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Fiches Offertes DCG
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POUR LE DCG
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12 UNITÉS
D'ENSEIGNEMENTS
UE 1 - Fondamentaux du droit..........................4
UE 2 - Droit des sociétés.................................10
UE 3 - Droit social............................................15
UE 4 - Droit fiscal.............................................28
UE 5 - Économie contemporaine....................33
UE 6 - Finance d'entreprise............................41
UE 7 - Management........................................46
UE 8 - Systèmes d'information de gestion.....53
UE 9 - Comptabilité.........................................59
UE 10 - Comptabilité approfondie...................62
UE 11 - Contrôle de gestion.............................68
UE 12 - Communication professionnelle.........73
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Chapitre 2 : Les droits subjectifs et leurs preuves
I- Définition
A) Actes juridiques
= manifestation de volonté créant des effets de droit, c’est le contrat. Il peut être :
Bilatéral : créant des effets de droit à l’égard de 2 personnes.
Unilatéral : créant des effets de droit à l’égard d’une partie.
Collectif : créant des effets de droit au-delà des personnes qui ont conclu le contrat.
B) Faits juridiques
= événements non volontaires ou créant des effets de droit non voulu. Il existe 2 catégories de faits
juridiques :
Licites
Illicites
Le paiement de l’indu : Une personne, le solvens, exécute une prestation (paye une somme
d’argent) au profit de l’accipiens (une autre personne) alors que cette prestation n’était pas
due par le solvens à l’accipiens.
3 situations :
Le solvens ne doit rien à l’accipiens qui n’avait aucun droit sur cette prestation. On
est dans une dette imaginaire ; ex : payer plus que ce que l’on doit à un créancier.
Le solvens était bien débiteur mais il devait la somme à une autre personne : erreur
sur l’identité du créancier.
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L’accipiens est bien créancier mais la dette incombe à une autre personne que le
solvens.
La charge de la preuve revient au demandeur de l’action. Celui qui a la charge de la preuve supporte
en cas d’échec le risque de la preuve. Si à l’issue du procès, le demandeur n’a pas su apporter les
éléments requis, la décision sera en sa défaveur.
La charge de la preuve peut se déplacer en cours du procès si l’adversaire à son tour fait une
demande reconventionnelle, l’obligeant à établir la réalité de sa demande et lui faisant supporter,
aussi, le risque de la preuve.
Le demandeur doit rapporter l’existence d’un fait contesté, qu’il soit un fait ou un acte
juridique. Il doit être pertinent à la cause.
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2) Catégories de présomption
Présomption légale : les conséquences sont établies directement par la règle de droit.
Certaines présomptions sont dites :
Simples, car il est possible d’en apporter la preuve contraire, donc de détruire la
présomption.
Irréfragables, car il n’est pas possible d’en apporter la preuve contraire sauf par aveu
judiciaire ou serment décisoire.
Présomption du fait de l’homme : ce sont les conclusions que le magistrat tire d’événements
connus à propos d’événements inconnus. C’est en rassemblant un faisceau d’indices qui lui
permet de forger sa conviction. Elles n’ont qu’une faible valeur probante.
Écrit sous seing privé : c’est l’acte rédigé par les particuliers. La signature des parties est une
condition indispensable à la recevabilité en tant que preuve.
L’écrit électronique : à la même force probante que l’écrit sur support papier sous réserve
que puisse être dûment identifier la personne dont il émane qu’il soit établi et conservé dans
des conditions de nature à garantir l’intégrité, la fiabilité de ce procédé est présumé jusqu’à
preuve contraire lorsque la signature électronique est créée. L’identité du signataire assuré
est l’intégrité de l’acte garantie dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.
2) L’aveu judiciaire
C’est celui qui est fait en cours d’instance devant le juge. Une personne reconnaît des événements
qui sont en sa défaveur. L’aveu est alors indivisible et irrévocable.
3) Le serment décisoire
C’est l’affirmation solennelle par une partie d’un fait qui lui est favorable. Il existe 2 types de
serments :
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Selon la personne qui sollicite la déclaration de cette partie : le serment décisoire, qui est
différé par une partie à l’autre pour en faire dépendre le jugement.
Le serment supplétoire : est différé par le juge à l’une des parties. Lorsque l’une des parties
diffère le serment à son adversaire, 3 situations sont alors possibles :
S’il accepte, il gagne le procès.
S’il refuse, il perd.
Il peut différer le serment à l’autre partie, si elle accepte elle gagne, sinon elle perd.
Registres et papiers domestiques : ne peuvent pas être retenus comme écrit parfait.
Toutefois, ils peuvent constituer des indices utiles.
Mentions libératoires portées sur un titre de créance : cette mention sur le titre originaire,
par le créancier, est conservée par lui, pourvue qu’elle soit manuscrite fait preuve de la
libération du débiteur même si elle n’est ni datée ni signée. La preuve contraire peut être
faite librement par le créancier.
2) Les témoignages
Récit fait en justice par une personne à propos d’un acte ou d’un fait juridique qu’elle a constaté.
3) Présomption de l’homme
Ce sont les conclusions que le magistrat tire d’un fait connu à partir d’événements inconnus . Elles ne
sont recevables que dans les cas où la preuve par tous moyens est possible. Elle supporte tout type
de preuve contraire.
4) L’aveu extra-judiciaire
A la différence de l’aveu judiciaire, il est fait en dehors de toute instance. Il est reçu par le juge
comme un témoignage.
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5) Serment supplétoire
C’est le serment différé par le juge à une des parties. Il ne lie pas le juge.
C) Recevabilité
1) Principe de la preuve préconstituée
Qui pose que les actes juridiques portant sur une somme fixée par décret (> 1 500€) doivent être
constatés par écrit parfait. C’est l’obligation de préconstituer la preuve. Elle implique donc
l’impossibilité de prouver outre et contre cet acte juridique par un procédé de preuve imparfaite.
2) Domaines exclus
N’entre pas dans le champ d’application :
La preuve contre un commerçant et la preuve des actes juridiques dont le montant est inférieur à
1 500€, à ce moment par décret, qui peut être rapporté par tous moyens y compris des moyens
imparfaits. Un particulier ou un autre commerçant peut prouver par tous moyens contre un autre
commerçant.
3) Les exceptions
En cas d’aveu judiciaire ou serment décisoire, leur forte force probante fait qu’ils peuvent
suppléer à l’absence d’un écrit parfait.
En cas de commencement de preuve par écrit, c’est un écrit qui ne satisfait pas aux
conditions des écrits parfaits authentiques ou sous seing privé. Il doit émaner de la personne
contre qui on veut prouver et doit rendre vraisemblable le fait avancé.
En cas d’existence d’une copie fiable, les parties sont dispensées de produire un écrit s’il
existe une copie aussi fiable à l’original. Elle est réputée avoir la même force probante que
l’original. Elle est celle considérée comme telle par le juge et reposant sur des procédés de
reproduction fidèle.
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Le droit commun des sociétés
La société est instituée par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une
entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice.
2 théories :
Théorie contractuelle : la société est un contrat, les parties aux contrats doivent respecter les
conditions de validités de tous contrats.
Théorie institutionnelle : le contrat serait un cadre juridique pour permettre le
fonctionnement des rapports entre associés, dirigeants, salariés, tiers.
Capacité civile :
Capacité d’exercice : aptitude à exercer ses droits.
Capacité de jouissance : jouir de ses droits.
Mineur ou majeur, étranger hors UE et une personne qui a subi une condamnation peut être associé
d’une SARL.
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3) Règles applicables pour un apport d’un bien propre à une SARL
L’apport de bien propre à une SARL est libre mais s’il constitue le logement familial ou les meubles
meublants, l’accord du conjoint s’impose.
Bien commun = accord du conjoint.
L’apporteur obtient la qualité d’associé, le conjoint peut obtenir cette qualité si :
Il revendique la qualité d’associé à la signature des statuts : annexé aux statuts.
Il ne revendique pas à la signature mais souhaite plus tard devenir associé : agrément des
autres associés.
Il ne souhaite pas devenir associé : décision irrévocable.
Apport numéraire : apport d’argent à la société, les fonds versés doivent être déposés sur un
compte bloqué au nom de la société en formation, le compte est bloqué jusqu’à
l’immatriculation au RCS.
Apport en industrie : se constitue par un fort intuitu personae, cela consiste à mettre à la
disposition de la société ses connaissances, son travail manuel ou intellectuel.
Apport interdit en SA et SCA.
3 formes d’irrégularités :
C) L’objet social
Objet social : est distinct de l’intérêt social et commun, il doit être licite et déterminé.
Intérêt social : représente l’intérêt de la société, cet intérêt domine les intérêts divergent des
associés donc l’intérêt social concerne les rapports entre associés et la personne morale.
D) La vocation au résultat
La part de chaque associé dans le résultat est proportionnelle à sa part dans le capital plus les
apports en industrie.
Clause à caractère léonine : clause qui prive un ou plusieurs associés de tout droit au bénéfice et/ou
qui exonère un ou plusieurs associés de toute contribution aux pertes.
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E) L’affectio societatis
= exprime la volonté de tous les associés de collaborer ensemble sur un même pied d’égalité à la
poursuite de l’œuvre commune.
I- Processus de formation
A) La société en formation
Promesse de société : n’est pas un contrat de société, c’est un écrit qui reprend les
principaux éléments du contrat de société et crée à la charge des fondateurs une obligation
de faire.
Statuts : doivent être rédigés par écrit (signature privée), un acte authentique s’impose
lorsqu’il y a apport d’un bien, immeuble ou fonds de commerce.
Sort des actes conclus pendant la période de formation : les fondateurs sont amenés à
souscrire des engagements au nom de la société avant son immatriculation.
Enregistrement fiscal : les statuts doivent être soumis à la formalité d’enregistrement fiscal.
Insertion dans un JAL : un avis de constitution de la société doit être publié pour informer les
tiers.
Dépôt au greffe : par l’intermédiaire d’un CFE (centre de formalité des entreprises).
Immatriculation RCS : le greffier doit procéder à l’immatriculation dans 1 jour franc (24h) et
délivre un extrait KBIS.
Insertion BODAC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales) : le greffier doit
procéder à cet avis d’insertion dans les 8 jours.
Dénomination social : libre à condition qu’elle ne porte pas atteinte au droit des tiers, une
dénomination utilisée par antériorité même non protégée est interdite.
Siège sociale : doit figurer dans les statuts, les fondateurs peuvent installer le siège social au
domicile du représentant légal.
B) Capacité juridique
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Responsabilité du fait de son représentant légal : un tiers peut demander réparation
du dommage subi du fait d’agissement du représentant légal. Le tiers doit prouver le
lien entre la faute et le préjudice.
Responsabilité du fait de ses salariés : la personne morale est responsable civilement
des fautes commises par ses salariés dans l’exercice de leur fonction.
Responsabilité fiscale.
Arrivé du terme : contrat de société conclu pour 99 ans maximum, lorsque les statuts ne
mentionnent pas la durée. La société est dissoute à l’arrivée au terme, les associés peuvent
décider de proroger cette durée.
Dissolution judiciaire pour un juste motif : tout associé peut demander la dissolution pour
juste motif qui est la mésentente entre associé. Le demandeur doit prouver qu’il n’est pas à
l’origine de la mésentente et qu’il existe un désaccord au sein des organes de la société.
Tous les droits sociaux sont réunis en 1 seule personne : il reste qu’1 associé, l’associé
restant doit procéder à une régularisation dans un délai d’1 an sinon tout intéressé peut
demander la dissolution.
La décision de liquidation ouvre une période de liquidation qui ne peut excéder 3 ans.
Plusieurs décisions sont à prendre :
Désignation d’un liquidateur : désigné par les associés ou un tiers, ou le juge.
Mission du liquidateur : il se substitue au représentant légal de la société et perd ses
pouvoirs de gestion.
Révocation du liquidateur : par l’organe qui l’a désigné.
Le liquidateur peut voir sa responsabilité civile engagée : il est responsable tant à l’égard de
la société que des tiers des fautes commises dans l’exercice de ses fonctions.
Clôture de la liquidation : doit intervenir dans le délai de 3 ans à compter dissolution.
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Titre 1 : Le contrat de travail
Chapitre 1 : La formation du contrat de travail
Contrat de travail : convention par laquelle une personne, le salarié, s'engage à travailler pour le
compte et sous la direction d'une autre, l'employeur, contre rémunération.
Pour qu'un contrat de travail soit reconnu comme tel sur le plan juridique, il faut, selon la
jurisprudence, la réunion de trois critères : une rémunération (peut être versée en argent ou en
nature), une prestation de travail et un lien de subordination juridique entre les cocontractants
employeur et salarié).
A) Le lien de subordination
Contrat d’entreprise : contrat par lequel une personne, l’entrepreneur s’engage moyennant une
rémunération à accomplir de manière indépendante un travail au profit d’un autre le maitre de
l’ouvrage.
Un tel contrat a le même objet qu’un contrat de travail, il y a une prestation et une rémunération.
Dans le contrat d’entreprise, l’entrepreneur répond de toutes ses fautes, alors que le salarié ne
répond pas des fautes commises dans l’exercice de ses fonctions, sauf si elles sont qualifiées de
lourdes.
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2) Le contrat de mandat
Le mandat confit à une personne, le mandataire, l’exécution d’une prestation en contrepartie d’une
rémunération et la nature de la prestation figure dans le mandat.
Le mandataire est indépendant dans l’exécution de sa mission, il n’accompli que les actes juridiques
des lors qu’un acte ne figure pas dans le mandat et qu’il est accompli, seul le mandataire est
responsable.
3) Le contrat de franchise
4) La gérance libre
Gérance libre : contrat de location gérance en vertu de laquelle une personne appelée gérant libre ou
locataire gérant d’un fonds de commerce et qui assure à ses risques et périls l’exploitation du fonds
que lui a donnée le propriétaire par contrat de travail.
Un tel contrat peut être requalifié en contrat de travail si le propriétaire se comporte comme un réel
employeur, il s’immisce dans la gestion du fonds en donnant des ordres au locataire gérant.
5) L’autoentrepreneur
6) Le contrat de collaboration
Ce contrat concerne les professionnels libéraux, dans ce cas-là le contrat de collaboration lie un
professionnel libéral avec une société d’exercice libéral.
Critères de requalification d’un contrat de collaboration en contrat de travail :
Le professionnel libéral n’a pas la capacité de développer sa propre clientèle dans le cadre de
son travail
Le professionnel libéral ne peut pas développer sa propre clientèle car il effectue un très
grand nombre d’heures pour le cabinet qui l’emploi.
Ces critères démontrent qu’un collaborateur, professionnel libéral est dans l’incapacité de développer
sa propre clientèle, donc le contrat qui le lie peut être requalifié en contrat de travail.
7) Le contrat de société
Le contrat de société est fondé sur le principe de l‘afectio societatis qui signifie la volonté de
participer à l’œuvre commune sur un même pied d’égalité.
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Dans le contrat de société, les associés participent aux pertes.
les associés ne sont pas en situation de subordination.
Les cas de requalifications d’un contrat de société en contrat de travail sont très rares. Ils peuvent
être démontré dans les sociétés qui ne comporte que quelques associés.
8) Le contrat de participants
Il est principalement lié aux émissions de téléréalité, les participants ont obtenu la reconnaissance
d’un contrat de travail dès lors qu’ils ont démontrés les 4 critères :
Existence d’un pouvoir de contrôle, le producteur se comporte comme un véritable
employeur
Le participant accepte l’exercice du contrôle
Il existe une relation de dépendance économique, c’est-à-dire le lien de subordination car le
participant à un seul client
Il est intégré à un collectif de travail.
9) Le bénévolat
Un contrat de bénévolat peut être requalifié en contrat de travail lorsque les 4 critères énoncés
précédemment sont démontrés.
E) La demande de requalification
La demande de requalification est engagée par celui qui se prétend salarié, elle doit être augmentée
par les critères d’un contrat de travail.
L’URSSAF peut être à l’origine de la demande pour obtenir le paiement des cotisations.
L’inspection du travail peut faire une demande de requalification.
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II- La formation du contrat de travail
A) Les pourparlers
Les pourparlers désignent une phrase préliminaire de discussion et d’échange durant laquelle
l’employeur et le candidat se rapprochent afin d’envisager de conclure un contrat de travail.
La conduite des négociations obéit à 2 principes :
L’initiative et le déroulement sont libres.
Les discussions sont menées de bonne foi.
B) La promesse d’embauche
Promesse d’embauche : conclusion des pourparlers, il s’agit du moyen utilisé en pratique par un
employeur pour se réserver, à terme les services d’un salarié.
Ce sont les mêmes règles que l’établissement d’un contrat de droit commun. Il faut :
• Le consentement des parties : le contrat de travail se forme par l’échange des
consentements.
Le consentement doit être sans vice.
• La capacité à contracter : le Code du travail pose que les enfants ne peuvent être admis tant
qu’ils n’ont pas satisfait à leurs obligations scolaires fixées à 16 ans.
• Un contenu : par « contenu du contrat de travail », il faut entendre les prestations que les
parties se sont engagées à fournir. Il s’agit des prestations de travail contre rémunération.
A) Le recrutement
1) Les méthodes de recrutement
L’employeur est libre et n’est pas obligé d’utiliser les services de Pôle emploi :
• Internet
• Candidature spontanée
• Entreprises de travail temporaire (ETT) → intérim
• Média : TV, journaux, radios…
• Cabinets de recrutement
• Job dating : Le concept du Job Dating est simple. Un job dating est un entretien d’embauche
« express » entre 7 et 10 minutes durant lesquelles un candidat va pouvoir échanger avec
un recruteur dans le but de décrocher un deuxième rendez-vous. Le recruteur, va être
amené à rencontrer sous ce format un nombre important de candidats, le temps d’une
journée ou d’une demi-journée.
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L’offre ne doit pas comporter de mention en langue étrangère sauf si le travail est proposé à
l’étranger et ne doit comporter de mentions discriminatoire.
Il ne doit y avoir aucune mention mensongère sur la rémunération, l’emploi, le lieu de travail, le
temps de travail…
Le contrat peut être annulé pour dol avec dommages et intérêts si préjudice et l’employeur encourt
des sanctions pénales en cas de discrimination.
La discrimination est un délit qui fait encourir 45 000€ d’amende et/ou 3 ans d’emprisonnement. En
matière du droit du travail, les sanctions sont données par salarié.
Il faut multiplier la sanction par 5 pour une personne morale.
Les entreprises dites « de tendance » comme les partis politiques, les syndicats, les établissements
professionnels peuvent mettre des critères de « discrimination ».
a) Liberté contrôlée
Il y a parfois des abus dans les méthodes de recrutement comme par exemple : l’astrologie, la
numérologie…
3 règles assurent la protection du candidat :
• La pertinence : les informations demandées ne peuvent avoir d’autres finalités que
d’apprécier la capacité du candidat à occuper le poste ; donc elles doivent avoir un lien direct
avec l’emploi, par exemple les diplômes, l’expérience professionnelle notamment. Si la
question est pertinente, le candidat est tenu à y répondre de bonne foi sinon le contrat de
travail peut être annulé pour dol ou être une cause de licenciement.
◦ Questions « interdites » :
▪ La vie privée (loisir, occupation…)
▪ La santé
▪ L’âge
▪ La famille (nombre d’enfants, profession du conjoint, situation de famille…)
▪ Les convictions religieuses
▪ Opinions politiques
▪ Appartenances syndicales (exception : entreprise de « tendance »)
L’employeur qui pose ces questions ne sera pas sanctionné sauf discrimination (encourt des
sanctions pénales) mais il ne pourra reprocher une omission ou une inexactitude dans les réponses.
◦ Questions « Autorisées » :
▪ Les diplômes
▪ Les antécédents professionnels
▪ L’existence d’une clause de non concurrence
Un mensonge est un dol qui peut entraîner la nullité du contrat de travail ou être une cause réelle et
sérieuse de licenciement. Par exemple, la dissimulation d’une clause de non concurrence constitue
une faute grave, de même que la production d’un faux diplôme ou de faux certificats de travail qui
constitue, en plus, un délit : « faux et usage de faux ».
• Loyauté : les informations recueillies ne peuvent se faire à l’insu du candidat. Par exemple : le
recours à un détective privé, la consultation de Facebook, l’utilisation de caméras…
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• La transparence : les candidats et les IRP (CE ou DP) doivent être expressément informés des
méthodes utilisées. Il est prudent d’informé par écrit.
Les tests de personnalité et les analyses graphologiques sont licites, de même qu’un test
professionnel non rémunéré de courte durée (usage dans la coiffure : 3 jours, dans les autres : 1 jour)
b) La discrimination
a) Jurisprudence
• Promesse unilatérale de contrat de travail : elle engage l’employeur et vaut contrat de travail.
Si l’employeur ne tient pas sa promesse, il peut être condamné pour licenciement abusif.
◦ La promesse unilatérale de contrat de travail est le contrat par lequel l’employeur
accorde au candidat à l’emploi le droit d’opter pour la conclusion d’un contrat de travail,
dont l’emploi, la rémunération et la date d’entrée en fonction sont déterminés, et pour la
formation duquel ne manque que le consentement de ce dernier.
A) La forme du contrat
1) Écrit obligatoire ?
Le code du travail n’impose pas d’écrit sauf pour les contrats qui ne sont pas des CDI à temps plein.
La plupart des conventions collectives imposent un contrat écrit en 2 exemplaires : exemple : la
convention collective des EC et des CAC.
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Tout écrit doit être en français mais un salarié étranger peut exiger une traduction. En cas de litiges,
seule la traduction est retenue (protection du salarié). Si un écrit comporte des termes étrangers, une
traduction ou une explication doit être donnée sauf s’il s’agit d’un usage très courant dans la
profession. Exemples : dans le domaine comptable : Le reporting, business plan, stock option leasing,
marketing (mercatique).
Un contrat écrit est obligatoire et il doit être remis au salarié dans les 2 jours qui suivent l’embauche.
S’il n’est pas remis dans les 2 jours qui suivent l’embauche, il n’y a plus de risque de requalification en
CDI (ordonnance Macron, Loi travail 2)
L’absence d’écrit ne veut pas dire absence de relation de travail. La preuve peut être apportée par
tout moyen (témoignages, documents réalisés, relevés bancaires, photos, enregistrements… :
commencement de preuve.)
B) Le fond
1) Condition de validité
a) Capacité de contracter
1/Employeur
C’est une personne physique ou morale. Si c’est un mineur non émancipé, il faut l’autorisation de son
représentant légal (père, mère ou tuteur). L’employeur bénéficie du principe de la « liberté
d’embaucher » mais ce principe a des limites :
• Interdictions légales :
◦ Salarié trop jeune : < 16 ans ou 14 ans pendant les vacances scolaires
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◦ Étrangers clandestins (personne en situation irrégulière).
• Interdictions conventionnelles :
◦ C’est le cas où le salarié est lié à un ancien employeur par une clause de non
concurrence.
• Non-discrimination : sauf pour les entreprises dites de « tendances »
• Priorité d’emploi :
◦ Les salariés licenciés pour motif économique ont une priorité d’emploi pendant 1 an
◦ Les salariés à temps partiel qui veulent travailler à temps plein et inversement
◦ Les salariés de nuit qui souhaitent travailler de jour et inversement
• Obligation d’emploi de personnes handicapées : dans les établissements d’au moins 20
salariés, l’employeur a l’obligation d’employé des personnes handicapées dans la limite de
6 % de l’effectif au 31/12/N-1 sinon il encourt des pénalités, à savoir 1500 fois le SMIC
horaire pour chaque emploi non pourvu. Sont comptés dans l’effectif seulement les postes
qui pourraient être pourvus par une personne handicapée. L’employeur peut s’acquitter de
son obligation soit en versant une cotisation annuelle à l’AGEFIPH (Association pour la
Gestion du Fonds d’Insertion Professionnelle des Handicapés), soit en concluant des contrats
de sous-traitante avec des entreprises adaptées : « atelier protégé » ou ESAT (Établissement
ou Service d’Aide par le Travail ; ancien CAT : Centre d’Aide au Travail).
2/Le salarié
Le majeur et le mineur émancipé peuvent librement conclurent un contrat de travail. Le mineur non
émancipé doit avoir 16 ans ou 14 ans pour les apprentissages et durant les vacances scolaires. Il faut
l’autorisation de l’inspecteur du travail et les travaux doivent être lèges et il doit avoir le
consentement de son représentant légal, tacite en général ou exprès (clairement exprimé : écrit) dans
2 cas : l’apprentissage et le travail pendant les vacances scolaires.
Pour les mineurs de moins de 14 ans, il faut une autorisation du juge et de l’inspecteur du travail. Le
travail ne peut se faire que dans les entreprises de spectacle (théâtre, chant…), le cinéma, émissions
TV la radio, le mannequinat, …
10 % du salaire est remis au représentant légal et 90 % sont bloqués jusqu’à la majorité à la Caisse
des Dépôts et Consignations (CDC).
b) Le consentement
Le consentement doit être personnel ou autorisé par le juge pour les enfants de moins de 14 ans. Les
vices de consentement sont une cause de nullité de contrat. Ils se détectent souvent lors de la
période d’essai.
Une fausse déclaration sur un point non déterminant, c’est à dire une question non pertinente
n’entraîne pas la nullité du contrat de travail. Les vices de consentement sont rares, exemple :
• Erreur sur le poste à occuper
• Erreur sur la personne car le contrat de travail est conclu intuitu personae
• Par la production de faux diplômes, CV, certificats de travail.
c) Le contenu
Le travail demandé doit être possible et précis. Il ne doit pas être contraire aux bonnes mœurs et aux
dispositions d’ordre public/impératives, comme par exemple : salaire < au SMIC ou minimum
conventionnel, restriction de la liberté syndicale ou du droit de grève, etc.
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2) La durée du contrat
• Durée indéterminée : chaque partie se réserve le droit de mettre fin au contrat à tout
moment sous réserve du respect d’une procédure et du versement éventuel d’indemnités de
rupture.
• Durée déterminée : il doit être exécuté jusqu’à l’échéance fixée ou l’expiration d’une durée
minimale sinon il s’agit d’une rupture anticipée.
« La période d'essai permet à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié dans son travail,
notamment au regard de son expérience, et au salarié d'apprécier si les fonctions occupées lui
conviennent ».
La période d’essai ne se présume pas, elle doit figurer dans la lettre d’engagement/d’embauche ou
dans le contrat de travail. Si elle n’est pas écrite, le salarié est définitivement embauché et les usages
ne peuvent être invoqués par l’employeur.
B) La durée
1) Cas du CDI
2) Cas du CDD
Jours :
• Ouvrables (par défaut) : tous les jours sauf le dimanche et jours fériés = 6
• Ouvrés : jours réellement travaillés
• Calendaire
3) Cas du CTT
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4) Cas du temps partiel
La période d’essai ne peut être plus longue que pour un temps plein : c’est le principe d’égalité des
salariés à temps partiel et à temps plein.
C) Les modalités
La période d’essai débute à la date réelle d’entrée en fonction, elle est rémunérée aux conditions du
contrat de travail et peut être précédée d’un test de courte durée (non rémunéré). Elle est toujours
prolongée de la durée d’une absence du salarié quelle que soit la cause (maladie, grève, congé
spécial, etc.).
Si une embauche est faite à l’issue d’un CDD ou d’un CTT, la durée doit être déduite. Les employeurs
embauchent en général d’abord en CDD.
D) Rupture
1) Modalités de rupture
Ce n’est pas un licenciement. La rupture n’exige aucune formalité, elle peut donc être verbale et
aucune obligation de se justifier. Elle ne donne droit à aucune indemnité sauf l’ICCP (indemnité
compensatrice de congés payés). En revanche, il faut respecter un délai de prévenance/préavis.
2) Délai de prévenance
Le délai de prévenance ne doit pas aboutir à excéder la durée maximale d’un essai. Si tel est le cas, il
s’agit d’une rupture hors délai et donc d’un licenciement qu’il faut alors justifier. Les sanctions de
non-respect du délai de prévenance ne sont pas prévues par la loi ; c’est donc la jurisprudence qui les
a déterminées. Les juges condamnent l’employeur à indemniser le salarié d’une somme égale au
salaire qu’il aurait perçu si le délai avait été respecté, plus des dommages et intérêts en cas de
préjudice. Si le salarié rompt sans respect du préavis, il peut être condamné seulement à des
dommages et intérêts si l’employeur se justifie d’un préjudice.
a) Cas du CDI
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b) Cas du CDD
Les juges peuvent qualifier une rupture d’essai d’abusive si elle a été faite dans l’intention de nuire au
salarié ou pour des motifs non liés à l’essai. Cela entraîne des dommages et intérêts si le salarié
rapporte la preuve d’un abus de droit ou d’une légèreté blâmable. La preuve se fait par présomption.
Exemples de ruptures abusives :
• Un salarié a été pris à l’essai pour remplacer un absent (moins coûteux qu’un CDD ou CTT)
• Une rupture hâtive (rapide) peut caractériser un abus si le salarié démontre qu’il n’a pas été
en mesure de faire ses preuves.
E) Période probatoire
Lorsque les fonctions d’un salarié changent, une période probatoire peut s’avérer nécessaire tant
pour l’employeur que pour le salarié. Elle doit être écrite et la convention collective ne doit pas
interdire d’y recourir.
L’employeur qui rompt la période probatoire doit replacer le salarié dans ses fonctions antérieures. Si
cette réintégration est impossible car par exemple le poste n’existe plus ou que le salarié refuse,
l’employeur doit alors respecter la procédure de licenciement qu’il devra justifier par une cause réelle
et sérieuse. La période probatoire n’est pas définie par le code du travail, c’est une notion
jurisprudentielle. La durée maximale ne doit pas excéder celle d’un essai pour le même poste.
Si le stagiaire est embauché dans les 3 mois qui suivent un stage de dernière année d’études, la durée
du stage doit être déduite de la durée de l’essai.
La DPAE est une formalité obligatoire avant toute embauche, qui s’effectue en une seule fois auprès
d’un seul interlocuteur, l’URSSAF. Elle rassemble six formalités liées à l’embauche :
25
• L’immatriculation en qualité d’employeur lors d’une première embauche
• La demande d’immatriculation du salarié à la CPAM
• La demande d’affiliation au régime d’assurance chômage
• La demande d’adhésion à un service de santé au travail
• La déclaration d’embauche du salarié auprès du service de santé au travail en vue de la visite
médicale obligatoire
• La liste des salariés embauchés pour le pré-établissement de la déclaration annuelle des
données sociales.
La DPAE doit être obligatoirement effectuée par tous les employeurs dans les 8 jours qui précèdent
toute embauche de salarié y compris la période d’essai.
Intérêts : ouvrir les droits sociaux aux salariés, être couvert en cas d’accident du travail du salarié,
bénéficier de droits éventuels à exonération, éviter toute sanction (travail clandestin).
Cette visite est effectuée sous délai (3 mois) à compter de la prise effective du poste de travail par le
salarié. Elle est effectuée par un membre du service de santé au travail. Elle vise à interroger le salarié
sur son état de santé et à l’informer sur les risques du poste de travail occupé.
Les salariés affectés à des postes présentant des risques particuliers pour leur santé, leur sécurité et
celles de leurs collègues bénéficient d’une visite médicale d’embauche.
Elle permet de signaler, chaque mois, aux organismes sociaux des évènements affectant les effectifs
de l’entreprise.
A l’embauche, l’employeur remet au salarié une copie de la DPAE ou de tout autre document écrit
mentionnant le nom de l’organisme ayant reçu la déclaration et une information sur la convention
collective applicable dans l’entreprise.
26
27
Chapitre 1 : La TVA : Principes et champ d’application
I- Principes
TVA = impôt indirect sur la consommation collectée par l’intermédiaire des entreprises.
TVA à payer = TVA collectée – TVA déductible
28
Sont soumises à TVA celles qui rémunèrent un service ou une livraison, sont hors
champ d’application les réparations d’un préjudice.
Subvention : la TVA est non applicable si cela ne constitue pas la rémunération
d’une prestation individualisée.
Qualité d’assujetti :
Sont assujettis à la TVA les personnes qui effectuent de manière indépendante une activité
économique quels que soit le statut juridique.
Les livraisons à soi-même (LASM) : l’entreprise immobilise, consomme ou attribue à son personnel, à
ses dirigeants ou à des tiers, des biens ou services destinés à l’activité de l’entreprise qu’elle a
produits et qui auraient pu être vendu.
Diverses opérations qui part nature entre dans le champ d’application de la TVA en sont exonérés
par le loi, les personnes qui les réalisent sont des assujettis mais ne sont pas redevables de la TVA sur
ces opérations.
29
III- Les opérations imposables sur options
A) Les intérêts de l’option
L’option sur des opérations normalement exonérée conduit l’assujetti à collecter la TVA s’ils sont eux
même assujetti cela lui permettra :
De déduire de la TVA sur les achats correspondant à ses opérations
De constituer dans certains cas un crédit de départ
Membres de certaines professions libérales Avocats, auteurs des œuvres de l’esprit, artiste
interprètes, lorsqu’ils bénéficient de la
franchise en base de TVA (> à 42 900 : activité
exonéré de TVA)
Les cessions de biens mobiliers d’investissement qui ont ouvert droit à une déduction de la TVA
totale ou partielle lors de leur acquisition sont soumises à TVA quels que soit la qualité du
cessionnaire.
Cession exonérées :
Certaines cessions d’immeubles
Cessions de biens mobiliers d’investissements suivants :
o Les biens utilisés pour une activité ou un secteur non soumis à TVA
o Les biens exonérés lors de leur acquisition
o Les biens dont la cession est expressément exonérée
30
Les locations sont soumises à TVA, mais il existe beaucoup de dérogations.
Conséquence de l’option :
o Pour le propriétaire : cela lui permet de récupérer totalement ou partiellement la
TVA ayant grevé le coût de la construction et cela permet aussi de déduire la TVA sur
les charges afférentes à cet immeuble.
o Pour le locataire : s’il est assujetti il peut déduire la TVA grevant le loyer.
Les locations d’immeubles nus destinés à l’habitation sont exonérées de TVA sauf si elles sont
effectuées dans des conditions similaires à celles des établissement hôtelier exploité de manière
professionnel (fourniture linge de maison, réception…)
31
32
Chapitre 1 : L’histoire de la pensée économique
Mercantilisme : terme anachronique forgé par les économistes libéraux pour mieux identifier le
système de pensée et les doctrines auxquels ils entendent s’opposer.
Le mercantilisme est un système de pensée qui émerge comme un symbole de la nouvelle attitude
qui se rend vis-à-vis des pratiques économiques et de leur place dans l’ordre social.
1) Les hommes
Les mercantilistes ne sont pas des penseurs mais des « hommes de l’art », marchands et financiers.
2) La doctrine
F.Quesney fonde le premier courant de pensée organisé en économie politique visant à influencer les
débats politiques d’une conception rationnelle de la société.
33
1) Les hommes
2) La doctrine
Nature de la richesse : est constituée de biens matériels et non de monnaies d’or et d’argent.
Causes de la richesse : l’agriculture seule est productrice de richesses.
L’industrie est réputée pour être « stérile » ne faisant que transformer les richesses mais ne
créant pas de surplus.
L’ordre naturel du « tableau économique » : l’objectif de Quesnay dans son tableau est de
décrire la circulation des richesses entre les différentes classes de la société et donc de
révéler « l’ordre économique naturel »
Richesse : produit net est donc dégagée par le seul travail agricole à la condition que les
avances foncières soient réalisées.
SMITH a fondé l’école libérale classique, son analyse est construite sur un texte de l’époque : ma
révolution industrielle anglaise.
La monnaie n’est pas une valeur d’usage mais une valeur d’échange.
La division du travail est le maitre mot de la pensée de SMITH, elle est source d’augmentation de la
productivité grâce à l’élimination des pertes de temps de passage d’une tâche à l’autre et à l’effet
d’expérience obtenue dans la répétition de la tâche.
Pour SMITH, les échanges internationaux sont indispensables à la bonne marche de l’économie.
À partir de ce constat sur les « avantages absolus » dont disposent les nations entre elles, on
retrouve cette idée dans le principe de la « main invisible » de STMITH.
La « main invisible » est celle du marché et plus encore du libre-échange qui encourage la
concurrence de la division du travail qui accroit la productivité et l’initiative individuelle qui profite à
tous.
34
B) David RICARDO
Il expose ses théories sur la valeur du travail, la réception des revenus et les avantages comparatifs. Il
s’oppose aux grandes lois de fonctionnement de l’économie.
Distinguant ensuite le travail direct et indirect, il en conclut qu’une part de cette valeur provient
aussi de l’utilisation du capital.
Selon lui le travail est payé au niveau qui permet subsistance de paysan ou ouvrier.
RICARDO s’oppose à l’augmentation mécanique des rentes provoquée par la décroissance des
rendements agricoles et plaide la suppression des corn laws : lois protectionnistes qui restreignent
les achats de blé à l’étranger.
RICARDO démontre que tous les pays peuvent tirer des bénéfices du commerce s’ils se concentrent
sur les biens qu’ils produisent le mieux relativement aux autres pays = avantages comparatifs.
3 thèses majeures :
Théorie de la répartition : SAY part de l’idée que la production se réalise grâce à 3 facteurs :
le travail humain, le capital et les agents naturels.
Les hommes, les machines et la matière première sont associés pour créer les produits
nécessaires à la satisfaction des consommateurs.
Les salaires et profits sont déterminés en fonction de l’offre et la demande.
Théorie de la valeur : SAY élargit la notion de travail productif à l’ensemble des services :
médecin, militaire.
« Lois des débouchés » : un produit terminé offre dès cet instant un débouché à d’autres
produits.
L’offre engendre la demande et non l’inverse.
D) Thomas MALTUS
Dans son « Essai sur le principe de la population », il s’intéresse à la corrélation entre l’évolution la
production agricole et l’accroissement de la population.
A) Théorie de l’exploitation
Marx développe une théorie de valeur du travail : la valeur d’une marchandise se mesure par le
temps de travail moyen nécessaire à sa production.
Marx distingue :
Valeur d’échange : qui a une base objective.
Valeur d’usage : qui dépend de l’utilité et est donc subjective.
35
3 remarques pour Marx :
Le capitalisme souffre d’une contradiction importante : la concurrence et les besoins de gains
de productivité de plus en plus importants poussent à développer la division du travail dans
les entreprises.
Remplacement de l’homme par les machines = substitution du capital au travail.
Pour les classiques, c’est la quantité du travail incorporé qui détermine sa valeur d’échange.
Les néo-classiques sont des êtres rationnels qui raisonnent à partir de l’utilité marginale, c’est-à-dire
à partir de l’utilité de la dernière unité disponible d’un bien consommé.
B) L’équilibre du consommateur
Le consommateur rationnel cherche à maximiser sa satisfaction : il fait des choix sous contrainte de
revenu : il va opérer un calcul macroéconomique.
C) L’équilibre du producteur
L’optimum de Pareto : situation qui ne peut améliorer la satisfaction d’un agent économique sans en
détériorer celle d’un autre.
V- L’analyse Keynésienne
A) Sa pensée
Il va s’opposer au néo-classique.
36
KEYNES mène une analyse macroéconomique en terme de circuit économique pour étudier
les flux réels et monétaires circulant entre les agents économiques.
Il met l’accent sur l’interdépendance entre les différents agrégats de l’économie et considère
que l’intérêt général est supérieur à la somme des intérêts particuliers.
B) L’autorégulation du marché
Pour augmenter la demande de consommation KEYNES dit qu’il faut créer des emplois :
Il faut augmenter les bas revenus qui ont plus forte progression marginale à consommer.
Mettre en place une protection de la société : État Providence.
L’école monétariste :
37
Pour les monétaristes l’inflation est un phénomène monétaire : il réduit le pouvoir
d’achat de certains acteurs et modifie leur comportement.
Augmenter la quantité de monnaie peut provoquer à court terme un mouvement
d’expansion économique et diminuer le chômage, mais à long terme elle est source
de perturbation durable du système économique.
Les nouveaux classiques : condamne l’État : il doit annoncer les limites de son activité, appelé
aussi : école des anticipations rationnelles.
Les modèles de croissance d’inspiration néoclassique comme celui de Slow par exemple. Ils
tracent le chemin d’une croissance équilibrée à long terme.
Il considère l’innovation comme seul justificatif du profit. Selon lui le progrès technique est à l’origine
de la « destruction créatrice ».
Pour Schumpeter, l’entrepreneur est l’agent programmateur des innovations économiques qui
stimulent la croissance et favorise les nouvelles structures.
Schumpeter a une vision dynamique de l’économie, 5 domaines d’innovations selon lui :
L’innovation produit
L’innovation procédés de fabrication
L’innovation en organisation du travail dans la production
L’innovation en matière de source d’approvisionnement
L’innovation marché
38
2) L’institutionnalisme
Ils mettent l’accent sur le rôle de l’innovation. La politique économique peut influencer la croissance
à long terme.
La croissance génère par elle-même le progrès technique, il permet l’acquisition de connaissances et
l’aptitude qui favorise la création d’infrastructures publiques.
39
40
Chapitre 1 : La valeur et le temps
I- La valeur du temps
Les intérêts simples sont payés, soit en fin de période, soit en bloc à la fin du prêt.
L’intérêt : 𝑰 = 𝑪 𝐱 𝒕 𝐱 𝒏
II- Escompte
A) Définition
B) L’escompte commerciale
41
t : taux d’escompte relatif à l’unité de temps
n : délai entre le jour de la négociation et l’échéance
e=𝑪𝐱𝒕𝐱𝒏
𝑪𝒏 = 𝑪𝒐 (𝟏 + 𝒊)𝒏
Échéance commune : l’échéance dite commune de plusieurs effets est l’échéance de l’effet unique
qui à la date d’équivalence à une valeur commerciale égale à la somme des valeurs actuelles
commerciales de ces effets.
42
2 groupes de capitaux sont équivalents, à intérêts composés, à une date déterminée, si la
somme des valeurs actuelles des capitaux du premier groupe est égale à la somme des
valeurs actuelles des capitaux du deuxième groupe.
Deux taux sont dit proportionnels quand ils sont proportionnels à la durée des périodes auxquels ils
s’appliquent.
B) Taux équivalent
2 taux correspondant à des périodes e capitalisation différentes sont dit équivalent quand ils
donnent la même valeur acquise à intérêts composés place pendant le même temps.
1
Taux semestriel : is = (1+ia)2 - 1
1
Taux trimestriel : it = (1+ia)4 - 1
1
Taux mensuel : im = (1+ia)12 -1
Annuités : sommes payables à des intervalles de temps égaux, la période peut avoir une durée
quelconque : année, mois, semestre… mais reste constante.
Lorsque le montant de chaque versement périodique reste identique on parle d’annuité constante.
Ce versement a pour but, soit de constituer un capital on parle d’annuité de capitalisation, soit de
rembourser une dette.
(𝟏 + 𝒕)𝒏−𝟏
𝑽𝒏 = 𝒂
𝒕
𝟏 − (𝟏 + 𝒕)−𝒏
𝑽𝒐 = 𝒂
𝒕
43
II- Annuité de remboursement d’emprunt
𝟏 − (𝟏 + 𝒕) − 𝒏
𝑽𝒐 = 𝒂
𝒕
A = Vo x t
44
45
Chapitre 1 : Introduction au management
Organisation : ensemble de moyens structurés constituant une unité de coordination, ayant des
frontières identifiables, fonctionnant en continu en vue d’atteindre un ensemble d’objectifs partagés
par l’ensemble de ses membres.
Moyens :
Humain
Matériel
Financier
Physique
Une unité de coordination : la coordination doit aller vers un objectif, une direction partagée
par tous les éléments de localisation.
Une frontière : savoir ce qui est dedans est hors de l’organisation.
En continu : longtemps que cela existe.
Caractéristiques de l’organisation :
46
maximum de personnes.
Principe de continuité, d’adaptation, d’égalité :
Continuité
Adaptation : tenir compte des évolutions ;
Équité : égaux devant les services publics
Mènent des actions de satisfaction de leurs membres et/ou besoins de la collectivité sans
recherche de profit. Les associations remplissent une mission de service public.
Forme association, syndicats, organisation non gouvernemental.
Problème de financement : elles passent leur temps à chercher de l’argent.
Bénévolat : contribution/rétribution : ce n’est pas forcément monétaire.
3) Les entreprises
a) Efficacité et efficience
b) Classification
Secteur d’activité :
Secondaire : industrie
Tertiaire : service
Le poids du secteur tertiaire est de plus en plus important car beaucoup plus de personnes travaillent
dans le tertiaire du fait de l’externalisation, il y a eu un changement d’emploi mais aussi certains
emplois sont passés d’un secteur à l’autre à cause de l’externalisation.
Par effectif :
Micro entreprise : 0 à 9 salariés
TPE : 0 à 19 salariés
PME : 10 à 250 salariés
ETI : entreprises de taille intermédiaire.
Critères financiers
Forme juridique
Notion de groupe
c) L’esprit d’entreprise
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d) Rôle macro-économique
Parties prenantes : tout le groupe ou individu qui peut affecter où est affecté par la réalisation des
buts d’une organisation.
Parties prenantes : les salariés, l’État, les organismes financiers, les propriétaires, les clients, les
communautés, l’autofinancement.
Chaque partie prenante a des intérêts qui lui sont propres. Toute personne qui participe à la réussite
de l’organisation ou les personnes affectés par la situation en interne de l’entreprise.
f) L’environnement
L’environnement : tout ce qui concerne l’entreprise mais qui est extérieur à l’entreprise.
Micro environnement : extérieur que j’influence.
Clients : augmentation ou diminution des prix ;
Fournisseur : par les paiements ;
Prêteurs de capitaux et marchés financiers ;
Organisme de formation initiale ou continue ;
Collectivités territoriales : en terme d’emploi, d’impôts ;
Opinion publique.
Management : art de conduire une organisation vers la réalisation de ses buts fondamentaux.
C’est la capacité à prendre des décisions pour que l’organisation atteigne des objectifs.
Pour Drucker :
Le management est un organe spécifique est distinctif de toute l’organisation.
Il n’y a pas une seule façon de structurer l’organisation, mais une structure adaptée à la
mission de l’organisation.
Il n’existe pas une seule façon de gérer les hommes. Il ne se gère pas, il faut les guider.
Structure : division et coordination des tâches : elle doit être distinctif de chaque
organisation.
48
La DRH gère les hommes : on ne légère pas mais en les guide : on ne peut pas gérer des
hommes comme des machines.
B) Rôle du manager
Une norme est une bonne pratique partagée par toutes les parties prenantes, si l’une des parties
prenantes n’est pas d’accord, il n’y a pas de norme.
La normalisation : à quoi ça sert ?
La normalisation est au cœur de votre activité :
Langage commun ;
Interopérabilité ;
Outils de mesure ;
Qualité et sécurité…
49
Que peut-on normaliser ?
Les différents types de norme :
Normes fondamentales : vocabulaire, symbole ;
Normes de spécifications : caractéristiques et performance d’un produit, d’un
service ;
Normes de méthodes d’essai : méthode d’analyse ;
Normes d’organisation : système de management, logistique.
Une norme est obligatoire lorsqu’elle est citée dans un texte réglementaire comme moyen unique de
satisfaire aux exigences de ce texte.
Raison pour rendre une norme obligatoire : sécurité, ordre public, prothèse actions des trésors
nationaux, efficacité de contrôle fiscaux.
B) La RSE
A pour but de rendre des comptes à l’opinion publique : objectifs économiques, environnementaux
et sociaux.
Business « business of business is business » : les entreprises ne vont pas au-delà de la
demande de leurs consommateurs.
Elle influence sur le paiement de l’impôt car elle pèse parfois plus lourd que les pays.
Historique de la RSE :
Corporate responsability : réparer ou compenser les effets négatifs de son activité ;
Théorie des parties prenantes : évaluer l’impact et l’influence de l’activité des
entreprises sur les parties prenantes qui deviennent légitimes ;
Définition de la commission européenne : les entreprises de leur propre initiative,
contribuent à améliorer la société et à protéger l’environnement, en liaison avec les
parties prenantes.
3 conceptions de la RSE :
Conception nord-américaine : approche morale des parties prenantes ;
Conception européenne : application du développement durable de l’entreprise ;
Conception financière de la RSE comme garde-feu financier : moyen de se prémunir
contre le risque de réputation.
50
Définition de la RSO : responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions
et de ses activités sur la société et l’environnement, se traduisent par un comportement
éthique et transparent qui :
Contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société ;
Prends compte les attentes des parties prenantes ;
Respecter les lois en vigueur et est en accord avec les normes internationales et de
comportement ;
Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mise en œuvre dans ses relations.
Tout cela montre que les organisations doivent être de plus en plus attentives aux risques qui
peuvent être :
Risque commercial : échec d’un produit ;
Risques techniques : défaut de production ;
Risque de marché : le marché qui n’existe plus du jour au lendemain ;
Risques financiers et de change : augmentation du coût de la devise ;
Risque de sécurité : accident industriel ;
Risques sanitaires et écologique ;
Risques terroristes : cyber attaque.
Un risque : c’est une situation dont l’occurrence est incertaine et dont la réalisation affecte les objets
de l’entité qui le subit.
51
52
Chapitre 1 : L’information et système d’information (SI)
L’organisation est un système, dans le cas des entreprises il se caractérise par différents composants
:
La structure composée d’élément humain, incorporel, matériel.
Le réseau de flux :
Flux Financier
Flux physique
Flux d’information
Permet la production physique de biens et de services, il est relié à l’environnement par les flux
externes et autres sous-système par les flux d’informations.
Son activité est contrôlée par le système de décision.
2) Le système de décision
3) Le système d’information
II- Le SI
A) Les fonctions du SI
Collecte de données :
o Le SI n’est d’aucune utilité s’il n’est pas alimenté de données.
o Ces données proviennent de l’extérieur, de l’intérieur de l’entreprise,
d’institutions.
53
chaque étape un stockage.
o Une fois saisi l’information doit être stockée de manière durable et stable.
o La sauvegarde des données est réalisée dans les bases des clients.
o L’archivage des données est imposé dans les contrats de travail des salariés.
La diffusion de données :
o Une fois traitée l’information doit être diffusée aux différents acteurs et aux
différentes fonctions de l’organisation.
o Le SI doit permettre cette communication des données de façon sécurisée.
B) Le rôle du SI
SI opérationnel :
o Réalisation des actions de sécurisation des échanges, le câblage…
o Fourniture de services gestion des interconnexions entre entités…
o Mise en place de processus de résolution de problèmes, et de transferts des
données informatisées.
SI stratégique :
o Nécessite de s’aligner sur la stratégie globale, d’évoluer et de se mettre au
service de cette stratégie.
o Une entreprise qui ne vend que via un site internet qui acquiert une filiale à
l’étranger ou qui fusionne avec une autre entité doit pouvoir conduire sa
stratégie grâce à un SI adapté et agile.
C) Le SI et ses composants
3 composantes essentielles :
Composante organisationnelles :
o Rythme et procédures de sauvegarde des données, identification des personnels
chargés de la sécurité du SI, respect des données à caractère personnel (RGPD),
circulation sécurisée des données vers les clients.
o Planification de l’organisation et de l’évolution du SI.
Composante technologique :
o Dimension matérielles : ordinateurs, tablettes, téléphone… et adéquation avec
les besoins.
o Dimension logicielle : PGI, logiciels sécurisés…
Composante humaine :
o Utilisateurs, informaticiens.
o Rôle central de la formation et des bonnes pratiques en matière d’usage du
54
numérique effectifs cohérents avec les besoins pour un fonctionnement optimal.
Plusieurs dimensions du SI :
Dimension métier : spécificités de l’organisation en lien avec les secteurs d’activité et
service concerné.
Dimension fonctionnelles : compétence mise en place par la configuration
organisationnelle.
Spécialité des applicatifs : gestion de production.
Dimension technique agile : activité en réseau mondial de sous-traitants reposant sur
une forte connectivité.
Le SI est au cœur des sous-systèmes de l’organisation. Tous les acteurs doivent agir sur le SI pour
renforcer l’agilité. L’interaction entre ces sous-systèmes doit être dynamique et tournée vers la
performance globale de l’entreprise :
Sous-système décisionnel doit permettre le traitement des informations internes et externes
nécessaires à toute prise de décision. L’utilisation de systèmes de gestion de bases de
données relationnelles, de PGI, de systèmes OLAP.
Le sous-système opérant : est dédié aux métiers. Il les assiste dans leurs missions de collecte,
stockage, traitement et diffusion de l’information. Il satisfait le systèmes décisionnel.
Le sous-système d’information offre les conditions de fonctionnement aux systèmes
décisionnels opérant, facilitant les échanges d’informations.
IV- L’information
A) Définition
B) Les caractéristiques
La forme :
Écrite ou picturale, oral, visuelle, olfactive, tactile, structurée ou non structurée, quantitatif,
numérique.
Les caractéristiques de coût et de valeur :
Coût de la formation : c’est le coût de collecte, de traitement, de stockage et de destruction.
La valeur de la formation : est appréciée au travers de sa capacité à réduire son incertitude.
C) La qualité de l’information
La qualité de l’information est indispensable pour différencier les organisations. Elle doit répondre à
certains critères :
55
L’accessibilité :
o Disponible au moment opportun pour le destinataire.
o Conforme à la législation et aux droits d’accès des usagers, accès sécurisé.
L’exactitude :
o Sources fiables, vérifiables, spécialisées, no déformées, à jour, adéquates.
o Informations créées en interne par des personnels compétents.
La pertinence :
o Informations judicieuses et utiles.
o Informations appropriées à un problème de gestion donné.
L’exhaustivité :
o Information complète au regard du besoin ou de la prise de décision.
o Production d’une information adéquate et disponible pour l’usage visé.
Cette production en interne d’informations est régulière et prend des formes diverses :
Établissement des documents de synthèse pour l’administration (bilan, compte de résultat,
annexes).
Calcul du montant de la TVA due.
Réalisation d’un bulletin de salaire électronique pour les salariés.
Les sources d’informations, qu’elles soient externes ou internes, elles obéissent aux mêmes critères
de qualité.
L’information vient alimenter la prise de décision, déclencher l’action ou répondre aux obligations
légales et administratives. Elle constitue une ressource clé pour toute organisation et doit donc être
contrôlé.
56
o Audit du SI pour diagnostiquer les failles qui peuvent impacter la qualité des
données.
o Utilisation de référentiels de bonnes pratiques (Cobit).
o Visibilité des conditions générales de vente (CGV) sur le site marchand.
57
58
Chapitre 3 : La méthode comptable
I- Le bilan
C’est une photo de ce que prossède et doit une entreprise à un instant T qui est la clôture de
l’exercice.
C’est une image d’une entreprise à une date donnée présentée sous la forme d’un tableau qui dresse
de manière normalisée, la liste des biens qu’elle possède et les dettes dont elle est redevable.
La différence entre le total des biens possédés et les dettes représentent le patrimoine de
l’entreprise.
ACTIF PASSIF
ACTIF :
Actif immobilisé :
Incorporel : pas palpable : on ne le voit pas
Logiciel : on achète le droit d’utiliser le logiciel
Fonds de commerce : droit de reprise de la clientèle
Droit de bail
Corporel : on le voit
Terrains
Constructions, Bâtiment
Matériels
Ordinateurs
Travaux d’agencement
Financière : actions
59
Actif circulant :
Stocks : possession au moment de la photo
Créances clients : non payer au moment du bilan
Autres créances
PASSIF
Capitaux propres : servent au départ
Résultat accumulés : l’entreprise fait des bénéfices
Emprunts
Dettes
Un flux économique : c’est un mouvement de valeur c’est-à-dire un transfert d’un agent économique
à l’autre de biens, services…
Les flux réels :
Mouvement de biens : achat ou vente de marchandises
Mouvement de services : réparation de véhicule par un garagiste
Mouvement de créances ou de dettes : tel qu’un remboursement d’emprunt
Emplois Ressources
Destination Origine
Si total débit > total crédit : le solde est débiteur : emploi donc actif du bilan
Si total débit < total crédit : le solde est créditeur : ressource donc passif du bilan
Charges Produits
Compte 6 Compte 7
60
61
Chapitre 3 : Les éléments constitutifs de l’actif et le cadre général de
l’évaluation et de la comptabilisation des actifs à l’entrée dans le
patrimoine de l’entreprise
Identifiable du patrimoine :
Une immobilisation corporelle est identifiable si :
- Elle est acquise séparément
- Ou elle peut être individualisée
- Ou si elle fait partie d’un lot identifiable.
62
- Ou destiné à être consommé dans le processus de production.
2 catégories de titres
- TP
- TIAP
- Autres titres immobilisés
63
Section 4 : Évaluation des actifs à l’entrée : cadre général.
L’analyse de la
transaction confirme la Oui
substance commerciale
La transaction à une
La transaction entraine une substance commerciale
modification significative
des flux de trésorerie
futurs ?
64
Chapitre 3 : Enregistrement comptable
Donc :
Valeur d’entrée = valeur vénale du bien acquis
775 = valeur vénale du bien acquis + soulte
512 Banque X
2 Immobilisation X
775 Produits de cessions X
X : montant de la soulte
X : montant de la valeur vénale
X : somme des 2
Donc :
Valeur d’entrée = VNC du bien cédé – soulte
775 = VNC du bien cédé
65
512 Banque X
2 Immobilisation X
775 Produits de cessions X
X : montant de la soulte
X : valeur d’entrée : VNC du bien cédé – soulte
X : somme des 2
66
67
Chapitre 1 : Les missions du contrôleur de gestion
Théorie d’agence :
Actionnaires/dirigeants : des conflits d’intérêts dans le cadre d’une « relation d’agence ».
Théorie d’agence : il existe une relation d'agence, dès lors qu'un acteur (le principal) délègue à un
autre acteur (l'agent) le soin de gérer ses intérêts. Du coup, il existe une asymétrie d'information, qui
va engendrer des « coûts d'agence ».
Il peut y avoir une divergence d'intérêts, qui fait que l'agent aurait plutôt tendance à agir dans son
propre intérêt au détriment de celui du principal. La problématique pour le principal est : « comment
s'assurer que l'agent agit bien dans son intérêt ? ».
En mettant en place des contrôles ainsi que des mécanismes incitatifs et une circulation importante
de l'information. Tout cela représente des coûts, appelés « coûts d'agence ».
La gouvernance d'entreprise s'intéresse aux liens entre l'entreprise et ses parties prenantes, et aux
modes de direction et de contrôle mis en place.
2 grands modèles de gouvernance :
Modèle actionnarial : entreprise principalement gérée dans l'intérêt des actionnaires.
Modèle partenariat : intègre de manière plus large les intérêts des différentes parties
prenantes.
Mission du contrôleur de gestion : s'assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace et
efficiente. Le contrôle de gestion participe à optimiser la création de valeur pour l'actionnaire.
Il met en place des outils de pilotage afin de contrôler l’utilisation des ressources.
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1) Optimisation de la création de valeur
La connaissance des coûts au sein de l'entreprise est fondamentale pour prendre les décisions
optimales, même en termes de stratégie.
Le contrôle de gestion met en place un calcul et une analyse des coûts de l'entreprise. Une bonne
connaissance des coûts permet de poursuivre ou abandonner une activité, un produit, de se
recentrer.
La volonté d'optimiser les coûts peut se traduire par une réorganisation dans le but d'optimiser les
processus de l'entreprise. Cette réorganisation consiste à organiser l'entreprise et ses services de
façon à mieux utiliser ses ressources matérielles et humaines.
Enfin le contrôle de gestion contribue à l'amélioration du contrôle interne.
Tableaux de bord = outil de pilotage. Ils présentent des indicateurs qui peuvent être
financiers ou non financiers. Le choix d'indicateurs pose le problème de la pertinence de
ceux-ci.
L'information issue du contrôle de gestion est utile pour les administrateurs non salariés de
l'entreprise : elle permet d'évaluer les risques, de vérifier les stratégies et de contrôler les dirigeants.
On parle alors de contrôle de gestion « stratégique ».
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2) Aide au contrôle interne et à l’audit
Les analyses conduites par le contrôle de gestion aident les auditeurs internes et externes.
Elles peuvent les orienter vers des points de faiblesse de l'organisation et du contrôle interne mis en
évidence par le contrôle de gestion.
Le contrôle de gestion participe à la fiabilisation de l'information, y compris en matière
d'informations prévisionnelles sur la performance, exigées notamment dans le cadre des normes
internationales.
L'information des CAC va aussi être primordiale.
Il permet d'aider en matière de décision concernant la rémunération des dirigeants.
Le système de contrôle de gestion permet de mesurer à l'aide d'indicateurs pertinents, l'atteinte des
objectifs des responsables et de surcroit des dirigeants. Souvent ces informations seront reprises par
les comités de rémunérations, y compris en utilisant les indicateurs clé comme base du calcul de la
rémunération.
Rôle d'animateur :
Mettre à disposition des acteurs des outils efficaces, afin que le système mis en place soit le
mieux utilisé.
Formule des avis et des recommandations
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L'utilisateur de ce système
L'animateur de ce système.
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Chapitre 1 : Le concept de communication
La communication, c’est l’ensemble des moyens organisés par lesquels les individus
communiquent.
Selon le but :
Communication objective qui n’a pour but d’informer d’une façon la moins subjective
possible.
Communication argumentative qui sélectionne, ordonne, présente sous un jour plus
favorable possible des informations en vue de convaincre.
Communication expressive qui a pour but de communiquer sur soi, sur un sentiment, sur une
opinion.
L’émetteur et le récepteur.
Le message qui est composé d’opinion, de faits, de sentiments et d’intention d’action.
Le canal qui est la voie de communication utilisée par l’émetteur : écrit, oral ou visuel.
Le support qui constitue le moyen technique qui permet de transmettre le message :
o Pour l’écrit : support papier, électronique ;
o Pour l’oral : radio, enregistrement ;
o Pour le visuel : audiovisuel ou électronique.
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Le code de communication : il s’agit du langage utilisé qui varie en fonction :
o Du message à transmettre ;
o De la personnalité des interlocuteurs, de leur milieu social ;
o Du contexte de la communication : réunion de travail…
Les facteurs influant sur la communication et ses composantes et ayant un impact sur la qualité de
celles-ci sont :
La personnalité des acteurs ;
La motivation des acteurs ;
La stratégie des acteurs ;
Les positions des acteurs ;
Le cadre de référence ;
Le temps ;
L’espace.
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