage seront percés par l'Entrepreneur à l'aide d'une
perceuse à rails. L'usage du chalumeau est strictement interdit. L'ouverture des joints éclissés sera réglée
en fonction de la température du rail, suivant un tableau établi par l'Entrepreneur et approuvé par le Maître
d'Ouvrage.

Les rails à poser contre les appareils de voie sont à éclisser contre ceux-ci, suivant le dispositif "à joint
bloqué". Ces rails seront percés spécialement à cet effet.
Les éclisses, portées d'éclissage et filetage des boulons, seront enduits d'un produit de graissage agréé par
le Maître d'Ouvrage.

6.03.10 - SUSPENSION DES TRAVAUX

Les travaux de pose et de soudage sont suspendus lorsque des conditions atmosphériques anormales
surviennent, notamment lorsque la température mesurée au rail dépasse + 45°C.

6.03.11 MESURES DE SECURITE

L'Entrepreneur est tenu de soumettre au Maître d'Ouvrage et de prescrire, toutes mesures nécessaires à
assurer la sécurité du personnel et du matériel sur le chantier de pose.

Il devra entre autres :

- faire garer en dehors des chantiers et cadenasser les véhicules sur rails.

- faire établir les dépôts de matériaux en dehors du gabarit de libre passage sur voie.

- créer une organisation pour la sécurité de circulation des trains de travaux et autres véhicules.

58 CPS- STG
6.03.12 - ANTICHEMINANTS

Les anticheminants sont proposés comme alternative aux appareils de dilatation. Les mouvements
longitudinaux des rails longs soudés sont maintenus pour la fixation des rails.
Dans les cas exceptionnels, il faut prévoir des acheminants supplémentaires.
L'anticheminants sera bien aligné avec la surface latérale de la traverse, pour que la force longitudinale des
rails puisse être prise par les traverses et transmise au ballast.

Les anticheminants sont à placer :

- Au bout des rails longs soudé quand ils sont rattachés à une ouverture de rails.
- Devant et derrière des joints de rails isolants.
- devant et derrière chaque appareil de voie incorporés dans les LRS.

ARTICLE 6.04 - TOLERANCE DE POSE

Les travaux de pose de voies devront satisfaire aux tolérances suivantes :

Alignement

L'essieu par rapport aux piquets d'implantation ne pourra pas dépasser 2 mm en plus ou en moins.

Ecartement

Par rapport à la côte prescrite : + 2 mm.


La variation d'écartement entre deux traverses doit être inférieure à 1 mm.

Nivellement transversal

La différence entre les côtes de nivellement des deux rails d'une même voie, diminuée du dévers prescrit,
ne peut être supérieure à 3 mm.

La variation du dévers ne pourra pas dépasser 0,5 mm/m en plus ou en moins par rapport à la valeur
théorique.

Nivellement longitudinal

L'erreur sur le profil en long ne peut pas dépasser + 20 mm/km par rapport au bornage.

Il ne peut exister de flèches ou de longs fonds, apparents à l’œil.

Travelage

L'erreur sur la distance entre traverses est au maximum de + 2 cm par rapport au travelage théorique.

Calage des traverses

II y aura au maximum 5% de traverses dites "danseuses". L'enfoncement maximum d'une traverse


danseuse est de 3 mm au passage d'un train de charges type UIC.

Equerrage des joints de rails

Les axes des joints de rails d'une même voie ne sont pas écartés de plus de 3 cm.

Ouverture des joints

La variation par rapport à l'ouverture théorique est de + 1 mm.

Soudure

Les tolérances ont été indiquées ci-avant dans les conditions de réception des soudures.

59 CPS- STG
ARTICLE 6.05 - BORNAGE DE LA VOIE

L'Entrepreneur devra établir après la pose de la voie ou lorsque l'ordre lui sera donné par le Maître
d'Ouvrage, un bornage précis de la ligne nouvelle.

Ce bornage consistera en bornes kilométriques et en poteaux hectométriques. Ces bornes et poteaux


seront en béton armé, préfabriqué.
Les dessins devront être approuvés par le Maître d'Ouvrage.

Les poteaux hectométriques et kilométriques seront normalement implantés à gauche, dans le sens des
kilomètres croissants.

Le dispositif de bornage comportera également des. repères destinés à vérifier la position de la voie, en
plan et en hauteur. Ces repères sont installés :

- En alignement, tous les cent mètres.

- en courbe, à l'origine et à la fin des raccordements paraboliques, au milieu des courbes et, si ces points
sont séparés de plus de 30 m, des repères supplémentaires sont placés tous les 20 m.

- Dans les raccordements de déclivités, à l'origine, au milieu et à la fin.

Le dessin du repère proposé est soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Ouvrage.

Le repère est arasé au niveau du rail le plus haut à un mètre de celui ci en voie unique, ou dans l'axe de
l'entrevoie en double voie. En course, la valeur du dévers est indiquée sur le repère.

ARTICLE 6.06 - FABRICATION DE JOINTS ISOLANTS COLLES

6.06.01 - OBJET

La présente spécification technique générale concerne la fabrication des "joints isolants collés" (JIC) à
insérer dans les longs rails soudés (LRS) pour la réalisation des isolements nécessaires à la signalisation.

6.06.02 - DESCRIPTIONS GENERALES

Le "joint isolant collé" se présente sous la forme de deux coupons de rails assemblés par collage avec
interposition des manchettes et fourrures isolantes entre rails et éclisses.

La longueur totale de l'ensemble est d'au moins 4 m. L'assemblage est placé au centre. L'ensemble est
intégré dans les LRS par soudage aluminothermique.

6.06.03 - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

6.06.03.01 - COUPONS DE RAIL

Les coupons doivent provenir de la même barre élémentaire de 18 m. Après sciage et ébardage éventuel,
les surfaces à assembler sont soigneusement granaillées (granaille de 0,9 mm de diamètre). Les éléments
à assembler doivent présenter une surface rugueuse et propre, exempte de graisse et d'huile.

6.06.03.02 - MANCHETTES ISOLANTES

Ces manchettes d'une épaisseur de 0,7 mm (+ 0,05 mm) sont obtenues par coulée d'un mélange de résine
époxy et d'un catalyseur sur une armature de tissu de fibre de verre. Cette coulée s'effectue sur des
plaques chauffées à un a température d'environ 100°C (+ 3°C).

60 CPS- STG
6.06.03.03 - ECLISSES

Les éclisses du profil approprié aux rails à assembler sont du type "6 trous" d'une longueur comprise entre
0,9 et 1,0 m.
La préparation de surface est la même que celle des rails.

6.06.03.04 - ENCOLLAGE

La résine est appliquée à l'aide d'une spatule sur les rails, les éclisses et les manchettes.
Les manchettes et les éclisses sont placées dans les chambres d'éclissage. Les boulons sont serrés avec
un couple de serrage de 250 à 300 Nm.

6.06.03.05 - POLYMERISATION

La polymérisation de la résine est accélérée par placement de l'ensemble dans un four chauffé a 120°C
(maximum).

6.06.03.06 - SERRAGE

Après polymérisation, les boulons d'assemblage sont resserrés avec un couple de serrage de 600 Nm.

6.06.04 - TOLERANCES

A la règle de1,5 m aucune flèche ne peut dépasser 1 mm.

61 CPS- STG
CHAPITRE VII

BETONS

La présente spécification a pour objet de définir les exigences techniques générales pour l'exécution des
travaux usuels de béton et de béton armé.

Normes d'application.

Les normes d'application sont:

- Les Normes Nationales Algériennes.

- Les Normes Françaises AFNOR avec les cahiers de charges des diverses autorités officielles françaises
qui les complètent (CPC et DTU).

- Autres normes internationales, spécialement les Normes Internationales FIP - CEB.

MATERIAUX POUR BETON

ARTICLE 7.01 CIMENTS

7.01.01 NORMES

Les ciments doivent être conformes aux normes françaises appropriées, dans leur dernière édition
(NFP 15-101 à NFP 15-462).

Les principales normes françaises concernant les ciments sont énumérées ci-après :

- Vocabulaire NFP 15-101


- Diagramme triangulaire des ciments NFP 15-102
- Clauses et conditions générales NFP 15-300
- Définitions, classifications et spécifications des ciments NFP 15-301
- Ciments Portland NFP 15-302
- Ciments Portland de fer CPF NFP 15-303
- Ciments de haut fourneau CHF NFP 15-304
- Ciments de laitier ou klinker CLK NFP 15-305
- Ciments de laitier à la chaux CLX NFP 15-306
- Ciments métallurgiques mixtes CMM NFP 15-34
- Commentaires généraux communs aux normes des liants hydrauliques NFP 15-350

7.01.02 CONTROLES

Le laboratoire auquel seront confiés les essais sera un laboratoire proposé par l'Entrepreneur et approuvé
par le Maître d'Ouvrage.
En particulier du paragraphe 8 de l'article 10 du fascicule 3 du cahier des prescriptions communes, il sera
effectué systématiquement un (1) prélèvement conservatoire par livraison de ciment avec au moins un (1)
prélèvement par cent (100) tonnes.

Les essais indiqués ci-après, seront effectués sur le ciment employé pour bétons et mortiers destinés aux
parties de construction sollicitées spécialement.

Le Maître d'Ouvrage, désignera les prélèvements à analyser à raison de un (1) sur deux (2) avec le
minimum de 3 (3) et un maximum de six (6). Les prélèvements pour analyse seront conservés parle
laboratoire qui procèdera aux analyses, les autres prélèvements par le Maître d'Ouvrage.

62 CPS- STG
Les essais à effectuer sur les prélèvements à analyser seront les suivants :

- Temps de prise (épreuve normale) = Un (1) essai par prélèvement.

- Expansion à chaud (sur pâte pure) = Deux (2) essais par prélèvement.

- Fissurabilité = Un (1) essai par prélèvement après cinq (5) jours de repos.

Les résultats des essais devront être communiqués au Maître d'Ouvrage dans les soixante douze (72)
heures qui suivent les prélèvements et en tout état de cause, avant l'emploi des ciments.

Les résultats d'un même essai obtenu sur les prélèvements analysés seront interprétés conformément au
paragraphe 8 de l'article 10 du fascicule 3 du Cahier des Prescriptions Communes, comme si tops les
essais avaient été effectués sur un même prélèvement.

Tout résultat non satisfaisant, obtenu comme indiqué ci-dessus, à l'exclusion de l'essai de fissurabilité
entraîne l'extension sur tous les prélèvements de l'ouvrage des essais prévus au paragraphe 7 de l'article
10 du fascicule 3 du C.P.C.

Si l'une des épreuves donne des résultats défavorables le lot correspondant sera rebuté. Dans le cas de la
contre-épreuve demandée par l'Entrepreneur, le lot correspondant sera rebuté si le résultat de l'une des
deux contre-épreuves est défavorable.

Dans les deux cas, le lot de remplacement sera soumis sur essais définis ci-dessous. Si les essais de
fissurabilité ne donnent pas de résultats satisfaisants, il sera procédé à de nouveaux essais, après la
quatorzième journée de stockage.

A cet effet, il sera procédé à deux (2) prélèvements par silo, l'un à la base, l'autre au sommet, chaque
prélèvement donnant lieu à trois (3) essais dont les résultats seront interprétés conformément au second
alinéa du paragraphe 8 de l'article 10 du fascicule 3 du C.P.C.

Dans le cas de résultats à nouveau non satisfaisants, le lot de ciment correspondant sera rebuté.

Tous les frais relatifs aux essais prévus dans le présent article sont à la charge de l'Entrepreneur.

7.01.03 ESSAIS

- Les essais doivent être exécutés conformément aux normes AFNOR NFP 15-401 à 15-462.
- Les essais seront exécutés par un laboratoire agréé par le représentant du Maître d'Ouvrage.
- Les liants seront soumis aux essais, par lots de fourniture.

Les lots doivent être constitués de façon très homogène et ne comprendront que des liants qui proviennent
d'une même tranche de fabrication.

Un (1) prélèvement conservatoire sera effectué par cent (100) tonnes de ciment approvisionné au chantier
et en tout cas pour chaque fourniture.

- Les essais sont précisés ci-dessous :


- Temps de fissurabilité (NFP 15-434): temps > 15h.
- Finesse de mouture (NFP 15-442): pas de limite fixée.
- Temps de prise sur mortier normal (NFP 15-431): début de prise > 3h.
- Fin de prise > 5h.

- Expansion à chaud (NFP 15-432): conformité aux prescriptions des normes NFP 15302 et NFP 15-305.

- Résistance mécanique à 7 et 28 j (NFP 15-451): idem

- Analyse chimique sommaire, SO, insoluble, perte au feu (NFP 15-451): idem.

On effectue un prélèvement par lot de 30 tonnes. Trois essais de chaque type cité ci-dessus, seront
exécutés par prélèvement, sauf pour la résistance à la compression où l'on procédera à 6 essais.

63 CPS- STG
Les résultats des essais devront être communiqués au Maître d'Ouvrage avant l'emploi.

Pour chaque ouvrage, les résultats d'un même essai, obtenus sur les prélèvements analysés, seront
interprétés de la manière suivante :

- pour les séries dont le nombre d'essais est au plus égal à six, on retient la valeur résultant des
prescriptions de normes homologuées; à défaut de telles prescriptions, on retient la moyenne arithmétique
des résultats des essais.

- pour les séries dont le nombre d'essais est supérieur à six, on retient la moyenne arithmétique rectifiée en
éliminant les résultats qui s'écartent de la moyenne non rectifiée de plus de deux fois l'écart moyen
apparent quadratique de la série complète.

Tout résultat d'essais non satisfaisant, obtenu comme indiqué ci-dessus (à l'exclusion de l'essai de
fissurabilité) entraîne l'exécution des essais sur tous les prélèvements non encore consommés.

Si l'une des épreuves donne des résultats défavorables, le lot correspondant sera rebuté. Dans le cas de la
double contre-épreuve demandée par l'Entrepreneur, le lot correspondant sera rebuté si le résultat de l'une
des deux contre-épreuves est défavorable.
Si les premiers essais de fissurabilité exécutés en application des dispositions du présent article ne donnent
pas de résultats satisfaisants, il sera procédé à de nouveaux essais, après la quatorzième journée de
stockage.

7.01.04 CRITERE DE QUALITE - PROPRIETES - CARACTERISTIQUES

7.01.04.1 EXIGENCES DE QUALITE

Le ciment doit satisfaire les exigences de qualité des normes spécifiées au paragraphe
1.1.En outre, le fascicule 3 du CPC-MEF est applicable.

7.01.04.2 CIMENTS EVENTES AVEC GRUMEAUX

Les ciments éventés ayant dans leur masse, des traces de formation de grumeaux, ne sont pas utilisables
et leur emploi est interdit: ils sont évacués du chantier dans les 24 heures.

7.01.04.3 CIMENTS AVEC CHALEUR DE FABRICATION

Les ciments n'ayant pas perdu la chaleur de fabrication sont interdits pour la fabrication des bétons; la
température du ciment au moment de son utilisation ne peut excéder sensiblement la température
ambiante.

7.01.04.4 ORDRE D'UTILISATION DES CIMENTS

Les ciments doivent être utilisés dans l'ordre de leur date de fabrication ou de leur arrivée au chantier (si la
date de fabrication est inconnue).

Le stockage sera réalisé de manière à éviter que des sacs ou des quantités de ciment soient consommés
avec un grand retard et ne subissent un vieillissement exagéré.

7.01.05 MODE DE LIVRAISON

Les ciments seront livrés en vrac. Exceptionnellement et sous réserve de l'accord du Maître d'Ouvrage pour
les derniers travaux de finition, l'approvisionnement pourra être fait en sacs.

La livraison en sacs sera l'objet d'un contrôle particulier: Les sacs seront repérés par tampon au moment de
leur déchargement sur chantier; les sacs vides seront récupérés par le Maître d'Ouvrage.

64 CPS- STG
Les ciments devront être livrés sur le chantier et utilisés à une température inférieure à soixante-dix (70)
degrés Celsius.

L'Entrepreneur tiendra à la disposition du Maître d'Ouvrage les bons de pesage de sortie d'usine.

Pour ce qui concerne les livraisons en sacs, l'Entrepreneur sera tenu, si le Maître d'Ouvrage le juge utile, de
faire procéder à la vérification par sondage de la masse des sacs livrés.

7.01.06 STOCKAGE

Les installations d'emmagasinage de ciment en vrac seront munies de thermomètres. Les quantités
minimales de ciments qu'elles devront être en mesure de contenir, seront suffisantes pour assurer le
fonctionnement du chantier pendant 2 semaines.

En cas de livraison en vrac, le ciment ne peut être mis en oeuvre qu'après une durée de stockage dans les
silos du chantier d'au moins quatorze jours, à moins que, dans l'essai de fissuration à l'anneau sur pâte
pure, le temps de fissuration après démoulage observé, ne soit au moins égal à quinze heures.

Les ciments pour bétons de qualité RN35 pourront être mis en oeuvre après une durée de stockage réduite
à cinq (5) jours s'ils satisferont à l'essai de fissurabilité visé au présent paragraphe.
Le délai maximal d'utilisation des ciments sera fixé, en accord avec le Maître d'Ouvrage, compte tenu de la
qualité des installations de stockage et du résultat des essais (de résistance notamment).

L'Entrepreneur devra soumettre au représentant du Maître d'Ouvrage les dispositions qu'il envisage pour le
stockage des ciments. .

Le représentant du Maître d'Ouvrage se réserve le droit de ne pas accepter les modes de stockage qui ne
présenteraient pas les garanties suffisantes.

Les installations d'emmagasinage des ciments livrés en vrac devront offrir toutes garanties quant à leur
protection contre l'humidité, tant au cours des manutentions, que durant le stockage. Le représentant du
Maître d'Ouvrage se réserve la possibilité d'imposer à l'Entrepreneur, toutes les mesures utiles au respect
de ces règles, sans que celui-ci puisse réclamer ou prétendre à l'indemnité.

Les silos ou les canalisations pneumatiques de transport comprendront les dispositions nécessaires au
prélèvement facile d'échantillons destinés à l'exécution des essais de réception.

ARTICLE 7.02 GRANULATS

7.02.01 NATURE

- La qualité et la granulométrie des granulats pour mortier, bétons et bétons armés devront être soumises à
l'agrément du Maître d'Ouvrage.

- Cet agrément ne sera définitivement acquis, qu'après l'exécution d'essais de résistance sur des
éprouvettes de bétons réalisées avec les agrégats proposés, lorsque ces essais auront été reconnus
satisfaisants par le Maître d'Ouvrage.

- La teneur en carbonate des sables ne devra pas être supérieure à 15 pour cent en poids.

- Les granulats de nature quartzeuse seront évités dans toute la mesure du possible, sauf pour des usages
particuliers et après accord spécifié du représentant du Maître d'Ouvrage.

- Le coefficient Los Angeles des granulats gros et moyens sera inférieur ou égal à 40.

- Les granulats devront être ni petits ni friables. lis seront complètement exempts d'éléments fins : vases,
limons ou argiles.

- Pour des granulats fins, l'Entrepreneur devra s'efforcer d'obtenir un équivalent de sable supérieur à 80. La
courbe granulométrique sera étudiée par l'Entrepreneur et proposée à l'agrément du Maître d'Ouvrage. Elle
devra être comprise dans le fuseau défini par les limites fixées au tableau de l'article 7.02.04.

65 CPS- STG
7.02.02 NORMES

Les granulats répondront aux spécifications des normes :

NF.P 18 301 - granulats lourds pour construction de béton (homologué le 30 septembre 1960).

NF.P 18 304 - granulométrie des granulats pour béton et béton armé (homologué le 28 février 1961).

7.02.03 GRANULOMETRIES - GENERALITES

Prescriptions d'ordre général

La granulométrie des agrégats destinés à la confection des bétons faisant l'objet du présent marché est
déterminée par les sous-articles 7.02.04 et 7.02.05.

La granularité des granulats utilisés pour les bétons dont l'Entrepreneur proposera la composition à
l'agrément du Maître d'Ouvrage, sera définie à la suite des essais d'études et de conformité des bétons.

7.02.04 GRANULOMETRIE DES SABLES

Module de finesse

La régularité de la composition granulométrique des sables devra être telle, que pour chaque
prélèvement effectué au cours de l'approvisionnement, le module de finesse ne s'écarte pas plus de 0,2
du module de finesse caractérisant le matériau de la courbe granulométrique type, adoptée par le Maître
d'Ouvrage à la suite des essais d'études et de conformité.

Sable pour béton de qualité.

La granulométrie des sables sera déterminée en fonction d'études réalisées par l'Entrepreneur qui
soumettra au Maître d'Ouvrage une composition définie à la suite d'essais d'études et de conformité.

La granulométrie sera contenue à l'intérieur du fuseau défini conformément au tableau suivant, sauf
raisons techniques ou économiques conduisant à un fuseau différent.

-- ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
TAMIS TAMISATS

Ouvertures des mailles (mm) Pourcentage du poids total du sable


Module "M" au moins au plus
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
38 5 100 100
35 2.5 85 95
32 1.25 65 85
29 0.63 40 60
26 0.315 20 30
23 0.16 5 10
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-

66 CPS- STG
7.02.05 GRANULOMETRIE DES AUTRES GRANULATS

L'étude des classes granulaires pour composition de béton sera proposée par l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur proposera au Maître d'Ouvrage, un fuseau granulométrique défini pour chaque classe de
granulats incorporés au béton. Chacune de ces classes sera définie par un diamètre d et un diamètre D.

La somme des fuseaux de chaque classe qui constituera le fuseau du squelette du béton considéré dont le
plus petit diamètre sera d et le plus gros diamètre D répondra aux conditions suivantes :

- Le poids des matériaux retenus par la passoire à trous de diamètre D devra être inférieur à 10% du poids
initial soumis au criblage. Il en sera de même du poids de matériaux passant à travers les trous de diamètre
d d'une passoire. II ne sera toléré aucun élément supérieur à 1.5 D et au maximum 3% d'éléments
inférieurs à d/2.

Les dimensions d et D sont les suivantes :


- Pour les bétons non armés: d= 6,3 mm et D= 100 mm

- pour les bétons légèrement armés: d = 6,3 mm et D = 63 mm, étant entendu que le poids retenu à la
passoire à trous de diamètre D + d sera compris entre 1/3 et 2/3 du poids initial :
- pour les bétons armés ordinaires ou fortement armés: d = 5 et D = 25 mm, étant entendu que le poids
retenu à la passoire à trous de diamètre D + d sera compris entre 1/3 et 2/3 du poids initial.

Toutefois, ces dernières limites pourront être revues en fonction des plans d'armature afin que soient
respectées les règles des articles 28,29 et 30 et éventuellement 31 des règles du CCBA 68.
La granulométrie adoptée compte tenu des prescriptions ci-avant, ainsi que la composition du béton en
sable et en granulats moyens et gros, seront fixées par le représentant du Maître d'Ouvrage sur proposition
de l'Entrepreneur à la suite des essais d'études et de conformités effectués au laboratoire.

7.02.06 PROPRETE DES GRANULATS

7.02.06.1 PRESCRIPTION D'ORDRE GENERAL

Les granulats d'origine marine seront obligatoirement lavés avec une eau agréée par le représentant du
Maître d'Ouvrage.

Dans l'éventualité où le pourcentage d'éléments fins contenus dans des granulats d'origine "terrestre" serait
supérieur à celui mentionné à l'article 7.02.06.2 ci-après, ces granulats seraient également lavés dans les
mêmes conditions que les granulats d'origine marine.

7.02.06.2 PROPRETE DES SABLES POUR BETON ET BETON ARME

Les quantités d'éléments très fins, argile, vases et matières susceptibles d'être éliminées par décantation
ne doivent pas dépasser deux pour cent (2%).

L'équivalent de sable sera compris entre 30 et 90.

7.02.06.3 PROPRETE DES AUTRES GRANULATS POUR BETON ARME

La proportion maximale d'éléments fins passant au tamis à maille de 2 mm (module 34) est fixée à deux
pour cent (2%) par rapport à la totalité des gravillons constitutifs du béton, quelles que soient les classes
granulaires.

La proportion d'éléments très fins, argiles, vases et matières susceptibles d'être éliminées par décantation
est fixée à un pour cent (1 %).

67 CPS- STG
7.02.07 ESSAIS

7.02.07.1 DESIGNATION DU LABORATOIRE

Les essais seront effectués au laboratoire de l'Entrepreneur.

7.02.07.2 ESSAIS SUR LES SABLES

Les essais suivants seront effectués sur les sables afin de vérifier la conformité aux prescriptions

Nombre
Nature des Essais d'essais Pour un tonnage de sable de:

Essais de fragmentation (LA S 35) 1 agrément de la carrière qui


précèdent
Contrôle de granulométrie (essais de 1 500 t ou 2/semaine et aux
normes
propreté compris)
Contrôle de teneur en carbonate 1 500 t
Coefficient volumétrique moyen 1 agrément de carrière
Porosité 1 agrément de carrière
Poids spécifique 1 "
Teneur en silice et calcaire 1 "
homologuées :

68 CPS- STG
7.02.07.3 ESSAIS SUR LES AUTRES GRANULATS

Afin de vérifier la conformité aux prescriptions qui précèdent et aux normes homologuées, les essais
suivants seront effectués sur les granulats autres que les sables.

Nombre
Nature des Essais d'essais Pour un tonnage de sable de

Essais de fragmentation (LAS 35) 1 agrément de la carrière


Essais colorimétrique (matières 1 agrément de la carrière
organiques) 1
Equivalent de sable 1 500 t ou 2/semaine
Teneur en sulfates et sulfures 1 1 par mois
Contrôle de granulométrie (essais de 1 500 t ou 2/semaine
propreté compris)
Teneur en carbonates 1 500t

69 CPS- STG
7.02.07.4 RECEPTION DES GRANULATS

Les granulats pour lesquels les résultats des essais ne correspondraient pas aux tolérances définies au
présent article seraient refusés après nouvel essai contradictoire et devraient être évacués du chantier aux
frais de l'Entrepreneur.

7.02.08 TRANSPORT ET STOCKAGE

- Les granulats doivent être transportés, manutentionnés et stockés de façon à éviter et minimiser la
pollution, la ségrégation, l'altération ou le mélange.

- Les plates-formes des camions de transport doivent être propres et bien entretenues.

- Les aires de stockage seront prévues séparées pour chaque catégorie ou classe de granulats, par des
parois résistantes de façon à éviter les mélanges de granulats différents et surtout la pollution et l'altération
par la boue, les vents de sable et les hydrocarbures.

- Les sables et granulats destinés à la confection des mortiers et bétons doivent être bien classés dans les
stocks, suivant' les mêmes grosseurs de façon à obtenir des compositions bien homogènes au point de vue
granulométrie.

- Le stockage est fait en plein air (fosse, talus, ou tas) sur une aire aménagée, soit à l'aide d'un plancher en
bois, soit de béton maigre et conçue en sorte que les matériaux puissent s'égoutter. Le sable peut être en
partie stocké en silos pour chauffage éventuel en cas de gel.

- Les aires de stockage auront les dimensions déterminées de façon à assurer la continuité de
l'approvisionnement en granulats de qualité.

ARTICLE 7.03 EAU DE GACHAGE

7.03.01 NORMES

L'eau de gâchage doit être conforme aux spécifications de la norme NFP 18-303 pour le béton dit de type
"A" et à celles du fascicule 65 article 6 du CPC MEF.

7.03.02 CONTROLES

L'Entrepreneur présentera au début des travaux et une fois par mois, une analyse de l'eau, si l'eau ne
provient pas d'un réseau officiel de distribution publique.

Le représentant du Maître d'Ouvrage se réserve le droit de faire procéder à des analyses.

Toute eau de qualité douteuse ou soupçonnée de contenir des matières organiques ou non, sera soumise à
l'analyse chimique pour teneur en matières grasses, teneur en sucre, teneur en sel de mer, teneur en
sulfate de magnésium ou gypse.

En outre, un contrôle visuel de la pureté est réalisé, un contrôle de l'odeur est aussi réalisé.

- Fréquence des contrôles:

. Analyse chimique: tous les mois.


. Contrôle visuel: permanent.

70 CPS- STG
7.03.03 ESSAIS

Les essais sont réalisés conformément à:

. "Essais de contrôle pour impuretés en suspension et pour sels dissous" NFP 18-303.
. "Analyses chimiques" NFP 18-303.

7.03.04 CRITERES DE QUALITE

L'eau de gâchage doit être propre et ne contenir qu'une quantité limitée de matières en suspension et
soluble (acides, alcalis, sulfates, sucres, graisses, matières organiques, etc....).

La quantité de matières en suspension est limitée à 2 g/I pour les bétons armés à haute résistance et les
bétons à grande imperméabilité (type A et B), à 5 g/I pour les bétons courants peu ou non armés (type C).

L'eau de gâchage ne doit pas contenir de sels dissous au-delà des proportions maximales suivantes :

- 15 g/I pour le béton (type A) à haute résistance et le béton (type B) à haute imperméabilité.
- 30 g/I pour le béton (type C) peu ou non armé.

L'eau ayant une odeur désagréable est suspecte.

La température de l'eau utilisée ne devra pas dépasser 25°C, sauf accord du représentant du Maître
d'Ouvrage, en particulier dans les périodes de hautes températures atmosphériques.

ARTICLE 7.04 ADJUVANTS

7.04.01 GENERALITES

L'adjuvant est un produit qui, ajouté au béton en faible quantité, permet d'améliorer certaines propriétés ou
qualités souhaitées, soit de béton à l'état frais, soit durant la prise et le durcissement, et soit de béton à
l'état durci.

D'après les propriétés conférées au béton, on a des adjuvants :

- Plastifiants.
- Fluidifiants.
- Entraîneurs d'air.
- Accélérateurs.
- Retardateurs.
- Hydrofuges.
- Produits de cure.
- Anti poussières et durcisseurs de surface.
- Divers (pour injections, etc...).

7.04.02 NORMES

Les adjuvants seront conformes - d'après le choix du représentant du Maître d'Ouvrage - aux normes
suivantes:

- Norme Américaines ASTM.


- Normes Allemandes DIN.
- Normes Françaises - Fiches d'Agrément du Ministère de l'Equipement.

71 CPS- STG
7.04.03 CONTROLES

L'Entrepreneur doit obtenir l'approbation du représentant du Maître d'Ouvrage pour l'utilisation des
adjuvants de toute sorte, à moins qu'ils ne soient explicitement nommés dans les plans ou la
documentation du projet.

L'Entrepreneur présentera au représentant du Maître d'Ouvrage la composition des principaux ingrédients


actifs et la teneur en chlorure de calcium.

Il devra indiquer ou démontrer le degré d'entraiment de l'air, les conséquences de dosages trop élevés, leur
stabilité en solution et déterminer s'ils conviennent à l'application proposée.

Il présentera les directives d'utilisation des fabrications et les fiches d'agrément détaillées des organismes
du pays d'origine, si elles existent.
Les adjuvants seront contrôlés comme suit:

- Certificat de livraison spécifiant la marque, le texte, le label de contrôle et attestation de con-trôle du


fabricant, à chaque livraison.
- contrôle de l'étiquette ou imprimé de l'emballage. -contrôle visuel périodique.

7.04.04 CRITERES DE QUALITE

- Les prescriptions d'emploi du fabricant doivent être scrupuleusement suivies. Le dosage des adjuvants ne
peut être modifié, qu'après étude préalable et pourvue de cette modification fondée.

- L'adjuvant ne peut être utilisé qu'après l'accord du producteur de ciment.

Lors de l'emploi simultané de plusieurs adjuvants, le contractant doit fournir la preuve qu'il n'existe aucune
incompatibilité entre les produits, notamment que le mélange n'entraîne pas le déclenchement d'une
réaction chimique qui annule l'effet souhaité, ou qu'il n'y ait pas de précipitation de sels insolubles.
- L'emploi d'adjuvants à teneur de chloride est soumis aux limitations suivantes:

. Ils ne peuvent être utilisés avec du ciment sur sulfaté ou alumineux. .


. Ils ne peuvent être mis en oeuvre dans le béton pour éléments dans lesquels les armatures principales ou
secondaires consistent en feuilles ou lamelles d'acier.
. Ils ne peuvent être utilisés pour éléments en béton précontraint.

- Toute livraison d'adjuvants sur chantier donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine, indiquant la
date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis au rebut.

ARTICLE 7.05 ACIERS (POUR BETON ARME)

7.05.01 NORMES

Les aciers doivent être conformes aux normes AFNOR appropriées dans leur dernières éditions,
spécifiées ci-dessous:

-NFA35-015
-NFA35-016

En outre, le titre I du fascicule 4 du C.P.C. du M.E.F est applicable.

72 CPS- STG
7.05.02 NUANCES DES ACIERS ET DOMAINES D'EMPLOI

7.05.02.1 Armatures rondes et lisses.

7.05.02.1.1

Les armatures rondes et lisses seront de la nuance FeE 24 telles que définies à l'article 10 des règles
CCBA 68.

7.05.02.1.2 Ces aciers seront utilisés :

- Comme armatures de frettage,


- Comme barres de montage,
- Comme armatures en attente de diamètre inférieur ou égal à 10 mm. Si elles sont exposées à un pliage
suivi d'un dépliage.

7.05.02.2 Armatures à haute adhérence.

7.05.02.2.1
Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles qui sont définies à l'article 10 des
règles CCBA 68 et qui font l'objet d'une fiche d'identification.

Seuls les aciers FeE 40 A pourront être utilisés pour constituer les armatures coudées de diamètre
supérieur ou égal à vingt (20) millimètres, les cadres, les étriers et les épingles non prévus en ronds lisses
au paragraphe 7.05.02.1.2 ci dessus.

Les armatures qui ne sont pas visées au paragraphe 7.05.02.1.2 ni au paragraphe 7.05.02.2.2, pourront
être constituées d'acier FeE 40 A ou FeE 40 B au choix de l'Entrepreneur.

7.05.03 CONTROLES

7.05.03.1 Certificat de livraison.

Pour chaque livraison d'aciers d'armatures, provenant de sources différentes, l'Entrepreneur doit remettre
en 2 exemplaires au Maître d'Ouvrage des certificats garantissant que les matériaux sont conformes aux
normes AFNOR appropriées conformément à l'article 7.5.1

7.05.03.2 Rapports d'essais des fabricants.

L'Entrepreneur doit remettre au représentant du Maître d'Ouvrage - sur demande - 2 exemplaires des
rapports d'essais systématiques préparés par les fabricants.

7.05.03.3 Contrôle visuel.

L'Entrepreneur doit faire périodiquement et avant la mise en oeuvre, un contrôle visuel de la surface des
aciers, afin d'y noter une corrosion éventuelle formant des couches de rouille non adhérente.

7.05.04 ESSAIS A REALISER PAR L'ENTREPRENEUR

Dans tous les cas, des essais de contrôle doivent être exécutés après livraison sur chantier, sur des
éprouvettes prélevées et soumises à un laboratoire agréé par le Maître d'ouvrage. Les résultats des essais
exécutés par l'Entrepreneur pour le lot entier d'aciers, sont soumis à l'approbation du représentant du
Maître d'Ouvrage.

Les essais sont réalisés conformément aux normes AFNOR:

NF-A 03-111: Mode de prélèvement et préparation des échantillons et des éprouvettes


NF-A 03-151: Essais de traction.
NF-A 03-157: Essais de pliage et s'il y a lieu de pliage/dépliage.

73 CPS- STG
7.05.04.1 ACIERS DONNANT LIEU A RECETTE

Les aciers ronds seront soumis aux essais définis ci-après :

- la vérification des caractères physiques et géométriques de l'ensemble des barres.


- les épreuves de contrôle des caractères mécaniques.

Toute armature ne présentant pas les caractères physiques ou géométriques requis, sera rebutée.

Si le nombre des armatures rebutées dépasse le vingtième du nombre des armatures issues d'une coulée,
toutes les armatures provenant de cette coulée doivent être rebutées, à moins que le producteur -procède à
un tir de ces armatures en les contrôlant une par une.

Les agents habilités ont la faculté d'assister aux essais faits par le producteur, ils ont, à cet effet, libre accès
aux locaux dans lesquels s'effectuent les prélèvements et à ceux dans lesquels s'exécutent les essais
eux-mêmes.

Les producteurs tiennent un registre, dans lequel sont consignés les résultats de tous les essais et
analyses auxquels ils ont procédé.

Ce registre est constamment tenu à la disposition des agents de contrôle.

Ces derniers ont, en outre, la faculté de procéder à tout moment, à des essais de contrôle.

Ces essais sont contradictoires, tant en ce qui concerne les prélèvements que l'exécution des essais
proprement dits.

Les essais de contrôle sont effectués à intervalles de trois mois au plus.

Les essais du producteur et les essais de contrôle sont interprétés selon la méthode statistique, cette
interprétation pouvant concerner aussi une même fabrication pendant un laps de temps déterminé.
La soudabilité est vérifiée par un essai de traction et un essai de pliage sur soudure.

Les aciers à haute adhérence ne donneront pas lieu à recette, si les références du fournisseur présentées
par l'Entrepreneur sont suffisantes.

7.05.04.2 Essais particuliers.

Le représentant du Maître d'Ouvrage pourra préciser les essais de vérification de la composition chimique
des aciers.

7.05.04.3 Contrôle de soudabilité.

Le contrôle de soudabilité des aciers se fera dans les conditions décrites ci-après :

- L'acier est considéré comme soudable, si la soudure des armatures peut se faire en travers, soit par
soudure électrique par référence, soit par soudure à l'arc avec électrodes enrobées.

Si la soudure doit être pratiquée sur chantier, il convient en outre, de se mettre en rapport avec le
producteur, afin de connaître le détail des précautions qu'il préconise.
En ce qui concerne les aciers écrouis, il y a lieu de prendre des précautions pour ne pas désécrouir l'acier.
En général, les aciers relaminés ou à haute teneur en carbone ne peuvent pas être considérés comme
soudables.
Dans l'état actuel des connaissances en matière de soudabilité, les essais en cause sont exécutés et leurs
résultats interprétés de la manière suivante.

Il est défini deux types d'essais:

- Soudage par recouvrement.


- soudage bout à bout.

Soudage par recouvrement.

Conditions d'exécution de l'essai:


Deux barres d'égale longueur et de diamètre d sont réunies par un cordon de soudure de longueur 10 d
déposé au moyen d'électrodes.

- E 343 suivant norme A 81-309 pour les barres à haute adhérence.

74 CPS- STG
Le diamètre de l'électrode est choisi en fonction du diamètre de la barre:

Diamètre barre en mm Diamètre électrode en mm


5 à 10 2
12 à 14 2,5
16 à 20 3,25
25 à 40 4à5

La nature de l'électrode, ainsi que les conditions de soudage varient en fonction du diamètre de la barre et
la nuance d'acier, mais doivent rester compatibles avec la pratique courante sur chantier, notamment toutes
les opérations de pré et post chauffage sont interdites.
Pour les barres de diamètre supérieur à 25 mm, on peut pour éviter un échauffement trop important,
effectuer deux cordons de longueur 5 d séparés par un espace de 20 mm entre les deux derniers cratères,
les cordons étant déposés de l'extérieur vers l'intérieur.
Sur l'ensemble soudé, on effectue un essai de traction et un essai de pliage.

Soudage bout à bout.

Conditions d'exécution de l'essai:

Ce type d'essai n'est effectué que sur des barres de dimensions supérieures à 20 mm. Les barres
chanfreinées en X sont soudées bout à bout au moyen d'électrodes.

- E.243 suivant norme 81-309 pour les barres à haute adhérence.

Le diamètre et la nature de l'électrode, ainsi que les conditions de soudage varient en fonction du diamètre
de la barre, de la nuance de l'acier et des conditions d'exécution, mais doivent rester compatibles avec la
pratique courante sur chantier, notamment toutes les opérations de pré et post-chauffage sont interdites.

Sur l'assemblage soudé, on effectue un essai de traction et un essai de pliage.

Critères à respecter dans les deux types d'essais: -essais de traction:

La résistance de l'ensemble soudé doit être au moins égale à la résistance minimale de la classe
correspondante de l'acier et à 90% de la résistance d la barre non soudée.

L'allongement doit être au moins égal à :

- 10% pour la nuance FeE 40.


- 8% pour la nuance FeE 50.

- Essais de pliage:

L'essai de pliage est effectué sur un diamètre de mandrin égal à celui prévu pour l'essai de pliage simple,
les cordons de soudure étant placés dans la zone de tension.
II ne doit pas apparaître de criques avant un angle de 45° et l'éprouvette doit pouvoir être pliée sans
rupture, jusqu'à un angle de pliage de 90°.

7.05.05 CRITERES DE QUALITE

- Les aciers à mettre en oeuvre doivent être neufs. L'utilisation d'aciers de réemploi ne sera permise
qu'avec l'approbation du représentant du Maître d'Ouvrage et seulement pour des éléments secondaires
non sollicités comme armatures constructives.

- Les aciers pour armatures doivent être exempts de tout défaut nuisible à leur emploi ou à la résistance.

- Les caractéristiques mécaniques des aciers mis en oeuvre sont renseignées au tableau ci-après; elles
correspondent aux prescriptions de NF-A 35-015 et 35-016.

Soudabilité:

Lorsque des armatures devront être soudées, l'Entrepreneur soumettra à l'agrément du représentant du
Maître d'Ouvrage, la qualité des aciers qu'il compte utiliser.
Longueur minimale des barres:
La longueur des barres sera fixée de manière à limiter au minimum le nombre de recouvrements.
L'espacement minimal entre deux (2) recouvrements voisins des armatures longitudinales sera de quarante
(40) de diamètre au moins.
75 CPS- STG
7.05.06 TOLERANCES

Les tolérances sur les dimensions sont celles admises par les normes AFNOR spécifiées au
paragraphe 7.5.1.

7.05.07 TRANSPORT ET STOCKAGE (voir art. 19 paragraphe A du fascicule 65 du CPC du MEF).

Les aciers à béton seront transportés et stockés dans de bonnes conditions de manière à éviter:

- tous défauts mécaniques ou déformations.


- toute rupture de liaison soudée, toute déformation, tout déplacement relatif dans les treillis soudés et
panneaux préfabriqués d'armatures.
- toute souillure qui peut nuire à l'adhérence.
- toute perte de marque distinctive.

Les aciers doivent être transportés et stockés, classés et séparés par classe, résistance et diamètre. Le
stockage se fait à l'abri de la terre, boue, eau, sur des traverses en bois.

CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES ACIERS


(Extraites de NF A.35.015 et 016).

ESSAI DE TRACTION (1) (2) Essai de pliage Essai de pliage


Simple A 180° (3) de pliage
Nuances Nature Etat de Diamètre Limite Limite de Allong. T Diamètre Diamètre
d’élasticité E rupture Rh rupture A % de la barre minimal
livraison Max/MM
min bar min Lo = 5d (4) mm mandrin
(daN/mm2)

Fe 24 lisse Laminé à 23.5 (24) 41.2-49 25 d  20 od


chaud (42-50) d > 20 1d

Haute laminé à pour d  520 d  20 d  12 2.5 d 5d 6d 8d 10d 12d


Fe E 40 adhér. chaud ou 40 41.2 (42) 47.5 14 12< d16 3d
écroui à pour d> 520) (48.5) 16< d25 3.5 d
froid 39.2 (40) d > 20 25< d32 5d
546.0) 32< d40 7d

Fe E 50 Haute laminé à 16 49 56.4 10 d 12 3.5 d 6d 6d


chaud ou (57.54) 4.5 d
Adhér écroui à (50) d 12
froid

1) Entre les parenthèses sont indiquées les valeurs en kgf/mm2.

(2) Les valeurs de E et R sont calculées en rapportant les charges obtenues à la section nominale de la
barre et non à la section réelle.

3) Conforme à la norme NF.A.03.17.

(4) L'allongement de rupture est mesuré sur une longueur initiale égale à .... fois le diamètre nominal de la
barre.

ARTICLE 7.06 PRODUITS DE CURE

Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du représentant du Maître
d'Ouvrage. II sera répandu en vaporisateur et suivant un dosage arrêté par le représentant du Maître
d'Ouvrage

76 CPS- STG
CHAPITRE VIII
BETON ET MISE EN OEUVRE DES BETONS

ARTICLE 8.01 APPROVISIONNEMENT ET STOCKAGE DES MATERIAUX

L'approvisionnement doit se réaliser de manière régulière de telle façon qu'aucune interruption dans la
fabrication du béton n'intervienne. Pour des travaux importants, une provision de matériel suffisante doit
être assurée afin de prévoir toute éventuelle interruption de l'approvisionnement. Le stockage des
matériaux a été décrit dans le chapitre "Matériaux pour Bétons".

ARTICLE 8.02 COMPOSITION DU BETON - QUALITE DU BETON

CLASSES DE BETON

Les bétons à mettre en oeuvre sont caractérisés par des résistances à la compression mesurées à l'âge de
28 jours, par compression axiale de cylindres droits de révolution de 200 cm2 de section et d'une hauteur
double de leur diamètre. Les classes de béton avec leur désignation, leur dosage en ciment, la résistance à
28 jours en compression et leur utilisation sont résumées dans le tableau I ci-dessous :

Désignation du Type Résistance Dosage


béton nominale a 28j Théorique en Destination
Classe bars/cm2 ciment (kg/m3)
Béton maigre
N° 0 courant non exigée 100 Béton d'enrobage
RN10 Tuyau

Béton propreté
N°1 courant non exigée 150 Béton massif
RN15
courant Béton non armé
N' 2 210 300
RN21
Béton armé
N° 3 de qualité 250 300 Béton radier
RN25
Béton armé
N° 3Bis de qualité 270 320 Béton parois voûte
RN27

N° 4 de qualité 300 350 Béton armé


RN30

Béton armé
N° 5 Très bonne qualité 350 400 fortement sollicité
RN 35 Béton précontraint

BETON EN MILIEU AGRESSIF

En cas de béton en milieu agressif, il faudra choisir une structure granulométrique épaisse; pour cela le
rapport eau/ciment doit être baissé le plus possible, afin que la résistance à la pénétration soit augmentée.

II y a lieu de choisir un ciment ayant une forte résistance au milieu agressif rencontré (eaux séléniteuses,
eaux très pures et pluviales, eaux salines).

Le type de ciment approprié pour chaque cas sera utilisé; par exemple le ciment H.T.S. (prise mer), dans la
confection des bétons pour les ouvrages ou autres réalisations dont les structures définitives sont en
contact avec des eaux dont la teneur en sulfates est supérieure à 1 g/lt.

77 CPS- STG
BETON AVEC UNE FORTE RESISTANCE A L'USURE

On obtient une forte résistance à l'usure grâce à une structure granulométrique épaisse, constituée de
granulats durs (quartz ou similaire) avec une résistance nominale du béton d'environ RN35. II faudra utiliser
peu d'eau et de ciment afin qu'il n'y ait pas de dépôt de laitance lors du bétonnage.

BETON COULE SOUS LE NIVEAU D'EAU

Lorsque le béton doit être mis en place pour des éléments de construction porteurs, sous l'eau la teneur en
ciment doit être de 350 kg/m3 au minimum pour un rapport eau/ciment inférieur à 0,6. Pendant la pose le
béton doit couler d'une façon uniforme en présentant une consistance et homogénéité de manière que sans
vibrer, il conserve une structure épaisse.

Le béton devra être posé selon le procédé suivant:


Le tube plongeur devra descendre profondément dans le béton déjà mis en place, afin que la colonne de
béton ne se casse pas et que l'eau ne pénètre pas dans le tube plongeur. En cas d'utilisation de godets de
bétonnage, ceux-ci devront répondre aux exigences du procédé de fabrication du béton sous le niveau
d'eau.
Les constructions seront â bétonner de façon ininterrompue.

BETON HYDROFUGE

le béton hydrofuge devra présenter une résistance nominale d'au moins 35 N/m m2.

Lorsque les classes de résistance sont faibles, la composition des agrégats doit être étagée de façon à ce
qu'une structure épaisse soit atteinte.

Le dosage en ciment pour les agrégats inférieurs à 20 mm (module 43) doit être de 400 kg/m3 et pour des
agrégats jusqu'à 40 mm (module 46) de 350 kg/m3.

ARTICLE 8.03 ETUDES DES BETONS

La composition des bétons sera arrêtée après une étude préalable effectuée à la diligence de
l'Entrepreneur dans son laboratoire.

Cette étude sera entreprise suffisamment à l'avance pour que ses résultats en soient comme avant tout
bétonnage définitif, même dans l'hypothèse où des essais supplémentaires seraient nécessaires.

Le programme de l'étude devra être agréé au préalable par le représentant du Maître d'Ouvrage.

L'étude aura pour but de déterminer pour les bétons les valeurs optimales:

- du poids de liant par mètre cube de béton en place, les dosages théoriques prévus. Pouvant être modifiés
en fonction des résultats des essais.
- du dosage en eau
- du dosage en granulats ainsi que les granulométries de ceux-ci
- des écarts admissibles sur ces valeurs.

Les valeurs seront déterminées pour que les bétons satisfassent aux conditions suivantes:

1) La résistance nominale mesurée sur le chantier à 28 jours d'âge devra être au moins égale aux
valeurs spécifiées au tableau 1 ci-dessus.

2) La consistance mesurée au cône d'Abrahams conduira à des affaissements compris entre 2,5 et 9 cm.

L'essai au cône d'Abrahams pourra être remplacé par l'essai au maniabilimètre.

La consistance dont les limites sont ci-dessus indiquées sera, en tout état de cause, adaptée au mode de
mise en oeuvre et toute ségrégation devra être évitée.

Le dosage en ciment correspond à une quantité optimale de ciment entrant dans la composition d'un mètre
cube de béton en place. Cette quantité correspond aux conditions usuelles de transport et de mise en place
des bétons. Si l'Entrepreneur utilise d'autres procédés de transport ou de mise en place, il aura à sa charge
les compléments de dosage pour rétablir la qualité du béton.

78 CPS- STG
Les études préliminaires préciseront en outre:

- La température au-dessous de laquelle il y aura lieu, par temps froid, d'arrêter le bétonnage ;
- La valeur de la résistance exigible sur le chantier à sept (7) jours pour la compression ;
- L’aptitude du béton à être revibré après un certain délai ;
- La consigne permettant au chef de centrale de corriger le dosage en eau en fonction du degré d'humidité
du sable;
- La valeur des résistances minimales à partir desquelles les éléments préfabriqués pourront d'une part être
repris et remis en stock, d'autre part être mis en oeuvre, compte tenu, dans l'un et l'autre cas, des moyens
de manutention utilisés.

Si l'Entrepreneur envisage l'emploi d'adjuvants, cet emploi devra faire l'objet d'une étude minutieuse au
laboratoire agréé par le Maître d'Ouvrage, qui aura pour but d'établir des comparaisons sur les
caractéristiques du béton (maniabilité, résistance. etc ...) du fait de l'addition d'adjuvants.

- le nombre d'essais recommandé pour l'étude est le suivant :

Béton de fondation de Béton de tablier en BA Béton pour béton


mur et de poteau et d'éléments précontraint
préfabriqués en BA

22 éprouvettes dont 6 28 éprouvettes dont 8 à 7 40 éprouvettes dont 10


Compression à 7 jours et 16 à 28 jours et 20 à 28 jours à 7 jours et 30 à 28
jours jours

Traction Processus 22 éprouvettes dont 6 28 éprouvettes dont 8 à 7 40 éprouvettes dont 10


LCPC (par flexion) à 7 jours et 16 à 28 jours et 20 à 28 jours à 7 jours et 30 à 22
jours jours
- Les résistances obtenues, par convention, égales à:

. Au 85/100e de la moyenne arithmétique des mesures effectuées lorsque le nombre de ces mesures est
inférieur à 12.

. À la moyenne arithmétique des mesures diminuées des 8/10e de leur écart quadratique moyen, lorsque
le nombre de ces mesures est égal ou supérieur à 12.

ARTICLE 8.04 ESSAIS DE CONVENANCE

L'étude de laboratoire terminée, l'Entrepreneur exécutera sur le chantier des gâchées d’essai exécuté avec
les agrégats et le ciment retenu et le dosage théorique. Le ciment utilisé sera soumis aux essais prévus.
Pour chaque gâchée, le dosage en eau sera déterminé au moyen de la consigne mise à la disposition du
conducteur de la centrale de bétonnage. Le nombre d'éprouvettes constitutives de chacun des deux
échantillons soumis aux épreuves de compression d'une part, de traction d'autre part, sera au minimum de
trente.

La résistance nominale calculée sur les trente valeurs spécifiées au sous-article précédent, devra être
supérieure aux minima précisés par l'étude pour la résistance à sept (7) jours et pour la résistance à vingt-
huit (28) jours.

Si la résistance nominale à sept (7) jours est satisfaisante, le bétonnage pourra commencer aussitôt. Sinon,
une étude complémentaire sera faite.

Dans l'un ou l'autre cas, l'étude complémentaire portera d'abord sur la vérification du réglage de la centrale,
puis sur l'exactitude de la consigne relative en eau, enfin sur la qualité du ciment et la propreté des
agrégats.

L'étude complémentaire faite, deux séries de dix nouvelles gâchées seront faites et devront conduire à des
résistances nominales satisfaisantes. A défaut, le représentant du Maître d'Ouvrage pourrait demander une
révision de l'étude du laboratoire, ainsi qu'une expertise du ciment et une visite des organes de dosage de
la centrale, par un spécialiste.

Le bétonnage pourra commencer dès qu'un résultat satisfaisant sera acquis pour la résistance à sept (7)

79 CPS- STG
jours de chacune des séries.
Outre les éprouvettes, le béton témoin servira à réaliser des essais de mise en oeuvre dans des moules
métalliques représentatifs des éléments en béton à construire.

ARTICLE 8.05 FABRICATION DU BETON

Les bétons seront fabriqués mécaniquement par mélange simultané de tous les constituants. La durée de
malaxage sera déterminée après essai sur le chantier.

Sur la bétonnière seront affichés les dosages en ciment et les volumes en poids des matériaux, y compris
l'eau à mélanger. La bétonnière sera équipée de préférence d'un système de dosage automatique de l'eau.

Tous les constituants des bétons seront pesés.

On s'assurera sur le chantier de la constance de la granulométrie des agrégats et que la quantité d'eau
introduite dans la bétonnière sera déterminée en tenant compte de l'humidité des granulats, mesurée au
moins une fois par jour et suivant une méthode agréée par le Maître d'Ouvrage.

8.05.01 DOSAGE DES MATERIAUX

Les granulats et les ciments feront l'objet d'un dosage pondéral, celui du ciment étant distinct de celui des
granulats.
L'eau sera dosée par un compteur volumétrique.

Les granulats seront dosés à 1 % près, de même que l'eau, pour le dosage de laquelle il sera tenu compte
de l'humidité des granulats et s'il le faut, de la dilatation thermique.
Le ciment sera dosé à 0,5% près.

La composition des bétons sera corrigée au moins une fois par jour, sous contrôle du représentant du
Maître d'Ouvrage, pour tenir compte des variations de la granulométrie et de leur teneur en eau des
granulats.

Les corrections de dosage seront exclusivement faites par un agent proposé par l'Entrepreneur et agréé
par le représentant du Maître d'Ouvrage.
Les résultats des analyses et les dosages retenus seront aussitôt consignés dans un cahier spécial que le
chef de centrale de bétonnage devra pouvoir présenter à tout moment au représentant du Maître
d'Ouvrage.

8.05.02 MALAXAGE

L'appareil malaxeur sera d'un type agréé par le Maître d'Ouvrage.


La durée du malaxage sera telle à permettre l'obtention d'une homogénéisation complète et elle sera
approuvée par le représentant du Maître d'Ouvrage au vu des résultats des essais de convenance. La
durée du malaxage ne comprend pas la durée de remplissage, la vidange des bétonnières, ni la manœuvre
des doseurs.
Pendant le délai de durcissement, les bétons seront protégés contre les évaporations excessives, et contre
es sollicitations dues aux travaux suivants :

Surcharges, décoffrage prématuré, etc.

ARTICLE 8.06 TRANSPORT DES BETONS

Le transport des bétons sera assuré par camion toupie pour le béton préparé sur parc.

Quand le transport dure plus de 15 minutes, on doit faire usage de camions avec une cuve pourvue d'un
mélangeur qui est en fonctionnement durant toute la durée du transport.

Au cas où le béton est prêt à être mis en oeuvre, le temps qui s'écoule entre le départ de la fabrique et la fin
de la mise en oeuvre ne peut excéder 100 minutes.

Le temps entre le déchargement sur chantier et la mise en oeuvre ne peut excéder 30 minutes.

80 CPS- STG
Quand le délai nécessaire est plus élevé, on doit ajouter au béton un retardateur de prise: ce produit est
ajouté à la fabrique. L'accord du représentant du Maître d'Ouvrage pour l'addition d'un retardateur de prise
est exigé.

A chaque livraison de béton prêt à la mise en oeuvre, un bon de livraison est fourni avec les
renseignements suivants:

- la quantité de béton livrée ;

-le type de béton avec la nature du ciment, la composition, les adjuvants éventuels, la résistance exigée, la
consistance et l'ajout d'eau sur chantier;
- sur commande, toutes autres prescriptions techniques;
- le moment de la préparation.

Le béton ne doit pas tomber librement d'une hauteur supérieure à 1,50 m sauf autorisation de l'Ingénieur.

ARTICLE 8.07 MISE EN OEUVRE DE BETONS

Les bétons n° 3 à 5 seront vibrés homogènement de la même façon que les éprouvettes contrôlées.

Les joints de reprises sont définis dans les plans d'exécution, à la suite de quoi, il sera défini un volume
maximal de bétonnage.

Un tel volume devra être coulé sans arrêt important; les appareils seront de capacité suffisante.
L'Entrepreneur devra tenir en réserve des appareils auxiliaires en cas de défaillance de l'un des dispositifs.

8.07.01 CONDITIONS PREALABLES A TOUT BETONNAGE

II faut avant tout bétonnage que:

- la composition du béton soit agréée par le représentant du Maître d'Ouvrage;


- le représentant du Maître d'Ouvrage ait réceptionné les coffrages, armatures et câblages;
- l'Entrepreneur ait la totalité des équipements et matériaux nécessaires sur le chantier;
- le représentant du Maître d'Ouvrage ait approuvé le programme de bétonnage.

8.07.02 PROGRAMME DE BET0NNAGE

L'Entrepreneur soumettra au Maître d'Ouvrage un programme de bétonnage avant le début du bétonnage.


Ce programme sera établi par nature d'ouvrage.

Une partie des indications que doit comporter le dit programme, peut, s'il convient, figurer sur les dessins
d'exécution.

Le programme de bétonnage visé ci-dessus définit pour tous les bétons, les phases de mise en place du
béton qui doit se dérouler sans interruption ni reprise, ainsi que leur succession.

Il définit la position et configuration des surfaces de reprise, en tenant compte, s'il y a lieu, des indications
des dessins d'exécution. II est établi avec le souci de réduire le plus possible des interruptions de
bétonnage et de disposer les reprises d'une manière satisfaisante, tant au point de vue de la correction
mécanique, qu'à celui de l'aspect.

Le programme de bétonnage définit le type, les caractéristiques et le nombre des appareils de vibration qui
doivent être utilisés lors de chaque phase de bétonnage. Le programme de bétonnage prévoit également le
nombre des vibrateurs qui sont approvisionnés en réserve pour suppléer à la défaillance éventuelle des
vibrateurs en service.

Pour les bétons exceptionnels, mis en place par vibration interne ou par vibration superficielle, le
programme de bétonnage indique les dispositions et les distances mutuelles maximales des points où
doivent agir les vibrateurs employés. II fixe pour chacun d'eux le temps d'action en chaque point.
8.07.03 QUALITE DE LA MISE EN PLACE

81 CPS- STG
Le béton doit être mis en place avant tout début de prise et toute dessiccation dommageable. Le
représentant du Maître d'Ouvrage fixera un délai maximal de mise en place après sa fabrication. Ce délai
tiendra compte des priorités du ciment employé et des conditions de température.

Le béton qui n'aurait pas été mis en place dans le délai fixé, ou qui se serait desséché, ou qui aurait
commencé à faire prise est rejeté hors du chantier.
Le béton doit être dépourvu de ségrégation au moment de sa mise en place.
S'il n'a pas été brassé en cours de transport, il peut être mélangé à nouveau manuellement au lieu
d'emploi, si le représentant du Maître d'Ouvrage l'autorise.

Le béton en place doit être plein, en contact parfait avec les parois des moules et avec les armatures sur
toute leur surface; il doit conserver son homogénéité et ne présenter aucune ségrégation.

8.07.04 VIBRATION DU BETON

La mise en place se fera par vibration: Les appareils de vibration seront soumis à l'agrément du Maître
d'Ouvrage; leur puissance et leur rayon d'action dans le béton seront précisés. Leur efficacité sera
contrôlée par des essais sur chantier.

Les vibrateurs devront présenter des dimensions telles, qu'ils puissent pénétrer dans les parties des moules
où cela a été prévu, de façon que, compte tenu de leur rayon d'action, ils puissent agir sur la totalité du
béton. La position des vibrateurs sera précisée sur le programme de bétonnage.

Sauf ordre contraire du représentant du Maître d'Ouvrage, l'épaisseur des couches à vibrer est au plus
égale à quarante-cinq centimètres. Lorsque l'épaisseur du béton à mettre en place dans la phase de
bétonnage en cause est au plus égale à trente centimètres, ce béton est mis en place en une seule couche.

Le bétonnage en talus à l'avancement peut être préféré au bétonnage par couches horizontales pour des
pièces de grande hauteur, en particulier de poutres pour lesquelles ce procédé permet l'enrobage correct
des armatures inférieures. En ce cas, les vibrateurs doivent agir sur toute la hauteur du talus, mais à une
distance suffisante de son pied pour ne pas y provoquer la ségrégation du béton.

La superposition d'une couche de béton frais à une couche déjà mise en place ne sera pas considérée
comme une reprise, si le béton sous-jacent peut être revibré dans les conditions déterminées lors des
études préalables spécifiées à l'article 8.03 ci-dessus. II devra alors être effectivement revibré. Dans le cas
contraire, la superposition sera traitée comme une reprise sur béton durci.

Le serrage par vibration superficielle est d'abord soumis à l'approbation du représentant du Maître
d'Ouvrage.
Cette méthode ne peut être appliquée, que lorsque les couches de béton n'excèdent pas après serrage 10
cm du béton armé et 15 à 20 cm sur béton non armé.

8.07.05 REPRISE DES BETONS

A chaque reprise du béton durci la surface de l'ancien béton est repiquée si besoin est, et nettoyée à vif. Le
nettoyage est parachevé à l'air comprimé. La surface de reprise est mouillée longuement et abondamment
de façon que l'ancien béton soit saturé avant d'être mis en contact avec le béton frais. Sa surface ne doit
cependant pas être ruisselante, ni retenir des flaques d'eau. L'élimination de l'eau en excès est assurée par
l'air comprimé. En cas de mise en oeuvre du béton par vibration interne, les durées d'action des vibrateurs
sont augmentées de moitié, par rapport à celles qui conviendraient si l'ancien béton était susceptible d'être
vibré à nouveau.

L'exécution d'une partie accidentelle, qui doit être conduite conformément aux prescriptions ci-dessus, ne
peut être entreprise que si la configuration de la surface de raccord est renouvelable, quant à la résistance
et à l'aspect. Les démolitions nécessaires, que le représentant du Maître d'Ouvrage peut prescrire, sont
effectuées le cas échéant pour qu'il en soit ainsi.
Les reprises de bétonnage ne sont pas tolérées en cas d'emploi de coffrages glissants.

. Le tracé des lignes de reprise disposées en parement est matérialisé au moyen de règles provisoirement
fixées au coffrage sur lesquelles on arrêtera le béton mis en place en premier lieu et qui sont enlevées, soit
avant la mise en place du béton de seconde phase, soit après cette mise en place.

ARTICLE 8.08 PAREMENTS NON COFFRES

82 CPS- STG
Les surfaces d'arase des parements non coffrés devront présenter les formes et les positions prévues aux
dessins d'exécution. Elles seront réglées et finies pendant l'opération même de mise en place du béton,
sans apport de béton après le début de la prise du béton en place et sans apport de mortier à quelque
moment que ce soit. Tout apport de béton effectué pour obtenir la correction géométrique du réglage de la
surface, sera vibré par les mêmes moyens que le béton sous-jacent, si ce dernier a été mis en place par
vibration.

Les dispositions nécessaires, telles qu'usage de gabarits, installation de repères, règles de guidage pour
gabarits ou règles vibrantes, etc. ... sont prises pour les réglages corrects des surfaces d'arase.
La finition des surfaces d'arase doit leur donner un uni correspondant à celui des parements coffrés
adjacents.

A des parements moulés sur coffrages ordinaires correspond une surface d'arase qui peut être grenue, le
grain de cette surface pouvant atteindre l'échelle des grains de sable. Les irrégularités de dimensions
supérieures sont corrigées sur le béton frais à la truelle et à la taloche. Les surfaces d'arase adjacentes à
des parements moulés sur coffrages soignés ou de catégories supérieures seront talochées et lissées à la
truelle sur le béton frais , après réglage.

ARTICLE 8.09 BETONS IMMERGES

Les bétons pour bétons immergés feront l'objet d'une étude particulière dans les mêmes conditions que
celles fixées pour les autres bétons.
L'Entrepreneur fournira un mémoire particulier relatif à la fabrication et à la mise en service de ces bétons.
Ce mémoire précisera:

- La nature du liant ou l'adjonction d'adjuvants permettant l'obtention d'un béton de consistance plastique
peu dissociable et de prise relativement lente.

- Les mesures prises pour préparer le sol de fondation et en particulier, les moyens et méthodes mis en
oeuvre pour l'enlèvement des vases.

- Les dispositifs d'immersion du béton, permettant de réduire au minimum la formation de laitance, d'en
assurer l'enlèvement ainsi que d'obtenir, après la mise en oeuvre un béton homogène et de bonne
compacité.

Les méthodes employées pour les reprises éventuelles.

ARTICLE 8.10 CONTROLE DE PLASTICITE

La consistance du béton sera mesurée au cône d'Abrams.


Elle devra être située entre les huit et les douze douzième de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude.

Dans le cas contraire, la quantité d'eau sera modifiée pour revenir à l'affaissement de référence. Le nombre
d'essais effectués journellement ne sera pas inférieur à 3 (trois).

ARTICLE 8.10 CONTROLE DE PLASTICITE

La consistance du béton sera mesurée au cône d'Abrams.


Elle devra être située entre les huit et les douze douzième de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude.

Dans le cas contraire, la quantité d'eau sera modifiée pour revenir à l'affaissement de référence. Le nombre
d'essais effectués journellement ne sera pas inférieur à 3 (trois).

ARTICLE 8.11 CURE DES BETONS

La cure peut être faite par humidification ou par enduit temporaire imperméable, ou par la combinaison des
deux procédés, ou encore par d'autres procédés jugés équivalents.

Ces procédés sont arrêtés en cours de travaux et soumis à l'agrément préalable du représentant du Maître
d'Ouvrage.
La cure doit intéresser les surfaces de reprises aussi bien que les parements définitifs.

8.11.01 CURE PAR HUMIDIFICATION


83 CPS- STG
a) Le béton est tenu à l'abri du soleil à partir du moment où il a commencé à faire prise. Sa cure par
humidification doit commencer dès qu'ayant complètement fait prise, il n'est plus susceptible d'être altéré
par les eaux ruisselant à sa surface.

b) La cure des bétons courants est conduite de manière à maintenir les parements des bétons en état
d'humidité permanente. Elle consiste à arroser à saturation leurs surfaces libres et leurs coffrages aussi
fréquemment que le demandent l'état hygrométrique de l'atmosphère et l'ensoleillement et, si nécessaire,
à employer des paillassons, nattes, toiles ou couches de sable pour la protection des surfaces libres.

c)Les surfaces libres des bétons de qualité sont protégées par des paillassons, des nattes ou des toiles.
Ces protections et les coffrages sont maintenus ruisselants, jour et nuit, par des arrosages répétés autant
de fois qu'il est nécessaire ou par arrosage mécanique permanent.

d) La cure des bétons exceptionnels consiste à les maintenir sous un film d'eau continu et sans lacune ou
bien sous une atmosphère permanente de brouillard, les deux procédés pouvant être concurremment
employés pour des parements différents.

Le film d'eau est obtenu par arrosage mécanique permanent; des toiles sont placées sur les surfaces du
béton et des coffrages partout où il est nécessaire d'assurer la continuité de ce film par capillarité.

Le brouillard est obtenu par pulvérisation permanente d'eau au moyen d'air comprimé à l'intérieur des
bâches étanches enveloppant les ouvrages.

e) L'emploi de coffrages imperméables à l'eau, tels que dés coffrages métalliques ou tôles, dispense
d'assurer l'humidification correspondant à la classe du béton sur la surface de ces coffrages, mais
exclusivement de cette surface.

f) Le représentant du Maître d'Ouvrage fixe la durée de la cure pour chaque partie d'ouvrage en fonction
de la qualité du béton et des conditions climatiques du moment.

La durée de la cure peut atteindre une semaine pour les bétons courants et quinze A jours pour les bétons
de qualité et exceptionnels.

8.11.02 CURE PAR ENDUIT TEMPORAIRE IMPERMEABLE

La cure par enduit temporaire imperméable peut être employée pour les bétons de toutes classes. Elle ne
peut être employée sur les parements destinés à recevoir une couche d'étanchéité adhérente.

Le produit est mis en oeuvre par pulvérisation pneumatique; il est coloré de façon qu'il soit possible de juger
de la continuité et de la régularité de l'enduit. Sa couleur doit cependant pouvoir disparaître avec le temps
ou être facilement effacée sur l'ouvrage fini. Le produit ne doit pas être dommageable au béton, au dosage
superficiel employé. L'enduit est placé sur les surfaces libres du béton dès le début de la prise et, dès leur
décoffrage, sur les surfaces décoffrées avant la fin de la durée normale de la cure. On admet que le début
de la prise coïncide pratiquement avec le moment où la surface du béton fraîchement mis en place cesse
d'être luisante pour virer au mat.

L'emploi de l'enduit de cure ne dispense pas l'Entrepreneur d'assurer sur les coffrages en places non
imperméables l'humidification correspondant à la classe du béton.
Si une reprise est effectuée sur une surface de béton qui a reçu un enduit de cure, le repiquage et le
nettoyage vif doivent être considérés comme nécessaires.

84 CPS- STG
ARTICLE 8.12 CONTROLE DE LA QUALITE DES BETONS

Les épreuves et contrôles seront effectués suivant les dispositions ci-après :

8.12.01 NATURE DES CONTROLES

- Sur la résistance à la compression à sept (7) jours et vingt-huit(28)jours, mesurée sur éprouvettes
cylindriques (section = 200 cm2 haut double du diam.)

- Sur la résistance à la traction à vingt-huit (28) jours, mesurée par flexion d'éprouvettes prismatiques.

- Sur la consistance du béton frais, mesurée au moyen du cône d'Abrams, ou du maniabilité mètre (entre
0,80 et 1,20 de l'affaissement avec le béton d'étude correspondant).

- Sur la densité des bétons.

Il sera prélevé en moyenne tous les cent (100) mètres cubes de béton et dans tous les cas, au moins une
fois par jour, par ouvrage ou partie d'ouvrage s'il est coulé une quantité moindre dans la journée:

- Trois éprouvettes pour la mesure de la résistance à la compression à sept (7) jours, et trois (3) pour les
essais de résistance à vingt-huit (28) jours.

- Trois éprouvettes pour la mesure de la consistance.

En ce qui concerne les éprouvettes destinées aux mesures de résistance à la traction, leur prélèvement ne
sera pas systématique et il y sera procédé à chaque fois que le représentant du Maître d'Ouvrage le
jugera nécessaire en fonction des bétons pour lesquels le béton à contrôler est destiné.

II pourra être effectué en outre, à la demande du représentant du Maître d'Ouvrage,

Des mesures d'homogénéité du béton frais à l'appareil Joisel, ainsi que des essais de teneur en eau par
chauffage lent jusqu'à dessiccation complète.

Le pourcentage des différentes catégories de granulat par prélèvement sera déterminé au gré du
représentant du Maître d'Ouvrage (tolérance de 3% pour chaque catégorie de granulat, tolérance de 2%
pour l'ensemble du granulat).

Des essais de compacité, porosité et perméabilité seront effectués à la demande du représentant du Maître
d'Ouvrage, sur éprouvettes de vingt-huit (28) jours d'âge.

L'ensemble des essais sera effectué aux frais de l'Entrepreneur par le laboratoire de chantier.

8.12.02 PRELEVEMENT, CONFECTION, CONSERVATION DES EPROUVETTES

8.12.02.1 PREPARATION DES EPROUVETTES

Les moules sont fournis par l'Entrepreneur. lis sont métalliques, démontables et comportent un fond et des
parois; ils sont munis d'un couvercle. La tolérance sur- chacune de leurs dimensions est en plus ou en
moins de trois dixièmes de millimètres pour un moule neuf. Elle est de six dixièmes de millimètres pour un
moule en service.

Le fond et les parois sont ajustés de manière assez précise pour que soit assurée une étanchéité
satisfaisante. Ils sont assez épais pour ne pas déformer de manière sensible lors du moulage du béton.

Les moules sont nettoyés à fond, immédiatement après démoulage des éprouvettes et sont aussitôt
graissés.

Le représentant du Maître d'Ouvrage refusera l'emploi des moules qui ne satisferaient pas ou qui, en raison
de leur usure, ne satisferaient plus à toutes les conditions précédentes. Les moules rebutés à titre définitif
sont évacués du chantier.

Les moules sont en quantité suffisante sur le chantier pour l'exécution des épreuves et des contrôles
prévus par le C.P.S. ou prescrits par le représentant du Maître d'Ouvrage.

85 CPS- STG
8.12.02.2 CONFECTION DES EPROUVETTES

Les éprouvettes sont moulées dans les conditions fixées par le représentant du Maître d'Ouvrage.

8.12.02.3 PRELEVEMENT DES BETONS DE CHANTIER

Le béton constitutif des éprouvettes est prélevé, suivant les ordres du représentant du Maître d'Ouvrage.

Un registre tenu à jour indiquera de manière précise l'élément de l'ouvrage où la gâchée qui a donné lieu au
prélèvement de chaque éprouvette a été mise en place.

Tout prélèvement se fera sous la surveillance d'un représentant du Maître d'Ouvrage.

8.12.02.4 TRANSPORT DES EPROUVETTES

Les éprouvettes sont transportées dans leur moule au laboratoire de chantier dans un délai ne pouvant
dépasser vingt-quatre (24) heures, après leur coulée.

8.12.02.5 CONSERVATION DES EPROUVETTES

Les éprouvettes constitutives de l'échantillon destiné à l'épreuve de convenance ou aux essais de contrôle,
sont conservées dans leurs moules à une température de 20°C, durant les vingt-quatre premières heures.

Elles sont ensuite, entreposées dans un local spécial fermé, dont la construction et l'entretien incombent à
l'Entrepreneur.

8.12.02.6 MARQUAGE DES EPROUVETTES

Les éprouvettes sont marquées au moment de leur démoulage. Les marques sont apposées à la
peinture.

8.12.02.7 ESSAIS SUR LES CIMENTS

Chaque série de prélèvement de béton pourra être accompagnée d'un prélèvement de ciment qui sera
conservé et pourra donner lieu à des essais complémentaires à la demande du représentant du Maître
d'Ouvrage.

8.12.02.8 EXPLOITATION DES ESSAIS

Si la résistance par gâchée à la compression à sept (7) jours n'atteint pas les 95/100 de la valeur définie
par les études préalables, le bétonnage sera arrêté et les appareils de dosage vérifiés par des pesées à
blanc. Le bétonnage sera repris aussitôt le cas échéant, après réglage.

Si la résistance minimale à la compression à sept (7) jours n'atteint pas la valeur définie par les études
préalables, le bétonnage sera arrêté, les appareils seront vérifiés et le bétonnage ne sera repris que
lorsqu'une série de trente éprouvettes essayées à sept (7) jours fera apparaître une résistance minimale à
la compression satisfaisante.

Si la résistance minimale à la compression à vingt-huit (28) jours n'atteint pas la valeur définie au Cahier
des Prescriptions Spéciales, l'Entrepreneur pourra être tenu de prélever à ses frais, par carottage des
éprouvettes cylindriques d'au moins 0,15 m de diamètre au nombre de trois (3) qui seront essayées à
quatre vingt-dix (90) jours.

La résistance obtenue devra être supérieure ou égale à 1,20 fois la résistance prévue par les études à
vingt-huit (28) jours. Dans le cas contraire, le Maître d'Ouvrage pourra prescrire la démolition des éléments
en cause, s'il s'agit d'ouvrages fixes, ou leur élimination s'il s'agit d'éléments préfabriqués ou d'éléments de
carapace.

Si la fluidité du béton sort des limites déterminées lors des études préalables, le bétonnage sera aussitôt
arrêté; le dosage en eau sera aussitôt contrôlé, ainsi que l'humidité des agrégats. Le bétonnage reprendra,
dès la première gâchée satisfaisante, à l'essai de maniabilité.
86 CPS- STG
ARTICLE 8.13 MISE EN OEUVRE DES ARMATURES

8.13.01 GENERALITES

Les armatures seront façonnées à froid dans un atelier spécialement aménagé à cet effet. Elles seront
mises en place après avoir subi, si nécessaire, un brossage énergique à la brosse métallique pour les
débarrasser de toutes traces de rouille non adhérente, de terre, d'huile ou de graisse.

Des cales en béton devront maintenir les armatures à une distance des coffrages qui ne sera pas inférieure
au plus grand diamètre d'armature ou à la plus grande dimension des granulats. Les barres qui auraient à
être dépliées seront obligatoirement en acier FeE 24: l'enrobage de ces barres sera au moins de 4 cm.

L'Entrepreneur devra prévenir le représentant du Maître d'Ouvrage au moins 24 heures avant le coulage du
béton, afin que celui-ci puisse vérifier les armatures. Au cas où l'Entrepreneur omettrait de prévenir le
représentant du Maître d'Ouvrage, ce dernier pourrait demander la démolition des parties dont il n'aurait pu,
de ce fait, vérifier le ferraillage.

L'Entrepreneur ne sera autorisé à souder les armatures à haute adhérence, que dans la mesure où la
soudure des aciers en, cause est autorisée par les fiches d'homologation et ceci dans les conditions
prescrites par ces fiches.

- II est formellement interdit de manipuler les armatures pour les mettre à leur place exacte, pendant le
bétonnage.

- Pour le soutien des couches d'armatures horizontales, des cales d'écartement rondes en plastique ne
peuvent pas être utilisées. Le type de cales d'écartement utilisé doit offrir une garantie totale pour le
maintien de la couverture minimum de béton des armatures, comme spécifié sur les plans d'exécution.

Le nombre et la répartition des cales d'écartement dépendent de leur résistance et de l'importance de


l'armature même. Néanmoins, il doit être prévu au minimum une cale d'écartement par m2 de surface de
coffrage ou par mètre courant de surface latérale d'une colonne ou poutre.

8.13.02 CONTROLES NORMAUX ET TOLERANCE

a) Contrôle sur la forme des barres d'armature.

Les tolérances sont les suivantes :

- La tolérance (en cm) sur les barres rectilignes est égale à ± 1/2 3 I, I étant la longueur théorique de la
barre exprimée en cm.

- La tolérance (en cm) sur les segments rectilignes de barres courbées est égale à ± 3 Is, Is étant la
longueur théorique du segment en cm.

- La tolérance (en cm) sur la longueur totale développée d'une barre courbée, mesurée sur l'axe, est égale
à ± ½ 3 It où It est la longueur développée théorique de la barre exprimée en cm.

- La tolérance (en cm) sur les dimensions (longueur, largeur ou diamètre) des armatures transversales
(étriers rectangulaires ou annulaires, armature enveloppe) est égale à ± ¼3 t.t étant la longueur, la
largeur ou le diamètre théorique de l'armature transversale, exprimée en cm.

b) Contrôle in situ de l'armature dans le coffrage.

Les tolérances sont les suivantes :

- Les tolérances sur la distance entre la barre d'armature et la surface intérieure du coffre :

. vers le bas: 0
. vers le haut: ¼ 3.I, I étant la distance théorique exprimée en cm donnée sur le plan. Si les plans ne
donnent pas de distances minima, les règles sui vantes doivent être prises en considération:

87 CPS- STG
- La distance minimum entre le bord de l'armature et le coffrage doit être au moins égale à la plus petite
des dimensions suivantes:

. Le diamètre de la plus grosse armature,


. La plus grande dimension nominale des matériaux inertes du béton.
. En tout cas, un minimum de mm doit être répété.

- La différence exprimée en cm entre la place réelle de l'axe moyen de barre et sa place théorique
déterminée sur les plans ne peut excéder ¼ 3 L, L étant la longueur de la barre, exprimée en cm.

- L'entre distance entre les barres armatures ne peut différer de l'entre distance théorique donnée sur les
plans de plus de ± ½ 3 t cm où t est l'entre distance théorique, exprimée en cm.

c) Contrôle du soutien des couches d'armature et treillis et de l'utilisation judicieuse des cales d'écartement.
d) Contrôle de la mise en place et de la bonne réalisation des liaisons par manchons ou soudures.
e) Contrôle des longueurs de recouvrement, des ancrages des barres d'attente.
f) Contrôle d’éventuelle micro fissures dans les barres courbées.

. Fréquence des contrôles a) à f): 100%;


. Méthode de contrôle: visuelle et par mesurage;
. En cas de dispositions non conformes.

L'Entrepreneur doit immédiatement apporter les corrections nécessaires et au besoin, remplacer les barres
non conformes.

Lors du bétonnage, l'Entrepreneur doit veiller à ce que les armatures ne soient pas déplacées par des
contacts avec le matériel utilisé pour mettre le béton en place, et pour le serrage de celui-ci (par ex.: tuyaux
de bétonnage, entonnoirs à béton, aiguilles vibrantes).

ARTICLE 8.14 PAREMENTS

Tous les parements resteront brut de décoffrage sauf, s'il y en a, enlèvement des bavures. Au cas où des
nids de cailloux ou des trous étaient apparents en parement, la surface en serait soigneusement repiquée,
enduite d'une colle spéciale et ragréée avec un mortier de même teinte que le béton voisin.
La colle et la composition du mortier seront soumises au représentant du Maître d'Ouvrage. Le décoffrage
aura toujours lieu en présence d'un représentant du Maître d'Ouvrage et aucun ragréage n'interviendra
sans son accord.

ARTICLE 8.15 ELEMENTS PREFABRIQUES EN BETON

Toutes les manutentions des éléments préfabriqués devront être effectuées en présence du représentant
du Maître d'Ouvrage. Elles seront exécutées avec le plus grand soin, de manière à éviter les chocs et les
vibrations; les conditions de transport et le levage des éléments devront être exactement celles qui auraient
été admises pour le calcul des pièces.

L'Entrepreneur sera obligatoirement tenu de prévoir sur ces aires de stockage des conditions
d'entreposage, permettant aux éléments préfabriqués de reposer sur des appuis provisoires correspondant
rigoureusement aux appuis définitifs. Le gerbage des pièces préfabriquées sera en principe interdit, sauf
autorisation spéciale du représentant du Maître d'Ouvrage.

ARTICLE 8.16 COFFRAGES

8.16.01 RESISTANCE DES COFFRAGES

Les coffrages étançonnés et échafaudages doivent être tels que les contraintes qui s'y produisent par
l'action des charges qu'ils auront à porter pendant l'exécution du travail, jusqu'au décoffrage ou au
décintrement, ne dépassent pas les contraintes de sécurité consacrées par l'expérience pour les matériaux
qui les composent.

II y a lieu notamment, de se préoccuper du poids et de la poussée hydrostatique du béton en place, du


choc résultant du déversage du béton, de la circulation du personnel, du roulage des bennes, de
l'entreposage des matériaux et de l'action du vent.

88 CPS- STG
8.16.02 RIGIDITE DES COFFRAGES ET CONTRE-FLECHES

Les déformations que les coffrages peuvent subir ne peuvent pas dépasser celles généralement adoptées
pour les constructions permanentes, faites à l'aide des mêmes matériaux.

Pour les poutres et les dalles dont la portée dépasse 6 m, il faut en général poser le coffrage de telle façon,
qu'après mise en service, la poutre présente une légère contre flèche (de l'ordre du millième de la portée).

Des précautions doivent être prises pour que le coffrage n'empêche pas le retrait du béton, ce qui
provoquerait une fissuration avant démoulage (par exemple: pièce en I).

8.16.03 ETANCHEITE DES COFFRAGES

Les coffrages doivent présenter une étanchéité suffisante pour les pertes de laitance. Il faut faire
particulièrement attention lorsque le serrage du béton est fait par vibration.
Les coffrages en bois doivent être mouillés pour ne pas absorber l'eau du béton.

8.16.04 OUVERTURES DE CONTROLE

Lorsque des pièces de grande hauteur (voiles, colonnes) sont coffrées en une fois, on laisse dans les
parois latérales des coffrages, des ouvertures de dimensions suffisantes, permettant le damage et la
vibration des coudes inférieurs. Ces ouvertures, dont l'espacement tant en hauteur qu'horizontalement ne
doit pas dépasser 1 m, ne sont à fermer que lorsque le bétonnage arrive à leur niveau.

8.16.05 COFFRAGES DES SURFACES DE BETON DEVANT ETRE ULTERIEUREMENT BOUCHARDEES

Les documents d'adjudication renseignent sur les surfaces de béton devant être ultérieurement
bouchardées.

Les coffrages de ces surfaces sont recouverts de tôles ou de plaques lisses en matériaux durs ou sont
réalisés au moyen de planches rabotées jointives, de même épaisseur et présentant une surface plane.

Les travaux de bouchardage font l'objet d'un poste particulier en métré.

8.16.05.1 COFFRAGES DES ELEMENTS PRECONTRAINTS

Des dispositions doivent être prises pour que les coffrages n'entravent pas la déformation des éléments lors
de la mise en tension. Les poutres préfabriquées précontraintes constituant le tableau seront coffrées dans
des moules métalliques sur lesquels des vibrateurs auront été fixés.

8.16.06 COFFRAGES DES SURFACES DE BETON DEVANT RESTER APPARENTES OU DEVANT ETRE
PEINTES (coffrages lisses)

Sauf indication contraire aux documents d'adjudication, les prescriptions suivantes sont d'application pour
les surfaces des bétons devant rester apparentes ou devant être peintes.

Les panneaux sont parfaitement plats et jointifs. Ils sont de dimensions aussi grandes que possible et de
même module. L'utilisation de panneaux de réemploi ne peut être autorisée qu'après examen de ceux-ci
par le représentant du Maître d'Ouvrage et décision favorable. Les joints entre panneaux doivent être
disposés de façon régulière.

Les coffrages des faces inférieures des dalles entre les poutres des tabliers de pont peuvent être réalisés
au moyen de planches rabotées, jointives, pour faciliter le décoffrage. L'Entrepreneur peut utiliser des
produits spéciaux, pour autant qu'ils ne provoquent pas de taches sur le béton. L'utilisation d'huile de
vidange est interdite.
Après le décoffrage, les irrégularités éventuelles sont meulées.

89 CPS- STG
8.16.07 NETTOYAGE DES COFFRAGES

Les coffrages doivent être nettoyés et débarrassés de corps étrangers (clous, fils de fer, chutes
d'armatures, cailloux, etc ...), puis purgés à l'air comprimé, avant de procéder au bétonnage.

8.16.08 PLANS DES COFFRAGES

L'Entrepreneur est tenu de soumettre les plans des coffrages et, le cas échéant, de leur revêtement
intérieur en bois bakélite, à l'approbation préalable du représentant du Maître d'Ouvrage.
Celui-ci se réserve le droit de faire apporter les modifications qu'il estimerait nécessaires, sans que
l'Entrepreneur puisse prétendre à indemnité ou à prolongation de délai.

La responsabilité de l'Entrepreneur reste entière malgré l'approbation du représentant du Maître


d'Ouvrage et malgré les modifications éventuellement demandées par celui ci.

Des échantillons représentatifs des matériaux proposés pour les coffrages permanents et provisoires
doivent être soumis par l'Entrepreneur au représentant du Maître d'Ouvrage pour approbation.

8.16.09 DECOFFRAGE ET DECINTREMENT

Le décoffrage et le décentrement sont faits sans chocs et par des efforts purement statiques et seulement
après que le béton a acquis une résistance suffisante pour supporter, avec une sécurité normale, les
contraintes aux quelles il sera désormais soumis.

Le décoffrage et le décintrement sont opérés de telle manière que, au cours de ces opérations, il ne se
développe pas d'efforts défavorables ou dangereux dans certains articles de la construction.
L'attention est attirée sur l'incidence de l'âge du béton, au moment de sa mise en charge, sur les
déformations initiales et différées (fluage) de la construction.

L'Entrepreneur doit soumettre au représentant du Maître d'Ouvrage pour approbation le produit pour
décoffrage en spécifiant les qualités et la non-nocivité vis-à-vis du béton et de l'acier.

8.16.10 COFFRAGE PERDU

Le matériau pour coffrage perdu sera constitué de matériaux tels que le polystyrène expansé, l'isorel mou,
l'eternit. L'emploi du plâtre est interdit.

8.16.11 TYPES DE COFFRAGES

Les types de coffrages seront proposés par l'Entrepreneur au représentant du Maître d'Ouvrage. II fournira
dans ce but les dessins complets et détaillés de tous les types de coffrages spéciaux, ainsi qu'un mémoire
sur leur mode d'utilisation.

8.16.12 TOLERANCE D'EXECUTION

Les coffrages pour parements lisses seront tels que la forme des ouvrages ne s'écartera pas de plus de
0,01 m des formes définies aux plans. Les cotes réalisées ne devront pas s'écarter de plus de 0,5% en
valeur relative et de 0,03 m en valeur absolue des cotes prévues aux plans. Le décalage des surfaces
coffrées au moyen de panneaux distincts, n'excédera pas 0,5 cm. Les coffrages ordinaires seront soumis à
des tolérances trois fois plus grandes que les parements lisses.

8.16.13 DELAI AVANT DECOFFRAGE

Sauf dérogation expresse du Maître d'Ouvrage, aucun élément ne peut être décoffré avant 48 heures
suivant le bétonnage. Pour les parties portantes, ne supportant que leur poids propre, ce délai est porté à
deux semaines; il sera porté à 4 semaines si ces parties doivent supporter immédiatement des charges.

90 CPS- STG
ARTICLE 8.17 JOINTS

8.17.01 JOINTS DE DILATATION

Les joints de dilatation sont réalisés:

- soit par l'utilisation de plaques de polystyrène expansé.


- soit par l'utilisation de joints de type water-stop en PVC.

Ce modèle de joints peut être envisagé pour les ouvrages d'art et tunnels. La largeur des joints est
déterminée par calcul et n'est jamais inférieure à 20 mm. Le modèle de joints water-stop est à
soumettre à l'agrément du Maître d'Ouvrage.

La matière du ruban répond aux caractéristiques suivantes:

- Densité apparente: 1,22


- Résistance à la traction: à - 20°C = 160 kg/cm2
à + 20°C = 110 kg/cm2
- Dureté SHORE: 67
- Allongement de rupture: à - 20°C = 130%
à + 20°C = 400%
- Température admise: de - 50°C à + 50°C environ.

8.17.02 JOINTS DE RETRAIT

Dans les cas importants de bétonnage, les emplacements des joints de retrait sont indiqués aux plans en
accord avec le Maître d'Ouvrage. Les phases de bétonnage par plots alternés y sont également indiquées
et l'Entrepreneur doit s'y conformer strictement.

Les joints de retrait sont munis d'encoches triangulaires, trapézoïdales ou circulaires, conformément aux
plans d'exécution et sont réalisés au moyen de coffrages rabotés, même si mention n'en est pas faite aux
plans.

ARTICLE 8.18 BETONNAGE CONTRE TERRES

Les bétons pour semelles et fondations sont obligatoirement coulés sur un béton de propreté d'épaisseur
minimum 8 cm, sauf indications contraires aux plans.

Ce béton de propreté ne peut être omis que lorsque les plans indiquent l'utilisation d'une feuille de
polyéthylène (visgeen) en fond de fouille.

ARTICLE 8.19 ECHAFAUDAGE

L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d'Ouvrage avant tout commencement d'exécution, les dessins et
calculs des charpentes, échafaudages, cintres, boisages et blindages.

La stabilité des échafaudages devra être justifiée pour les différentes phases de coulage.

L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à ses frais aux ouvrages ci-dessus, toutes modifications prescrites par
le Maître d'Ouvrages, dans l'intérêt de la sécurité et dans le but de limiter les déformations.

91 CPS- STG
CHAPITRE IX

MAÇONNERIES ET MORTIERS

ARTICLE 9.01 APPAREILLAGE ET MISE EN OEUVRE

La maçonnerie de pierres ou de matériaux de formes régulières est appareillée conformément aux


indications des plans et, au besoin, suivant les instructions du représentant du Maître d'Ouvrage.

Les pierres naturelles ou artificielles sont posées au cordeau et au fil à plomb, à bain de mortier, fichées et
coulées au reflux à deux ou trois reprises différentes et affermies solidement au moyen d'une masse en
bois, non ferrée. On ne peut employer comme cales provisoires, que des coins en bois. Elles doivent être
retirées aussitôt après le fichage.

Les assises sont bien de niveau. Les plans de lits et de joints montants sont parfaitement d'équerre entre
eux.

Les lits et joints des pierres sont tenus régulièrement à 10 mm d'épaisseur au plus et mouillés au moment
de la pose.

Dans le barcage et la pose des pierres, on ne manœuvre celle-ci que par les côtés et par derrière, pour
éviter toute écornure aux arêtes.

Les pierres dans lesquelles existe ou se produit une écornure, sont remplacées.

Lorsqu'une assise de parement est exécutée en totalité, elle est arasée sur toute sa longueur, de manière à
se présenter dans le parement par crête horizontale et à offrir à l'assise immédiatement supérieure, une
assiette bien plane et bien dressée.

Dans les parties de maçonnerie dont les parements forment une surface courbe ou inclinée, les joints sont
normaux aux parements.

Les parements de la maçonnerie doivent se trouver dans les surfaces, plans et profils prescrits. Pour
obtenir ce résultat avec la maçonnerie en pierres, il est procédé, au besoin, à un ragrément général après
consolidation de la maçonnerie.

Les briques sont posées à plein bain de mortier de ciment, les joints refluant le mortier.

Si des vides sont constatés dans les joints de la maçonnerie, les murs ou parties de murs incriminés sont à
démolir et à reconstruire aux frais de l'Entrepreneur.

En ce qui concerne les maçonneries de moellons, on appelle:

. Maçonnerie pour assises réglées:celle qui est formée de lits ou d'assises de moellons d'une épaisseur
uniforme d'un bout à l'autre du mur.

. Maçonnerie irrégulière: celle dans laquelle on fait usage de moellons de toutes grosseurs ne nécessitant
pas d'arasements réguliers.

Les moellons sont posés à bain de mortier de ciment refluant de tous côtés, en bonne liaison, serrés les
uns contre les autres, aussi jointivement que le permet leur forme.
A l'intérieur de la maçonnerie de moellons, les vides sont remplis au moyen de blocailles chassées dans le
mortier. La maçonnerie de remplissage de moellons est élevée concurremment avec celle de parement.

Dans les maçonneries de briques avec parement de moellons, en tout ou en partie, les assises de briques
doivent s'araser avec les assises de moellons.

Lors de la pose des briques, on vérifie si elles sont suffisamment humides afin d'éviter qu'elles n'absorbent
pas l'eau du mortier, si nécessaire on arrosera les briques avant leur mise en oeuvre.

On balade fortement les endroits de reprises et on prépare avec soin au mortier neuf, toutes les briques ou
pierres qui vacillent.

92 CPS- STG
Les parements dont le rejointoiement ou le crépissage ne sont pas prévus, sont jointoyés à mesure de
l'avancement des maçonneries et de l'enlèvement des échafaudages ou de cintres.

Le rejointoiement des parements, s'il est prévu, est fait au mortier de ciment après achèvement total des
maçonneries. Dans ce cas, les parements ouverts doivent être agréés par le Maître d'Ouvrage.

Les éléments de murs creux, c'est à dire à matelas d'air, sont solidarisés entre eux au moyen de fils
galvanisés de 3 mm de diamètre, de 20 cm de longueur, inclinés vers l'extérieur, ayant au centre la forme
d'un U et placés à raison de 8 minimum par m2 (espacement vertical inférieur à 30 cm - espacement
horizontal inférieur à 50 cm).

Des briques de ventilation sont placées dans les murs creux à raison de 2 inférieures et de 2 supérieures
au mètre courant.

Les maçonneries de cheminées et autres conduits, sont intérieurement lissées au même mortier que celui
qui sert à leur exécution et ce, au fur et à mesure de leur construction.

Avant de procéder à la pose des enduits, chapes ou crépis, les joints des maçonneries sont grattés à une
profondeur de 25 cm au moins; l'aire à recouvrir est raclée à vif, puis lavée à grande eau. Aussitôt après, le
mortier doit y être fouetté avec force, au moyen de la truelle, de manière à remplir les vides et les joints, et
à y pénétrer aussi profondément que possible.

ARTICLE 9.02 MOELLONS

9.02.01 CARACTERISTIQUES DU MATERIAU

Pour les perrés:

Queue de 25 cm minimum, hauteur variable de15 à 30 cm, longueur supérieure à 20 cm et inférieure à 80


cm.

Les dimensions de la queue ne peuvent pas être inférieures aux 213 des dimensions à la tête. Les faces de
joint et de lit doivent être dressées d'équerre au parement sur 10 cm.

Pour les maçonneries:

Les moellons doivent avoir au moins 15x15 cm de section et 10 cm d'épaisseur. Au moins'/. des moellons
doit avoir 15x25 cm de section et 10 cm d'épaisseur minimum.

Les dimensions ci-dessus ne sont pas valables pour blocage de routes ou terrasses.

9.02.02 MISE EN OEUVRE

Les moellons bruts sont ceux qui n'ont reçu aucun façonnage.
Ils peuvent être mis en oeuvre en les travaillant au marteau lourd de carrière et au marteau de maçon. Le
travail au poinçon pour enlever certaines pointes ou bosses de petite surface, n'est pas considéré comme
dressage.

Les moellons smillés ont la face de parement équarrie au marteau. Les faces de lit et les faces latérales
sont dressées sur 10 cm au moins, de façon à obtenir une bonne assiette et des joints de 15 mm au
maximum pour maçonnerie menue et 20 mm au maximum pour maçonnerie lourde. Les pierres d'angles
sont dressées sur les deux faces de parement. Les joints montants des deux assises superposées sont en
découpes de 10 cm au moins.

Les moellons ciselés ou piqués sont ceux dont le parement est taillé au ciseau ou dégrossi au poinçon ou à
la boucharde. Les faces des joints montants doivent être aplanies sur une largeur minimum de 10 cm.

La nature et l'origine des moellons doivent être agréées par le représentant du Maître d'Ouvrage.

Si des pierres défectueuses doivent être employées pour éviter des retards ou parce que leur
remplacement est impossible, le Maître d'Ouvrage peut les accepter moyennant réduction de prix.

93 CPS- STG
ARTICLE 9.03 PERRES A SEC OU AU MORTIER DE CIMENT

La qualité des pierres doit être la même que celle indiquée à l'article ci-dessus. Les pierres doivent être
dressées simplement et mises en place soigneusement à la main ou à la pince.

Pour les perrés de 30 cm d'épaisseur, les 2/3 au moins de toutes les pierres doivent avoir une hauteur
égale à l'épaisseur du perré. La surface du perré doit être régulière. Les pierres sont disposées en assises
régulières ou en mosaïque, suivant les instructions du Maître d'Ouvrage. Les vides sont à remplir avec du
sable gros, 1 à 5 mm.

Pour les perrés au mortier de ciment, les moellons sont disposés en assises régulières ou en mosaïque.
L'épaisseur d'une assise peut varier graduellement de 30 cm dans les parties inférieures, à 15 cm dans les
parties supérieures. Les joints montants de deux assises superposées se découpent de 10 cm au moins.
La découpe en profondeur est variable d'une assise à l'autre et est au minimum de 10 cm. Tous les
moellons d'une même assise doivent donc avoir sensiblement la même queue.

ARTICLE 9.04 BRIQUES ET AUTRES MATERIAUX EN TERRE CUITE

Les briques et autres matériaux en terre cuite (tuyaux, tubes, etc ...) doivent être bien formés, bien cuits,
non vitrifiés, durs, sonores, sans crevasse, ni fêlure et ni ébréchure.

L'emploi de briques cassées peut toutefois être toléré aux endroits et dans les proportions à indiquer par le
Maître d'Ouvrage.

Les briques doivent être choisies et triées éventuellement avant leur arrivée sur le chantier de réception.
Les briques pour parements (de 1ère qualité) sont choisies parmi les plus belles et les mieux cuites).

Les tuiles sont planes et pourvues d'un dispositif solide permettant leur fixation aux lattes.
Les briques doivent être suffisamment humides avant leur mise en oeuvre.
Deux demi-briques jointes par une couche normale de mortier de ciment doivent présenter les résistances
suivantes à la compression:

a. briques pleines fabriquées à la main…….: 80 kg/cm2


b. briques pleines fabriquées à la machine…:150 kg/cm2
c. briques trouées transversalement………… :150 kg/cm2
d. briques trouées longitudinalement……….. : 80 kglcm2

ARTICLE 9.05 BLOCS ET ELEMENTS EN BETON PREFABRIQUE

Les blocs en béton doivent avoir les formats déterminés par les diverses épaisseurs des murs à exécuter.
ils sont bien moulés, réguliers, sans cassure, ni fêlure, ni crevasse. Les arêtes sont vives, droites et sans
ébréchures. Ils supportent une charge à l'écrasement supérieure à 60 kg/cm2, au moment de leur mise en
oeuvre.
II doivent être confectionnés dans des moules métalliques, et être comprimés ou vibrés au cours de leur
fabrication.

La teneur en eau est réduite au minimum pour permettre le démoulage rapide.

ARTICLE 9.06 MORTIERS

Sauf spécifications contraires, les mortiers sont conformes aux prescriptions des normes AFNOR (NFP
15-401 à 461).

94 CPS- STG
9.06.01 COMPOSITION ET DESTINATION DES MORTIERS

La désignation, la composition, le dosage minimal en ciment, la résistance exigée et la destination des


différents mortiers sont figurés dans le tableau ci-après :

Dosage
Chaux Résistance
Ciment hydrau. minimale à la
Dosage principales Utilisations
CPA 325 XEH 60 compression à 28
j (bar)
Mortier pour maçonnerie de
M 350 350 - 100 remplissage

Mortier pour maçonnerie


enduit aérien. chape
M 450 450 - 225
ordinaire

Mortier pour jointoiement.


rejointoiement. enduit et
M 600 600 - 225
chape étanches

Mortier bâtard pour joints


B 150/200 150 200 25
de maçonnerie et enduit

N.B.: Le mortier de remplissage des joints sera un mortier bâtard B 150/200, sauf si le
représentant du Maître d'Ouvrage prescrit l'utilisation d'un mortier M 350.

9.06.02 EXECUTION DES MORTIERS

Les mortiers sont fabriqués à la bétonnière au moment de leur mise en oeuvre et par petites quantités. Les
surfaces à enduire sont bien nettoyées et humides. Un mortier dont la prise a commencé avant sa mise en
oeuvre doit être rejeté; il ne peut en aucun cas être regâché.
Lorsque la température mesurée sur le chantier de mise en oeuvre du mortier est comprise entre 0 et 5°C,
les précautions suivantes sont prises:

. Protection du mortier pendant 4 ou 5 jours.


. Utilisation d'eau de gâchage à la température de + 35°C environ.

Lorsque la température mesurée sur. le chantier de mise en oeuvre du mortier est inférieure à 0°C, toute
mise en oeuvre de mortier est interdite et le reste tant que la température en dépasse pas 0°C.

La température des mortiers ne doit pas excéder 30°C.

9.06.03 ESSAIS SUR MORTIER

Les résistances minimales à obtenir sont indiquées en 6.1.


Les essais se font sur prisme 4 cm x 4 cm x 16 cm selon la norme AFNOR p 15-451.
Trois prismes par semaine.

95 CPS- STG
ARTICLE 9.07 PIERRES NATURELLES POUR MACONNERIE, PROTECTION DE RIVES
ET DE TALUS, REVETEMENT DES FOSSES CUNETTES, ETC

Les pierres naturelles utilisées en dimensions indiquées sur les plans d'exécution, soit des moellons, soit
des pierres concassées à grandes dimensions devront être dures, durables, sans poches tendres, sans
fêlures, sans symptômes de décomposition à l'air, non gélives, de forme angulaire, à arêtes vives, sans
matières fines et sans contamination organique.

Elles devront être résistantes aux milieux agressifs avec lesquels elles pourront être en contact fréquent.
Leur porosité ne devra pas être supérieure à 15%.

La forme des moellons résulte du fait que, ni la largeur, ni l'épaisseur d'une pierre ne doit être inférieure à
un tiers de sa longueur.

L'origine des pierres, leurs caractéristiques et proportions de différents poids seront soumises à l'agrément
de l'Ingénieur.

ARTICLE 9.08 PIERRES ARTIFICIELLES POUR MACONNERIE

Les pierres seront des briques pleines, fabriquées en argiles cuites de dimensions 20 x 10 x 6,5 cm.

Les essais et contrôles suivants seront effectués par le Maître d'Ouvrage au cours de la production et de la
fourniture:

- contrôle des dimensions.


- contrôle de forme.
- contrôle d'homogénéité.
- contrôle de propreté.

Selon les valeurs moyennes de cinq (5) échantillons, les briques auront une densité apparente supérieure à
1,9 t/m3 et une résistance à la compression de 350 kg/cm2, l'absorption d'eau sera inférieure à 60% de leur
poids (briques recuites) pour les ouvrages d'assainissement et inférieure à 20% pour les autres ouvrages.

ARTICLE 9.09 ELEMENTS PREFABRIQUES EN BETON (SAUF TUYAUX)

Au décoffrage, les éléments devront présenter des surfaces absolument lisses, une teinte uniforme et des
arêtes vives.

Pour autant que les éléments pourront être en contact fréquent avec des matières agressives, ils seront
fabriqués suivant les règles pour la préparation de béton résistant à des milieux agressifs (article 8.02).

9.09.01 BORDURES, CANIVEAUX RECTANGULAIRES ET PIERRES DE PAVAGE

Toutes les bordures (bordure haute, bordure basse, bordurette), caniveaux rectangulaires et pierres de
pavage seront préfabriqués en béton RN35 (article 8.2), selon des dimensions indiquées sur les plans de
détails.

Les bordures auront une longueur normale de 1 mètre pour les trottoirs en alignement droit; pour les
trottoirs courbes de rayons supérieurs à 8 mètres, on confectionnera des éléments de 50 centimètres ou de
33 centimètres de longueur. Pour les trottoirs courbes de rayons inférieurs à 8 mètres, on confectionnera
des éléments présentant le rayon de courbures adéquat.

9.09.02 DALLES DE TROTTOIR ET DE SEMI-CANIVEAU

Les dalles de trottoirs et de semi-caniveau seront préfabriquées en béton RN35 (article 8.2) selon les
dimensions indiquées sur les profils en travers types.

96 CPS- STG
9.09.03 ESSAIS

(1) Essais de réception des éléments préfabriqués.

- Les bordures feront l'objet d'essais de réception soit en usine, soit sur le chantier, en présence d'un
représentant de l'Ingénieur.

- Par contre, les autres éléments préfabriqués tels que: éléments de caniveaux ou de regards, ne feront
l'objet d'aucun essai, sans être toutefois dispensés des vérifications décrites, ci-après.

(2) Prélèvements et préparation des éléments.

- Bordures.
Pour chaque lot de 1.000 mètres linéaires, les essais portent sur trois (3) éléments droits d'un mètre de
longueur si la longueur totale du lot complémentaire est supérieure à 500 mètres, les essais de ce lot
portent également sur trois (3) éléments, dans le cas contraire, il n'est pas fait d'essai pour ce lot.

Les éléments désignés par l'Ingénieur pour être soumis aux essais, doivent être d'âge supérieur à sept
jours.

- Autres éléments préfabriqués.


Les autres éléments préfabriqués seront vérifiés à raison d'une pièce sur 500 unités semblables.

(3) Techniques des essais et des vérifications.

- Essai sur bordures. Chaque élément soumis à l’essai sera contrôlé à flexion sous moment constant ; les
faces chargées étant les faces verticales pour un élément supposé placé en position normale de service.

- Vérification sur éléments divers préfabriqués

Les vérifications faites sur éléments préfabriqués autres que les bordures et bordures caniveaux porteront
sur :

L’aspect extérieur des parements, le brut de décoffrage, la régularité des arêtes, l’équerrage des angles
droits.

-La planéité des faces.


-La régularité des épaisseurs.
-La conformité du ferraillage trouvé à l’intérieur de l’élément préalablement démoli.
-La bonne granulométrie du béton ou micro béton de fabrication.

97 CPS- STG
CHAPITRE X

MODE D'EXECUTION ET TRAVAUX

D'OUVRAGES D'ART

ARTICLE 10 FABRICATION DE PIEUX

10.00.01 DIRECTION DES TRAVAUX

Pendant la fabrication des pieux forés, le chef de chantier désigné par l'Entrepreneur devra se trouver en
permanence sur le chantier. Un formulaire contresigné chaque jour par le chef de chantier ou son
représentant, devra être rempli pour la fabrication de tout pieu.

10.00.02 TRAVAUX DE FORAGE

Le type des appareils de forage sera approprié au sol existant et au régime des eaux souterraines.

Le choix d'appareils approprié se fait de façon à éviter, au-dessus de la tête du pieu et au-dessous du pied
de pieu, des dislocations trop importantes. Comme de telles dislocations n'apparaissent qu'avec le temps,
la priorité est donnée aux appareils qui permettent un forage rapide et de courte durée jusqu'au coulage du
béton.

En cas de sondage au-dessous du niveau d'eau et pour éviter les dislocations décrites vis à vis de la
pression de l'eau, il faudra maintenir une surpression liquide suffisante dans le forage.

Le tubage du forage permet d'éviter les dislocations le long du pieu lors du forage.

Lors du forage sous le niveau d'eau, une surpression de l'eau doit être maintenue en permanence dans le
tube de forage afin de supprimer la possibilité d'une rupture hydraulique du sol dans le forage et surtout la
pénétration de particules du sol.

Pour éviter pendant l'opération de forage des dislocations importantes, le tubage devra précéder plus ou
moins l'avancement du forage suivant la nature du sol. Dans les sols tendres cohérents et non-cohérents,
en particulier dans le sable fin et le limon, il est nécessaire d'avoir sous le niveau d'eau, une distance
d'avancement égale au demi diamètre du sondage.

10.00.03 IMPLANTATION DES PIEUX

La position des pieux est définie par les points polygonaux existants et les coordonnées et points
kilométriques des axes des culées et piles données sur les plans.

Toutes les côtes sur plans seront contrôlées par l'Entrepreneur. Le piquetage des pieux sera exécuté et
repéré par l'Entrepreneur. II devra être reconnu par le Maître d'Ouvrage et l'Ingénieur.

L'Entrepreneur sera tenu pour responsable des conséquences qu'entraîneraient, tant pour lui que pour les
autres corps d'Etat, des erreurs dans ces tracés et niveau.

Les tolérances par rapport aux côtes des plans d'exécution sont:

- Pour l'implantation des pieux : 10 cm

- Pour l'inclinaison : 3%

- Pour les cotes des pieux : 20 cm

Avant le bétonnage des pieux l'implantation exacte sera contrôlée en la présence de l'Ingénieur.

98 CPS- STG
10.00.04 OBSTACLES AU SONDAGE

En écartant des obstacles au sondage, toute dislocation du sol devra être évitée au maximum.
Un pieu ne devra pas être posé sur un obstacle situé au-dessus de la profondeur prescrite.
Les trous de forage perdus seront remplis avec du béton ou un remblai approprié.

10.00.05 VERIFICATION DE LA RECONNAISSANCE DU SOUS-SOL

La nature du sol devra être observée attentivement.

Pour chaque pieu, la longueur d'ancrage devra être parfaitement assurée dans la couche portante.

Pour vérifier et compléter les sondages de reconnaissance, des coupes géologiques seront à
mentionner dans les procès-verbaux.

10.00.06 TRAVAUX, QUALITES DU BETON (VOIR ARTICLE 10.04)

Lors du coulage, il sera nécessaire de s'assurer que le béton atteindra dans sa composition et consistance
prévue le fond du forage sans ségrégation et sans souillure et que la colonne de béton ne sera ni brisée, ni
étranglée.

Même dans le cas des forages secs, le bétonnage devra se faire par des tubes plongeurs descendus au
début du bétonnage jusqu'au fond du forage.

Des godets spéciaux descendus au fond du tube pour être vidé de son béton seront aussi utilisés.

Sous le niveau d'eau, le béton devra être posé selon le procédé suivant:

Le tube plongeur devra descendre profondément dans le béton déjà mis en place, afin que la colonne de
béton ne se casse pas et que l'eau ne pénètre pas dans le tube plongeur.

En cas d'utilisation de godets de bétonnage, ceux-ci devront répondre aux exigences du procédé de
fabrication du béton sous le niveau d'eau.
Les pieux seront à bétonner de façon ininterrompue.

10.00.07 TRAVAUX DE FERRAILLAGE

Les armatures verticales seront à raidir par des cerces de façon à ce qu'elles ne se déforment pas lors
du transport du lieu de façonnage à leur emplacement définitif.

L'enrobage des armatures sera de 8 cm.

99 CPS- STG
10.00.08 MODELES DE FORMULAIRE POUR LA FABRICATION DES PIEUX

Société …………………………………………………………………….
Pieu N°…………………………………
Chantier ..........................................................................…………….. 1. Caractéristiques du pieu
Diamètre du pieu……….………… cm
OA N°……………………………………………………………………... . extérieur du tuyau de forage

Plan de pieu N°……………………………………………………………. Inclinaison du pieu .…………………..


...........................................…………..
Succession des couches
Données Tête de pieu …………………………..
m au m dessus Nature et Eaux sur l'engin de Sous le niveau de forage
dessus de MGA qualité du souterrains forage niveau inférieur du pied du pieu…….
du niveau côtes sol Tubage ……………………………………… m
de forage de.... à.... m

Sous le niveau de forage


0 Niveau Longueur du pieu …………..………m
du forage Forage à vide……………….…….. m

Profondeur d'accès dans le sous sols


portant ..............……………………….

2. Travail de forage extérieur de la


couronne de forage ………………m
Profondeur de trou de forage ……..m
Mesure du fond
après le forage ……………….…….m
Sous le niveau de forage
avant le bétonnage ……….………. m
sous le fineau de forage

3. Armature du pieu
Armature longitudinale
............... mm : Fe…………….
Armature transversale
............... mm : Fe…………
Pas ……………………….cm
Longueur du grillage …………..m
Recouvrement ………………..cm

100 CPS- STG


4. Béton pour le pieu

4.1 Classe de résistance RN…………………………………………………………………………..…… Contrôle


4.2 Béton de chantier/Béton prêt au transport
4.3 Nature du ciment (usine de livraison)
4.4 Quantité de ciment ……………… kg.
4.5 Matières supplémentaires (grand maximum) ............................................................................................
4.6 Rapport eau/ciment W = Poids de l'eau………………………………………………………………………….
Z = Poids du ciment ………………………………………………..…………………….
4.7 Adjuvants ...................................................................................................................................................

5. Pose de béton

5.1 Niveau d'eau dans le tube de forage au début du bétonnage sous le niveau de forage………………..m.
5.2 Tube plongeur ( …………cm) /godet
5.3 Justification de l'utilisation du béton …………………………………………………………………………….

Temps d’exécution :

Marché du travail Date De Heures Temps Temps C


à
Forage
Interprétation
Réalisation du pieu
Bétonnage

Divergence du pieu et de la valeur théorique (à mesurer dans le tube)

Tête de pieu e =
x
e=
y
n=

5.8 Remarques et particularités

……………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………

……….………..…, le……………..…………

101 CPS- STG


ARTICLE 10.01 TERRASSEMENTS

10.01.01 RIDEAUX PROTECTEURS EN PALPLANCHES

Les rideaux protecteurs seront mis en place avant tous travaux de terrassements. La mise en fiche des
palplanches sera précédée d'une reconnaissance du sous-sol.

Les palplanches seront battues à la cote indiquée par l'Ingénieur.

10.01.02 TERRASSEMENT

Avant toute opération de coulage du béton maigre, il sera réalisé un contrôle du niveau de fond de fouille
atteint après exécution de l'excavation.

Les fouilles pour fondation superficielle sur semelle filante, qui seront prises en compte sont les volumes
situés au-dessus de l'horizon des semelles, limitées par des dimensions en plans de celles-ci augmentées
de l'espace de travail (50 cm dans chaque direction) et par des talus inclinés de 30° par rapport à la
verticale. Les volumes supplémentaires éventuellement nécessaires à la sécurité et à la tenue des parois
des fouilles seront à la charge de. L’Entrepreneur.

10.01.03 COMBLEMENT DES FOUILLES

Voir article 3.04.04.08 du présent CPS

10.01.04 EPUISEMENT

Voir article 3.04.04.09 du présent CPS

10.01.05 DEMOLITION DE PARTIES D'UN OUVRAGE EXISTANT

Les travaux de démolition devront être prudemment entrepris. Les indications mentionnées sur les plans
d'exécution seront à observer rigoureusement en raison du danger d'effondrement.
En cas d'incertitude les mesures seront à prendre en accord avec le Maître d'Ouvrage.

Lorsqu'il s'agira de démolition partielle, les travaux seront exécutés de façon à ce que les parties restantes
ne soient pas endommagées. Au cas où les parties des constructions seraient endommagées, celles-ci
seront remises à leur état initial aux frais de l’entrepreneur.

Les échafaudages éventuellement nécessaires pour l'exécution de ces travaux et pour la protection de
bâtiments avoisinants ou des voies de circulation seront installés par l'Entrepreneur à ses frais.

Les éléments de construction utilisables seront à manipuler soigneusement et à déposer dans un endroit
choisi par le Maître d'Ouvrage, jusqu'à leur réutilisation.

Les matériaux inutilisables issus des démolitions seront mis en dépôt par l'Entrepreneur, suivant les
indications du Maître d'Ouvrage.

L'utilisation des explosifs n'est autorisée qu'avec l'agrément formel du Maître d'Ouvrage.

Toutes les mesures de protection requises et les coûts pour réparations de dégâts éventuels causés aux
bâtiments voisins, seront à la charge de l'Entrepreneur.

102 CPS- STG


10.01.06 TRAVAUX EN SOUS-OEUVRE

Les travaux en sous-oeuvre seront à effectuer en étapes par bandes d'une largeur maximale de 1,00 m.
Dans cette opération l'écart séparant les travaux exécutés simultanément ne devra pas atteindre 5,0 m. La
berme de la section restante devra avoir une largeur minimale de 1,50 m.

La profondeur des travaux en sous-oeuvre devra être terminée de façon à éviter un glissement latéral du
soi dans la fouille.

Elle pourra être réalisée, d'un seul coup, jusqu'à la profondeur définitive par l'utilisation d'un blindage
(palplanches ou similaires).

ARTICLE 10.02 ECHAFAUDAGE

Voir 8.19 du présent CPS.

ARTICLE 10.03 COFFRAGE

L'Entrepreneur proposera à l'agrément de l'Ingénieur, les systèmes de coffrage qu'il compte utiliser ainsi
que leurs plans.

Ces derniers porteront mention de la disposition des joints de coffrage des parements vus, disposition
particulièrement étudiée de manière à obtenir, après combinaison des reprises de bétonnage, un système
de joints satisfaisants, notamment au point de vue esthétique.

Toutefois, il sera tenu compte des impératifs suivants:

- Les coffrages des parties vues seront exécutés obligatoirement en contreplaqué ou en coffrage
métallique.

Etant entendu que pour les parements fins, il sera fait usage de contreplaqué neuf ou de tout autre coffrage
spécial agréé par l'Ingénieur.

- L'emploi des tiges, boulons, etc... destinés à solidariser ou raidir les coffrages et sortant d'un parement vu,
ne sera toléré que dans la mesure où le dispositif utilisé permet le retrait de ces dits boulons, tiges etc.., lors
du décoffrage.
- Les surfaces décoffrées, tant en courbe qu'en partie droite, ne devront pas présenter, avec la surface
théorique d'écarts supérieurs à cinq (5) mm, la stabilité des coffrages sera justifiée en conséquence.
- Les coffrages des parties avoisinant les arrêtes vives seront spécialement étudiés pour obtenir des arêtes
parfaitement dressées.

Les coffrages devront être parfaitement propres sans aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens et
seront, si besoin est, arrosés avant mise en oeuvre.

Les produits de démoulage, agréés par l'Ingénieur, ne devront pas attaquer le béton, ni le tacher.

L'Entrepreneur fournira des suggestions sur l'exécution au Maître d'Ouvrage avant la réalisation des
coffrages.

Une partie de la construction ne devra être décoffrée que lorsque:

- le béton aura atteint une résistance telle qu'il pourra être capable de supporter les sollicitations dues aux
charges existantes pendant le décoffrage.
- le Maître d'Ouvrage l'ordonnera.

Le chef de chantier ne sera pas en mesure de l'ordonner sans avoir averti le Maître d'Ouvrage qui après
vérification, donnera son accord.

Normalement, les temps de décoffrage suivants seront à respecter:

- 2 jours pour le coffrage latéral des poutres, murs et dalles.


- 4 jours pour le coffrage de dalles.
- 28 jours pour le coffrage des étais des poutres, traverses et dalles de grande portée.
- 28 jours pour les échafaudages de tablier en béton armé.
Tout cela devra être en fonction de la résistance du béton utilisé.

103 CPS- STG


ARTICLE 10.04 BETONS ET MORTIERS

Classement et composition.

10.04.01 MORTIERS

Les caractéristiques des mortiers susceptibles d'être utilisés sont précisées ci-après:

Dosage de
Numéro Classe ciment en Utilisation
Mortier Ciment kg par m3 Observations par exemple
de mortier
prêt
CPA 350 kg / Pour
1 325 Maçonnerie
CPA 400 kg / Pour
2 325 Rejointoiement
CPA 600 kg ne doit contenir ni chlorure - Pose d'appareil d’appui.
325 de calcium ni laitier - Cachetage des extrémités des
3 câbles de précontrainte
Suivant arrêtes d'agrément du procédé de Pour injection dans les vides
précontrainte utilisé entre gaines et câbles de
4
précontrainte

104 CPS- STG


10.04.02 COMPOSITION DU BÉTON - QUALITÉ DU BÉTON

Les différents types de bétons susceptibles d'être utilisés (précisés dans le bordereau des prix) pour
l'exécution de l'ouvrage objet du présent C.P.S. sont définis par le tableau ci-après :

Désignation du Type Résistance Dosage Destination


béton nominale a 28j Théorique en
Classe bars/cm2 ciment (kq/m3)
N° 0 courant non exigée 100 Béton maigre
RN10 Béton d'enrobage
Tuyau

N°1 : courant non exigée 150 Béton propreté


RN 15 Béton massif

N° 2 courant 210 300 Béton non armé


RN21
N' 3 de qualité 250 300 Béton peu armé
RN25 Béton radier

N' 38 Bis de qualité 270 320 Béton armé


RN 27 Béton parois voûte

N' 4 de qualité 300 350 Béton armé

RN30

N' 5 de très borne 350 350 Béton armé


RN35 qualité fortement sollicité
Béton précontraint

105 CPS- STG


BÉTON AVEC UNE FORTE RÉSISTANCE A L'USURE

On obtient une forte résistance à l'usure grâce à une structure granulométrique compacte, constituée de
granulats durs (quartz ou similaire) avec une résistance nominale du béton d'environ R.N. 35. II faudra
utiliser peu d'eau et de ciment afin qu'il n'y ait pas de dépôt de laitance lors du bétonnage.

BÉTON COULE SOUS LE NIVEAU DE L'EAU

Lorsque le béton doit être mis en place pour des éléments de construction porteurs, sous l'eau, la teneur en
ciment doit être de 350 kg/m3 minimum pour un rapport eau/ciment inférieur à 0,6. Pendant la pose, le
béton doit couler d'une façon uniforme en présentant une consistance épaisse et homogène de manière
que sans vibrer, il conserve une structure épaisse.

LE BÉTON DEVRA ETRE POSE SELON LE PROCEDE SUIVANT:

Le tube plongeur devra descendre profondément dans le béton déjà mis en place, afin que la colonne de
béton ne se casse pas et .que l'eau ne pénètre pas dans le tube plongeur. En cas d'utilisation de godets de
bétonnage, ceux-ci devront répondre aux exigences du procédé de fabrication du béton sous le niveau
d'eau. Les constructions seront à bétonner de façon ininterrompue.

BÉTON HYDROFUGE

Le béton hydrofuge devra présenter une résistance nominale d'au moins 35N/mm2.
Lorsque les classes de résistance sont faibles, la composition des agrégats doit être étagée de façon à ce
qu'une structure épaisse soit atteinte. Le dosage en ciment pour des agrégats inférieurs à 20 mm (module
43) doit être de 400 kg/m3 et pour des agrégats jusqu'à 40 mm (module 46) de 350 kg/m3.

10.04.03. Pour les bétons n° 2, 3, 4 et 5 les proportions en ciment, sable, pierraille et granulométrie des granulats
seront déterminés par l'Entrepreneur de façon à obtenir une compacité optimale et une maniabilité
suffisante, compatibles avec les résistances demandées. Celle-ci, mesurée sur cylindre à vingt-huit (28)
jours, devra atteindre aU moins 85% de fa résistance nominale définie ci-dessus.

Le rapport eau/ciment ne doit pas dépasser la valeur de 0,7. Si le béton se révèle insuffisamment maniable,
pour certaines sections de bétonnage difficile on pourra élever la *teneur. en eau en augmentant dans les
mêmes proportions la part de ciment, le tout sera .mélangé simultanément oasis un malaxeur.

Le béton ne doit pas être fabriqué avec un rapport eau/ciment supérieur à celui fixé par les essais de
convenance.

10.04.04 ESSAIS RELATIFS AUX FRAIS DE L'ENTREPRENEUR

10.04.04.1 ESSAIS DE CONVENANCE

Voir art, 8.04 du présent CPS

10.04.04.2 ESSAIS DE CONTROLE

Voir art. 8.12 du présent CPS

ARTICLE 10.05 FABRICATION, TRANSPORT ET MISE EN OEUVRE DES BETONS.

Voir articles 8.05 - 8.06 - 8.07 du présent CPS.

PROJET : REDJEM DEMOUCHE - MECHERIA 106 CPS - STG


ARTICLE 10.06 ACIERS POUR ARMATURES

10.06.01 ARMATURES ORDINAIRES

Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur fiche
d'identification instaurée par le titre I du fascicule 4 et dans les articles 20 et 21 du fascicule 65 du Cahier
des Prescriptions Communes.

10.06.01.1 FACONNAGE

En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite. '

Les armatures doivent être façonnées sur des matrices ou autres dispositifs appropriés, conformément aux
plans de ferraillage et nomenclatures. Le façonnage à chaud n'est pas autorisé pour les aciers écrouis.

10.06.01.2 MISE EN PLACE

Les armatures seront solidement fixées entre elles par des ligatures en fil d'acier doux recuit, fortement
serrées à la pince.

Après l'achèvement de la pose, les armatures ligaturées doivent former un treillis dont les barres ne
peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres, même pendant la mise en place et la vibration du
béton.

Les distances prescrites entre le coffrage et les armatures doivent être maintenues par un nombre suffisant
de cales en béton fixées à l'armature, ces dites cales doivent respecter les cotes données sur le plan.

Les attaches ne doivent pas apparaître en surface afin d'éviter les tâches de rouille sur le béton.

Le bétonnage ne sera autorisé qu'après vérification des armatures par l'Ingénieur.

10.06.02 ACIER POUR CABLES DE PRECONTRAINTE

Les conditions d'emploi des aciers pour les câbles de précontrainte devront satisfaire aux recommandations
incluses dans leur fiche d'identification instaurée par le titre II du fascicule 4 du CPS ou par des
recommandations .internationales agréées par le Maître d'Ouvrage.

10.06.02.1 Les câbles seront soigneusement fixés sur leurs dispositifs d'appui. La position sera conforme au plant
d'exécution. Les gaines endommagées doivent être réparées avant le bétonnage.

Le bétonnage ne sera autorisé qu'après vérifications des câbles par l'Ingénieur.

ARTICLE 10.07 ACIER DE CONSTRUCTION

10.07.01 ACIER POUR LA CHARPENTE

Un soin tout particulier devra être apporté à l'exécution des constructions soudées.
L'Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions annoncées dans le Chapitre II du fascicule n° 66,
relatif à l'exécution des constructions soudées en acier laminé ou par d'autres normes internationales
agréées par le Maître d'Ouvrage.

PROJET : REDJEM DEMOUCHE - MECHERIA 107 CPS - STG


En particulier, l'Entrepreneur établira des consignes de soudage et vérifiera expérimentalement que, toutes
les conditions (matériels, matériaux utilisés et mode opératoire), permettent bien d'obtenir les qualités de
soudure exigées.

Les diverses parties du tablier métallique seront livrées sur chantier recouvert d'un enduit au minimum de
plomb. Après assemblage les surfaces d'enduit manquantes seront reconstituées; après quoi, l'ouvrage
métallique recevra une couche de peinture d'environ 150 microns. La qualité et la teinture seront soumises
à l'agrément de l'Ingénieur.

10.07.02 PALPLANCHES

Les rideaux protecteurs en palplanches seront mis en place avant tous travaux de terrassements. La mise
en fiche des palplanches sera précédée d'une reconnaissance de l'emplacement des rideaux et de
l'enlèvement des obstacles éventuels. Les palplanches métalliques seront battues à l'aide d'un mouton ou
d'un marteau trépideur en passant avec précaution de l'une à l'autre pour les enfoncer progressivement
dans un plan vertical sans les gauchir. Celles qui briseraient, se tordraient ou s'écarteraient de leur position
normale, seront arrachées et remplacées aux frais de l'Entrepreneur.

Des ancrages des rideaux dans les terrains à soutenir ne seront admis qu'après l'agrément de l'Ingénieur.

10.07.03 GARDES CORPS, GLISSIERE DE SECURITE

II sera exécuté conformément au plan et fourni au chantier avec enduit de minimum de plomb. Après mise
en oeuvre et assemblage par soudure, l'enduit sera recouvert d'une couche de peinture d'environ 150
microns. La qualité et la teinte seront soumises à l'agrément de l'Ingénieur.

ARTICLE 10.08 PRECONTRAINTE

10.08.01 PRESCRIPTIONS GENERALES

Un soin tout particulier devra être porté à l'exécution des constructions précontraintes.
L'Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions énoncées dans les Recommandations du Comité
Européen du Béton, bulletin d'informations n° 17 de Décembre 1976, relatif à l'exécution des constructions
précontraintes.

10.08.02 SYSTEMES DE PRECONTRAINTE

Avant que tout élément soit précontraint, l'Entrepreneur devra fournir par écrit à l'Ingénieur, toutes les
indications concernant le système et les matériaux de précontrainte, ainsi que l'équipement mécanique.

Ces indications devront porter surtout sur la qualité d'acier, le type d'ancrage, vérins de précontrainte et le
matériel à injection, etc...

L'équipe chargée de la précontrainte et de l'injection devra d'abord prouver qu'elle a déjà effectué avec
succès des travaux de cette sorte.

10.08.03 NOTES DE CALCUL

Dans le cas où le système de précontrainte choisi par l'Entrepreneur ne correspond pas à celui indiqué sur
les plans, ou que les plans ne prescrivent aucun système de précontrainte spécial, l'Entrepreneur est tenu
d'apporter toutes les notes de calcul nécessaires, et toutes les notes de calcul additionnelle ment exigées
par l'Ingénieur.

PROJET : REDJEM DEMOUCHE - MECHERIA 108 CPS - STG


10.08.04 FABRICATION DES CABLES POUR BETON PRECONTRAINT

Ne peuvent être utilisés que les câbles pour béton précontraint qui auront été fabriqués dans des usines de
façonnage officiellement reconnues et admises; sous la surveillance desquelles, les câbles seront livrés et
mis en place. La position des câbles dans le coffrage sera contrôlée par l'Ingénieur, avant le bétonnage.

10.08.05 MISE EN TENSION DES CABLES

30% de la précontrainte pour éviter des fissures de retrait est nécessaire, quand le béton RN 35 a atteint
une résistance de 16 N/mm2. 100% de la précontrainte peut être effectué, quand le béton RN 35 a atteint
une résistance de 80% de la résistance à 28 jours.

On doit veiller, lors de la mise en précontrainte définitive, à ce que:


- Pour béton coulé surplace:
. L’échafaudage soit abaissé à temps.
- Pour éléments préfabriqués:
. Le fond de coffrage soit appuyé sur des dispositifs glissants.

10.08.06 INJECTION DES GAINES DE CABLES

Les câbles doivent être injectés immédiatement après la mise en précontrainte définitive, avec du
mortier n° 4.
L'Entrepreneur doit justifier que les gaines sont bien remplies de mortier à injection.

10.08.07 COMPTE RENDU DE LA PRECONTRAINTE

Pour chaque câble de précontrainte et pour chaque étape de la précontrainte, un compte rendu doit être
tenu à jour, contenant toutes les forces de pression engagées et les voies de dilatation (+ et -) de l'acier de
précontrainte.

ARTICLE 10.09 EQUIPEMENTS DIVERS

10.09.01 PROTECTION DES BETONS AU CONTACT DES REMBLAIS

Les parements des bétons au contact des remblais et dont la face avant est vue, recevront trois (3)
couches de coaltar désacidifiées ou de peinture bitumineuse.

La quantité totale de bitume ou goudron pur, tous solvants évaporés, sera de 600 grammes par mètre
carré.

10.09.02 CORNICHES

Dans le cas d'un coulage en place, celui-ci ne sera exécuté qu'après coulage et décoffrage complet du
tablier. L'Entrepreneur, que la corniche soit préfabriquée ou non, vérifiera auparavant, avec précision et
suivant les instructions fournies par l'Ingénieur, la courbe extrados du tablier de façon que les arêtes des
corniches soient conformes au tracé prévu au projet.

10.09.03 JOINTS

Les joints de chaussée seront montés à blanc à proximité du pont et leur mouvement sera essayé.
La mise en place sera exécutée conformément aux recommandations du fabriquant.

10.09.04 AVALOIRS

La construction conforme au plan sera prise en oeuvre en deux étapes. Les tubes de base seront placés
avant le coulage du tablier. Les parties supérieures seront placées après l'exécution de la chape, de
manière à permettre l'évacuation des eaux infiltrées, amenées par la chape d'étanchéité.

PROJET : REDJEM DEMOUCHE - MECHERIA 109 CPS - STG


10.09.05 CHAPE D'ETANCHEITE

L'Entrepreneur pourra choisir d'après ses possibilités entre les exécutions suivantes:

- Chape en mastic
- chape en feuille d'aluminium
- chape en carton feutre
- Chape multicouche.

Le mastic sera coulé à l'épaisseur d'un (01) cm environ de la bordure supérieure du tablier vers les points
bas (avaloirs).
Tous les détails indiqués sur le plan de détail seront respectés.
Le type d'étanchéité choisi par l'Entrepreneur est à faire agréer par le Maître d'Ouvrage.

10.09.06 PROTECTION DES TALUS

Les talus situés aux côtés et au-dessous des culées et les autres surfaces de talus indiquées dans les
plans doivent être munis d'un perré conformément aux plans de détail.

Avant la pose de la couche de mortier (mortier n° 1), le sous-sol doit être soigneusement compacté. Les
joints reliant les pavés sont à cimenter soigneusement avec du mortier n° 2.

Les joints entre le pavage et les culées -ou autres éléments, doivent être soigneusement remplis avec du
bitume.

10.09.07 POSE DES APPAREILS D'APPUI

Les appareils doivent être posés sur une surface parfaitement plane et horizontale; la confection et le
réglage des bossages, éventuellement nécessaires sur les sommiers d'appui et tous les tabliers sont à la
charge de l'Entrepreneur.

10.10 TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS

La tolérance sur toute dimension mesurée entre parements opposés ou entre arêtes est égale:

- pour les bétons armés ou non à: 1 db (cm)


4
- pour les bétons précontraints à: 1 db (cm)
6

Le symbole db désignant la dimension en cause exprimée en centimètres.

Le défaut d'aplomb maximal tolérable sur un élément de direction voisine de la verticale est égal à:

- 3 % de son hauteur ou
- 15 % de son épaisseur minimale ou
- 10 cm.

Le chiffre minimal sera pris en compte.

Les câbles de la précontrainte seront mis en place avec une divergence maximale de 1% de la hauteur de
pièce précontrainte. De plus, cette divergence est limitée à 1,0 cm.

La tolérance de rectitude sur une arête rectiligne, ou sur toute génératrice rectiligne d'une surface plane ou
réglée, ayant été coffrée ou non, est caractérisée par la flèche maximale admissible sur tout segment de
longueur 1 de cette arête ou de cette génératrice. Cette flèche est égale à la plus grande des deux
quantités suivantes:

- Pour les bétons armés: 1/300 et 1,0 cm

- Pour les bétons précontraints: 1/500 et 0,3 cm.

PROJET : REDJEM DEMOUCHE - MECHERIA 110 CPS - STG


CHAPITRE XI

BATIMENT GARES VOYAGEURS ET MARCHANDISES

ARTICLE 11 MAÇONNERIE & MORTIERS

Article 11.1

NORMES :

Cahier des charges applicables aux travaux de maçonnerie, béton armé, plâtrerie - cahier DTU 757.
MEL 70 92 bis - fascicule 64 CPC applicables aux marchés des travaux publics (MEF).

11.01- APPAREILLAGE ET MISE EN OEUVRE :

La maçonnerie de pierres ou de matériaux de formes régulières est appareillée conformément aux


indications des plans et, au besoin, suivant les instructions du Maître d'Ouvrage.

Les pierres naturelles ou artificielles seront posées au cordeau et au fil à plomb, à bain de mortier, fichées
et coulées au reflux à deux ou trois reprises différentes et affermies solidement au moyen d'une masse en
bois non ferrés. On ne peut employer comme cales provisoires que des coins en bois. Elles doivent être
retirées aussitôt après le fichage. Les cales définitives seront en plomb.

Les assises sont bien de niveau. Les plans de lits et de joints montants sont parfaitement d'équerre entre
eux.

Les lits et joints des pierres sont tenus régulièrement à 10 mm d'épaisseur au plus et mouillés au moment
de la pose.

Dans le bardage et la pose de pierres, ou ne manœuvre celle ci que par les côtés et par derrière, pour
éviter toute écornure au arrêtes.

Les pierres dans lesquelles existe ou se produit une écornure sont remplacées.

Lorsqu'une assise de parement est exécutée en totalité, elle est arasée sur toute sa longueur, de
manière à se présenter dans le parement par crête horizontale et à offrir à l'assise immédiatement
supérieure une assise bien plane et bien dressée.

Dans les parties de maçonnerie dont les parements forment une surface courbe ou inclinée, les joints
sont normaux aux parements.

Les parements de la maçonnerie doivent se trouver dans les surfaces, plans et profils prescrits. Pour
obtenir ce résultat avec la maçonnerie en pierre, il est procédé‚ au besoin à un ragrément général après
consolidation de la maçonnerie.

Les briques sont posées à plein bain de mortier de ciment, les joints refluant le mortier.

Si des vides sont constatés dans les joints de maçonnerie, les murs ou parties de murs incriminées
sont à démolir et à reconstruire.

Lors de la pose de briques, on vérifie si elles sont suffisamment humides afin d'éviter qu'elles
n'absorbent l'eau de mortier, si nécessaire on arrosera les briques avant leur mise en œuvre.

On balaie fortement les endroits de reprise et on répare avec soin au mortier neuf, toutes les briques ou
pierres qui vacillent.

Les parements dont le rejointoiement ou le crépissage ne sont pas prévus, sont jointoyés à mesure de
l'avancement des maçonneries et de l'enlèvement des échafaudages ou des cintres.

111 CPS - STG


Lors de la pose de briques, on vérifie si elles sont suffisamment humides afin d'éviter qu'elles n'absorbent
l'eau de mortier, si nécessaire on arrosera les briques avant leur mise en œuvre.

On balaie fortement les endroits de reprise et on répare avec soin au mortier neuf, toutes les briques ou
pierres qui vacillent.

Les parements dont le rejointoiement ou le crépissage ne sont pas prévus, sont jointoyés à mesure de
l'avancement des maçonneries et de l'enlèvement des échafaudages ou des cintres.

Le rejointoiement des parements, s'il est prévu est fait au mortier de ciment après achèvement total des
maçonneries. Dans ce cas, les parements ouverts doivent être agrées par le Maître d'Ouvrage.

Avant de procéder à la pose des enduits, chapes ou crépis, les joints de maçonneries sont grattés à une
profondeur de 25 cm au moins l'aire à recouvrir est raclée à vif, puis lavée à grande eau.
Aussitôt après, le mortier doit y être fouetté‚ avec force au moyen de la truelle de manière à remplir les
vides et les joints et à y pénétrer aussi profondément que possible.

Les surfaces du support s'avéreraient trop lisses, elles seront préalablement striées, décapées ou
braisées et les joints des maçonneries seront grattés sur 15 mm de profondeur afin de permettre un bon
accrochage de l'enduit.

L'enduit est appliqué en deux couches.

La première couche, d'une épaisseur moyenne de 1,50 cm est dressée à la taloche.

La deuxième couche de finition, d'une épaisseur moyenne de 0,7 cm, doit avoir une consistance
suffisamment fluide pour être appliquée sur la première couche avant que celle ci soit complètement
sèche.

a)- Enduits extérieurs lisses :

Les mêmes spécifications que ci dessus sont applicables sauf en ce qui concerne l'application de la
couche de finition, laquelle est dressée à la règle et parachevée à la truelle. L'épaisseur moyenne de
cette couche de finition est de 0,50 cm. L'enduit fini doit être très homogène et d'un aspect régulier.

Les surfaces enduites doivent être parfaitement d'aplomb, une tolérance maximale de 5 mm est admise
sous une règle de 2,0 m.

b)- Enduits intérieurs lisses :

Même spécifications que (a), sauf en ce qui concerne le dosage du mortier qui est de 200 Kg
de ciment par m³ de sable fin.

c)- Enduits sur plafonds :

c1)- Enduit au plâtre lisse :

Enduit au plâtre normal, appliqué en deux couches, dressées à la règle et polies à la truelle :

. La première couche au plâtre gras de 8 mm ;


. La couche de finition au plâtre fin de 5 mm d'épaisseur.

Le plafonnage est lisse, sans cloques, ni creux et de teinte uniforme.


Les surfaces finies ne doivent présenter aucune irrégularité.

c2)- Enduits au mortier de ciment:


Même spécifications que pour les enduits intérieurs lisses.
Epaisseur totale : 1,5 cm.

112 CPS - STG


11.02- REVETEMENT

a) - Revêtements en dalles marbrières :

Le marbre est une pierre naturelle qui date de l'ère géologique secondaire, l'étage étant le jurassique
moyen.

Le marbre est un calcaire plein constitué par un remplissage de calcite cristalline qui entoure les granulats
ou les pâtes de la roche.

Les dalles devront avoir une très haute résistance à l'usure, être in gélives, antidérapantes et résistances
aux intempéries, huiles minérales et détersifs.

La surface des dalles marbrières devra passer au meulage par deux fois.
Le deuxième meulage se fera au grain de meule numéro deux.
Finalement elle sera polie d'un ton mat.
La surface sera de qualité : "taille adoucie".

Caractéristiques dimensionnelles :

Les dimensions des dalles marbrières seront : en cm 40x40 et 20 mm d'épaisseur.


Les dalles pour plinthes en cm 40x10 et 15 mm d'épaisseur.
Les joints entre les dalles auront 3 à 4mm. Environ tous les 20 m 2 il sera prévu un joint de dilatation du
type ébonite.

Nuance :

Le Maître d'ouvrage indiquera à l'entrepreneur les coloris des dalles marbrières à poser.

b)- Revêtements en carreaux de faïence :

Les carreaux de faïence de 15 x 15 cm seront exempts de toute craquelure et ébréchure, les faces sont
planes et chaque pièce doit être calibrée avant la pose avec une tolérance de 0,5 mm.

La teinte de faïence est blanche selon la disponibilité sur le marché local.

- Le mortier de pose est dosé à 350 Kg CPA.


- Les faïences sont trempées avant la pose de manière à être complètement imbibée d'eau.
- La pose s'effectue en damier, les joints ne pouvant en aucun cas dépasser une épaisseur de 2 mm.
- La pose se fait à plein bain de mortier avec joints refluant.
L'arête de faïence de la rangée supérieure est arrondie à l'endroit de rencontre des faïences avec l'enduit,
la faïence doit être en saillie de 2 mm par rapport au plan de l'enduit.
- Les découpes sont exécutées avec le plus grand soin.
- Les carreaux environnants des prises de courant et interrupteurs sont percés à la meule.

c)- Revêtement en carreaux de granito 20x20 :

Exécution d'un revêtement de sol lourd en carreaux de granito format 20 x 20 suivant localisation
d'épaisseur minimale 2 cm posée à joints droits serrés.

- Ouvrage comprenant les préparations, la fourniture, le montage et la mise en place d'un lit de sable de 20
mm d'épaisseur et les scellements des carreaux au mortier de ciment.

- Ce matériau sera soumis à l'acceptation du maître d’œuvre.

Position : Pour l'ensemble des bureaux et dégagement.

d)- Faux plafond

Fourniture et pose d’un faux plafond en plaque d’arabel ou autre (0,5 x 0,5) m 2 posé sur ossature prévue à
cet effet.

Position : couloir locaux administratifs.

113 CPS - STG


11-03 MENUISERIES, VITRERIES, FERRONNERIES

1)- Généralités

1.1)- Prestations à charge du Contractant

Le Maître de l'Oeuvre fournit au Contractant les plans guides définissant :

- les dimensions et natures des baies,


- Les dimensions principales des chassies et portes,
- L’emplacement des parties vitrées et pleines,
- Les portes fixes, ouvrantes, pivotantes, basculantes, coulissantes, tombantes, relevante suivant les
symboles usuels,
- Le sens d'ouverture.

Un mois après la commande, le Contractant soumet les plans d'exécution avec coupes grandeur nature à
l'approbation du Maître de l'Oeuvre.
Le Contractant présente également des photographies ou modèles permettant au Maître de l'Oeuvre
d'apprécier les qualités esthétiques des fournitures proposées.
Les plans d'exécution mentionnent l'implantation -et les dimensions des do guets d'ancrage.
Le Contractant, dès accord du Maître de l'Oeuvre, procède à l'exécution en atelier.

1.2- Menuiserie bois :

La menuiserie bois est confectionnée de bois sec et stabilisé du pays qualité menuiserie premier choix,
parfaitement sain, de fil droit, sans aubiers les nœuds doivent être de dimensions réduites, peu
nombreux. , Isolés adhérents et sains. Les bois ne peuvent présenter de traces d'insectes, ni Fentes; ils
doivent être traités au moyen d'un produit fongicide et insecticide dont la marque et les caractéristiques
doivent être soumises à l'agréation du Maître de l'œuvre.
Le bois tordu ou courbé est à proscrire; les nœuds vicieux doivent être remplacés par des bouchons de
bois collés.

Les flaches entre une règle de 1 m (fournie par le Contractant) et la surface des panneaux ne peut
excéder 1 mm.
Les écarts constatés sur les surfaces d'appuis entre battant et chambranle de porte ou de fenêtre ne
peuvent dépasser 1 mm. Les portes sont munies de serrures à gorge (2 clefs).

Le Contractant soumet à l'approbation du Maître de l'Oeuvre un échantillon des portes, fenêtres, serrures,
clenches et systèmes de fermeture avant fabrication en série.
Le Maître de l'Oeuvre se réserve le droit d'exiger du Contractant que ce dernier lui soumette pour
approbation les plans de détails de toute menuiserie en bois.

Le bon fonctionnement des ouvrages, toutes fournitures, façon et réfection nécessaire pour obtenir la
perfection exigée par le maître de l'Oeuvre demeure complètement et exclusivement à la charge du
Contractant.

1.3- Menuiserie aluminium :

L'aluminium destiné aux menuiseries est un alliage à 97% environ, d'aluminium filé et dressé. La résistance
à la rupture est de 15 kg/mm2 au minimum, l'allongement minimum de rupture et au moins égal à 10%. La
quincaillerie est un alliage à 94% environ d'aluminium avec une résistance à la rupture de 16 kg/mm2 au
minimum.

En cas d'assemblages par soudure, les pièces d'aluminium doivent être soumises à un décapage chimique
préalable et à une anodisation postérieure.

Les tôles d'aluminium doivent être lisses et uniformes; toutes traces de laminage peut entraîner le refus des
pièces par le Maître de l'Oeuvre.

Les pièces d'aluminium coupées doivent être brossées de manière à supprimer toutes traces de bavures ou
éraflures.

Le Contractant veillera à éviter tout contact entre l'aluminium et l'acier, le cuivre et ses alliages, le plomb et
ses dérivés (peinture au minium de plomb), les bois à réaction acide.

114 CPS - STG


1.4- Menuiserie métallique :

L'acier utilisé pour les menuiseries est un alliage avec environ 0,12% de carbone. La galvanisation peut se
faire soit électriquement soit par le procédé de galvanisation à chaud. L'enduit de zinc doit être continu et
d'épaisseur suffisante pour assurer à l'acier une protection efficace.

Les travaux d'assemblage se font par soudure électrique sans apport de métal. Les surfaces des pièces à
souder doivent être nettoyées de saletés, graisses, etc.
Après soudage, les pièces assemblées doivent être exemptes de toute matière en excès, les irrégularités
étant soigneusement aplanies.

1.5- Vitrerie :

Les vitres doivent être de premier choix, planes, exemptes de bulles, lentilles, cardes, piqûres, miroitement,
et tout autre défaut.

Les verres ou glaces sont du type étiré, martelé, trempé, armé ou composé (isolant et réfléchissant) suivant
indications portées au bordereau des quantités.

Les épaisseurs minima à respecter, pour chacune des catégories précitées, sont les suivantes :

- Verre étiré : épaisseur entre 3,8 mm et 4,2 mm


- Verre martelé : épaisseur entre 3 mm et 4 mm
- Verre trempé : épaisseur 8 mm
- Verre armé : épaisseur 4 mm
- Verre composé : 8 mm + 12 mm + 8 mm.

Le vitrage composé (isolant et réfléchissant) est formé de deux glaces séparées par un espace d'air de 12
mm, assurant l'isolation thermique.

La glace extérieure est teintée en nuance grise bleue par l'ajout de particules métalliques sur la face en
contact avec l'espace d'air.

Les épaisseurs des glaces sont à déterminer suivant les prescriptions du fabricant en fonction des
superficies de vitrage.
Le Contractant soumet à l'approbation du Maître de l'Oeuvre les principales caractéristiques ainsi qui les
performances optiques et thermiques du matériau qu'il propose.

1.6- Ferronneries :

Les aciers à mettre en oeuvre doivent répondre aux caractéristiques, suivantes :


- Qualité d'acier : Acier A 37 Hs (doux Thomas ordinaire)
- Résistance à la rupture : 37/45kg/mm2
- Limite d'élasticité : 22 kg/ mm2
- Coefficient de qualité : 100

Les ferronneries à mettre en oeuvre sont neuves et exemptes de tous défauts.


Toute pièce portant des traces de réparation destinées à corriger un défaut de cette pièce est rebutée
d'office.
Les profils métalliques sont soigneusement dressés avant assemblage.
Les soudures sont parfaitement exécutées et soigneusement meulées.
La tolérance de montage est de 1mm maximum.
L'exécution comprend également :

- les boîtes de scellement,


- les ancrages,
- le béton ou mortier de réglage et de scellement
- le béton d'enrobage des montants,
- le dégraissage et le dérouillage des surfaces,
- la peinture de protection,
- la peinture de finition,
- les guides, serrures, charnières, verrous, quincailleries diverses pour ferronneries ouvrantes
coulissantes, rétractiles, etc...

115 CPS - STG


2)- portes extérieures

2.1- Portes en bois

Les portes extérieures soit en bois, planes et composées d'un panneau extérieur en stratifié, teinte à
déterminer en accord avec le Maître de l'œuvre, et d'un panneau intérieur en multiplex, disposés de part
Et d’autre d'une armature entourée d'un cadre montant. L'armature est lattée en bois et encadrée d’un bâti
composé de deux montants verticaux, d'une traverse inférieure, d'une traverse supérieure et de deux
traverses intermédiaires au minimum.
L’épaisseur de la feuille de porte est de 8/4 ".
La face intérieure est en multiplex avec nombre impair de plis collés sous pression les uns sur les autres, le
fil de chacun étant disposé perpendiculairement par rapport aux autres. Le fil de la face apparente est
parallèle à la plus grande dimension de la feuille de porte.
Les faces sont rigoureusement planes, sans ride, ampoules, tâches, exsudation de colle, cloques, fentes ni
aucun autre, défaut.
Aucune réparation, collage ou masticage ne sont tolérées dans les faces apparentes.

Chaque porte est munie de trois charnières, d'une serrure à cylindre avec trois clefs et d'une double crosse
en aluminium anodisé finition satinée, teinte à déterminer en accord avec le Maître de l’œuvre. Les
chambranles et ébrasement sont en aluminium anodisé teinte à déterminer en accord avec le Maître de
l'Oeuvre.

2.2- Portes métalliques

Les portes sont en tôle d'acier d'une épaisseur minimum de 2 mm, profil bouteille et sont fixées aux
chambranles métalliques au moyen de paumelles en acier cadmié, avec rondelle d’usure en cuivre et trou
de graissage. Ces paumelles sont au nombre de deux (au minimum) par ouvrant et ont un diamètre de 18
mm.
Le tout est de construction solide et soignée. Des verrous sont prévus dans le bas et le haut des vantaux.
L’indéformabilité des parties mobiles et la stabilité de l’ensemble sont parfaitement assurées. Les battées
des portes sont équipées de tampons en caoutchouc dur. Le modèle de hampe doit être soumis à
l’approbation du Maître de l'Oeuvre. Les portes sont équipées d’un ferme-porte, à bain d'huile, encastré
dans le pavement et de poignées (2 par porte), également en acier.

Toutes les parties, dormantes et ouvrantes, sont complètement et soigneusement recouvertes d'une
couche de minium. Les feuilles sont fixées aux caches au moyen de soudures à l'arc, réalisées
impeccablement.
Si nécessaire, les soudures sont meulées et lissées.

3- portes intérieures

3.1- portes en bois

Les intérieures sont en bois isoplanes et composées de deux feuilles multiplex disposées de part et
d’autre d’une armature entourée d’un cadre montant.
L'armature peut être lattée, alvéolée, en bois reconstitué ou en liège ; Elle est encadrée d'un bâti composé
de deux montants verticaux, d'une traverse supérieure, d’une traverse inférieure et de deux traverses
intermédiaires.
L'épaisseur de la feuille de porte est au moins de 36 mm.
Les faces sont en une pièce et sont constituées d'une feuille de multiplex avec un nombre impair de plis
collés sous pression les uns sur les autres, le fil de chacun étant perpendiculaire par rapport aux autres.
Le fil des faces apparentes est parallèle à la plus grande dimension de la feuille de porte.

Les faces sont rigoureusement planes, sans rides, ampoule, tache, exsudation de colle, moisissure, cloque,
fente ou tout autre défaut.
Aucune réparation ni masticage n'est toléré dans les faces extérieures.
Les chambranles, et ébrasements sont en tôles d'acier émaillées ou plastifiées.
Chaque porte est munie de trois charnières, d'une serrure à gorge (3 clefs) et d'une double crosse en
aluminium anodisé, finition satinée, teinte à déterminer en accord avec le Maître de l'Oeuvre.
Dans les toilettes, chaque porte est équipée, en lieu et place de la serrure à gorge, d'un loquet avec voyant
"libre - occupé".

3.2- Portes vitrées

Mêmes spécifications que ci-dessus avec surface vitrée égale à 70% de la feuille de porte.

116 CPS - STG


4- Portes et ensembles en verre trempé de sécurité

Les ensembles comprennent deux portes à double action avec calage à 90°, de dimensions 0,94 m x 2,17
m chacune.
Ils comprennent en outre deux parties fixes de dimensions 0, 60 m x2,70m ou 0,94 m x 2,70 m selon les
cas et une imposte de 1,80 mx0.53m.
Les portes sont munies de verrous de blocage situés dans la partie inférieure des parties ouvrantes.
Les ensembles sont en verre trempé type "Securit" ou similaire, de 10 mm d'épaisseur minimum et équipés
d'accessoires en aluminium anodisé satiné, teinte à déterminer en accord avec le Maître de l'Oeuvre.
Les pentures sont serrées sur le verre au moyen de vis à douilles; le corps de la pièce est coulé sous
pression et réalisé en alliage d'aluminium.
Les caches sont également en aluminium.
Les parties ouvrantes de l'ensemble sont munies de ferme-porte automatique fonctionnant dans les deux
sens d’ouverture.
Les parties fixes de l’ensemble sont encastrées dans un profil aluminium placé dans la maçonnerie, au fil
extérieur de celle-ci, la fixation entre le vitrage et le profil se fait au moyen d'un joint butyl.

5. Chassie de fenêtres en aluminium

Les châssis de fenêtres sont en profils spéciaux en aluminium anodisé, teinte à déterminer en accord avec
le Maître de l'Oeuvre. La construction est robuste et soignée à double frappe pour les parties mobiles en
vue d'assurer le maximum d'étanchéité.

Les châssis comprennent toutes les parties fixes, ouvrantes, basculantes, tombantes, pivotantes,
relevantes, conformément aux indications des plans et du métré estimatif.

Tous les châssis sont soigneusement dressés avant assemblage.

L'indéformabilité des parties ouvrantes et la stabilité de l'ensemble des châssis doivent être parfaitement
assurées.

La flèche ne peut dépasser 1/300e de la portée et les châssis sont calculés pour résister sans déformation
permanente à un vent de 100 kg/m2.
Les parties fixes présentent en général le même aspect que les parties ouvrantes.

En cas d'emploi de lattes à vitrage, celles-ci sont fixées par vis à tête « goutte de suit ».

Les châssis sont supportés par des pièces d'appui en profilé spécial, munies de rigoles de condensation et
de busettes d’évacuation.

Des rejets d'eau sont prévus pour tous les ouvrants.

La suspension des ouvrants se fait par paumelles, au nombre de deux par ouvrants ou basculants de moins
de 1 m, au nombre de trois pour 1m à 1,5 m et au nombre de 4 pour plus de 1,5 m de hauteur ou largeur.

Le placement et le réglage des châssis sont effectués par des ouvriers spécialisés.

Le resserrage des châssis se réalise comme suit :

Le contractant scelle le chassie de façon à laisser un vide de 5 à 7mm de largeur entre le chassie et le
tableau de fenêtre et de 8 à 12 mm entre la pièce d'appui et le seuil de fenêtre. Il comble les vides ainsi
créés sur une profondeur minimum de 15 mm au moyen d'un mastic plastique et adhésif.

La quincaillerie est en aluminium anodisé, teinté, à déterminer en accord avec le maître de l'Oeuvre, d'un
modèle solide, pratique, indéréglable et esthétique.

Les points de fermeture normalement inaccessibles doivent être manœuvrés par un appareil adéquat dont
la poignée se trouve à portée de main.

Au plus tard un mois, après la commande, le Contractant soumet à l'approbation du Maître de l'Oeuvre les
plans d'exécution avec coupes grandeur nature.

Ces plans comportent également et les dimensions, des doguets d'ancrage des pré cadres.

Le contractant fournit avec ces plans la notice de placement et de réglage de chaque chassie.

Avant fourniture sur chantier, le Contractant soumet à l'approbation du Maître de l'œuvre un échantillon de
chaque type de chassie.

117 CPS - STG


6- Châssis à lamelles orientables

Les portes lames sont du type NACO ou similaire. Le cadre ainsi que les portes lames sont en aluminium
de la qualité anti corrodal.

Les portes lames sont orientables et reliées à un dispositif de manoeuvre qui comprend une tige reliant
toutes les lames par l'intermédiaire de rotules.

La tige de manœuvre, placée à hauteur d'homme et facilement accessible est terminée par une poignée en
aluminium anodisé.

Les appareils de manœuvre ainsi que l'ensemble des châssis doivent être de construction robuste et
soignée.

7- Garde corps et mains courantes

Les garde-corps sont en acier A37, galvanises a chaud, réalises d'après les plans d'execution dressés par le
Contractant et approuves par le Maître de l' Oeuvre.

Les mains courantes.sont exécutees en tubes ou en fers plats recouverts de matière plastique, d'un modèle
à agréer par le Maître de l'0euvre.

7.1. Rampes d'escalier et mains courantes

Les rampes d'escalier sont fixeed au limon de chaque volée ainsi que latéralement au palier de l'étage
superieur.

Les mains courantes sont en bois vernis de 0,10 x 0,15 m de section d'un modèle à agréer par le Maître de
l'0euvre.

118 CPS - STG


11.04 PEINTURES

11.04.1- GENERALITES :

Le Contractant doit exécuter les travaux de peinture suivant les prescriptions détaillées ci-après :

-Chaque peinture doit être étudiée et choisie en fonction des matériaux à peindre et à protéger
- Les peintures, vernis, bouche, pores et autres matières similaires et/ou auxiliaires doivent être de marque
et composition à faire agréer préalablement par le Maître de l'Oeuvre. Cette agréation ne diminue en rien la
responsabilité du Contractant en ce qui concerne la bonne tenue, l'efficacité et la durabilité des produits mis
en œuvre.

-Pour chaque type de peinture ou verni, le Contractant doit faire connaître au Maître de l'œuvre :

a)- la nature des liants, pigments, solvants, déliant et siccatifs


b)- la durée de séchage
c)- la densité
d)- le mode d'emploi préconisé par le fabricant et le pouvoir couvrant
e)- les teintes et nuances des peintures d'après une carte type
f)- la composition des mortiers et enduits ou autres produits similaires ou auxiliaires à mettre en
œuvre

- toutes les peintures, vernis, mortiers et autres produits à mettre en oeuvre, sont approvisionnées sur
chantier en emballage hermétique portant la marque d'origine et la nature du contenu.
- avant leur mise en oeuvre, les peintures sont convenablement brassées. Aucune peinture ne peut être
fabriquée au chantier.

Il est interdit d'ajouter aux peintures d'origine un produit quelconque non prescrit par le
fabricant.

1.1- Préparation des subjectiles

Dans le cadre des travaux de peintures et vernis, le Contractant doit effectuer tous les travaux de
préparation à faire subir aux surfaces à peindre, notamment et suivant chaque cas spécifique :

l'égrenage, le lessivage, l'époussetage, l'imperméabilisation, le rebouchage, l'enduisage, le ponçage, le


décapage, etc..

L'application des peintures, vernis, enduits et préparations assimilées ne peut être effectuée :

- Dans une atmosphère humide susceptible de donner lieu à une condensation sur des subjectiles
surchauffés.

Le subjectile, avant application de toute couche, doit être débarrassé des souillures, poussières, gravois,
taches de graisse ou d'huile, mortier ou plâtre. Le Maître de l'Oeuvre procèdera à la réception des surfaces
à traiter avant début des travaux de peinture, vernis, enduisage et préparations assimilées.

Le Contractant doit préparer, à ses frais et sur indications du Maître de l'Oeuvre, des échantillons en nombre
suffisant pour permettre à ce dernier de fixer les teintes définitives.

1.2- Mise en œuvre :

- couche d'impression :
Sur bois ou autres, doit être appliquée à la brosse de manière à assurer la meilleure pénétration.

- couche primaire :
Sur métaux, doit être appliquée à la brosse, immédiatement après les travaux de dérouillage et brossage
de chaque ouvrage.

- couches intermédiaires et de finition :


Les couches successives doivent être de tons légèrement différents, déterminés d'après le choix du
Maître de l'Oeuvre, sur les échantillons, dont question ci-dessus.

Les tons iront du moins clair au plus clair. L'application des peintures et vernis doit se faire à la brosse, au
pistolet automatique au pulvérisateur, après agrément du Maître de l'Oeuvre.

119 CPS - STG


Avant, application de toute nouvelle couche, toute révision est faite, les gouttes et coulures sont grattées et
toute irrégularité effacée.
Une couche doit être appliquée qu'après séchage de la couche précédente.

1.3. Nettoyage :

Le Contractant, une fois terminés les travaux de peinture et vernis, doit effectuer tous les travaux de
nettoyage nécessaires à la présentation d'un ouvrage impeccablement parachevé.

1.4. Contrôle des peintures

Le Maître de l'Oeuvre se réserve le droit de contrôler les produits mis en oeuvre : A cet effet, le Contractant
présente en temps utile des échantillons de 1 kg de chaque peinture, enduit, mastic, vernis, etc.

Ces échantillons présentés en boites hermétiques portant l'indication du contenu, peuvent être soumis aux
essais suivants dans un laboratoire spécialisé. Le coût de ces essais étant à charge du Contractant s’ils ne
sont pas satisfaisants, dans le cas contraire ils sont à charge du Maître de l'œuvre.

- Composition : teneur en pigments, liant, diluant


composition des pigments
nature du liant

- Caractéristiques : perméabilité à l'eau


essai d'Erichsen avec exposition aux rayons U.V.
résistance à l'abrasion
pouvoir couvrant
durée de séchage

- Durabilité : exposition au brouillard salin


comportement en milieu aqueux, acide (pH7) et alcalin (pH11)
Vieillissement accéléré.

1.5. Garantie

Le Contractant indique dans sa soumission la période pendant laquelle il garantit la bonne tenue des
travaux de peinture, cette période prenant cours à partir de la réception provisoire.

11.04.02- Peinture sur enduits ciment, maçonneries et bétons

2.1. Badigeon à la chaux

Badigeon à la chaux alunée battue à l'huile, appliqué en trois couches, la première à la chaux blanche, les
deux suivantes avec additif de couleurs, les teintes. Étant choisies par le Maître de l'Oeuvre sur
présentation, par le Contractant, d'un échantillonnage de catalogue. Les badigeons ne peuvent laisser de
traces sur un chiffon sec passé sur la surface traitée après séchage complet.

2.2. Peinture vinylique sur enduits intérieurs

Peinture appliquée en trois couches :

- 1 couche primaire : isolant à base de vinyle de qualité répondant aux exigences des couches de finition,
Cet isolant est chimiquement neutre.
- 1 couche de fond
- 1 couche de finition : peinture au vinyle dont le plastifiant est du type polyester. Le P.V.C. de cette
peinture est de 34% maximum. La teneur pondérale de la poudre de peinture en
dioxyde de titane rutile est de 50% maximum.

Teinte à choisir par le Maître de l'Oeuvre sur présentation par le Contractant, d'un échantillonnage de
catalogue.

2.3. Peinture vinylique sur enduits extérieurs

Mêmes spécifications qu'à l'article antérieur + 1 couche de silicone.

120 CPS - STG


2.4. Peinture à l'huile sur enduits intérieurs :

Peinture appliquée en trois couches :

- 1 couche primaire : isolant à base de peinture à l'huile, chimiquement. Neutre


- 1 couche de fond
- 1 couche de finition : peinture à l'huile synthétique chimiquement liée, composée d'huile émulsionnée, de
résine et lithopone.
Aspect de la peinture après séchage: mat et satiné.

2.5. Peinture pétrifiante

De marque à agréer par le Maître de l'Oeuvre.

2.6. Peinture anti-acide

Peinture appliquée en trois couches :

- 1 couche primaire : isolant anti-acide et anti-basique dont la formule est à soumettre à l'approbation du
Maître de l'œuvre

- 1 couche de fond

- 1 couche de finition: peinture à base de polyvinyle anti-acide et anti-basique dont la formule est à
soumettre à l'approbation du Maître de l’Oeuvre.

11.04.03- Peinture sur bois

3.1. Peinture des menuiseries en bois

Peinture appliquée en trois couches :

- 1 couche d'impression : peinture glycérophtalique au dioxyde de titane (peinture du type respirant)


- 1 couche de fond : peinture iso phtalique dont le P.V.C. est de 41% maximum.
- 1 couche de finition: peinture iso phtalique semi brillante (émail synthétique).

3.2. Vernissage des menuiseries en bois

Vernis appliqué en trois couches :

- 1 couche d'impression : bouche, pores, incolore glycérophtalique polyamide


- 1 couche de fond : vernis glycérophtalique très fluide
- 1 couche de finition : vernis glycérophtalique aspect semi brillant.

121 CPS - STG


11.04.04- Peinture sur métal

4.1. Peinture des menuiseries métalliques

Travaux avant montage ou placement. Ces travaux comprennent :

1- la préparation, en atelier, des surfaces à peindre

. par décapage à la brosse métallique rotative ou au chalumeau oxyacéthylénique avec finition au


grattoir
. par sablage .

2- la mise en peinture, en atelier.

La première couche est appliquée au pinceau au plus tard 3 heures après sablage ou décapage.
Cette couche est constituée de primer antirouille à base de 35% de plomb métal et d'huile siccative
Polymérisée.
Epaisseur du feuil : 40 microns
Temps de séchage : 48 heures.

La seconde couche est constituée de primer antirouille à base de 35% de plomb métal et d'huile
siccative polymérisée de teinte différente de la première.
Epaisseur du feuil : 40 microns.

Travaux après montage ou placement :

1- retouches : lavage à l'eau douce, décapage à la brosse métallique des parties endommagées application
des deux couches décrites sous « travaux avant montage » ci-dessus.

2- mise en peinture :

Couche intermédiaire : à base d'huile siccative polymérisée et d'oxyde de fer micacé


Epaisseur du feuil : 40 microns
Séchage : 48 heures
Couche de finition : à base d'huile siccative polymérisée et d'oxyde de fer micacé
Epaisseur du feuil : 40 microns.

122 CPS - STG


CHARPENTE METALLIQUE, BARDAGE ET COUVERTURE

11.05- Généralités

11.05.1. Obligations du Contractant

Sur base des plans guides donnés à titre indicatif, le Contractant établit ses plans et calculs d'exécution, et
les soumet à l'accord du Maître de l'Oeuvre sans que rien ne réduise la responsabilité du Contractant. Le
Contractant reconnaît avoir remis son offre en parfaite connaissance de cause, c'est-à-dire en étant en
possession de tous les renseignements nécessaires relatifs aux travaux à exécuter et en ayant discuté
avec le Maître de l'Oeuvre de tous les points qu'il désire éclaircir. Si le Contractant a des remarques à faire
au sujet de la conception même des travaux, dans la mesure où elles concernent leur stabilité, les délais ou
les dommages éventuels envers des tiers, il doit les formuler expressément avant la conclusion du marché,
c'est-à-dire en remettant son offre. S'il néglige de le faire, il ne peut demander un allongement du délai
d'exécution, ni une indemnité, ni une augmentation de ses prix, ni formuler aucune réserve ayant pour but
de le dégager de ses responsabilités. I1 met à la disposition du Maître de l'Oeuvre le personnel et les
moyens requis pour les réceptions en atelier et en montage. I1 tient le chantier en état de propreté parfaite
et évacue tous les débris, déchets, emballages, etc. Chaque jour et avant de quitter les lieux.

11.05.2. Conditions de calcul

La conception, l'exécution et le montage de l'ossature métallique sont conformes aux règles de l'art, à
l'ensemble des normes en vigueur en République algérienne Démocratique et Populaire et aux exigences
des organismes de contrôle agréés en Algérie. Les données de base à prendre en compte sont précisées
aux Spécifications Techniques Particulières.

Si le Contractant se réfère à d'autres normes ou règlements, il lui appartient de démontrer que ces normes
ou règlements conduisent à des sécurités et qualités au moins équivalentes à celles en vigueur en Algérie.

1. Qualité des matières

1.1. Aciers :

Les aciers à mettre en oeuvre sont de la classe A.E.24. Ils sont d'une qualité de soudabilité adaptée à leurs
conditions de mise en oeuvre et de service. Les aciers sont commandés chez des fournisseurs agréés par
le Maître de l'Oeuvre. Les aciers de réemploi ne peuvent être mis en oeuvre qu'avec l'autorisation écrite du
Maître de l'Oeuvre. Si le Contractant le juge utile, il peut proposer, moyennant justification, d'autres qualités
d'acier que celle spécifiée ci-dessus.

1.2. Boulons

Les nuances des boulons, ordinaires. ou à haute résistance, concordent avec celles des aciers des pièces
à assembler. Les boulons assemblant des éléments soumis à vibrations sont munis d'un dispositif
empêchant leur desserrage.

1.3. Electrodes, fils et baguettes d'apport

Les types et provenances de ces éléments sont soumis à l'approbation du Maître de l'Oeuvre. La réception
notamment des métaux d'apport se fait conformément aux normes en vigueur en Algérie.

1.4. Peinture en atelier

Les surfaces à peindre subissent un sablage à blanc (type S.A. 2½ de la norme suédoise S.I.S.
59.00-1967). Au cas où la mise en peinture ne peut se faire dans les 24 heures après le sablage, celui-ci
est suivi immédiatement de l'application d'un welding primer de 15 microns d'épaisseur et d'une nature
compatible avec la peinture de base décrite ci-après.

Le système de peinture est du type oléo-styrène.


Le liant est constitué uniquement d'huile du lin styrène.
Indice de saponification du liant fixe : maximum 120.
La couche de base est au minium de plomb de la composition suivante :
- Pigment. : 70 - 75
- Liant fixe : 15 - 20
- Éléments volatils : 10 - 15
100
Composition pigmentaire Pb3 04 minimum 90 % + matières silicatées.

123 CPS - STG


Elle est appliquée à la brosse à manche court en une épaisseur de film sec de 40 microns.
Avant son application, la surface du fer est dégraissée et débarrassée de toutes impuretés et de toutes
aspérités pouvant constituer un point faible du film (laitier et gouttelettes de soudure, barbes d'usinage, etc.)

Elle est appliquée en stricte conformité avec les instructions du fabricant, notamment en ce qui concerne
les additifs éventuels et les conditions atmosphériques.
Les surépaisseurs qui excèdent les règles de bonne pratique sont éliminées, après quoi les zones affectées
sont retouchées.
L'application de la couche de base est suivie de l'application d'une couche de renforcement d'une épaisseur
de 40 microns de film sec et de la composition suivante :

- Pigment : 50 - 60
- Liant fixe. : 25 - 30
- Eléments volatils : 15 - 20

La composition du pigment est choisie en fonction de la teinte choisie par le Maître de l'Oeuvre pour la
couche de finition.

Le pigment ne contient pas de lithopone ni de carbonate.

N.B : Les surfaces masquées après assemblage subissent obligatoirement au préalable le traitement
prescrit ci-dessus :

2. Assemblages par boulons

2.0. Généralités

L'utilisation de boulons H.R. est soumise à l'approbation du Maître de l'Oeuvre.


Les assemblages ne se font pas temps sec. Toutefois, les assemblages par temps de pluie peuvent être
autorisés par le Maître de l'Oeuvre sous les conditions suivantes :

- Qu’une protection efficace soit prévue par le Contractant ;


- Que cette protection soit agréée par le Maître de l'Oeuvre. Autant que possible, tout assemblage entamé
doit être entièrement achevé dans la journée, y compris les travaux de masticage et l'application de la
première couche de peinture.

Si l'exécution d'un assemblage est interrompue ou différée, le Contractant prend les mesures nécessaires
pour éviter les pénétrations d'eau ou d'impuretés dans le joint.

2.1. Préparation des surfaces

Les surfaces des pièces à assembler reçoivent un traitement de préparation en rapport avec le coefficient
de frottement adopté pour les calculs.
En particulier, pour atteindre un coefficient de frottement de :
- 0,3 : décapage au chalumeau,
- 0,5 : grenaillage avec grenaille de fonte pure ou sablage au sable de quartz. Aspect de surface
comparable au degré S.A. 2½ de la norme suédoise S-IS-59-00 - 1967.

Les pièces à assembler doivent être réalisées de façon à garantir le contact et le serrage des éléments du
joint.
La tolérance d'alignement des faces des pièces à assembler par couvre-joint est de 1 mm. Pour toute
valeur supérieure, il y a lieu d'intercaler des fourrures ajustées et d'épaisseurs adéquates.

2.2. Serrage des boulons

La méthode de serrage consiste à effectuer un pré serrage de tous lés boulons du joint par un couple égal
au quart du couple maximum, prévu. Le serrage est achevé en poursuivant jusqu'à atteindre le couple
imposé.
Le serrage s'effectue au moyen d'une clef dynamométrique.
L'effort dans le boulon doit être compris entre 1 et 1,2 fois l'effort théorique calculé.
Le serrage des boulons s'effectue en commençant par le centre de l'assemblage et en finissant par les
boulons qui pincent les extrémités libres des pièces à assembler.

124 CPS - STG


2.3. Protection des assemblages

Après serrage, le joint est protégé contre l'humidité en posant un cordon de mastic approprié sur les bords
des pièces assemblées et en enduisant le contour des têtes de boulons, les écrous et leurs contours, les
rondelles, les filets visibles, d'une peinture épaisse compatible avec le système de protection prévu pour
l'ouvrage.
Les matériaux d'étanchéité sont obligatoirement soumis à l'approbation du Maître de l'Oeuvre.

2.4. Contrôles

Avant chaque opération d'assemblage par boulons, le Maître de l'Oeuvre se réserve le droit d'effectuer un
contrôle sur l'état des surfaces des pièces en contact y compris les fourrures.

Après opérations de pré serrage un contr8le s'opère sur 5% des boulons de chaque joint avec un minimum
de 6 boulons par joint. Si le contrôle décèle qu'un boulon est serré insuffisamment ou exagérément, le
Contractant contrôle tous les boulons en présence du Maître de l'Oeuvre.

Après serrage définitif un nouveau contr8le s'opère sur au moins 3% des boulons de chaque joint avec au
minimum 6 boulons par joint.

La décision d'acceptation est la même que pour le contr8le de pré serrage.


Cette décision peut comporter le refus des boulons exagérément serrés.

La réception d'un joint n'est prononcée qu'après contr8le et acceptation de la protection contre la corrosion.

3- Assemblages par soudure

3 .0. Généralités
Le Contractant soumet à l'approbation du Maître de l'Oeuvre un descriptif comprenant entre autres :

- la préparation des pièces à assembler,


- le mode de préparation,
- le mode de soudage,
- les séquences de soudage,
- la nature et les caractéristiques du métal d'apport,
- le diamètre des électrodes ou fils,
- le nombre de passes,
- les sections des cordons,
- les caractéristiques du courant de soudage,
- les températures de préchauffage et le mode de chauffage et de contrôle le des températures,
- les procédés de réparations éventuelles.

Après accord par le Maître de l'Oeuvre de ce descriptif, des échantillons de soudures sont exécutés et
subissent les traitements prévus puis les essais d'agréation requis.
Les soudeurs doivent avoir subi avec succès les épreuves de qualification correspondant à la nature des
assemblages à réaliser et aux conditions réelles du travail.

3.1. Préparation des surfaces

Le Contractant élimine les traces d'oxyde, d'huile, de graisse, de peinture sur une largeur d'au moins 15
mm du bord du chanfrein.
Les pièces découpées par cisaillage, chalumeau ou arcair doivent être rafraîchies sur 2 mm au moins au
moyen de machines à meuler à raboter ou à fraiser.

3.2. Soudures en bout

Au cas où la soudure à l'envers est possible, le Contractant utilise - un joint en V pour les épaisseurs entre
3 et 12 mm. Le chanfrein porte un méplat de 1 à 1,5 mm.

Un écartement de 2 mm après pointage est prévu entre les lèvres du chanfrein ;

- un joint en X pour les épaisseurs supérieures à 12 mm, sans méplat et avec écartement de 2 mm après
pointage,
Le chanfrein est légèrement dissymétrique de manière à obtenir après lapremière passe une quantité
équivalente de métal déposé dans les deux demi-joints et à diminuer le risque de déformation angulaire ;
125 CPS - STG
- pour les épaisseurs supérieures à 30 mm, le Contractant utilise le joint en X ou le joint en double U avec
écartement variable de 0 à 2 mm et un méplat de 2 à 3 mm.

Si la reprise à l'envers n'est pas possible, le Contractant utilise :

- un joint en V pour épaisseurs entre 3 et 40 mm ; la soudure est faite sur appuis pour les éléments
sollicités ;
- un joint en U pour épaisseurs supérieures à 40 mm avec écartement de 2 mm entre les pièces à souder et
méplat de 2 à 3 mm. La soudure est faite sur appuis pour les éléments sollicités.

3.3- Soudures d'angle

Degré de convexité maximum : 0,8


Degré de concavité maximum : 0,6
Degré de convexité ou concavité = rapport de la cote nominale au côté du cordon ; la cote nominale étant la
hauteur du triangle isocèle donnée sur le plan d'assemblage.

3.4. Accostage des pièces

L’écartement des becs de chanfrein peut varier entre 1 à 3 mm.


Localement toutefois, un écartement de 0 ou 4 mm est admissible à condition que des précautions soient
prises lors du soudage.

Ces endroits sont systématiquement repérés en vue de leur contrôle après soudage.
La tolérance sur dénivellation des becs de chanfreins est de  1,5 mm.
La tolérance sur dénivellation en surface est de :
e  20 mm : 0,1 e
20 < e  50 mm : 0,075 e
e > 50 mm : 0, 05 e
e = épaisseur des éléments à souder.

Alignement en plan : maximum 1 mm/m de longueur des éléments à soutier. Lorsque le décalage au droit
du joint est inférieur à 2 mm, le Contractant exécute un raccordement progressif à l'aide de la soudure.
Pour un décalage supérieur à 2 mm, le raccordement progressif doit être réalisé par usinage des pièces
assemblées.
Afin d'éviter les amorces de corrosion, tous les assemblages sont, en principe, munis de cordons
d'étanchéité.

3.5. Contrôles

L'aspect de chaque soudure est contr8lé, les cordons des soudures doivent être réguliers et bien raccordés
sans surépaisseur excessive. Les tolérances sur la concavité et la convexité des soudures d'angles sont
respectées.

Les cordons ne présentent aucune protubérance exagérée ou chandelle et sont exempts de fissures.

Le Maître de l'Oeuvre apprécie seul si certaines irrégularités telles que sillons, cratères ou piqûres de
surface ne présentent aucun danger et peuvent être admises.

Les cordons de soudure de résistance sont contrôlés, suivant les cas, par ressuage, par procédé
électromagnétique, par ultrasons ou par radiographie.

Le Contractant fait contrôler 10% de l'ensemble des soudures réalisées, sur choix du Maître de l'Oeuvre.

Si les cordons de soudure présentent plus de 5 défauts inacceptables, 10% des soudures supplémentaires
sont contr8lés. Si ces soudures supplémentaires font apparaître 5 ou davantage de défauts inacceptables,
le Maître de l'Oeuvre peut exiger le contrôle de toutes les soudures.

Les défauts inacceptables sont :

- le manque de pénétration,
- une fissure,
- un défaut de reprise,
- une inclusion de plus de 7 mm suivant la plus grande dimension.

126 CPS - STG


4. Montage

4.0 Généralités

Les engins de manutention doivent avoir été vérifiés et testés conformément aux prescriptions
réglementaires locales.
Avant montage le Contractant contr8le l'implantation et le nivellement des assises par rapport aux axes et
niveaux de référence.
Il définit le jeu à prévoir entre les fondations et les plaques d'assise des~colonnes pour permettre le
scellement, il tient compte d'une tolérance admise de  5 mm pour l'exécution des bétons.

4.1. Réalisation du montage

Le principe du montage doit être d'effectuer le maximum d'assemblages au sol.


Dès la mise en place des premiers éléments, la stabilité de la charpente est assurée par étais, haubans ou
contreventements.
Pour l'exécution des assemblages par boulons et par soudure, les prescriptions des articles 7.2. et 7.3.
Ci-dessus sont d'application.

4.2. Ancrages et scellements

Les scellements sont effectués par le Contractant après réglage définitif de la charpente. Le calage de la
charpente est effectué au moyen d'un nombre de cales suffisant pour éviter toute déformation des plaques
d'assises.

4.3. Tolérances
Les tolérances de montage sont :
- hors plomb des colonnes : 1 mm par m jusque 10 m de hauteur et 0,5 mm par m de hauteur
supplémentaire;
- Alignement : les écarts d'alignements ne peuvent pas dépasser 10 mm sur la longueur du bâtiment et 5
mm entre deux colonnes successives ;

- Écartement en plan : les variations d'écartement ne peuvent pas dépasser 5 mm ;

- Niveau : les variations de niveau par rapport au niveau théorique restent inférieures à 10 mm sur
l'ensemble du bâtiment et 5 mm entre deux colonnes successives.

4.4. Contrôles

Les contrôles après montage portent notamment sur :

- Les dimensions générales de la charpente,


- L’alignement et le réglage,
- La conformité aux plans d'exécution,
- Les assemblages.

5- Peinture de finition

Après montage, la peinture d'atelier est retouchée et les raccords aux têtes de boulons sont effectués en
deux couches identiques à celles appliquées à l'atelier. Au préalable, les zones affectées sont nettoyées et
éventuellement dérouillées.

Les retouches débordent largement sur les partis sains.

La peinture de finit on est à l'huile styrène d'aspect malt à l'intérieur des bâtiments et brillant à l'extérieur.

Elle est appliquée en une couche de 40 microns pour les parties non soumises aux intempéries et en deux
couches de 40 microns pour les parties extérieures.

La teinte finale est choisie par le Maître de l'Oeuvre d'après une carte de coloris à présenter par le
Contractant. Les différentes couches sont de teintes différentes pour en contr8ler facilement l'application.

Les parties masquées par la pose des habillages (couverture et sous-toiture, par exemple) reçoivent avant

127 CPS - STG


la pose de ceux-ci la couche de finition décrite ci-avant.

6. Bardages et couvertures

6.1. Bardage en tôles nervurées

Les tôles de bardage de même type et épaisseur que les t&les de couverture sont du type pré peint.

La fixation du bardage se fait par crochets en acier galvanisé avec interposition de rondelles galvanisées
pressant Ses rondelles de néoprène ou butyl.

Le recouvrement est au minimum de 200 mm.

6.2 Toiture en tale nervurées

Là couverture est constituée de t81es nervurées galvanisées d'épaisseur minimum 75/100 de mm. La
fixation des panneaux de toiture se fait pas vis auto taraudeuses en acier galvanisé avec interposition de
rondelles galvanisées pressant dés rondelles de néoprène ou butyl. Le recouvrement est au minimum de
200 mm dans le sens de la longueur.

6.3. Panneaux translucides

Ces panneaux sont en polyester armés de fibres de verre, enrichis de résine pure au moment de la
polymérisation.
Ces panneaux sont de teintes à soumettre à l'approbation du Maître de l’Oeuvre. Ils doivent résister aux
essais suivants :

- Pendant 5 minutes à la soude caustique sans altération superficielle ;


- pendant 15 minutes à l'acide sulfurique à 66° Baumé, avec légère altération superficielle, mais sans
défibrage;
- Pendant 60 minutes à l'acétone sans altération superficielle.

L'épaisseur et les moyens de fixation, en acier galvanisé, sont conditionnés pour résister avec un coefficient
de sécurité = 2 à une pression de vent de 125 m/heure.

Le profil des nervures correspond à celui des panneaux métalliques aux,, quels ils se raccordent.
6.4. Pièces d'étanchéité

Toutes les pièces d'étanchéité (faîtières, cloisons, bordures et solins) sont obligatoirement en tôle d'acier
galvanisé.

6.5. Bords et découpes

Les tranches des bords et découpes de tôle sont protégées par peinture.

11.06- CHARPENTE EN BOIS

11.06.01- Pente

Le système d'entre tuilage est d'une efficacité telle qu'il accepte une pente d’un minimum de 12° jusqu'à un
plan vertical.

11.06.02- Chevrons

II est possible de réaliser des économies importantes si la longueur des chevrons correspond à un nombre
exact de rangées de tuiles. Lorsque ceci n'est pas possible, il est nécessaire de couper la rangée de tuiles
supérieure. Les chevrons et les fermes peuvent être posés à des centres différents en fonction du type de
construction.

128 CPS - STG


11.06.03- Tableau des Tailles Nominales des lattes

Centres de Chevrons Taille des Lattes*


Ou fermes (nominale)
Recommandées :
Jusqu'à 900 mm 50 x 40 mm
En option
1200 mm 50 x 50 mm
1500 mm 50 x 65 mm (bord à bord)
1800 mm 50 x 75 mm (bord à bord)

11.06.04- Faite et arêtes

Elles devront dépasser de 50 mm en plus de la hauteur de latte au-dessus des chevrons, et avoir une
épaisseur de 25 mm.
Un traitement spécial du pignon, tel qu'une gouttière cachée peut être nécessaire lorsque le bout du pignon
n'est pas parallèle au chevron.

11.06.05- Rives

Lorsqu'on utilise une couvre-rive, la rive devra dépasser le chevron d’une hauteur égale à celle de la latte

Un traitement spécial du pignon, tel qu'une gouttière cachée peut être nécessaire lorsque le bout du pignon
n'est pas parallèle au chevron.

Lorsqu'on utilise un tracelet, la rive devra être de niveau avec le bord supérieur du chevron. Les lattes
devront être de niveau avec le côté extérieur de la rive.

11.06.06- Planche de face

Le dépassement de la planche de face au dessus du chevron ne devra pas excéder la hauteur de la latte
utilisée. Lorsqu'on n'aura pas besoin d'un système de collection de l'eau de pluie, les tuiles dépasseront la
planche de face de 25 mm.

Une latte de remplissage de 25 mm de section devra être placée sur toute la longueur à l'extérieur de la
planche de face, ce qui permet le clouage des tuiles à l'arrivée.

11.06.07- Gouttières

Tous débords de toit et toutes gouttières de noues doivent être en place avant la pose des tuiles.

11.06.08- Isolants

Ceux-ci doivent être au dessus des chevrons et seront maintenus en place par les lattes.

11.06.09- Raccords avec pans verticaux

Note :
On doit prendre le plus grand soin lorsqu'une surface de toiture est raccordée avec une surface
129 CPS - STG
verticale.

11.06.10- Plans cassés ou mansardes

Les extrémités de toutes les rangées de tuiles sont recourbées vers le haut et se logent sous le chaperon
de plomb. Si nécessaire, il convient de poser un support au mur pour soutenir les extrémités des lattes de
tuiles.

Lorsqu'une gouttière cachée et spécifiée, les lattes de tuiles doivent s'arrêter avant d'atteindre le mur pour
permettre l'installation de la gouttière

130 CPS - STG


11.06.11- Couverture en tuiles

Tableau de couverture

Longueur du
Longueur hors tout du
Chevron
Toit (en mètre)
(en mètre)
Pour un nombre Longueur du toit
Nombre de rangées
Exact de rangées Couvre rives
De tuiles Nombre de tuiles
De tuiles comprises
0.345 m 1 1.365 m 1
0.710 m 2 2.622 m 2
1.080 m 3 3.879 m 3
1.450 m 4 5.136 m 4
1.820 m 5 6.393 m 5
2.190 m 6 7.650 m 6
2.560 m 7 8.907 m 7
2.930 m 8 10.164 m 8
3.300 m 9 11.421 m 9
3.670 m 10 12.678 m 10
4.040 m 11 13.935 m 11
4.410 m 12 15.192 m 12
4.780 m 13 16.449 m 13
5.150 m 14 17.706 m 14
5.520 m 15 18.963 m 15
5.890 m 16 20.220 m 16
6.260 m 17 21.477 m 17
6.630 m 18 22.734 m 18
7.000 m 19 23.991 m 19
7.370 m 20 25.248 m 20
7.740 m 21 26.505 m 21
8.110 m 22 27.762 m 22
8.480 m 23 29.019 m 23
8.850 m 24 30.276 m 24
9.220 m 25 31.533 m 25
9.590 m 26 32.790 m 26
9.960 m 27 34.047 m 27
10.330 m 28 35.304 m 28
10.700 m 29 36.561 m 29
11.070 m 30 37.818 m 30
11.440 m 31 39.075 m 31
11.810 m 32 40.332 m 32
12.180 m 33 41.589 m 33
12.550 m 34 42846 m 34
12.920 m 35 44.103 m 35
13.290 m 36 45.360 m 36
13.660 m 37 46.617 m 37
14.030 m 38 47.874 m 38
14.400 m 39 49.131 m 39
14.770 m 40 50.388 m 40
15.140 m 41 51.645 m 41
15.510 m 42 52.902 m 42
15.880 m 43 54.159 m 43
16.250 m 44 55.416 m 44
16.620 m 45 56.673 m 45
16.990 m 46 57.930 m 46
17.360 m 47 59.187 m 47
17.730 m 48 60.444 m 48
18.100 m 49 61.701 m 49
18.470 m 50 62.958 m 50

131 CPS - STG


11.06.12- Stockage et manutention

Si les tuiles sont entreposées à l'extérieur, il conviendra de les couvrir pour éviter tout dommage et pour
qu'elles restent sèches. Elles doivent être manipulées soigneusement afin d'éviter d'éventuelles
dégradations.

11.06.13- Emballage

Les tuiles sont emballées et cerclées sur des palettes dont les dimensions de base sont 1400 mm x 1 100
mm et dont la hauteur maximum est 700 mm. On peut y mettre 300 tuiles d'un poids maximum de 1000 Kg.
Des conditionnements spécifiques peuvent être réalisés à la demande.

11.07- PLOMBERIE SANITAIRE

11.07.01- GENERALITES :

1.1- Origine de l'alimentation :

La distribution d'eau potable est alimentée par l'intermédiaire d'un branchement d'alimentation soit :

. Par un réseau public de distribution d'eau ;

. Par un captage dont l'eau a été reconnue potable ;

. Par un captage dont l'eau après avoir été rendu potable par un traitement approprié a été reconnue
potable.

1.2- Nature de l'eau :

L'Entrepreneur est tenu de se renseigner auprès de la Société distributrice au sujet de la


composition physico-chimique de l'eau et des matériaux dont l'emploi est interdit ou déconseillé en raison
de cette composition.

1.3- Pression :

L'Entrepreneur est tenu de se renseigner auprès de la Société distributrice au sujet de la pression


statique qui règne au point le plus bas du chantier et de celle qui régnera ultérieurement en fonction
d'éventuels projets.

Aucun tuyau ne peut être soumis à une pression statique supérieure à celle définie pour le matériau
envisagé.

1.4- Dilatation :

Le choix du matériau implique que l'Entrepreneur assume l'entière responsabilité de son tracé et de
ses fixations pour ce qui est des déformations dû aux écarts de température.

Il veillera selon l'allongement :

. A laisser un espace suffisant aux extrémités de lignes droites entre le coude et le mur ;

. A laisser la possibilité aux tuyaux de coulisser dans les colliers, sauf dont certains d'entre eux est
judicieusement choisis ;

. A ce que les embranchements sur les lignes droites ne fassent pas obstacles aux mouvements de
celle ci, notamment si ces embranchements traversent un mur ou un plancher.

132 CPS - STG


1.5-Percées - Gaines :

Il est strictement interdit de percer les murs et les planchers à postériorité les passages doivent être laissés
en attente. Tous les tuyaux sont apparents ou placés dans les gaines accessibles en permanence.

1.6- Principes généraux :

1)- L'installation sanitaire est raccordée directement au branchement d'alimentation moyennant


l'interposition d'un robinet d'arrêt et d'un purgeur.

2)- Un réducteur de pression est placé lorsque la pression minimum disponible au branchement
d'alimentation dépasse 6 bras.

3)- Si la pression minimum disponible au branchement d'alimentation est inférieure à la pression minimum
requise par l'installation, il faut prévoir un système de mise sous pression.

11.07.02- APPAREILS SANITAIRES :

2.1- Evier de cuisine :

L'évier est en grès sanitaire, émaillé blanc ou en acier inoxydable. La crépine à 65 mm de diamètre
intérieur, elle est faite d'une plaque en acier inoxydable.

L'évier est posé sur des tubes ou des profils d'acier scellés dans la maçonnerie, on encastre l'évier dans
le mur et on granit d'un enduit plastique le jour existant entre le carrelage et le rebord supérieur de l'évier.
Le bord supérieur de l'évier est à 90 cm du sol.
L'égouttoir est prévu d'un rebord sur 3 côtés et de cannelures facilitant l'écoulement de l'eau vers le 4ème
côté.

2.2- Lavabos :

Lavabo en porcelaine vitrifiée simple posé sur consoles en fonte émaillée, fixé par vis chromée sur tampon
ou sur colonne, équipé d'un robinet en laiton chromé fixé sur le lavabo même y compris bouchon et
tirette.

- Lavabo collectif : En acier émaillé, type en métal posé sur console avec siphon à grille équipé de 2
robinetteries eau froide.

2.3- Douches :

Le receveur de douche est de forme carrée de 80 x 80 cm environ et de 10 cm de profondeur minimum.


Il est réalisé soit en grès sanitaire, soit en fonte émaillée, soit en tôle émaillée.
Le fond présente un relief conçu pour faciliter l'évacuation de vers la crépine et éviter le glissement des
pieds (fond antidérapant).
Le receveur de douche est à encastrer selon les indications sur les plans.

2.4- Water closed :

1)-Siège à l'Anglaise :

Cuvette de W.C à chasse directe en porcelaine vitrifiée à siphon apparent et sortie arrière, fixation par vis
cuivre avec cache tête chromé et rondelles en plomb dans cheville en bois.

Réservoir à chasse attenant à l'alimentation latérale et manœuvrée par bouton ; robinet d'arrêt en cuivre,
l'ensemble est monté et fixé sur la cuvette.

Abattant anti-contact en matière plastique avec couvercle, teinte blanche.

Distributeur de papier en métal chromé.

2)- Siège à la turque :


133 CPS - STG
En grès émaillé 60 x 60 cm minimum avec chasse d'eau murale à pression, colonne de chasse, queue de
carpe et un robinet de puisage en laiton chromé placé à 0,40 m de sol.

11.07.03- TUYAUTERIES :

3.1- Description générale :

Toutes les canalisations sont éprouvées sous une pression supérieure à 50 % à la pression de
service normale.

Toute canalisation qui n'est pas constamment remplie normalement d'eau comporte des orifices de
surveillance, dégorgement, décrassage, obturés de tampons de bouchons étanches démontables à la
main. Les fourreaux sont en tube PVC étanches, diamètre intérieur supérieur d'au moins un (01) centimètre
au diamètre extérieur du tuyau à protéger.

Les fourreaux dépassent les sols, murs et cloisons de 0,5 cm.

Les fourreaux sont disposés pour éviter tous grincements.

Ils ont un diamètre suffisant pour éviter les colmatages à la peinture.

3.2- Tubes en acier galvanisé :

Les tubes en acier galvanisé seront du type tarif I.

Le revêtement galvanisé des tubes sera conforme aux normes.


L'assemblage des tubes galvanisés se fera exclusivement par soudo-brassage, les brides ou raccords à
visser seront en acier galvanisé extérieurement et intérieurement.

Entre le tube et le collier, il est prévu une manchette de 5 cm de longueur.

Les coudes seront des tubes en acier galvanisé.

3.3-Tubes en cuivre :

Il sera fait usage de tube en cuivre écroui.

Les canalisations seront passées sur colliers démontables, en général à tige à scellement ou à pattes à vis.

Les jonctions cuivre seront visibles et placées dans une zone facilement accessible.

Le raccordement des tuyaux en cuivre aux tuyaux en acier est assuré par l'intermédiaire de raccords
laiton mixtes démontables avec collets battus sur cuivre.

Les raccordements sur robinetteries sanitaires sont faits par collets battus.
Les canalisations en tube cuivre encastrées en dalle sont disposées sous gaine plastique avant
encastrement.

3.4- Tubes en PVC :

Il est fait emploi de tuyaux de chlorure de polyvinyle rigide (PVC sur chloré) assemblé par collage.

Les tubes en PVC comprennent toutes les pièces culottes, coudes, joints de dilatation, tés et tampons de
visite du commerce.

Les assemblages fixes sont obtenus par emboîtements collés. Les joints de dilatation sont disposés sur
les chutes et collecteurs en PVC.

Les points fixes sont constitués par des scellements dans les murs pleins.

3.5- Protection des ouvrages :


134 CPS - STG
Tous les ouvrages seront soigneusement protégés en cours d'exécution des travaux.

Les appareils sanitaires seront protégés par tous les moyens appropriés.

Ces prestations seront assurées jusqu'à la réception provisoire des travaux.

11.07.04- ESSAIS :

1)- Les essais de réception seront effectués par l'Entreprise en présence du Maître d'Ouvrage ou son
représentant.

Ces essais seront sanctionnés par des procès verbaux. L'entreprise fournira à ses frais tous les appareils
et le personnel nécessaires pour procéder valablement à ces essais.

Une vérification systématique sera effectuée à la réception des travaux.


Tout ouvrage de finition négligée ou de finition insuffisante sera refusé.
Il en sera de même pour tout appareil ne répondant pas aux spécifications des DTU ou aux normes.

2)- Liste des essais :

. Les essais d'étanchéité à la pression hydraulique supérieure de deux (02) bars à la pression normale de
service ;

. Les essais de circulation et vérification d'équilibrage des installations ;

. Vérification qualitative et quantitative du matériel.

Les essais porteront notamment sur les points suivants :

. Réseau eau froide - pression, débit ;

. Réseau eau chaude - pression, débit température ;

. Réseau eaux usées - évacuation des appareils ;

. Réseau eaux vannes - essais mécanique et hydrostatique ;

. Réseau gaz - essai d'étanchéité.

11.07.05- EVACUATION :

5.1- Règles générales :

Les diamètres des branchements de vidange doivent être au moins égaux à ceux des siphons qu'ils
reçoivent.

Les parois intérieures des canalisations doivent être lisses pour éviter l'arrêt des poussières et déchets.

Les coudes et changements de directions doivent avoir un rayon suffisant pour ne pas freiner
l'évacuation.

Les canalisations d'évacuation des eaux doivent assurer l'évacuation rapide et sans stagnation des eaux
usées chargées de déchets en provenance des appareils sanitaires.

L'écoulement de tout appareil sanitaire doit être muni d'un siphon de dimension approprié placé
immédiatement à la sortie de l'appareil.

Les conduits en élévation doivent être munis de supports scellés les maintenant de façon absolument
rigide. Ces supports doivent être disposés à proximité des joints, à raison d'au moins un (01) support
par joint.

5.2- Chutes d'eaux vannes et usées :

135 CPS - STG


Elles seront posées dans des gaines techniques prévues à cet effet ou apparentes.
Les ventilations primaires de ces canalisations seront exécutées en tuyaux de même diamètre que la
chute ou descente desservie et aboutiront sur le toit munis de chapeaux.

Aucune canalisation ne doit être scellée au passage de plancher.


Les dispositions nécessaires pour assurer l'étanchéité seront prévues. Ces canalisations seront
exécutées en tube PVC.

Des tés à plaques hermétiques sont disposés en pied de chute.

5.3- Evacuation des eaux pluviales :

Les chutes d'eaux pluviales sont en tube PVC type E.P. Des tés à plaques hermétiques sont disposés en
pied de chute.

11.08- ETANCHEITE

L'exécution de ces travaux spécialisés, ainsi que les matériaux et constituants, seront conformes en tous
points au cahier des charges D.T.U et des annexes, y compris pour ce qui concerne les travaux
préparatoires.

11.08.01)- FORME DE PENTE

Exécution des formes de pente en béton maigre dosé à 150 Kg, sur isolation visée ci-dessous, épaisseur
aux points bas non inférieurs à 40 mm, et pente minimale de 1%, soigneusement réglées et talochées avec
sujétions de joints de fractionnements, gorges défoncées pour platines EP, armatures localisées par
panneaux de treillis soudé, suivant disposition des plans d'exécution.

Position : Pour l'ensemble des terrasses.

11.08.02)- TROP - PLEIN

Fourniture et pose scellée dans réservation aménagée à cet effet, d'une busette P.V.C ou cuivre, en (60,
compris toutes sujétions d'étanchéité dans les relevés.

Position : Suivant plans, pour évacuation du trop-plein des terrasses.

11.08.03)- NAISSANCE EP

Fourniture et mise en place d'une platine en plomb, scellée dans le complexe étanche, suivant disposition
type, y compris toutes sujétions.

Section variable selon débits calculés aux plans d'exécution, suivant localisation ouvrage en attente de
raccordement par le plombier.

11.08.04)- ISOLATION EN TERRASSE

Fourniture et mise en place d'un matériau d'isolation thermique sous forme de pente en terrasse
polystyrène expansé effective 2 Kg/m3 poussée de ployant, ou panneaux de liège reconstitué épaisseur
minimale de 40 mm compris toutes sujétions, coupe et découpes, ainsi que fournitures et pose à simple
recouvrement d'un film ployant de 150 microns formant pare-vapeur.

Position : Pour l'ensemble des terrasses.

11.08.05)- ETANCHEITE PRIMAIRE


136 CPS - STG
Exécution d'une étanchéité primaire sous les carrelages des pièces humides comportant deux couches
de bitume coulées à chaud, avec relevés périphériques en plinthes sur 0,05 hauteur, y compris
préparation des supports, et protection par sablage ou papier gaufré.

Position : Concerne l'ensemble des locaux sanitaires.

11.08.06)- TERRASSES NON ACCESSIBLE

A partir des formes de pentes réalisées par le maçon, l'exécution d'un revêtement complexe du type
multicouche, dans la partie courante constituée de la façon qui suit :

1- Papier kraft perforé de par vapeur ;


1- Feutre bitume type 36.s ;
1- Couche d'enduit d'application à chaud (E.A.C -- 1,5 Kg/m3) ;
1- Feutre type 36.s ;
1- Couche d'E.A.C ;
1- Feutre bitume type 36.s ;
1- Couche d'E.A.C.

11.08.07)- RELEVES AUTO-PROTEGE

Système adhérent, sur supports préparés par le maçon, comprenant un renforcement d'angles par bande
de bitume armé type 40 à armature toile.

1- Couche d'imprégnation ;
1- Couche d'enduit d'application à chaud ;
1- Bitume armé type 40 autos protégées par seuil aluminium ou cuivre.

Position : Pour l'ensemble des relevés d'acrotères.

11.08.08)- COUVRE JOINT

Traitement des joints de dilatations horizontaux dans les planchers et façades, prestations comprenant
l'aménagement d'un joint franc dans les revêtements et son traitement étanchéité par bourrage au mastic
compris remontées latérales en plinthes.

11.08.09)- GRAVILLON ROULE

Protection meuble, rapportée, constituée par la mise en place d'un lit de gravillon roulé de 5 à 6 cm
d'épaisseur, sur l'ensemble des surfaces horizontales.

Position : Sur terrasse.

137 CPS - STG


11.09-ELECTRICITE

11.09.01- OBJET

Le présent lot a pour objet la réalisation conformément au descriptif documents graphiques et bordereau
des prix des travaux du lot électricité.

11.09.02- NORMES ET REGLEMENTS

Les cahiers des charges (documents D.T.U N° 70), ainsi que les normes NFC et normes U.T.U en vigueurs
au moment de l'exécution des travaux doivent être rigoureusement observées.

11.09.03- MISE A LA TERRE

L'étude et la réalisation des installations électriques, objet du présent lot comprend également
établissement des circuits de protection mise à la terre du poste ATR et appareil visés au cahier des
charges DTU chantier X et conformément aux prescriptions de protection corne les contacts directs ou
indirects spécifiés par le FC 15.100 chapitre 41 et 47.

11.09.04- QUALITE GENERALE DU MATERIEL

Tout le matériel, quelle que soit sa catégorie devra être neuf, de premier choix dans sa fabrication et d'une
qualité répondant aux normes, U.T.E en vigueur. Pour les catégories de matériel faisant l'objet d'attribution
de la marque de qualité U.S.E, le matériel utilisé devra obligatoirement posséder cette marque de qualité. Il
répondra en outre par ses caractéristiques aux spécifications fixées au présent cahier.

11.09.05- COLONNES MONTANTES

Ces colonnes montantes pourront être réalisées en gaines pré montées d'un type agrée par SONELGAZ.

Elles devront être strictement conformes au type de série qui a été agrée par SONELGAZ sur son réseau.

11.09.06- TABLEAUTINS

On utilisera des panneaux en bois dont les dimensions sont fixées par SONELGAZ, après option du choix
des disjoncteurs et autres appareillages.

11.09.07- DISJONCTEURS

Tous les disjoncteurs seront différentiels de sensibilités 500 m à SONELGAZ et devront en outre soumis à
l'examen de SONELGAZ.

11.09.08- ACCESSOIRES DE CANALISATION

a)- Tube aciers protecteurs :

- Des tubes de protection des conducteurs aux prescriptions de la publication U.T.E.C 18.100.
- Les coudes équerres sont interdits.

b)- Grille de dérivation pour canalisation sous tube :

- Les grilles de dérivation pour les canalisations seront dimensionnées pour la section 18.100.
- Elles seront protégées par un capot.
- Les conducteurs seront sur des bornes munies d'un dispositif.
- Toutes les grilles devront être largement dimensionnées pour éviter l'entassement des conducteurs et
permettre un entretien facile.

138 CPS - STG


11.09.09- MODE DE REPERAGE DES CANALISATIONS

Les conducteurs seront repérés selon les normes récentes pour toutes les canalisations monophasées, le
neutre devra être de couleur bleu clair et la phase de couleur rouge.

Ces appareils seront commandés par :

- Des interrupteurs standard de 10 A type NEPTURNE Réf.80.100 à 1,15 à partir de la salle brute.

- Des interrupteurs de 10 A double allumage pour le Hall, Couloir placés à 1,15 à partir du plancher brut et
seront du type NEPTUNE.

- Une installation d'interrupteur va et vient type standard est prévue au présent projet.

11.09.10- BOUTONS POUSSOIRS

Devant chaque porte d'entrée des bureaux et autres seront installés des boutons poussoirs, placés à une
hauteur de 1,40 mm du plancher, ils seront du type NEPTUNE LEGRAND Réf.80106 ou similaire.

A la verticale et sur une hauteur de 1,25 sera installé le bouton poussoir pour minuterie du type LEGRAND
R2F.80109 ou similaire.

11.09.11- PRISE DE COURANT

Dans tous les bureaux seront installés des prises de courant de 10/16 à deux pôles type NEPTURN
LEGRAND Réf.80.140 ou similaire. Elles seront placées sur une hauteur de 1,20 à partir du plancher brut.

11.09.12)- DISTRIBUTION

La distribution se fera en fil U.500 V.

II- DESCRIPTIF DES TRAVAUX

1 - OBJET :

Les travaux faisant l'objet du présent lot, concernant l'installation complète d'électricité intérieure qui sera
réalisée dans les règles de l'art et conformément au présent descriptif.

2 - COMPOSITION DES TRAVAUX :

- Alimentation générale depuis le réseau SONELGAZ (en pied de colonne).

- Les boites de raccordement, disjoncteur tableau de commande et fusibles.

- Appareillage d'éclairage intérieur et extérieur.

139 CPS - STG


III- DESCRIPTION DES TRAVAUX
1)- NATURE DE COURANT

L'énergie sera livrée par la SONELGAZ sous tension B.2 soit 380 V tri phase et 220 V phase et neutre.

2)- ORIGINE DE L'INSTALLATION

La présentation définitive dans la suite du présent descriptif pour origine les bornes "avant" des coffrets de
pied de colonne qui seront posés, fournis et équipés de fusibles correspondant par la SONELGAZ.

3)- REZ - DE - CHAUSSEE

Fourniture, montage, pose et raccordement de tableau de distribution comprenant le panneau bois scellé
dans les maçonneries, équipés des grilles de jonction et dérivation, de coupe-circuit de branchement 30 A
(niveau informations).

4)- SERVICE GENERAUX

Au réseau du rez-de-chaussée et dans la gaine technique sera placé un tableau de commande pour les
services généraux, il comprend :

1- Un disjoncteur différentiel 2 x 15/45.A..500 KW l'ensemble est fixé sur tableautin.

2- Le tableau de comptage est fixé juxtaposé avec celui de l'abonné.

3- Les liaisons encastrées en fil U.500 V sous conduit I.C.D entre l'armoire et la gaine, des circuits
d'éclairage.

5)- INSTALLATION DE MISE A LA TERRE

En fond de fouille sur le périmètre du bâtiment sera déroulée un conducteur en cuivre de section 35.00.50
mm2 et remontera au pied de colonne suivant plan.

Au RDC sera installé dans une boite de dérivation des connexions indésirables pour les départs de mises à
la terre de l'immeuble du niveau considéré. Le tableau d'abonné sera relié à cette terre par un conducteur
cuivre de 3 mm2 sous conduits I.C.D 6 mm2.

La terre sera distribuée sur toutes les prises du courant en fil U.500 V de 2,5 mm2.
Une liaison équipotentielle sera réalisée dans les salles de toilettes en fil du cuivre de 4 mm2. Cette liaison
permettra de relier à la terre toutes les canalisations cuivre ou acier (alimentaire en eau, et d'évacuation
des eaux usées).

6)- RACCORDEMENT DU TABLEAU INTERIEUR

La liaison entre le compteur et le tableau correspondant s'effectue par un conducteur de section 102.U.350
V sous ICI 6.
La liaison en conduite IC.

Par ailleurs, sera réalisé le raccordement du tableau d'abonné à la collective comme défini sur le plan.

7)- INSTALLATION INTERIEURE

TABLEAU : Le tableau sera du type monophasé en saillie du type LEGRAND avec caôt et sonnettes, ces
tableaux permettront de raccorder :

1- Deux circuits de 10.A.


2- Deux circuits de 16.A.
3- Un circuit de 20.A.
4- Un disjoncteur différentiel de 2 K 15,45.
5- Une sonnerie de 220.V.

140 CPS - STG


8)- ECLAIRAGE

Service administratif dans tous les locaux seront installés un point lumineux type DUO de 120 seront
constitués d'un dispositif de fixation ainsi qu'un couvercle en plexi.

Pour assurer la normalisation de l'installation, l'entrepreneur devra également adopter une couleur unique
pour la phase coupée après l'interrupteur.

Dans les doubles allumages, l'une sera jaune et l'autre marron la prise de terre sera partout vert/jaune.

Pour les canalisations triphasées le neutre devra être blanc, la terre vert/jaune et les phases devront,
comporter un anneau terminal en gaine plastique de la couleur brun vert ou jaune, repère de la phase.

9)- CONDITION DE MISE EN PLACE DU PETIT APPAREILLAGE


ET DES APPAREILS D'ECLAIRAGE LUMINEUX

Après le passage du peintre et quand les travaux de peinture seront terminés, l'entreprise procédera la
mise en place de l'appareillage (c'est à dire interrupteur et prise de courant) et l'appareil lumineux. Il en fera
constater le fonctionnement correct au maître de l'ouvrage et demandera à celui-ci la prise en charge du
local ou sa dégradation, avant que la réception provisoire ne soit prononcée.

L'entrepreneur devra fournir les ampoules, les appliques tubulaires horizontales, seront également munis
de leurs ampoules.

10)- RAPPEL DE POINT PARTICULIER

Les travaux feront l'objet d'un contrôle strict et tout installation ne répondant pas à la F.C.15.100 de l'U.T.E
et ses additifs et au présent cahier des prescriptions particulières, seront refusées.

On s'attachera en particulier à suivre la réglementation concernant les traversées des murs en cloisons à
réaliser toujours sous tube acier protecteur.

Mode de pose de canalisation.

Le repérage des conducteurs.

Les lieux humides ou demi humides.

11)- CONTROLE ET AGREMENT DE SONELGAZ

L'installation devra faire l'objet d'une réception préalable de SONELGAZ l'entrepreneur sera tenu pour
responsable de toute réserve au refus formulés par cet établissement. Il devra à ses frais, procéder aux
modifications exigées par les services techniques de SONELGAZ.

12)- CONDITIONS DE RECEPTION PROVISOIRE

- Agrément préalable de SONELGAZ.


- Isolement.
- L'isolement des installations devra être tel qu'il est prévu dans la N.F.C 15.100. Les mesures
d'isolement seront effectuées dans les conditions définies dans cette publication.

TERRES : La valeur maximale de la prise de terre des masses doit être telle que le potentiel des
masses de puissance doit être supérieur à 500 V.

FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS : L’entrepreneur devra livrer les installations dans un parfait
état de fonctionnement. Il est, à ce sujet rappeler que la nomenclature des travaux fournis dans le cahier
des prescriptions spéciales est énonciative et non limitative, il appartient à l'entrepreneur de compléter
éventuellement ces pièces, les installations devront être livrées avec la totalité des matériels nécessaires à
la bonne exécution.

141 CPS - STG


FINITION DES INSTALLATIONS : Les installations devront être livrées en parfait état de finition avec un
présentation soignée, l'entrepreneur sera tenu de remettre en parfait état les maçonneries, les peintures,
plâtres, enduits etc. .., qu'il aurait pu endommager. Il devra aussi procéder aux raccords et menus travaux
de finition sur les matériels mise en oeuvre par ses soins, ses travaux étant réalisés par les corps d'état
correspondants au frais de l'électricité.

- 1,5 mm2 pour les circuits d'éclairage et sonnerie.


- 2,5 mm2 pour les prises de 10/16.A d'utilisation courante.
- 4 mm2 pour la liaison équipotentielle dans les toilettes.
- 6 mm2 pour l'alimentation, le tableau d'abonné.

La distribution se fera sous conduit ICD, noyé dans le béton suivant le schéma de principe. Les
raccordements se feront à l'intérieur des boites par l'intermédiaire de jonctions ASPEC ou similaire.

11.10 RÉSEAU D’ INCENDIE :

- Des extincteurs de 06 kg fixés aux murs, sont prévues à cet effet ; Hall, Couloir, Locaux techniques.
- Des armoires incendies sont prévus à cet effet, y compris alimentation indépendante, accessoires, tuyau
de 50 ML.
- Des bouches d’incendie seront prévues à l’extérieur du bâtiment.

11.11 - CHAUFFAGE ET CLIMATISATION

L’installation de climatisation à haute pression ne nécessite qu’environ 1/3 des débits d’air courants pour la
ventilation à l’air extérieur pur, par contre le transport de la chaleur et du froid se fait par un système de
tuyaux d’eau comme dans le chauffage central, 1m 3 d’eau peut transporter environ 3450 fois plus de
chaleur que 1m3 d’air.

Dans ce dispositif, on installe soit :

- Sous chaque fenêtre un convecteur de climatisation (appareil à injection) avec des tuyères spéciales de
pulsion d’air et un échangeur de chaleur qui sont alimentés en air climatisé et en eau refroidie ou
réchauffée par la centrale.

- Ou au pourtour du faux plafond au-dessus de chaque fenêtre.

* Le réglage ne se fait qu’à l’échangeur de chaleur.

La plus faible quantité d’air permet de réduire la dimension des centrales tout en préparant une quantité
convenable d’air.

L’air extérieur est épuré dans un filtre dégrossissement et un filtre extra fin.

* L’échangeur de chaleur doit assurer le chauffage complet à la température de la salle quelle que soit la
température extérieure, même sans système de ventilation.

* La température de l’eau froide ne doit pas être inférieure à 15-16°c en été, sinon le système de
refroidissement n’est pas rentable et l’eau se condense sur l’appareil (Les surfaces de refroidissement se
salissent).

* Les conduites d’air à haute pression doivent autant que possible être rondes, présenter les conditions
idéales d’écoulement et ne pas vibrer.

* Pour les distances entre axes des fenêtres de 1,5 à 3,5m.

142 CPS - STG


CHAPITRE XII : OUVRAGES FERROVIAIRES DIVERS

12.1. TRAVERSEES DE VOIE

Les traversées de voie dans les gares, à l’usage des piétons et des petits engins de manutention (Chariots
à bagages, chariots élévateurs, etc.) sont constituées à l’aide d’éléments préfabriqués en béton armé.

Les dimensions de ces éléments sont :

Longueur : 1160 mm
Largeur : 315 mm
Hauteur : 200 mm
Epaisseur du béton : 100 mm.

Ils sont représentés au plan 9011

Ils feront l’objet d’un arrangement – type de traversée pour chariot d’une double voie en bout de quai à
voyageurs.
Les traversées pour piétons comprennent une rangée d’éléments ; Les traversées pour chariots en
comportent deux.

Le béton utilisé est conforme aux S.T.G.


Il sera de la classe 4.

Les bois nécessaires pour assurer le calage des éléments préfabriqués sont extraits d’essences dures
telles que le chêne, l’azobé, etc. et seront protégés contre les attaques d’origine atmosphérique ou
bactériologique.

Le contractant devra obtenir l’accord du Maître de l’Ouvrage sur l’essence de bois retenue et sur le
procédé de protection.

12.2 HEURTOIR

Les heurtoirs placés au bout des voies en impasse sont construits en béton armé. Ils doivent pouvoir
supporter un effort de 50.000 N appliqué à 1060 mm au-dessus du niveau du rail.

Un bois de 2600 x 250 x 150 mm environ est fixé au massif à la cote de 1060 mm au-dessus du rail. Ce
bois proviendra d’une essence dure (Chêne, azobé, etc.).

Le béton est conforme aux S.T.G, il sera de la classe 4.

12.3. FOSSE DE VISITE

La fosse de visite du matériel roulant sera réalisée conformément aux indications du plan 9014.

Les rails seront fixés sur les murs à l’aide de selles et de crapauds à concevoir et fournir par le contractant
en respectant la disposition de principe indiquée en plan.

Les bétons seront de classe 4 des S.T.G.


Les S.T.G sont d’application.

143 CPS - STG


12.4. CANIVEAUX A CABLES ET TUYAUTERIES

Des caniveaux constitués d’éléments préfabriqués en béton de catégorie 3 (STG) sont utilisés pour la
protection des câbles et tuyauteries enterrées à fleur du sol.

Les dimensions des éléments préfabriqués sont données au plan N°9016. sur ce plan les longueurs à
utiliser de façon préférentielle sont soulignées.

Les autres longueurs sont utilisées pour la solution de cas particuliers.


Il appartient au contractant de choisir cas par cas les largeurs de caniveaux à utiliser sur la base des
règles sur le groupement des câbles.

Ces règles et les conditions de pose des caniveaux sont reprises dans les spécifications techniques
générales.

12.5. QUAIS

12.5.1. QUAIS A VOYAGEURS MI HAUTS

Le niveau des quais à voyageurs est fixé à 55 cm au-dessus du niveau du rail, mesuré à la bordure du quai.
Afin d’éviter toute stagnation d’eau, les revêtements seront posés en pente de 2% dans la direction
indiquée sur les plans.

Les quais sont constitués d’un remblai compacté à 90% de l’optimum Proctor Modifié. Ce remblai est limité
du côté voie desservie, et éventuellement de l’autre côté (Voir plans) par une bordure constituée d’éléments
préfabriqués en béton armé.

Le revêtement du quai est du type indiqué aux pans d’aménagement. Il est exécuté conformément aux
prescriptions techniques correspondantes.

Les cotes d’implantation des bordures de quai par rapport aux rails sont celles prévues par la notice SNCF
NG.EF 1 C3 N°2.

L’implantation de quais de ce type est interdite dans des courbes de moins de 300 m de rayon, sauf
exception admise par le Maître de l’Ouvrage.

12.5.2. QUAIS A MARCHANDISES

Le niveau des quais à marchandises est normalement fixé à 1,10 m au – des – sus de niveau du rail, à
moins d’indications contraires sur les plans.

Les quais sont constitués de remblais soigneusement compactés limités par des murs de soutènement en
béton armé.

Le revêtement de ces quais, posé avec une pente de 2%, sera un revêtement routier comme décrit aux
S.T.G.

L’implantation des quais par rapport aux voies desservies sera conforme aux prescriptions de la notice
SNCF NG.EF 1 C3 n°2.

144 CPS - STG


12.5.3. TOLERANCES DE REALISATION

Tolérance de niveau -/+1 cm


Distance rail – bordure du quai 0/+ 1 cm.
Le revêtement doit être de façon à ne pas permettre de stagnation d’eau à sa surface.

12.5.4. OBSTACLES PLACE SUR LES QUAIS

L’implantation des obstacles fixes tels que poteaux, hydrants, garde corps, etc. sur les quais doit être
conforme aux prescriptions de la notice SNCF NG. 1 C3 n°2.

Tel que rédigé, quand il y a des lampadaires, le quai doit faire au minimum 2 x 3,2 m de largeur +
épaisseur poteau.

12.5.5. ABRIS VOYAGEURS

Les abris pour voyageurs seront installés sur les quais conformément aux indications des plans.

Ils doivent respecter :

- Le gabarit d’obstacle
- Les règles d’implantation d’obstacles sur les quais (Notice SNCF NG EF 1C3 n°2)

12.6. CLOTURES

12.6.1. DESCRIPTION

La clôture est composée de poteaux en béton armé, de fils galvanisés et plastifiés et d’un treillis galvanisé
et plastifié ; Les fils supérieurs et inférieurs sont cousus aux mailles du treillis, les intermédiaires sont
ligaturés au treillis. Elle est surmontée de 3 rangs de ronce artificielle, Une plaque de béton armé assure la
continuité à la partie inférieure.

12.6.2. POTEAUX

12.6.2.1 GENERALITES

Les poteaux de hauteurs et profils auront une section de 0,10 x 0,10 m et sont armés de 4 barres de Ø 6
mm avec étriers de Ø 4 mm tous les 0,20 m, le béton est dosé à 330 kg de ciment par m3.

Les armatures se trouvent au minimum à 20 mm des faces extérieures et des trous des poteaux, la
granulométrie du concassé ne dépasse pas 15 mm, le béton est à vibrer mécaniquement.

Les faces des poteaux sont régulières et lisses, l’arrêtes sont vives et ne peuvent être ébréchées.

Le béton ne peut absorber un poids d’eau supérieur à 6% de son propre poids sec.

Les poteaux sont enterrés de 50 cm et placés parfaitement en alignement, leur inclinaison avec la verticale,
après placement, n’excède pas 0,5%.

La mise en place des poteaux est telle que l’écart d’un poteau par rapport à l’alignement est inférieur à 1
cm.

12.6.2.2 Poteaux ordinaires

Les poteaux ordinaires sont entre-distants de 3,00 m.

145 CPS - STG


12.6.2.3 POTEAUX D’ANGLE ET DE RENFORT

Les poteaux et de renfort sont étayés de deux poteaux poussahs inclinés à 45°.

12.6.2.4 PLINTHES

Le béton des plinthes doit répondre aux mêmes caractéristiques que celui des poteaux.

12.6.2.5 FONDATION DES POTEAUX

Les fondations ont les dimensions minimales suivantes :0,40 x 0,40 x 0,60 m pour les poteaux ordinaires
et pour les poteaux poussahs.

12.6.3. TREILLIS ET FIL DE FER

12.6.3.1 DESCRIPTION

Le treillis est à torsion simple de 50 mm de côté.

Il est réalisé en fil de fer galvanisé de 2,15 mm de diamètre, plastifié de couleur vert foncé (Ø extérieur 
3,05 mm).

A la partie supérieure du treillis, les fils sont enroulés trois fois

L’un autour de l’autre et forment, par maille, une double pointe.

Le treillis est placé contre la face extérieure des poteaux.

Le treillis est tendu sur les fils tendeurs galvanisés de 2,65 mm de diamètre et plastifié de couleur vert
foncé (Ø extérieur  3,65 mm).

Les fils supérieurs et inférieurs sont cousus au treillis maille par maille à l’aide d’un fil d’acier doux
galvanisé, de 1,2 mm de diamètre enrobé de plastique vert foncé (Ø extérieur  1,8 mm).

Les clôtures hautes portent sur les 50 cm supérieurs des poteaux un triple rangé de fils de fer barbelés
en acier galvanisé.

Les barrières séparant les voies ferrées portent, sur les 35 cm supérieurs des poteaux, un double rangée
de fils de fer barbelés an acier galvanisé.

12.6.3.2 CARACTERISTIQUES MECANIQUES

- Résistance à la rupture : 65 kg/mm2


- Allongement à la rupture : 8% mesurés sur une base de 20 cm.

12.6.3.3 PROTECTION

Le treillis ainsi que le fil de fer, lisse et barbelé, sont galvanisés à raison de 100 gr de zinc au m² surface
développés, ils sont ensuite plastifiés ; L’épaisseur de l’enrobage de plastique est de 4/10 mm.

146 CPS - STG


12.6.4. ACCESSOIRES DIVERS

12.6.4.1 BOULONS DE FIXATION ET TENDEURS

Les boulons et tendeurs sont composé de tiges galvanisées de Ø 10 mm terminées d’un côté par un
crochet (Pour les tendeurs) ou d’une tête (Pour les boulons de fixation des poussards), et de l’autre côté
par fixation par écrou, et contre écrou, tous les deux en acier galvanisé.

Les tendeurs ont un tambour en fonte, ils sont protégés par une couche plastique de teinte vert foncé. Ils
sont prévus à chaque fil, à tous les poteaux d’angle ainsi qu’aux poteaux de renfort.

12.6.4.2 FIXATION DU TREILLIS AUX POTEAUX

Le treillis est fixé au droit de chaque fil lisse par un double anneau de fil de fer lisse galvanisé (de 1,6 mm
de Ø) et plastifié passant par le trou correspondant des poteaux.

Les extrémités des anneaux sont tordues autour du fil de fer au moins trois fois et ce du côté de la clôture.

Pour les poteaux d’angle de renfort, une baguette de fixation de 2,55 mm de haut, en fil de fer galvanisé
dur (résistance 60 à 70 kg/mm² de 6mm de Ø et plastifié (Dimension extérieure  8mm), passant à travers
toutes les mailles et fixées aux poteaux au moyen d’anneaux en fil de fer galvanisé et plastifié de même et
de même épaisseur que les fils tendeurs.

12.7 GRILLES DECORATIVES

Les grilles ont constituées d’un muret de maçonnerie recouvert d’un parement de moellons, de poteaux
métalliques et de grilles en éléments de 3 m constitués de fers plats soudés. Les panneaux sont boulonnés
aux poteaux.

Les poteaux sont scellés dans des massifs en béton incorporés dans le muret de soubassement.
Tolérances de verticalité : écart maximum 0,5 %
Tolérances d’alignement :  1 cm par rapport à ‘axe théorique.

Les murets sont exécutés conformément aux spécifications techniques relatives aux maçonneries du
présent volume.

Les bétons sont exécutés suivant les spécifications techniques y relatives.

Les parties métalliques sont protégées par peinture exécutée dans les conditions suivantes :

a) en atelier :

- Sablage SA 3 (des normes suédoises)


- Une couche de welding primer à base de zinc époxy (épaisseur 15 u)
- Une couche primaire (épaisseur 40 u)

b) Sur site :

- Dérouillage st 3 des plages altérées


- Brossage et lavage des souillures grasses
- Retouches de la couche primaire
- Deux couches de finition d’une épaisseur minimum de 40 u par couche.

147 CPS - STG

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