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•L’ÉDUCATION
POPULAIRE AU SERVICE
DES PORTEUSES DE
PROJETS EN MILIEU
RURAL
•LOI D’ORIENTATION
AGRICOLE : DES
CRAINTES ET DES
MOBILISATIONS
•SORTIR LES TERRES
DU CAPITALISME ?
COMMENÇONS PAR EN
RÉGULER L’USAGE
Dossier
PROJETS DE TERRITOIRES CULTURELS
ET TRANSITIONS
sommaire
est publiée par l’Agence de diffusion et
d’information rurales (Adir),
association d’édition de diverses organisations
œuvrant dans le champ du développement
agricole et/ou rural et se reconnaissant dans les vivre ensemble
valeurs de l’éducation populaire :
Initiatives
4 L’éducation populaire au service des
Réseau Civam, le réseau des
Centres d’initiatives pour valoriser
porteuses de projets en milieu rural
l’agriculture et le milieu rural 5 Éveil : une formation accessible pour
www.civam.org des projets collectifs en rural
Le Mouvement rural de jeunesse Société
chrétienne (MRJC) 6 Portrait d'une jeunesse en feu
www.mrjc.org 6 Émeutes urbaines :
quelle place de la ruralité ?
Le Réseau d’expérimentation et 8 Rester vigilant face à la criminalisation
de liaison des initiatives en espace des actions en faveur de
rural (Relier) l’environnement
www.reseau-relier.org Agriculture
Cap rural 9 Un jeu pour penser et organiser la
www.caprural.org résilience alimentaire
un autre développement
Le réseau des Créfad (Centres de Aménagement
recherche, d’étude et de formation ménager les ressources 29 Zéro artificialisation nette :
à l’animation et au développement)
www.reseaucrefad.org lever le flou
Agriculture
Le Réseau national des espaces- 10 Loi d’orientation agricole : des Initiative
test agricoles (Reneta) craintes et des mobilisations 30 Anor, exemple d’une stratégie de
www.reneta.fr sobriété foncière
Culture
12 Montrer l'invisible pour donner
Idées
Terre de liens 31 Sortir les terres du capitalisme ?
matière à l'action
www.terredeliens.org Commençons par en réguler
l’usage…
Association
Le Comité d’études et de liaisons 33 Terre de liens : 20 ans de défense
entre associations à vocation des terres agricoles
agricole et rural (Célavar) Chronique
d’Auvergne-Rhône-Alpes 35 La Guerre des mots – acte LI
www.celavar-aura.com
Quatrième de couverture
Anna Dupleix-Marchal est installée dans le piémont Cévenol à Cros (Gard)
Directeur de publication : Raphaël Jourjon - Équipe de
rédaction permanente : Fabrice Bugnot, Jade Lemaire
avec son conjoint arboriculteur. En partage avec d’autres agriculteurs, ils
- Ont participé à ce numéro : Isabelle Barnier, Prunelle mènent aussi un petit troupeau de brebis Raïole pour maintenir les mi-
Besson, Marine Benoiste, Nina Bucher, Hélène Bustos, Jean- lieux ouverts. Anna entame un travail photographique sur la filiation avec
Baptiste Cavalier, Michel Carré, Céline Champouillon, David la « cheffe » du troupeau, très proche des humains. Elle laisse libre cours
Chomentowski, Stéphanie Florquin, Amélie Karrer, Marianne
Langlet, Gilles Maréchal, Jean-Claude Moreau, Chloé Mouth. à ce qui se passe pendant les prises de vues pour laisser s’exprimer la
Maquette : Catherine Boé brebis. « Pour moi, cette photo, c’est l’expression d’une colère et du refus
Impression : Evoluprint, Bruguière de faire semblant. Je mets en scène une “ photo de famille ” avec la bre-
Administration / Rédaction :
18, rue Claude Tillier – 75 012 Paris
bis entourée de ses parents photographiés dans les deux médaillons qui
Tél. 01 48 74 52 88 encadrent la bergerie. Mais la brebis sort systématiquement du cadre. Que
Site internet : www.transrural-initiatives.org signifie son refus de poser face à l’appareil dans le cadre de cette photo
Mail : transrural@globenet.org de famille ? Est-ce l’expression d’une colère face aux méthodes d’élevage qui rompent les liens de fi-
liation dans les troupeaux ? ». Cette photo est aussi un hommage à cette brebis, décédée récemment.
CRÉDIT PHOTO DE LA COUVERTURE : Dominque Trillaud.
Installation artistique de la compagnie Graines de rue
CRÉDIT DE LA PAGE 13 : Benoît Ménéboo. Nanabozho (Cie le
grand O - festival Eclectic campagne(s) 2023)
découvrir
36 BD Histoire d’un édito
L
37 En revues
éditorial est un genre journalistique qui exprime « le point de
38 Au fil des lectures vue de la rédaction du journal sur un événement d’actualité »,
nous dit Le Monde. Pourtant, « l'humeur d'un individu déter-
miné, fût-il doué de verve, ne présente par elle-même aucun intérêt
(…) Pour convaincre, le jugement de l'éditorialiste doit apparaître
comme étant la conclusion d'un raisonnement, lui-même fondé sur
des arguments plausibles et des informations crédibles »1. Alors,
par où commencer ? L’humeur, peut-être ? Quelque chose qui nous
13 à 28 dossier touche, nous révolte ? Le flot d’information reçues sur l’horreur des
violences en Israël et en Palestine. Les déclarations à l’emporte-pièce
Projets de territoires culturels des responsables politiques. L’absence de recul et de perspectives
historiques dans la plupart des médias. N’en rajoutons pas2.
et transitions Une autre humeur, donc. Un espoir ? Le combat contre le Glyphosate,
menée par des citoyens, des scientifiques et des paysans ! Non…
Comment se saisir de la notion de droits culturels ? Que peuvent appor-
ter les projets culturels de territoire ? Pourquoi travailler sur la « déspécia- L’autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) ne voit pas
lisation » des projets et l’habitabilité ? Quelle participation des habitants de risque et le produit risque d’être autorisé pour cinq ans de plus,
et acteurs du rural ? Ce dossier, issu des rencontres « Projets artistiques même si certains rappellent que son processus d’évaluation est « une
et culturels en milieu rural » organisées en juin dernier, témoigne de truanderie »3. Des dizaines d’enquêtes, livres et études ont portant
ces questionnements au travers de la présentation d’initiatives et de ré- creusé le sujet mais sur le site de RMC, l’animateur « scientifique »
flexions de praticiens, chercheurs et citoyens et propose des pistes pour Mac Lesggy nous dit : « En clair : pas de risque identifié ! » sur la
construire des politiques culturelles pensées par et pour les habitants santé4. Sans rire ! Humeur noire…
des territoires. Dans l’information en continu, l’instant et l’humeur dominent alors
que le raisonnement ne se construit que sur le temps long. Dans ce
numéro, nous vous proposons un dossier sur les notions de culture et
BENOÎT MÉNÉBOO. NANABOZHO (CIE LE GRAND O - FESTIVAL ECLECTIC CAMPAGNE(S) 2023)
www.transrural-initiatives.org/boutique
vivre ensemble
vivre ensemble
L’éducation populaire au service des
initiative
L e 10 septembre à Cambrai
(Nord), le ministre de l’Agri-
culture dévoilait les grandes
lignes du Pacte et loi d'orientation
et d'avenir agricoles (PLOAA), lors
50 000 professionnels de l’ensei-
gnement, de la formation, du
conseil et de l’administration doit
être lancé en 2025.
Sur l’accompagnement à l’instal-
d’un évènement organisé par le lation, le ministère veut créer un
syndicat Jeunes agriculteurs. « Les guichet unique dédié à l’installa-
parlementaires ont découvert dans tion, la formation et la transmission
le journal qu’elle était déjà écrite et au sein d’un futur réseau baptisé
qu'ils travaillaient pour rien depuis France service agriculture, géré
des mois », dénonçait alors Aurélie par les chambres d’agriculture,
Trouvé, députée La France insou- développer le tutorat et augmenter
mise en charge du groupe de suivi les budgets dédiés aux services de
parlementaire de cette loi, qui doit remplacement ou aux diagnostics
être présentée au Parlement en pour l’installation/transmission. Il
décembre. Même constat pour le compte également réformer la gou-
collectif Nourrir1 : « Nous n'avons vernance des comités régionaux de
pas eu ce texte, malgré nos ren- l’installation et de la transmission
contres avec le ministère. On nous (Crit).
a seulement partagé les grandes
lignes des cinq thèmes : l’orienta- 400 MILLIONS D'EUROS
tion et la formation, l’installation/ POUR LE FONCIER
transmission, le foncier, la souve- La question foncière a finalement
raineté alimentaire et l’adaptation été intégrée, mais uniquement par
au changement climatique », ajoute l’annonce d’un fonds de 400 mil-
Clotilde Bato, co-présidente. Après lions d’euros qui prendra « des
des mois d’une consultation déjà participations dans des fonds de
tronquée (cf. TRI n° 497), ce signal portage nationaux ou régionaux
inquiète. Le discours du ministre et qui, eux, achètent du foncier pour
l’avant-projet de loi daté de juil- UN GUICHET UNIQUE le mettre à disposition » comme le
let, qui a fuité, ne montre aucune Sur la formation, le texte prévoit fonds Élan (cf. TRI n° 498). Enfin,
rupture susceptible de répondre des actions de découverte de des moyens supplémentaires ont
au besoin de développement mas- l’agriculture ou des stages dans été annoncés pour le plan Écophyto
sif de l’agroécologie paysanne. Il les écoles, des campagnes de com- de réduction des pesticides, pour la
ne prévoit pas d’augmentation du munication, le développement de production de protéines végétales
nombre de paysans et le maintien bachelors « agro » et l’ouverture de en France ainsi que pour financer
des effectifs, avec l’installation de classes dans les métiers de l'agri- 1 - Composée de « les investissements transformants
150 000 agriculteurs en dix ans, ne
serait même pas assuré.
culture. Un plan de formation conti-
nue sur la transition agricole pour
54 organisations
paysannes et
citoyennes
au sein des exploitations », la sou-
veraineté alimentaire et les transi- …
10 Transrural initiatives n˚499 • septembre - octobre 2023
ménager les ressources
… tions. Si les chambres d’agriculture mais aussi pour orienter les déci-
et le syndicat majoritaire ont adou-
bé ce texte, demandant toutefois
sions réglementaires qui seront
prises en plus ou en traduction en bref
des garanties sur les moyens accor- de la loi. Le collectif Nourrir va
dés, les réactions des autres parties ainsi sortir un document de posi- HVE VS AB
prenantes sont plus critiques. tionnement en novembre, comme Le label Haute valeur environnemen-
Dans un communiqué, le collectif d’autres organisations paysannes, tale (HVE), sans réelles contraintes
Nourrir déplore ainsi « des mesures et souhaite organiser un colloque mais ouvrant le droit à des aides de
foncières insuffisantes pour orienter à l’Assemblée nationale. La coa- la Politique agricole commune de
l’utilisation des terres vers l’agroé- lition Installons des paysans l'Union européenne, a été demandé
cologie et pour prioriser l’installa- continue aussi son travail de par la quasi-totalité des agriculteurs.
tion ou le renforcement des plus mobilisation auprès des députés, Résultat, le ministère de l’Agriculture
petites structures, et qui ne feront de gauche mais aussi du centre et a décidé de baisser le niveau des
qu’accélérer la financiarisation du de droite. « On est face à un gou- primes pour le label HVE, mais aussi
secteur agricole ». Le collectif s’in- vernement qui ne communique pour le label Agriculture biologique
quiète également de la manière pas auprès du grand public sur ce ou l’aide forfaitaire à l’installation…
dont sera soutenue la « souverai- sujet. On va aussi sortir une cam- Même constat pour les mesures
neté alimentaire », tant ce terme pagne d’interpellation, au moins agro-environnementales et clima-
a été détourné par le ministère pour qu’il sache qu’il y a une loi en tiques : il manque des dizaines de
au profit du soutien à la produc- route. On veut montrer que cette millions d’euros et une partie des
tivité et à l’exportation. Le texte loi est l’occasion d’un choix. Quelle agriculteurs souhaitant s’engager
de l’avant-projet de loi, dans un société on veut : avec ou sans pay- dans des pratiques plus vertueuses
article un, propose une définition sans ? On nous parle de la diver- sont mis de côté. ■
faisant fi des droits des paysans et sité des modèles, mais les rapports
paysannes, en France ou dans le scientifiques disent que ce sont les SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE :
reste du monde, de l’accès au fon- modèles d’agroécologie paysanne DÉFINITION
cier et à l’eau ou encore des droits qui sont en mesure de nourrir le La Confédération paysanne rappelle
des populations à décider de leur monde et de répondre aux défis dans un communiqué du 16 octobre,
alimentation. du changement climatique. On doit que la souveraineté alimentaire
« Nous sommes inquiets. Le diable faire des choix sur les modèles », est définie dans la Déclaration des
se cache dans les détails et nous ajoute Clotilde Bato. Nations unies des droits des paysans
n’en avons aucun pour l’instant. D’autres acteurs prévoient égale- et des autres populations travaillant
Pour l’installation, il y aura un gui- ment de se mobiliser d’ici la fin en zone rurale, datant de 2018. « Les
chet unique confié aux chambres de l’année, dans les territoires ou paysans et les autres personnes travail-
d’agriculture, alors qu’il y avait une auprès des parlementaires. Des lant dans les zones rurales ont le droit
unanimité pour dire qu'il faut une députés du groupe LFI-Nupes ont de définir leurs systèmes alimentaires
pluralité d’acteurs pour accueillir également prévu une tournée de et agricoles, droit reconnu par de nom-
les porteurs de projets non issus réunions publiques et débats d’ici breux États et régions comme le droit
du milieu agricole, les Nima. On mi-novembre pour porter « un à la souveraineté alimentaire », men-
nous dit qu’il faudra être labélisé projet alternatif » et alerter sur les tionne l’article 15. Rien à voir donc,
pour intervenir, mais on ne connaît risques de cette première mouture avec la définition qu’en propose le
pas les cahiers des charges, etc. De du projet de loi. Le texte de juillet gouvernement et la FNSEA dans le
même, pour le foncier, les 400 mil- dernier prévoyait ainsi de faciliter PLOAA (cf. ci-contre) et l’objectif de
lions d’euros sont issus du fonds « les projets destinés au stockage « maîtrise des dépendances néces-
entrepreneurs du vivant mais il se de l’eau et aux prélèvements », pré- saires ou stratégiques en matière d’im-
construit en vase clos, sans aucun cisant « la politique de l’eau vise à portations et d’exportations ». La Conf’
échange dans les concertations », ne pas diminuer le volume global dénonce cet abus de langage « qui
alerte Clotilde Bato. des prélèvements destinés à l’irri- permet de justifier la signature des ac-
gation sur la période 2024-2030 ». cords de libre-échange qui accroissent
INTERPELLATIONS Il prévoit même d’inscrire dans la les dépendances internationales en
ET LOBBYING loi le caractère d’intérêt général matière agricole et alimentaire et n'ont
Le jeu de lobbying va donc se ren- majeur des projets de stockage jamais contribué à la rémunération des
forcer de part et d’autre, d’abord comme les méga-bassines… agriculteurs ». ■
avant la présentation du texte ■ Fabrice Bugnot (Transrural)
L
● Run ar puñs, un espace culturel es 13 et 14 juin 2023 se tenait la 11e édition des rencontres Projets artistiques et
pensé comme un commun du territoire ........ 14 culturels en milieu rural, portée notamment par l’Union fédérale d'intervention des
● Rencontres « cultures et ruralités » : structures culturelles (Ufisc), ses partenaires (Fédélima, FAMDT, Themaa)1 des compa-
15 ans après ...................................................... 16 gnons de route2 et Run ar puñs, un « troisième lieu »3 à Châteaulin, dans le Finistère.
● Musiques et ruralités .......................................17 Comment la création artistique et les artistes participent aux transitions écologiques
● Kerminy, un lieu « d’artgriculture » et sociales dans les campagnes ? Comment se saisir de la notion de droits culturels ? Que
en quête d’autonomie ........................................ 18 peuvent apporter les projets culturels de territoire ? Pourquoi travailler sur la « déspécialisation »
des projets et l’habitabilité ? Quelle participation des habitant·es et acteur·rices concerné·es ?
● Éclairages sur l’art écologique ....................... 19 Ce dossier, réalisé en partenariat avec les organisateurs de ces rencontres, témoigne de ces
● La Convergence des loutres ............................20 questionnements au travers de la présentation d’initiatives et de témoignages d’intervenant·es
● De l’habitabilité des territoires œuvrant pour penser et construire collectivement les projets des territoires culturels de demain.
aux tiers-espaces ............................................ 21 On y parle d’art et des droits culturels, de la façon dont il est possible d’offrir à chacun et
● À Grasse, le tiers-lieu Saint-Marthe engagé chacune les moyens de participer à la vie culturelle, de vivre et d'exprimer sa culture et ses
dans la déspécialisation ...................................22 références.
Mais il est aussi question d’agriculture, avec Run ar puñs, une ancienne ferme porcine ou
● « Le lien entre communs et tiers-lieux n’a rien le château de Kerminy, un lieu de résidences et de recherches d’agricultures en art dans le
d’évident »............................................................23 Finistère ; d’écologie par le biais du lien au territoire recherché dans le Val-de-Drôme ou au
● Les droits culturels au coeur du projet tiers-lieu Sainte-Marthe à Grasse (06) ; de coopération intercommunale dans le Comminges ou
de territoire du Val-de-Drôme .......................24 de lien social, par exemple avec La Convergence des loutres, une association des Côtes-d'Armor
● Une charte de territoire respectant les droits ayant pour objet de favoriser les rencontres, le plaisir d’apprendre, de créer… Un coup de
culturels en Comminges ...................................24 projecteur sur les cultures et les territoires ruraux en guise de plaidoyer pour une plus grande
● Passer des projets culturels de territoires ouverture des politiques culturelles.
à des projets de territoires culturels ............26 1 - Fédération des lieux de musiques actuelles, Fédération des acteurs et actrices des musiques et de
● Accompagner les projets culturels danses traditionnelles, Association nationale des théâtres de marionnettes et des arts associés.
2 - Comme Les Localos, « collectif des projets en campagne, du développement local, de l'autonomie et
de territoire ruraux ........................................27 de l'impertinence ».
● Des pas de côtés, oui, mais à pas de géants...28 3 - Notion à l'origine des tiers-lieux.
idées
du capitalisme ?
Commençons
par en réguler
l’usage…
Pour Tanguy Martin1, les
initiatives de propriété collective
des terres pour faciliter
l’installation en agroécologie
paysanne sont inspirantes mais
insuffisantes pour réellement
faire de la terre un commun.
… RESTREINDRE
DU CAPITAL
LE POUVOIR cer par s’appuyer sur les outils existant
pement agricole et rural qui se reconnaissent dans les valeurs de l’éducation populaire.
En s’appuyant sur un comité de rédaction composé d’acteurs du développement rural
(animateurs, militants associatifs), associés à des journalistes, elle propose une lecture
de l’actualité et des enjeux concernant les espaces ruraux qui privilégie les réalités de ter-
rain et valorise des initiatives locales et innovantes. La revue appréhende ces territoires
dans la diversité de leurs usages et met en avant des espaces où il est possible d’habi-
ter, de se déplacer, de s’instruire, de se cultiver, de produire, de se distraire et de tisser
des liens. Ces expériences locales illustrent concrètement des alternatives au modèle • SE SENTIR DE NOU
de développement économique dominant, marqué par la mise en concurrence géné- VEAU ACTEUR
• « ZAD WILL SUR
VIVE »
•SIX MOIS D’ÉTAT
ralisée, la disparition des solidarités et l’exploitation aveugle des ressources naturelles. S GÉNÉRAUX, POUR
QUOI ?
BON D’ABONNEMENT
Pour un abonnement d’un an (6 numéros de 40 pages) :
● Tarif normal (individus) : 55 ¤ ;
● Tarif réduit (étudiants, chômeurs, temps partiel subi, abo. groupés – à partir de 5 personnes) : 45 ¤ ;
● Tarif associations : 60 ¤ ;
● Tarif institutions (collectivités, bibliothèques…) : 90 ¤.
Adresse : ............................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................ Mail : .............................................................................................................
Réglement par chèque à l’ordre de Transrural initiatives ou par mandat administratif
Transrural initiatives - 18, rue Claude Tillier - 75012 Paris
transrural@globenet.org!A