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1. Le principe de l’égalité
Le principe de l’égalité des états doit être formellement respecté et doit s’appliquer à tous les
états.
b) Le principe d’égalité au niveau de la signature des traités internationaux. Tous les états
participants doivent signés les traités conclus. Lorsque le traité est bilatéral c’est-a-dire entre
deux états, il est remis à ces deux états pour signature. Lorsque le traité est multilatéral c’est-a-
dire entre plusieurs états, on adopte l’ordre alphabétique afin de préserver l’égalité de chacun, de
chaque état. Dans ce principe d’égalité en ce qui a trait au traité multilatéral se pose le problème
de la langue de chaque état, à ce moment se pose un problème de l’interprétation du traité, du fait
que chaque mot dans une langue peut avoir une interprétation différente. Pour contourner ce
problème, le traité est signé dans une langue qui est plus facile pour tous les états signataires.
En conclusion, le principe d’égalité n’est pas formel dans la pratique, du fait que ce principe
repose sur la taille de l’état, sur la situation géographique de l’état, sur son influence politique et
sur la richesse économique de l’état.
2. Le principe d’indépendance des états.
Le Droit International consacre ce principe qui est lié à la souveraineté des états et la liberté des
peuples. En effet, l’état est indépendant en ce sens qu’il gère lui-même ses affaires sans
contraintes, il choisit lui-même ses propres institutions politique, il assume lui-même sa propre
défense et il exprime lui-même sa propre diplomatie.
Ce principe est l’attitude selon laquelle un état ne doit pas se mêler dans les affaires d’un autre
état. Cependant, ce principe de la non-ingérence des états subit trois exceptions.
II) 2e exception sur le plan de l’intervention militaire, le Droit International reconnait que
l’état en difficulté militaire peut obtenir l’aide militaire d’un autre état pour préserver la vie de
ses ressortissants et de ses biens.
Le Droit International permet aux états de porter secours a un autre état en difficulté. En effet, le
conseil de sécurité des nations unies a voté une résolution reconnaissant le droit d’ingérence d’un
état dans les affaires intérieures d’un autre état lorsque cette intervention se justifie dans un but
humanitaire.
Chapitre IV
- Le chef de l’état
- Le Premier Ministre
A. Le chef de l’exécutif
Le chef de l’état aussi appelé chef de l’exécutif,
Au respect des règles internationales, le chef du pouvoir exécutif est charge des relations
internationales, en effet, il signe tous traités, conventions, et accord et les soumets à la
ratification de l’assemblée nationales, il accrédite les ambassadeurs, les envoyés extra ordinaires,
d’autres agents internationaux. Au près des puissance étrangère, il reçoit des lettres de créance
des ambassadeurs et accorde l’exequatur au consul. Donc, en conclusion le chef de l’état mène
les relations internationales.
B. Le Premier Ministre
Il mène les relations internationales en cas d’empêchement du chef de l’état, il préside et mène
conjointement avec le chef de l’état, la politique des relations internationales.
Le Ministre des Affaires Etrangères, est surtout responsable de la conduite des relations
internationales avec les autres états et assure la gestion de ces relations avec les autres états et
avec les Organisations Internationales. Il précisément le gardien de ce que l’on appelle le
Protocole d’état appelé aussi la Chancellerie qui embrasse l’ensemble des services diplomatiques
et consulaires de l’état.
Le Pouvoir Législatif pour certains états même aussi la conduite des relations internationales, ce
pouvoir législatif joue un très grand rôle dans le domaine des relations internationales.
Ex : Congrès USA
Les moyens utilisés par l’état pour conduire les relations internationales par les agents
diplomatique et les agents consulaires.
Mise à part la conduite des relations internationales par les autorités de l’état, la conduite des
relations internationales est assurée dans chaque état par des agents spécialisé qui sont les agents
diplomatiques et consulaire.
Pour bien comprendre l’institution de la diplomatie, nous avons pensé à vous faire un bref
historique de l’origine de la diplomatie.
L’institution de la diplomatie est apparue en Europe au XIXe Siècle entre les états, le besoin de
ces relations se faisait sentir et ressentir entre les états et alors, s’exerçait le jeu des combinaisons
et des alliances politiques internationales. En effet, Rome fut le centre religieux de la chrétienté
et entretenait nécessairement des relations avec des états étrangers. Venise avait des agents dans
divers états avec lesquels, elle entretenait des relations politiques et commerciales par le biais des
agents appelé ‘’ Ambassadeurs’’. Ces ambassadeurs adressaient dans un langage déguisé des
renseignement précis et détaillé sur la situation politique et économique des états ou il se
trouvaient et c’est à Venise que le mouvement diplomatique a commencé et c’est à son imitation
que les divers états adoptèrent la formule des ambassadeurs permanents qui devient définitive au
XIXe Siècle.
La diplomatie se définie encore comme étant un édifice juridique dont la sauvegarde est
essentielle pour la sécurité et le bien-être de la communauté internationale. En effet, pendant
longtemps les problèmes des relations internationales apparaissaient difficiles à résoudre, ces
problèmes ont pu être résolu avec l’apparition de plusieurs règles internationales :
b) Avec la convention entre les états membres de l’union panaméricaine du Février 1928
c) Avec la convention de vienne du 18 Avril 1961 regroupant d’alors quatre-vingt états dont
trente-sept sont signataire de cette convention entrée e vigueur en Avril 1964
L’ensemble des agents diplomatique en poste dans un Etat constitue une unité juridique assez
particulière. Ce service public de l’Etat qui est détaché sur un territoire étranger. Par ex :
l’ambassade d’Haïti aux usa est un service public de l’Etat Haïti qui se trouve sur un territoire
étranger les USA.
L’agent diplomatique est quelqu’un qui est envoyé par son Etat d’origine dans un Etat étranger
(Etat d’accueil) pour assurer la représentation de l’Etat d’origine dont il est issu. L’ensemble des
agents diplomatique en fonction dans un Etat d’accueil constitue une mission diplomatique. A la
tête de cette mission, il y a un chef de mission diplomatique qui dirige l’ensemble des agents
diplomatique dans ce pays d’accueil. La convention de Vienne de 1961, retient trois catégories
de chef de mission diplomatique (il n’y a pas de hiérarchie dans ces catégories de chef de
mission mais seulement des classes différentes) : 1ere classe les ambassadeurs, 2eme classe les
ministres plénipotentiaires ou envoyer et 3eme classe les chargées d’affaires.
Il appartient à l’Etat d’origine qui nomme les chefs de missions de choisir la classe des personnes
qu’ils envoient. Ces classes de personnes se répartissent en trois catégories : 1ere catégorie c’est
le personnel diplomatique qui ont le statut diplomatique ; 2eme catégorie le personnel
administratif et technique se sont les personnels qui collabore à la mission diplomatique en ce
qui a trait à la gestion et l’administration de la mission, ils n’ont pas le statut de diplomate ; 3eme
catégorie de personnel c’est le personnel de service (ménagère, agent de sécurité, chauffeur,
cuisinier etc.)
Les relations diplomatiques se reposent sur un accord entre un Etat d’origine qui est le chef de la
mission et l’Etat d’accueil se trouve la mission diplomatique. L’Etat qui envoie le chef de
mission diplomatique est l’Etat accréditant et l’Etat qui reçoit le chef de mission est l’Etat
d’accueil ou encore l’Etat accréditaire.
Lorsque l’Etat accréditaire désigne un Ambassadeur pour occuper une fonction dans un pays
d’accueil, il faut que cet Ambassadeur apporte au chef de l’Etat qui l’accueil ses lettres de
créances. C’est un document qui atteste que le porteur de cette lettre est bien l’envoyer de son
gouvernement et le chef de l’Etat accréditaire reçoit les lettres de créance de cet Ambassadeur
mais ce n’est pas toutes les fois que ce pays accréditaire accepte cet ambassadeur.
Le premier privilège est en matière d’information. Les agents diplomatiques disposent des
immunités et des privilèges en matière d’information les préservant de toutes pressions. Il y a
toute une série de privilège destiné à assurer la liberté de communication et d’information de la
mission diplomatique. Il y a tout d’abord la liberté d’aller et venir pour transmettre les
informations et les documents sans entraves dans un Etat d’origine. Le procédé le plus classique
est celui de « la valise diplomatique » est un ensemble de paquet lesquels sont quotidiennement
envoyés vers le pays accréditant parce qu’ils sont dispensés des frais de douane. On leur favorise
tous les moyens pour rendre leur tâche facile (radio, voiture, bateau, matériel etc.). 2eme
privilège est le droit d’asile. L’inviolabilité et le droit d’asile. L’inviolabilité concerne d’abord la
personne physique c’est ainsi qu’un ambassadeur ne peut être arrêté, ni retenu en détention ni
être emprisonné par les autorités de l’Etat d’accueil. Cette inviolabilité va au-delà de
l’interdiction de l’arrestation, elle concerne la sécurité physique de l’agent diplomatique. L’Etat
d’accueil doit veiller à ce que le diplomate puisse accomplir en toute sécurité et sans crainte et
l’Etat d’accueil doit fournir à cet ambassadeur toute une protection spéciale.
Les diplomates bénéficient d’une immunité totale en matière juridictionnelle. Qu’il s’agisse de
direction pénale (crime, délit, contravention) de juridiction civile et même administrative. D’une
manière générale, un diplomate ne peut faire l’objet d’aucun procès devant aucune juridiction du
pays d’accueil sauf la juridiction civile si c’est un litige qui concerne les biens privés appartenant
au diplomate.
Le paiement d’impôt étant un acte d’allégeance vis-à-vis d’un état, Le diplomate est exonéré de
toute contribution directe et indirecte a versé à l’état d’accueil. La panoplie de privilèges et
immunités des agents diplomatiques est vastes. Elles ne concernent que l’agent diplomatique et
sa famille. Les immunités et les privilèges s’appliquent au personnel de service seulement dans
le strict exercice de leur fonction. Alors que pour les diplomates, les privilèges et les immunités
concernent non seulement les actes de leur vie publique mais aussi les actes de leur vie privée.
1- Fonction de représentation
Les diplomates représentent dans l’Etat d’accueil leur Etat d’origine. Ils sont les interlocuteurs
du gouvernement de l’état d’accueil. Et c’est à ce titre qu’ils défendent quotidiennement les
intérêts de leur état d’origine.
Les agents diplomatiques assurent le suivi des relations diplomatiques entre leur Etat d’origine et
l’Etat d’accueil. Ce suivi doit être quotidien, sérieux, ponctuel, permanent.
Les agents diplomatiques sont charges quotidiennement d’informer leur Etat d’origine de tout ce
qui ce passe dans l’Etat d’accueil précisément sur le plan politique.
4- Fonction de négociation
Les agents diplomatiques sont charges par leur gouvernement de la négociation de certains
traités internationaux ou d’entamer les pourparlers préliminaires en matière de traités
internationaux
Les agents diplomatiques ont pour obligation de protéger et de défendre les ressortissants de leur
état d’origine qui se trouvent dans l’Etat d’accueil.
Il existe plusieurs catégories d’agents consulaires dont la mission principale consiste à établir les
relations commerciales, culturelles, économiques et sociales entre les états. Ils sont régis par la
convention de vienne de 1963. Ils se regroupent au sein d’une mission consulaire et comprennent
les catégories suivantes.
1) Le consul général
2) Les consuls
3) Les vice-consuls
Les Agents Consulaire ont trois fonctions principales, qui sont les fonctions de/D’ :
Comme pour les agents diplomatiques, l’entrée en fonction des agents consulaires, nécessite le
consentement des autorités de l’état d’accueil. Les agents consulaires en fonction sont titulaires
d’une lettre (Lettre de provision), délivrée par leur état d’origine appelée lettre de provision. Et,
la coordination de la prise en fonction par l’état d’accueil s’appelle ‘’ Exequatur ‘’.
1) Immunité fonctionnelle
Les agents Consulaires bénéficient à peu près des mêmes immunités que les agents
diplomatiques. La différence c’est que les immunités et privilèges des agents consulaire ne
concerne ces consuls que strictement dans l’exercice de leurs fonctions. Ça veut dire dans leur
vie publique.
Les locaux des consuls sont inviolables, comme pour les locaux des ambassadeurs. C’est-à-dire,
Les autorités de l’état d’accueil ne peuvent pas pénétrer dans les locaux du consulat.
Le poste consulaire est utilisé uniquement, exclusivement pour les besoins de son travail. Dans
certains cas, l’inviolabilité du local du consul peut-être remise en cause, en cas d’incendie, en cas
de fléau , en cas de sinistre, en cas de tremblement de terre, de force majeur, les autorités de
l’état d’accueil peuvent pénétrer pour des mesures de protection, malgré tout avec autorisation.
Les locaux consulaires et la résidence du chef de poste consulaire de carrière de l’état d’origine
sont exempts de tous impôts et des taxes de toute nature.
Le consulat qui est logé dans l’état d’accueil, appartient à l’état d’origine ceux pourquoi ils sont
exempts d’impôts. La différence avec les ambassadeurs, c’est que cette exemption fiscale ne
touche pas la personne physique du consul.
Traités Internationaux
Le traité international est un accord écrit conclu entre les états, eux, qui sont des sujets de droit
international et, cet accord est soumis au règle de droit international public.
Les Organisations Internationales sont également des sujets de droit international qui peuvent
conclure entre elles, des traités et qui peuvent conclure aussi des traités avec les états souverains.
Il arrive cependant que, des états peuvent conclure des conventions avec de grandes entreprises
privées étrangères. Mais, ces conventions ne peuvent jamais s’assimiler a des traites
internationaux ce sont de simple contrats internationaux.
3) Traité contrat, qui est conclu de manières synallagmatiques, c’est-à-dire contrat selon
lequel chaque partie à des obligations face à cet accord.
4) Traité-Lois, ce sont des traités qui sont conclus entre les états pour imposer ces derniers
un certain nombre de comportement.
Exemple : DUDH
6) Traités normatifs, pour lesquels les organisations internationales vont générer un certain
nombre d’actes et des normes qui vont s’imposer aux états.
- Un préambule
A) Négociation : Tous les traités internationaux avant d’être conclus doivent être négociés
entre les états. Dans le cadre de cette négociation, les états doivent se réunir pour entamer des
pourparlers. Le système le plus fréquent pour la négociation, c’est une conférence internationale
qui est organisée par les états pour discuter des motifs du traité.
1. L’objet :
C’est l’intégration des normes juridiques internationales par rapport aux normes juridiques
internes.
2. Les modes :
En règle générale, les traités produisent des effets à l’égard des parties signataires. Cependant, on
dit que les traités internationaux peuvent produire des effets à l’égard des tiers. Il y a aussi la
publicité des traités. Comme tout acte juridique, pour qu’un traité puisse s’exécuter, il faut qu’il
soit publié au niveau interne et de manière internationale, le secrétariat de l’ONU.
Les traités internationaux ont un effet à l’égard des tiers malgré que ces états n’aient pas été
signés.
Exemple : Un traité qui aurait été signés par des états sur la circulation dans un fleuve, il va
s’étendre aux utilisateurs du fleuve qui sont les états signataires aussi aux autres états qui ne l’ont
pas signé.
Un traité international qui délimite une frontière aura un effet international à l’égard des états qui
n’auraient pas signé ce traité.
- Raison humanitaire
Cet état qui n’a pas signé ce traité va bénéficier en de l’effet. Pour ces raisons humanitaires, cet
état qui n’est pas signataire va bénéficier des effets de ce traité international.
a) Comme tout acte juridique, le traité international se modifie. Il arrive que certains états
qui n’étaient pas signataire international, souhaitent ou veulent adhérer à ce traité. A ce moment,
ils remplissent les formalités légales internationales pour s’y souscrire. On est obligé alors de
modifier les clauses du contrat, cette adhésion implique un acte unilatéral relatif à l’acceptation
des clauses du contrat par cet état adhérant.
b) Les états ressentes le besoin de modifier un traité international qui devient désuet, à ce
moment, cela nécessite encore une conférence internationale en vue de modifier les clauses du
traité.