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Une structure de grades établie aide le corps des Marines à accomplir sa mission en
organisant les tâches, les responsabilités et l'autorité nécessaires pour réussir.
Sans cette structure organisationnelle, notre institution serait informe et inefficace pour
mener à bien les missions qui lui sont confiées.
Le succès du corps des Marines et de nos Marines dépend grandement des Marines
qui s'acquittent de ces devoirs et responsabilités de leadership.
HISTOIRE DES RANGS ORGANISÉS
La position de leadership du sous-officier marin n'a pas commencé avec la naissance
du corps des Marines des États-Unis. Cette position a évolué au fil des siècles d'action
militaire et a été influencée par différentes cultures.
Le decantus est le premier grade auquel un légionnaire peut être promu. Encadrant une
section de huit hommes, ils supervisent l'installation du camp et la formation tout en veillant
à l'hygiène personnelle et à l'entretien de l'équipement. Ils étaient identifiés par deux
plumes attachées sur le côté de leur casque
Au 17e ou au 18e siècle, les Britanniques ont adopté le grade de caporal. En 1803,
lorsqu'ils ont commencé à utiliser les chevrons, les caporaux britanniques recevaient
deux galons.
Les serviteurs étaient des guerriers expérimentés qui montaient à cheval, mais qui
n'étaient pas assez riches pour s'offrir l'équipement et les serviteurs nécessaires à
l'obtention du titre de chevalier. Lesserviteurs sont appelés à prendre en charge un
groupe de serfs contraints de servir dans l'armée. Ils sont chargés de l'instruction, de la
conduite des serfs au combat et du maintien de l'ordre. À l'époque, il s'agissait d'une
profession et non d'un grade.
Les Anglais ont adopté le mot des Français et ont commencé à le prononcer SAR-gent.
Les colonies ont continué à fournir des soldats et des marines à l'empire britannique.
Par conséquent, lorsque les colonies américaines ont créé leur propre armée, il était
tout à fait naturel d'y inclure le grade de sergent. Au fil des ans, les progrès techniques
et la diversité des tâches et des responsabilités ont donné naissance à plusieurs grades
de sergent.
RÉSOLUTION
Notre emblème n'est pas seulement dérivé des Royal Marines britanniques. Aux XVIIe
et XVIIIe siècles, les colons américains étaient notamment un peuple maritime.
L'Angleterre a trouvé que les colons étaient bien acclimatés au service en mer et un
grand nombre d'entre eux ont donc été levés pour servir la flotte britannique en tant que
Royal Marines.
Le 10 novembre 1775, alors que le deuxième Congrès continental décide de lever deux
bataillons de marines, de nombreux colons possèdent l'entraînement et l'expérience qui
font d'eux les meilleurs candidats pour constituer une force de marines efficace.
À l'automne 1777, les Marines suivront l'armée continentale dans ses quartiers d'hiver à
Valley Forge, où le Maj. Nicholas a continué à aider le Col. Cadwalader comme muster
master et quartermaster. Au cours de cette période, Nicholas et les Marines assisteront
à la grande transformation de l'armée continentale.
Le règlement du général Von Steuben est resté le guide militaire officiel jusqu'à la
guerre de 1812. Sa pertinence est toujours d'actualité, en particulier dans la formation
des recrues.
INSTRUCTIONS POUR LE SERGENT ET LE CAPORAL (1779)
Dans ses instructions, le général Von Steuben a d'abord abordé la question de la tenue
et de l'armement des officiers et des soldats. Au chapitre 2, il commence à exposer
leurs responsabilités. Dans le cadre de ces responsabilités, il aborde le devoir des
sous-officiers en tant qu'experts techniques, instructeurs et responsables de
l'application des règlements militaires.
Les instructions aux sergents et aux caporaux détaillent plus précisément les tâches du
sous-officier au sein de la compagnie tout en mettant en garde contre les pièges de la
fraternisation et du bizutage.
En 1785, le Congrès vend les derniers navires de guerre et les Continental Marines
rendent leur équipement et quittent le service. Bien que l'idée de réorganiser la Marine
et le Corps des Marines ait existé, à la fin de la guerre, les finances du nouveau
gouvernement n'étaient pas en état de permettre un tel luxe.
Le dossier indique que 131 officiers ont été commissionnés dans les Marines
continentales. Le nombre exact de sous-officiers et d'engagés n'est pas connu, mais il
ne dépassait probablement pas 2 000. Comparé à l'armée et à la marine, le corps des
marines continentales était relativement petit, mais pendant plus de sept ans, il a
contribué de manière mesurable à la défaite des Britanniques, tant sur terre que sur
mer.
RECONSTITUER LE CORPS DES MARINES
Le 11 juillet 1798, alors que la guerre avec la France approche, le Congrès envoie au
président John Adams un "An Act for Establishing and Organizing a Marine Corps" (loi
pour l'établissement et l'organisation d'un corps de marines).
La loi prévoyait qu'en plus de l'établissement militaire, un corps de marines serait créé
et organisé en autant de compagnies ou de détachements que le président
l'ordonnerait, avec une répartition appropriée des officiers et des sous-officiers. Le
nombre total de sous-officiers est limité à 48 sergents, 48 caporaux et 32 tambours et
fifres.
À cette époque, les uniformes sont passés du vert avec des bordures blanches au bleu
avec des parements rouges. Les sergents portaient deux épaulettes en plus d'une
épée à poignée en laiton. Les caporaux portaient un épaulette unique et ne portaient
pas d'épée. Tous les sous-officiers portaient un plumet rouge à leur chapeau.
ORIGINES DE LA BANDE DE SANG
Dès 1834, le règlement sur les uniformes de la marine prescrivait que les bandes des
pantalons devaient être de la même couleur que le "parement" des manteaux. À
l'époque, les officiers et les sergents étaient autorisés à porter des bandes blanches de
couleur chamois assorties au revers de leur manteau vert.
En 1839, lorsque l'uniforme est redevenu bleu foncé avec un parement rouge, les
bandes du pantalon sont devenues bleu foncé bordées de rouge pour s'harmoniser
avec le nouveau parement.
En 1849, les règles de l'uniforme imposent que les bandes des pantalons deviennent
rouge uni.
En 1904, la simple bande écarlate de largeur variable, telle qu'on la voit aujourd'hui, a
été adoptée.
Comme pour l'épée, la bande rouge portée sur les pantalons des officiers et des sous-
officiers, affectueusement appelée bande de sang, est un signe de leadership et
d'autorité.
L'ÉPINE DORSALE DE NOTRE CORPS :
HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN
Tout au long de notre histoire, le rôle des sous-officiers de marine a été celui de
formateur expert, d'exécutant, de conseiller et même de commandant.
Contre toute attente, ces chefs subalternes des Marines ont joué un rôle essentiel dans
l'accomplissement de la mission. C'est pourquoi le sous-officier est l'épine dorsale de
notre institution. Leur remarquable dévouement a inscrit le corps des Marines dans les
annales de l'histoire comme la force de combat d'élite que nous sommes aujourd'hui.
Servant en mer dans des détachements embarqués, sur des côtes étrangères et ici
même depuis plus de 200 ans, le sous-officier moderne du corps des Marines a évolué
en même temps que l'histoire de notre corps, mais aussi que l'histoire de notre nation.
Les sous-officiers de notre passé ont établi les normes professionnelles auxquelles
vous serez comparés aujourd'hui.
TEMPS HONORÉ
Ce sont des caractéristiques particulières qui distinguent le corps des Marines de tous
les autres services militaires. Lorsqu'ils sont bien appliqués, ils favorisent le moral, la
motivation, la discipline et l'esprit de corps, qui sont essentiels au travail d'équipe, en
particulier dans des conditions stressantes.
CLIENTS
Les coutumes sont des pratiques visant à préserver les idées et les actions d'une
génération à l'autre. Elles varient considérablement d'un endroit à l'autre et d'un groupe
à l'autre. Ils sont essentiels au maintien de la bonne entente, de la fierté de notre corps,
de l'harmonie et du bonheur dans une unité.
Il est important de garder à l'esprit que les coutumes varient d'une branche à l'autre des
forces armées ; le point de vue du corps des Marines peut être différent et même plus
strict que celui des autres services.
Bal d'anniversaire
Devoirs et contacts sociaux
Embarquement/débarquement d'un navire de guerre
Défilés et cérémonies
BAL D'ANNIVERSAIRE
Après le coucher du soleil (couleurs du soir) : Se diriger vers l'officier du jour, saluer et
"demander la permission de descendre à terre", se diriger vers le haut de la passerelle,
faire face à l'arrière au poste de garde-à-vous, et débarquer.
Petits bateaux et véhicules
Les juniors entrent en premier et occupent les places en commençant par l'avant,
laissant la place la plus souhaitable à l'aîné. Les seniors entrent en dernier et sortent
en premier
Formations Embarquement et débarquement
Les marines en formation qui montent à bord ou quittent le navire font face à l'enseigne
nationale et la saluent, mais pas l'officier du jour. Comme ils sont en formation, même
s'ils peuvent rompre les rangs pour se mettre en file sur la passerelle, ils sont
considérés comme une unité. L'officier ou le sous-officier responsable salue l'officier du
jour de l'unité lors de l'embarquement et du débarquement.
DÉFILÉS ET CÉRÉMONIES
Une autre coutume à laquelle vous serez directement associé est l'organisation d'un
défilé ou d'une revue pour marquer des événements importants tels que la remise de
récompenses, le changement de commandement ou le départ à la retraite. Que vous
soyez participant ou spectateur, vous devez vous lever et saluer.
L'hymne des Marines a été joué pour la première fois le 19 novembre 1859. Lorsqu'elle
est jouée, les Marines arrêtent ce qu'ils font et se mettent au garde-à-vous, même s'ils
sont à l'intérieur.
Lorsque l'hymne national est joué, tous les militaires se mettent au garde-à-vous, font
face à la musique et saluent. Ils font le salut jusqu'à la dernière note de musique et
restent au garde-à-vous jusqu'à ce que retentisse "Carry On".
Formation
Halte à la formation au garde-à-vous. Face au front d'origine de l'unité, le commandant
de l'unité salue.
Véhicule
Pendant l'interprétation de l'hymne national, tous les véhicules se trouvant à portée de
vue ou d'ouïe de la cérémonie s'arrêtent. Les passagers ne débarquent pas, mais
restent assis au garde-à-vous.
Tenue civile
Lorsque vous entendez l'hymne national en tenue civile, mettez-vous au garde-à-vous
et retirez tout couvre-chef en le plaçant sur votre poitrine gauche avec votre main droite.
Sinon, placez votre main droite sur votre poitrine gauche.
COURTOISIES
Les personnes qui vivent seules peuvent se comporter plus ou moins comme elles
l'entendent, mais les personnes qui vivent et travaillent avec d'autres doivent se
comporter de manière à respecter la dignité humaine et les droits de ceux qui les
entourent. La courtoisie militaire est la forme traditionnelle de politesse dans le métier
des armes. La courtoisie militaire va bien au-delà du salut ou de tout autre rituel. La
courtoisie est résumée par la "règle d'or" et doit être accordée à tous les grades et en
toutes occasions. C'est la condition préalable à un état d'esprit discipliné.
Le corps des Marines a toujours été au sommet des services en ce qui concerne le
respect total et volontaire des deux vertus que sont la conduite militaire et la discipline
SALUER
Au fil des siècles, les hommes d'armes ont rendu des salutations fraternelles et
respectueuses pour indiquer leur amitié. Dans les temps anciens, les hommes armés
levaient leurs armes ou les déplaçaient vers la main gauche tout en levant la main
droite vide pour prouver leurs intentions amicales. Les chevaliers médiévaux
soulevaient la visière de leur casque de la main droite lorsqu'ils rencontraient des
chevaliers amis. Ce geste survit aujourd'hui sous la forme du salut de la main, une
salutation traditionnelle entre les membres des forces armées de toutes les nations.
En tant que Marines, vous saluerez les couleurs nationales et tous les officiers des
forces armées des États-Unis ou de gouvernements étrangers amis.
Le salut doit être effectué entre 6 et 30 pas. En marchant, il n'est pas nécessaire de
s'arrêter
Règles de salut
Sous-bras:
Un Marine ne salue à l'intérieur que lorsqu'il est sous les armes. Le marine est
considéré comme étant sous les armes lorsqu'il tient une arme à la main, qu'il est
équipé d'armes de poing ou qu'il porte un équipement relatif aux armes, tel qu'une
fronde, une ceinture de pistolets ou une cartouchière.
Pas en formation:
Le premier Marine à reconnaître un officier qui s'approche appelle le groupe au garde-
à-vous et le salue.
Dépassement d'un agent:
Avancer dans la même direction que l'officier, se ranger de front sur la gauche, saluer
de la main et dire "avec votre permission, monsieur/madame". Lorsque vous dépassez
un jeune marine, dépassez si possible par la droite.
Chasseur de prison :
Ne saluez que lorsqu'un officier s'adresse à vous dans l'exercice de ses fonctions.
Couleurs du matin et du soir:
Tous les membres du personnel en uniforme font le salut à la main, le cas échéant, lors
du lever et de l'abaissement des couleurs. Lorsque vous n'êtes pas en uniforme,
placez votre main droite sur votre cœur.
Couleurs sans boîtier:
Saluer lorsque les couleurs s'approchent à moins de six pas et maintenir le salut jusqu'à
ce que les six pas soient franchis.
Le droit au salut
Certains membres civils nommés ou élus de nos gouvernements nationaux et d'État
méritent le salut coutumier :
Président desÉtats-Unis
Vice-présidentdes États-Unis
-Gouverneurs des États
-Secrétaire àla défense
-Sénateurset membres du Congrès
-Secrétaires del'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air
-Secrétaires adjointsde l'armée de terre, de la marine et de l'armée de l'air
-Chefs d'État
-Ambassadeurs
-Ministres dela défense (ou autres responsables civils de la défense et leurs
assistants au niveau du secrétaire adjoint de l'armée de terre, de la marine et de
l'armée de l'air ou à un niveau supérieur)
-Les militaires du rangpeuvent donner et recevoir des saluts d'autres militaires du rang
lorsqu'ils sont en formation ou lorsqu'ils rendent des rapports.
Quand ne pas saluer
Dans certaines situations, le salut n'est pas approprié. En général, on ne salue pas
dans les circonstances suivantes :
Lorsque vous marchez avec une personne âgée, marchez à gauche, un pas en arrière
et au même rythme que la personne âgée.
Il est impératif que vous connaissiez les règles de courtoisie qui s'appliquent aux
officiers et aux Marines enrôlés.
OFFICIERS : Utilisez "monsieur" ou "madame" lorsque vous vous adressez à des
officiers ; toutefois, si vous connaissez l'officier, il est préférable d'utiliser son grade et
son nom. Lorsqu'on s'adresse à un officier général, il est d'usage d'utiliser "général" au
lieu de "monsieur" ou "madame". Lorsque l'on s'adresse verbalement à un général, à
un lieutenant-colonel, à un premier lieutenant ou à un sous-lieutenant, il convient
d'utiliser son titre abrégé (général, colonel, lieutenant, etc.).
INFORMEL : Les prénoms et les surnoms sont de rigueur avec les contemporains lors
des activités sociales, pendant les heures de travail dans l'intimité du bureau et au sein
du club. Lorsque vous présentez un autre Marine, utilisez son grade et son nom. La
personne présentée a ensuite la possibilité d'étendre ses privilèges informels.
BÉLIER
Le corps des Marines est fier de l'apparence de chacun de ses membres. En tant que
Marine, il est de votre responsabilité, en service et hors service, de maintenir la
réputation du corps des Marines en matière d'uniformes élégants, professionnels et
correctement portés. La façon dont vous vous comportez en tant que Marine en dit
autant sur le corps des Marines que n'importe quelle tradition ou honneur.
En uniforme, ne mettez jamais vos mains dans vos poches, ne mâchez pas de
chewing-gum, ne sifflez pas, ne fumez pas en marchant, n'embrassez pas ou ne tenez
pas la main d'une autre personne. En outre, les Marines ne portent jamais de
couverture lorsqu'ils sont à l'intérieur, sauf sous les bras. Il vous incombe de connaître
ces réglementations et de donner l'exemple en les respectant et en les appliquant
rigoureusement.
Vous êtes jugé chaque jour par vos subordonnés, vos pairs, vos supérieurs et le peuple
américain en fonction du travail que vous réalisez.
TRADITIONS
Les traditions du corps des Marines ont contribué à créer une force de combat qui est
devenue une institution américaine reconnue. Nos traditions perpétuent une longue
histoire d'exigence, de travail d'équipe dans le stress, d'esprit de corps et de succès au
combat.
Termes traditionnels
Devise du corps des Marines
Courage
Cérémonie
MENTIONS TRADITIONNELLES
Chaque profession a son propre langage, et le corps des Marines n'est pas différent.
Notre histoire nautique se reflète dans certains de nos termes courants. Cette page
présente quelques termes courants du corps des Marines
Liberty - Absence autorisée
Au-dessus de la tête - Plafond
Police - Redresser ou nettoyer
Port - gauche
Pont arrière - Lieu de cérémonie à bord d'un navire.
Sac de mer - Utilisé pour ranger le matériel personnel
Sécuriser - Arrêter, terminer, mettre en réserve
Infirmerie - Hôpital ou cabinet médical
Skipper - Commandant de compagnie
Redresser - Redresser ou mettre en place
Tribord - droite
Deux bloqués - Pour resserrer ou centrer une cravate
Cloison - Mur
Buttkit - Cendrier
Poursuivre - L'ordre de reprendre l'activité
Chit - Reçu ou autorisation
Journée champêtre - Nettoyage de la caserne
Foulard - Cravate
Cuisine - Cuisine
Gator - Navire amphibie
Geedunk - Lieu de vente de bonbons et de boissons
Trappe - Porte
Chef - Latrines
Échelle - Escaliers
A la dérive - En vrac, dispersé, mal arrimé
Aft - Vers l'arrière
All hands - Tous les membres d'un commandement
À terre - Tout endroit situé en dehors d'une réserve de la marine ou du corps des
marines.
Comme avant - Reprendre l'activité antérieure
Belay - Pour sécuriser ou annuler/remettre en cause une déclaration qui vient d'être
faite
En dessous - En bas
Groupe de travail - Préparer l'utilisation
Brigue - Lieu de détention
Bagagiste - Marié
Proue - Avant d'un navire
Pont - Pont de contrôle d'un navire
DEVISE DU CORPS DES MARINES
La devise de notre corps est Semper Fidelis, toujours fidèle. Elle témoigne de notre
loyauté envers notre nation, notre corps d'armée et les uns envers les autres. La
devise a été adoptée en 1883. Avant 1883, il existait d'autres devises plus
traditionnelles qu'officielles.
-1775- Des recruteurs, accompagnés de tambours et de fifres, font du démarchage
dans les rues de Philadelphie. Le tambour était orné d'un serpent à sonnette
enroulé autour de la devise "Don't Tread on Me", qui attira l'attention de Benjamin
Franklin et fut plus tard utilisé comme premier drapeau de bataille américain.
-1812- Fortitudine (avec force)
1848- Lorsque les Marines sont rentrés à Washington D.C. après la bataille de
Chapultepec, le peuple a offert à Archibald Henderson un étendard bleu et or avec
la devise : "From Tripoli to the Halls of the Montezumas" (De Tripoli aux salles
des Montezumas). Cette devise sera plus tard adaptée à l'hymne des Marines.
-1875- En plus de l'aigle, du globe et de l'ancre, Jacob Zeilin acquiert la devise des
Royal Marines britanniques, Per Mare, Per Terrem , qui se traduit par "Par terre,
par mer", mais McCawley la remplace par la devise plus originale "Semper
Fidelis" en 1883.
COURAGE
Le courage, tant physique que moral, est dans le cœur et l'âme de chaque Marine.
C'est la force de motivation qui rend les Marines spéciaux, un cran au-dessus de ceux
qui pensent d'abord à eux-mêmes.
Dans tous les conflits dans lesquels l'Amérique a été impliquée, les Marines ont créé
une tradition de courage inébranlable sur les champs de bataille. Leur esprit
inébranlable a été la caractéristique conquérante dans toutes les parties du monde.
Connaître et défendre ce qui est juste par rapport à ce qui est populaire face à la
défaveur est l'obligation du dirigeant.
CÉRÉMONIE
L'une des pierres angulaires des coutumes, des politesses et des traditions du corps
des Marines est l'exécution d'exercices et de cérémonies en ordre serré. Ces traditions
se perpétuent d'une génération à l'autre par un usage et une pratique constants.
En tant que métier d'armes, les fonctions cérémonielles sont inscrites dans notre
histoire. Ce n'est pas un hasard si, parmi les unités réputées pour leurs prouesses
cérémonielles et leur sens de l'humour, se trouvent également certaines des forces de
combat les plus redoutables du monde.
La caractéristique de ces forces d'élite est qu'elles sont aussi bonnes à la parade que
sur le terrain ou à l'attaque. Quelques exemples : la Légion romaine, les Spartiates, la
Légion étrangère, etc.
Le corps des Marines jouit depuis longtemps d'une réputation mondiale pour son
apparence soignée et l'accomplissement de ses tâches en tant que soldat. Cette
réputation est renforcée par la démonstration continue que notre exécution des
fonctions en temps de paix n'est surpassée que par notre performance au combat.
Il est de notre devoir de préserver la discipline traditionnelle, nos coutumes et nos
politesses, ainsi que l'héritage de notre corps. Aujourd'hui, pour développer la
discipline et l'esprit de corps, nous perpétuons la tradition d'excellence associée à
l'exercice.
RÉSUMÉ
L'Amérique compte sur nous pour veiller à ce que les marines de demain continuent
d'être prêtes et dignes de relever les défis auxquels notre nation sera confrontée.
Tous les Marines doivent se rappeler que tant qu'il n'y a qu'un seul Marine en dessous
d'eux, ils sont tenus par l'honneur de respecter les coutumes et les traditions du corps
et de toujours "faire ce qu'il faut et parler ce qu'il faut".
La règle générale est que les coutumes sociales ou la courtoisie militaire doivent
toujours être interprétées pour éviter les situations embarrassantes.
N'oubliez jamais que vous êtes un Marine des États-Unis. Vous représentez les
légions de Marines qui vous ont précédés et qui ont bâti les traditions et la réputation du
corps des Marines. Ne jamais faire quoi que ce soit qui puisse jeter la honte ou le
discrédit sur notre corps ou déshonorer l'honneur de ceux qui l'ont précédé. Sur vos
épaules repose la réputation de la plus grande force de combat que le monde ait jamais
connue.
HISTOIRE
Depuis des siècles, l'épée est un symbole de leadership et d'autorité. L'importance de
cette question pour le fonctionnement de l'armée est telle qu'elle est la première
question abordée par le général Von Steuben.
Selon le premier chapitre de son Livre bleu, les sous-officiers doivent recevoir "une
épée, un fusil à silex et une baïonnette".
L'épée de sous-officier n'a subi que des modifications mineures par rapport à l'épée
précédente.
-Le cuira remplacé la poignée en peau de poisson.
-L'inscription "USMC" est gravée au verso à la place de "U.S.".
Iln'y a plus de numéros de délivrance gravés sur la contre-garde au-dessus de la
poignée.
-Lagrenouille a remplacé la fronde en 1948
AUTORISATION D'ÉPÉE NCO
L'épée de sous-officier de marine est autorisée à être utilisée par tous les marines
enrôlés, du grade de caporal à celui de sergent-major.
Les marines du grade de caporal suppléant à celui de soldat peuvent être formés à
l'utilisation de l'épée à des fins de motivation. Toutefois, l'utilisation de l'épée de sous-
officier par les marines du grade de caporal suppléant ou d'un grade inférieur pour les
défilés, les revues ou d'autres cérémonies est expressément interdite.
Le fourreau du sous-officier est fixé à une grenouille qui l'empêche de tourner. Il est
porté avec le bord convexe vers l'avant et reste dans cette position pendant le
dégainage et le retour de l'épée.
Lorsqu'il n'est pas en formation et qu'il n'est pas pratique de porter l'épée et le fourreau
sur le côté, l'épée dans son fourreau peut être portée sans fourreau sous le bras
gauche, avec l'arceau tourné vers le haut.
DRAW SWORD (ÉPÉE)
L'ordre de dégainer l'épée est "Dégainez, ÉPÉE".
Au commandement préparatoire "Dégainez", saisissez le fourreau juste en dessous de
la grenouille avec la main gauche. Inclinez-la vers l'avant pour former un angle de 45
degrés avec le pont.
En même temps, passer la main droite sur le devant du corps et saisir la poignée de
l'épée ; tirer l'épée à environ 10 pouces du fourreau jusqu'à ce que le poignet et l'avant-
bras droits soient droits et parallèles à la plate-forme. La main gauche tient le fourreau
contre le côté.
Au commandement d'exécution "ÉPÉE", tirer l'épée intelligemment, en levant la main
droite au maximum, directement vers l'avant, à un angle d'environ 45 degrés. L'épée
doit être en ligne droite avec le bras, le vrai tranchant vers le bas. La main gauche
libère le fourreau et tombe sur le côté.
Faites une pause pour compter.
Amener le faux tranchant de la lame contre la jointure de l'épaule, la lame verticale,
l'arrière de la poignée vers l'arrière et le bras presque tendu. Le pouce et l'index droits
embrassent la partie inférieure de la poignée, le pouce contre la couture du pantalon, et
les autres doigts se rejoignent en une boucle naturelle derrière l'extrémité de la garde.
C'est la position de l'épée de portage
ÉPÉE PRÉSENTE
Pour saluer avec l'épée, le commandement est "Présentez, ÉPÉE (ARMES)"
Au commandement préparatoire "Présentez", levez la main droite jusqu'à ce qu'elle soit
à hauteur et à 6 pouces de l'avant du cou. Gardez le pouce sur le côté gauche de la
poignée, le poignet légèrement plié et l'intérieur de l'avant-bras contre le corps. La lame
doit être inclinée vers l'avant à un angle de 30 degrés par rapport à la verticale.
Au commandement d'exécution "SWORD", faire descendre la pointe intelligemment,
sans fouetter, jusqu'à une position à 3 pouces au-dessus du pont et légèrement à droite
du pied droit. Le bras droit doit être tendu de façon à ce que la jointure soit contre la
couture du pantalon.
La lame est inclinée vers le bas et vers l'avant, le vrai tranchant étant tourné vers la
gauche. Le pouce reste sur le côté gauche de la poignée.
-RETOURÀ L'ÉPÉE DE COMMANDE
Le retour à l'ordre de l'épée se fait en un seul compte avec le commandement "Ordre,
ÉPÉE". Au commandement d'exécution "SWORD", il suffit de tourner le vrai tranchant
vers le bas, la pointe de l'épée restant à trois pouces du pont.
-RETOURNERPORTER L'ÉPÉE
Au commandement d'exécution "Portez", tournez le vrai tranchant vers le bas comme
pour l'épée de commande. Au commandement d'exécution "SWORD", amener le faux
tranchant de la lame contre la jointure de l'épaule, la lame verticale, le bras presque
tendu avec l'arc de la jointure vers l'avant. Le pouce et l'index droits embrassent la
partie inférieure de la poignée, le pouce contre la couture du pantalon et les autres
doigts joints en une boucle naturelle.
PARADE REST
L'ordre est "Parade, REST".
Ce commandement est normalement donné à partir de l'ordre des armes et il s'agit d'un
mouvement d'un seul compte. Sur l'ordre de l'exécution "REST", déplacez le pied
gauche intelligemment de 12 pouces vers la gauche. En même temps, abaissez la
pointe de l'épée sur le pont, en plaçant la main gauche derrière vous, juste en dessous
de la ceinture. Si l'ordre est donné à partir de l'épée, il faut passer à l'ordre de l'épée au
commandement préparatoire "Parade".
-RETOURÀ LA COMMANDE
Le commandement est "Peloton (compagnie/détail), ATTENTION".
Exécuté en un temps, au commandement d'exécution "ATTENTION", amener le talon
gauche intelligemment contre le droit et laisser tomber la main gauche sur le côté.
Levez la lame à un point situé à trois pouces au-dessus de la plate-forme.
PORTER L'ÉPÉE
L'épée de portage est présumée lorsque :
-Donner desordres
-Changerrapidement deposition dans la formation
-S'adresserou se faire adresser par un aîné
-Lecommandement préparatoire de la marche rapide a été donné.
-La marcheau pas de course
Pour réussir, le chef d'une petite unité doit être capable d'agir de manière indépendante
tout en prenant des décisions importantes à l'appui de la stratégie nationale. Ces
décisions ont un impact sur la vie et le succès de notre corps.
Pour développer le caporal stratégique, il faut mettre l'accent sur l'honneur, le courage
et l'engagement. Il est essentiel de faire preuve d'une grande force de caractère et d'un
engagement permanent en faveur du développement professionnel.
DUNHAM, MEYER ET CARPENTER
De par la nature de leur charge, les sous-officiers portent une énorme responsabilité
dans l'accomplissement de la mission. Tout aussi important, ils ont l'obligation morale
de veiller à la santé et à la réussite de ceux qu'ils dirigent.
Le sous-officier est la première ligne du métier des armes. Chaque jour, ils
transmettent les valeurs, les comportements et le caractère du corps des Marines aux
plus jeunes.
Vous êtes un lien vital entre l'orientation, l'exécution et le succès de nos unités et de
notre institution.
Caporal John F. Mackie
En vertu de l'ordre général n° 17, le 10 juillet 1863, le caporal John Mackie est devenu
le premier Marine américain à recevoir la Médaille d'honneur.
En avril 1862, le Cpl. Mackie a été transféré de l'USS Savannah à l'USS Galena en tant
que caporal de la Marine Guard. Le 15 mai, le Galena est le navire de tête d'une
escadre navale de l'Union chargée de remonter la rivière James et de bombarder la
capitale confédérée de Richmond pour l'obliger à se soumettre. La flotte n'a jamais
dépassé Ft. Darling est situé sur Drewry's Bluff, à 8 miles au sud de Richmond.
Les artilleurs et les tireurs d'élite confédérés déclenchent un barrage de grenaille,
d'obus et de plomb. C'est le Galena qui a le plus souffert. Les équipes de tir ayant été
décimées et leurs canons rendus inopérants, le Cpl. John F. Mackie, un orfèvre de 26
ans originaire de New York, saisit l'occasion et met ses Marines en action en enlevant
les morts et les blessés, en jetant du sable sur le pont des canons et en remettant les
canons lourds en marche.
Mackie se souvient avec fierté que "notre premier tir a fait exploser l'une des casemates
[rebelles] et a démonté l'un des canons qui détruisaient le navire". Mackie et ses
Marines ont tenu pendant près de quatre heures de combat continu lorsque le
commandant Rodgers a ordonné l'arrêt de l'action et le retrait.
Sergent Herman Hanneken, Caporal William Button
En octobre 1919, quatre ans après que Dan Daly se soit distingué dans les jungles
d'Haïti, deux autres sous-officiers se sont également distingués dans les mêmes jungles
infestées de bandits, de manière clandestine.
Louis, le sergent Herman Hanneken et le caporal William Button ont sélectionné une
vingtaine de gendarmes pour cette opération audacieuse. Après une ascension
d'environ trois heures dans un terrain montagneux difficile et à travers une région
envahie par les hors-la-loi, ils ont pris position pour observer les mouvements des
bandits. Après avoir observé environ 700 bandits se dirigeant vers la bataille de
Grande Rivière, la décision est prise de capturer le chef des bandits dans son camp où
il reste pour recevoir des rapports. Sous le couvert de déguisements et aidée par
l'obscurité, la petite force réussit à passer cinq des six avant-postes qui gardent le camp
ennemi. Ce sixième était la garde personnelle de Charlemagne.
Avançant rapidement, ils sont soudain arrêtés par des gardes. Hanneken ouvre le feu,
tuant Charlemagne, tandis que Button tourne sa mitrailleuse légère Browning vers les
gardes bandits, les tuant tous. La petite troupe se fraie un chemin jusqu'aux lignes
amies, dispersant les bandes de hors-la-loi qui reviennent de leurs attaques
infructueuses.
Hanneken est promu sous-lieutenant en décembre 1919 et, lors d'un autre raid
audacieux, il tue Osiris Joseph, le chef des bandits qui a succédé à Charlemagne. Un
an plus tard, alors qu'il effectuait sa deuxième mission en Haïti, le Sgt. Button
succombera aux effets d'un ennemi plus mortel, la malaria pernicieuse
Sergent d'artillerie John Basilone
Le sergent d'artillerie John Basilone est le seul marine engagé à avoir reçu la Medal of
Honor et la Navy Cross pour son héroïsme.
Sgt. Basilone occupait une position de mitrailleuse juste au sud de Henderson Field sur
Guadalcanal. Dans la nuit du dimanche 25 octobre 1942, les Japonais concentrent leur
attaque sur Basilone et ses équipes. Pendant deux jours, l'ennemi se jette sur les
positions des Marines défendues par la section de mitrailleuses de Basilone. Avec 12
de ses 15 Marines hors de combat, "Manila" John répare les canons, rassemble les
munitions et continue d'abattre les soldats ennemis dans l'obscurité la plus totale. Les
corps s'empilent si haut devant sa position qu'il faut les renverser pour dégager le
champ de tir. Lorsque les munitions se sont épuisées, Basilone a repoussé les derniers
assaillants ennemis avec son pistolet 45. Les forces japonaises ont été pratiquement
anéanties avant que le Sgt. Position de John Basilone.
Après avoir reçu la médaille d'honneur pour ses actions et avoir effectué une courte
tournée des obligations de guerre aux États-Unis, John a demandé à retourner dans le
Pacifique. Avec une autre escouade de mitrailleurs, John débarque à Red Beach II sur
Iwo Jima. Face aux bombardements intensifs et aux tirs de mitrailleuses de l'ennemi, le
GySgt. Basilone a incité les Marines à quitter la plage, a guidé un char à travers un
champ de mines et a attaqué et détruit un blockhaus ennemi avant d'être tué par un
mortier à la lisière de l'aérodrome. Il a reçu la Croix de la Marine à titre posthume.
Sergent-major Dan Daly
En 1915, le sergent d'artillerie Dan Daly et le major Smedley Butler sont les seuls
Marines à avoir reçu la médaille d'honneur à deux reprises. À ce jour, Dan Daly est le
seul marine engagé à avoir reçu cette distinction.
Bien que ne mesurant qu'un mètre cinquante, il a été décrit comme "l'homme le plus
combatif que j'aie jamais connu" par Smedley Butler. En mai 1900, il débarque avec les
Marines en route pour Pékin. Les tirs intenses de l'ennemi ont chassé les forces
allemandes de leurs positions, exposant ainsi le flanc américain. Pvt. Daly est monté
sur le mur, un fusil à baïonnette à la main, pour défendre seul la position. Pour sa
bravoure, il a reçu sa première médaille d'honneur.
Quinze ans plus tard, lors d'une action contre des bandits haïtiens, le GySgt. Dan Daly
a obtenu la rare distinction d'une deuxième récompense en tant que sous-officier
supérieur d'une patrouille de reconnaissance de 38 marines. Pris en embuscade par
quelque 400 Cacos alors qu'ils traversaient une rivière dans un profond ravin de la
jungle, les Marines parvinrent à rejoindre la rive, mais perdirent 12 chevaux et la mule
qui transportait leur seule mitrailleuse. Disposant ses Marines en un périmètre défensif
serré, Daly retourne à la rivière sous le couvert de l'obscurité, poignardant plusieurs
Cacos en chemin. Plongeant à plusieurs reprises dans la rivière sous les tirs, Daly
récupère la mitrailleuse et les munitions et retourne à la position des Marines. Le canon
est en place et prêt pour l'attaque suivante avant le lever du jour.
Le sergent-chef Daly a été recommandé pour une troisième médaille d'honneur pour
ses actions célèbres au Bois Belleau, mais il a été décoré de la Croix du service
distingué.
Caporal Robert G. Robinson
Le 14 octobre 1918, le caporal Robinson devient le premier sous-officier de l'histoire de
l'aviation des Marines à recevoir la Médaille d'honneur lors d'opérations de combat au-
dessus de la Belgique.
Les Marines effectuent leur première mission avec les DH-4 et DH-9A qu'ils viennent
d'acquérir, contre les voies ferrées tenues par les Allemands. Deux avions se
détachent de la formation en raison de problèmes mécaniques et sont attaqués par 12
chasseurs allemands. Les Allemands, suivant leur tactique habituelle, se concentrent
sur une machine : le DH-4 piloté par le Lt. Ralph Talbot et son tireur d'élite, le Cpl.
Robert Robinson. Robinson abat rapidement un attaquant, mais deux autres attaquent
par le bas, brisant le coude de Robinson. Après avoir éliminé une mitrailleuse enrayée,
Robinson a continué à tirer avec un seul bras jusqu'à ce qu'il soit touché deux fois de
plus et qu'il s'effondre de ses blessures. Talbot a manœuvré l'avion pour abattre un
autre appareil avant de plonger pour se mettre à l'abri.
Lors d'une mission précédente, le 8 octobre, Talbot et Robinson ont été attaqués par
neuf avions ennemis. En infériorité numérique, Robinson abat l'un des avions ennemis
pendant que Talbot manœuvre pour se mettre à l'abri.
Son bras ayant été greffé par le chirurgien général de l'armée belge, Robinson est
libéré avec honneur en 1919 en tant que sergent artilleur et est nommé sous-lieutenant
dans la réserve du corps des Marines
Caporal Duane Edgar Dewey
Le caporal Dewey a été la première personne à recevoir la médaille d'honneur des
mains du président Dwight D. Eisenhower.
Au total, 305 femmes seront enrôlées dans les réserves du corps des Marines et seront
entraînées par des instructeurs masculins sur l'Ellipse, derrière la Maison Blanche. Les
femmes devaient travailler dur pour faire leurs preuves. Les promotions pour
ancienneté de grade, ancienneté de service et conduite digne d'une femme étaient
portées avec fierté.
À la fin de la guerre, Opha Mae Johnson était la femme la plus gradée avec le grade de
sergent.
L'adoption de la loi de 1948 sur l'intégration des femmes dans les forces armées a
démontré leur détermination inébranlable et leur fierté à l'égard du service professionnel
rendu à leur pays et à notre corps, qui a permis aux femmes d'être admises dans le
service régulier en uniforme.
1949
Héroïsme
Le 7 août 1953, le sergent-chef Barbara Olive Barnwell, de Kansas City (Missouri), est
devenue la première femme Marine à recevoir la Navy and Marine Corps Medal pour
avoir sauvé un collègue Marine de la noyade dans l'océan Atlantique, près de Camp
Lejeune, en 1952.
Alors qu'elle nageait au large, elle a entendu les appels à l'aide d'un marine enrôlé.
Sans se soucier de sa propre sécurité, elle a rapidement nagé jusqu'à l'homme presque
hystérique et a été tirée sous l'eau plusieurs fois avant de réussir à s'accrocher à lui.
Alors qu'il se débattait et la griffait, elle a nagé avec l'homme en remorque jusqu'à des
eaux peu profondes où elle a été aidée par un sauveteur
1960
E-9
Geraldine M. Moran a été la première femme marine promue E-9 en tant que sergent-
maître artilleur en 1960.
En janvier 1961, Bertha Peters Billeb est la première femme marine à être promue
sergent-major. SgtMaj. Billeb deviendra également le premier sergent-major des
femmes marines. Il s'agit d'un poste dont les fonctions et les responsabilités sont
similaires à celles du sergent-major du corps des Marines, mais qui est réservé aux
femmes. Six femmes occuperont ce poste avant qu'il ne soit supprimé en 1977
1967
Premier au combat
MSgt. Josephine Davis sera la première femme à être décorée pour sa performance
sous le feu de l'ennemi en 1965.
Plus tard, le sergent-chef Barbara Jean Dulinsky s'est portée volontaire pour servir au
Viêt Nam et est devenue la première femme marine à servir dans une zone de combat
lorsqu'elle est descendue de l'avion le 18 mars 1967.
Voyageant en bus avec des escortes armées à travers 30 miles de territoire ennemi,
elle a été affectée au Centre d'opérations de combat du Commandement d'assistance
militaire américain au Vietnam à Saigon.
Il n'y aurait que 28 femmes enrôlées et huit femmes officiers en service au Viêt Nam à
un moment ou à un autre
1999
2005
Lionne
Pendant la guerre contre le terrorisme, les femmes marines ont de nouveau été
appelées à aider à surmonter les défis culturels en Irak.
Dans la culture musulmane, il est irrespectueux pour les marines masculins de fouiller
les femmes locales. Le programme Lioness a été lancé en 2005 afin que les femmes
irakiennes puissent être correctement fouillées lorsqu'elles passent les points de
contrôle. Le corps des Marines sera l'un des premiers à utiliser ces "lionnes" non
seulement pour effectuer des fouilles aux points de contrôle, mais aussi pour des
opérations de sensibilisation en Irak.
Plus tard, en 2009, les équipes d'engagement féminin ont élargi ce rôle et sont
devenues des ressources précieuses pour la collecte d'informations et la mise en
œuvre de programmes de développement communautaire. Les équipes d'engagement
féminines, composées de deux femmes Marines et d'une interprète, ont été rattachées
à des unités d'infanterie dans l'ensemble de l'Afghanistan
Les sous-officiers de MONTFORD POINT
John Martin, originaire de Wilmington (Delaware), a été recruté par le capitaine Miles
Pennington dans les marines continentales en avril 1776, devenant ainsi le premier
Afro-Américain à servir dans les marines. Isaac Walker et un esclave nommé "Orange"
figuraient encore sur la liste de paie de la compagnie du capitaine Robert Mullen au 1er
avril 1777 et ont servi pendant la bataille de Trenton. Bien que ces quelques hommes
aient servi dans les marines continentales, il faudra attendre 165 ans avant que d'autres
hommes de leur race ne servent à nouveau dans les marines.
La porte s'est ouverte pour les Afro-Américains dans toutes les branches des forces
armées le 25 juin 1945, lorsque le président Franklin D. Roosevelt a promulgué le
décret 8802. Il ne fait aucun doute que le moment choisi pour donner l'ordre était
impopulaire auprès du quartier général du corps des Marines, qui était confronté à la
nécessité d'élargir le corps pour répondre aux besoins en temps de guerre. Cependant,
une fois l'ordre donné, le commandant du corps des Marines (le Mgén Thomas
Holcomb) était déterminé à faire en sorte que cela fonctionne. Seuls des "officiers
talentueux et des sous-officiers expérimentés" seraient sélectionnés pour mener
l'entraînement à Montford Point.
Les premières recrues afro-américaines sélectionnées pour occuper des postes
importants à la fin de leurs 180 jours de formation étaient tout aussi déterminées à
réussir. Le rôle de ces sous-officiers serait la clé de cette réussite. La promotion au
grade de sous-officier est régie par l'expérience, l'ancienneté de service et les capacités
démontrées.
Gilbert "Hashmark" Johnson et Edgar Huff sont deux marines qui se sont distingués.
Le camp d'entraînement ne s'est pas simplifié avec le départ des sous-officiers blancs.
En fait, d'après les témoignages de ceux qui ont servi, la situation est devenue plus
difficile et l'est restée. Les nouvelles bottes ont commencé à courir et sont restées en
course
SGTMAJ GILBERT "HASHMARK" JOHNSON
Son surnom "Hashmark" vient des trois galons de service qu'il porte sur ses manches.
À l'âge de 37 ans, il a servi pendant six ans dans le 25e régiment d'infanterie de l'armée
de terre à la frontière mexicaine dans les années 1920, et il a passé la majeure partie
des années 1930 en tant qu'assistant et steward dans les mess de la marine. Lorsqu'il a
appris que le corps des Marines recrutait des Afro-Américains, il a estimé que son
expérience dans l'infanterie le prédisposait à devenir un Marine.
Dur comme la pierre lorsqu'il dirigeait les recrues, il a été habité tout au long de sa
carrière par l'ambition de faire réussir les marines afro-américains. Aucun homme n'a
peut-être autant marqué les autres en insistant pour que les marines afro-américains
dont il avait la charge soient "à la hauteur".
À l'époque de Johnson, les nouveaux Marines ont été poussés dans leurs derniers
retranchements à chaque fois. Plus tard, s'adressant à un groupe d'anciens
combattants de cette époque, il leur a rappelé leur épreuve et sa raison d'être
SGTMAJ EDGAR HUFF
Huff, originaire de Gadsden, en Alabama, était d'une stature et d'un caractère hors du
commun. Il s'est engagé dans le corps des Marines parce qu'il avait toujours entendu
dire que c'était l'organisation la plus dure qui soit, et il se sentait lui-même le plus dur,
alors il voulait faire partie de la meilleure organisation.
À la fin de la guerre de Corée, il est devenu courant pour les marines blancs et afro-
américains d'avoir des sous-officiers afro-américains à leur tête. Nombreux sont ceux
qui sont déterminés à faire fonctionner l'intégration. C'était la politique officielle du
corps des Marines, souvent exprimée par une variante de la phrase "chaque Marine est
un Marine vert". C'était une simplification excessive d'un problème très complexe, mais
c'est devenu la philosophie dominante de l'époque.
En fin de compte, le Marine se mesure à la manière dont il fait son travail, et non à la
couleur de sa peau.
CONTRIBUTIONS CONTINUES
À la fin de sa carrière, le SgtMaj. Huff résumerait cela par une simple déclaration : "Le
corps des Marines a été bon pour moi et je pense que j'ai été bon pour le corps des
Marines". Une philosophie simple pour une bonne mesure reçue, une bonne mesure
donnée.
Ces leaders enrôlés ont ouvert la voie à d'autres qui ont suivi leurs traces, dépassant
les attentes des normes élevées du corps des Marines
Sergent Rodney M. Davis
Après avoir servi pendant trois ans à l'ambassade de Londres, le sergent Davis s'est vu
décerner la médaille d'honneur pour son courage désintéressé sur les champs de
bataille de la République du Viêt Nam.
L'opération Swift est la troisième opération menée par le 5e régiment de marines dans
le but de rendre le contrôle de la vallée de Que Son à la République du Sud Viêt Nam,
au détriment des 8 000 soldats de la 2e division de l'Armée nationale vietnamienne
(ANV). A peine arrivé dans le pays, le Sgt. Davis était le guide droit de la deuxième
section lorsque sa compagnie est partie à l'assaut. Après avoir atteint l'objectif principal
de la compagnie sans grande résistance, ils reçoivent l'ordre de se rendre à un nouvel
objectif. En route vers leur nouvel objectif, ils sont immédiatement attaqués par des
tireurs d'élite ennemis. Les tirs de snipers se transforment en un assaut majeur de
l'ennemi contre le Sgt. La position de Davis. En danger d'être débordé, Davis se
déplace d'un homme à l'autre en criant des mots d'encouragement tout en tirant sur
l'ennemi. Lorsqu'une grenade ennemie a atterri dans la tranchée au milieu de ses
hommes, il s'est instantanément jeté sur la grenade, absorbant toute la force de la
grenade et sauvant ainsi la vie de ses Marines.
A des milliers de kilomètres de chez lui, le Sgt. Davis est resté fidèle à ses convictions
et a prouvé que, quels que soient leur race, leur croyance ou leur pedigree, les Marines
sont d'éternels frères d'armes.
Sergent-major Alfred L. McMichael
Suivant les traces de grands sous-officiers comme Huff et Johnson, Alford McMichael
est devenu, le 1er juillet 1999, le premier Afro-Américain à être choisi comme sergent-
major du corps des Marines. En tant que 14e sergent-major du corps des marines, il a
aidé les marines enrôlés à économiser sur leurs dépenses d'uniformes en modernisant
l'uniforme utilitaire. Sa plus grande satisfaction a été sa contribution à la reconstruction
de tous les logements du corps des Marines sur la base, en commençant par ceux des
Marines les moins gradés.
En 2003, il a réalisé une autre première en étant choisi comme sous-officier supérieur
du Commandement allié Opérations pour l'OTAN. À ce titre, il a convaincu plusieurs
pays de créer des corps de sous-officiers là où il n'y en avait pas.
Plus il prenait de l'ancienneté, plus il entrait dans sa zone de confort, car les résultats
n'étaient jamais pour lui, mais toujours pour les autres.
"Pour nous, il ne s'agit pas d'être afro-américain, il ne s'agit pas d'être autre chose
qu'un Marine. Et si vous êtes un Marine, il s'agit d'être un grand Américain" - Alford L.
McMichael
ESPRIT
Chaque société possède un ensemble de croyances qui la caractérisent. Ces
croyances constituent l'esprit de leur culture, que l'on appelle aussi ethos. Alors que la
profession des armes a une éthique guerrière commune, le corps des Marines a sa
propre éthique qui définit notre caractère. Notre éthique n'est pas seulement ce que
nous faisons, mais qui nous sommes et ce que nous croyons. Nos valeurs
fondamentales et nos traditions sont au cœur de l'éthique du corps des Marines et
constituent le fondement de notre leadership. Il est essentiel de savoir qui nous
sommes en tant que Marines pour comprendre comment nous dirigeons les Marines.
En tant que sous-officier de marine, vous devez non seulement incarner notre éthique
institutionnelle, mais aussi la développer et la renforcer dans la vie quotidienne de vos
Marines.
Ethos du guerrier :
L'éthique du guerrier incarne certaines vertus : le courage, l'honneur, la loyauté,
l'intégrité, l'altruisme et d'autres encore que la plupart des sociétés guerrières estiment
devoir être inculquées à chacun de leurs membres. La discipline est le fondement de
l'esprit guerrier. C'est un mode de vie qui pousse ceux qui exercent le métier des
armes à se développer personnellement et professionnellement. Pour surmonter la
nature exigeante de la guerre, il faut maîtriser la discipline mentale, morale et physique.
Par le biais de l'encadrement, du conseil et du mentorat, les sous-officiers s'efforcent de
développer ces trois disciplines dans leur propre caractère et dans celui de leurs
subordonnés marines.
Ethos du corps des Marines :
Les marines viennent de tous les horizons, mais une fois que les jeunes hommes et les
jeunes femmes obtiennent le titre de marine, ils subissent une transformation. Ils
deviennent des Marines à vie. L'appartenance à la marine transcende nos différences
et développe des valeurs de groupe qui soudent nos unités dans le chaos d'opérations
intenses. L'éthique du corps des Marines :
-Les marinesexistent pour combattre et gagner des guerres.
-ChaqueMarine est un fusilier.
-Les marinssont des "soldats de la mer".
-Les Marinesont un état d'esprit expéditionnaire.
-Les marinsont des coutumes et des traditions.
-Les marinsfournissent un service désintéressé.
-Les Marinesont des valeurs fondamentales.
-Les Marinesprennent soin des leurs
HÉRITAGE
Silencieuse à l'oreille, l'éthique des Marines parle au cœur de la nation. C'est un
engagement envers ceux qui nous ont précédés et une promesse envers ceux qui nous
suivront. Nous avons hérité de la confiance de notre nation sur la base des actes de
bravoure désintéressés et des actions déterminées que des générations de marines ont
mérités sur des rivages lointains et des champs de bataille sanglants.
Cette confiance est le fil conducteur de notre éthique. Les sous-officiers, quel que soit
leur MOS, doivent manifester nos valeurs fondamentales, encadrer leurs subordonnés
et vivre l'éthique des Marines à travers le partage des responsabilités. Notre éthique
doit être tissée dans le tissu même de notre être. Vous gagnez chaque jour le droit de
porter le titre de United States Marine.
ÎLE WAKE
Immédiatement après l'attaque de Pearl Harbor, les forces japonaises ont jeté leur
dévolu sur un minuscule atoll, l'île de Wake. Au total, 449 Marines de diverses
spécialités, y compris des éléments d'aviation et d'artillerie, ont défendu l'île.
Le capitaine Henry Elrod, pilote de marine, s'est vu décerner la médaille d'honneur pour
ses actions aériennes et terrestres à Wake Island.
CAMP BASTION
Le 14 septembre 2012, 15 insurgés ont franchi une clôture en grillage de 30 pieds de
haut à Camp Bastion et ont lancé une attaque contre des forces de la coalition portant
des uniformes de l'armée américaine. Au cours de la nuit la plus sombre de l'année, les
assaillants se sont divisés en trois équipes de cinq personnes pour détruire les avions
positionnés sur la ligne de vol et tuer le personnel des services de la coalition qui
dormait dans l'enceinte.
Les premiers à être engagés par ces attaquants sont les mécaniciens de la VMM-161.
Un autre groupe a attaqué les Harrier de la VMA-211, anciennement VMF-211 de l'île
de Wake. Soixante et onze ans après avoir défendu l'île de Wake, les Marines de la
VMA-211 défendent à nouveau leur aérodrome en tant que fantassins.
Nous sommes une culture diversifiée au sein de la société américaine, et c'est grâce à
cette diversité que nous gagnons en force. Pour diriger, il faut une passion pour le
travail et pour les personnes qui l'accomplissent, qui transcende les préjugés sociétaux.
Les responsabilités individuelles des Marines en matière de leadership sont cruciales ;
elles ne dépendent pas du commandement ou de l'autorité. Les Marines qui
développent ces traits de caractère en eux-mêmes gagnent en influence au-delà de leur
cantonnement et de leur grade.
Les dirigeants doivent traiter leurs subordonnés comme des Marines et comme des
individus. Les marines dépouillés de leur dignité, de leur individualité et de leur respect
de soi sont destinés à la médiocrité et constituent des problèmes potentiels.
Le dirigeant doit veiller à ce que ce qui est le mieux pour le plus grand nombre puisse
être réalisé sans entraver l'individualité et l'initiative de ceux qui le suivent.
Depuis la nuit des temps, les bonnes relations entre le chef et ses subordonnés font
partie des fondements d'un commandement militaire efficace. Nous devons développer
notre compréhension et la mettre en pratique pour obtenir les mêmes résultats que
ceux obtenus par toutes les grandes armées de l'histoire.
DIVERSITÉ
Les dirigeants peuvent obtenir la loyauté, l'obéissance et la discipline sans détruire
l'indépendance. Les marines dépouillés de leur dignité, de leur individualité et de leur
respect de soi sont voués à la médiocrité et constituent des problèmes potentiels.
Les relations des dirigeants avec tous les suiveurs doivent être cohérentes, non
fluctuantes et raisonnablement prévisibles. Les Marines sont aussi divers que la société
dont ils sont issus. Pourtant, si leurs valeurs personnelles varient considérablement,
elles sont guidées par les mêmes valeurs institutionnelles.
Les dirigeants sont responsables de la discipline nécessaire pour produire une action
ordonnée et coordonnée qui triomphe de la peur, du brouillard et des frictions des
engagements opérationnels. Les unités bien disciplinées s'épanouissent dans tous les
environnements opérationnels, y compris le combat.
Lorsque les Marines savent pourquoi ils font quelque chose, ils s'engagent davantage à
accomplir la tâche et s'adaptent aux changements. Le simple fait d'ordonner à un
marine de se raser l'oblige à respecter sans réfléchir une norme. Cependant, si le
Marine comprenait pourquoi la norme est importante pour l'institution, il pourrait changer
de point de vue
HABIT
L'habitude joue un rôle dans la discipline, c'est pourquoi la formation comprend des
exercices d'action immédiate, des exercices d'ordre rapproché et des exercices de tir.
Les habitudes que vous prenez vous permettront, à vous et à votre unité, de surmonter
le stress et les risques liés aux environnements opérationnels difficiles.
Les chefs "gentils" augmentent les pertes au combat en n'imposant pas des habitudes
de bon ordre et de discipline et en ne faisant pas respecter les normes institutionnelles.
En outre, ils ne répondent pas aux attentes de leurs subordonnés Marines en fixant un
niveau d'exigence peu élevé, facile à maintenir et qui érode l'autodiscipline.
MAÎTRISER LA PEUR
Chesty Puller a déclaré que l'élément le plus important de la formation militaire est la
discipline. Une bonne discipline est constante et fonctionne, qu'il y ait ou non une
pression ou une supervision extérieure. Sans discipline, une unité militaire ne peut
fonctionner efficacement.
Il n'y a pas d'être humain qui soit totalement dépourvu de peur. La discipline et un
moral élevé maintiendront la peur à sa juste place.
La plus contagieuse des maladies morales est l'insubordination. Lorsque les Marines
négligent le salut, font preuve d'indifférence ou d'insolence, manifestent une familiarité
excessive ou adoptent des comportements qui ne témoignent pas du respect dû au
grade, ils agissent comme un cancer et érodent la discipline. Le sous-officier qui tolère
cette forme de relâchement doit procéder à une évaluation personnelle, car il ne
possède pas les qualités de chef nécessaires pour diriger correctement.
Ces tentatives visant à saper les fondements de notre discipline doivent être réprimées,
faute de quoi vous perdrez votre droit de demander des comptes aux Marines à l'avenir.
Cela devient une pente glissante qui permet des transgressions mineures. Il est injuste
de s'abstenir de demander des comptes à ces personnes.
La plupart des infractions à la discipline peuvent être corrigées par un simple rappel
verbal, car les Marines subordonnés sont encore en train de s'adapter au mode de vie
militaire. Toutefois, le niveau de l'infraction et l'attitude du délinquant détermineront
l'ampleur de la réaction du sous-officier.
Lorsqu'une unité fait preuve d'une discipline négligée, ses sous-officiers, ses sous-
officiers et ses officiers doivent être tenus responsables jusqu'à ce qu'une discipline
correcte soit atteinte. Il incombe au chef d'empêcher que la discipline acquise lors de la
formation des recrues ne s'émousse
La motivation est un indicateur du moral et revêt une importance particulière pour les
Marines. La motivation répond à la question de savoir "pourquoi" les individus font ce
qu'ils font. Qu'est-ce qui les a poussés à agir ? Elle repose sur les facteurs
psychologiques que sont le désir, l'impulsion et le besoin. Elle découle de leur système
de valeurs individuel. Un moral élevé s'accompagne d'une motivation tout aussi élevée.
Le moral est triple : physique, mental et spirituel. L'objectif est de développer ces
éléments afin d'inspirer confiance.
Moral physique :
L'objectif du moral physique est de développer la force et l'endurance nécessaires pour
s'imposer dans des environnements dangereux, tels que le combat.
Les chefs doivent s'assurer que leurs Marines sont aptes à remplir leurs fonctions, qu'il
s'agisse de transporter de lourdes charges sur un terrain accidenté, de soulever des
obus d'artillerie, de charger des missiles sur des avions ou d'embarquer des
équipements sur des véhicules. La force seule ne suffit pas. Les Marines doivent
acquérir l'endurance nécessaire pour effectuer ces tâches de manière répétée dans des
environnements extrêmes.
Les marines qui ne sont pas prêts à relever le défi physique deviennent un fardeau pour
leurs camarades et finissent par éroder le moral physique et mental.
Moral mental :
Le moral physique et le moral mental sont étroitement liés. L'histoire regorge
d'exemples de Marines qui ont continué au-delà du point d'épuisement physique parce
qu'ils avaient la volonté mentale de persévérer. De nombreuses batailles ont été
perdues lorsque le chef s'est déclaré vaincu. Ceux qui persévèrent gagnent.
L'anxiété et la peur de l'inconnu sont les ennemis de la préparation mentale. Les chefs
peuvent combattre ces ennemis psychologiques en tenant leurs Marines informés.
L'esprit s'accommode mieux du connu, aussi horrible soit-il, que de l'inconnu.
Moral spirituel :
Le moral spirituel est la résilience nécessaire pour répondre aux exigences et aux dures
réalités du service du corps des Marines face à la nature de la guerre. Chaque
personne, quelles que soient ses croyances religieuses, possède un réservoir spirituel.
C'est dans ce réservoir que nous puisons notre force face aux difficultés.
Il est facile de comprendre pourquoi Napoléon considérait que les trois quarts du jeu au
combat étaient le moral et que le reste était la main d'œuvre. En d'autres termes, le
moral est une question d'attitude. Charles Swindoll a déclaré que plus il vit, plus il est
convaincu que l'attitude est plus importante que les faits. Il y croyait tellement qu'il
affirmait que la vie se résumait à 10 % de ce qui lui arrivait et à 90 % de la façon dont il
y réagissait.
LIFE RAFT
L'une des principales caractéristiques d'un grand chef militaire est sa capacité à puiser
dans ses propres ressources une force d'âme inouïe. Ce faisant, ils renforcent leurs
propres marines en leur permettant de puiser dans le puits du leader.
De nombreux écrivains ont décrit ce processus dans des situations de combat. Lord
Moran a noté que "peu d'hommes avaient en eux l'étoffe d'un dirigeant, ils étaient
comme des radeaux auxquels tout le reste de l'humanité s'accrochait pour trouver
soutien et espoir".
Le caractère du dirigeant a une grande influence sur l'efficacité et le moral des troupes.
Vos points forts, vos croyances et votre comportement ont la capacité de renforcer ou
d'éroder le moral des troupes.
OBJECTIF COMMUN
Chacun d'entre vous peut avoir une spécialité professionnelle militaire différente, mais il
existe un objectif commun qui s'applique à nous tous. Cet objectif commun est d'être le
chef le plus efficace possible pour les Marines qui servent avec vous. Pour atteindre
cet objectif, il existe trois éléments de leadership
TROOPS
Quelles sont les choses que nous devons savoir sur les troupes ?
-Contexte
-Expérience
-Éducation
-Capacitéset limites
-Objectifs personnels
-Les traits de personnalité, tant les forces que les faiblesses
-Le moral, l'esprit et l'âme
Pour recueillir ou acquérir ces informations évolutives, nous avons recours à des
observations, à des inspections, à des conseils périodiques et à l'examen des carnets
de service.
SELF
Que devons-nous savoir sur nous-mêmes en tant que dirigeants ?
-Nosforces et nos faiblesses
-Notrecapacité à communiquer avec nos supérieurs, nos pairs et nos subordonnés
-Notrestyle de leadership
-Nospropres valeurs
-Nospropres caractéristiques
-Notreconnaissance de la situation
Le retour d'information de la part des autres, tel que les conseils et les notes de
performance, est important. Cependant, nous ne pouvons véritablement développer ces
aspects du leadership qu'à travers l'analyse de soi
SITUATION
Que devons-nous savoir sur la situation ?
-Connaissancede la région
-Connaissance de la troupe
-Degré d'urgence
-Attitude du leader
-Avis de la troupe
Comment améliorer ces éléments tout en déterminant la meilleure façon de traiter la
situation en temps utile ?
Autorité
L'autorité est le pouvoir légitime d'un dirigeant d'ordonner à ses subordonnés d'agir
dans le cadre de sa fonction. Par extension, ce pouvoir, ou une partie de celui-ci, est
délégué et utilisé au nom du commandant. Tous les dirigeants, quel que soit leur
grade, sont tenus d'exercer leur autorité pour accomplir la mission. Tout aussi
importante est l'idée que lorsqu'un Marine se voit confier la responsabilité d'une
mission, il doit également recevoir le degré d'autorité nécessaire pour la mener à bien.
Responsabilité
Responsabilité
Ces indicateurs peuvent être utilisés pour mesurer l'efficacité de l'encadrement dans
n'importe quelle unité afin de déterminer les besoins en matière de formation à
l'encadrement. En utilisant ces indicateurs comme outil d'évaluation, les responsables
peuvent déterminer les besoins de leur unité en matière de leadership et élaborer un
plan pour répondre à ces besoins.
MORALE
Le moral est l'état d'esprit de l'individu. Un moral élevé donne aux Marines un
sentiment de confiance et de bien-être qui leur permet d'affronter les épreuves avec
courage, endurance et détermination.
Il existe de nombreux types de comportements qui, s'ils ne sont pas pris en compte,
érodent le moral des troupes. Nombre de ces comportements destructeurs sont
sanctionnés par le code de justice militaire en uniforme. En tant que sous-officier, vous
avez la possibilité de déterminer jusqu'où va ce comportement érosif en fonction de
l'autorité qui vous est conférée pour le contrôler, le réduire ou l'éliminer en temps voulu.
Cette approche vous permet de soutenir le moral de vos Marines.
COMPÉTENCES
La compétence est définie comme la capacité technique, tactique et physique de
l'individu et de l'unité à accomplir la mission. Il s'agit de la connaissance des sciences
militaires et de l'aptitude à les appliquer.
Les Marines ne doivent pas être satisfaits de leur évolution professionnelle tant qu'ils ne
connaissent pas tout de leur propre travail et du travail du Marin le plus ancien. Il s'agit
d'une approche modulaire pour maîtriser son MOS. S'efforcer d'acquérir toutes les
connaissances et compétences nécessaires pour relever tout défi ou assumer toute
responsabilité avec succès devient une question d'intégrité.
La compétence de l'unité est la somme des compétences réunies par le chef pour
former une équipe qui fonctionne bien. La compétence résulte en grande partie de la
formation. Par conséquent, le responsable consacre une grande partie de son temps à
la supervision de la formation.
ESPRIT DE CORPS
L'esprit de corps est l'un des facteurs constitutifs du moral. Il s'agit de la loyauté, de la
fierté et de l'enthousiasme dont font preuve les membres de l'unité. L'esprit de corps
assure la solidarité du groupe et implique le dévouement et la loyauté à l'égard de
l'unité, de sa mission, de son histoire, de ses traditions et de ses honneurs. Elle
dépend de la satisfaction que les membres retirent de leur appartenance à l'unité et,
plus important encore, de la confiance qu'ils accordent à ses dirigeants. L'esprit de
corps peut être sapé par des chefs subalternes mécontents qui n'ont pas les qualités
d'un chef. Ceux qui critiquent constamment la chaîne de commandement et les
décisions sur la base d'un manque de connaissance de ce qui a motivé ces décisions
détériorent le climat de commandement plus que la décision elle-même.
Chaque dirigeant, cadre et subordonné doit avoir pour objectif de soutenir les grandes
vertus militaires que sont l'altruisme, l'autodiscipline, le devoir, l'honneur, le patriotisme
et le courage. L'acquisition et le maintien de ces vertus font partie intégrante du
développement de l'esprit de corps, de la fierté et de la préparation individuelle qui sont
essentiels dans la profession des armes.
L'OBJECTIF
John A. Lejeune a déclaré que chaque dirigeant doit "développer en lui-même les
qualités de dirigeant, notamment l'industrie, la justice, la maîtrise de soi, le
désintéressement, l'honneur et le courage, qui lui permettront d'être un véritable
meneur d'hommes". L'objectif du leadership du corps des Marines est de développer
les qualités de leadership des Marines afin de leur permettre d'assumer des
responsabilités de plus en plus importantes au sein du corps des Marines et de la
société.
COMPORTEMENTS SOUHAITABLES
Certaines actions sont traditionnellement considérées comme justes ou fausses,
bonnes ou mauvaises, par les Marines. En gardant à l'esprit les valeurs et les normes
du corps des Marines, nous sommes en mesure de dresser une liste des actions
souhaitables et indésirables qui caractérisent les Marines.
Comportements souhaitables :
-Bien faireson travail sans se plaindre
-Donnerle bon exemple et faire preuve de qualités vertueuses de leadership, telles
que l'honnêteté et l'intégrité.
-Travailleren équipe pour accomplir la mission
Les quatre styles de leadership les plus courants sont les suivants :
-Raconter
-Vente
-Participer
-Délégation
Style de narration :
Communication à sens unique caractérisée par le fait que le chef prend une décision et
l'annonce sans l'avis des subordonnés.
En cas de crise, on s'attend à ce que le dirigeant soit autoritaire.
En tant que leader, les Marines doivent toujours être prêts à se mettre en avant et à
prendre le contrôle de n'importe quelle situation.
En tant que combattants, il nous arrivera de prendre des décisions sans l'avis de nos
subordonnés, en particulier dans des situations tendues ou dangereuses.
Basé sur les situations, ce style de leadership dépend en grande partie de l'expérience
et de l'esprit d'initiative des subordonnés. Au début d'une relation, il peut être
nécessaire de recourir plus souvent à ce style de leadership pour développer un
sentiment de compréhension entre le leader et le subordonné.
Style de vente :
Le dirigeant présente une décision et invite les participants à poser des questions et à
formuler des commentaires. Ce style permet aux subordonnés de savoir pourquoi et
ce qui a été pris en compte dans le processus de décision.
Bien que ce style ne permette qu'une participation minimale des subordonnés, il permet
une meilleure compréhension et, lorsqu'il est utilisé efficacement, il peut motiver
davantage ceux qui exécutent le plan.
N'oubliez pas que la perception est la clé. Lorsque les dirigeants mettent leurs
subordonnés en confiance et favorisent une communication réciproque, un certain
degré de confiance et de respect s'instaure dans les deux sens.
Style participant :
Dans ce style, le dirigeant présente un problème, recueille des suggestions et prend
une décision. Une bonne communication bilatérale entre le chef et les subordonnés est
primordiale pour ce style.
Les dirigeants doivent discuter des solutions alternatives possibles avant de prendre
leur décision. Ce style de leadership encourage l'initiative et l'ingéniosité chez les
subordonnés
Style de délégation :
Lorsque ce style est utilisé, il est important que les buts, les objectifs et les restrictions
du dirigeant soient clairs pour les subordonnés. Le chef définit les limites et permet aux
subordonnés de prendre des décisions dans ces limites.
Ce style utilise des ordres et des lignes directrices de type mission pour exprimer
l'intention du dirigeant. Le subordonné exécute alors le plan et accomplit toutes les
tâches spécifiées et implicites avec une supervision minimale.
Ce style est le plus difficile à atteindre car il repose sur la confiance que le dirigeant
accorde à ses subordonnés. Elle repose sur la fiabilité démontrée du subordonné et
sur la confiance du chef.
STYLE VARIABLE
Les styles de leadership varient en fonction du degré d'autorité que le dirigeant décide
d'utiliser ou de déléguer.
Pour exercer un bon leadership, un Marine doit être cohérent. Toutefois, leur style de
leadership doit être flexible, car il n'existe pas de style unique applicable à toutes les
situations.
Les styles de leadership sont plus efficaces lorsqu'ils mettent en œuvre la philosophie
et le tempérament du leader, lorsqu'ils s'adaptent à la situation, à la tâche et au
subordonné. Le style de leadership d'un Marine doit promouvoir tout ce qui est positif
CHAÎNE DE COMMANDEMENT
La chaîne de commandement est l'unité. Il existe pour fournir des lignes de
communication et une structure permettant d'accomplir les missions de la manière la
plus efficace possible tout en prenant soin des troupes qui lui sont assignées. En tant
que chef subordonné, cela commence par vous.
Enseignez à vos subordonnés ce qu'ils doivent faire.
-Fixer desnormes et des objectifs qui peuvent être atteints.
-Donner des instructionssur le moment et sur ce que vous voulez faire, tout en
essayant d'éviter le "comment".
Donnez-leurdes responsabilités et laissez-les se débrouiller.
-Reconnaître lesrésultats obtenus par des encouragements verbaux et écrits
fréquents.
-Confier desresponsabilités accrues à ceux qui démontrent leur potentiel.
-Insistersur l'utilisation de la chaîne de commandement.
-Tenir leschefs subordonnés pour responsables de leurs actions sous votre autorité.
-Déléguerson autorité en fonction de ses responsabilités.
-Encourager laprise de décision et la résolution de problèmes aux niveaux les plus
bas.