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Sommaire
Introduction 2
Présentation 2
Mise au point scientifique 2
Bibliographie 3
Sitographie 4
L’essentiel à transmettre 4
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Cours : Découper le temps en France (p. 30) 11
Résumé des grandes idées du cours 11
Présentation des documents 11
Document 1 11
Document 2 11
Document 3 12
Introduction
Présentation
Prévu dans le programme officiel pour être réalisé en deux heures, ce chapitre introductif vise à
préparer les élèves aux enjeux de l’histoire au lycée en révisant le fonctionnement de la périodisation
par dates, siècles et ères.
Pédagogiquement, c’est l’occasion de parcourir les éléments qu’ils ont déjà vus au collège en les
situant dans une perspective de longue durée. Intellectuellement, cela permet de les amener à
comprendre que l’histoire s’écrit dans des contextes culturels précis, et d’introduire la notion de point
de vue pour rappeler que l’histoire n’est jamais un récit figé.
On peut garder à l’esprit les travaux de François Hartog, historien qui a formulé le concept de
« régime d’historicité », pour exprimer l’idée qu’en fonction des espaces, des régimes politiques et
des intérêts culturels, le rapport au temps était différent. Par exemple, les dates de rupture varient
que l’on soit en France ou en Chine. Dans Régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps
présent, (Paris, le Seuil, 2003), il explique que cette conscience du temps correspond aussi à une
conscience qu’une société donnée a d’elle-même. Par exemple, il analyse qu’après avoir longtemps
été présentiste et futuriste, notre société actuelle est rattrapée par un simple présentisme.
Très concrètement, pour ce qui est de notre rapport au temps occidental et français, chaque rupture
historique (476, 1492, 1789) a été questionnée durant les dernières décennies, souvent pour mettre
plutôt en valeur les phénomènes de longue durée. On peut essayer de résumer ces travaux en trois
ouvrages représentatifs :
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❖ Peter Brown, La toge et la mitre : le monde de l’Antiquité tardive, 150-750 apr. J.-C., Paris,
Thames and Hudson, 1995. Dans cet ouvrage et plus généralement dans son œuvre, Peter
Brown s’intéresse à l’histoire culturelle, intellectuelle et religieuse de la fin de l’Antiquité et des
premiers siècles du Moyen Âge. Il montre que les élites, dont les évêques, comme par
exemple Augustin, maintiennent des éléments de la culture antique tout en innovant dans de
nombreux domaines (rapport à la sainteté, rapport au corps). Cela permet de contrebalancer
l’idée d’un monde en déclin.
❖ Jacques Le Goff, Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ?, Paris, Seuil, 2014.
Jacques le Goff résume une partie de son œuvre en rappelant à la fois que des césures
internes fortes existent pendant le Moyen Âge (la Renaissance carolingienne, la Renaissance
du XIIe siècle) et que la Renaissance des XVe et XVIe siècles affecte peu la majorité de la
population. C’est l’hypothèse du long Moyen Âge, dont les structures de production, les
cadres familiaux et le cadres de pensée dureraient jusqu’au XVIIIe siècle.
❖ François Furet, La Révolution française, 1770-1880, Paris, Hachette, 1988. Dans cet ouvrage
qui synthétise ses travaux, François Furet défend son idée d’une révolution bourgeoise
(1789) qui aurait dérapée (1792) et aurait laissé persister de nombreux éléments de l’Ancien
Régime jusqu’au début de la IIIe République, au cours de laquelle s’affirment une partie de
ces valeurs libérales et bourgeoises.
Bibliographie
❖ Matthieu Auzanneau, Or noir : la grande histoire du pétrole, Paris, La Découverte, 2015.
❖ Peter Brown, La toge et la mitre : le monde de l’Antiquité tardive, 150-750 apr. J.-C., Paris,
Thames and Hudson, 1995.
❖ Jacques Le Goff, Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ?, Paris, Seuil, 2014.
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❖ Découper le temps, actualité de la périodisation en histoire, Atala, vol. 17, 2014.
Sitographie
❖ Les limites du temps monde, émission en 4 épisodes de Cultures Monde, France Culture,
2014.
L’essentiel à transmettre
➔ Donner aux élèves une aisance dans l’usage des termes désignant les grandes périodes,
dans l’emploi des dates et des siècles.
➔ Faire sentir que l’histoire est un chantier scientifique, toujours repris et continué, et non un
récit figé.
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- En février : coupe du bois et personnages qui se dénudent pour se chauffer devant le feu.
- En juin : on ramasse les foins (fenaisons) pour préparer les champs aux plantations, dans
des travaux paysans auxquels participent les femmes.
- En juillet : c’est la moisson et la tonte des moutons.
- En novembre : les récoltes sont finies, les ports sont emmenés en forêt pour se nourrir (c’est
la glandée, d’où nous vient le verbe « glander ») avant d’être abattus et salés au cours de
l’hiver.
À d’autres mois, des scènes nobiliaires apparaissent aussi : mariages, chasse au faucon, etc. Et sur
chaque image, le bâtiment à l’arrière-plan représente un château du royaume de France, le plus
souvent appartenant à la famille de Berry ou au roi. On repère le maintien de murailles, de
ponts-levis, mais aussi l’apparition de détails de type Renaissance, qui peut être l’occasion d’indiquer
qu’au XVe siècle l’architecture elle-même est en transition.
Entrée numérique
Dominique Kalifa, historien du XIXe siècle, montre que les chrononymes que nous utilisons sont
toujours construits a posteriori et donnent une signification à la période nommée. Assez complexe du
point de vue lexical, cette explication peut être visionnée intégralement, ou coupée pour expliquer
plus particulièrement la naissance des expressions « les années 40 »à partir de 1840. (4’27).
Présentation de la frise
La frise permet de visualiser le découpage classique de l’histoire en quatre périodes, et d’amorcer la
problématisation en discutant les grandes dates choisies pour être des coupures. À noter que la frise
n’est pas à l’échelle dans la partie « Antiquité », du fait de la longueur de la période. On prendra soin
de le rappeler aux élèves.
La fin de l’Antiquité : la date de 476 est centrée sur les aspects politiques seulement, car la fin de
l’Empire romain n’entraîne pas la fin de la culture romaine ni des cadres locaux de production et de
domination. Elle est aussi occidentalo-centrée, puisque l’Empire byzantin est directement héritier de
l’Empire romain (tellement, d’ailleurs, que le terme même « d’empire byzantin » est incorrect : les
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Byzantins eux-mêmes ne se désignent jamais autrement que comme « Romains »).
De même, la date de 496 (le baptême de Clovis) souvent invoquée est elle aussi très contestable,
tant les structures sociales, politiques et économiques changent à un rythme très lent.
Nous avons laissé sur la frise la date de naissance du Christ, puisque nous évoquons plus loin dans
le chapitre la progressive fixation d’une « ère chrétienne », et celle de l’Hégire, là aussi évoquée
ailleurs dans le chapitre.
La fin du Moyen Âge : la date canonique de 1492 marque la découverte de l’Amérique, mais aussi la
fin de la Reconquista en Péninsule ibérique. Pour les contemporains, le choc que représente la
découverte d’un nouveau continent est diffus : jusque dans les années 1520-1530, ces
connaissances géographiques sont absorbées très progressivement par la culture de la Renaissance.
En revanche, la prise de Constantinople par les Ottomans, une dynastie turque sunnite dont les
sultans revendiquent le titre de « César », marque un choc bien plus violent parmi les élites comme
parmi la population.
Présentation du dossier
Avant de montrer comment on découpe le temps, ce dossier vise à suggérer que les formes de
découpage choisies ont toujours une signification culturelle : elles dépendent de la façon dont les
hommes et les femmes pensent leur place dans le monde. Temps cyclique ou linéaire, mythe de l’âge
d’or passé ou sentiment de progrès continu : ces représentations dépendent de structures culturelles.
Cela peut amener les élèves à comprendre qu’ils vivent eux-mêmes dans de telles structures
(question 5) et à essayer de prendre du recul par rapport à elles.
La page de droite, construite autour de documents occidentaux (doc. 3, 4, 5 et 6), permet ensuite de
plonger les élèves dans la conception linéaire du temps, mais en montrant qu’en fonction des
époques, l’évolution humaine est perçue comme ascendante ou déclinante. Le respect de l’autorité et
de la tradition, caractéristique de l’époque médiévale (doc. 4), laisse progressivement place à la
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Renaissance à l’idée d’un possible progrès. Mais le doc. 4 et l’enluminure du XVe siècle associée
(doc. 3) suggèrent que, dès les derniers siècles du Moyen Âge, est née l’idée que les hommes
pouvaient envisager des choses qui avaient échappé à leurs maîtres, tels des « nains sur les épaules
des géants » (une expression très ambivalente, car elle montre à la fois l’infériorité des
contemporains - ce ne sont que des nains par rapport aux géants du passé - et leur supériorité -
montés sur les épaules de leurs prédécesseurs, ils voient plus loin qu’eux).
Puis l’enthousiasme du XIXe siècle pour le progrès technique est visible dans le texte de Victor Hugo
(doc. 5). Il s’oppose à un début de vision décliniste, qui se développe depuis la fin du XXe siècle, et
qui est évoquée par le texte de la rappeuse altermondialiste Keny Arkana (doc. 6). Le choix de ce
document est volontairement moderne pour inviter progressivement les élèves à réfléchir à leur
propre vision du temps et de l’avenir.
❖ Réponse : Le doc. 1 est un texte mythologique de l’Antiquité grecque, qui continue à
être lu par la suite puisqu’il est illustré par un tableau européen du début de la
Renaissance. Le doc. 2 est un autel de sacrifice orné d’un bas-relief représentant le
calendrier cyclique aztèque, réalisé quelques années avant l’arrivée des premiers
européens en Amérique (voir chap. 3, thème 2). Le doc. 3 est une enluminure
médiévale représentant le thème célèbre des nains sur les épaules de géants, né
d’abord dans des textes de sciences, comme le doc. 4. Enfin le doc. 5 est un article
de journal rédigé par Victor Hugo en 1849, tandis que le doc. 6 est un morceau
récent de la rappeuse Keny Arkana.
➔ Question 2 : Repérez quels documents proposent une vision du temps descendante (vers un
futur négatif) et quels documents proposent une vision du temps ascendante (vers un futur
positif). (Doc. 1 à 6)
➔ Question 4 : Comparez le point de vue des hommes et des femmes du Moyen Âge, du XIXe
siècle et d’aujourd’hui. (Doc. 4, 5 et 6)
❖ Réponse : Du Moyen Âge à nos jours, la vision de l’avenir se transforme. Au Moyen
Âge, des progrès semblent possibles à condition de respecter les autorités du passé.
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Au XIXe siècle, les innovations techniques donnent au contraire l’impression d’une
nouveauté complète et d’un avenir dans lequel le sort de l’homme sera amélioré.
Aujourd’hui, certains artistes comme Keny Arkana considèrent à l’inverse que
l’espèce humaine est au bord de catastrophes, justement à cause d’une trop grande
confiance dans le progrès.
❖ Réponse : Le but est ici que les élèves mobilisent des références connues, soit par
leur culture générale, soit, par exemple, à travers les EPI de troisième, et qu’ils les
passent à travers la grille d’analyse construite par les questions précédentes.
Présentation du dossier
Ce dossier revient sur les différents outils de maîtrise du temps. Il montre tout d’abord la progression
de la maîtrise technique, qui permet d’aller sans cesse vers plus de précision. Il suggère aussi que
cette maîtrise plus précise du temps induit des changements dans les rapports de pouvoir, aussi bien
en termes de politique internationale que dans les rapports sociaux.
- La carte des fuseaux horaires (doc. 6) et l’extrait de la conférence de Washington (doc. 7), au
cours de laquelle le méridien de Paris est abandonné au profit du méridien de Greenwich,
montrent que le choix s’est fondé sur une question de puissance économique. C’est aussi
l’occasion de faire remarquer aux élèves que l’Europe est majoritairement réglée sur le même
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fuseau horaire, tandis que cet aménagement n’a pas été fait, par exemple aux États-Unis.
- Le rapport de la socialiste Mary Van Kleeck sur les conditions de travail des femmes à New
York au début du XXe siècle (doc. 8) permet de montrer cette mécanisation du temps très
étudiée par les historien(ne)s, selon laquelle l’arrivée des horloges mécaniques discipline les
travailleurs en leur imposant des horaires fixes. En même temps, il suggère que ces données
horaires sont aussi un outil de protection des travailleurs, une problématique encore très
nouvelle, qui peut éventuellement être prolongée par une réflexion sur l’uberisation et le
développement actuel du travail « par tâche », sans horaires.
❖ Réponse : Dans cette question, la vraie difficulté consiste à trouver une échelle sur
laquelle faire apparaître à la fois le cadran solaire ( IIe millénaire avant J.-C.) et la
montre individuelle. Un coup d’œil à la frise p. 22 peut rappeler aux élèves la
possibilité d’inclure des hachures pour introduire une rupture d’échelle à la fin de
l’Antiquité.
➔ Question 3 : En analysant ces deux documents, repérez qui a le droit de contrôler le temps.
(Doc. 7 et 8)
❖ Réponse : Dans ces deux textes rédigés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle,
le contrôle du temps est examiné à des échelles différentes. À la conférence de
Washington, le Royaume-Uni parvient à imposer son méridien à la place de celui de
la France en raison de la puissance de la flotte navale britannique. Par ailleurs, dans
les ateliers new-yorkais du début du XXe siècle, le temps de travail est fixé par les
employeurs sans négociation avec les employé(e)s. Dans les deux cas, on constate
que le contrôle du temps est un outil de pouvoir politique ou économique.
Coup de pouce : ici, avant de mettre les élèves en activité de recherche, on peut par exemple
préciser les attendus : le fonctionnement technique de l’objet, la date d’apparition du premier
prototype, les particularités de la représentation présentée sur cette page, etc.
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Pour aller plus loin
❖ Patrick Boucheron, Analyse de la figure au sablier, extrait de Conjurer la peur : Sienne 1338.
Essai sur la force politique des images, Paris, Seuil, 2013.
Présentation du dossier
Ce dossier peut fonctionner en lien avec celui de la page 24-25 (Penser le temps) ou être traité à sa
place. Il amène les élèves à examiner comment chaque société fixe le début de son calendrier.
Ce faisant, il les pousse à réfléchir à notre calendrier et à la manière dont il est le résultat d’une
production historique par étapes, ce qu’explique ensuite le cours p. 30-31.
Les doc. 5 et 6 montrent des façons différentes de concevoir le temps. Scientifique, avec Stephen
Hawking expliquant que les lois physiques commencent avec le Big Bang (doc. 6), qui marque donc
le début du temps proprement dit. Politique, avec le calendrier républicain, dont le début est marqué
par l’abolition de la monarchie, le 22 septembre 1792. Alors que les transformations du système
métrique seront conservées sans hésitation après la révolution, ce calendrier disparaît avec la fin du
régime.
> On peut éventuellement lier ce document au doc. 1 p. 31 qui montre la transformation du calendrier
turc, en lien avec la fin de l’Empire ottoman.
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chrétien et musulman. Les documents 4 et 5 présentent des calendriers fondés sur
des bases différentes.
❖ Réponse : Les calendriers chrétien, musulman et républicain sont fixés non pas le
jour de l’événement qui en marque le début, mais dans les années ou même les
siècles qui suivent. Dans le cas du calendrier républicain, on voit que c’est une
décision politique prise deux ans après. Dans le cas du calendrier chrétien, on
comprend que c’est un choix symbolique, de façon à éviter d’utiliser le nom d’un
empereur romain non chrétien pour dater un événement.
➔ Question 4 : Choisissez l’une des dates d’origine présentées dans cette étude et
présentez-la devant la classe.
Coup de pouce : on peut éventuellement fonctionner à l’inverse et demander aux élèves de préparer
chez eux cette présentation, de façon à commencer par ces brefs exposés avant de réaliser les
questions ci-dessus.
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chrononymes, mais aussi grandes coupures en quatre périodes. Pourtant les continuités ne
sont jamais abolies entre deux périodes.
Document 1
Sur cette pierre tombale d’un cimetière turc, on observe l’effet du changement de calendrier décidé en
1925 par Atatürk. En 1923, l’Empire ottoman a pris fin et a été remplacé par la République de
Turquie, un État laïque. Deux ans plus tard, le calendrier hégirien est remplacé par le calendrier
européen, ce qui est aussi censé faciliter un rapprochement avec l’Europe. Par conséquent, cette
femme est née en 1323 (c’est-à-dire 1905) et morte en 1983.
Document 2
Sur cette enluminure de l’évangéliste saint Mathieu, classiquement montré en train de rédiger son
texte, on observe en plein IXe siècle le maintien d’un décor et d’une toge typiquement romains. On
peut éventuellement le comparer avec des images assez proches dans le temps, comme ce
panthéon du VIe siècle, où au contraire les dieux païens apparaissent sous des traits christianisants.
Les continuités entre les deux systèmes religieux apparaissent donc dans l’art.
Document 3
Lettre adressée à Louis-Philippe en 1815, au moment de la restauration, pour savoir s’il souhaite
conserver à son service les membres de la maison de Napoléon. Louis XVIII a inscrit au bas de la
feuille « Je n’en prendrai pas un ». On voit dans cet exemple trivial que les ruptures d’un régime à
l’autre peuvent aussi être renforcées par des choix politiques, par exemple lorsque l’on se débarrasse
d’un personnel administratif ou même domestique.
Présentation de l’activité
Cette activité permet aux élèves d’apprendre à utiliser un nouvel outil, dont ils peuvent
éventuellement continuer à se servir au cours de l’année si leur équipement numérique le permet. Il
s’agit aussi de leur donner le sentiment du temps en passant par l’échelle de leur vie et de leur
famille.
Pistes d’exploitation
L’activité peut se préparer à la maison ou, idéalement, se faire en salle informatique après un temps
de préparation individuel (étapes 1, 2, 3) puis une mise en commun en classe (étape 4).
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Pour varier et promouvoir l’insertion des élèves dans leur établissement, on peut éventuellement
demander aux élèves de mener cette activité en faisant des entretiens auprès de différents membres
de l’équipe pédagogique et administrative.
L’analyse
L’analyse doit servir à faire sentir aux élèves que l’on peut dépasser l’échelon individuel pour dégager
des tendances communes. Concernant les événements les plus cités, c’est éventuellement l’occasion
de les exprimer en statistiques, travaillées en mathématiques en troisième. Concernant les
événements choisis par le ou la professeur(e) dans sa propre frise, on peut faire référence au cours
de troisième portant sur le monde depuis 1991.
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