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à assumer cette étape de la séparation-in-
Intérêt de l’approche systémique dividuation, on invoque principalement la
faille narcissique sous-jacente. Celle-ci est
dans le soin des addictions du sujet jeune comprise au sein d’une conception multi-
factorielle de ces troubles qui insiste sur
les effets de rencontre et de sommation, de
Interest of systemic approach in order to take care facteurs et fragilités multiples, biologiques,
of addicted young patients psychologiques et socio-environnementaux.
Autrement dit, c’est parce que ces jeunes
J.-L. Venisse, M. Bronnec, M. Guillou * n’auraient pas constitué un capital de sé-
curité et de confiance personnelle suffisant
Mots-clés : Adolescence, Conduites addictives, Approche systémique. que l’enjeu de la séparation serait chargé
Key words: Adolescence, Addictive behaviors, Systemic approach. d’une potentialité destructrice. Comme si
L’importance d’un abord systémique des problématiques addictives est souli- l’un ou l’autre des protagonistes ne devait
pas y survivre.
gnée depuis au moins une trentaine d’années, même si la France est restée À partir de là, on peut penser que ce “défaut
longtemps un peu en retard vis-à-vis de ce type d’approche par rapport aux fondamental” comme l’appelait Mickaël
Balint, en général rapporté à des interac-
pays anglo-saxons et européens voisins. Il faut rappeler que le centre de thé- tions précoces parents-enfants dysfonction-
rapie familiale Monceau a ouvert ses portes à Paris dès le début des années nelles, trouve sa pleine mesure lorsqu’il est
1980 (2). Modélisée initialement à partir des travaux de Grégory Bateson resitué dans un espace plus large. Recon-
sidérée dans le cadre de la caisse de réso-
concernant la schizophrénie (3), l’approche systémique a rapidement été éten- nance familiale, la fragilité narcissique de
due à d’autres problématiques, notamment psychosomatiques et addictives. l’adolescent et sa séparation-individuation
avortée peuvent être envisagées du côté de
Un registre qui la justifie tout particulièrement, aussi bien du côté de l’analyse l’interdépendance de ceux qui constituent
et de la prise en compte des interactions familiales au sein desquelles elles le système familial.
C’est le sens de l’approche familiale systé-
s’inscrivent, que de celui de l’organisation et du fonctionnement du dispositif mique que de replacer les tentatives appa-
soignant qui leur est consacré. remment inadaptées du jeune addictif dans
le contexte qui les éclaire et fait souvent de
lui, à la fois un garant de l’homéostasie fa-
L ’expression d’une problématique des conduites de jeu pathologique et, à un
miliale et un thérapeute de sa famille.
moindre degré, de celles d’alcoolisation.
globale de dépendance Dans cette mesure, la dépendance à un
comportement, avec ou sans produit, peut L es expériences de deuil
Il est désormais tout à fait classique, et cli- avoir valeur d’auto-traitement de substitu-
niquement évident, que les addictions dans tion d’une dépendance aux proches, que le
à travers les générations
leur diversité, au-delà de la dépendance à jeune ne peut élaborer. Elle réalise un com-
un comportement (avec ou sans consom- À distance des risques de diabolisation
promis acrobatique entre une revendication comme de victimisation de ces familles,
mation de substances psychoactives), ma- d’autonomie, souvent affirmée haut et fort,
nifestent une dépendance problématique à il s’agirait plutôt de prendre le pari que le
et un besoin de dépendance dont la repré- comportement problématique d’un, et sou-
l’entourage le plus proche de celui qui s’y
sentation même doit être déniée. vent de plusieurs de ses membres, traduit une
trouve entraîné et enfermé. C’est ce qui
Paradoxe de ces conduites, qui vont de crise maturative de la famille, plus ou moins
conduit à faire de ces troubles des condui-
tes, des pathologies du lien. Elles témoi- l’anorexie mentale à la toxicomanie la plus surdéterminée par un certain nombre d’élé-
gnent, peu ou prou, d’un achoppement du classique, en passant par toutes les modali- ments transgénérationnels. Cette crise peut
travail de séparation-individuation dont tés de mise en danger et d’auto-sabotage : justifier d’une aide spécifique. Parmi les élé-
le deuxième temps, tel qu’il a été théorisé la poursuite du dégagement, de la démar- ments transgénérationnels sur lesquels l’ac-
par Peter Blos, dans le cadre des étapes du cation, que comporte l’addiction (au moins cent est mis depuis une quinzaine d’années, il
développement psychoaffectif, se situe à la initialement), aboutit rapidement à renfor- faut faire une place de choix aux pathologies
période de l’adolescence. cer les systèmes de dépendances intrafa- du deuil dont on sait combien elles dramati-
L’épidémiologie nous confirme d’ailleurs miliaux, y compris dans les situations de sent les enjeux de perte dans les processus de
que ces conduites s’installent à cette période rupture apparente des liens. séparation. Depuis les travaux de Ferenczi,
sensible, même lorsqu’elles ne conduisent puis de Nicolas Abraham et Maria Torok,
pas à de graves dommages et ne motivent la Insister sur la faille narcissique on relie également ces expériences traumati-
rencontre avec le système de soin que beau- ques, vécues à la génération des grands-pa-
coup plus tard. C’est le cas, par exemple, et les fragilités multiples rents ou arrières grands-parents, très difficiles
à élaborer, aux pratiques d’incorporation que
* Service d’addictologie, CHU Nantes, CSAA, 9 bis, Pour rendre compte de cette difficulté les conduites addictives réalisent à leur ma-
rue de Bouillé, 44000 Nantes. majeure que rencontrent ces adolescents nière (1).

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C’est ce qui a conduit certains comme la nécessité pour le couple parental d’assu- moins inconsciente, de tels fonctionne-
François-Xavier Colle à parler de généalo- mer une deuxième phase de vie, dite du “nid ments. Elle est souvent perceptible à un ni-
gie de la dépendance, et qui, en clinique, se vide” : “En fait, tout se passe comme si la veau transgénérationnel, aussi bien du côté
marque par le fait que les difficultés d’indi- boucle générationnelle, grands-parents-pa- du registre des lois et de la justice que de
viduation d’un jeune renvoient souvent à la rents-enfants, était modifiée de telle façon que celui des normes morales, en particulier à
séparation inachevée de ses parents d’avec le couple parental redonne naissance à ses type de “transactions incestuelles”. Cel-
leurs propres parents. propres parents dans une famille synchroni- les-ci ne sont pas aisées à repérer dans la
que interminable où les trois événements pré- pratique clinique, puisque l’une de leurs
cédemment décrits n’ont plus court”, écrivent fonctions est justement de garantir l’occul-
“Enfants-parents”, Sylvie Angel et Patrick Chaltiel. À savoir : tation portée sur certains faits. Néanmoins,
le télescopage des générations l’individuation de l’adolescent est impossible, on sait qu’à travers les équivalents d’inces-
le risque vital induisant la nécessité absolue te que peuvent représenter certains objets,
C’est le cas par exemple, de Stéphanie, sui- de la protection parentale. Le deuil des fa- symptômes ou encore activités et ambian-
vie pendant plus d’un an dans la perspec- milles d’origine est transformé en événement ces familiales (comme certains secrets) le
tive d’une hospitalisation à temps plein à mineur devant la gravité de la situation. En- clinicien averti saura remarquer ce qu’ils
laquelle elle se refuse, tant lors d’entretiens fin, l’autonomisation du couple parental est cachent et en même temps exhibent. Leur
concernant sa personne que spécifiquement annulée par la transmission directe d’un sa- capacité à induire, “contre-transférentielle-
ses parents, et de quelques entretiens fa- voir grand-parental donné à l’adolescent en ment”, une véritable sidération de la pensée,
miliaux auxquels participe également son excluant les parents (2). ou au contraire une excitation de l’activité
frère aîné. Elle attendra pour accepter une Ces fonctionnements permettent de com- fantasmatique à tonalité plus ou moins obs-
hospitalisation de jour et remettre en ques- prendre la massivité des mécanismes de déni cène, est un indicateur précieux. Il en va de
tion sa conduite anorexique que sa mère no- habituellement rencontrés dans ces familles même de l’atmosphère de confusion et de
tamment ait pu prendre conscience et amé- et les innombrables modes de résistance, ou dédifférenciation qui affecte les individus
nager la dépendance extrême à ses parents de complicité de résistance avec le patient, et les générations, aussi bien que l’articula-
vivant sous le même toit. Le décès précoce déployés par rapport au projet de soin. On tion entre intime, public et privé (6).
de son arrière-grand-mère maternelle, alors a coutume de dire que le message implicite
que sa grand-mère était encore adolescente, adressé aux thérapeutes par ces familles
se révèlera rapidement au cours de ces en- est en règle générale : “Désintoxiquez-le,
L eur ménager un espace
tretiens, avoir été un déterminant initial ma- mais ne nous changez pas !” Par ailleurs, spécifique
jeur de cet espace de séparation introuvable on connaît la dimension subversive et me-
au niveau transgénérationnel. Dans cette naçante pour l’ordre établi dans la famille, Il est essentiel que le cadre de soin proposé
histoire, l’anorexie de Stéphanie et le projet de la parole retrouvée du sujet en train de se s’adapte aux capacités très faibles d’auto-
de son hospitalisation peuvent être considé- libérer de son fonctionnement addictif avec organisation de ces familles. Par opposi-
rés comme révélateurs et l’occasion d’une la résurgence de conflits d’adolescence tion aux familles “psychotiques”, on les
mise en question et en chantier. longtemps mis entre parenthèses. qualifie souvent de “dysfonctionnelles non
On retrouve cette notion de généalogie de rigides”, compte-tenu de la symbiose in-
la dépendance dans celle de “télescopage ter-individuelle et de la dédifférenciation
des générations” ou encore “court-circuit
L es mythologies familiales des générations et des sexes qui s’y mani-
générationnel” développée notamment par et les fantasmes festent. Ce cadre ménagera, d’une part, un
Patrick Chaltiel et Sylvie Angel. On peut espace spécifique pour la famille et, d’autre
en rapprocher aussi celle de “parentifica- À côté de ce point de vue psychogénétique part, essaiera de ne pas répéter, en miroir
tion des enfants” décrite initialement à pro- qui privilégie de notion de cycle de vie et (au moins durablement), les fonctionne-
pos des pathologies psychosomatiques, mais les enjeux de l’adolescence en tant que ré- ments précédemment décrits. Cela signifie
très opérante dans le champ de l’addictologie vélateur familial, un autre axe est celui des un espace apte à recevoir les mouvements
lorsque le sujet entretient une relation anacliti- mythologies familiales souvent retrouvées transférentiels, c’est-à-dire faisant une pla-
que avec un de ses parents. Cela suppose qu’il dans ces familles. Il fait une place de choix ce au moi/non moi groupal du patient (en
soit en général tout à la fois appuyé sur lui et aux mythes de pardon, expiation, donnant référence aux travaux de Maurice Berger
à son chevet, au plus près de l’étymologie de une valeur sacrificielle à la conduite addic- sur la fonction transitionnelle des entre-
ce terme. En pratique clinique, on est souvent tive, dans l’esprit des écrits de René Girard, tiens familiaux) (4). Il prendra des formes
frappé par la dimension extrêmement morti- notamment (ce qui peut s’articuler assez di- concrètes différentes avec chaque famille,
fère des interactions dans les familles de pa- rectement avec ce qui précède) ; d’harmo- en fonction de beaucoup de facteurs diffi-
tients addictifs. On a le sentiment que la mort nie familiale, si prégnante, qui s’accompa- ciles à codifier. Il serait, en effet, domma-
du jeune est, d’une certaine façon, préférable gne pour certains, comme Denis Vallée, de geable de le réduire, comme on le fait trop
à toute individuation et amorce de dissocia- celui du couple parental idéal. Ils renvoient souvent, au cadre strict de la psychothéra-
tion de la famille synchronique. À travers à la notion d’espace de relations aconflic- pie familiale réglée. Même si celui-ci reste
l’omniprésence de la mort de l’adolescent, tuelles et asexuées, qui s’appuierait sur un très privilégié pour mettre au travail les
on éviterait ce qui se trouve associé au niveau fantasme d’endogamie, selon lequel le lien fonctionnements précédemment évoqués,
du cycle de vie à cette phase d’individuation conjugal serait de même nature que les liens à travers notamment une dynamique d’affi-
de l’adolescent. Soit, d’une part, la mort et du sang, c’est-à-dire indéfectible (7). liation et d’apparentement des thérapeutes,
le deuil des grands-parents et, d’autre part, On mesure la dimension transgressive, au la mieux à même pour beaucoup de révéler

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et d’infléchir les interactions les plus pro- On sait combien la pluralité des interve- toire, est d’abord, pour les soignants, une
blématiques… nants et des espaces thérapeutiques est le opportunité d’accepter leur dépendance.
Différents types d’entretiens, plus ou moins plus souvent une garantie de ne pas être En d’autres termes, de ne pas dénier la
formalisés et élargis, et une écoute suffi- embarqué du côté d’un transfert massif, à représentation angoissante de leur propre
sante portées aux interventions de tel ou tonalité narcissique. on sait, en effet, que dépendance à ces sujets avides d’un tout
tel membre du groupe familial, participent celui-ci est un facteur de rupture précoce massivement régressif, voire également à
à cet espace ménagé pour la famille. Cela tant il vient solliciter une avidité et une ap- un système thérapeutique nécessairement
commence, dès les premières rencontres, pétence objectale insupportables. Inverse- élargi dans lequel ils ne sont qu’un élément
par le questionnement : qui demande quoi, ment, cette pluralité peut, dans certains cas,
parmi beaucoup d’autres. n
pour qui ? Ainsi, les interactions fondatrices tourner à la cacophonie et ressembler à s’y
de la rencontre entre systèmes familiaux et méprendre à l’indifférenciation des places
thérapeutiques ont tout intérêt à être abor- et des fonctions qui règne au sein de ces
dées dans la perspective de l’instauration familles. C’est pourquoi l’approche systé-
d’un contexte méta-thérapeutique. Celui-ci mique peut, là encore, nous aider à prévenir Références bibliographiques
permet de travailler à la redéfinition du pro- ces risques, ou tout au moins nous aider à 1. Abraham N, Torok M. L’écorce et le noyau. Pa-
blème dans la famille, d’aider chacun à gérer repérer de telles dérives. Avec l’espoir que ris : Flamarion 1987:480 p.
de façon plus tranquille ses relations avec la redéfinition de nos cadres thérapeutiques 2. Angel P, Angel S. Familles et toxicomanie. Edi-
tions Universitaires 1989:137p.
les autres et, notamment, le patient désigné. – fonctionnements en réseau plus ou moins
3. Bateson G. Vers une écologie de l’esprit. Paris :
L’émergence de demandes de thérapies in- formalisés – aide ces familles à redéfinir,
Seuil, T1 (1977), T2 (1980).
dividuelles, ou plutôt duelles, de la part de elles aussi, leurs fonctionnements. le but est
4. Berger M. Entretiens familiaux et champ transi-
tel ou tel membre du groupe familial témoi- de permettre au patient et à ceux qui l’en- tionnel. Paris : PUF, 1986.
gne sur ce fond commun d’une ouverture tourent, de récupérer un espace de liberté et 5. Colle FX. Toxicomanies, systèmes et familles.
qui peut être soutenue avec l’idée d’espa- d’individuation. Erès, 1996:262 p.
ces distincts et complémentaires. Cela vaut On peut dire que c’est à cette condition que 6. Gelugne F, Abiven O, Lambert S, Venisse JL. Ex-
d’ailleurs plus largement pour l’ensemble les conduites addictives de certains adoles- pression de l’incestuel – Intérêt et éléments de re-
des propositions thérapeutiques suscepti- cents sont une occasion pour un travail de pérage de l’incestuel dans la pratique clinique. In:
bles d’être faites au fil de l’évolution d’une séparation-individuation, resté en souffran- Synapse, octobre 2005;218.
prise en charge. Celle-ci se conçoit, en rè- ce au sein de leur famille… Et aussi que le 7. Vallée D. Les familles dépendantes introduction à la
gle générale, sur plusieurs années. concept d’addiction, quelque peu explora- clinique des systèmes flous. Toxibase 2005;18:7-12.

Avec 0,3 g/l, la vitesse de réaction déjà altérée L’alcool impliqué dans les cancers du sein
Avec une alcoolémie faible (0,3 g/l), on observe un allongement et colorectaux
du temps de réponse globale et motrice aux stimuli visuels, des
temps de réaction et décision après exposition aux stimuli visuels La consommation d’alcool est associée avec certitude à la survenue de
séquentiels. En revanche, le contenu verbal, les performances géné- sept cancers : sein, cavité buccale, pharynx, larynx, œsophage,
rales, la vigilance envers les stimuli auditifs, l’attention, la réactivité foie et côlon-rectum. Ce risque, directement lié au pouvoir cancé-
aux signaux sonores et la mémoire ne sont pas significativement rigène de l’éthanol, est indépendant du type de boissons alcoolisées
modifiés par cette faible alcoolémie. consommées. Concernant plus particulièrement les cancers du sein,
Une alcoolémie aussi basse modifie donc, de façon significative, qui sont la première cause de mortalité chez les femmes, l’analyse de
certaines fonctions cognitives liées à la perception et intégration
53 études portant sur plus de 58 000 femmes qui en sont ou été at-
d’informations visuelles. D’où le risque de retards de réaction qui
peuvent avoir de fâcheuses conséquences lorsqu’il s’agit de condui- teintes, a montré qu’une consommation quotidienne de 50 g d’alcool
re… Ces observations ont été faites par une équipe allemande qui était associée à un risque relatif d’environ 1,5 (IC95 : 1,3-1,6) par rap-
a mené une étude en double aveugle contre placebo avec port au risque des non-buveuses. Et même pour une consommation
16 hommes en bonne santé. Chacun d’eux avait été soumis à un de 18 g (soit un peu moins de deux verres standard par jour), il existe
Brèves

examen neuropsychologique à deux reprises, à une semaine une petite augmentation de ce risque. Quant au cancer du côlon-rec-
d’intervalle. Lors de l’un de ces examens, ils recevaient de l’éthanol tum, l’analyse de 50 études prospectives et cas-témoins, indique une
par voie intraveineuse, de sorte d’obtenir une alcoolémie à 0,3 g/l. augmentation du risque de 1,4 pour une consommation d’environ 50
Lors du second examen, la perfusion contenait une solution pla- g d’alcool par jour, et cela pour tous les types de boissons alcoolisées.
cebo. L’examen neuropsychologique comportait plusieurs mesures Ces résultats ont été présentés, en février dernier, lors de la réunion
utilisant des tests validés, explorant les capacités intellectuelles, im-
pressions subjectives, signes dépressifs, performances générales, vi- au CIRC de Lyon de 26 chercheurs de 15 pays.
gilance, capacité de concentration et d’attention, temps de réponse Alcoholic beverage consumption and ethyl carbamate (urethane). Lyon CIRC,
aux stimuli, mémoire et capacités exécutives. 2007;vol.96. Baan R et al. Carcinogenicity of alcoholic beverages, Policy
Breitmeier D et al. Addiction Biology 2007;12:183-9. In: Actualités Alcool, watch.The Lancet Oncolgy 2007; 8:292-3. In: Actualités Alcool, n° 33, www.
n° 33, www.inpes.sante.fr inpes.sante.fr

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