Vous êtes sur la page 1sur 13

MINI SYNTHESE RECAP FINANCE

ROA (rendement de l’actif) = Revenu Net + Intérêt Total


Actif total

ROE (rendement des capitaux propres) = Revenu Net


Capitaux Propres

Investissement 100 à 5% => return = 5% = 105 -100/100 Valeur actuelle = 100

Return = taux d’actualisation Valeur future (ou cashflow) = 105

Valeur future (VF) =


• avec Intérêts Simples = VA * (1+i*n) avec i = taux d’intérêt
• avec Intérêts Composés = VA * (1+i)^n avec n = temps

Valeur actuelle (VA) =


• avec Intérêts Simples = VF / (1+i*n)
• avec Intérêts Composés = VF / (1+i)^n

VAN = (VF / 1+i) – VA = VA (flux entrants) – VA (flux sortants)


Règles de décision avec les VAN (valeur actualisée nette) :
• Accepter les projets dont la VAN est positive parce que les accepter équivaut à recevoir leur
VAN en cash aujourd'hui.
• Rejeter les projets dont la VAN est négative, car leur acceptation réduirait la richesse des
investisseurs.

TOUJOURS MAXIMISER LA VAN

Capitalisation : présent avenir = transposer un flux dans le futur

Actualisation : présent avenir = transposer un flux futur au présent

Valeur future de placements constants A au taux i à la fin de chaque année =

Valeur actuelle de remboursements constants A au taux i à la fin de chaque année =

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Valeur actuelle de remboursements croissants F avec indexation g, au taux r à la fin de
chaque année =

TRI ( taux de rentabilité interne) = taux d’actualisation des cash flows quand VAN = 0
= rentabilité attendue d’un projet/investissement

• VAN = 0 = VF / (1+TRI)^n

Hypothèse de réinvestissement :

• Pour que la rentabilité d’un investissement soit égale au TRI, il est indispensable que
l’investissement soit maintenu jusqu’à la date de fin et que tous les cash flows intermédiaires
soient réinvestis dans des projets de rentabilité égale au TRI.

Taux annuel en pourcentage (APR) : taux d’intérêt annualisé à l’aide de l’intérêt simple
Taux d’intérêt annuel effectif (TAEG) : taux d’intérêt annualisé à l’aide de l’intérêt composé

Les Obligations
Titres de créance financiers qui obligent l’émetteur (emprunteur) (gouvernement, entreprise…) à
effectuer des paiements déterminés au détenteur de l’obligation

Valeur nominale = valeur de référence/faciale


• La valeur d’une obligation est exprimée en pourcentage ; on va donc appliquer le
pourcentage à la valeur nominale pour l’exprimer en unité monétaire

Prix d’émission = valeur de l’obligation en %


• Prix auquel les obligations vont être vendues aux investisseurs quand l’emprunt obligataire
est contracté

Prix de remboursement = en %
• Valeur remboursée aux investisseurs détenant les obligations à l’échéance de l’emprunt

Taux de coupon = en %
• Les obligations paient généralement un intérêt ; le taux de coupon (fixe, variable ou indexé)

➢ Certaines obligations ne paient pas de coupon, les obligations « zéro-coupon »


➢ Obligations convertibles : on peut choisir de les échanger pour un nombre spécifié
d’actions. Les obligations convertibles offrent la possibilité de partager le bénéfice de
la société ce qui fait donc que les investisseurs acceptent un coupon inférieur.

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Périodicité des coupons =
• Fréquence avec laquelle les coupons sont versés

Échéance du titre =
• Date à laquelle l’emprunt est remboursé

Prix des obligations et rendements


PV = Valeur de l’obligation/ Dirty Price

YTM = Yield to Maturity = E(R) ou

TRA (Taux de rendement actuariel)

C = taux de coupon

R = prix de remboursement

• Si coupon = TRA , valeur de l’obligation = 100%


• Si coupon < TRA , valeur de l’obligation < 100%
• Si coupon > TRA, valeur de l’obligation > 100%

Rendements à maturité (YTM) vs rendements actuels (Current Yield) :

• Rendement actuel : paiements annuels de coupons divisés par le prix des obligations

• Rendement à l’échéance (YTM) : taux d’actualisation (ou rendement attendu) pour lequel la
valeur actualisée des paiements de l’obligation est égale au prix

Taux de rendement vs YTM :

• Le taux de rendement est le revenu total (revenu du coupon + variation de prix) par période
par euro investi
• Si les taux d’intérêt restent stables au fil du temps et que l’obligation est détenue jusqu’à son
échéance, le taux de rendement est égal au rendement à l’échéance

Impact du temps qui passe


• En l’absence de toute variation du taux de rendement (YTM), la valeur de l’obligation évolue
à cause du temps qui passe (effet de l’actualisation)
• Pour neutraliser cet impact on calcule le « prix pied de coupon » ou CLEAN PRICE

Clean Price = Valeur de l’obligation (dirty price) – Coupon Couru


Clean Price = cours de l’obligation

On ne va pas payer le cours de l’obligation mais :

➢ le cours + le coupon couru

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Risque de taux d’intérêt -> risque de réinvestissement et de prix
• Les obligations à long terme sont plus sensibles aux variations des taux d’intérêt que les
obligations à court terme
• La volatilité des obligations diminue à mesure que le rendement augmente et augmente à
mesure que le rendement diminue. Le changement en volatilité du au changement de
rendement est appelé convexité
• Le risque de taux d’intérêt survient lorsque le détenteur d’obligations décidé de vendre
l’obligation avant son échéance
• Le risque de taux d’intérêt touche également les détenteurs d’obligations qui détiennent
l’obligation jusqu’à l’échéance, car le taux d’investissement pour les revenus futurs peut être
inférieur aux prévisions
• Le TRA d'une obligation est un indicateur, au moment de l'acquisition, du rendement que
l'on peut attendre. En aucun cas, il ne s'agit d'une promesse ferme de rentabilité effective
• Le rendement actuariel/réalisé (CY) est égal au rendement attendu (YTM) si :
o Les obligations sont détenues jusqu’à leur échéance
o Le coupon est réinvesti à un taux égal au YTM initial

Durée =

Risque de défaut
➢ Le risque qu’une société puisse manquer à ses obligations est appelé risque de défaut ou
risque de crédit (default risk or credit risk)
➢ Les investisseurs ont besoin d’un rendement plus élevé pour compenser le risque. La
différence de rendement entre une obligation équivalente du Trésor et l’obligation
d’entreprise est appelée prime de risque ou écart de défaut (default premium or spread)

Les cotes des obligations donnent une estimation de la sécurité de la plupart des obligations de
sociétés (bond’s rating)

➢ La note la plus élevée est Aaa (Moody’s) ou AAA (S&P). Puis viennent Aa (AA), A, Baa (BBB),
et ainsi de suite. Les obligations notées Baa (BBB) et supérieures sont qualifiées de catégorie
investissement, tandis que les obligations notées Ba (BB) ou inférieures sont qualifiées de
catégorie spéculative ou à rendement élevé.
➢ La prime par défaut est fonction de :
▪ Probabilité de défaut
▪ Le taux de recouvrement
▪ Aversion au risque

Lorsque le défaut est une possibilité réelle, le rendement attendu (YTM) peut s’écarter
considérablement du rendement actuariel/réalisé (CY)

Rentabilité attendue de l’investisseur (YTM ou bien E(R)) = taux sans risques +


prime de risque

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Règles de décision d’investissement
2 types d’actifs :
• Réel
• Financier

Quel est la rentabilité que j’en obtiens, dois-je oui ou non entreprendre l’investissement ?

4 Différents critères de sélection :


VAN (Valeur Actuelle Nette) = totalité de la valeur créée au terme de l’horizon économique
Projet rentable quand : VAN >= 0

VAN positive montre que l’entreprise va réussir à :

• Récupérer le capital investi


• Rémunérer ce capital
• Créer de la richesse : VAN du projet

TRI (Taux de Rendement Interne) = taux d’actualisation pour lequel la VAN = 0


Hypothèse Implicite :

• Tous les flux futurs pourront être réinvestis à un taux égal au TRI

Projet rentable quand : TRI >= au Coût d’Opportunité du Capital

Avantages :
• Obtention d’un taux de rendement
• Comparabilité aisée entre différents projets mais trompeuse

Bon Critère si :
• Le projet est unique
• Les Flux Négatifs précèdent les flux positifs

Conduit normalement aux mêmes conclusions que la VAN

Différents problèmes du TRI :

• CF + précèdent les CF - Règle de décision inversée


• Existence de plusieurs TRI Impossibilité d’utiliser la règle de décision
• Le TRI n’existe pas Aucune règle à appliquer, le critère n’apporte aucune réponse

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Le délai de récupération (Payback) = temps nécessaire pour que l’investissement initial soit
récupéré grâce aux cash-flows générés jusqu’à cette date

2 versions :

• délai de récupération simple (DRS)


• délai de récupération actualisé (DRA)

Délai de récupération simple :

Avec I = montant de l’investissement en t = 0

Délai de récupération actualisé :

• Le DRS n’est pas un bon critère :


o il ignore la valeur du temps de l’argent et ne dépend pas du COC
o il biaise les décisions en faveur des projets à CT

L’indice de profitabilité = mesure la VAN en pourcentage des capitaux investis


Ce critère est utile dans les situations de rationnement de capital car il mesure l’efficacité de
l’utilisation des ressources.

Passage d’un taux annuel à un taux mensuel :

• (1 + taux annuel) ^ 1/12 – 1

Coût d’opportunité du capital : rendement auquel on renonce en investissant dans le projet (=r)

Taux de rendement comptable : résultat comptable divisé par valeur comptable

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Eléments de la décision d’investissement
Résultats attendus
• Résultat net d’exploitation
• Résultats incrémentaux
• Toutes les composantes du résultat net d’exploitation sont données incrémentales.
Soit la composante SANS l’investissement comparée à la même composante AVEC
l’investissement
• Sunk Costs
• Il s’agit des cash flows qui ont été engagés et qui ne peuvent pas être récupérés. Une
règle est : « si la décision d’investir n’a aucun impact sur un cash-flow, alors ce cash-
flow n’est pas pris en compte dans la décision d’investir ». Par exemple, les frais de R
et D ou d’une étude de marché, avant la décision de l’investissement ne sont pas
inclus dans les cash-flows de cet investissement.

Free Cash-Flows
Pour analyser un projet d’investissement, seuls les cash flows
incrémentaux (et non les bénéfices comptables) sont utiles.

= revient au calcul des flux de trésoreries (cf. compta 2 lol)

FCF = EBIT – Taxes – CAPEX – delta NWC + DepAm

Choix entre des projets :


Mutuellement exclusifs : l’investisseur doit en choisir l’un OU l’autre (car ils sont incompatibles)

• On choisit dans ce cas le projet avec la VAN la plus élevée

Sous contrainte de ressources : projets compatibles mais avec ressources limitées

• On les classe sur base de leur indice de profitabilité (cf. page 6)

Cout Annuel Equivalent :


1. Calcul de la VAN pour chaque alternative
2. Calcul du coût annuel équivalent (CAE) pour chaque alternative

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Les Actions

Titre de capital négociable :


• Côté ou non sur le marché
• Représente une portion du capital social

Les sociétés ne sont pas obligées de verser un dividende et le détenteur ne peut pas demander le
remboursement du capital.

Caractéristiques :
• Droit de propriété
• Procure à son détenteur le droit de vote (AG)
• Droit de participation aux bénéfices (dividendes) (droit résiduel : ce qui reste après
impôts,etc.…)

Différences avec l’obligation :


• Durée de vie illimitée
• Les flux ne sont ni connus ni certains
• Le risque supporté par l’actionnaire >>> risque supporté par l’obligataire

Différences entre :
• Valeur Comptable : Application de règles pour enregistrer la valeur des actifs et leur
financement
• Valeur de liquidation : Montant espéré de la vente des actifs après remboursement de toutes
les dettes
• Valeur de marché : Valeur économique qui prend en compte les opportunités
d’investissement futur, les actifs intangibles tels que l’organisation, la marque... et la capacité
des actifs à générer plus de valeur en étant dans l’entreprise (Extra Earnings Power) = Prix en
bourse

Prix et rentabilité :
Un investisseur qui achète une action attend en retour une certain rentabilité qui va se traduire à
travers : des dividendes et une plus-value.

Méthode des comparables :


PER (Price Earnings Ratio) = BPA = Bénéfice Par Action

• La Valeur d’une action peut donc être estimée en multipliant son BPA courant par le PER
d’actions d’entreprises comparables. On peut également utiliser le PER moyen d’entreprises
du même secteur
• On peut également appliquer cette méthode avec tout autre indicateur financier : résultat,
bénéfices, etc…

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


On suppose comme hypothèses pour cette méthode le même risque, le même taux de distribution
et le même taux de croissance des bénéfices

Modèle d’actualisation des dividendes : ou DDM (Dividend Discount Model)


• P0 = valeur de l’action = valeur actuelle des cash flows futurs

Cash flows : D1 et P1 , le dividende attendu et le prix de vente de l’action

Rentabilité attendue par l’actionnaire E(R)

La rentabilité attendue inclut un taux de dividende et une plus-value

Donc,

Nous sommes toutefois confrontés à une difficulté d’estimation des flux

• En effet, les dividendes sont des flux qui ne sont pas connus avec certitude, on peut en
obtenir des estimations pour des laps de temps cours mais c’est plus compliqué pour du long
terme

Modèle de Gordon et Shapiro

Hypothèse : les dividendes croissent de manière monotone au taux g par an

Arbitrage dividendes actuels vs futurs


3 façons d’augmenter les dividendes :

• Augmenter les bénéfices => investir dans une


croissance rentable
• Augmenter le taux de distribution des bénéfices
• Diminuer le nombre d’actions en circulation

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Pour que la croissance soit rentable :

ROI (Rentabilité des nouveaux investissement) > E(R) (Rentabilité exigée par les actionnaires)

Taux de distribution des bénéfices = Dividendes/BPA

EMH (Efficient Market Hypothesis) :


Hypothèse de marché efficace :

Les prix des titres reflètent rapidement de nouvelles informations, qui arrivent au hasard les prix
semblent suivre une démarche aléatoire

3 types d’information et 3 degrés d’efficacité


Forme faible :
• Les prix reflètent toutes les informations contenues dans les variations de prix passées à les
changements de prix sont aléatoires, l’analyse technique est sans valeur

Forme semi-forte :

• Les prix reflètent toute l’information contenue dans les prix des billets et toute l’information
accessible au public à impossible d’obtenir des rendements constamment supérieurs
simplement en lisant la presse financière, en étudiant les états financiers, etc.

Forme forte :

• les prix reflètent tous les renseignements disponibles, publics et privés à impossible d’obtenir
de façon constante et supérieure, même s’ils sont laborieux.

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


Le Risque
La rentabilité d’un projet doit être comparable à celle qu’on pourrait avoir dans un investissement de
même risque

On ne sait pas ce qui va se passer dans le futur mais on pense que l’on pourrait subir une perte. On
va modéliser ce risque par une description probabiliste = plusieurs scénarios associés à des
probabilités d’occurrence

• On dispose des données passées pour le définir


• On exige un rendement en compensation du risque qu’on va appeler prime de risque

Le risque = l’exposition à l’incertitude

On a plusieurs sources d’incertitude :

• Evolution des marchés (prix, taux de change, taux d’intérêts…)


• Liquidité (besoin non anticipé de cash ou exécution de transactions)
• Opérationnel (procédures, facteur humain…)
• Réputation
• Autre

Statistiques :

L’espérance correspond à l’espérance de rendement du


portefeuille

La Variance correspond au risque du portefeuille

L’écart-type est plus communément appelé la volatilité

Avec R = rentabilités effectives

Diversification du portefeuille :

2 Titres
Le portefeuille P est investi dans le titre i pour xi
% et dans le titre j pour xj %

La covariance matérialise l’évolution conjointe des


rendements des deux titres considérés

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


N Titres
La volatilité des rendements est généralement plus élevée sur une action individuelle que sur le
marché global. Celle-ci n’évolue effectivement pas de la même manière et n’a également pas le
même risque

Portefeuille constitué de N actifs avec Wi = 1/N => W en général est égal au poids pondéré de l’actif
dans le portefeuille

• Le risque qui peut être éliminé par la diversification est appelé risque unique/spécifique.
Risque pour une entreprise en particulier (départ de personnel par exemple)
• Le risque inévitable est connu sous le nom de risque de marché /systématique.
Risque commun à tous les actifs (évolution non anticipée de l’inflation par exemple)
• Quel que soit le nombre de titres dans votre portefeuille, vous ne pouvez pas éliminer tous
les risques
• La prime de risque rémunère uniquement les risques de marché

Choix de portefeuille Optimal :


Quelle est la prime de risque requise pour la détention d’actifs risqués ?
5 hypothèses :
1. Les rendements suivent une distribution normale
2. Aucun coûts de transactions/taxes
3. Même info pour tous les investisseurs disponible gratuitement, chaque action est dessinée
dans un espace rentabilité-risque qui est le même pour tous les investisseurs
4. Les investisseurs cherchent à maximiser leurs attentes de rentabilité pour un niveau de
risque acceptable
5. Possibilité d’emprunt et de prêt au taux sans risque

Le Bêta :
Il mesure la contribution de chaque action au risque d’un portefeuille diversifié

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA


La relation rendement-risque du CAPM (Capital Asset Pricing Model) :
= MEDAF (Modèle d’Evaluation Des Actifs Financiers)
• La prime de risque est directement proportionnelle au Bêta
• Equation de la SML (Security Market Line)

Allocation optimale :
Répartition entre l'actif sans risque et l'actif risqué

Répartition entre les N actifs risqués

WACC :
Coût moyen pondéré du capital (de la dette et des
fonds propre)
t = taux d’imposition
KE = espérance de rendement des capitaux propres
KD = espérance de rendement de la dette
D = Dettes / Capitaux Propres

Julien Pletinckx – Janvier 2023 – ECGE13BA

Vous aimerez peut-être aussi