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Aider L'enfant À Lire Et À Écrire: S'amuser Avec Les Sons Et La Métaphonologie
Aider L'enfant À Lire Et À Écrire: S'amuser Avec Les Sons Et La Métaphonologie
ET MATÉRIELS
et à écrire
S’amuser avec les sons
et la métaphonologie
Delphine de Hemptinne
121
59
21
M
R
171 19
tests
et matériels
Delphine de Hemptinne
Aider l’enfant
à lire et à écrire
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre
domaine de spécialisation, consultez notre site web :
www.deboecksuperieur.com
Imprimé en Belgique
Dépôt légal :
Bibliothèque nationale, Paris : mars 2016
ISBN : 978-2-35327-349-2
Sommaire
Avertissement................................................................................. VII
Introduction...................................................................................... 1
III
aider son enfant à lire et à écrire
IV
Les syllabes..................................................................................... 55
1. Introduction............................................................................. 55
2. Principes du travail.................................................................. 55
2.1. La segmentation syllabique (ou syllabation).................... 56
2.2. L’identification syllabique.................................................. 57
2.3. La suppression syllabique................................................. 57
2.4. L’inversion syllabique........................................................ 57
2.5. La fusion syllabique.......................................................... 57
3. Idées d’activités........................................................................ 59
XX Jeu de l’oie des syllabes........................................................... 60
XX J’appelle................................................................................... 62
XX Boîtes à syllabes...................................................................... 64
XX Syllabe vole.............................................................................. 67
XX Interdiction de prononcer........................................................ 69
XX Les monstres qui mangeaient les syllabes.............................. 71
XX Mots magiques........................................................................ 73
XX Je sais parler comme un agent secret..................................... 75
XX Rébus....................................................................................... 77
XX Deux mots pour n’en faire qu’un............................................. 79
XX Monsieur et Madame ont un fils/une fille................................ 82
XX Le laboratoire du savant fou................................................... 84
XX Mon zoo extraordinaire........................................................... 86
Les rimes......................................................................................... 89
1. Introduction............................................................................. 89
2. Principes du travail.................................................................. 90
3. Idées d’activités........................................................................ 90
XX Notre Memory®................................................................................................ 91
XX Inventons des comptines......................................................... 93
XX Un peu de changement !.......................................................... 95
XX Boîtes à rimes.......................................................................... 97
V
aider son enfant à lire et à écrire
VI
Avertissement
VII
Introduction
1
aider son enfant à lire et à écrire
comptabilise le temps passé au sport, à l’école, avec des amis, etc., les
rééducations, bien que très importantes, ne représentent qu’une petite
part de l’emploi du temps du jeune. Il serait donc important que les
parents possèdent également quelques connaissances leur permettant
d’aider leur enfant.
Quant aux enfants qui se développent bien, ils ne bénéficient d’aucun
entraînement métaphonologique particulier. Or, jouer avec les sons
dès le plus jeune âge a un effet protecteur prouvé. Faut-il attendre
que des difficultés surviennent pour amener ces enfants en consul-
tation, eux aussi ? L’idéal ne serait-il pas d’entraîner ce domaine
à la maison, afin de permettre une bonne installation du langage
écrit par la suite ? Nous en sommes convaincus !
Ce livre est donc issu de la conviction qu’il est indispensable d’ou-
tiller les parents afin qu’ils puissent jouer un rôle actif dans la
construction des compétences en métaphonologie de leur enfant. Il
ne s’agit pas de prendre la place des professionnels ou de rééduquer
soi-même son enfant. Ce livre ne remplacera jamais une rééducation
orthophonique pour un jeune qui en aurait besoin ! Il s’agit plutôt
de fournir aux parents — qui sont les premiers acteurs de la vie de
l’enfant — une meilleure compréhension de la métaphonologie et des
outils ludiques à utiliser à la maison pour compléter un traitement,
ou tout simplement favoriser l’apprentissage futur de la lecture et
de l’écriture.
2
introduction
jongle avec les syllabes, les sons ou les rimes apprendra plus facilement
à lire et à écrire.
Les responsables académiques et les scientifiques reconnaissent unani-
mement le rôle capital de la métaphonologie. Selon de très nombreuses
recherches, l’effet préventif de la métaphonologie serait d’autant plus effi-
cace si elle est enseignée tôt. C’est pourquoi la plupart des programmes
scolaires européens insistent sur son apprentissage dès l’école maternelle.
Cet apprentissage peut commencer en douceur, dès la première année.
À ce moment-là, il est intéressant d’amener les enfants à découvrir les
notions de rythme, à porter attention aux sons prononcés ou à chanter
des comptines. Cette préparation doit s’intensifier par la suite. La grande
section de maternelle1 est une année charnière, durant laquelle l’entraîne-
ment de la métaphonologie prend encore plus de sens. L’enseignant doit
préparer les élèves à la lecture et à l’écriture par des activités ludiques, qui
ciblent l’identification des sons, des syllabes et des rimes. Il doit faire en
sorte que ses élèves comprennent que les mots ne sont pas constitués d’un
seul et unique flux sonore, mais qu’ils peuvent être divisés en unités plus
petites. En effet, ce sont ces unités qui seront écrites et lues par la suite.
Selon plusieurs chercheurs, l’entraînement métaphonologique dispensé
par l’enseignant peut se révéler très efficace. Tout d’abord, parce qu’il est
inclus au sein même de la journée de cours ; les enfants ne sont donc pas
obligés de sortir de la classe pour aller travailler avec quelqu’un d’autre.
Ensuite, parce que l’enseignant est la personne la mieux placée pour
adapter cet entraînement aux caractéristiques de ses élèves.
Malheureusement, des recherches menées sur le terrain indiquent que les
activités métaphonologiques organisées par l’école ne sont généralement
pas suffisantes. Pour qu’elles portent leurs fruits, ces activités devraient
être répétées régulièrement, tout au long des trois années de maternelle.
Or, elles ne sont pas assez systématiques, ni assez approfondies. Les raisons
de ce manque d’efficacité sont multiples : manque de temps et de ressources,
formation des enseignants peu pointue dans ce domaine, manque d’outils…
Ce livre a pour ambition de fournir aux enseignants les connaissances
nécessaires à une meilleure compréhension de la métaphonologie. Il pro-
pose également de nombreuses idées d’activités peu coûteuses et faciles
à organiser ; de quoi diversifier ce qui était déjà mis en place auparavant.
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aider son enfant à lire et à écrire
4
introduction
sont les compétences qui sont chaque fois travaillées. Sans cela, l’adulte
appliquera tel quel ce qui est décrit, sans se l’approprier réellement. Il
ne sera donc pas capable d’adapter les activités, de répondre aux ques-
tions de l’enfant avec lequel il travaille, ni d’aller plus loin en créant ses
propres exercices.
Cette partie théorique a été rédigée afin d’expliquer simplement com-
ment fonctionne le langage, et quelles sont les unités qui le constituent.
À la fin de celle-ci, des notions comme syllabe, son, ou phonème n’au-
ront plus de mystère pour le lecteur. Il aura appris comment un enfant
développe ses compétences en métaphonologie et les conséquences de
cet apprentissage sur les autres matières scolaires. Il aura découvert
que plus un enfant parvient à jouer avec les sons de sa langue, plus il
apprend facilement à lire et à écrire. De manière générale, il constatera
que la métaphonologie est un domaine beaucoup plus simple qu’il n’y
paraît, et qu’en l’entraînant régulièrement, il est possible de favoriser les
futurs apprentissages scolaires.
La deuxième partie commence avec quelques principes généraux à
appliquer lors de tout travail de métaphonologie. Pour plus de clarté,
ils sont présentés sous la forme de questions-réponses. Ces principes
seront utiles lorsque les activités commenceront à être organisées. En
quelque sorte, il s’agit d’un aide-mémoire auquel le lecteur ne doit pas
hésiter à se référer. Cette partie décrit clairement comment expliquer le
fonctionnement du langage à un enfant. Grâce à deux démonstrations
et quelques définitions, le lecteur sera outillé pour répondre aux ques-
tions des plus jeunes. S’ensuivent alors les activités métaphonologiques
à proprement parler. Elles sont proposées dans un ordre correspondant
aux étapes naturelles du développement de la métaphonologie. Les exer-
cices sont décrits de manière précise et sont le plus souvent accompa-
gnés d’exemples, d’illustrations ou de photos. Le matériel nécessaire y
est chaque fois spécifié, de même que la manière dont la consigne peut
être formulée. Il ne reste plus qu’à les mettre en pratique… et à prendre
du plaisir avec l’enfant !
Situé à la fin de cet ouvrage, un glossaire reprend des définitions simples
pour des termes qui pourraient sembler compliqués. Juste après, le livre
s’achève sur des annexes reprenant des illustrations et des grilles de
mots nécessaires pour certaines activités.
Bon travail ! Bon amusement !
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Première partie
La métaphonologie,
qu’est-ce que c’est ?
1. Qu’est-ce que la métaphonologie ?
La métaphonologie (également appelée conscience phonologique) est la
capacité à analyser et à manipuler intentionnellement les unités linguis-
tiques qui composent une langue. Plus simplement, c’est comprendre que
la langue que nous parlons est composée de différentes unités sonores,
sur lesquelles nous pouvons agir volontairement. Ces unités sont, par
exemple, les syllabes ou encore les sons. Dès que nous sommes compé-
tents en métaphonologie, nous parvenons à les manipuler, c’est-à-dire
que nous arrivons à les inverser, les associer, les supprimer ou même les
ajouter au sein de mots.
2. Un « phonème » est un autre mot pour un « son ». Pour plus d’informations à ce sujet,
voir page 12.
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aider son enfant à lire et à écrire
Langage oral
le phonème la syllabe la rime le mot la phrase
Langage écrit
le graphème la syllabe le mot la phrase
2.1. La phrase
La phrase est l’unité linguistique la plus longue et la plus simple à percevoir.
Il s’agit d’un ensemble de mots qui, mis ensemble, construisent un énoncé
qui a du sens. Cette unité linguistique est utilisée tant à l’écrit qu’à l’oral.
Exemple : Papa jardine dans le jardin.
Cet énoncé comporte cinq mots qui, organisés et placés les uns à la suite
des autres, permettent la création d’une phrase qui a un sens. Qu’elle
soit écrite ou dite, cette phrase garde le même sens. On comprend bien
de quoi il est question.
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la métaphonologie, qu’est-ce que c’est ?
2.2. Le mot
Le mot est la plus petite unité linguistique porteuse de sens. En effet, lors-
qu’on décompose un mot, les syllabes obtenues ne veulent plus rien dire. Le
mot se décompose en une ou plusieurs syllabes. Accompagné d’autres mots,
il permet la formation de phrases. Il est utilisé tant à l’écrit qu’à l’oral.
Exemple : chocolat
Tout le monde conviendra que chocolat est une unité linguistique por-
teuse de sens. En effet, rares sont les personnes qui ne connaissent pas
sa signification... Chocolat peut être découpé en trois syllabes (cho-co-
lat). Toutefois, celles-ci n’ont plus rien à voir avec cette douceur telle-
ment appréciée. Le mot est donc bien la dernière unité linguistique à
signifier quelque chose.
2.3. La syllabe
La syllabe est composée d’un ou plusieurs sons prononcés d’une seule
traite. Elle est essentielle, car elle permet l’articulation des mots. En
effet, à chaque syllabe, nos organes de la parole prennent une nouvelle
posture afin de pouvoir articuler clairement. Lorsqu’elle est prononcée,
la syllabe est constituée de phonèmes (de sons). Lorsqu’elle est écrite,
elle se compose de graphèmes (de lettres).
Exemple : Pa-ris
Le mot Paris est composé de deux syllabes. Celles-ci permettent à notre
bouche de se repositionner et de passer d’une position ouverte lors de la
prononciation du « Pa » à une position étendue mais plus fermée pour la
prononciation du « ris ». Ces unités linguistiques n’ont pas de sens isolé-
ment, puisque « Pa » et « ris » ne veulent rien dire.
2.4. La rime
Souvent présente dans les poésies ou les chansons, la rime est directe-
ment liée à la syllabe puisqu’il s’agit de sa partie finale. Plus précisément,
la syllabe se divise en deux parties. La première s’appelle « l’attaque » et
constitue le début. En français, il s’agit généralement d’une consonne ou
d’un groupe de consonnes. La deuxième partie s’appelle « la rime » et cor-
respond à la fin de la syllabe. Elle est constituée des sons qui suivent l’at-
taque. Lorsque deux mots se terminent par un même son, ils « sonnent »
de la même manière et produisent une rime.
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aider son enfant à lire et à écrire
2.5. Le phonème
Le phonème, que nous pourrions également appeler le son, est la plus
petite unité linguistique étant donné qu’on ne peut plus la décomposer.
Exemple : bo b-o
La syllabe « bo » peut être décomposée en deux phonèmes : le « b » et le
« o ». Il s’agit bien des unités les plus petites puisque ni le « b » ni le « o »
ne peuvent être encore divisés.
Cette unité est la plus difficile à percevoir pour un jeune enfant, car il
s’agit d’une unité linguistique très petite qui s’entend difficilement. Les
enfants utilisent les phonèmes en permanence lorsqu’ils parlent. Toute-
fois, ils ne sont pas pour autant capables de les analyser, de les isoler et
de les comparer. Pourtant, le travail des phonèmes est primordial pour
le bon développement du langage écrit. En effet, savoir segmenter une
syllabe en sons est une étape essentielle en lecture comme en écriture. Il
suffit d’ailleurs d’un seul changement de son au sein d’un mot, pour que
le mot entier change de sens. Prenons l’exemple d’une erreur fréquente
chez les enfants qui ne possèdent pas de compétences solides en méta-
phonologie. Lors de l’écriture du mot poule, une erreur sur le premier
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la métaphonologie, qu’est-ce que c’est ?
phonème risque d’amener à une confusion avec le mot boule. Bien que
ces deux termes existent et qu’ils soient proches au niveau des sons,
leur sens est quant à lui radicalement différent. C’est le cas de nom-
breux autres mots en français (pull/bulle, douche/bouche, fille/vie, danse/
lance, etc.), ce qui démontre l’importance cruciale d’une bonne analyse
des phonèmes.
La langue française comprend 36 phonèmes : 16 vocaliques (basés sur
une voyelle), 17 consonantiques (basés sur une consonne) et 3 semi-
vocaliques (basés sur des consonnes et des voyelles).
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aider son enfant à lire et à écrire
2.6. Le graphème
Le graphème est un signe qui sert à écrire le phonème (donc le son). Le
français n’étant pas une langue aisée, un même son peut s’écrire à l’aide
de différents graphèmes. Par exemple, le son /o/ peut s’écrire « eau »,
« o », « au », etc. Un graphème peut être composé d’une seule lettre. C’est
le cas, par exemple du « u », du « d », du « r », etc. Le graphème peut éga-
lement être composé de plusieurs lettres, comme dans « ch », ou « ph »,
etc.
Exemple : Train
Train est un mot comportant deux graphèmes simples (le « t » et le « r »)
et un graphème complexe (le « ain »). Ce dernier est composé de trois
lettres différentes qui font référence à un seul son : le / ε̃ / (« in »).
Les unités linguistiques sont les éléments qui composent la langue française.
Nous les utilisons tant lorsque nous parlons que lorsque nous écrivons. La
phrase est la plus grande unité linguistique. Viennent ensuite le mot, puis la
syllabe et la rime. Enfin, les plus petites unités sont le phonème (à l’oral) et
le graphème (à l’écrit).
Les syllabes, les rimes et les phonèmes constituent le cœur du travail de la
métaphonologie proposé dans ce livre.
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la métaphonologie, qu’est-ce que c’est ?
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aider son enfant à lire et à écrire
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la métaphonologie, qu’est-ce que c’est ?
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aider son enfant à lire et à écrire
de celles qui ne le sont pas. Percevant mieux les syllabes, l’enfant est plus
apte à les articuler avec précision et à se corriger quand ce n’est pas le cas.
Il améliore donc son intelligibilité3. C’est pareil pour nous, adultes. Ceux
qui ont appris une langue étrangère savent à quel point il peut être diffi-
cile d’articuler correctement certains mots. Par contre, dès que nous les
syllabons et que nous nous entraînons à bien entendre la prononciation de
chaque syllabe isolément, la prononciation globale de ces mots s’améliore
et nous arrivons à mieux nous faire comprendre. Certaines comptines
et plusieurs jeux de langage ont d’ailleurs été spécialement conçus pour
améliorer l’articulation d’un son en particulier. Parmi les plus célèbres,
citons : « Les chaussettes de l’archiduchesse », « Un chasseur sachant
chasser », etc.
En outre, la métaphonologie a également un impact sur l’acquisition du
vocabulaire. Les comptines, qui constituent un support privilégié pour
le travail métaphonologique, jouent un rôle clé dans l’acquisition de nou-
veaux mots. En effet, elles sont composées de termes qui se répètent
plusieurs fois, ce qui permet de les retenir plus facilement. Les exercices
de métaphonologie plus classiques permettent également une augmen-
tation du lexique connu. Et grâce à la technique du « bain de langage »,
l’enfant ne découvre pas seulement de nouveaux mots de vocabulaire,
mais aussi de nouvelles structures de phrases.
Enfin, les comptines utilisées lors du travail métaphonologique jouent
un ultime rôle dans le développement du langage oral de l’enfant. Elles
constituent un moyen ludique de lui faire découvrir le rythme et la pro-
sodie. En effet, pour que la comptine « chante », il faut respecter un cer-
tain rythme d’élocution. L’enfant perçoit rapidement que le résultat n’est
pas le même et que la mélodie ne sonne pas aussi bien s’il va trop vite ou
trop lentement. Petit à petit, il découvre que le même schéma s’applique
lorsqu’il parle. S’il parle trop vite, on ne le comprend pas. S’il parle trop
lentement, on ne l’écoute pas jusqu’au bout. Selon certains auteurs, cette
découverte du rythme constituerait une première initiation à la poésie.
Dans tous les cas, c’est la possibilité pour l’enfant de comprendre que le
rythme et la prosodie font partie intégrante du langage et qu’il va devoir
se les approprier.
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aider son enfant à lire et à écrire
lorsque vous écrivez, le texte n’existe pas à l’avance. Il doit être créé de
toutes pièces. De plus, même si vous n’en avez pas conscience tellement
c’est devenu automatique, écrire des mots fait appel à de nombreuses
étapes. Voici deux situations d’écriture fréquentes afin d’illustrer ce propos.
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Aider l’enfant à lire et à écrire
S’amuser avec les sons et la métaphonologie
La métaphonologie désigne le fait de pouvoir jouer aisément avec les sons d’une
langue. Cette capacité est particulièrement importante pour le développement
du langage de l’enfant, mais aussi pour réussir son entrée dans le monde de la
lecture et de l’écriture.
Destiné aux orthophonistes, aux parents et aux enseignants, Aider son enfant à
lire et à écrire vise à stimuler les compétences métaphonologiques des jeunes
enfants ou à developper celles des enfants confrontés à des difficultés de lecture
et d’écriture. Ce matériel ludique comprend :
• un rappel détaillé et facilement compréhensible des bases de la métaphonologie ;
• 24 idées d’activités pour travailler avec l’enfant le rythme de la langue, les
syllabes, les rimes et les sons ;
• un jeu de 222 cartes prédécoupées pour entraîner l’enfant à la segmentation
et à l’idenfication des syllabes, des sons et des rimes ;
• un glossaire pour se référer facilement et aussi souvent que nécessaire aux
termes propres au langage et à la métaphonologie.
Publics :
– Orthophonistes/logopèdes www.deboecksuperieur.com
– Parents
ISBN : 978-2-35327-349-2
– Enseignants
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AISOEN