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Mohamed SAADI
Laboratoire de Chimie du Solide Appliquée
Faculté des Sciences –Rabat-MAROC
e-mail : saadi@fsr.ac.ma
Changements d’état ou transitions de phase entre les états solide, liquide et gazeux
4
Différence entre un solide amorphe et un solide cristallisé
*Solide cristallisé
-Point de fusion net et un seul
-Anisotropie des propriétés : électriques et mécaniques sont fonction
de la direction dans laquelle elles sont mesurées.
6
II- Quelques définitions
- Cristal :
Arrangement régulier et tridimensionnel des atomes ou des ions
retenus les uns aux autres par des forces interatomiques importantes
- Cristallographie :
La science qui se consacre à l'étude des solides cristallisés
(description géométrique et structure des cristaux)
Les domaines d’application de la cristallographie sont très vastes
et variés en particulier : chimie, physique du solide, minéralogie,
sciences des matériaux et la biologie. 7
Différentes représentations
Représentations schématiques
à divers degrés de simplification
10
James Watson
et Francis Crick
Maurice Wilkins,
Francis Crick
et James Watson
Prix Nobel de
physiologie et
médecine, 1962
Acide DésoxyriboNucléique 11
SiO4
catalyse - matériaux
12
-Réseau :
Arrangement mono, bi ou tridimensionnel de points disposés
régulièrement et périodiquement.
Soit molécule AB2 qu’on appelle motif .
Le motif se répète régulièrement dans le plan (ox , oy)
B
* Réseau ponctuel motif A
B
motif AB2
représenté
par un point
noeud
13
[3 1 0]
[0 1 0]
110
[1 0 0]
100 200
14
* plans réticulaire :
Tout plan passant par trois nœuds non colinéaires est un plan
réticulaire. Il est noté (h k l) avec h, k et l sont les indices de Miller (h,
k et l sont des entiers positifs, négatifs ou nuls).
z y
x (1 0 0) 15
(0 0 1)
Distance interréticulaire d(hkl) :
Les plans réticulaires d une famille sont équidistants et la distance
qui les sépare est appelée distance interréticulaire d(hkl).
Soit PQR, le plan le plus proche de O. Il coupe les axes a, b, c en
P, Q et R . c
t OP= a/h
R OQ=b/k Ici le plan PQR(432)
H OR=c/l
b
Q OH = d(hkl)
O P
a
Récapitulatif :
* nœud uvw
* rangée réticulaire [u v w]
* plan réticulaire (h k l) 16
Plan (111)
Unité de base du réseau : la maille
c NaCl
b a
b
a y
x g
Assemblage
tridimensionnel
tripériodique des mailles
La maille
18
Symétrie de la maille => 7 systèmes cristallins
Les sept systèmes cristallins
Système cristallin a b c a b c
Triclinique quelconques quelconques
Monoclinique quelconques 90 b 90 90
Orthorhombique quelconques 90 90 90
Quadratique a=bc 90 90 90
Rhomboédrique a=b =c a = b = γ 90
Cubique a=b =c 90 90 90
19
maille primitive - maille multiple
Maille primitive (P)
La maille primitive (P) ou maille simple est le volume élémentaire le
plus petit qui permet par translation de reproduire la totalité du réseau.
• 2D
21
Différents types de maille multiple
a Maille à faces
Maille primitive Maille à base Maille centrée
centrée : C Centrées : F
P I x, y,z
x,y,z x, y,z x, y,z x+1/2 , y+1/2 , z
x+1/2 , y + 1/2 , z x+1/2 , y +1/2 , z +1/2 x+1/2, y, z+1/2
x, y+1/2, z+ 1/2
1 nœud /maille 2 nœuds /maille 2 nœuds /maille 4 nœuds /maille
triclinique P
monoclinique P, C
orthorhombique P, C, I, F
hexagonal P
rhomboédrique P
quadratique P, I
cubique P, I, F
23
II - La symétrie dans les cristaux
Définition : une opération de symétrie fait passer une figure d’une
position initiale, F, à une position finale, F’, indiscernable.
F et F’ occupent deux positions équivalentes
2p/n
z
y
x n
26
z
P’
P
P’’
27
Ex : axe d ’ordre 4 suivant [0 0 1]
Rotation de 2p/4 =p/2 autour de l’axe Z
p/2
z
P’’ P’
P’’’
P
Remarque :
Après n opérations, l’objet initial et l’objet final sont rigoureusement
superposables .
28
6
2 3 4
5
Les pentagones , heptagones et octogones font apparaître des « vides ».
29
Axes compatibles avec le réseau : 1, 2, 3 , 4, 6
Symbole des axes de rotation
perpendiculaire au plan de projection
2 3 4 6
z
y parallèle au plan
+
+
o 2
-
x -
axe d ’ordre 2 suivant Oz
Rappel: xyz x yz
_
axe d ’ordre 2 suivant Ox
xyz xy z 30
A A
m
31
Miroir oz
P (x y z)
Miroir oz
_
P’ (x y z)
xyz x y z 32
En général le résultat final dépend de l’ordre dans lequel sont effectuées les
opérations : le produit est alors non commutatif.
Rotation - inversion :
Rotation d’angle 2p/n suivie d ’une inversion par rapport à un centre
situé sur l ’axe de rotation
2 p /n
33
Noté n
Inversion : par rapport à un centre d ’inversion ou centre de symétrie noté 1
_ _ _ _
1 à l ' origine : (x y z ) ( x y z)
z
P (x y z)
Centre
d’inversion y
_ _ _
P’ ( x y z) 34
Exemple: 2 suivant oz ; symbole:
xyz 2 x y z x y z
2
1
X
2=m
Centre
d’inversion
3
35
+
+
2=m Plan de symétrie
- +
3 6
Axe 3 + centre + 5 1
-
de symétrie
4 2
3
36
4
4
3 1
Entraîne un axe 2
2
+
-
6
(= 3/m) +3
-6
-2 -4 Axe 3 + m
+5 +1
37
1 2 3 4 6
_ _
_ _
1 2 3 4 6
m
38
Groupe ponctuel
39
triclinique 1 1
monoclinique 2 m 2/m
orthorhombique 222 mm2 mmm
rhomboédrique 3 3 32 3m 3m
quadratique 4 4 4/m 4 2 2 4mm 4 2 m 4/m m m
hexagonal 6 6 6/m 622 6mm 6 m 2 6/m m m
cubique 23 432 43m m3 m3m
40
=> 32 groupes ponctuels ou classes cristallines
triclinique 1 1
monoclinique 2 m 2/m
orthorhombique 222 mm2 mmm
rhomboédrique 3 3 32 3m 3m
quadratique 4 4 4/m 4 2 2 4mm 4 2 m 4/m m m
hexagonal 6 6 6/m 622 6mm 6 m 2 6/m m m
cubique 23 432 43m m3 m3m
41
N
P
I
P’
S
Sur une sphère de centre I, un plan équatorial et les pôles N et S
correspondant.
La projection stéréographique d’un point P appartenant au pôle nord
est P’intersection de la droite (PS) avec le plan équatorial
M.SAADI : Faculté des Sciences de Rabat
Symétries de figures infinies
2 types :
axes hélicoïdaux,
plans de glissement
45
21 , 31 , 32 , 41 , 42 , 43 , 61 , 62 , 63 , 64 , 65
y +1
1 Objet "A"
image "A"
y +1/2 image "A"
y +1/2
1/2
y y
Objet "A"
Objet "A"
0
Axes d ’ordre 4
+ +3/4
+1/4 +1/2
+1/2 +
+ + +1/2 + + +
+1/4
+3/4 +1/2
+ 43
4 41 42
48
Axes hélicoïdaux d ’ordre 6
+1/3 +2/3
+ + +1/6 +1/3
+1/2 +
+ +
+
+
+ +5/6 +2/3
+ +2/3 +1/3
6 61 62
+ +1/3 +2/3
+1/2 +2/3 +5/6
+1/2 + +1/2
+ + +
63 64 65
49
M.SAADI : Faculté des Sciences de Rabat
En résumé
50
Plans de glissement : combinaison d'une symétrie par rapport à
un plan et d'une translation suivant une rangée parallèle à ce plan.
Translation d’une 1/2 période
1
3
plans de glissements
2
3 types :
plan de glissement axial, noté a, b ou c
avec une translation de a/2, b/2 ou c/2.
plan de glissement diagonal, noté n, avec une translation
de (a+b)/2, (b+c)/2 ou (a+c)/2. (Maille P)
a, b a/2 b/2
c c/2 suivant [0 0 1]
52
53
Représentation des groupes d'espace : notation d'Hermann-Mauguin
Ex : P n m a
- La première lettre majuscule indique le mode de réseau de Bravais
(P, C, I ou F )
ox oy oz
Pmmm
3miroirs aux axes
Base C centré Cm m m
Pm m a Plan de symétrie oz
avec glissement de a/2
Pban
55
P21/m (P 1 21/m 1) 21 // oy , m oy
56
Exemple de tables cristallographiques
- Projection des positions équivalentes ou des éléments de symétrie dans le plan (001)
+ [0 1 0]
symbolise une position en coordonnées x, y, z, placée au dessus
du plan de projection
[1 0 0]
(2)
+ +
m
+ +
+ + + +
- - - -
+ + + +
Diagramme des positions équivalentes Diagramme des éléments de symétrie
58
B - Apport de la diffraction X à l’étude des materiaux
I - introduction
1895, Université de Würzburg, Wilhem Conrad Röntgen
(1845-1923) découvre le rayonnement qui rend visible les squelettes.
59
II – Production des rayons X
La production des rayons X résulte du bombardement par un jet
d électrons d une cible métallique (anticathode). Les électrons sont
accélérés par un champ électrique sous vide. Seule une très faible
quantité de l énergie cinétique des électrons est transformée en rayons X
et le reste en chaleur d ou le nécessité de refroidir les tubes des rayons X.
Le rayonnement émis par l anode s échappent du tube par des fenêtres en
béryllium. =eau de
refroidissement
Tube RX
Fente RX
Beryllium
Windows Beryllium
Windows Haute tension
High voltage
d accélération
connection des électrons
20 à 60 kv
Tension de chauffage
du filament
Schéma d un tube (de RX)
61
La limite inférieure de la longueur d onde correspond à la
transformation de l énergie cinétique d un électron de
charge (–e ) en un seul photon
e * V = h * υ = h * c /λmin
h *c
λmin (Å) =
e*V(volts)
12398
λmin (Å) =
V(volts)
Mo
Cu
65
II- Absorption des rayons X
Le faisceau de rayons X issus du tube est polychromatrique. Il est
important d avoir un faisceau monochromatique pour les études
cristallographiques des matériaux. Il est donc nécessaire de
sélectionner une raie parmi celles émises par le tube. On choisira
naturellement la plus intense. Pour cela on utilise soit un filtre ou un
monochromateur.
dx
I0 I
RX
µ = xi (µ/) i
µ : coefficient d’absorption de la substance (cm-1)
: masse volumique (g/cm3)
xi : fraction massique
(µ/) i : caractéristique de chaque élément(cm2/g) dépendant de la radiation,
répertoriée dans l’International Tables vol.3
avec
Z : nombre de motif par maille
ZM M : masse molaire
= N : nombre d’Avogadro (6,02 1023 mol-1)
NV
V : volume de la maille
67
Le coefficient d absorption varie avec le numéro atomique Z et la
longueur d onde λ d une manière discontinue. Cette propriété est très
exploitée dans différents domaines : médecine, protection des radiation,
et en particulier dans les filtres des RX.
Le filtre est une lame mince d un métal qui absorbe toutes
les radiations émises avec des longueurs d ondes inférieures
à celle que l on veut sélectionner.
filtre
68
Le monochromateur est un monocristal taillé par rapport à une
famille de plans déterminée. Il est orienté de telle manière que la
famille de plans choisit soit en position de Bragg pour la longueur
d onde désirée.
69
III- Diffraction de Rayons X : Loi de Bragg
Considérons une famille de plans réticulaires distants d’une
longueur dhkl sur lesquels tombe un faisceau parallèle de rayons
X, de longueur d’onde , sous un angle d’incidence .
dhkl
n = HB + H’B = d/cosa (sin cos a + sina cos + sin cosa - sina cos)
Orthorhombique : 1 h2 k2 l2
2
= 2 + 2 + 2
d hkl a b c
Quadratique : 1 h2 + k2 + l2
2
= a2 c2
d hkl
2
1 = 4 ( h2 + k2 + hk) + l
Hexagonal : 2 c2
d2hkl 3a
cubique 1 h2 + k2 + l2
2
= a2
d hkl
72
V- Intensités diffractées et symétrie cristalline:
A chaque plans (hkl) on peut faire correspondre une intensité
I(hkl): on obtient une figure de diffraction qui reflète la symétrie du
cristal (extinctions systématiques ou conditions de diffraction ).
L intensité I(hkl) diffractée par un plan réticulaire est donnée par la
relation suivante :
I(hkl) = K F(hkl) F*(hkl)
F(hkl) facteur de structure qui exprime la somme des amplitudes
diffractées par les N atomes j d une maille, repérés par les vecteurs
rj(xj,yj,zj). N
F(hkl) = Σ fj exp2πi(hxj+kyj+lzj)
J =1
fj : facteur de diffusion atomique. Il est répertorié dans les tables
internationales de cristallographie.
73
Conditions de diffraction
1) Influence de la symétrie de réseau sur le facteur de structure
Ex : Réseau I
Maille centrée I
N/2 N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) + fj exp2pi [h(xj+1/2) + k(yj + 1/2) + l (zj + 1/2)]
J=1 J=1
N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) [1 +exp ip(h + k + l)]
J=1
I h + k + l = 2n
C h + k = 2n
F h, k , l de même parité
P h, k, l pas de condition
75
2) Influence des éléments de symétrie sur le facteur de structure
xyz 1 xyz
N/2 N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) + fj exp-2pi (hxj+kyj+l zj)
J=1 J=1
N/2
= 2 fj cos2p (hxj+kyj+l zj) Fhkl est réel
J=1
76
2) influence des éléments de symétrie ave translation
a) axes hélicoïdaux
Ex : 21 suivant oy
xyz x , y + 1/2 , z
N/2 N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) + fj exp2pi[-hxj+k(yj +1/2) -l zj]
J=1 J=1
N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) [1 +exp ip(-2h + k -2l )]
J=1
dans le cas particulier : h = 0 et l = 0
N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) [1 +exp ipk]
J=1
k = 2n +1 Fhkl = 0
N/2
k = 2n Fhkl = 2 fj exp2pi (hxj+kyj+l zj)
J=1
axe 21 suivant oy 0k0 k = 2n + 1 éteintes 77
Conditions d‘existence d’axes hélicoïdaux suivant oz
00l
21 l = 2n 61 , 65 l = 2n
31 l = 3n 62 ,64 l = 3n
41 , 43 l = 4n 63 l = 3n
42 l = 2n
78
b) Plans de glissement
Ex : a avec un miroir oy
xyz x + 1/2 , y , z
N/2 N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) + fj exp2pi[h(xj + 1/2)-kyj + l zj]
J=1 J=1
N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) [1 + exp2pi(h/2 - 2kyj )]
J=1
dans le cas particulier : k = 0
N/2
Fhkl = fj exp2pi (hxj+kyj+l zj) [1 + exppih ]
J=1
h = 2n + 1 Fhkl = 0 ; h = 2n Fhkl 0
a oy h0l : h = 2n b ox 0kl : k = 2n
a oz hk0 : h = 2n b oz hk0 : k = 2n
c ox 0kl : l = 2n n ox 0kl : k + l = 2n
c oy h0l : l = 2n n oy h0l : h + l = 2n
n oz hk0 : h +k = 2n
80
VI- Méthodes expérimentales de diffraction des rayons X
Il existe plusieurs méthodes expérimentales d étude des solides cristallins
par la diffraction des rayons X. Elles reposent sur l interprétation des
figures de diffraction. Souvent, le choix de la méthode est dicté par la
nature et l état de l échantillon à analyser.
a) Méthodes sur monocristal :
- Méthode cristal tournant - Maille
- Méthode de Weissenberg - Réseaux de Bravais
- méthode de précession - Éléments de symétrie
Structure du cristal :
- Diffractométrie automatique à 4 cercles Position des atomes (xj,yj,zj,βj)
81
b) Méthodes de diffraction sur poudre :
La diffraction des rayons X sur poudre est la méthode la plus
répondue pour caractériser les solides cristallisés.
Ils existent plusieurs techniques parmi lesquelles on a :
- La chambre de Debye et Scherrer
- La chambre de Guinier De Wolf
-La méthode à compteur qui est la plus utilisée actuellement.
Remarque
Toutes les techniques de diffraction des RX sur poudre nécessitent
l utilisation d un rayonnement X monochromatique.
82
-Méthode de Debye et Scherrer.
La figure de diffraction est enregistrée sur un film photographique.
Échantillon
2*l
4θ 83
Diffractomètre à compteur
Cette méthode est la plus utilisée actuellement car les diffractomètres à
compteur ont permis plusieurs applications au niveau de la diffraction
des poudre
Un diffractomètre des rayons X comprend un générateur de haute tension
(10 – 60 kV), un tube de rayons X, un détecteur et un enregistreur ou
ordinateur pour l acquisition des données.
Détecteur
Porte
Tube RX échantillon
Goniomètre
Générateur
84
L’acquisition des données (I et ) se fait par une unité de contrôle et le
traitement des diffractogrammes à l’aide des logiciels appropriés.
Diagramme de diffraction
85
2
V- Application des diagrammes de diffraction des RX sur poudres
Quel que soit le montage utilisé, la méthode de diffraction des RX
sur poudre cristalline fournit un spectre : une liste des distances
inter réticulaires (dhkl) mesurées associées à des intensités relatives
Ihkl. Cette liste est spécifique pour chaque composé cristallisé
(empreinte digitale).
86
Constitution d’une carte du Qualité
fichier P.D.F.
du difractogramme
Numéro d’identification de la carte Nom du composé
Formule Chimique
Masse molaire Référence bibliographique
Volume de la maille
Densité calculée
Densité mesuré
Sys. cristallin R.B.
Groupe d’espace
Paramètres de maille
Smith et Snyder Figure Of Merit
Reference Intensity Ratio
Condition d’enregistrement
Commentaire généraux
I/Icor
I/Icor (ou RIR) »Reference Intensity Ratio » c’est le rapport de la hauteur du pic
maximum de l’échantillon à la hauteur du pic le plus fort du Corindon (Al2O3,
réflexion 113) pour le mélange 50% - 50% (en masse) des deux phases. Ce rapport est
utilisable pour l’analyse quantitatives de mélanges de phases. 87
– Exemple 84-1286 TiO2 Anatase
78-2485 TiO2 Rutile
Diffractogramme de TiO2 88
2- Identification du système cristallin :
L’identification du système cristallin est réalisé par l’indexation du
diagramme du diagramme de poudre en attribuant à chaque plan
réticulaire (hkl) son indice.
Déterminer (a, b, c, α, β, γ) Trouver (h, k, l) pour chaque réflexion
89
4 - Détermination de taille des cristallites,
L'élargissement lié à la taille des cristallites s'exprime à partir de la
formule de Scherrer :
Dhkl K
b cos
- Dhkl : taille des cristallites
- K : facteur de forme des cristallites appelé constante de Scherrer (k~0.9 - 1)
- b : largeur intégrale de la raie de diffraction , corrigée de la contribution
instrumentale (rad.)
= 1,54056 Å
Exemple 2 = 30 Dhkl = 94,7 nm
b = 0,09 I max
FWHM
2h b
Largeur à mi-hauteur Largeur intégrale
5-Etude du diagramme de poudre en fonction de la température
Pt Pt
0 50 100 4 ( )
10
CdUV.4H2O
158
CdUV.2H2O
301
CdUV
T( C)
91
6 - Détermination des structures cristallines:
affinement des position des atomes (xj, yj, zj, βj ) par la méthode de
Rietveld.
βj : facteur d’agitation thermique de l’atome j
Atome x y z β
Ag1 0.20254 (3) 0.89128 (2) 0.021499 (2) 1.931 (6)
Zn1 0.19054 (4) 0.84076 (2) 0.52546 (3) 1.037 (6)
P1 0.69041 (8) 0.89550 (4) 0.29147 (6) 0.877 (8)
O1 0.3966 (2) 0.87815 (1) 0.31182 (2) 1.59 (2)
O2 0.7616 (3) 1.03856 (1) 0.27484 (2) 1.61 (2)
O3 0.8268 (3) 0.83575 (1) 0.45641 (2) 1.66 (2)
O4 0.7730 (3) 0.83197 (1) 0.11089 (2) 1.55 (2)
93
Ag
Zn
P
O
b
c a