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Lin

Cécile
L1 MIASHS

Cours CM Histoire des faits économiques


Prof : Philippe MOATI
Histoire des faits économiques

Plan :
 Les fondements méthodologiques
 Les grandes étapes de l’histoire économique avant la révolution industrielle
 « La » révolution industrielle
 La deuxième révolution industrielle 1840-1890
 La troisième révolution industrielle 1890-1940
 Le fordisme et les trente glorieuses
 La crise du fordisme et le post fordisme
Chapitre 1
Les fondements méthodologiques
1. Introduction
2. L’école historique allemande
3. Les approches historicistes
4. Les approches évolutionnistes
5. La « nouvelle histoire économique »
6. L’« histoire globale »

Schumpeter un économiste autrichien 1er moitié du 20e siècle


Un économiste scientifique se distingue de ceux qui parle de l’économie ex : journaliste parce qu’il
peut utiliser 3 disciplines d’analyse économique : théorie de l’économie, les statistiques, histoire
qui sont séparer l’une de l’autre car elles n’ont pas les mêmes objectifs.

Historien : comprendre le passé tel qu’il a existé et donc ils prennent en compte un max de faits
qui rend compte du passé donc addition de fait pour expliquer, règne du spécifique.

Économiste : tourné vers le futur donc être capable de savoir ce qu’il va se passée, ex : impact sur
les progrès technologie... se préoccupe plus de régularité que de fait isolé et essaie de faire des
prédictions, règne de la généralisation, pas la même méthodologie que l’historien

L’économiste cherche à faire des concepts pour comprendre de mécanisme qui vont aider à
prédire des régularités ex : loi de l’offre et la demande, mauvaise récolte fait augmenter le prix.
Économiste avec approche théorique avec une méthode déductive, hypothético déductive =
déduire d’hypothèse les conséquences

L’historien cherche à comprendre un événement en particulier donc il accumule fait et


observation, méthode empirique ex : archive discours… méthode inductive part des faits pour
faire généralité

Approche descriptive des historiens qui s’intéresse à l’économie et approche analytique des
économistes qui s’intéresse à l’histoire on peut y avoir deux approches : la 1e amendé la théorie
économique en introduisant la relativité historique y a pas de loi mais des mécanismes qui
évoluent, en s’intéressant à l’histoire on comprend ces mécanismes. La 2 e est d’éclairé les faits
historiques par des positions économiques

1/ L’école historique allemande

Smith 1976 Et Ricardo, Marx dernier des classiques, et économie néo-classique


L’école historique allemand est un courant de pensée diffusé au moment du moitié 19 e siècle, refus
que l’économie est scientifique.

Max WEBER, Werner SOMBART, Friedrich LIST, Gustav von Schmoller Wilhelm Roscher, Karl Knies
rejettent le concept d'homo œconomicus apparu fin 19e c’est la manière que les économistes néo-
classiques se représente l’humain en le simplifiant pour théoriser l’humain, un homo œconomicus
est un individu calculateur qui cherche l’optimisation de son bien être donc face à n’importe quelle
situation il compare toujours les coûts au bénéfice pour un profit, un avantage…
Ces auteurs pensent qu’ils manquent des choses en prenant en compte la diversité des
mobiles/raisons de l’action comme par ex : par obligation ou valeur de responsable : commerce
équitable. Les lois économiques n’ont pas un caractère absolu.

Des institutions formelles, ou informel : valeur et moral sont donc pris en compte en fonction du
temps qui évolue donc il n’y a pas de loi de l’économie. Quelle institution qui canalise les
comportements avec différents lieu et temps qu’ils vont décrire, l’état peut aussi influer le
fonctionnement économique : approche inductive avec un cadre théorique. Ils vont rentrer en
conflit avec néo-classique naissant, opposition en école allemande et néo-classique (Carl MENGER,
Léon WALRAS, Alfred MARSHALL, William STANLEY JEVONS) avec la querelle des méthodes entre
ces deux courant d’analyse. Les néo-classiques gagnent même s’ils restent quelque
institutionnaliste américains John COMMONS et Thorstein VEBLEN.

2/ Approche historiciste

Point commun : donner un sens à l’histoire c’est à dire une direction c’est prédéterminer à
l’avance.

2.1 Les fondements philosophiques

Début au 18e se développent à la révolution industrielle avec une philosophie religieuse, optimiste
et pessimiste.

Kant défend l’idée que l’histoire de l’espèce humaine est la réalisation du plan cachée de la
nature pour produire une constitution parfaite. Une société pour pouvoir fonctionner il faut des
règles même s’il y a des intérêt contradiction. L’humanité va apprendre à gérer cela en instituant
des droits : c’est le règne de la raison. L’humanité va vers un fonctionnement de société
harmonieux sans que ça soit la loi de la jungle

Hegel fin 18e début 19e l’histoire du monde est le mouvement dans lequel la substance
spirituelle (raison) entre en mouvement. "De l'étude de l'histoire universelle a résulté et doit
résulter que tout s'y est passé rationnellement, qu'elle est la marche rationnelle et nécessaire de
l'Esprit du monde" (La raison dans l'histoire, p. 49-50).

La raison s’impose donc on s’améliore face à tout (religion…). Plus elle s’imposera et mieux ça
sera. (Progrès continu) Cela nous mène à une constitution parfaite.

Descartes : Grace à la raison l’homme va devenir maître et possesseur de la nature.

Cette progression obéit à une démarche dialectique (thèse anti-thèse synthèse). Idée de la
modernité tous ces philosophes ont un socle dans la modernité, une trajectoire de progrès
matériel et spirituel par la connaissance. Aller de l’avance par la maîtrise de la connaissance.
Cette pensée va aboutir à Auguste COMTE qui est connu pour avoir élaborée la loi des 3 états en
1822. Selon lui il a 3 états : théologique (enfance) règne de la pensée magique (tout ce qu’on voit
est d’origine surnaturel car on a pas de connaissance), métaphysique (adolescence) (force
abstraite qui serai a l’origine d’élément généraux ou découle tout le reste (dieu)), positif (rejet de
l’idée d’un pourquoi universelle mais démarche scientifique) ex : rapport avec les animaux
(théologique : animaux ont une âme… métaphysique : invoque dieu pour que le troupeau soit
prospère… positif : comprendre le fonctionnement des animaux comme une chose) Comte pense
que l’état positif est une démarche positive en étant possesseur de la nature l’essence social qui
permet de faire fonctionner la société.
On serait d’après certain penseur moderne que nous sommes dans le post positif modernité, où il
n’y a plus de progrès possible, donc il faut changer notre fonctionnement.

2.2 Marx
L’ouverture du manifeste communiste.
L’histoire de toute société jusqu’à nos jours et la lutte de toute les classes.

Marx formé par Hegel mais Marx est un matérialiste, comment s’organise les hommes pour vivre ?
Marx découpe l’histoire en plusieurs succession de mode de production, c’est la manière dont les
hommes s’organisent pour produire ce dont ils ont besoin pour subsister. Dans cette manière
d’organisation et de production se nouent des rapports de production, en relation avec les autres
pour produire, dans ces rapports il y aura une classe dominante (profite sa dominance pour
confisquer une partie du fruit du travail de la classe dominée) et une classe dominée.
Ça sera un mode de production antique, mais les rapports sociaux à l’antiquité est l’esclavage.
Mode de production féodale ; entre les seigneurs et les serfs, c’est le servage. En écrivant ça ils ont
en tête le capitalisme ; bourgeois (propriétaire) et les prolétaire (ceux qui n’ont pas d’argent mais
la force de travail) ; c’est le salaria. Ce qui fait passer d’un mode a un autre est les conflits de classe
et les contradictions dans les modes de production qui finissent par nuire à son fonctionnement ;
le capitalisme a un conflit entre prolétaire et capitaliste (on s’attend que les prolétaires se révolte
et plus la révolution sera simple plus la contradiction est grande). Les capitalistes accumulent les
capitales pour le profit ce qui développe les forces productives par les innovations. Mais chez Marx
le profit vient de la plus-value c’est le fait que la force de travail est une marchandise et cette
marchandise vaut un salaire mais cette marchandise va produire une plus-value plus grande au
salaire. Le profit vient de l’exploitation au travail.

Cette concurrence va pousser à des produits plus performants et moins chère mais comment faire
pour produire moins chère ; chercher à automatiser ; remplacer les hommes par les machines pour
produire plus vite et moins chère ; substituer du capital au travail. Le profit venant du travailler
donc plus on remplace moins il y a de travail donc moins de profit donc plus de capitaliste pour
investir ; problème du système qui va s’effondre ; c’est la loi de la baisse tendancielle du taux de
profit, c’est le moteur même du profit qui s’épuise. Plus on remplace par les machines, plus les
prolétaires sont exclus donc effondrement du marxisme pour laisser place a un nouveau mode de
production ; le socialisme, communisme qui est la fin de l’histoire car il y a plus de classe sociale
donc plus de classe dominante/dominée, les propriétés appartiennent à l’état (version soviet), les
propriétés appartenaient au salarié ; auto-production (version yougoslave). Productivisme sans
conflit car la force de production revient mais sans classe et donc il n’y a plus de conflit.
Le mode de la révolution française qui est un besoin de passer d’un mode à un autre et a fait
apparaître le capitalisme et la fin du servage l’ordre politique féodale ne passe plus.

2.3 Théorie des étapes de la croissance de Walt ROSTOW

Dans les années 70 beaucoup de marxisme.


Pour Walt ROSTOW c’était l’antithèse, il était beaucoup cité dans les années 70. Il s’intéresse au
développement économique et voit un monde très inégal et bâtit alors une théorie des étapes des
développements (comment nous on s’est développer et comment les autres doivent faire pour
nous rattraper).
• 1ère étape est la société traditionnelle (level 0 de la vie économique de survie) c’est société
conservatrice (transmettre à chaque génération sans changement) société qui stérilise les
initiatives individuelles et si un individu ne suit pas le groupe en innovant il subit des
sanctions.
• 2e étape les préconditions du décollage, on voit une classe d’entrepreneur qui sortent du
rang pour innover il y a donc eu un changement culturel, faut un appareil d’état (loi règle…
droit de propriété) et la création d’infrastructure nécessaire à la vie économique (route...).
• 3e étape le décollage il faut qu’arrive au pouvoir des hommes qui considère la modernité
économique comme une priorité et qui vont susciter un important effort d’investissement
ce qui va enclencher une dynamique de croissance endogène donc une logique de
développement qui s’auto nourrit c’est le tecof
• 4e phase c’est la maturité
• 5e étape c’est l’ère d la conso de masse.

3/ L’école des annales

Les annales d’histoires économique et sociales.


Lucien FEBVRE et Marc BLOCH les fondateurs de l’école et Fernand BRAUDEL le successeur. Plutôt
des historiens inspirés de l’économie en avant une vision longue de l’histoire économique, ils
condamnent l’histoire historisante ; histoire qui raconte l’histoire. Il faut aller au-delà de l’histoire à
oscillation brève rapide nerveuse il faut atteindre une histoire quasi immobile celle de l’homme
dans ses rapports avec le milieu qui l’entoure ; pour atteindre cet objectif il va renouer avec des
bases méthodologiques, il faut donc intégrer toutes les dimensions du sociale c’est-à-dire
économique, politique, idéologique(morale) et si on en prend qu’un on ne peut pas avoir les
moyens de comprendre.

Notion d’économie monde ; morceau de la planète qui a un moment de l’histoire est


« économiquement autonome avec une cohérence interne » (terme créer par Braudel)

4/ Les approches évolutionnistes

4.1 La reconnaissance des mouvements longs

Les mouvements longs, c’est le constat que l’économie capitaliste est en croissance et est soumis à
des cycles avec des données mathématiques, statistiques (ex : cycle saisonnier, présidentiel 4ans,
cycle Kondratieff 50 ans, Juglar 10 ans et Kuznets 20 ans) si tous les cycles existaient en même
temps on serait en crise perpétuelle.

Avant la fin de la 2e guerre mondiale on a très peu de chiffre. Explication de ceux que ça n’arrange
pas = explication exogène (néoclassique), avec une analogie mécanique en pensant l’économie en
étant un rapport entre des forces ex : offre et demande en cherchant un équilibre entre ces
rapports. Donc si le mobile (demande) bouge c’est à cause d’une cause extérieur ex : guerre.

Explication endogène avec des économistes hétérodoxe qui sont parti d’une analogie biologique,
cherche les systèmes internes qui font bouger en permanence avec accélération et ralentissement,
fonctionnement normal de l’économie, 1ère intuition par Kondratieff mais développer par
Schumpeter avec aussi l’arrivé de l’innovation.
Lien de parenté avec approche historiciste, essaie de comprendre la trajectoire le mouvement mais
diffèrent car on ne connaît pas le point d’arriver en comprenant les mécanismes mais avec un
avenir indéterminé et ça dure éternellement. Combinaison de variation génétique (Darwin)
sélection naturelle (papillon).

4.2 Schumpeter et les approches néo-schumpetérienne

Schumpeter 1950 meurt, il écrit 3 ouvrages a 28 ans le 1 er Théorie de l’évolution économique


(1911), le 2e Les cycles des affaires (1939) et le 3e Capitalisme, socialisme démocratie (1942) qui est
le plus lu des trois livres, il est inquiet pour le capitalisme qui s’effondre sous ses propres
contradictions qui ouvrent la voie à l’économie socialiste. Il constate qu’il se passe le cycle
Kondratieff. Pour lui chaque cycle est unique, l’économie se transforme en passant d’un cycle à un
autre, pour lui la raison majeur des cycles longs est l’innovation, théorie de l’innovation et une
théorie de l’entrepreneur, il faudra attendre longtemps que les classiques aient une théorie de
l’innovation. Les acteurs économiques sont les entrepreneurs schumperien qui cherchent du
profit, découvrir du nouveau. Lorsque la concurrence est trop forte les profits sont nuls, donc
l’entrepreneur va faire une chose que les autres ne savent pas faire (=innovation) (nouvelle
invention, nouvelle manière de produire moins cher) donc hausse de profit (= rente
d’innovation) grâce au monopole sur nouveau.

Innovation radicale (=manière totalement nouvelle de faire (invention iPhone)) et innovation


incrémentale (=amélioration (iPhone 3 au 4…)). Un cycle long est amorcé par l’arrivée d’une série
d’innovation radicale, car une innovation réussie suscite des imitations et donne plus d’envergure a
l’innovation initiale, l’imitation est aussi perfectionnée (=pas passif).

Innovation peut se décliner par la transposition (ex : GPS dans téléphone). Innovation radicale
ramène à une grave d’innovation et tire les profits vers le haut, tire la croissance économique car il
y a un nouveau marché. Beaucoup d’innovation incrémentale dans une grave d’innovation.

Les banques aussi s’y mettent en prêtant beaucoup car il y a de vraie opportunité de profit il y a
donc une montée de crédit, d’endettement. Mais arrive un moment où les innovations
incrémentales dans cette grave d’innovation s’épuisent, beaucoup moins d’innovation donc moins
de croissance économique ex : à chaque ordinateur sorti il y a une nouveauté radicale donc tout le
monde change d’ordinateur mais le renouvellement ralenti donc moins de personne change
d’ordinateur. Certains entrepreneurs font alors faillite donc ne rembourse pas leur banque qui ont
surestimée les innovations, les banques font aussi faillite donc crise financière car trop loin dans
le financement a crédit à cause de surinvestissement. Jusqu’au moment où une grave
d’innovation radicale réapparaissent et relance l’économie. (D’après Schumpeter). A chaque cycle
long, il y a une révolution industrielle et chaque révolution amène à une grave d’innovation,
mais il faut avant une destruction créatrice.

La notion de système technique, Bertrand Gilles a fait avancer, (=notion qui exprime
l’interdépendance étroite qui relie entre elle les différentes composantes de la technologie ont un
moment donné (innovation impact les unes sur les autres)) (innovation génère des coulées
d’étranglement, une technologie bloquée dans son développement car d’autre technologie
complémentaire a elles ne sont pas assez développées).
Il y a alors une demande d’innovation, il y a un besoin donc un marché donc l’innovation amené du
profit. (ex : numérique est ultra interdépendante) ex : Innovation dans le tissage beaucoup plus
rapide pour fabriquer le tissu et donc utilisation de bcp de fil donc incitation à innovation de fil (1 er
révolution = incitation entre deux domaine pour le textile) (2 e révolution industrielle= innovation
dans la métallurgie, et donc très forte demande d’acier moins chère et (invention télégraphe pour
réguler les train) (1947 premier avion qui franchi le mur du son donc faut adapter le moteur les
ailes, train d’atterrissage, dégivrage, système de pressurisation) ( combinaison d’innovation donc
peut entraîner l’économie).

Les neo-schumpeterien ont poursuivi son travail, Freeman et Soete (1997) (pourquoi tous les 50
ans) Les inventions arrivent quand elles veulent grâce au progrès scientifique qui vient de manière
continue. Tous les 50 ans car les entreprises n’aiment pas le changement, car on ne sait pas ce qui
arrive mais on sait ce qu’on laisse et donc sort de la zone de confort. Quand ça marche bien
pourquoi prendre une invention pour en faire de l’innovation sans savoir si ça va marcher. Les
innovations qui vont relancer la croissance économique sont en attente et faut attendre que ce qui
est déjà là ne marche plus du tout. Ça peut être par des entreprises déjà présent et des entreprises
nouvelles (ex : tesla).

Les hétérodoxes sont des institutionnalistes, mets l’accent sur rôles des institutions. L’innovation
n’est pas au point de départ elle arrive avant ; début de la crise précédente pour produire des
effets bénéfiques, appel du changement institutionnel et temps que ça ne change pas ça sert à
rien. Robert SOLOW, prix Nobel de l’économie 1987 ; « je vois des ordinateurs partout sauf dans
les chiffres de la productivité » (croissance) Paradoxe de SOLOW innovation mais pas les effets
attendus. Si les gens n’ont pas été former à l’ordinateur personne ne s’en servira (productivité
recule car faut accueillir des qualifications).
Horizontalité= tout le monde parle avec tout le monde alors qu’avant verticalité des entreprises
empêche le profit des ordinateurs car pas d’intérêt s’il faut suivre la hiérarchie.

4.3 L’approche régulationniste

Robert BOYER, Michel AGLIETTA à la retraite. Théorie née en France 1980 André ORLEAN prend la
relève, forme de synthèse de marxiste et de keynésiens. Le capitalisme est en croissance régulière
avec une stabilité et des périodes crises car le système est régulé, chaque période de stabilité est
qualifiée de régime d’accumulation, économie génère en permanence des déséquilibres car crise
économique donc pas de croissance, marché financier … ou conflit d’intérêt (ex : conflit de classe).
Pour que l’économie soit dans un stable faut que institutions régulent le système économique et
sociale. Ils font une étude du fordisme, conflit entre salarié et employeur, accord entre syndicat et
patron : compromis fordien (=salarié accepte les conditions des patrons mais en échange hausse
continu du revenu et sécurité sociale) (pacifié les rapports sociaux) Y a des crises car évolution en
continu mais transformation continue donc régulation du système n’est plus assurer, déséquilibre
l’emporte donc crise, nouveau régime d’accumulation stable quand des institutions seront capable
de le réguler.
(Pourquoi 30 glorieuses s’arrêtent début de 70 ?) Post fordisme nouveau régime de régulation.
Régime d’accumulation : ensemble de régularités assurant une progression générale et
relativement cohérente de l’accumulation du capital, c-à-d permettant de résorber ou d’étaler dans
le temps les distorsions et déséquilibres qui naissent en permanence du processus lui- même” (R.
Boyer, 1986).
Les 5 formes institutionnelles :
- Le rapport salarial
- La monnaie
- Les formes de la concurrence
- Système international
- L’État

5/ La nouvelle histoire économique

Les néoclassiques s’intéressent à l’histoire, en France avec l’histoire quantitative française avec
François SIMIAND, Ernest LABROUSSE, Jean MARCZEWSKI ils regardent l’histoire économiques avec
théorie économique en voulant les mesurés à travers les chiffres, ils inventent la cliométrie. Aux
USA un courant « New Economic History » avec Robert FOGEL et Douglass NORTH ils ont tous les
deux eu le prix Nobel de l'économie (1993). Ils examinent par la théorie les faits en s’intéressant
sur l’histoire des USA avec l’esclavage, l’impact des chemins de fer sur l'économie américaine,
construisent un modèle de l'économie américaine (=modèle réduit de l'économie avec des
équations qui matérialise des relations avec des grandeurs) (modèle d’un marché du travail,
modèle générale d’équilibre).

Quand FOGEL fait des recherches sur l’impact des chemins de fer, il fait un modèle de l’économie a
cette époque (quel aurai été le PIB des USA en transportant les mêmes quantités de marchandise
dans chemin de fer ?) Il invente un monde alternatif (méthode contrefactuel) et il compare les
deux PIB et conclu que la contribution du chemin de fer a la croissance économique des USA est
de 5%. NORTH est devenu un hétérodoxe après avoir eu son prix Nobel, pour lui l’origine du
développement économique est le développement des institutions qui facilite la coordination
d’activité économique, (problème majeur de l'économie est sa coordination) chacun fait un bout
de ce dont il a besoin et achète ce que les autres produisent, vie économique = affaire de
coordination.

D’après néoclassique les sociétés se coordonnent par les prix mais selon NORTH, il y a une force
qui contribue à la coordination de l'économie car il y a une complexification de coordination des
sociétés dû à leur grossissement donc il faut des institutions pour gérer cette complexité sinon le
progrès s’arrête. Institution avec droit de propriété avec contrat et institution pour juger si
problème.

6/ L’histoire globale

Né aux USA dans les 60 et se développe en ce moment, née d’un refus de l’eurocentrisme
(=regarder le monde de l’histoire de l'économie à travers l’Europe) et y a une volonté de construite
un récit de l’histoire du monde; succession d’économie monde.
Chapitre 2
Les grandes étapes de l’histoire économique
1. La révolution cognitive
2. La révolution néolithique (agriculture)
3. L’apparition de l’écriture
4. La métallurgie
5. La monnaie
6. Le moyen Age
7. « 1492 »

1/ La révolution cognitive
Harari introduit cette première révolution, selon lui serai intervenu en 70 000 avant J-C, partirai
d’Afrique orientale le moment où le sapiens envahi la planète en dépit d’autre espèces, période de
succession d’innovation, le bateau, la lampe à l’huile, l’arc flèche, premier objet d’art et bijou
apparaissent et première forme de religion, trace de commerce et structure social, les groupes
humains sont hiérarchisés. Harari s’interroge pourquoi ces innovations, ça découle de deux
facteurs principaux :
• Développement du langage et création de fiction. Le langage, le sapiens se dote d’un
langage plus complexe avec un nombre limité de son on fait une infinité de phrase. Grace à
ça on communique, plus le langage est complexe plus on peut communiquer de manière
élaborée et ça permet de développer la coopération entre les individus d’un groupe et
permet de se coordonner, c’est la clé de notre survie. L’homme s’est imposé car le groupe
est fort, l’homme seul est faible, création de groupe de plus en plus important et plus
stable.
• Langage élaboré est une institution et institution permet coordination du groupe,
transmission des connaissance, stock de connaissance du groupe s’enrichit et groupe
maîtrise la nature par ça. Harari insiste sur le rôle des fictions, les sapiens se sont mis à
coopérer entre eux en partageant des mythes, des fictions, le fait qu’on croit au même
chose va faciliter la coopération et coordination, cette capacité d’inventer des mythes et de
les faire connaître pour en faire un instrument de coopération et coordination. Il est difficile
de pratiquer un échange sans confiance (ex : échange micro-lunette). Pour un échange faut
de la confiance, pour cette confiance on invoque un dieu commun, l’invention d’une
religion est pour donner un sens a son environnement mais aussi la création de fiction pour
la cimentation d’un groupe, (la monnaie est une fiction, si on se met à douter de la
monnaie tout le système actuel s’effondre). La vie économique est une histoire de
coordination.

2/ La révolution néolithique (agriculture)


La révolution néolithique est la vraie 1ère révolution économique, invention de l’agriculture,
avant les hommes se nourrissaient de chasse de cueillette, vers 8000 avant J-C les humains
inventent l’agriculture au sud-est vers la Turquie, Iran, a partir de là ça se diffuse progressivement
faudra attendre 6500 av J-C pour que ça atteigne l’Europe. Pourquoi l’invention de l’agriculture est
très compliquée, certains pensent que ce sont les femmes qui ont inventé l’agriculture.

Douglas NORTH pense qu’il y a une sorte de productivité marginal décroissante (=plus on cueille
le rendement diminue car au début on ramasse plus le plus simple et après on prend les difficile à
atteindre) (travailler de plus en plus pour ramener de moins en moins= incitation à changer de
méthode) de travail de pêche et de chasse.
Certain disent que c’est une raison de climat car on est en période de réchauffement climatique
et donc réduction de ressource végétale animal donc faut trouver une solution qui est
l’agriculture et donc il y augmentation de production alimentaire par unité de superficie
alimentaire.

Alors on pourra nourrir plus de monde donc accroissement de la population, on aurait été peupler
de 8-15 million d’habitant (8000 av J-C) et vers le début de notre ère 200-300 million d’habitant ce
qui fait que le taux de croissance annuel est de 0,04%. C’est le rythme jusqu’à la révolution
industrielle (actuellement elle est de 0,4%). Puisque le nombre d’habitant augmente la densité
augmente conséquence mécanique de l’invention agricole.
L’apparition d’un surplus échangeable, l’homme produit plus de ce dont il a besoin donc il peut
échanger sa production contre autre chose. Ex : échange alimentaire vs non alimentaire.
L’excèdent va nourrir ceux qui ne produisent pas de produit alimentaire, ceux qui produisent des
outils ou autre (=des artisans). Ces outils vont peut-être améliorer le rendement de travaille
agricole, production manufacturière. Une partie de ceux qui ne travaille pas la terre vont
développer le service tertiaire. Ex : chef du groupe qui ne travaille pas et qui administre les
travailleurs.

La révolution néolithique à favoriser la division du travail (plusieurs divisions, de la technique du


travail= travail parcellé, division sociale=division entre entreprise et secteur d’activité, agriculteur
blé après le gars qui fait la farine et après boulanger).
D’après Adam Smith l’origine de la richesse des nations est la division des travails. Tout ça
augmente le niveau de vie d’avant. 3e conséquence, agriculture provoque sédentarisation des
populations, avant chasse donc en mouvement nomade, la sédentarisation + surplus agricole =
urbanisation (formation de ville) (la ville se distingue du village par le fait que la ville a une activité
non agricole, artisan, clergé…).

Paul BAIROCH nous explique comment on peut expliquer l’urbanisation par le surplus, la densité
avant la révolution agricole 0,1 habitant/km2 si le surplus est de 10% (chaque homme produit 10%
en trop) alors pour ravitailler une ville de 1000 habitant il faudrait collecter le surplus sur une
surface de 1000km2 (=surface de grande Bretagne) ce qui est impossible et donc il ne peut pas y
avoir de ville.

En Europe 1200-1000 av J-C pour voir des villes se former, paradoxe Europe était à la traîne
pendant des millénaires et soudain elle conquière l’Europe, logique cumulative l’un favorise l’autre
et l’autre favorise l’un.

3/ L’apparition de l’écriture
L’apparition de l’écriture en 1300 avant J-C en Mésopotamie, Égypte. 1er écrit était donc
comptable. Composition de son avec signe par phénicien. Faut atteindre 1200 av J-C les égyptiens
pour finir le travail et faire des voyelles. L’histoire commence avec l’invention de l’écriture, pouvoir
se coordonner à distance avec une trace des choses, des arrangement (=contrat, accord de crédit
sur papier). Pour que l’économie soit plus complexe l’écriture est fondamentale, le moyen de se
coordonnée mais aussi de stockage. La loi va réguler les comportements et l’écriture permet de
l’écrire.

4/ La métallurgie
La métallurgie (cuivre) apparaît fin du 5e millénaire av J-C, apparition du fer au 2e millénaire qui
permet la construction d’arme, etc.

5/ La monnaie

L’apparition de la monnaie, l’économie est une économie de troc mais très vite ça se révèle très
incommode. Ex : échange micro-lunette, un veut des lunettes mais l’autre ne veut pas du micro
donc bloquer.

Douglas NORTH montre que complexité du groupe rend l’échange complexe. Donc faut invention
de quelque chose qui permet la dépersonnalisation des échanges juste avec un intérêt
d’échange ; invention de fiction : la monnaie. Ex : si tout le monde est d’accord pour accepter des
confettis alors les confettis deviennent de la monnaie.

Forme primitive de monnaie, chez aztèque : fève de cacao et coupon de tissu, 1 ère monnaie de
l’histoire serait des grains d’orge à peu près au moment de l’écriture, le sila devient l’unité
d’échange. Ça pourrait être n’importe quoi mais en vrai non. Ex: confettis s’use s’abîme mais on
peut aussi facilement en créer, faudrait que ça soit quelque chose de solide, et avec une forme de
rareté sinon inflation, on converge alors vers les métaux précieux, argent métal 8,333g en
Mésopotamie au milieu du 3e millénaire et l’or.

La monnaie est standardisée (=poids, pureté...) et certifiée (=certifier par une autorité). Ex :
tampon d’une autorité, apparition de la monnaie certifier 8e avant J-C en Turquie. Le roi de Lydie
était très riche car il a trouvé plein d’or dans le fleuve dans son village. La monnaie rend foi a une
valeur, on va se mettre à confondre la monnaie et la valeur des choses, en oubliant que la
monnaie est une fiction, une fiction est immatérielle donc pendant de siècles elle s’est incarner
dans du matériel et s’est transformer en matériel et aujourd’hui la monnaie est une convention
qui n’est plus physique mais électronique, une convention marche quand tout le monde y croit.

6/ Le moyen Age

Longue période de stagnation voir de recul en Europe avec les invasions (400-1000). Fin de
l’empire romain vers 400 av J-C, l’Europe en retard dans le monde, économie monde prospère
quand l’Europe s’enfonce.

Le monde musulman prospère à ce moment-là, l’islam née en Arabie vers 610 après J-C et meurt
en 632. Conquête territoriale sous le règne d’un califat, conquête à l’Ouest et à l’est ; dès 656,
l’empire musulman prend la Palestine, l’Égypte une partie de la perce (Iran) et de l’Arménie. Le
Maghreb, l’Espagne et Portugal a l’ouest lors de la bataille de Poitiers en 732 sonne la fin de la
conquête de l’ouest et s’arrête en 850 avec la défaite de conquête de la chine, consolidation et
prospérité économique jusqu’au 13e siècle avec un développement des sciences et
philosophique. Bagdad est la plus grande ville du monde ; à la mort du prophète problème de
succession avec division interne avec chiite (entourage du prophète) et sunnite (descendance du
prophète), monter du fanatisme religieux en considérant que la science est hérétique, ces limites
internes vont s’affronter au fait externe avec des croisades des européen et progressivement
l’empire musulman va décliner.

La chine est un autre foyer de développement, c’est la civilisation la plus avancée sur le plan
technique, avec des inventions extrêmement importantes, la boussole ; essentiel pour naviguer, la
poudre ; pour les armes, l’imprimerie ; suite de l’écriture, les haut fourneau, énergie hydraulique,
arbalète, papier. Les mongoles envahissent la chine au 13e, les intellectuels économique, politique
se décale vers l’est alors que les ressources sont au nord ce qui empêche en partie la chine à être
le moteur de la révolution industrielle. Les élites chinoises étaient plus tournées vers l’art et non
vers l’ego.

L’Afrique a été de manière précoce victime avec esclavage selon BAIROCH environ 15 millions
d’esclave retirer d’Afrique, entre 1000-1350.

L’Europe se réveille, avec progrès techniques, moulin à eau pour énergie, invention de l’arbre a
canne qui fait le mouvement verticale grâce à l’énergie hydraulique ; broyer (du gain), scier (du
bois) ; marteler (métal). ; certaine machine apparaissent pour fabriquer du textile, invention
horloge mécanique vers le 13e par de moines sous l’influence de marchand, avant l’horloge on
utilisait le cadran solaire ou la clepsydre ; horloge a eau. Avec cette invention, mesure objective et
standardiser du temps, découpage des jours et de la nuit en nombre égale de partie. Impossible de
se coordonné sans temps, le temps facteur de production, société qui émerge a besoin d’une
mesure de temps, Taylor ; taylorisme mesure le temps, invention de lunette qui allonge la durée
de vie active des artisans et augmente donc productivité du travail, période de renouvellement de
méthode agricole ; déboisement, assèche des rivières, attelage des chevaux, joue au corne pour
les bœuf, rotation triennal des cultures (céréale légume jachère) tout ça améliore les rendement,
période de commerce internationale car progrès dans la navigation, la caravelle inventé au 12 e
(bateau), combinaison croisade, commerce international et tout ça contribue au réveil de l’Europe
avec explosion démographique, doublement de la population d’Europe occidentale avec
amélioration de vie et développement de ville, population de paris 100-1200 après J-C de 20 000
habitant a 100 000 habitant et ces villes vont s’émanciper de la puissance féodale. En effet les villes
sont les premiers à passer du statut à contrat donc plus de marge de liberté, certaines villes vont
négocier certaine liberté d’aller et venir obtenu du seigneur contre rémunération, le seigneur vend
des franchises, donc c’est surtout les villes qui s’affranchissent, les premières villes sont de villes
d’Allemagne et d’Italie, même si les habitants des villes disposent plus de liberté les activité
économique reste très encadrer.

Les seigneurs sont intéressés par l’argent, pour acquérir des choses venus d’ailleurs faut de
l’argent on voit qu’il y a une monétisation des rapport sociaux, les seigneurs vont demander aux
paysans des impôts en argent et donc les paysans doivent vendre sur un marché leur production.

On voit développement des marché, essor culturelle avec création de fac et aussi de cathédrale.
Le dynamisme économique va s’arrêter rapidement, les rapports féodaux ne sont pas favorables
à l’économie. Dégradation du climat va avoir des effets sur l’agriculture le froid dégrade le
rendement, on a aussi des épidémies comme l’épisode de peste noir ; hécatombe 1/4, 1/3 de
population meurt. Favorisation du repli intellectuel, la vie s’inscrit dans le présent, résignation a la
fatalité, a son sort, le début de rationalisme est détrôné par le mysticisme (retour de
l’antisémitisme), période de stagnation de régression.

En 1492, période de nouveau développement, 1ère vague mondiale de nouvelle conquête, élan de
la civilisation européen, (série d’innovation le permet) essentiel. Le monde est sur un plan
économique nouveau, très important pour la suite. 1492 prise de l’Andalousie (grenade) de
l’empire musulman, cela marque symboliquement l’Europe qui récupère son territoire et chasse
les conquérants, expulsion des juifs avec exode de la péninsule arabique dans l’Europe. L’Europe
du nord va se développer plus vite grâce à ça sur le plan économique alors que l’Espagne les
refusant se développe moins vite et les musulmans sont eux aussi exclu peu après.
La comptabilité en partie double inventé par les vénitiens, une opération deux compte = crédit et
débit (comptabilité simple = salaire va dans la poche) grâce à ça on calcule le bénéfice des
entreprises beaucoup plus finement, les marchands vénitiens sont les premiers à commercer a
plusieurs (les vénitiens prennent 10% de chacun sur leur bateau comme ça si un coule la perte est
généraliser à tout le monde et pas qu’a un seul marchand). Gutenberg publie en 1455. Le premier
livre imprimer à caractère mobile donc le coût marginal est nul alors que le coût initial est très
élevé. Avant l’imprimerie, livre très précieux mais avec la connaissance va pouvoir circuler et
détermine l’activité économique.

1520 début de la reforme avec Martin Luther (1483-1546) et Jean Calvin (1509-1564) capitalisme
protestantisme. A l’opposer du catholicisme, le protestantisme pousse à l’entreprenariat. On voit
des institutions qui protège les propriétés intellectuelles, 1er brevet en 1421 à Venise.

7/ « 1492 »
Début du temps moderne (renaissance), point de départ de la modernité, socle de la civilisation
occidentale, la foi dans le progrès que l’homme peut accéder a la connaissance et avec cette
connaissance va dans une trajectoire qui va de mieux en mieux, la science va se substituer à la foi
religieuse. Sans démarche scientifique y a pas de capitalisme. Renforcement du poids de
l’économie qui va se rependre partout avec des rapport sociaux qui vont de plus en plus devenir
des rapport marchand.

La diffusion de l’individualisme, c’est-à-dire la monté de la figure de l’individu autonome qui existe


par lui-même ce qui s’oppose à une tradition, un passée qui voulait que l’individu n’existe que par
sa position dans le groupe, tout homme avait une place assigner par dieu, donc place ne se
discutait pas, le groupe est important l’homme non. Avec l’imprimerie, 1er livre imprimer est la
bible ; la prière qui était collective est devenu individuel, chacun a sa bible.

Les artistes de la reconnaissance notamment les peintres font évolué les sujet, les tableau était
essentiellement religieux à partir de la renaissance on commence à peindre autre chose comme
des individus, des saint, des aristocrates, etc. et l’artiste signe son œuvre et affirme sa singularité.
Les essaie de Montaigne publié en 1980, « je suis moi-même la matière de mon livre » il se raconte
dans son livre. Ce sont des éléments déterminants pour le capitalisme de maintenant. La
philosophie des lumières est l’intelligibilité de la nature et la perfectibilité de l’homme. Descartes
« la connaissance doit permettre de nous rendre comme maître et possesseur de la nature »
discours de la méthode 1636. « Ai la raison pour guide et la culture pour base et le progrès pour
but » est le socle philosophique de la modernité.
Chapitre 3

« La » révolution industrielle (1780s-1840s)


1. La situation avant la révolution industrielle
2. La révolution agricole
3. La technologie
4. Les entrepreneurs
5. La banque et la finance
6. La monnaie
7. Le travail et les rapports sociaux
8. Les conditions de vie
9. Le rôle de l’état
10. Le commerce international
11. La diffusion internationale de la révolution industrielle

1/ La situation avant la révolution industrielle

La révolution industrielle est une rupture fondamentale dans l’histoire et ouvre une période
d’amélioration du niveau de vie extraordinaire. BAIROCH a calculé qu’entre le monde pré-
néolithique et l’Europe du 17e siècle, le gain en matière de niveau de vie est de 60-80 % soit taux
de 0,0001 % par an. Entre l’Europe du 17e et les USA de 1990 le niveau de vie aurait augmenté de
2800-3000 % soit 0,95 % par an. Un rythme 100x plus rapide, c’est un processus qui va s’accélérer
au 18es. le taux de croissance est de l’autre de 0,5 % par an au 19es. 1 % et au 20es. il est de 2 % « le
monde est clos et le désir infini » Daniel Cohen.

L’économie va se rependre. La croissance démographique augmente aussi, avec une baisse du


temps de mortalité sensible dès le 18e en Grande Bretagne, grâce à l’amélioration des conditions
de vie, manger, etc. après il y a une augmentation de la natalité, les familles pouvant nourrir les
enfants en font plus, 7 millions en 1701 et 8,5 million en1801 et 15million en 1841. L’Angleterre
est en avance par rapport au monde.

La révolution industrielle est le démarrage d’un capitalisme industriel mais le capitalisme existait
déjà un capitalisme marchand qui a prospéré a la renaissance. Marchand = acheté pour revendre
(déplacement) (MAR) et industrielle = transformer la matière pour augmenter les prix
(production). On est encore dans une économie agricole qui est sous le règne du servage,
rapports féodaux. Le paysan doit donner une partie de récolte au suzerain. Il y a alors des crises
d’ancien régime (crise agricole d’avant) dues aux intempéries, c’est de période de disette
alimentaire provoquant des morts.

Le développement de l’industrie est bloqué par le servage mais aussi par le manque de
production alimentaire. Il existe aussi une production manufacturer qu’on qualifie de proto
industrie. La proto industrie avant la Révolution Industrielle prend 3 formes :
• Les réseaux d’ateliers disperser dans un cadre rural les paysans sont aussi des producteurs
artisanal essentiellement textile, les marchands apportait les matière première et vient
récupérer les produits fini.
• Les ateliers de petits artisans, certain commercialise eux même leur production et d’autre
a l’aide d’un marchand. Un artisan peut embaucher des salariés, des apprentis.
• Les manufactures, c’est ce qui ressemble le plus au usine, ils sont établit sous l’impulsion
de l’état, (Colbert), les thèses mercantiliste règne ; certain conception de la richesse, on est
riche quand on a beaucoup d’or, un état pour être puissance doit être riche et donc faut
beaucoup d’or donc il y a des pillages dans les colonies ou bateaux et exportation de
produit chère. Les manufactures sont les endroits où on produit des biens de luxe. Mettre
cote a cote des ouvriers très qualifié.

Développement industriel est entraver par les corporations, défini par Max WEBER “Une
association d’artisans spécialisés selon un type de métier, dont la fonction s’exerce selon deux
exigences, l’une interne : réglementer le travail ; l’autre externe : en obtenir le monopole”.

Deux exigence interne et externe :


• Réguler le travail, chaque corps de profession défini la manière de savoir-faire, L’apprenti
apprend du maître, fin. Donc pas d’innovation, car idée de perpétué la tradition.
• Obtenir le monopole de l’exercice de la profession, faut être membre de la corporation
pour exercer leur métier, ce qui empêche l’entrée de nouveauté, d’entrepreneur, ce qui fige
la production manufacturier et empêche le fonctionnement dynamique.

De plus, le commerce est difficile car transport sur une distance de 15/20km par jour. On peut
vendre loin que les produit de luxe, car sinon le coût de transport est trop chère pour de petite
chose. Donc pas possible de produire plus car si on produit plus alors faut vendre plus loin et donc
transport plus chère.

La monnaie, les souverains abusent du pouvoir avec un droit de seigneuriage en réduisant la


quantité de métaux précieux dans les monnaies. 1717 en Angleterre et 1726 en France pour que
le poids de métaux précieux soit défini de manière irrévocable par l’état, c’est le régime de l’étalon
or. La monnaie métallique n’est pas très pratique. Il faut payer sans avoir à trimbaler la monnaie. Il
faut donc inventer le billet de banque.

La rigidité des structures sociales, très encadrer par seigneur et clergé, l’économie a une éthique
religieuse et non marchande. L’église catholique va interdire le prêt a intérêt. Mettre des intérêts
sur un crédit est mettre un prix sur le temps or le temps appartient à dieu donc interdit. On voit un
décalage entre force marchande et un ordre social qui empêche l’expression de cet force
économique.

2/ La révolution agricole

La révolution agricole est une condition de la révolution industrielle car il faut du surplus, libérer
des ressources pour l’industrie. Fin 17e on voit gain de productivité dans l’agriculture ce qui
permet d’entretenir les mains d’œuvre industriel. Deux grands moteurs :
• Amélioration des méthodes, méthodes de la solvant méthode triennal en abandonnant la
jachère pour développer la production animal. Ce qui permet l’engrais et la fertilité de la
terre. Hausse de la productivité entre 1700- 1800 hausse 80 % de la productivité.
• Mouvement des enclosures, série de lois au 18 e qui provoque un remembrement de la
remonté agricole, avant c’est au main des seigneurs et paysans riches ou petit paysans
soumis au servage. Loi qui incite la clôturation des parcelles, donc les petits paysans vont
être chasser de leur terre (vendent leur terre au paysans riche) car avec la délimitation cela
va enlever le droit de vaine pâture, ce qui permet aux paysans pauvre de dégager un
surplus de richesse car les bêtes pouvaient circuler sans problème pour se nourrir. Donc ces
paysans vont devenir ces ouvriers pour la révolution industrielle, le servage va évoluer en
fermage (=location de la terre). Les paysans vont pouvoir acheter leur propre terre.

3/ La technologie

L’innovation technologique, 17 invention majeur au 17e et 43 au 18e , avec plusieurs brevet posé,
Ces inventions repose sur des connaissances scientifique déjà connu auparavant, ces innovations
viennent d’individu entrepreneur venant de différent milieu. Ces innovations sont surtout des
machines pour produire, dont la machine a vapeur qui va s’imposer comme le cœur d’un système
technique complet (vapeur charbon fer). La première machine 1679 très peu efficace, exploite
seulement 1 % de l’énergie. L’homme va devenir indépendant par les forces de la nature.
Mécanisation des produits manufacturer, mine textile et métallurgie.

Le textile va se développer à ce moment-là grâce à la machine à vapeur et bénéficie de nombreux


progrès dans la filature et le tissage. Introduction de la machine va détruire de l’emploi et on va
observer des mouvements de résistance d’ouvrier contre la mécanisation. En 1800, la production
de textile représente 18 % de la production anglaise.

Le fer, essor des industries métallurgie, avec de gros besoin, machinisme agricole va progresser
donc hausse de demande car tous les outils sont en métal.

Le combustible (bois) revient alors a déboiser tout ce qui est autour. Donc charbon utiliser la 1ère
en 1710 et généraliser vers 1760, tout ça stimule la production de métal. En 1780, l’invention du
Putlage (= prod de fer beaucoup moins chère) les chemins de fer arrivent.

Les 1er bateaux a vapeur arrive, Angleterre a USA faut 1 mois avec bateau à voile et avec bateau à
vapeur seulement 14 jours, mais faut beaucoup de charbon donc invention de wagon poser sur rail
tirer par animaux et après invention de la locomotive sur roue.

Les 1er expériences de voie ferrer est pour transporter le charbon de la mine au usine. Les 1er voies
ferrer sont qualifier de voie charbonnière. Explosion de l’exploitation des voies de fer hors
charbon en 1830. Donc amélioration de transport routier de marchandise avec construction de
grand axe routier et innovation organisationnel pour améliorer la vitesse de circulation avec des
compagnie de diligence. Lors de déplacement avec chevaux, il y a des arrêts réguliers donc
invention par les compagnies de diligence en créant des relais en changeant de chevaux. Paris
Lyon 1815 faut 100h en 1848 faut 55h.

4/ Les entrepreneurs

Les entrepreneurs sont a l’origine de la Révolution Industrielle, et pour qu’il y en ait faut que la
société évolue. Ils sont soit propriétaire fonciers (noble, paysans enrichis, etc.) ou des
commerçants bourgeois se sont enrichi dans le commerce internationale, quelque ouvriers,
ingénieur, marginalisé trouvant pas leur place dans la société stricte.
Éthique protestant = travail pour se faire sa place auprès de dieux et le fruit du travail doit être
réinvesti.
5/ La banque et la finance

Au départ, il n’y a pas besoin de beaucoup de capitaux pour devenir entrepreneur, le


financement de la croissance se faisait par autofinancement. Capitalisme entrepreneurial donc
pas besoin de la banque.
Les marchés financiers sont les marché où se trouve les gens qui ont besoin d’argent et des gens
qui ont de l’argent et qui veulent fructifie ces profit. Emprunt à travers l’émission d’une obligation
(= reconnaissance de dette), cette obligation peut être revendu a quelqu’un d’autre.
La banque accorde des crédits (argent qui n’existe pas encore) et un particulier prête une obligation
(argent existe déjà).
Transformation de l’entreprise en société = copropriété par des actionnaires.
Les compagnies par action se développe au 18 e, existe depuis longtemps créer par les marchands.
Bourse de Londres créer en 1773.
La banque se crée dans la 2e moitié du 18 et prend en charge :
• Effets de commerce (=une lettre de change/ une traite) = crédit commercial, le fournisseur
donne la machine avant et donne un délai de paiement sur papier. L’escompte = taux
d’intérêt
• Le change est le changement d’une monnaie a une autre pour le commerce internationale
(euro en yuan)
• Origine du billet de banque, papier donner par une banque
• Action sur le marché financier en plaçant des titres de banque qui est intermédiaire.
• Banque prêt de l’argent a crédit pour acheter des machines

6/ La monnaie

Tous les pays de l’Europe occidentale sont dans un système métallique bimétalliste ou
monométalliste (or ou or et argent). Même quand les papiers circulent on peut le convertir a tout
moment en or.
1ere crise monétaire en Angleterre et en France. Révolution française provoque vague de conflit en
Europe notamment entre RU et France. Contexte dur sur le plan géopolitique. La faillite de la
Banque Royale de Law (1719-1720) est la 1er grande crise financière. Sous la regeance, (Louis XIV
mort et Louis XV trop jeune), l’état est endetté, M. Law a l’idée de la monnaie papier pour alléger
la tête de l’état et élargir le commerce notamment à travers les colonies. Émettre des billets
garantit par le roi sur la base d’or et d’argent. 1er pas vers une monnaie matérialisée. 1er banque,
banque de Law qui obtient de l’état une loi interdisant 500 livre d’or par foyer et 1 an plus tard il
propose de supprimer la « valeur » de l’or, on ne peut plus payer avec des pièces d’or. Il y a alors
une panique et tout le monde veut retirer son or des banques en même temps, bank run. Donc
faillite de la banque Law car pas assez d’or pour rendre à tout le monde. (Avant la révolution
industriel).

Pendant la révolution industrielle et aussi pour financer la guerre, l’état essaie de s’affranchir de la
monnaie métallique au profit d’une monnaie papier appelé des assignats. 1,2 milliard d’assignats
devaient être produit, puis ce seuil est dépassé en septembre 1790. Fin 93 il y avait déjà 3 milliards
d’assignat déjà produit, fin 94 il y en avait 11 milliard et en 95 il y en avait 43 milliard produit (pas
confondre la vrai richesse qui n’est pas la monnaie mais ce qu’elle permet d’acheter). La valeur des
assignats déprécie (diminue car trop d’assignat produit) fin 1796 et donc restauration de la
monnaie métallique. Loi du 17 germinal an XI le 7e avril 1803, officialisation du retour à la
monnaie métallique. 1 francs = 4,5 grammes d’argent, 20 francs=5,5g.
La banque de France créer en 1800 à le monopole des billet de banque de 500 francs ou plus qui
sont convertible en or. Elle est aussi la seule banque à pouvoir produire des billets universelles
(chaque banque ayant son propre tampon qui ne passe que dans une banque précise). Le substrat
métallique devient de plus en plus des billets.
En Angleterre, la banque d’Angleterre peut aussi avoir des billets convertibles en or, crise
financière. 1787 successions de mauvaise récolte et guerre avec la France donc crise de
confiance, les gens préfèrent avec des pièces d’or que du papier donc nouveau bank run,
effondrement donc suspension de la convertibilité or de la livre et suspens l’obligation de
l’acceptation des billets en tant que paiement. Instabilité jusqu’en 1821, année où est rétablit la
convertibilité en or.

7/ Le travail et les rapports sociaux

Le salaria va s’imposer progressivement comme le rapport social dominant, ce qui implique le


passage du statut au contrat (statut = serf asservie a son seigneur, salarié signe un contrat de
travail avec son patron, aboutissement d’accord après négociation). Donc introduction des
rapports sociaux dans un rapport marchand, contrat dit que le salarié vend sa force de travail,
économie capitaliste. Les prolétaires, salariés sont les paysans pauvres qui ne pouvaient plus
vivre de leur production dû au enclôture.

Mise en place de loi sur les pauvres, loi qui imposer aux paroisses, rassemble les pauvres sans
travail dans des ateliers pour les assigné à demeure pour éviter vagabondage et violence pour
surveiller les gens « dangereux », ils vont être de plus en plus nombreux. En Angleterre 1795, ces
lois sur les pauvres vont de plus en plus être abrogé et ces gens vont pouvoir aller vers les villes
travailler dans les usines. Il y a alors de plus en plus usine rassemblant des ouvriers sur un même
lieu, la production s’organise autour de machine à vapeur, les ouvriers vont avoir des conditions
de travail difficile et peu intéressant. Travaille souvent en famille, femme enfant qui sont aussi au
travail. Les usines sont souvent organisées en groupe familiaux, 3/4 main d’œuvre sont des
femmes.

La Révolution industrielle marque une dégradation des conditions de travail des individus. 164
jours de repos au 17e siècle, avant les paysans travaillaient au rythme des saisons etc. Début 19e
temps de présence au travail 4500h/an soit 15-16h par jour sur 6 jour alors que temps de travail
dans les sociétés agricoles traditionnelle, 1800-2000h/an (aujourd’hui on est entre
1400-1500h/an). En 1833 en Angleterre, 1ere loi qui restreint le travail des enfants de moins de 9
ans (pas respecter). Le travail d’enfant 9-18 ans est réglementé (1841 en France). Association de
travailleur interdite, loi le chapelier 1791, démantèle les corporations et toute autre association.
Faudra attendre fin 19e pour voir des associations apparaître officiellement.
Les mouvements ouvriers sont contre les machines. Les luddites (un ouvrier John Ludd qui a été
licencier a convaincu ces collègues pour casser les machines dans l’usine qui la renvoyer), pareil a
lion avec les Canuts qui se révoltent dans le textile.

8/ Les conditions de vie

Les paysans vivent beaucoup de l’autoconsommation (= autoproduction), agricole, textile etc.


vente du surplus et achat avec ces ventes de ce qu’on ne sait pas faire. Le gros des dépenses est
pour s'alimenter pour les ouvriers, prolétaires etc. Nouvelle classe qui apparaît : les ouvriers avec
un nouveau mode de vie, début de séparation entre espace du travail et de lieu domestique, vie
domestique qui s’effectue dans une privée, (maintenant retour du mélange des deux, avec le
télé-travail, travail a la maison etc.). Les villes montent en puissance et gonfles avec des petites
agglomérations autour des gisement de matière première. Villes anciennes grossisses et nouvelle
ville se crée 1850 taux d’urbanisation de 50 % en Angleterre alors que France 20 %. Croissance
rapide des villes donc mal conçu, non pensé, promiscuité des âges et des sexes. Condition de vie
difficile. 2e moitié du 19e début des préoccupations sanitaire des villes. On voit évoluer les
mentalités relatives au propre et au sale. Prendre un bain était auparavant exceptionnel (cour du
roi ne se laver pas mais se parfumait) le corps médical va comprendre que la toilette est
importante. Les logements bourgeois qui vont s’équiper de bidet. Pas beaucoup de commerce
dans les villes mais avec marchandisation/monétisation d’économie on voit un commerce de
produit manufacturé qui sont des produits de la révolution industrielle. C’est le début des
boutiquiers ; commerçant achète des marchandises pour les revendre. C’est magasin sont appelé
des magasins de nouveauté. Fin 18e création de passage pour abriter les boutiques. Apparition de
1er bazar vendant de tout dans les zones rurales, émergence d’une consommation marchande
avec une nouvelle institution économique.

9/ Le rôle de l’état

Rôle de l’état dans le déclenchement de la révolution industriel est modeste. L’état se cantonne
au fonction régalienne justice (procès etc.), défense (protéger le pays) et police (ordre interne). Si
l’état a eu un rôle, c’était plus dans la déréglementation en supprimant des verrous qui entravait
cet révolution.

Turgot 1727-1781 Contrôleur général des finances de Louis XVI et est un économiste qui a tenté de
supprimer la corvée royale en nature et la remplacer par un impôt qui obligerait les paysans à
vendre leur production et à travers l’impôt l’état pourrait recruter des ouvriers pour faire des
routes etc. mais idée marche pas, il a aussi proclamé la libre circulation (fallait payer pour rentrer
dans la ville, péage) (réussi) et il a tenté en 1776, l’abolition, des corporation qu’il jugeait nuisible
à l’intérêt général et contraire au loi naturel. Mais elles étaient tellement puissantes que 3 mois
plus tard elles sont rétablit et faudra attendre 1791 avec la loi le chapelier pour la suppression
définitive des corporations.

Influence de l’état sur la science en encourageant la connaissance scientifique, elle veut


promouvoir la science. Dans le jardin du roi, ils font de la botanique, investissent de la
connaissance pour avoir une armée puissante, création du collège de France. Investis dans les
infrastructures routières. La loi est du côté des patrons dans les rapports sociaux ce qui facilite
l’industrialisation. Loi chapelier interdit les mouvement ouvriers et instauration du livret ouvrier
(1746) (supprimer en 1791 pendant la révolution et rétablit en 1803 sous consulat)

10/ Le commerce international

Au 15-17e développement du commerce international entraver par le mercantilisme, doctrine


qui assimile la richesse au stock de métaux précieux. La richesse du souverain peut avoir une
belle armée pour partir conquérir d’autre territoire. Maximiser ce stock alors promotion de
l’exportation mais découragement des importations mais vu que tous les pays pensent ça alors
pas de commerce. Problème qui va être résolu. Le commerce triangulaire (achat d’esclave en
Afrique contre marchandise bas de gamme, revente aux USA pour qu’ils travaillent dans les mines,
ou colonie sucre cacao revendu en Europe) évolue grâce à l’évolution de la pensée, les
physiocrates et ensuite les classique font comprendre ce qu’est réellement la richesse en
expliquant les bénéfices du commerce internationale, notamment la théorie des avantage
absolue d’Adam SMITH qui est une étape vers la théorie de Ricardo des avantages comparatif : la
richesse des nations est sa production. C’est avec la DTT qu’on peut produire plus, transposition
de cet argument sur le monde avec chacun se spécialisant sur une chose précise différente,
amenant à un surplus qui sera vendu aux autre pays. Ricardo explique que ce gain va profiter aux
deux pays, y compris au pays qui semble le plus défavorisé sur toute les productions.

Angleterre et France 1786 traité de commerce. Mais conflit entre Angleterre et France en 1790-
1815 (blocus de la cote française par la flotte anglaise en 1806) donc fin de ce traité et
relancement de tendance protectionniste. Certain économiste promouvait le protectionnisme
dont Frederick LIST qui a fait une théorie du protectionnisme, si on expose une industrie dans
l’enfance a une industrie déjà « adulte », déjà constitué on va tuer cette industrie avant qu’il
n’ait pu se développer, protection de l’enfant, de cette industrie pour faire du commerce à arme
égale.

Division à l’intérieur de pays, en Angleterre, lobbying dans deux directions industriels réclame
libre échange et les propriétaires fonciers, agricole qui n’en veulent pas qui ferait baisser les prix
en interne et comme les salaires sont utilisés pour acheter à manger si le prix de la nourriture
baisse, les salaires ne sont plus augmenter.

Avec montée en puissance de l’industrie le libre échange est mis en place progressivement (1842
en Angleterre baisse de taxe douanière) et en1846 l’Angleterre abolie les corn-laws = abolition
des taxes sur les céréales étrangères pour permettre de nourrir plus la population.
L’Angleterre s’ouvre à l’importation de manière unilatérale, (=demande pas la réciprocité au pays
où elle importe) les autres états restent protectionniste. Les État allemand vont créer une
communauté douanière qui s’appelle la Zollverein qui existe entre 1828-1854, entre état
allemand libéralité des échanges mais la zone ainsi constituée reste protectionniste envers les
autres (coopération douanière).

11/ La diffusion internationale de la révolution industrielle

Configuration où la scène économique et politique est dominé par la grande Bretagne en 1800,
1/3 de la production économique : elle était déjà une puissance marchande avec une flotte
commerciale puissante donc développement de la capitale marchande et accumulation de
capitale, mouvement des enclosures qui accélère l’exode rural et la prolétarisation des paysans,
Angleterre très vite puissance colonial et son empire va donner un accès au matière premier et
donne des débouchés pour sa production industrielle.

La géographie joue aussi, l’Angleterre étant une île c’est simple de naviguer par voie fluviale ou
maritime pour transporter les marchandises. 1791 en France abolition des corporation 1824 en
Angleterre abolition des régimes de monopoles (patente à durée indéterminé a certain industriel
remplacé par les systèmes des brevets sur l’innovation et donc monopole a durée limité).
Idéologie favorable à l’industrie, protestant, thèse de Max WEBER, la richesse serait la preuve du
choix de dieu, la réussite est le choix de dieu.
L’Angleterre a aussi un système politique stable, dès la fin 17e parlementarisme stable, les statues
sont moins rigides qu’en France. Rostow a essayé d’identifier décollages ; R-U décollage 1780-
1800, France 1830-1860 Allemagne 1850-1870. Reste de l’Europe bénéficie de la diffusion des
technologie britannique, débauche des ouvriers avec leur savoir-faire ou même ceux qui ont
inventé les technologiques. Ex : John K. embauché en France pour l’amélioration dans les usines,
etc. L’Angleterre s’est raidi face à ça et interdit l’émigration d’ouvrier qualité et en interdisant
l’exportation de machine (soucis d’intelligence économique), fuite d’Angleterre donc perd peu à
peu leur avantage.

L’instabilité politique (révolution française) a possiblement nuit au développement de la France.


Désordre en interne et en externe. L’empire après la révolution française met en priorité la
conquête mobilisant beaucoup de monde. Impact aussi sur le secteur agricole redistribution des
terres et donc maintient dans les campagnes de paysans. La France aurait aussi souffert du peu
d’entrepreneur qui cherche la sécurité d’investissement, ils veulent s’enrichir par la rente.
Révocation de l’Édit de Nantes (= fin de la tolérance envers les protestants) par Louis XIV
provoquant l’émigration de protestant vers d’autre pays comme l’Allemagne.
L’Italie va être affaiblit par le détournement des échanges. La nouvelle carte de navigation va
marginalisé les villes italiennes.
L’Espagne n’a pas mener la Révolution industrielle car « sa nouvelle fortune lui est arrivé a l’état
brut en argent à dépenser ou à investir, elle choisit de le dépenser en arme pour la guerre ».

Pourquoi l’Europe ?
• Explication sur le climat, l’Europe bénéficie d’un climat tempéré.
• La division de l’Europe entre de multiple état eux même mal unifiés (Europe =forme de
compétition entre état fort à l’intérieur d’état unique, compétition qui va être un facteur
d’émulation, et permet de bloquer que des décisions autoritaires puisse bloquer le
processus du commerce à l’Europe entière).
• La modernité se met en place progressive avec les philosophes de lumières ;
l’individualisme (individu qui sort du statut, qui a le droit de construire sa vie), le règne de
la raison (appuie sur le recul de l’emprise la religion)

La foi dans le progrès permet l’accumulation du capital, réinvestir son argent et ce qui va
permettre la projection dans le futur en pensant que demain sera mieux qu’aujourd’hui. Progrès
amène du mieux à tous les niveaux; amélioration au niveau matériel, de l’organisation de la
société avec moins de conflit, sanitaire, de l’homme. Quand on est convaincu que c’est mieux on
a envie de l’exporter pour amener aux autres votre progrès, ça devient un argument moral à la
colonisation.

Pourquoi ce n’est pas la chine car la chine avait un pouvoir très fort mais attaquer par les
mongoles provoquant sa fermeture sur elle-même avec la muraille de chine, destruction des
cartes de navigation, pas de sécurité pour les marchands et donc l’empire chinoise était très
homogène mais fermer à l’influence externe avec une élite politique qui ne visait pas le
développement économique donc cadre non favorable.
Chapitre 4

La deuxième révolution industrielle (1840-1890)


1. La technologie
2. Les communications
3. Les entreprises
4. Les rapports sociaux
5. Les modes de vie
6. La banque et la finance
7. La monnaie
8. L’État
9. Le commerce international et le système monétaire international
10. La hiérarchie internationale

On pourrait contester le fait que cette période soit une révolution industrielle par rapport à la 1 ère
révolution industrielle. Sur le plan technologique on est sur la consolidation des techniques de la
1er révolution industrielle. On voit naître les prémisses du système technique à venir, (électricité).
Ce qui marche le plus cette période est la technologie, le processus d’extension de marché et qui
favorise l’accroissement de la taille des entreprises. On aura aussi développé du secteur bancaire
et du crédit. Pas de mouvement continu de croissance, phase d’expansion 1820-1870 où le PIB de
l’Europe de l’ouest progrès de 63 % et USA 84 % et qui s’achève par une récession de 1873 appelé
la grande dépression jusqu’en 1890-1893.

1/ La technologie

La technologie se complexifie et les technique et innovation ne sont plus accessible sans


qualification. Le savoir se développe et se complexifie. Les inventeurs sont près de la science. La
valorisation de l’invention (innovation) réclame des capitaux de plus en plus importants. On
passe d’un capitalisme entrepreneurial a un capitalisme routinier, où ce sont des grande
structure, entreprise, organisation. Ça a pour effets de creuser les écarts à l’international entre
les pays ayant les capitaux pour avoir les innovations et les pays qui n’en ont pas les moyens. La
marche pour passer de pays non développer a un pays développer et de plus en plus haute.

Comme signe de cette transformation on voit les 1er labo de RD (recherche et développement)
intégrer au entreprise dès 1870 dans l’industrie chimique en Allemagne.

L’agriculture, les méthodes continuent de s’améliorer et se mécanisent, machine de plus en plus


sophistiqué. Cette mécanisation améliore les rendements et de la productivité du travail, on voit
la substitution du capital au travail. Il y a une dynamique de progrès.

Le secteur de la métallurgie et plus précisément de la sidérurgie est le secteur porteur de


l’économie a cette époque. On voit une baisse très forte du prix de l’acier de 90 %, ce qui permet
la production à grande échelle de rail en acier, la construction métallique (Tour Eiffel, grand palais,
etc.). L’acier se déploie partout.
L’électricité (vapeur = source d’énergie principale mais pour augmenter sa puissance faut de plus
en plus de machine de plus en plus grosse, donc limite de cette ressource), vague d’innovation
dans l'électricité, Volta invente en 1800 la 1ère batterie, ce qui permet d’envisager l’usage
électricité hors de son lieu de production. Faraday découvre les principes du moteur électrique
des 1820 et les 1er moteur expérimentaux 1840. L’éclairage électrique publique est expérimenté
fin 1850, mais la technologie n’est pas prête a être utilisé partout.

2/ Les communications

Les communications (transport et transport de l’information), dans le transport maritime (essor


du bateau à vapeur), les roue à eau des bateaux sont remplacés par l’hélice, et bateau en acier et
non plus en bois. Création du canal de suez en 1869 donc baisse des coût de transport pour
joindre l’Europe à l’Asie. Le développement du chemin de fer, en 1850 23k km de voie et en 1870
104k km. Cabotage = transport maritime autour de la cote). Au début on voit que la part du
transport routier baisse au profit du transport ferroviaire, mais fin de la 2nd guerre mondiale, on
voit que le transport routier reprend le dessus et le ferroviaire continu de baisser jusqu’à
maintenant. Malgré cela le transport ferroviaire a été le facteur majeur au développement des
transports de marchandise puisque le transport était moins coûteux.

Paris Marseille 112h en diligence, 1854 en chemin de fer 38h et en1887 14h. 3 semaines pour New
York Chicago et 1857 faut 3jours. On gagne en vitesse mais c’est aussi plus fiable, notamment
comparé au transport fluvial qui elle dépendait de la nature. Le transport ferroviaire est lui
relativement précis ce qui pour les entreprises est important ; la précision des
approvisionnements. La précision de transport permet la production en flux tendu. Création de
nouveau secteur, infrastructures BTP et exploitation de ligne (service de transport) (en général
c’est la même entreprise qui fait les deux) (mode d’organisation différent selon les pays).

L’État ne peut se désintéresser de ce secteur mais n’a pas non plus les moyens de financer ce
déploiement de chemin de fer, on voit un partenariat public/privée.
Le commun était que l’état achète les terrains et réalise éventuellement certain travaux,
notamment des ouvrage d’art comme des ponts et tunnel et l’installation de rail est du ressors de
compagnie privé. L’État va donner une concession (99ans) (droit d’exploitation, concession pas
propriétaire des terres mais peut exploiter) au entreprise, à la fin du contrat de concession, les
infrastructures retournent à l’État. L’État va accorder des avantage aux entreprises qui installe les
réseaux ferrer en octroyant les terres a très bas prix mais aussi les terres autour de ces rail
(création de gare et donc coût foncier autour des gares augmentent). Même si c’est les entreprises
qui installent les rail et l’État faisant les ouvrage d’art, tout ça est très capitalistique financer par
les banques et notamment les grandes banques qui vont se spécialiser dans ce financement. Les
banques ROTHSCHILD et le crédit immobilière (crée par les frères PEREIRE) ont financé l’essentiel
des travaux ferroviaire en France. Ce sont ces 1er FTN qui ont financé les chemins de fer.

Le développement des chemins de fer consommation d’acier et donc production en grande


quantité et donc baisse des coûts marginaux des rail. Développement d’un secteur entraîne le
développement d’un autre.

Cependant il y a des problèmes de régulation du trafic pour éviter les collisions. Ça suscite des
inventions dont le télégraphe qui permet le transfert d’information en morse (invention du morse
en même temps). La 1ère ligne est posé aux USA en 1844 avec position de poteau, il y a
coordination d’homme inédite.
(Invention du téléphone 1876). Progrès en matière de communication notamment dans le
transport de marchandise, ça étend les marchés, donc produit plus ce qui permet des économies
d’échelle et vend plus. Les entreprises deviennent plus grandes.

3/ Les entreprises

Prolongation de la mécanisation, machine de plus en plus performante, qui génère des gains de
productivité, travail à la chaîne commence à se déployer, il y a donc incitation à s’agrandir. La
mécanisation entraîne l’achat de machine de plus en plus importante, de plus en plus grosse et
donc plus efficace. Pour amortir ces machines il faut être capable de produire beaucoup et donc
de vendre beaucoup ce qui veut dire baisser les coûts des produits et vendre sur un territoire
plus large.

Le travail à la chaîne permet aussi la production de masse. Dynamique d’augmentation de la


taille des entreprises notamment dans la métallurgie mais aussi dans la chimie, dans les mines
(tout secteur capitalistique).

Début de la révolution managériale, début d’un processus de séparation entre la propriété et la


gestion : au début du capitalisme industriel, le propriétaire de l’entreprise est celui qui la gère au
quotidien, mais problème car quand entreprise grandit il ne peut pas tout gérer, donc il commence
à voir séparation entre personne qui dirige et propriétaire. Pour financer la croissance de
l’entreprise faut ouvrir un capital, l’entreprise qui ne cesse d’accroître doit avoir plus de capital
donc faut plus de propriétaire, copropriété.

Dans le capital des grandes entreprises il y a des assureurs, des investisseurs institutionnels ou
des fonds de pension (retraite), mais aussi des gens lambda qui investissent dans des actions. Il
peut y avoir des milliers d’actionnaire et donc des milliers de copropriétaire, il faut donc faire
régulièrement des assemblées générales de copropriétaire. Tous les copropriétaires votent une
fois dans l’année. Il faut minimum 51 % des actions pour être majoritaire. Cette assemblée
générale élit les membres du conseil d’administration qui sont généralement pris dans les
actionnaires.

Le conseil d’administration est composé entre 8 et 15 personne qui reçoit un mandat de la part
des actionnaires au travers de l’assemblée général pour surveiller le fonctionnement de
l’entreprise et prendre les décisions dans le sens des seul intérêt des actionnaires. Ces élus se
réunissent autant que nécessaire. Le conseil d’administration va lui choisir l’équipe de direction
avec l’élection du président du conseil d’admin et d’un directeur général d’entreprise (PDG=les
deux). Le directeur général est un salarié très bien payer. La gestion est réalisée par un salarié qui
va en recruter d’autre pour faire un comité de direction sous mandant du conseil d’administration.
L’assemblée général donne mandat au conseil d’administration et le conseil d’administration donne
mandat a des dirigeants salariés mais toujours dans l’intérêt des actionnaires.
On voit donc apparaître un corps de manager (dirigeant non-propriétaire). Alfred CHANDLER est
connu pour avoir posé la firme U (unitaire) et la firme M (multidivisionnel)
P

C C

O O O O

P=patron
C=contre maître
O=ouvrier
Cette structure est difficile a géré, problème de coordination de plus en plus grande quand
l’entreprise grandit dans une firme unitaire. Donc on passe a une forme M, multidivisionnelle.
L’entreprise se divise en division, avec une division très tôt, soit par catégorie, soit par région etc.

Sous la pression du marché financier, les entreprises qui étaient divisé ont décidé de faire de ces
divisions des entreprises autonome mais contrôler par la maison mère (holding). Ce qui permet
plus de liberté aux divisions nouvellement entreprise et si une des divisions (filiale) n’est pas
rentable on l’a vend sans vendre le reste.

On voit donc que quand l’organisation est complexe et trop compliquée on perd une part de
productivité et donc de profit. C’est une forme de décentralisation. Ex : au lieu d’avoir une grosse
entreprise, il y a deux moyenne entreprise. Il y a donc un changement de forme d’organisation.
Une classe sociale apparaît, les cadres dirigeants qui sont des salariés recevant des
rémunérations élevé, ce sont des salarié (prolétaire) acheté à la cause capitaliste.

Pour faire fonctionner tout ça on voit des progrès techniques comptable apparaître notamment de
la comptabilité analytique (permet de voir dans chaque division). Cette industrie qui se développe
à tendance a quitté les villes pour s’installer où ils pourront se développement en terme de terrain
foncier.

4/ Les rapports sociaux

Avec l’industrialisation, le poids de salarié de cesse d’augmenter en 1870, ouvrier = 3/4 des
salariés en Grande Bretagne, 60 % en France. En général la bourgeoisie est devenue la classe
dirigeante, pouvoir économique mais aussi politique. Intensification des conflits sociaux,
dépersonnalisation de la relation avec les patrons. Les idées révolutionnaires se rependent,
mouvement révolutionnaire des 1840 en France. Ex : La révolution de février 1848 ou encore en
1871, la commune de paris (ce qui provoque l’instauration d’une république sociale avec une
démocratie linéaire etc. qui ne dure que quelque jours).
Le mouvement ouvrier se structure, des intellectuels qui élaborent les doctrines utopiques et qui
combattent l’exploitation des prolétaire par les capitaliste et qui vont imaginer un système
alternatif.

Marx en 1848 publie le manifeste du parti communiste et participe à l’association international


du travailleurs en 1864. Le contre-pouvoir va obtenir des avancées sociales : livret ouvrier
supprimer en 1890, 1ere tentative de création syndicat, syndicalisme reconnu (1er fois en
Angleterre avec la création du TUC en 1868, reconnaissance du droit en 67) (En France 1879
abrogation de la loi les chapeliers).

La durée moyenne du travail commence a se réduire, 3800 h/an en 1830 et 3000 h/an en 1900,
prémisse de l’état providence (état qui assure la protection sociale de l’individu) (début en
Allemagne par OTTO VON BISMARCK).

En 1883 instauration de l’assurance maladie obligatoire pour les salariés à faible salaire. Le
salarié malade reçoit un salaire de substitution (« messieurs les démocrates joueront de la flûte
quand le peuple se rendra compte quelle souverain s’occupe mieux de ses intérêts » sachant que
l’Allemagne n’était pas une démocratie à cette époque là)

On voit monter les tensions révolutionnaires qui peuvent balayer le régime aristocratique pour
mettre une république. Pour éviter ça le régime cède un peu de terrain et concéder des avantage
à la classe ouvrière, progrès sociale vient de l’arrivé au pouvoir de dirigeant représentant la
classe ouvrière soit des dirigeant qui veulent calmer les mouvement révolutionnaire.

5/ Les modes de vie

La population de plus en plus urbaine, soit création de nouvelle ville ou grossissement de ville
qui existe déjà, le centre des villes deviennent de plus en plus tertiaire. Les structures des villes
n’est pas adapté.

Charge du baron Haussmann pour restructurer paris avec la création de grand boulevard.
Il y a une certaine mixité sociale, riche aux étages inférieurs et les pauvres en haut. Période de
hausse général du niveau de vie, classe moyenne qui est en train d’émerger avec augmentation
des salaires ouvrier.

Selon localisation géographique et métier, salaire ouvrier moyen aurait augmenter d’environ 1/3.
Forte consommation marchande, industrie des biens de consommation notamment industrie
agroalimentaire, vêtement, meuble etc. produit manufacturer dont le prix diminue grâce a la
mécanisation.
D’un côté, le salaire augmente et de l’autre, les prix baissent donc ouvre des débouchés.
Apparition du secteur d’industrie agroalimentaire, mécanisation de produit agricole avec de
nouveau procédé.

Nicolas APPERT 1809 invente l‘appertisation (= mise en conserve d’aliment) et en 1865 Louis
PASTEUR invente la pasteurisation appliquée au boisson (bière, lait).
Les 1er transports frigorifique apparaît fin du 19e , permet l’acheminement à distance de produit
frais. Consommation de sucre décolle comme le vin, chocolat etc. Le commerce fait le lien entre
production et consommation, 1er temps avec industrialisation il y a dissociation de la géographie
de production et la géographie de consommation, la distance s’accroît. Il y a alors la mise en place
de chaîne distribution de plus en plus longue, distinction entre producteur qui vend produit au
commerçant et commerçant vend au consommateur (= lien direct entre producteur et
consommateur)

P= producteur
C= consommateur
D= détaillant (commerçant)
G= grossiste (possible d’avoir plusieurs grossistes qui se succède)

Les producteurs ayant besoin découlé leur production s’appuient sur les grossistes qui sont aussi
des commerçants. Chaque grossiste ajoute sa marge.

La naissance de grand magasin est une invention française d’Aristide BOUCICAUT en 1852. Faudra
attendre 1869, la forme définitive du grand magasin. Le grand magasin « au bon marché » a une
surface de 50 000m². BOUCICAUT va inventer le modèle du discount (= bâtir sa rentabilité sur des
marge réduite) en misant sur la vitesse de rotation du capital.

Taux de marge brut = différence entre prix de vente et prix d’achat


Taux de marge nette = taux brut – loyer, salaire etc. (= frais de commercialisation)

Le taux de marge brut de BOUCICAUT était de 13 % (sans voir payer les charges). Le taux de marge
nette est de 3,5 % (sur un objet acheté 100€, il gagne 3,5€). La marge brute ajouté au produit de
BOUCICAUT est beaucoup plus bas que celui d’un petit vendeur. En vendant pas chère, il vend très
vite provoquant la vitesse de rotation du capital, ce qui l’intéresse est le rendement du capital
investi. Faut savoir combien de temps ces marchandises acheté (= capital investi) vont être bloquer
dans le magasin. Avec une marge réduite, on vend plus vite.

Les hypermarchés vont réinventer ça. BOUCICAUT a aussi inventé une dépersonnalisation de la
relation commerciale. Il invente aussi le prix fixe inscrit sur le produit, l’entrée libre, vitrine, mise
en scène de produit dans le magasin (= théâtralisation de produit).

Il va être imiter en France et à l’étranger.


En France :
1855 : apparition du magasin du Louvre, le bazar de l’hôtel de ville,
1865 : le magasin du printemps
1867 : la jardinière du pont neuf
1871 : la samaritaine
1893 : galerie Lafayette
C’est une révolution commerciale, c’est cependant une filière bourgeoise du commerce.
A côté de ce secteur bourgeois, apparaît deux secteurs :
• les économat (=coopérative patronale), des point de vente implanté sur le lieu de travail
par les patrons qui vendent sans marge pour les salariés (= permet de pas augmenter les
salaires)
• les coopératives ouvrières comme les économat mais fait par les ouvriers qui mettent des
points de vente en place.

On voit aussi apparaître des groupements de commerçant indépendant. Ces nouvelles forment de
commerce pratiquent des prix plus bas :
• Le regroupement permet d’acheter directement chez le producteurs sans passer chez les
grossistes, ils forment des coopératives de commerçant en créant une centrale d’achat qui
négocie avec le producteur directement vers 1880-1890. Ex : Leclerc, Intermarché, inter
sport, optique 2 000, etc. ont une centrale d’achat.
• Les entreprises à succursale multiple, c’est-à-dire une entreprise avec plusieurs point de
vente, il y a donc aussi une concentration qui court-circuite aussi le grossiste.

Avec le progrès de communication, il y a l’apparition de la VPC (= vente par correspondance, à


distance (VAD)). BOUCICAUT exploite aussi ce moyen de distribution dans les petits villages etc. La
VPC passe alors à la VAD.

6/ La banque et la finance

C’est aussi une période d’expansion du secteur bancaire, notamment avec le développement du
réseau ferroviaire. Ex : le crédit immobilier en 1852, crédit industrielle CIC 1859, LCL 1864. Le
secteur bancaire va avoir des formes différentes selon les pays.
• Les banques d’affaires : empreint auprès du public, émet des obligations, collecter
l’épargne du public et avec ces fonds collectés, elles vont financer les industries lourdes
comme la sidérurgie et les chemins de fers.
• Les banques de dépôt et d’escompte : dépôt à la banque des particuliers etc. et accorde
des escomptes d’effet de commerce (= crédit à court moyen terme avec un papier qui
permet de récupérer l’argent à tout moment)
• Les sociétés de crédit hypothécaire : prêt à moyen terme sur garantit hypothécaire, si on
ne rembourse pas, la banque peut récupérer le bien et le revendre, se fait sur immobilier et
outils agricole. Ex : le crédit foncier en France, le crédit agricole (au départ, pu maintenant)

Certaine des banques vont s’internationaliser notamment pour financer le chemin de fer à
l’étranger. Il y a donc multiplication des certificats de dépôts qui circule de plus en plus. Chaque
banque émettant leur propre certificat de dépôt, ça devient compliqué, il y a un problème de
compensation entre les banques.
Il y a alors création de banque centrale qui vont monter en puissance et vont progressivement
avoir le monopole de l’émission de la monnaie. On va avoir progressivement que des billets de la
banque de France. La banque centrale est donc la banque des banques.

On voit se développer le marché financier, boursier. Les entreprises sont de plus en plus grosses et
ont besoin de financement. Il faut donc développer le marché d’action, vente et achat d’action ce
qui assure aux épargnants une récupération rapide de leur argent.

En 1867, création de la société anonyme à responsabilité limité, les actions sont au porteur (pas
de nom dessus, revente simple), c’est à dire que ça s’arrête à 0 on ne peut pas perdre plus que ce
qu’on a investi. Avant celui qui faisait faillite, devait tout rembourser et s’il ne pouvait pas il allait
en prison, la création de S.A permet la hausse d’investissement en limitant les risques.

7/ La monnaie

Règne de monnaie métallique, même s’il y a plus de billet qui circule on peut le convertir en
monnaie, la monnaie est définie par un poids d’or, tous les pays sont monométalliste. La quantité
en circulation va donc dépendre du stock d’or et donc de sa production.
On trouve de gros gisement d’or aux USA, notamment en Californie : c’est la ruée vers l’or, ce qui
crée un afflux de métaux précieux dans le monde. Le gisement s’épuise progressivement et la
masse monétaire arrête de progresser et c’est un des facteurs d’entrée en récession en 1873.
L’économie vit au rythme de la découverte de gisement de métaux précieux.

En Angleterre, il y a une controverse sur la monnaie avec deux camps :


• La Banking School supporté par l’économiste John STUART MILL, la monnaie est un
instrument de crédit, la quantité de monnaie en circulation dans une économie peut être
fonder sur les besoins de l’économie, il faut donc laisser les banques libres de créer autant
de monnaie qu’elles souhaitent.
• La Currency School supporté par David RICARDO, la quantité de monnaie doit rester
cantonner à la quantité de métaux précieux sinon il y a un risque d’inflation et donc une
perte de valeur de la monnaie.
La Currency School gagne avec la loi de Peel qui stipule de la banque d’Angleterre ne peut
émettre de billet qu’en quantité égale à son stock d’or + 14 millions de livres. Puisque c’est inscrit
dans la loi, il n’y aucun doute qu’un billet de la banque d’Angleterre vaut autant que l’or, la livre et
donc une monnaie très forte. Ce principe s’impose dans le monde avec la mise en place de
l’étalon or.

8/ L’État

L’état joue un rôle plus direct dans la vie économique mais dans des domaines limités, l’état est
très impliqué dans le développement d’infrastructure notamment dans les chemins de fer, dans
l'établissement d’une statistique public, création en 1833 de bureau de SGF (= statistique
générale de la France (= ancêtre de l’INSEE)), son engagement dans la formation ; alphabétisation
de la population est une nécessité pour mener à bien la DTT dans les entreprises, mise en place
de formation primaire de masse obligatoire en 1882, Jules FERRY.

Fin 19e toute la population sait lire et écrire le minimum nécessaire. Il y a aussi une vague de
création d’école d’ingénieur, pour un processus d’innovation. Le rôle réglementaire avec mise en
place de règle de fonctionnement dans le secteur bancaire, réglementation du droit de douane,
et réglementation de rapport sociaux et édiction des premiers lois sociales.

Comment faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’état ?


Les quatre vieilles :
• La contribution foncière : impôt sur la valeur de la terre (taxe foncière)
• La contribution personnelle mobilières : payer par toute personne avec un logement
meublé (taxe d’habitation)
• La patente : payer par tous ceux qui exploite un local commercial (taxe professionnel)
• L’impôt sur les portes et les fenêtres : compte le nombre de m² et le nombre de pièce

Ces impôts sont peu connectés à l’activité économique, s’il y a de la croissance, ça profite pas
vraiment à l’état.
Faut donc créer des impôts liés à l’activité économique :
• impôt sur la consommation (T.V.A) ex : sur le tabac, les cartes à jouer
• impôt sur le revenu inventé pendant les périodes de crises (qui passe très mal), instauré en
1914
1917 : réforme des quatre vieilles.

9/ Le commerce international et le système monétaire international

L’Angleterre avait abolit les corn-laws, ce qui permet une ouverture de commerce international.
Dès 1852, l’Angleterre a aboli tous ses droits de douanes sans demander la réciprocité.
L’Angleterre fait modèle et les thèses du libre-échange se diffuse, de plus en plus de pays se
convertissent.

La France reste cependant longtemps protectionnistes dû au patronat qui le refuse. Avec l’arrivé
au pouvoir de Napoléon III, il a idée de la modernisation de l’industrie française en réduisant le
protectionnisme français mais concède sous la pression du patronat.

En 1860, la France et L’Angleterre signe un traité de libre-échange, il y a de plus en plus de traités


bilatéraux ; France-Allemagne etc. Le commerce en Europe occidental est presque entièrement
libéral.

Selon la banque mondiale, le tarif moyen (= droit de douane) est passé de 22 % en 1820 à 14 %
en 1875. Le commerce mondial se développe plus que la production mondiale.

Retour du protectionnisme dû aux alliances entre gros propriétaire foncier. Allemagne, France,
USA, redeviennent protectionniste. Le R-U est le seul fidèle au libre-échange et à son tour elle
referme ses frontières début 20e .
Ce développement du commerce international est du a l’attitude des pays mais aussi avec
l’instauration du système de l’étalon or qui a deux vertus :
• Il assure la stabilité automatique des taux de changes
• Il assure l’équilibre automatique des balances de paiement

Le taux de change est le prix d’une monnaie en une autre. Comment elle se détermine ?
ex : paris 1€ = 1g d’or et Londres 1£ = 2g d’or
Il y a donc un taux de change implicite qui est de 1€ = 0,5£
S’il y a un déficit des échanges de la France avec l’Angleterre, le taux de change de l’euro contre la
livre va se déprécier et la valeur du livre contre l’euro va s’apprécier (trop de français veulent des
livres mais pas assez de livres donc la valeur du livre augmente et la valeur de l’euro va diminuer).
Donc 1€= 0,25£

Les français vont échanger des euros contre de l’or, traverse la manche et échange l’or avec la livre
et échange la livre contre l’euro
Les Français échangent des € contre de l’or (1g.), traversent la Manche, échangent l’or contre des £
(0,5 £), et échangent la £ contre l’€ (2 €)
Les Anglais échangent leur £ contre des € (4€), traversent la Manche et achètent de l’or en France
(4 g.), reviennent avec en Angleterre et échangent l’or contre des £ (2 £).

Mais dans la vraie vie le taux de change est déterminé par l’offre et la demande, le marché des
devis.
Tout monnaie à cette époque est convertible en or.
Le marché d’échange, le prix d’une devise en d’une autre est fonction du rapport de l’offre et la
demande donc une monnaie peuvent être moins demander que l’autre faisant monter la valeur de
l’un et baisser la valeur de l’autre. Opération d’arbitrage = exploité une marchande avec plusieurs
prix.
Beaucoup de monde va vouloir échanger pour gagner sans risques et du coup le déséquilibre
initial va se retourner. Et on revient à la parité officielle.
Les taux de changes sont stables car s’ils cessent de l’être alors il y a des opérations d’arbitrage et
donc l’équilibre revient et il n’y a pas besoin d’intervention de l’état.
Ces opérations d’arbitrage ont des coûts de transaction ex : traverser la Manche.
Du plus, le taux de change ne varie que de plus ou moins 0,2 %.
Les comportements à arbitrage sont maintenant surveiller par des ordinateurs et dès qu’il y a un
écart de prix alors opération d’arbitrage se fait directement.

Les taux de changes stabiliser automatiquement mais la balance des paiements s’équilibre aussi
automatiquement grâce à deux mécanisme :
• la variation des taux d’intérêt (à court terme) : balance courante déficitaire donc l’or sort
d’un pays et provoque une diminution de la masse monétaire du pays et si y a moins en
monnaie en circulation, sur le marché de la monnaie (personne qui prête de l’argent a
ceux qui en ont besoin) les taux d’intérêts augmentent. Alors les capitaux mobiles à
l'échelle international vont se déplacer dans le pays où les taux d’intérêts sont plus haut
et du coup de l’argent rentre et donc la balance commerciale est rééquilibrée à nouveau.
• la variation des prix des biens (moyen long terme) : balance déficitaire donc sortie d’or et
si y a moins de monnaie disponible et que la production en France reste la même il y a
alors une baisse de prix (déflation) et inversement si y a trop de monnaie alors inflation
donc baisse des prix donc baisse des importations dans le pays déficitaire et
augmentation des exportations vers les autres pays et donc équilibre de la balance des
paiements est restauré.

10/ La hiérarchie internationale

Il y a une suprématie de la Grande Bretagne qui joue un rôle important en tant que puissance
mondiale dans l’importation et exportation. Elle a aussi un système bancaire très complexe et
peut aider au financement des autres pays du monde et la livre est utilisé dans les transactions y
compris par ceux qui ne sont pas britannique. Les autres pays d’Europe sont dans une phase de
rattrapage dont les USA qui émerge sur la scène internationale. Au fur et à mesure qu’on
s’éloigne du R-U le développement est moindre.

Les USA sont en pleine ascension, on le voit à leur ratio capital travail (rapport entre capital
économique divisé par les heures de travail = intensité capitalistique) plus un pays est mécanisé
plus ce ratio s’élève. En 1880, si la valeur du ratio aux USA est de 100 quel est la valeur dans les
autres pays ? La Grande Bretagne est de 106 c'est-à-dire 6 % de plus, il y a donc pas de grande
différence et en 1870 il y avait 17 % d’écart. L’Allemagne est à 73 c'est-à-dire 27 % inférieur à celle
des USA, donc l'économie des USA est plus capitalistique, Italie à 26 et Japon à 12. A la fin du siècle
les USA sont les 1er producteurs mondiale (masse d'habitant plus grande (comme la chine
aujourd’hui)), ses exportations sont multipliées par 7 et devient un acteur dans le commerce
mondial très important.
C’est un pays neuf, il y n’a pas eu d’ordre ancien à détruire, ça a été un pays démocratique dès le
début (il n’y a pas eu d’ordre féodale), avec trois société avec société rural avec esclavage et coton
dans le sud, capitalisme industriel très dynamique au nord-est du pays et une société
d’exploitation agricole familiale en extension géographique dans l’ouest. Cette société du sud va
être mise à mal avec la victoire du parti républicain en 1830 qui déclenche la guerre de sécession
donc abolition de l’esclavage en 1860 avec victoire du nord capitaliste.
C’est un pays qui manque de main d’œuvre car avec la ruée vers l’ouest tout le monde veut être
indépendant, patron etc. donc il n’y a pas d’ouvrier pour les usines donc les prix des ouvriers sont
tirés vers le haut et donc il y a incitation de substitution du capital au travail, ce qui explique
pourquoi ils sont 1er dans le développement.
C’est aussi un pays d’immigration, la population des USA est passé de 4 millions en 1790 à 50
millions en 1880. Il y a une dynamique pour sortir d’un cadre social rigide donc un tas
d’entrepreneur va être pousser à l’immigration aux USA. Immigration qui s’accélère fin 19 e
notamment avec la récession de 1873, 1/5 de la population de l’Europe parte aux USA et donc
1/5 du capital qui part aussi aux USA pour investir là-bas d’où le mythe de self made man.
Pays aussi richement doté en matière première (agricole minerais etc.) pour exploiter tout le pays
faut de transport efficace donc l’impact des chemins de fer est très importante

La Russie et le Japon sentent qu’ils sont marginalisés par leur retard (sont exposés au pouvoir des
autres), ils vont être les deux seules à rattraper leur retard.
Le servage n’est abolit qu’en 1863 en Russie, le gouvernement va réduire les protections tarifaires
(= droit de douane) ce qui permet l’importation de matière première et de produit intermédiaire
(= déjà transformer mais pas encore utilisable) moins chère. Le pari est le développement de la
transformation secondaire. Le pays organise des transferts de technologie de l’Europe et faire
venir des capitaux étrangers (= emprunt russe) par endettement de l’état et encourage les firmes
étrangères a installé en Russie, ce qui apporte capitaux et savoir-faire. (volontariste de l’état grâce
à Alexandre II).
Au japon, ordre politique féodale, en position de faiblesse signe des accords commerciaux
inégaux et se sentent humilié par cette domination externe. Restauration impériale 1868 qui
démarre l’ère Meiji avec l’empereur Mutsuhito où il y a restauration de la puissance du Japon.
Le point commun des deux pays est l’intervention très forte de l’état :
• introduction de l’ école obligatoire
• création d’établissement secondaire et université
Le japon met sur un pied d’égalité science et technologie (ce qui leur sert). Comme en Russie, il y
a recrutement d’étranger et l’état crée des entreprises (industrie lourde) directement dans les
secteurs clé (sidérurgie, mine, arme etc.) et encourage les entreprises par des subventions
(industrie légère). Pour que ça soit visible faut attendre le fordisme où le japon devient une
puissance économique et industrielle.

Les autres pays n’ont pas réussi a décollé et on voit que le niveau de vie dans les pays est un
rapport de 1 à 2 et en 1900 il y a un rapport de 1 à 3,9 entre pays développé et non développé.
L’écart nord sud commence a se creuser. Les pays non développés doivent faire face à
l’impérialisme des grandes puissances qui colonise les pays étrangers avec imposition par la
contrainte de traité de commerce très inégaux. Les pays colonisés sont des débouchés pour les
grande puissance et les pays non colonisé mais non développer doivent ouvrir leur pays à
l’importation aux grandes puissance. Ex : La Grande Bretagne oblige la chine à ouvrir son marché
au importation britannique. Il y a alors une guerre de l’opium ; 1839,1842. Les anglais faisaient du
commerce sur l’opium et opium faisant beaucoup de dégât, la chine ferme ses portes à l’opium
mais avec la puissance britannique la chine est obligé d’ouvrir ses portes et donne Hong Kong à la
chine jusqu’en 1997.

Les pays qui ont du retard vont s’endetter auprès du pays riche et souvent ça ne marche pas car
c’est trop tard et des pays vont donc être sous la dépendance des créanciers ex : la Turquie qui
devient dépendant des grandes puissances par la dette.
Chapitre 5

La 3e révolution industrielle (1890s-1940s)

1. La technologie
2. La production
3. Les rapports sociaux
4. Les modes de vie
5. Le rôle de État
6. Le commerce international et le système monétaire international
7. La hiérarchie internationale

Période très compliqué et très contrasté avec super vague de croissance et de creux. Phase
d’expansion fin 19e jusqu’à la 2nd guerre mondiale.
Après la guerre, industrielle où on voit ses effets sur la guerre avec des pertes humaines 10 % des
hommes actifs France Allemagne Autriche Hongrie qui vont mourir et 5-6 % pour R-U, Russie et
0,2 % pour les USA, perte de facteur de production.
Pour la France c’est 31 % des hommes de 30-35 ans et 21 % pour l'Allemagne, ce qui a un effet
immédiat mais aussi sur la natalité plus tard. Il y a aussi des coûts de destructions est 7-9 fois leur
PIB en 1913 soit 3 fois le PIB mondiale.
Les états sont donc dans un état financier catastrophique, ils s’endettent pour se reconstruire.
Les USA profitent de ça puisque tous les réinvestissement sont chez eux.
L’Allemagne subit le traité de Versailles qui exige des réparations, indemnité qui correspondait à
2,5 fois le PIB de l'Allemagne en 1913 soit 15 % du PIB pendant 30 ans ce qui est impossible,
l’économie allemande ayant elle aussi était impacté par la guerre.
Keynes l’a vu et il y a une forte dépréciation de la monnaie allemande avec une inflation
galopante. Cet effondrement de l'économie allemande ouvre la voie au nazi. La puissance
britannique baisse pendant la guerre, la flotte diminue et la monnaie s’affaiblit pendant que les
USA continue de prospérer.
Dès 1920, le PIB/habitant mondiale croit de 2,8 % par an soit 3 fois plus vite que le rythme
moyen connu au 19e siècle, cette époque est appelée les années folles.
La croissance s’arrête avec la crise de 1929 déclenché par une crise financière un jeudi noir, très
forte croissance d’industrielle aux USA.
Entre 1921-1929 la production industrielle a progrès de 50 % mais en même temps le cours des
actions a été multiplié par 4, forme de déconnexion de la sphère financière a la sphère réel. Les
entrepreneurs qui commencent à faire beaucoup de profit et les ménages qui ont de l’épargne
investissement en action et commence beaucoup de monde achète la valeur des actions
augmentent, donc certain emprunte même pour investir, s’endette pour gagner de l’argent. Les
derniers à entrer dans la bulle sont les petits ménages. Un indice de production qui s’essouffle avec
faillite des quelques banques en 1928 et en très peu de temps les actions finissent par
dégringoler. Ex : cours de l’action d’une action d’entreprise de voiture est passé de 135$ à 5$ en
1932 donc faillite de beaucoup de monde avec beaucoup de suicide.
La crise de 29 est aujourd’hui considérée comme une crise de surproduction, de transition car
c’est la période où se met en place la production de masse mais il n’y a pas encore la
consommation de masse donc crise de surproduction. Conséquence :
• crise financière avec disparition de banque américaine soit par liquidation ou par fusion
• réduction de la production américaine qui est réduit de moitié
• chute des prix, les prix de gros baissent d’1/3 entre 1929-32
• chômage de masse et durable, la BIT dénombre 31 voire 40 million de chômeur dans le
monde avec 13 million de chômeur aux USA, le pic de chômage en 1933 avec 25 % du taux
de chômage. Il n’y a plus l’état de providence c'est-à-dire que le chômeur n’a plus du tout
de revenu. Pauvreté qui se repend dans le pays et les salariés qui deviennent des
chômeurs cesse d’être des consommateurs ce qui réduit les débouchés pour les
entreprises donc cercle vicieux car en gagnant moins les entreprises licencient etc.

La crise de 29 a été l'occasion pour les états de sortir de leur réserve naturel. Faut expérimenter de
nouvelle politique, c’était peut-être à l’état d’agir pour sortir de la crise économique et était
inspirer par les progrès de la théorie économique et notamment par les progrès d’une nouvelle
branche de la théorie économique : la macroéconomie qui née à cette époque dont John
MAYNARD KEYNES est le plus influent des protagonistes.
Les éléments sur fordisme vont être élaborer dans cette époque-là après la 2nd guerre mondiale.
Le système technique connaît aussi une révolution avec l’arrivé de l’électricité et avec ça les
méthodes de production vont connaître taylorisme fordisme, les entreprises deviennent plus
grandes, période d’intense transformation très chaotique.

1/ La technologie

Période d'accélération du progrès technologique avec une exploitation intensive des innovations
de la période précédente et des innovations qui se développe dans la période suivante.

L’électricité, 2 découverte fondamentale :


• la dynamo inventé par le belge Gram en 1872, ancêtre des génératrices des alternateurs, ce
qui permet industrialisation de la production d’électricité.
• Marcel DEPREZ qui invente le transformateur qui permet d’élever la tension du courant
dans des câbles haut tensions ce qui permet le transport sans grande perte d’énergie. On
peut donc installer des lignes d’électricité et donc on va avoir des centrales électriques.

Conséquence :
• secteur du matérielle électrique, avec des grandes entreprises qui vont faire cette activité
comme Siemens en Allemagne, General Electric aux USA
• Lumière artificielle qui s’industrialise et qui peut être utilisé à domicile et à l’extérieur dans
les année 1920
• Lancement du processus d’électrification des usines qui étaient avant animé par l’énergie
à vapeur.

En 1940, 40 % des usines ont de l’électricité, 80 % des ménages raccordé au réseaux électrique.
Nouveau secteur qui apparaît le secteur de bien d’équipement ménagé avec plein d’innovation
qui vont développer des secteurs économiques entiers et qui vont changer la vie des gens :
• 1888, invention du fer a repassé électrique.
• 1891, invention du ventilateur.
• 1897, invention du moulin à café
• 1899, invention du mixeur
• 1901, invention de l’aspirateur
• 1902, invention d’un sèche-cheveux
• 1908, invention du rasoir électrique.
• 1910, invention du climatiseur avec effet sur l’architecture
• 1920, invention du réfrigérateur
• 1930, invention du premier lave-linge
La France a du retard dans l’électricité des ménages, du raccordement au réseau.

Le moteur à explosion, combustion interne en 1862 par Alphonse BEAU de ROCHAS, faut donc
inventer le carburateur en 1889.
1er mobile à vapeur en 1769 et 1905 il y a une voiture à vapeur. L’automobile démarre vraiment
avec le moteur à explosion. Au début du siècle il y a des voitures à vapeur, électrique et à
combustion interne. En 1900, les 3/4 des voitures sont à vapeur, électrique et 1/4 à combustion
pour un total de 4000 voitures/an produite par 57 entreprises. En 1917, les voitures électriques
ont disparu 5 000 voitures électrique produite sur une production totale de 3,5 millions.
Quand il y a plusieurs technologies en concurrence qu’est ce qui détermine celle qui va gagner.
Celle qui gagne n’est pas nécessairement la meilleure.
Ex : le clavier de la machine à écrire, AZERTY n’est pas la meilleure position des lettres.
La voiture à combustion n’était pas la meilleure car conduite brutale et démarrage a la manivelle
mais l’avantage est l’autonomie.
Les changements automobiles changent le quotidien de la population

L’industrie métallurgique, de très gros progrès dès la fin 19 e , industrie de l’aluminium va


connaître un développement grâce à l’usage de l'électrolyse. De même, la production de cuivre
grâce à l'électrolyse réduisant ainsi son coût de production. Le cuivre est donc utilisé pour la
production de fil électrique. Le cuivre est très conducteur et très simple a traité en fil, ce qui
permet le progrès de l’électricité.

Les nouveaux matériaux apparaissent, comme le béton armé (béton avec des tiges de métal) ce
qui change la construction des barrages, pont et surtout de bâtiment avec des bâtiments de plus
en plus haut. Les progrès de la chimie font émerger de nouveaux matériaux appelés les matières
plastiques, la 1ère tentative intervient dès 1865 mais c’était pas au point. Succession de nouveau
matériaux synthétique textile : viscose en 1900 et nylon 1937.
Invention de matériaux dur :
• 1810, la bakélite (plastique lourd et dur ce qui permet de fabriquer des objets par
moulage)
• 1917, la cellophane
En matière d’énergie, la domination d’électricité mais fin du 19e il y a une énergie complémentaire
avec le pétrole qui connaît un essor considérable avec le développement de l’automobile et des
produits synthétique : l’industrie pétrolière est née.

2/ La production

La diffusion de l’automobile suit une trajectoire verticale, d’abord les ménages aisées puis les
moins riches. Sur cette période, une minorité croissante va accéder au transport automobile ce
qui permet une développement des actions.

L’électricité va avoir des répercussions sur les transports notamment sur les chemins de fer en
1895, progressivement le réseau ferrer va s’électrifier faisant disparaître la locomotive à vapeur. A
la fin du 19e, on voit apparaître les trains puis le métro apparaît (1 er à Londres en 1863 avant
l’électricité) celui de New York en 1868 et de plus en plus de grande ville vont s’équiper de métro
qui était d’abord a vapeur. Le métro prend son envole avec l’électrification. Paris est en retard
mais 1er ligne de métro construite est directement électrique.
En 1910, il y a déjà 70km de voie et 400 000 voyageurs, le métro s’impose car les villes ont grandi
avec une force centripète, plus les villes sont grande plus le centre est dense. La circulation est un
problème et donc le métro et le tramway va permettre l’expansion des villes. Le développement
de ces transports va avoir une conséquence sur la géographie des villes, l’étalement urbain se fait
le long des lignes de métro, de transport.

La naissance du transport aérien ( en 1909 Louis BLéRIOT traverse la manche et en 1912, traverser
de la méditerranée), c’est le démarrage de l’aviation.

L’intérêt de l’avion en contexte de guerre est d’observé la position des ennemis et l’avion est
maintenant une arme. La guerre de 14 permet une vraie accélération de l’aérospatial mais la
guerre de 39 permet la démocratisation des transports aériens où les gens vont se déplacer en
avion. Fin des années 40, démarre la production hélicoptère. Il y a aussi des télécommunications
et la diffusion du téléphone inventé en 1876 par Graham BELL, ce qui révolutionne la manière de
se parler à distance avec une diffusion rapide surtout au USA et un peu moins en Europe. Avec le
téléphone les grandes entreprises vont pouvoir se coordonner sur un grand espace.
Aux USA dès 1900, il y a 1,5 million d’usager de téléphone. Il va y a voir de la excommunication, la
TSF Tele (= diffusion sans fil) qui est enfaîte la radio fin 17e et la première émission d’onde en 1801.
Milieu des années 1930, première diffusion télé.

3/ Production

La 1er guerre mondiale est un facteur de production puisque fallait produire beaucoup avec moins,
ce qui pousse a rationalisé la production.

Les entreprises sont de plus en plus grosse par :


• croissance interne (= entreprise qui réinvesti en elle même)
• croissance externe (= entreprise A achète entreprise B donc entreprise A grossit)
La taille permet de substitution du capital au travail. Il faut aussi diviser le travail pour produire
en grande quantité. Les transports eux permettent de vendre de plus en plus loin nationalement
mais aussi internationalement.
Des gens vont alors se poser la question de la rationalisation de la production : TAYLOR basé sur la
division du travail avec division :
• vertical (= trouver un moyen pour exécuté sans réfléchir)
• horizontale (= ouvrier qui exécute sans réfléchir) il y a donc une déqualification du travail
dans les usines et avec une formation rapide des ouvriers
Taylor chronomètre le temps de production de chaque ouvrier. Ford reprend les principes
tayloriens et les améliore, en jouant à fond sur les économies d’échelle (= observation de la baisse
des coûts unitaire avec hausse de production = encore plus de mécanisation) et donc pousser à la
standardisation des produits (= moins de gamme de produit). Ford ajoute le convoyeur
automatique (= une pièce qui se déplace d’ouvrier en ouvrier, ouvrier reste fixe objet bouge).
La première voiture qui bénéficie de cette organisation est la Ford T.
La Ford B (= ancêtre de la Ford T) vendu 2 000$ et la Ford T :
• en 1909 vendu à 850$
• en 1912 vendu à 600$
• en 1914 vendu à 490$
• en 1917 vendu à 360$
ce qui élargit le marché donc on en vend plus on en produit alors plus et donc baisse de coût et
donc on vend encore plus (= cercle vertueux).
Comme les écrans plats avec des prix très chère à l’apparition, prix qui ont baisser au fur et à
mesure car il y a eu une hausse de vente d’écran plat.
La culture de la standardisation va se rependre dans chaque secteur d’activité. Début des années
20, il y avait 78 tailles de couverture de lit. Fin des années 20 ça passe de 78 à 12. Pareil pour les
chapeaux d’une centaine de couleur à 9 couleurs.
La standardisation des produits intermédiaires (ex : boulon et écrou pareil pour chaque
producteur) la réduction de variété permet la production de masse pour chacun. Plus on va
standardiser et plus ça incite certains à offrir de la variété comme le patron SLAWN de General
Motors qui essaie d’introduire de la couleur. Donc faut réfléchir à comment introduire la variété
sans augmenter les coûts de production. Donc arrangement de la production standardiser jusqu’à
la toute fin où il y a un petit changement de couleur ou autre (90 % pareil). Les entreprises vont
avoir le besoin de contrôler les conditions d’écoulement de leur production. Elles vont
internaliser le commerce de gros, en créant des grossistes dans l’entreprise même. Certain ont
intégrer (interaction verticale) un service d’amont ou en aval.

Aujourd’hui beaucoup d’entreprises externalisent. L’américain SINGER qui produit des machines à
coudre qui maîtrise tout pour optimiser des ventes de ces machines. Il y a aussi le
développement de politique de marque (= apposé un logo) pour faire de pub autour. Le détaillant
a un pouvoir énorme puisque payer à la commission donc il va orienter le client vers le produit où
il gagne le plus d’argent et non celui optimal pour les besoin du client. La pub permet de passer
au-dessus du détaillant, ce qui est une manière de s’adresser au consommateur pour que les
produit soit pré-vendu. Il y a donc un développement de marché publicitaire notamment avec
presse national grâce au transport et communication. Pour une bonne publicité faut savoir parlé
au consommateur, il y a donc des études de marché :
• discussion avec par exemple la couturière pour ce dont elle a besoin sur sa machine
• sondage
La Ford T est en noir car sondage a dit noir.
Développement du secteur des services aux entreprises :
Secteur des études, du marketing (= art de mettre sur le marché) se développe par des
économistes qui se rendent compte que les théories économiques sont détaché du réel : début de
la science des gestions avec maîtrise de toutes les étapes du processus de production.

4/ Les rapports sociaux

La conflictualité s’est renforcé avec les résistances ouvrières et l’existence de syndicat qui permet
de rééquilibré rapport de force entre patronat et salarié.
Au R-U, en 1876, il y a eu 1 million de salarié syndiqué et en 1913, 4 million.
En 1895, en France, 500 000 syndiqué et en 1912, 1 million.
Vague de conflit au USA avec 3 000 grèves, 1886 des leaders syndicaux condamnés à mort. Ford
est le premier patronat qui met en application une politique salariale généreuse avec 5$/jour a
partir de 1914 et une journée de travail à 8h. Il faisait ça pour assurer des débouchés à sa propre
production, en 1929, 47 % des ménages ouvriers avait une voiture. La réduction de turn over de
40 % à 5 %. Avec les 5$/jour la productivité des ouvriers a augmenté de 50 %. En 5 jours de travail
il a un rendement meilleur qu’en travaillant 6 jours.
Développement des syndicats
Certaines entreprises adoptent des politiques sociales comme MICHELIN :
Les conditions de travail pas ouf avec le travail d’enfants
Des lois sont votées :
• En 1892 : limitation du travail des femmes et interdiction du travail des enfants de moins de
14 ans
• En 1898 : loi concernant les accidents du travail, qui responsabilise les entreprises
• En 1900 : la journée légale du travail de 10h
• En 1906 : l’obligation de repose hebdomadaire (souvent le dimanche)
• En 1910 : retraite ouvrières
• En 1919 : passe de la journée de 10h à 8h
• En 1928 : instauration de l’assurance maladie et maternité (base de l’état providence)
• En 1932 : allocation familial
• En 1936 : 15 jours de congés payés avec la semaine de 40h

En peu de temps, on voit les éléments du fordisme se monter pièce par pièce comme système
globale
Comme ROOSEVELT avec le new deal.
L’exploitation de la main d’œuvre est plus difficile et les salaires sont moins flexible à la baisse.
A travers la multiplication de lois, les statuts des salariés sort de la sphère privé pour entré dans
une sphère publique : des individualisations du rapport salarial. Le mouvement ouvrier affaiblit a
la sortie de la 1er guerre avec des tentatives révolutionnaires qui ont été durement réprimer. Il y a
des divisions internes dans le mouvements ouvriers notamment avec l’arrivé de l’URSS, il y a un
schisme entre les radicaux (révolutionnaire) et les modérés (réformateur) pour améliorer la
condition des ouvriers.
La SFIO, ancêtre des socialistes, est coupé en deux, une branche va en sortir pour devenir le PCF.
Donc le mouvement ouvrier est moins fort. De même avec le taylorisme, l’ouvrier ne peut négocier
avec son patron puisqu’il peut être remplacer dû à la déqualification du travail.

5/ Les modes de vie

Les catégories commence a bénéficié de pouvoir d’achat plus grand. Avant la crise de 29 et un
peu après, on considère que les USA entre dans la société de consommation. Avec cette
démocratisation de consommation on voit apparaître la grande distribution, le 1er supermarché
apparaît au USA avec Michael KULLEN qui réuni sous un même toit plusieurs produit nécessaire
pour un même ménage. Il y a achat direct chez le producteur avec aménagement très
rudimentaire des produits. L’objectif est de vendre au prix le plus bas. Il y a alors des impacts sur
la localisation, localisé dans les rues moins exposé.

Invention du libre service, avec front de caisse (= tu rentre et tu ressors que par les caisses) il y a
donc des économies sur les frais de mains d’œuvre. Il a une marge brut de 9 % et de marge net de
2,5 % et grâce à la vitesse de rotation du capitale ; le discount permet une vente rapide.
Invention du MONOPRIX en France par les galeries Lafayette (aujourd’hui appartient a CASINO)
L’invention de l’ascenseur permet l’urbanisme verticale.
L’arrivée de nouveau service dédié au bien et loisir : disque en cire, poste de radio (1 foyer sur 2 en
a un)
L’invention du cinéma en 1895 par les Frères Lumières et exploité par GAUMONT et PATHé. La
France produisait 90 % des films. Les USA vont dépasser la France en industrialisant le cinéma.
Le début de congé payé.

6/ Le rôle de État

L’état n’a pas joué un rôle important dans l’économie. 1er moitié de la période, à part la guerre il
n’y a pas d’intervention de l’état jusqu’à la crise de 29 : lutte contre excès du capitalisme avec
adoption de loi social qui organise rapport salarial et mettre des règles dans la concurrence que
se livre les entreprises. La concentration des marchés provoquent une diminution d’acteur. Il y a
donc un risque de contrôle de marché par une seule entreprise. La concurrence peut
s'autodétruire d’où la loi anti truste au USA en 1903 et donc pas le droit de l’entente pour
détruire les concurrents provoquant le rachat d’entreprise.
1er réflexe des états pendant la crise de 29 : ne rien faire, on attend que les mécanisme de marché
ramène a l’équilibre. KEYNES explique qu’il faut agir parce qu’on peut être piéger dans un équilibre
de sous emploi. Il y a la mise en place de politique économique :
• politique de ROOSEVELT, le new deal avec hausse des prix et les salaires et donc baisse de
surproduction, faire travailler chômeur sur travaux collectif ce qui permet au chômeur
d’avoir un travail et des infrastructures tout ça financer par déficit publique. Les premiers
édifices de sécurité sociale se mettent en place. La séparation entre banque d’état et
banque d’affaire.
• front populaire avec Léon BLUM, réduction de temps de travail sans baisse de salaire avec
congé payer, mise en place de convention collective. L’état organise conversation à l’échelle
des branche entre syndicat et patron où se négocie salaire et contrat. L’état étant l’arbitre il
y a une hausse de salaire.
• l’Allemagne NAZI avec Hjalmar SCHACHT, en 1933 le taux de chômage est de 44 %, année
de l’arrivé au pouvoir d’Hitler et en 1935 le chromage est à 16 % et en 38 à 3,2 %, effort de
guerre donc pleine emploi, dépense de guerre en 1933 représentait 3,2 % du PIB et en
1937 c’était 14,4 % du PIB.

A l’échelle des 13 pays de l’OCDE, le rapport dépense public sur le PIB est passé d’environ 10 % vers
1870 à 23 % en 1937, on voit donc une transformation du rôle de l’état dans l’économie.

7/ Le commerce international et le système monétaire international

C’est une période très troublé avec discontinuité marqué par la 1er guerre mondiale et la crise de
29. Période d’intense industrialisation développement :
• du commerce international
• des IDE (investissement à l’étranger)
• des mouvements financier de capitaux qui cherche à se placer pour de meilleur
rendements
En regardant le commerce, on voit une intensité en 1913 qu’on ne retrouvera qu’en 1985. La 1ere
guerre mondiale a coupé le développement, mais très vite après, l’internationalisation va
reprendre et en 1924 on retrouve le niveau de commerce mondiale qu’on avait avant la guerre.

Entre 1924 et 1929, une période d’extrême croissance mondiale de 6 % jusqu’à la crise de 29.
Cette reprise d’internationalisation est un désordre monétaire international. La guerre et ses
conséquences ont déstabilisées les pays en guerre avec les stocks d’or qui diminue avec beaucoup
de déficit et d’endettement pour l’effort de guerre. Leur monnaie n’est alors plus convertible en
or. Il y a avoir une vague d’inflation avec des proportions énorme en Allemagne et en Autriche, où
il y a une vague d’inflation galopante démarrant en 1922.
Un mark or valait en janvier 1922 valait 42 mark papier et en décembre 1923, 1 mark or valait 1
000 milliard de mark papier, ce qui veut dire qu ‘en 2 ans les prix ont été augmenté de 1 000
milliard.

En 1924, la situation en Allemagne se stabilise en remplaçant le mark par une nouvelle monnaie
convertible en or (1 nouveau mark contre 1 000 mark ancien). On va connaître des dévaluations
successive, puisque sans la convertibilité avec l’or, le pays peut faire ce qu’il veut de sa monnaie et
quand un pays voit sa monnaie se déprécier, ses exportations sont plus compétitive. Lorsque
l’économie est au ralentit, on baisse la valeur de la monnaie et on stimule les exportations :
• La livre est dévalué en 1920.
• Le franc en 1926, est ne vaut plus que 1/5 de sa valeur en 1914.

En 1922, à Gene se sont retrouvé les chefs d’état des grands pays industrialisés pour établir un
système international :
• soit revenir à l’étalon or d’avant guerre c’est-à-dire tout billet de banque est convertible en
or ou convertibilité fixé au lingot (faut ramener le nombre de billet pour un lingot pour
éviter les bank run) ; seul les USA et le R-U le font.
• soit l’étalon change or, stabilisation de monnaie autour d’une valeur cible mais sans
convertibilité direct en or. Donc si la monnaie baisse, alors faut acheter des euros avec des
livres/dollars ou de l’or pour rééquilibrer la valeur de la monnaie, faut donc des reserves de
changes.

Faut attendre 1925, pour que la livre soit de nouveau convertible en or, ils ont voulu rétablir la
parité étalon or comme avant la guerre alors que l’industrie britannique n’était plus aussi forte
qu’avant donc avec sa monnaie forte ça pénalise ses exportations.
La France retrouve sa convertibilité en or en 1928.

Fin des années 20, stabilité revient mais en 29 ; crise économique et donc retour du
protectionnisme. Dès juin 1930, les USA fixe 30-40 % de droit de douane ce qui freine les
importations, l’idée était de protéger la production intérieure. La France fait de même et les autres
pays aussi ; protectionnisme est contagieux.
En 1931, le monde est passé du coté du protectionniste. La livre cesse d’être convertible en or en
1931, la monnaie est alors flottante, se modifie selon l’offre et la demande, elle perd 30 % de sa
valeur.
Le dollar est dévalué par ROOSEVELT en 1933 et perd 40 % de sa valeur, il y a une dévaluation
compétitive.
Une tentative d’un groupe européen pour rétablir de l’ordre, donc en juillet 1933, la France, les
pays bas, la suisse, la Pologne, l’Italie et la Belgique établissent le bloc or (ou l’union latine), ils
passent un accord pour stabiliser les monnaies. En 1936, le front populaire va dévaluer le franc de
30 %.
Entre 1929 et 1932, la valeur de commerce mondiale a baissé de 60 %, en volume d’échange il y
a une baisse de 30 %.
Vers le milieu des années 30, une petite stabilisation encore coupé par la 2nd guerre mondiale.

8/ La hiérarchie internationale

L’affirmation de l’hégémonie américaine, les USA deviennent la 1ere puissance mondiale, avec 100
000 millions d’habitant en 1914. Elle devient une grande puissance industrielle, le rapport capital
travail en 1938 sur 100 pour USA :
• R-U à 43/100
• Allemagne à 42
Ils deviennent aussi des exportateurs de capitaux.

Le japon est encore peu présent sur la scène internationale mais entre 1910-1920, les grandes
entreprises constituées par l’état vont être transférer au secteur privé à des famille très riche ce
qui a formé de grand groupe appelé des zaibatsu (= conglomérat). Au centre de ces groupes, il y a
une banque qui finance leur développement. Il y a aussi des filiales qui promeut à l’international
les productions fabriqués par les groupes appelé les sogo shosha, qui donne une puissance à
l’exportation international.

La naissance de l’URSS, en 1917 avec la révolution Russe, 1ere fois où y a la mise en place de
système économique alternatif au capitalisme :
• Abolition de propriété privée, ce sont alors des propriétés étatiques
• L’économie ne fonctionne pas par la coordination des prix mais par coordination centralisé.
Il y a alors des doutes idéologiques car les autres pays veulent éviter la contagion révolutionnaire.
Des économistes ont aussi des doutes sur le fond, pensent que ça ne peut pas fonctionner
notamment F. HAYEK qui dit que ce n’est pas possible car la force de l’économie de marché est
qu’elle est décentralisée.
Dès 1828, le 1er plan quinquennal est lancé, sur 5 ans où il y a une organisation de priorité à
l’industrie lourde en faisant des entreprises géantes.
L’URSS est le seul grand pays totalement épargné par la crise 29 puisqu’elle est détaché du reste
du monde. Au terme du 3e plan, l’URSS est devenue la 3e puissance économique mondiale après
les USA et l’Allemagne. En 1945, l’URSS passe 2e, il y a donc croissance économique avec +10 % du
PIB par an entre 1928 et 1958. Les USA disent qu’en vrai ça serait +5-6 % ce qui reste énorme.
En 1928, le niveau industriel de la Russie par habitant correspondait à environ 10 % du niveau
américain et en 1958, c’est environ 30 %, ce qui veut dire les USA sont encore loin devant.
L’industrie des biens de consommation n’arrive pas a se développer en URSS, ce qui leur a été
fatal car la Russie n’arrive pas à satisfaire les besoin de sa population qui voulait plus de confort au
même moment où l’image commence a circulé et la population russe voit ce qui se passe en
Occident.
Le taux d'alphabétisation de la population était de 30 % en 1913 et en 1939, elle est de 81 %.
La mortalité infantile s’effondre, en 1910 elle était 2 fois plus importante qu’en Europe Occidentale
et en 1958, elle est au niveau de l’Europe Occidentale.
Pas de chômage en URSS car une loi dit que si on veut du travail on doit en avoir, il y a donc peu de
productivité.

L’accélération de la colonisation, notamment en Afrique.


Tous les grands pays industrialisés essayent de se bâtir des empires, il y a donc de moins en moins
de territoire, il y a alors des échanges.
Des mouvements indépendantistes commencent à apparaître, donc il y a problème de
surproduction puisqu’il y a perte de débouché.
Chapitre 6

Le fordisme et les « 30 glorieuses »


1. L’agriculture
2. L’énergie
3. La technologie
4. La production
5. Les rapports salarial
6. Le rôle de État
7. Les modes de vie
8. Le relation international

Période de très forte croissance qui a profité à tous (inclusive). Triplement remarquable :
• intensité entre 1950 et 1973, le PIB/hab dans les pays industrielles a progresser de 3,9 %
par an.
• La durée de la phase de croissance qui dure 23 ans. Selon BAIROCH, la période de 23 ans
qui aurait connu la période de croissance la plus forte après celle-là est la période 1890 et
1913
• la stabilité de cette croissance sans crise

Le Japon avec taux de croissance de 7 % par an.


La France a aussi bénéficié de cette période permettant le rattrapage des USA. En neutralisant
l’inflation, le rendu national double fin des années 1940-1960, et double une seconde fois entre 60
et 73. Le pouvoir d’achat et salaire progressaient au rythme de 6 %/an.
Se met en place une architecture du capitalisme :
• production de masse dans les usines qui se générale
• consommation de masse qui absorbe la production
le tout est régulé par un état keynésien.

Mécanisme qui mène à cette croissance :

Là où y avait un enchaînement vertueux, progressivement va entrer en crise dans les années 80.
1/ L’agriculture

Le secteur clé était l’industrie mais l’agriculture s’industrialise. La logique industrielle rentre dans
tous les secteurs d’activité. La mécanisation avec des machines de plus en plus performantes qui
permet l’économie d’échelle et l’usage massive de pesticide, des engrais et progrès réalisé dans la
sélection d’espèce, c’est le règne de la productivité avec une hausse énorme des rendements.
En France, à la sortie de la guerre, le rendement était de 15 quintaux de céréale à l’hectare et
début des années 70, on est à 43q/hectare.

L’agriculture intensive a permis de nourrir les populations. Des gains de productivité au niveau de
terre mais aussi du travail. Gains de productivité dans l’agriculture supérieur au gain de
productivité dans l’industrie. On a besoin de moins de main d’œuvre dans l’agriculture donc il y a
un fort exode rural :
• En 1962, agriculteur représente que 16 % de la population active
• En 1975, reste que 8 %
Désertion des campagnes donc comment assurer les services (école, commerce, etc.) dans les
campagnes. De plus, ça entraîne un grossissement des villes.

2/ L’énergie

Substitution du pétrole au charbon. Le pétrole est de moins en moins chère et est plus efficace.
On devient de plus en plus dépendant du pétrole et donc des pays qui en ont. En 1973, le pays
industriel ont besoin de 30 % d'énergie de plus qu’ils ont déjà, ils sont donc dépendant du moyen
orient.

3/ La technologie

L’énergie a été un moteur des progrès de technologies. Les nouveaux matériaux sont nés au
cours de la période précédente grâce au progrès dans le secteur de la chimie.
Le plastique est partout, c’est un nouveau secteur d’activité très prospère qui se diffuse dans
toutes les activités de l’économie.

Les communications grâce à l’automobile, la route se développe comme mode de transport au


détriment du réseau ferré.
En 1959, la route fait 30 % du transport de marchandise.
En 1973, c’est 46 % et ça pas cessé d’augmenter depuis.

La révolution vient du début de la conquête de l’espace avec :


• en 1957, lancement du satellite russe SPOUTNIK
• en 1961, 1er homme dans l’espace Youri GAGARINE
• en 1969, 1er homme sur la lune APPOLO 11
La conquête de l’espace, ne crée pas vraiment de nouveau secteur d’activité sauf dans le secteur
satellite, mais il n’y a pas d’effet d’entraînement sur l’économie.

La naissance de l’informatique a un impact très limité sur l’économie. Point de départ serait un
article publié en 1926.
L’ENIAC est le 1er ordinateur et occupe une salle entière et lors de son premier lancement il
bousille l’électricité de la ville.

Le transistor inventé en 1947 qui permettait remplacer les ampoules et industrialisation du


transistors lors adoption du silicium en 1954 fait par les entreprises privées.

Grâce à l’industrialisation et des progrès technologies, le coût des semi-conducteur de baisse de


85 % entre 1959 et 1962. Il a fallu 70 ans pour que le coût du coton diminue autant en Angleterre.

En 1951, commercialisation du 1er ordinateur civile appelé UNIVAC qui coûte très chère, les prix
baissent rapidement et à partir du début des années 60, il y a production en série de cet
ordinateur.
En 1962, la production mondiale des ordinateurs est de 7 313.
En 1966, 36 000 pièces. IBM démarre un processus de standardisation de l’ordinateur.
En 1965, les mini ordinateurs apparaissent.

L’industrie pharmaceutique est en plein développement. Une méthode de criblage de molécule


aléatoire pour les tester et on voit celle qui donne des résultats, ce qui est très productifs
puisqu’on obtient plein de nouvelle molécule. Les progrès de la médecine sont considérables pour
les populations. Cette manière de trouver de nouveau médicament va progressivement s’atténuer
et le relais va être repris par les biotechnologies.
Les bases de la biotechnologie naissent en 1953 par CRICK et WATSON. Pour l’application de ces
biotechnologies, faudra attendre les année 70. En 1973, on découvre des procédés pour cloner
des gènes. On a donc la base scientifique qui donne le point de départ du secteur
biotechnologique.

4/ La production

Le fordisme marque le capitalisme avec une généralisation de l’application des principes fordien-
taylorien à l’échelle international et de la révolution managériale. Diffusion dans l’espace et
généralisation dans les secteurs est dû à la croissance du pouvoir d’achat créant des débouchées
de masses.
Nouvelle vague internationalisation très forte ce qui augmente la concurrence internationale.
Les entreprises en retard dans ces méthodes vont souffrir de la concurrence et donc pour résister à
cette intensification de concurrence, elles vont, elles aussi, appliqué les principes taylorien-
fordien.

Diffusion du modèle américain est aussi un moteur de la diffusion du fordisme. A travers, les FTN
américaine qui s’implantent dans les autres pays, notamment européens, pour vendre. Quand
FORD s’implante en France, on reprend sont concepts. La multinationalisation des entreprises
américaine est un facteur des méthodes tayloriennes-fordiennes.
Les états vont encourager les entreprises a adopté ces méthodes là pour un souci de
compétitivité de l’économie nationale. Il y a donc un mouvement de concentration du tissu
économique dans les pays industrialisés puisque la mise en œuvre du fordisme repose sur
l’exploitation des économies d’échelles. Les entreprises doivent donc grossir pour la mise en place
de cette méthode, on assiste donc à un mouvement très fort en Europe, notamment en France
avec un très fort soutien de l’état.
L’état va jouer un rôle important dans le mouvement de concentration des entreprises pour faire
émerger les « champions nationaux », c’est-à-dire des grandes entreprises nationales capable de
se battre sur les marchés internationaux.
Cette action de l’état se fera dans le cadre de la planification française, planification indicative, où
l’état indique ses priorités pendant 5 ans, comme plus d’équipement collectif, et fédèrent les
agents économiques autour de cette stratégie.

Dans le cadre du plan, notamment du 5e et 6e plan, le gouvernement français favorise la


concentration du tissu économique industriel. Le gouvernement favorise des mariages, c’est-à-
dire incitation de fusion pour avoir des entités plus importante capable d’atteindre de plus grand
niveau de productivité pour une meilleur compétitivité. On voit apparaître les champions de
l’économie française avec une émergence dans tous les secteurs, les entreprises qui ont alors des
noms composés puisque plusieurs entreprises fusionnent comme Danone.

Le tissu industriel d’aujourd’hui est l’héritage de cette période de fusionnement d’entreprise. A


l’intérieur des entreprises, il y a diffusion de méthodes fordiennes, hausse d’investissement dans le
capital fixe et travail de 3 équipes de 8h.
Le travail s’adapte à la machine ce qui provoque une très forte croissance de la productivité.
Cette combinaison, grosses entreprises et méthodes fordiennes permet une accélération de
l’industrie. Entre 1936 et 1975, la productivité horaire du travail est multipliée par 3,6.
L’INSEE dit, en 1975, que les structures industrielles se sont plus transformées en 10 ans que dans
le dernier demi-siècle.

Tertiairisation de l’économie avec application des principes fordiens-tayloriens dans le secteur


tertiaire. Les fonctions tertiaires se développent à deux niveaux :
• Dans les entreprises industrielles, notamment dans le marketing parce qu’il faut vendre et
aussi avec des services administratifs ; ressources humaines, etc. La direction marketing
s’appuie sur la publicité, le secteur de la publicité aussi est en plein essor. Les emplois de
bureau y compris dans les entreprises industrielles sont de plus en plus nombreux.
• Dans le secteur des services avec la banque en plein développement, les ménages
s’enrichissent vont être bancarisés. Le secteur des assurances, des services aux personnes
et des services non marchands avec la santé, l’éducation

Conséquence induite par ce développement tertiaire ; accroissement du poids des employées


dans la population active. Les employées, au début du siècle, était de 10 % et à la fin des années
60 représentait 30 % et à partir des années 50 on voit une baisse du nombre d’ouvrier. Plus de col
blanc que de col bleu. Il y a donc alors expansion de classe moyenne avec cadre moyen et cadre
supérieur, leur poids va doubler pour arriver à la fin de la période près de 20 % de la population.
La structure sociologique est en train de changer. Il n’y a plus le clivage net entre classe
ouvrières / populaires et bourgeois / dirigeante.

Dans les grands secteurs de services, notamment dans la distribution, banque et assurance, il y a
industrialisation de production des services.
5/ Le rapport salarial

L’origine du cercle vertueux produisant cette croissance, longue, stable, etc. il y a le compromis
fordien, salarial ; une configuration particulière du rapport salarial. Au niveau macro ou micro, les
dialogues sociales aboutissent à ce que les salariés représentés par leur syndicat acceptent les
prérogatives de la direction en matière d’organisation du travail mais en contrepartie des
avantages, financiers, plus de salaire et des avantages sociaux sous forme de protections
sociales. Dans ce compromis, les salariés vont être intéresser par le gain de productivité car il est
partagé équitablement, plus y a de productivité, plus il y a augmentation de salaire en plus de la
protection sociale.
Situation de pleine emploie, ce qui assure la stabilité de l’emploi ; un emploi à vie possible, qui est
renforcée sur le plan institutionnel :
• En 1958, une loi est publiée sur le préavis du licenciement.
• En 1967, une loi sur l’indemnisation de l’ancienneté, plus ça fait longtemps que tu es là,
plus l’indemnisation sera forte donc dissuasion du licenciement.
• En 1975, une loi sur le contrôle du licenciement sur motif économique, faut prouver qu’ils
n’ont pas le choix.
• Le dialogue social se fait dans le cadre de négociation collective branche par branche,
avec des représentants des salariés et des patrons. Apparu en France dans les années 20,
et devient un élément important de la structure institutionnelle du rapport salarial en
1936. Dans ces négociations, on discute des salaires, conditions de travail, de la
protection sociale avec l’état qui arbitre mais qui n’intervient que si ça n’avance pas.
• En 1950 est créé le SMIG, salaire minimum interprofessionnelle garanti, c'est-à-dire dans
chaque branche. Le G est remplacé plus tard par le C qui veut dire croissance, SMIC.
• En 1952, création de l’échelle mobile des salaires, les salaires sont indexés sur les prix de
l’inflation. Si les prix augmentent, les salaires aussi, le pouvoir d’achat des salaires est
protégé de l’inflation. (supprimer plus tard dans les années 80 car spiral inflationniste,
inflation donc hausse de salaire donc hausse de coût et donc hausse de l’inflation)
• En 1968, augmentation des salaires avec les accords des grenelles qui découle du dialogue
social dû au pays en grève.

Cette période est l’âge d’or du syndicalisme avec des syndicats très puissant capable de défendre
l’intérêt des salariés. Cependant, aujourd’hui le taux de syndicalisation chute avec 5-10 % de
syndiqué. Les quelques mouvements syndicaux qui compté ces derniers temps ont émergé de la
base et non des syndicaux.

Les salaires obéissent à une logique macroéconomique, ce n’est plus une négociation entre un
patron et un salarié mais une hiérarchie des salaires qui renvoie à la hiérarchie de poste de
travail. Pour un de poste, on a un salaire et plus on progresse dans la hiérarchie, plus le salaire
est haut. Des grilles salariales négociées branche par branche. Avec la hiérarchie du poste de
travail on a la hiérarchie du salaire. Il n’y a pas d’individualisation de salaire.

6/ Le rôle de État

Apparition d’un état fort, keynésien et de providence.

L’État keynésien est un état qui fait de la politique économique, état qui a démarré avec la crise de
29, les états avaient expérimentés des politiques macroéconomiques. Les 30 glorieuses est l’âge
d’or des politiques économiques, d’inspiration keynésienne.
Les états vont manipuler les deux grands leviers de la politique macroéconomique :
• La politique monétaire, stimule la croissance en baissant les taux d’intérêt ce qui permet
la facilité d’accès à la monnaie et favorisé l’investissement des entreprises
• La politique budgétaire, hausse de dépense publique en injectant de l’argent dans
l’économie, en construisant des écoles, en ouvrant des chantiers, etc.

La comptabilité nationale va fournir à l’état tous les indicateurs pour mener à bien sa politique
économique. Les premiers comptes nationaux :
• En 1937 aux USA avec de grands économistes
• En 1941 au R-U
• En 1945 en France
• Création de l’INSEE en 1946
En 1950, sous l’égide de l’ONU, il y a harmonisation des méthodes de la comptabilité national
pour pouvoir comparer facilement.

L’état providence implique que l’état favorise la socialisation des risques privés. La collectivité
protège les individus avec les quatre piliers de l’état providence :
• De la maladie avec assurance maladie
• Du chômage avec assurance chômage comme le RSA, etc.
• De la vieillesse avec la pension retraire
• Soutiens de famille nombreuse avec les allocations familiales

En 1942, les anglais bâtissent leur propre état de providence avec le plan Beveridge, mis en œuvre
en 1945 avec les mêmes protections mais avec une organisation différente, plutôt une
organisation d’état. L’état organise la protection du citoyen à travers un financement fondé sur la
fiscalité alors que le système bismarckien est un système d’assurance organisé profession par
profession, où chacun cotise et dès qu’il y a un problème, on prend dans la cagnotte pour
indemniser.

Il y a deux systèmes qui émergent après la guerre :


• Le système bismarckien, un système d’assurance
• Le système beveridgien, un système d’état fiscalisé
La France est entre les deux mais un peu plus bismarckien. On évolue cependant de plus en plus
vers un système beveridgien.
Quel que soit le modèle, ça fait monter le poids des prestations sociales dans le revenu global :
• En 1938, les prestations sociales, c’est 5 % du revenu brut globale
• En 1973, c’est 24 % du revenu brut globale
Cette période qui conduit à une très forte réduction des inégalités :
• En 1960, le temps nécessaire à un ouvrier pour rattraper le niveau de vie d’un cadre
supérieur du moment était de 50 ans
• En 1975, le temps nécessaire est de 36 ans
Aujourd’hui, faudrait 125 ans

Un état stratège qui agit sur les structures de l’économie, même dans les cas extrêmes, les
nationalisations, la SNCF, Renault sera nationalisé. On voit comment l’état essaie de modifier les
structures de l’économie en favorisant les concentrations, l’état riche, grâce à une croissance
économique forte, les rentrées fiscales sont fortes, va investir dans les infrastructures, notamment
dans le réseau routier. La France va se couvrir d’autoroute mais aussi dans les écoles etc.
7/ Les modes de vie

Avec une telle croissance du pouvoir d’achat, les modes vie augmentent très fortement.
Sur le plan des logements, on voit qu’il y a une amélioration de l’hygiène de vie à l’intérieure
même du logement. On part de très bas pour arriver à un niveau acceptable. Ça résume le niveau
de la qualité de vie.

Il y a une logique d’équipement qui suit un plan descendant sur le plan social, c’est-à-dire que les
biens commencent par rentrées par les plus favorisées puis ça descend au fur et à mesure jusqu’au
classe populaire. Il y a donc un mouvement vertical de diffusion des biens d’équipements et
symptomatique à cette période.
Aujourd’hui, les biens numériques entrent simultanément dans toutes les couches de la
population.

La structure de la consommation des ménages se transforme aussi.


Les français sont de plus en plus propriétaire.
Le budget santé n’augmente pas beaucoup car l’assurance rembourse.
Le budget culture et loisirs aussi, c’est l’état qui paie les écoles, les profs, donc ce n’est pas
comptabilisé.
Ce sont des dépenses socialisées.
On entre donc dans la consommation de masse grâce au système de production de masse.
On a encore au début de la période un commerce artisanal dans les pays industrialisés. Il faut donc
une révolution dans ce secteur. On voit apparaître entre production et consommation de masse ;
la distribution de masse avec grande surface qui arrive dès les années 30 aux USA.

Le premier supermarché en France apparaît en 1958, un supermarché est entre 400 et 2500m².
Le premier hypermarché en 1963, un hypermarché est de plus de 2500m².
L’hypermarché est une invention française qui combine alimentaire et non alimentaire avec un
modèle économique discount, marge limitée mais compensation avec la vitesse de rotation
rapide du capital.
La massification des achats et centrales d’achats permettant d’acheter pas chère. La grande
distribution va transposer les logiques fordiennes dans le secteur du commerce. Substitution du
capital au travail, avec moins de personnel et déqualification du personnel, avec ajout de cadis.
Économie d’échelle sur la taille du magasin car ça permet d’être plus efficace en matière de
logistique, d’approvisionnement etc. C’est une industrialisation d’une activité tertiaire. C’est une
vraie révolution commerciale.
On va adapter aussi ça au secteur non alimentaire avec :
• Les équipements pour le foyer avec DARTY
• Le bricolage avec les grandes surfaces de magasin comme LEROY MERLIN
Et donc révolution dans la manière de faire ses courses.

Réduction du temps de travail de 10 % entre 46 – 75 :


• En 1936, deux semaines de congés payés
• En 1956, une troisième arrive
• En 1969, une quatrième
On voit donc l’avènement d’une société de loisir.

Accélération spectaculaire de l’exode rural. Les campagnes libèrent de la main d’œuvre avec
croissance démographique importante, effet du baby-boom d’après-guerre et retour des rapatriés
dû aux décolonisations donc afflux de population et urbanisation accélérée : en France 1950 avec
48 % urbanisation à 68 % en 1970.
Les villes ont du mal à absorber un tel afflux de population. Les prix du mobilier montent puisque
tout le monde veut acheter. Il y a donc accélération de l'étalement urbain avec construction de
logement moderne dans la périphérie des grandes villes. Il y a un effet de zonage dû à la
spécialisation des espaces :
• Espace de travail avec les zones d’affaires comme la Défense
• Espace artisanal
• Espace industriel hors de la ville
• Espace résidentiel pour y loger
• Espace cité dortoir, territoire où on vit et on dort
• Espace pour la consommation comme les centres commerciaux, les parcs, etc.

Les femmes se mettent a travaillé, les couples deviennent bi-actif. Avec lutte de l’égalité homme-
femme, les femmes revendiquent de travailler pour gagner en autonomie. Comme la femme
travaille, les modes de vie changent puisqu’elles ne s’occupent plus autant des enfants etc. Il y a
donc création de nouveau besoin.

Une population de plus en plus éduquée donc des niveaux de vie de plus en plus haut
nourrissant la classe moyenne avec des niveaux de qualification plus élevé et des emplois.
La classe moyenne est exposé à des médias de masse :
• Avant il n’y avait qu’une chaîne de télévision et à la fin de la période, il y en a trois
• 3 stations de radio
• Les journaux
Les médias ont contribué à homogénéisation de la classe moyenne, une culture de masse
émergent.

Période de moyennisation de la société avec au cœur une classe moyenne très homogène et un
ascenseur social qui fonctionne bien. La classe moyenne aspire à entrer dans la classe
supérieure.

8/ Le relation international

Après la 2e guerre mondiale, on a une forte asymétrie entre Europe et USA puisque l’un a subi la
guerre de plein front et l’autre à distance. USA aide l’Europe à se reconstruire notamment par
peur qu’elle ne bascule du côté soviétique.

Les USA voulant éviter que tout l’Europe bascule du côté du communiste met en place le plan
Marshall qui est appliqué entre 1948 et 1951. Ce plan permet à l’Europe de sortir assez vite des
conséquences de la guerre. L'hégémonie américaine va donc encore plus se voir sur le plan
économique mais qui va aussi se concrétiser sur un plan politique.

La décolonisation qui a commencé au cours de la période précédente, s’accélère après la 2 e guerre


mondiale.
• En 1947, l’Inde et Pakistan gagne l’indépendance vis-à-vis de l’empire britannique
• La guerre d’Indochine pour la France, lui fait perdre son territoire asiatique
• La guerre d'Algérie de 1954 à 1962, faisant perdre aussi ce territoire à la France
• L’Afrique se décolonise et une partie de l’Asie sous emprise britannique se décolonise aussi.
Il n’y a presque plus de colonie, l’épisode de la colonisation est presque terminé au moment de
la fin des 30 glorieuses et les grandes puissances coloniales ont définitivement disparu. La GB
avait avant 1/4 de la planète, c’est l’empire qui y perd le plus.
Les pays qui ont acquis leur indépendance, ont acquis leur indépendance politique mais pas leur
indépendance économique.
Conséquence : ça change les flux d’échanges internationaux qui était marqué par ces colonies
puisqu’elles faisaient partie de leurs débouchés. Avec la décolonisation, les anciennes puissances
coloniales vont devoir rediriger leur commerce extérieur donc on est dans un moment de grande
ouverture international, le commerce international se développe 1,5 fois plus vite que la
croissance mondiale qui croit déjà assez rapidement. Il y a donc plusieurs facteurs qui pousse dans
cette direction d’internationalisation.
A l’échelle multilatérale :
• En 1948, création du GATT, ancêtre de l’OMC, réduction des obstacles aux échanges, un
nombre croissant de pays vont s’entendre pour réduire les droits de douanes
• En 1948, la construction européenne, un accord régional, avec la conférence de la HAIE,
aller vers les États-Unis d’Europe pour qu’il n’y ait plus de guerre :
approche des britanniques, ne pas aller vers les États-Unis d’Europe mais faire une
coopération entre états européen pour une Europe des Nations avec du libre-échange, des
accords etc. mais chacun reste maître chez lui
approche fédéraliste français et belge, l’idée est de tendre vers les États-Unis d’Europe, les
nations abandonneraient leur souveraineté pour la confier à un gouvernement fédéral
On est toujours au milieu des deux oppositions.

En 1951, la première étape de la construction européenne est la création de la communauté


européenne de production de charbon et d’acier en commun. Au départ, il y a dans cette
communauté, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Pays-Bas, l’Égypte et le Luxembourg qui forme
l’Europe des 6.
En 1957, signature du traité de Rome qui institue le marché commun qui démarre en 1958, c’est-
à-dire la communauté économique européenne avec l’idée de libéraliser les échanges.
En 1968, union douanière avec droit de douane nul pour pays membre et un tarif extérieur
commun, c’est-à-dire un droit de douane unique pour pays non-membre.
On s’engage progressivement dans la libéralisation de la circulation des capitaux et de la main
d’œuvre.

En parallèle de ce mouvement de libéralisation des productions ; marchandises, personnes,


capitaux. Il y a la mise en œuvre de politique commune avec deux grandes politiques
économique décidé à ce moment-là :
• En 1962, politique communautaire de la concurrence avec des règles, pour pas que certain
fasse des choses pour nuire aux autres
• En 1962, mise en place de politique agricole commune qui va soustraire une partie de la
production agricole de l’économie de marché dans l’optique de promouvoir l’autonomie
alimentaire de l’Europe, en fixant les prix par la commission européenne pour assurer un
revenu décent aux agriculteurs et un prix raisonnable pour les consommateurs, politique
très volontariste

Vague d’accord régionaux :


• En 1960, AELE association européenne de libre-échange
• En 1960, Association latino-américaine de libre échange
• En 1960, Marché commun centro-américain
• En 1965, Accord canado-américain sur les produits de l’industrie automobile
• En 1965, Accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie
• En 1965, Accord de libre-échange entre le RU et l’Irlande
• En 1969, Pacte Andin (1969) (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Venezuela)...
• En 1949, Le CAEM marché commun de pays soviétique
Accélération des flux d’investissement directs c’est-à-dire que les grandes entreprises accélèrent
leur internationalisation par l’investissement étranger.
Les américains sont les champions des investissements direct et installent des filiales de leur
entreprise partout dans le monde :
• Dans les pays en voie de développement, pour prendre leur matière première, notamment
au moyen orient pour le pétrole, (exploitation des matières premières)
• En Europe, pour avoir des têtes de pont commerciale, et passer par-dessus de frontière
douanier, (exploitation des marchés)

Cette période d’ouverture internationale va être stimulé par un système monétaire


internationale stable.

Avant même la fin de la guerre, on voit l’instabilité international avec un désordre monétaire
donc les accords de Bretton Woods se met en place en 1944.
Faut des monnaies stables mais le retour à l’étalon or est impossible donc il y a une mise en place
d’un système de change stable, fixe. Cette stabilité du taux de change est de la responsabilité des
états, une parité de chaque monnaie entre elle et chaque état doit s’assurer que sa monnaie est
une fluctuation d’environ 1 % avec des réserves de changes. Si c’est impossible, on peut faire une
dévaluation mais que de manière exceptionnelle après en avoir référer.
Les USA, eux ont dit qu’ils pouvaient maintenir l’étalon or avec le dollar. Le dollar est donc devenu
une monnaie internationale. Le dollar étant devenu la monnaie de référence, les pays cherchent à
rester dans la zone de fluctuation de leur monnaie par rapport au dollar. Les USA n’ont donc pas à
se préoccuper de la fluctuation de leur monnaie et se permet alors un déficit de leur commerce
extérieur faisant ainsi baisser la valeur de leur monnaie.
Entre 1944 et 1971, il y a une grande stabilité du système monétaire international, des taux de
changes très stables avec quelque dévaluation très rares.
Le monde a été inondé de dollar pendant que le déficit des USA était croissant donc le monde
commença a douté de la capacité des USA a assuré sa capacité convertibilité or du dollar.

Le 15 août 1971, NIXON suspend la convertibilité du dollar en or et met en place une surtaxe de
10 % sur les importations. Il y a alors une panique, plus personne n’arrive à maintenir sa monnaie.
En décembre 1971, suppression de la surtaxe, dévaluation du dollar et donc plein de monnaie
sont aussi dévalués, marge de 1 % de fluctuation passe à 2,25 %
En mars 1973, nouvelle dévaluation du dollar et autre pays renonce à la stabilité de leur monnaie
En 1976, accord de la Jamaïque qui officialise l’abandon du système de taux de change fixe et
légalisation d’un système de taux de change flottant et marque la démonétisation de l’or

Les USA restent tout de même la puissance hégémonique mais qui progressivement cette
puissance est contesté par d’autre.

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