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Novembre 2021.
i
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
Avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le
21ième siècle peut être qualifié de siècle de vitesse. Ainsi, le développement de l’entreprise est
continuellement changeant ; la prévision est indispensable.
Dans ce contexte, les dirigeants cherchent à réunir les moyens d’avoir le contrôle sur
l’organisation qu’ils dirigent, c'est-à-dire d’en avoir la maîtrise.
L’objectif du contrôle consiste à réunir des conditions qui permettent d’éviter de se fourvoyer
dans des projets mal définit ou mal choisi.1
D’après Robert Anthony. Le contrôle de gestion peut être défini comme « Le processus par
lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et
efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation ». Dans le même sens, H. Bouquin défini
le contrôle de gestion comme des processus et des systèmes qui permettent aux dirigeants d’avoir
l’assurance que les choix stratégiques et les actions courantes ont été, sont, et seront cohérant
notamment grâce au contrôle d’exécution 2. Selon la théorie du cycle de vie des organisations, la
formalisation des outils de gestion est une réponse aux difficultés que connaissent les entreprises
à un moment donné. Malgré cela, de plus en plus, le contrôle de gestion s’étend à des PME.
En effet, les PME sont des entreprises identifiées par la littérature comme étant dominées par un
management informel, d’où l’absence des outils formels de gestion dans ces dernières.
Cependant, on peut remarquer dans certaines PME, la présence des outils formels de contrôle de
gestion à l’image des grandes entreprises3. Ces PME classées dans le grou0pes des PME
dénaturées suscitent une curiosité qui pousse à chercher les causes de ce comportement qui paraît
ano9rmal surtout que la formalisation touche les outils de contrôle de gestion. Il apparait alors
opportun d’identifier les déterminants de la formalisation du contrôle de gestion dans les PME en
ville de Goma.
Beaucoup d’auteurs ont déjà parlé de ce sujet, entre autres :
1
S. MPERE BOYE MPERE et N. IFEKA BONKOMO, Gestion budgétaire, « EDUC » Kinshasa, p.1
2
C. BARATAY et L. MONACO, Contrôle de gestion, 8e éd., 2019-2020, p.21
3
Y. MESSAH KOUNESTRON et N. BAGOULARE, La formalisation du contrôle de gestion.
2
Cela étant, la formalisation du contrôle de gestion est expliquée par plusieurs facteurs dont : la
taille, le profil du dirigeant, l’âge de l’organisation, le profil du contrôleur,…4
En RDC, plus de 90% d’entreprises sont des PME et elles représentent entre 50 et 90% dans
certains pays. Elles assurent une meilleure allocation des capacités productives. Leur
développement s’affirme aussi comme un axe majeur de la lutte contre la pauvreté et permet la
réduction des écarts et disparité économique entre les villes et les campagnes. Le rapport du
forum économique tenu en 2015 à Kinshasa, montre que les PME sont à 65% des entreprises
viables. La plupart des travaux sur les déterminants des systèmes de contrôle s’appuie sur
l’expérience des pays occidentaux. Les travaux sur les déterminants des systèmes de contrôle de
gestion des PME africaines en général et congolaises en particulier sont rares. Ce travail essaie de
colmater cette déficience en considérant les PME congolaise notamment celles de la ville de
Goma comme notre champ d’analyse.
Pour bien répondre à ce problème, nous nous sommes posés la question principale qui est celle de
savoir :
- Quels sont les déterminants de la formalisation du contrôle de gestion dans les PME en
ville de Goma ?
A la suite de la question principale, trois autres questions spécifiques se posent :
- Quel est l’impact des caractéristiques des dirigeants sur la formalisation du contrôle de
gestion ?
- Quel est l’impact des caractéristiques des PME sur la formalisation du contrôle de
gestion ?
4
Y. MESSAH KOUNESTRON et N. BAGOULARE, Op. cit.
3
3. HYPOTHESES
M.GRAWTZ définit l’hypothèse comme « proposition de réponse à la question posée ».
Il sied de signaler que nous ne sommes pas premiers à aborder ce thème. Bien avant nous,
beaucoup d'auteurs ont eu à traiter ce sujet, à l’exemple de :
•Tachouola Vincent, (Docteur en Sciences de Gestion), dans son sujet « Les déterminants des
systèmes de contrôle de gestion dans les entreprises », l’auteur poursuivait l’objectif de savoir les
déterminants de contrôle de gestion dans les PME, il a émis les hypothèses selon lesquelles, la
taille exprimée en effectif, la forme juridique des PME ainsi que le secteur d’activités auraient
une influence sur la formalisation du contrôle de gestion.
Après traitement des données, l’auteur confirme que la taille exprimée en effectif n’influence
pas la formalisation du contrôle de gestion. Il affirme cependant que la forme juridique et le
secteur d’activité influencent la formalisation du contrôle de gestion.
Ils sont partie de l’hypothèse selon laquelle, ce sont les difficultés qui poussent à la formalisation
du contrôle de gestion dans les entreprises.
Ils ont faits recours à cinq indicateurs du contrôle de gestion qui sont : la gestion prévisionnelle,
le suivi des activités, l’évaluation des activités, les modes de communication et la prise de
décision.
Pour la première dimension du contrôle de gestion, après les études menées, ils ont d’abord
trouvé qu’il y avait 2 types d’entreprises parmi les entreprises enquêtées.
Il s’agit donc des entreprises ayant des ressources propres insuffisantes et les entreprises ne
souffrant pas d’insuffisance des ressources propres et des difficultés d’accès au financement.
Ils ont trouvé que, les difficultés ne sont pas les seuls facteurs qui expliquent ou qui poussent à la
formalisation de la gestion prévisionnelle dans les PME car l’insuffisance des ressources propres
qui apparait comme une condition de formalisation du suivi n’est pas suffisante parce qu’il y a
4
des entreprises qui n’ont pas le problème d’insuffisance des ressources propres mais qui
formalisent le suivi des activités.
Pour la deuxième dimension les auteurs ont trouvé que, l’insuffisance des ressources propres
apparait comme une condition de la formalisation de l’évaluation des activités dans l’entreprise
ce qui ne pas suffisant pour affirmer cette hypothèse car, certaines entreprises ne connaissent pas
ou n’ont pas de problème mais formalisent l’évaluation des activités.
Pour la troisième dimension ; les auteurs ont trouvé que les difficultés ne sont pas les seuls
facteurs qui influencent la formalisation de la gestion prévisionnelle, car certaines entreprises
étudiées ne connaissent pas des difficultés mais formalisent la gestion prévisionnelle.
Pour la quatrième dimension ; les auteurs ont trouvé que les difficultés liées à l’insuffisance des
ressources propres et celles liées au marché des PME sont des conditions de la formalisation de la
prise de décision, bien qu’elles ne soient pas de conditions nécessaires suffisantes, car certaines
entreprise sous étude ne présentent pas ces difficultés.
Pour le cinquième dimension les auteurs ont remarqué qu’il y a 2 catégories d’entreprise, celles
disposant des moyens formels de communication mais qui souffrent des difficultés liées à la
faiblesse des ressources propres et d’accès au financement et d’autres part les PME qui disposent
de ces moyens de communication mais qui ne souffrent pas de ce problème. Ceci étant les
difficultés ne sont pas les seuls facteurs qui expliquent la formalisation du contrôle de gestion.
D’après les résultats trouvés par nos prédécesseurs nous postulons ce qui suit :
- Le profil des dirigeants notamment le niveau d’tude n’aurait pas d’influence sur la
formalisation du contrôle de gestion ;
- La taille exprimee seulement en effectif n’aurait pas une influence sur la formalisation du
contrôle de gestion des PME ;
- Le secteur d’activite aurait une influence sur la formalisation du contrôle de gestion des
PME..
Pour ce qui est de notre travail, nous avons utilisés la méthode statistique qui consiste à une
simple compilation des données chiffrées dans le tableau, il traite des données par des modèles et
procédés statistiques pour vérifier les hypothèses et la méthode descriptive qui nous a aidé à
décrire les PME de Goma. Les méthodes sont appuyées par les techniques.
4.2. TECHNIQUE
PINTO et GRAWTZ définissent la technique comme les moyens mis en œuvre pour concrétiser
la méthode. De ce fait, nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a aidé à consulter
des ouvrages, articles, mémoires en rapport avec notre sujet d'étude 6.la technique de
questionnaire qui consiste à prendre un questionnaire et le mettre à la disposition des enquêtés qui
à leur tour vont soit compléter eux-mêmes la grille de réponse ou soit l'enquêteur le complète par
les informations qui lui sont fournies par ce dernier. C'est pourquoi nous l'avions mise en
application afin qu'elle nous aide à récolter les données au près des PMES. Elle nous a permis de
collecter les données auprès de nos enquêtés à travers le questionnaire d'enquête préétablit.la
technique d’interview : cette technique consiste à obtenir des données utiles à l'enquête en
interrogeant oralement toutes personnes susceptibles de fournir des données, elle nous a permis
d'aller au près des dirigeants ou agents des PME afin de leur poser des questions oralement sur
notre sujet.
5. OBJET DE RECHERCHE
Notre objectif principal est d'analyser les facteurs qui expliquent la formalisation du contrôle de
gestion dans les PME en ville de Goma.
-d'analyser l'incidence des caractéristiques des PME sur la formalisation du contrôle de gestion
dans les PME en ville de Goma.
5
PINTO et GRAWTZ, Méthode des sciences sociales, éd. Dalloz Paris 1971.P228.
6
Idem
6
-Pour des raisons personnelles, Ce thème nous est cher dans la mesure où il nous permet de
consolider nos capacités analytiques et interprétatives de la réalité sur terrain à partir des théories
acquises. Mais aussi, il nous permet de nous imprégner des réalités des PME face a leur
formalisation.
-Sur le plan scientifique, les fruits de notre recherche permettront à d’autres chercheurs de trouver
dans cette thématique certains éléments ou informations importants pour le traitement de leurs
questions.7
7. DELIMITATION DU SUJET
Notre sujet est délimité dans le temps et dans l’espace ; dans le temps notre sujet concerne
l’année 2020 et dans l’espace la ville de Goma est considérée comme notre milieu d’étude.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre thème de recherche se subdivise en 3 principaux chapitres dont :
7
PINTO et GRAWTZ, Méthode des sciences sociales, éd. Dalloz Paris 1971.P228.
7
8
Gry DUMAS, Daniel LARUE, « Contrôle de Gestion », Edition, litee, Paris 2005, p.15.
8
12
F. GIRAUD, O. SAULPIG, Op.cit, p.21.
13
F. GIRAUD, O. SAULPIG, Op.cit, p.28.
10
Si l’on interrogeait différents managers sur ce que recours pour eux le contrôle de gestion, il est
probable que bon nombre de réponses s’exprimeraient en termes de « mesures de rentabilité »,
mesure de performance, production et analyse d’informations de gestion, mesure des résultats,
etc, soulignant une question à laquelle les principes du contrôle de gestion accordent une place
centrale, celle de mesure c’est-à-dire l’idée que traduit l’expression américaine « what gets
measured gets managed ! » Que l’on peut traduire en français par, on gère bien que ce que l’on
mesure.
D. La distinction entre démarche de contrôle et fonction du contrôleur de gestion
Un débat est parfois engagé sur la question des limites du contrôle de gestion, certains critiquant
des conceptions trop étroites de la démarche, d’autres reprochant inversement aux définitions
plus larges leur ambition démesurée et leur manque de précision. A ce sens, cette controverse
repose en grande partie sur une confusion entre démarche de contrôle et fonction du contrôleur de
gestion.14
Figure 1.2. La distinction entre démarche de contrôle et fonction du contrôleur de gestion.
SYSTEM
Responsable E DE
.
Animation Conception
Contrôleur de
gestion
I.2.4. Les types de contrôle
Nous distinguons :
14
F. GIRAUD, O. SAULPIG, Op.cit, p.38.
11
Le contrôle de gestion est alors positionné comme interface entre le contrôle stratégique et le
contrôle opérationnel.15
15
Guy DUMAS, Daniel Laure, Op.cit, p.15.
12
- La performance ;
- L’amélioration permanente de l’organisation ;
- La prise en compte des risques.
16
Guy DUMAS, Daniel Larue, Op.cit, pp. 25,26.
13
17
N. BERLAND, La mesure de performance, Edition e-book, Paris 2009, p.18.
14
III.2.1. Définition
Il existe plusieurs définitions de la gestion budgétaire, voici quelques-unes
La gestion budgétaire est un mode de gestion consistant à traduire en programme
d’actions chiffrées appelés budgets, les décisions prises par la direction avec la
participation des responsables.18
La gestion budgétaire est l’ensemble des techniques mises en œuvre pour établir des
prévisions applicables à la gestion d’une entreprise et pour comparer aux résultats
effectivement constatés19
III.3.1. Rôles
Le tableau de bord est un instrument de contrôle et de comparaison mais grâce au système
d’information qui le rend un outil de communication ainsi qu’un outil d’aide à la prise de
décision.
Dans ce cadre, le tableau de bord a pour mission de :
Contrôler en permanence les réalisations par rapport aux objectifs fixés dans le cadre de la
démarche budgétaire ;
Il attire l’attention sur les points clés de la gestion ;
Il permet de diagnostiquer les points faibles et de montrer ce qui est anormal et qui a une
influence (répercussion) sur le résultat de l’entreprise.20
18
Brigitte DORIATH, « Le contrôle de gestion », Ed. Dunod, Paris 2008, p1.
19
Jack FORGET, « Gestion budgétaire : Prévoir et contrôler les activités de l’entreprise », Edition organisation,
Paris, France, 2005, p.9.
20
Brigitte DORIATH, Op.cit, p.
15
21
Document organisation internationale du travail, Formalisation de l’entreprise.
22
Dictionnaire Larousse, 2013.
16
sanctions de l’Etat. Elles peuvent aussi participer aux appels d’offres publics ou devenir des
fournisseurs ou distributeurs des grandes sociétés.
La formalisation des entreprises s’inscrit dans une approche équilibrée et multidimensionnelle,
comme le souligne la recommandation (n°204) sur la transaction de l’économie informelle vers
l’économie formelle.
L’OIT (Organisation Internationale du Travail) facilite la formalisation des entreprises par des
mesures en associant des stratégies visant à réduire les coûts d’enregistrement et de mise en
conformité à des mesures incitatives et à des programmes de développement de l’entreprise
s’appuyant sur les données empiriques les plus récentes indiquant les taisons qui incitent les
entreprises à formaliser leur entreprise, l’OIT lance des initiatives en partant du principe que ce
ne sont probablement pas tant les coûts escomptés de la formalisation mais plutôt ses avantages
qui sont au cœur de la décision de formaliser ou non.23
Dans ce point nous allons nous intéresser à la gestion interne dans les PMEs, aux éléments qui
permettent de caractériser le fonctionnement d’une PME et ensuite, nous nous intéresserons aux
études peu nombreuses traitant plus particulièrement la formalisation du contrôle de gestion dans
les PME.26
Lorsque l’intéressé par le monde de PME aborde l’étude de ce type d’entreprises, la première
question qu’il doit se poser est celle de sa définition. Sans doute l’attente autour d’une définition
uniforme et universelle est l’un des entraves qui distinguent ce genre d’entreprises, de plus,
inexistence une notion de PME dans la comptabilité nationale nourrit la polémique et diminue les
possibilités de convergence sur ce sujet.
A cet effet, pour obtenir à formuler une définition plus accomplie et plus proche de la notion de la
PME, nous passerons en revue certaines définitions de certains auteurs.
A partir des critères d’effectif et le chiffre d’affaires certains auteurs définissent les PME comme
suit :
Bressy G, C KOUKUYI (2000), « Les PME sont les entreprises dont l’effectif salarié est
inférieur à 50. Elles englobent les très petites entreprises (moins de salariés), les petites
entreprises (10 à 49 salariés) et les moyennes entreprises (50 à 449) »27.
Les PME sont des entreprises identifiées par la littérature comme étant dominées par un
management informel (GREPME, 1994, Messeghem 2001). Cependant, on peut remarquer dans
certaines PME la présence des outils formels de gestion à l’image des grandes entreprises. Ces
PME, classées dans le groupe des PME dénaturées (TORRES, 1997), insistent une curiosité qui
poussent à chercher les causes de ce comportement qui parait anormal surtout lorsque la
formalisation touche les outils de contrôle de gestion car l’apparition du contrôle de gestion est
essentiellement justifiée par la complexité caractéristique des grandes entreprises. 28
26
ZAWADI Cindy, Enjeux et difficultés de l’introduction du contrôle de gestion : une étude de cas en PME,
Mémoire de thèse, inédit,
27
https://ec.europa.eu/entreprisepolicy/smeuserguid_fr/pdf
28
Yao MESSALS KOUNETOROM, et Nadège BIGOU-LARE, Formalisation du contrôle de gestion dans les
PME : analyse de l’influence des difficultés.
18
Un certain nombre des caractéristiques communes se dégagent pour rendre compte de la réalité
des PME.
1. La centralisation de la gestion : le chef d’entreprise toujours présent et participe dans tous
les domaines de la gestion. En rapport direct avec chaque membre de son personnel, il
apparaît très souvent comme l’auteur central et incontournable pour toutes les décisions
relatives à l’organisation ou de la gestion de l’entreprise, on peut parler de la
personnalisation de la gestion.
2. Un système d’information et communication peu organisé
- Au niveau interne : permettant une diffusion rapide et descendante entre la direction et les
employés.
- Au niveau externe : les PME ne consacrent pas de moyens suffisants pour commander les
études de marchés.
3. Un processus de décision peu formalisé : au contraire des grandes entreprises qui doivent
préparer « des plans » relativement précis, les actions protégées afin que toute
organisation puisse s’y référer.
4. Un environnement très influent
5. Faible spécialisation de travail contrairement aux grandes entreprises qui disposent d’une
organisation fonctionnelle garante de la spécialisation.
Cette partie permet d’évoquer la littérature qui a été menée dans ce domaine. En effet, pour faire
une investigation scientifique, il faut être savant : autrement dit, il est impératif à l’investigateur
de savoir la théorie du moment de connaître ce qui s’est réalisé sur le sujet d’étude et ce qui se
fait actuellement dans ce domaine.
19
TACHOUOLA Vincent, (Docteur en sciences de gestion), dans son sujet « Les déterminants des
systèmes de contrôle de gestion dans les entreprise », l’auteur a émis les hypothèses selon
lesquelles, la taille exprimée en effectif, la forme juridique des PME ainsi que le secteur
d’activité auraient une influence sur la formalisation du contrôle de gestion.
Après traitement des données, l’auteur a constaté que l’influence de la taille sur la formalisation
n’est pas établie dans le contexte des PME en échantillon, et il a conclu que la taille ne pas un
facteur qui explique la formalisation du contrôle de gestion dans l’entreprise.
Pour sa deuxième hypothèse, à partir des résultats du tri croisé de la forme juridique et les
variables de la formalisation qu’il a pris en considération dont l’organigramme et le manuel de
procédure, l’auteur a trouvé qu’il n’y a pas de lien entre la forme juridique et l’existence d’un
organigramme après avoir utilisé le coefficient V de Gamer et que ce lien est fort entre la forme
juridique et le recours au manuel de procédure.29
Pour la deuxième variable de la formalisation qui est le manuel de procédure, l’auteur a trouvé
qu’il y a un lien entre la forme juridique des PME et le recours au manuel de procédure après
avoir utilisé le test de Khi-deux.
Yao MESSOn KOUNETSRON et Nadège BAGOU-LARE qui ont parlé de « La
formalisation du contrôle de gestion dans les PME, analyse de l’influence des
difficultés ».
Ils sont partis de l’hypothèse selon laquelle, ce sont les difficultés qui poussent à la formalisation
du contrôle de gestion dans les entreprises. Ils ont fait recours à cinq indicateurs du contrôle de
gestion qui sont : la gestion prévisionnelle, le suivi des activités, l’évaluation des activités, les
modes de communication et la prise de décision. Après avoir fait des analyses, les auteurs ont
trouvé que les difficultés ne sont pas des facteurs qui expliquent la formalisation du contrôle de
gestion.30
Conclusion
Dans celle-ci, nous avons eu à définir le concept « contrôle de gestion » ; nous avons parlé du
rôle, des missions et objectifs du contrôle de gestion, nous avons parlé des types de contrôle, pour
chuter sur les actifs du contrôle de gestion.
En Section II intitulé La formalisation du contrôle de gestion
Nous avons parlé de la définition de la formalisation du contrôle de gestion, ensuite de la
formalisation des entreprises afin de consolider notre sujet.
Dans la section III sous le titre de contexte de la PME en général, nous avons touché sur la
définition des PME, pour enchainer avec la gestion interne des PME afin nous avons abordé les
caractéristiques des PME.
Pour la section IV qui parle de la Revue de la littérature nous nous sommes attelés sur les travaux
scientifiques empiriques qui nous ont aidé à bien mener notre recherche.
juridique ou forme d'organisation, que par leur type d'activité, leur taille, le rayonnement
géographique de leurs opérations ou l'origine de la propriété31.
Les PME font depuis quelques années l’objet d’une attention croissante de la part tant des
pouvoirs publics que des économistes. Acteurs importants de l’économie en termes d’innovation
et de création d’emplois, elles pourraient l’être davantage encore si elles parvenaient à trouver
les conditions de leur développement dans de meilleures conditions et, pour certaines d’entre
elles, à se constituer en leaders mondiaux32.
Le présent chapitre va insister sur l’importance des PME dans l’économie de la ville de Goma. Il
est subdivisé de deux sections. La première parle de la présentation des PME en RDC. La
deuxième section aborde la présentation des PME en ville de Goma.
Les PME dans les pays en développement forment l’ossature du secteur privé à l’instar des pays
développés. Leur contribution au processus du développement est vitale car elles sont
d’importantes pourvoyeuses d’emploi. Les PME font face à des énormes difficultés pour exporter
leurs marchandises, selon un rapport de l’OMC, le commerce électronique leur offre toute fois
des possibilités de croissance33.
La PME est d’une importance capitale, en ce sens qu’elle permet la résolution des problèmes
fondamentaux de développement, par l’intégration de la population au processus de
développement économique. En RDC, le rapport du forum économique tenu en 2015 à Kinshasa,
montre que les petites et moyennes entreprises représentent 65% des entreprises viables.
31
P.A. JULIEN et M. CHESNAY, La petite entreprise, éd. G. Vernette, 1988, p.20.
32
G. CHERTOK, PA. DE MALLERAY et P. POULETTY, Le financement des PME, Documentation française,
Paris, 2009, p.7.
33
Rapport sur l’évolution des PME, ed.2016, disponible sur www.aides-entreprise.fr,
22
Depuis les années 70, la PME apparait comme un vecteur essentiel de la croissance et comme un
relais indispensable de la grande unité de production. Ainsi, sa création témoigne du dynamisme
des congolais de leur capacité de faire face à la situation nouvelle née de la crise, de se prendre en
charge, de lutter contre le chômage… car le secteur économique de l’État a été rongé par le
pillage et continue à subir les retombées de la guerre.
Dans les pays en développement, les PME ne peuvent cependant, pas toujours exploiter tout le
potentiel des technologies permettant le commerce électronique, en raison de plusieurs facteurs
comme le manque de connaissance, l’absence de financement ou les restrictions locales aux
transferts des fonds internationaux,internationaux.
-chiffre d'affaires, hors taxe compris entre 1 et 400000 USD (dollars américains)
-valeurs des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise inférieure
ou égale à 350000 USD (dollars américains)
Rentre dans cette catégorie : -la micro-entreprise ou la très petite entreprise, la petite entreprise et
la moyenne entreprise qui peuvent être considérées comme des entreprises individuelles et
sociétaires.
1. La micro entreprise
Elle répond aux critères suivants :
Les pays en voie de développement peuvent s’appuyer sur les PME pour créer un tissu
économique de base favorisant la valorisation des ressources naturelles, la multiplication des
23
échanges sur tout le territoire et ainsi favoriser le décollage de l’économie. Les PME ont une
grande importance pour le développement socio-économique, car elles jouent un double rôle : le
rôle économique et le rôle social.
Nous pouvons souligner que la pauvreté constitue aujourd’hui l’un des facteurs incitatifs à la
création des PME, lesquelles s’avèrent dans une certaine mesure comme une stratégie de survie.
Ainsi, à ce sujet, l’effort des PME ne peut faire l’objet de contestation, car elle arrive tout de
même à faire vivre la population congolaise par la satisfaction de besoins primaires (alimentaire,
vestimentaire, etc.).
II.1.4.1 Institutions spécialisées des PME, Institution créée par l'État congolais : OPEC
L'office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaises (OPEC), fut créé par
l'ordonnance loi n°73/011 du 05 Janvier 1973 modifié par la loi n°21/73634.
Cette nouvelle institution aura pour but de concevoir et mettre en œuvre sur l'ensemble de la
République démocratique du Congo ; toutes études, actions ou intervention pouvant contribuer :
Concernant sa mission, l'OPEC a pour mission de réaliser toute étude, concevoir et mettre en
œuvre toutes actions de nature à susciter le développement ou la création de petites et moyennes
entreprises congolaises, d'améliorer l'efficience et la productivité, d'en promouvoir l'organisation
collective et d'en assurer la défense35.
Pour réaliser sa mission l'OPEC dispense avec 267.050 petites et moyennes entreprises, quatre
principaux types de services :
- L'assistance à la gestion : il s'agit des différents services que l'office dispense des petites
et moyennes entreprises pour les aider à mieux s'organiser et à réaliser leur équilibre
d’exploitation ;
- L'assistance technique : il s'agit des différents services que l'office dispense aux petites et
moyennes entreprises pour les aider à mieux s'organiser et à réaliser leurs équilibres
d'exploitation ;
- L'assistance technique : ce vocable réunit plusieurs formes dans ce choix d'équipement et
des investissements ponctuels pour procéder aux réparations ou à l'entretien ;
- L'aide au financement : elle consiste à la préparation des dossiers de financement des
promoteurs nationaux à soumettre aux organismes de crédits et institutions financières
34
Article 4 de la loi n°73/001 du Janvier 1973 portant création de l'office de promotion des petites et moyennes
entreprises OPEC
35
Les PME Congolaises et les accords de partenariat économique, Union européenne-Afrique, Ed. Centre
protestant, p. 135.
27
ainsi que la recherche des sources de financement des petites et moyennes entreprises
congolaises ;
- La formation et le perfectionnement des chefs d'entreprise en matière de gestion pour ce
qui est des objectifs, l'office compte réaliser au cours des années à venir inscrire dans le
cadre de sa mission générale d'encadrement technique des petites et moyennes entreprises
en vue de réaliser les objectifs suivants :
Amélioration l'organisation technique et la gestion des PME surtout dans le
domaine de petites industries et des services, la production des biens et services ;
Accroitre la production le rendement des PME dans la production des biens et
service, l'organisation des circuits d'échange et la création d'emploi ;
Contribuer au renforcement de l'intégration économique, à l'équilibre sectoriel et
régionale grâce à la production, développement des relations inter-entreprises, à la
coopération et à la sous- traitante.
En fin, l'OPEC exige aux PME un certain nombre de conditions à remplir avant son intervention
à savoir : - Chaque entreprise qui entre en contact avec l'OPEC doit être identifiée et posséder un
numéro d'enseignement. Pour une meilleure évaluation de ses actions, avant toute intervention,
l'OPEC doit préalablement connaitre profondément l'entreprise en établissant une fiche
synectique de départ.
- L'effectif du personnel ;
- Le chiffre d’affaires ;
- Degré d'organisation et d'intégration.
L'entreprise qui s'attend à recevoir une quelconque intervention de l'OPEC doit s'y affilier.
L'affiliation donne droit à des visites régulières gratuites. Le fonds de garanties.
- Une entreprise est dite formelle si et seulement si, elle est immatriculée dans le nouveau
registre de commerce, là nous disons qu’elle est régie par de droit commun. Stabilité,
encadrement, accès possible au crédit et autres avantages prévus dans le code des
investissements, etc... Disons par-là que, dans les PME formelles, la comptabilité est
solide, il y a souvent le contrôle du pouvoir public. Elles sont reconnues officiellement
par le régime fiscal et l'administration du pays ;
- Une entreprise est dite par conséquent informelle, lorsqu’elle est régie par le régime de la
patente, et celle-là qui échappe du contrôle du fisc. Ainsi, nous remarquons qu'elles ne
sont pas explicitement reconnues par les autorités compétentes et légales du pays, il y a
ignorance totale des règles élémentaires de la gestion, de la législation sociale et fiscale et
de la comptabilité. En outre, elles sont considérées comme des PME non responsables,
qui peuvent à tout moment se déplacer comme ils veulent et l'autorité étatique n'aura pas
de contrôle en ce qui concerne des telles entreprises.
Cependant, la majorité des PME de la RDC se trouve dans l'informel. Le souhait est que, les
PME informelles évoluent vers les PME formelles et structurées.
Les PME sont par contre régies par le décret-loi n°056 du 3 janvier 1998.
Les PME comme nous l’avions évoqué précédemment sont structurées selon leurs activités
respectives. Elles sont alors classées en sept différentes catégories, et régies par les ordonnances
29
suivantes : - Loi n° 73/009 du 5 janvier 1973, la loi particulière sur le commerce ; - Loi n° 14/014
du 10 juillet 1974 modifiant et complétant la loi n° 073-009 du 5/1/1973 sue le commerce
(Division de l’IPMEA, 2007).
- Le commerce d’importation ;
- Le commerce d’exportation ;
- Le commerce de transit ;
- Le commerce de gros ;
- Le commerce de demi-gros ;
- Les commerces de détail ;
- Services réputés commerciaux.
Le tableau qui suit retrace les statistiques des unités de production industrielles dans la ville de
Goma :
A. INDUSTRIE ÉNERGÉTIQUE
37
Rapport annuel de la Division provinciale de l’industrie, Goma, 2015, p.132
30
31
°
35 Ets KRISHNA BOULANGERIE-PATISSERIE
36 Sté MY BEST BOULANGERIE-PATISSERIE
37 ALIMENTATION SHOPPERS BOULANGERIE-PATISSERIE
38 Ets LA CONFIANCE EN DIEU BOULANGERIE-PATISSERIE
39 Ets LA WAZAZI BOULANGERIE-PATISSERIE
40 Ets YESU NI JIBU BOULANGERIE-PATISSERIE
41 Ets SASHIMBI BOULANGERIE-PATISSERIE
42 Ets BOULANGERIE MERVEILLE BOULANGERIE-PATISSERIE
43 Ets LA BEAUTE BOULANGERIE-PATISSERIE
44 Sté ANA GROUP BOULANGERIE-PATISSERIE
45 Sté BOULANGERIE MWANATAI BOULANGERIE-PATISSERIE
46 Ets ZANDA FAMILY BOULANGERIE-PATISSERIE
47 Ets ZAM ZAM BOULANGERIE-PATISSERIE
48 INITIATIVE LOCALE POUR LA RECONSTRUCTION BOULANGERIE-PATISSERIE
49 BOULANGERIE BONNE MORALITE BOULANGERIE-PATISSERIE
50 BOULANGERIE KARIBU BOULANGERIE-PATISSERIE
51 Ets BLE D’OR BOULANGERIE-PATISSERIE
52 Ets PAIN DE ROI BOULANGERIE-PATISSERIE
N° Entreprise Total
1 Boucheries et charcuteries 99
38
Mairie de Goma, Rapport IPMEA, exercice 2011, p.34
34
2 Moulins 211
3 Fabrication blocs ciments 29
4 Fabrication blocs cuits 43
5 Menuiseries 492
6 Ateliers de couture 616
7 Ateliers de réparation des vélos 113
Ateliers de réparation des radios,
52
8 télévisions
9 Bijouterie 139
10 Cordonnerie 10
11 Atelier mécanique 61
12 Atelier de soudure 23
Atelier de fabrication de malles
13 et Arrosoirs 575
14 Forge artisanale 26
15 Lavage à sec 38
Total 2527
D’après le rapport de la Division Provinciale des PME (2019), les plus importantes sont :
- Dans l’importation des produits pétroliers : IHUSI, SYLCAS OIL, VICTOIRE MOBIL OIL,
COBIL etc.
Les entreprises de gros vendent des marchandises en ballots, sacs, cartons et jamais en pièces. Ce
sont elles qui approvisionnent les commerçants demi-grossistes et détaillants. Elles sont des
importatrices. Les demi-grossistes quant à eux, fractionnent les ballots, sacs et cartons en unités
plus petites en l’occurrence la douzaine et sixaine.
Les entreprises de détail sont assimilées au petit commerce. Elles vendent pièce par pièce, article
par article toutes leurs marchandises. Elles sont les plus nombreuses et fonctionnent que ce soit
dans l’informel ou le formel sous forme de boutiques, kiosques, étalages, pharmacie,
quincaillerie, papeteries, alimentations, etc. Les statistiques reprenant toutes ces catégories
confondues font l’objet du tableau qui suit :
Tableau 12. Listes des entreprises des Gros et de détail de la ville de Goma
N° Entreprise Total
1 15 Station carburant 46
2 Magasin gros/demi gros 307
3 Magasin détail 352
36
4 Kiosque 827
5 Dépôt pharmaceutique 9
6 Pharmacie 291
7 Dépôt ciment 105
8 Quincaillerie 228
9 Dépôt boisson 261
10 Alimentation 141
11 Dépôt vivres 250
12 Dépôt braise 137
13 Dépôt planches 225
14 Librairie et papeteries 239
Total 3418
Source : Rapport de la division de l’IPME
Le tableau ci-dessous donne les statistiques des PME de services enregistrés en 2019 par les
différents services de la division provinciale des PME à Goma.
39
Mairie de Goma, Op.cit., P.54
37
7 Agences en douane 4 27 31
8 Photocopies - 64 64
9 Maisons de télécommunication - 6 6
10 Publiphones / revendeurs cartes 44 - 44
11 Phonies privées - 72 72
12 Hôtels et guests 23 90 113
13 Ciné vidéo 44 36 80
14 Bars, buvettes, Nganda - 36 36
15 Cafétérias, maison de lait - 113 279
16 Restaurants - 5 5
17 Maison de gardiennage 117 628 745
Total 276 1233 1675
CONCLUSION
Dans le présent chapitre, il a été question de faire une brève présentation des PME en RDC
comme première section dans laquelle nous avons défini la PME, dégager le rôle des PME sur
le plan social et économique et ensuite nous avons présenté dans la deuxième section le secteur
des PME en ville de Goma dans laquelle nous avons parlé de la structure des PME dans la ville
de Goma.
39
Le présent chapitre présente les résultats des analyses qui portent sur la formalisation du contrôle
de gestion des PME en ville de Goma. Il est scindé en trois grandes sections ; la première
présente la démarche méthodologique, la deuxième présente les résultats sur les caractéristiques
répondants et des entreprises enquêtés et la dernière présente les résultats proprement dits avant
de présenter la discussion des résultats et la vérification des hypothèses.
III.1.1.1. Echantillonnage
Comme il est impossible d’atteindre toute la population d’étude, nous passons par
l’échantillonnage pour trouver l’échantillon de l’étude. Nous analysons en premier lieu, la
population ayant fait l’objet de cette étude en suite l’étude de la méthode d’échantillonnage et en
fin l’échantillon d’étude.
III.1.1.1.1. Population
La population ayant fait l’objet de cette étude est constituée des PME œuvrant dans la ville de
Goma notamment dans le secteur d’import et export, le secteur industriel, les PME de prestations
des services et les PME effectuant les opérations d’achats et de vente des produits locaux.
Un sondage aléatoire simple a été effectué, c’est-à-dire, au départ toute les unités statistiques ont
la même probabilité non nulle et connue d’appartenir à l’échantillon. Le hasard intervient dans la
40
Notre échantillon est donc dit « représentatif » car les unités qui le constituent ont été choisies
par un procédé rigoureux de tel sorte que tous les membres de la population c’est-à-dire les PME
de la ville de Goma, ont la même probabilité de faire partie de l’échantillon.
Selon le rapport annuel de la mairie de Goma, les PME à la fin de l’année 2020 étaient au nombre
de 4626 PME. La population de notre étude étant connue ; pour déterminer la taille de notre
échantillon nous nous sommes servis de la formule statistique suivante :
n= Taille de l’échantillon
z : la valeur de la variance
Avec la marge d’erreur (ɛ) de 5% et la probabilité de 0,5 notre échantillon a été calculé de la
manière suivante connaissant, Z=1,96, N=4626, P=50%, ɛ=5%.
325 PMEs
propriétaires dirigeants des PME qui ont apporté des réponses aux questions prédéfinis d’avance.
Deux genres des questions ont été posées ; des questions quantitatives où l’enquêté avait lui-
même la possibilité de transcrire par ses propres mots les éléments de réponse à certaines
questions posées ; d’autre part des questions fermées où les occurrences étaient déjà prédéfinies
et le répondant n’avait qu’à cocher la réponse qui correspond à chaque question.
Sections Questions
Section 1 : Identification des Portent sur le genre du répondant, son âge, Etat-civil, son niveau
répondants d’étude et sa religion.
Avec cette étude liminaire, nous avons sommairement dressé un portrait dominant de ces PME et
le degré de la formation du contrôle de gestion de ces PME.
A partir du logiciel SPSS, nous avons dans un premier temps effectué l’analyse statistique
descriptive, notamment pour les caractères liés aux répondants, entreprises enquêtés et
l’environnement de ces PME ensuite il a été question de la régression logistique binaire pour
tester et apprécier la significativité statistique du modèle en étude.
Il s’agit précisément de la régression logistique binaire car les modalités de réponse aux questions
liées à la formalisation qui est la variable dépendante sont en deux possibilités (oui ou non)
seulement. Nous analysons donc d’une part l’influence des caractéristiques liées aux répondants,
aux PME et environnement de ces entreprises sur la formalisation du contrôle de gestion dans ces
PME.
Dans une recherche deux modes d’administration du questionnaire peuvent être utilisés ; le
chercheur peut poser les questions aux enquêtés et noter lui-même les réponses, on parle de
l’administration indirecte ; par contre l’enquêté peut recevoir le questionnaire et se charger de
répondre lui-même sans se faire aider par le chercheur, on parle de l’administration directe. Dans
la présente recherche nous pensons utiliser les deux modes à la fois ; de par notre estimation 90%
de nos répondants sont enquêtés par le mode l’administration directe, et 10% par le mode
d’administration indirect et cela nous a permis de maximiser en termes de temps et de bien
expliciter aux enquêtés certaines questions qui leurs semblent difficile et reproduire le plus
rapidement possible les éléments de réponses sur le questionnaire.
43
Pour ce qui est des variables quantitatives, nous avons calculé leurs moyennes, le
maximum et le minimum pour une meilleure interprétation. Ainsi les analyses suivantes sont
effectuées :
Dans l’analyse statistique des variables quantitatives nous procédons à l’analyse de la moyenne,
l’écart type, le maximum et le minimum pour chaque variable.
2. L’écart-type : est un indicateur de dispersion qui nous aide à évaluer la dispersion moyenne
des toutes les observations aux tours de leur moyenne.
44
3. Le maximum et le minimum : pour relever la dispersion qu’il y a entre les deux extrêmes.
La régression logistique est une méthode statistique qui vise à mettre en relation une variable à
expliquer de nature qualitative avec une ou plusieurs variables explicatives. Elle offre plusieurs
variantes en fonction du nombre et de la nature des variables à expliquer. Lorsque celle-ci
présente uniquement deux modalités, il s’agit, comme dans notre cas, d’une régression logistique
binaire, par opposition à la régression logistique ordinale où la variable endogène comporte plus
de deux modalités. Il s’agit de chercher à expliquer une variable à deux modalités 0 ou 1, + ou –,
oui ou non. Comme dans notre étude, 1 explique que l’entreprise qui est jugée formalisé et 0
l’entreprise jugé moins formalisé.
Ainsi grâce à l’application de la méthode de régression logistique nous arrivons à découvrir les
déterminants de la formalisation du contrôle de gestion des PME en ville de Goma. Il s’agit des
variables liées en premier lieu à la casquette de l’entrepreneur lui-même, les variables liées au
PME et celles liées à l’environnement du PME.
45
Fréquence Pourcentage
Féminin 21 17,8
Masculin 97 82,2
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Le tableau suivant démontre que la majorité des répondants sont du sexe masculin soit 82,2% et
une portion soit 17,8% sont du sexe féminin.
46
Fréquence Pourcentage
Marié(e) 99 83,9
Célibataire 15 12,7
Veuf (ve) 4 3,4
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 enquêtés, 99 soit 83,9% sont des mariés, 15 soit 12,7% sont des
célibataires et 4 soit 3,4% sont veuf (ve).
Tableau 18. Niveau d’étude
Fréquence Pourcentage
Primaire 2 1,7
Secondaire 35 29,7
Universitaire 75 63,6
Formation professionnelle 4 3,4
Sans niveau 2 1,7
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 enquêtés 75 soit 63,6% ont un niveau d’étude universitaire, 35 soit 29,7%
ont atteint le niveau d’étude secondaire, 4 soit 3,4% ont fait des formations professionnelles, 2
soit 1,7% ont fait juste les études primaires et 2 autres n’ont pas vu le tableau noir.
47
Fréquence Pourcentage
Catholique 63 53,4
Protestant 36 30,5
Eglise de réveil 14 11,9
Témoin de Jéhovah 3 2,5
Laïque 2 1,7
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Les résultats repris dans le tableau ci-haut nous renseigne que sur un effectif de 118 enquêtés, 63
soit 53,4% sont des catholiques, 36 soit 30,5% sont des protestants, 14 soit 11,9% sont chrétiens
des églises de réveil, 3 soit 2,5% sont des témoins de Jéhovah et 2 autres soit 1,7% sont sans
religions.
III.2.2. Les caractéristiques des entreprises enquêtés
Les caractéristiques des entreprises ici enquêtés ses rapportent au type d’entreprise, le nombre
d’employés, le montant du capital au démarrage, le montant du capital actuellement, le nombre
d’associés, l’existence de partenariat et l’accès aux financements bancaires ou d’une IMF.
Tableau 20. Caractéristiques quantitatives
Deuxièmement par rapport à l’ancienneté des entreprises enquêtées, la moyenne est de 7,6 ans
avec une dispersion autours de la moyenne de 3,4 ans, le plus ancien a 16 ans et l’entreprise la
plus jeune n’a qu’une année voire même moins d’une année.
48
Quant au nombre d’associée, la moyenne est de 6 associées avec une dispersion autours de la
moyenne de 10, le maximum étant de 42 associés et le minimum étant de 0 associé car il y a
parmi les entreprises enquêtées des entreprises individuelles.
Fréquence Pourcentage
Individuelle et familiale 71 60,2
Sociétaire 47 39,8
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises enquêtées 71 soit 60,2% sont des entreprises individuelle et
familiale et 47 soit 39,8% sont des entreprises sociétaires.
Tableau 22. Montant du capital au démarrage en dollars américains
Fréquence Pourcentage
Moins de 10 000$ 46 39,0
10 001 à 20 000$ 53 44,9
20 001 à 30 000$ 15 12,7
30 000$ et plus 4 3,4
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Le tableau suivant nous renseigne sur le niveau du capital au démarrage de ces entreprises. Il sied
de constater que 46 entreprises soit 39% ont démarré leurs entreprises avec moins de 10 000$, 53
soit 44,9% ont démarré avec un capital allant de 10 001 à 20 000$, 15 entreprises ont démarré
avec un capital allant entre 20 001$ et 30 000$ et seulement 4 entreprises soit 3,4% ont démarré
avec un capital allant entre 30 000$ et plus.
49
Fréquence Pourcentage
Moins de 10 000$ 11 9,3
10 001 à 30 000$ 16 13,6
30 001 à 50 000$ 22 18,6
50 000$ et plus 69 58,5
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises la majorité 69 entreprises soit 58,5% ont actuellement un
capital allant entre 50 000$ et plus, 22 entreprises soit 18,6% ont actuellement un capital qui
varie entre 30 001$ et 50 000$, pour 16 soit 13,6% ce capital est compris entre 10 001 et 30 000$
et seulement 11 entreprises soit 9,3% ont actuellement un capital de moins de 10 000$.
Comparativement au démarrage il sied de constater que le capital de ces entreprises, pour la
plupart bien sûr a augmenté.
Tableau 24. Existence de partenariat
Fréquence Pourcentage
Oui 45 38,1
Non 73 61,9
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises 45 soit 38,1% affirment qu’elles ont des contrats de partenariat
avec d’autres organisations ou entreprises par contre 73 entreprises soit 61,9% n’ont pas des
contrats de partenariats.
50
Fréquence Pourcentage
Oui 102 86,4
Non 16 13,6
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises, la majorité 102 soit 86,4% affirment qu’elles ont accès aux
financements bancaires ou dans une IMF par contre 16 entreprises soit 13,6% n’ont pas accès à
ces financements.
III.2.3. Les caractéristiques de l’environnement
Les caractéristiques de l’environnement des PME ici présentées se rapportent au secteur
d’activité, à l’emplacement, au niveau de la concurrence et l’étendu du marché.
Tableau 26. Secteur d’activité
Fréquence Pourcentage
Import-export 29 24,6
Industrie 37 31,4
Prestation des services 22 18,6
Achat et vente des produits locaux 30 25,4
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises, 37 soit 31,4% fonctionnent dans le secteur industriel, 30 soit
25,4% exercent dans le secteur d’achat et vente des produits locaux, 29 soit 24,6% exercent dans
le secteur d’import-export et 22 soit 18,6% fonctionnent dans la prestation des services.
51
Fréquence Pourcentage
Quartier commercial 69 58,5
Quartier semi-commercial 37 31,4
Quartier résidentiel 12 10,2
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 entreprises 69 soit 58,5% sont installées dans des quartiers commerciales,
37 soit 31,4% sont installées dans des quartiers semi-commerciales et 12 soit 10,2% plutôt sont
installées dans des quartiers résidentiels.
Tableau 28. Niveau de la concurrence
Fréquence Pourcentage
Faible 9 7,6
Moyen 31 26,3
Forte 78 66,1
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de 118 enquêtés, 78 soit 66,1% ont un niveau de la concurrence forte, 31 soit
26,3% ont un niveau de concurrence moyen et 9 enquêtés soit 7,6% disent que le niveau de cette
concurrence est faible.
Tableau 29. Etendu du marché
Fréquence Pourcentage
Local 83 70,3
National 34 28,8
International 1 0,8
Total 118 100,0
Source : nos enquêtes sur terrain
Sur un effectif de de 118 entreprises, la majorité 83 soit 70,3% ont comme marché locale, 34 soit
28,8% ont comme étendu du marché national et 1 seule entreprise soit 0,8% a comme marché
international.
52
Rappelons l’analyse de la formalisation a été établit sur une échelle à deux modalités de réponse
sur 12 questions analyse le degré de la formalisation du contrôle de gestion tel qu’établit dans le
tableau suivant :
Pour ce qui est de l’évaluation, 96,8% des entreprises ont une bonne appréciation, de même que
l’établissement du budget général et par fonction et la structure chargée du suivi budgétaire
83,9% des entreprises ont une bonne appréciation.
Pour essayer d’analyser si ces dimensions expliquent la formalisation du contrôle de gestion des
PME nous passons par l’analyse en composantes principales.
Fréquence Pourcentage
Entreprise moins formalisées 46 39,0
Entreprise formalisées 72 61,0
Total 118 100,0
Source : nos analyses en SPSS
De par ces analyses, le tableau ci-haut nous indique que sur un effectif de 118 entreprises
enquêtés 72 soit 61% sont jugées formalisées par contre 46 soit 39% sont jugées moins
formalisées.
III.3.3. REGRESSION LOGISTIQUE BINAIRE
L’objet de cette étude est de connaitre les facteurs ou déterminants de la formalisation d’une
PME en ville de Goma. En premier lieu ; connaitre l’impact des caractéristiques des dirigeants
sur la formalisation du contrôle de gestion du PME ; en deuxième lieu, l’incidence des
caractéristiques des PME sur la formalisation du contrôle de gestion et en dernier lieu l’impact de
l’environnement du contrôle de gestion sur la formalisation du contrôle de gestion.
B Sig.
I. Les caractéristiques des dirigeants
Genre Féminin ,625 ,453
57
Pour ce qui est des caractéristiques liées aux PME, trois facteurs influence la formalisation du
contrôle de gestion des PME en ville de Goma. Le nombre d’employés (0,028) et le montant du
capital actuel plus précisément un capital qui varie entre 30 001 et 50 000$ (2,363) influencent
positivement et significativement la formalisation du contrôle de gestion ; la probabilité associée
à ces deux facteurs étant inférieur à 0,05 (respectivement de 0,020 et 0,032). Par contre le
montant du capital au démarrage des activités plus précisément la tranche de moins de 10 000$
influence négativement la formalisation du contrôle de gestion.
Enfin, pour ce qui est des caractéristiques de l’environnement, le secteur d’activité : l’import-
export (3,083) et la prestation de service (2,665) influencent positivement et significativement la
formalisation du contrôle de gestion des PME en ville de Goma ; la probabilité associée à ces
variables étant respectivement de 0,018 et 0,049 (inférieur à 0,05). D’autre part l’étendu du
marché notamment : le marché local (10,432), le marché national (10,432) et international
59
Nous pouvons donc conclure que les déterminants de la formalisation du contrôle de gestion des
PME en ville de Goma sont entre autres l’âge du dirigeant, le niveau d’étude (licence), le nombre
d’employé, le montant du capital actuel (30 001$ à 50 000$), le secteur d’activité (import-export
et prestation des services) et l’étendu du marché de l’entreprise par contre le facteur qui influence
négativement cette formalisation c’est le montant du capital au démarrage (moins de 10 000$).
Tachouola Vincent, dans son travail traitant sur les déterminants des systèmes de contrôle de
gestion dans les entreprises il a constaté en premier lieu que la taille de l’entreprise n’influence
par la formalisation dans le contexte des PME et en deuxième lieu l’auteur a trouvé qu’il y a un
lien entre la forme juridique des PME, le secteur d’activité sur la formalisation 40.
Yao Messan KOUNETSRON et Nadedjo BAGOU-LARE, ont faits recours à cinq indicateurs du
contrôle de gestion qui sont : la gestion prévisionnelle, le suivi des activités, l’évaluation des
activités, les modes de communication et la prise de décision pour analyser la formalisation du
contrôle de gestion dans les PME. Après analyse ils constatent d’abord qu’il y avait 2 types
d’entreprises parmi les entreprises enquêtées.
Il s’agit donc des entreprises ayant des ressources propres insuffisantes et les entreprises ne
souffrant pas d’insuffisance des ressources propres et des difficultés d’accès au financement.
Ils ont trouvé que, les difficultés ne sont pas les seuls facteurs qui expliquent ou qui poussent à la
formalisation de la gestion prévisionnelle dans les PME car l’insuffisance des ressources propres
qui apparait comme une condition de formalisation du suivi n’est pas suffisante parce qu’il y a
des entreprises qui n’ont pas le problème d’insuffisance des ressources propres mais qui
formalisent le suivi des activités.
40
V. TACHOUOLA, les modes de contrôle de gestion dans les entreprises : essai d’analyse d’un échantillon de
PME camerounaises, thèse de doctorat en sciences de gestion, édition Abes, Bordeaux 4, 2008, P.1 S
60
Dans la suite, l’insuffisance des ressources propres apparait comme une condition de la
formalisation de l’évaluation des activités dans l’entreprise ; les difficultés ne sont pas les seuls
facteurs qui influencent la formalisation de la gestion prévisionnelle, car certaines entreprises
étudiées ne connaissent pas des difficultés mais formalisent la gestion prévisionnelle afin les
difficultés liées à l’insuffisance des ressources propres et celles liées au marché des PME sont des
conditions de la formalisation de la prise de décision, bien qu’elles ne soient pas de conditions
nécessaires suffisantes.
Pour la dernière dimension, les auteurs ont remarqué qu’il y a 2 catégories d’entreprise, celles
disposant des moyens formels de communication mais qui souffrent des difficultés liées à la
faiblesse des ressources propres et d’accès au financement et d’autres part les PME qui disposent
de ces moyens de communication mais qui ne souffrent pas de ce problème. Ceci étant les
difficultés ne sont pas les seuls facteurs qui expliquent la formalisation du contrôle de gestion.
Comparativement aux résultats de ces auteurs, la présente étude analyse les déterminants de la
formalisation du contrôle de gestion.
La première question de cette recherche est de connaitre l’impact des caractéristiques des
dirigeants sur la formalisation du contrôle de gestion. Comme hypothèse nous avons supposé que
le profil des dirigeants aurait une influence sur la formalisation du contrôle de gestion. Après
analyse nous avons constaté que deux facteurs influencent positivement et significativement la
formalisation du contrôle de gestion ; il s’agit de l’âge du dirigeant (1,468) et le niveau d’étude,
notamment le niveau de licence (2,473) ; la probabilité associée à ces deux facteurs étant
inférieur à 0,05 (respectivement de 0,027 et 0,000). Ces résultats nous permettent ainsi de
confirmer partiellement notre première hypothèse.
La deuxième question de cette recherche est de voir l’incidence des caractéristiques des PME sur
la formalisation du contrôle de gestion ; comme hypothèse nous avons au départ supposé que la
taille des entreprises n’aurait pas d’influence sur la formalisation du contrôle de gestion. Après
analyse nous avons constaté que trois facteurs influencent la formalisation du contrôle de gestion
des PME en ville de Goma. Le nombre d’employés (0,028) et le montant du capital actuel plus
précisément un capital qui varie entre 30 001 et 50 000$ (2,363) influencent positivement et
significativement la formalisation du contrôle de gestion ; la probabilité associée à ces deux
facteurs étant inférieur à 0,05 (respectivement de 0,020 et 0,032). Par contre le montant du capital
61
CONCLUSION GENERALE
L’élaboration de cette œuvre scientifique s’est articulée sur la question principale suivante :
« Quels sont les déterminants de la formalisation du contrôle de gestion dans les PME en ville de
Goma ? ».
o Quel est l’impact des caractéristiques des dirigeants sur la formalisation du contrôle de
gestion ?
o Quel est l’impact des caractéristiques des PME sur la formalisation du contrôle de
gestion ?
o Quel est l’impact de l’environnement sur la formalisation du contrôle de gestion ?
Afin d’apporter une réponse à ces questions, ce travail a été subdivisé en trois chapitre ; le
premier a porté sur « la considération théorique sur la formalisation et le contrôle de gestion », le
deuxième chapitre s’est focalisé à la présentation du secteur des PME dans la ville de Goma afin
les déterminants de la formalisation du contrôle de gestion a fait l’objet du dernier chapitre.
Pour vérifier les hypothèses de la recherche les méthodes et techniques appropriés ont été
mobilisés. La technique d’enquête par questionnaire nous a permis de collecter les données qui
ont été traité par les logiciels informatiques SPSS et EXCEL et analyser dans des tableaux
d’effectifs et pourcentages, la régression logistique binaire commenté par des textes narratifs et
analytiques nous a permis d’atteindre le résultat et vérifier les hypothèses de la manière suivante :
o Pour ce qui est des caractéristiques du dirigeant, seulement deux facteurs influencent
positivement et significativement la formalisation du contrôle de gestion ; il s’agit de
l’âge du dirigeant (1,468) et le niveau d’étude, notamment le niveau de licence (2,473) ; la
probabilité associée à ces deux facteurs étant inférieur à 0,05 (respectivement de 0,027 et
0,000). Ces résultats nous ont ainsi conduits d’infirmer partiellement notre première
hypothèse.
o Trois facteurs liés aux caractéristiques de la PME influencent la formalisation du contrôle
de gestion des PME en ville de Goma. Le nombre d’employés (0,028) et le montant du
capital actuel plus précisément un capital qui varie entre 30 001 et 50 000$ (2,363)
influencent positivement et significativement la formalisation du contrôle de gestion ; la
probabilité associée à ces deux facteurs étant inférieur à 0,05 (respectivement de 0,020 et
0,032). Par contre le montant du capital au démarrage des activités plus précisément la
tranche de moins de 10 000$ influence négativement la formalisation du contrôle de
gestion. Ces résultats nous ont permis ainsi d’infirmer partiellement notre deuxième
hypothèse.
63
Cette étude constitue une modeste contribution à la réflexion scientifique sur la formalisation du
contrôle de gestion des petites et moyennes entreprises en ville de Goma en particulier et en RDC
en général. Par conséquent cette étude est une source de référence pour les futurs chercheurs, les
gestionnaires des entreprises et ceux des PME en particulier.
INTRODUCTION............................................................................................................................1
64
PROBLEMATIQUE....................................................................................................................1
3. HYPOTHESES.........................................................................................................................2
4. METHODES ET TECHNIQUE UTILISEES..........................................................................5
4.1. METHODES.....................................................................................................................5
4.2. TECHNIQUE....................................................................................................................5
5. OBJET DE RECHERCHE.......................................................................................................5
6. CHOIX ET INTERET DU SUJET...........................................................................................6
7. DELIMITATION DU SUJET..................................................................................................6
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL...............................................................................................6
Chapitre I. GÉNÉRALITÉ SUR LES CONTRÔLE DE GESTION ET SUR LA FORMATION
AU SEIN DE L’ENTREPRISE........................................................................................................7
Section 1. LE CONTRÔLE DE GESTION.................................................................................7
I.1. Historique...........................................................................................................................7
I.2. Définition du contrôle de gestion.......................................................................................7
I.2.1. Selon l’approche traditionnelle.......................................................................................7
I.2.2. Définition selon les auteurs.............................................................................................8
B. La dynamique de pilotage ou processus de contrôle...........................................................9
C. Mesurer pour gérer.............................................................................................................10
D. La distinction entre démarche de contrôle et fonction du contrôleur de gestion...............10
I.2.4. Les types de contrôle.....................................................................................................11
II. MISSIONS ET OBJECTIFS DU CONTRÖLE DE GESTION............................................12
II.1. Objectifs du contrôle de gestion.....................................................................................12
II.1.1 La performance de l’entreprise.....................................................................................12
II.1.2. L’amélioration permanente de l’organisation..............................................................12
II.1.3. La prise en compte des risques....................................................................................12
II.2. Mission de contrôle de gestion.......................................................................................13
III. Les outils du contrôle de gestion..........................................................................................13
II.1. La comptabilité analytique..............................................................................................13
II.1.1. Définition de la comptabilité analytique......................................................................13
III.2. La gestion budgétaire....................................................................................................14
III.2.1. Définition....................................................................................................................14
III.3. Tableau de bord.............................................................................................................14
III.3.1. Rôles...........................................................................................................................14
Section 2 : LA FORMALISATION DU CONTROLE DE GESTION.....................................15
2.1. La formalisation...............................................................................................................15
2.1.1. Définition......................................................................................................................15
2.1.2. Définition de la formalisation pour une entreprise.......................................................15
2.1.3. La formalisation du contrôle de gestion.......................................................................16
Section 3. LE CONXTE DE LA PME EN GENERAL.............................................................17
3.1. La gestion interne de la PME..........................................................................................17
3.1.1. Définition de la PME....................................................................................................17
3.1.2. Les caractéristiques des PME......................................................................................18
Section 4. REVUE DE LA LITTÉRATURE EMPIRIQUE......................................................19
Conclusion..................................................................................................................................20
Chapitre II. SECTEUR DES PETITES ET MOYENES ENTREPRISES EN RDC ET A GOMA
........................................................................................................................................................21
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