A.

Systèmes logiques à évènements discrets

A.1. Structure générale
Tout système au sens général du terme peut se présenter sous forme monobloc traduisant sa fonction
globale. Les causes (matières d’œuvre entrantes) peuvent être de plusieurs natures physique, énergétique,
informationnelles, … et les effets (matières d’œuvre sortantes)
La mise en évidence des matières d’œuvres dans un environnement industriel conduit à la figure ci-dessous.

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SPI 6

Figure 1 : Structure monobloc d’un système de production industriel (SPI)

 Matière première (1)

 Matière d’œuvre de contrôle : énergie (2), consommables (3), intervention humaine (4) notamment les
réglages, la maintenance, l’exploitation, …
 Matière d’œuvre de sortie : produits élaborés (5), déchets (6).

Sous-système Sous-système
Système Automatique Mécanique

Figure 2 : Eclatement du système en deux blocs

Le sous-système Automatique est globalement constitué de cinq (5) modules :

Pré -
actionneurs
Unité de
Pupitre traitement Actionneurs

Capteurs

Partie commande Partie opérative

Figure 3 : Structure du sous-système Automatique

En générale un automatisme (sous-système à caractère automatique) comporte deux parties essentielles :

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Une partie opérative (PO) également appelé « partie puissance » qui comporte les actionneurs et les éléments
fonctionnels qui agissent sur le processus à automatiser (sous-système Mécanique) ;
Une partie commande (PC) qui coordonne les actions de la partie opérative. Elle est le lieu où convergent trois
dialogues :
- Le dialogue avec la machine ;
- Le dialogue homme machine ;
- Le dialogue avec d’autres machines.
Une troisième partie auxiliaire dite de production et de distribution d’énergie alimente tous les blocs
intervenant dans la PO et la PC.

Dans ce système, les actionneurs sont des éléments musclés qui, recevant de l’énergie, servent à tout
mouvement par l’intermédiaire des mécanismes appropriés. Au terme d’une action technologique effectuée par
un actionneur, le capteur saisi l’état de l’action et le transmet immédiatement au système de traitement. Compte
tenu de l’action accomplie et du programme prévu, l’unité de traitement ordonne les nouvelles actions à
effectuer.
Ces ordres sont reçus par les pré-actionneurs entre autres qui à leurs tours délivrent l’énergie
nécessaire au service des actionneurs convertissant ainsi des ordres de commande en ordre de puissance.

A.2. Différentes technologies

Les raisons qui conduisent à l’automatisation d’un système sont le plus souvent de types économique
et environnemental. Mais l’on peut aussi être à la recherche de la fonctionnalité, la qualité, la productivité, le
coût, …
Les choix technologiques dans chacun des blocs dépendent des contraintes à observer dans le cahier de
charges, celui-ci étant inhérent au type d’énergie déployée. A ce sujet, il existe diverses formes d’énergies
pouvant servir dans la commande des systèmes automatisés. Essentiellement, on peut citer l’énergie
pneumatique, l’énergie hydraulique, l’énergie électrique … Toutes ces formes d’énergie ne sont pas disponibles
dans la nature, il faut donc les produire, les conserver et les distribuer. On parlera donc respectivement de
technologie pneumatique, hydraulique ou électrique.

L’énergie pneumatique est la force que procure l’air comprimé. Elle met en évidence les propriétés de l’air
comprimé qui est l’une des plus anciennes formes d’énergie qui fut utilisée pour suppléer la force physique
humaine.

L’énergie hydraulique est un moyen de transmission de puissance à distance par l’intermédiaire des liquides.
C’est une technique de puissance massique souple et très élevée, d’excellent rendement, de construction simple,
et mise en évidence par les lois de la mécanique des fluides.

L’énergie électrique est disponible suivant les installations et, dans certaines circonstances, n’ont besoin que
d’un transformateur ou d’un adaptateur de tension.

En conclusion, les technologies pneumatiques, hydrauliques et électriques sont les plus utilisées, mais il existe
également la technologie électronique qui exploite l’énergie électrique. On peut également procéder à la
combinaison de 2 ou plusieurs technologies, on parlera de ce fait de technologie électropneumatique,
électrohydraulique, hydropneumatique…

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