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L’expérience de Milgram
Peut-on nous faire faire des actes contraires à nos valeurs simplement parce qu’une autorité légitime
nous le demande ?
1- L’expérience
Procédure :
Répondant à une annonce parue dans la presse invitant à participer à une recherche sur la mémoire :
rétribution de 4,50 $.
Rôle du sujet Dans une salle adjacente, la tâche du sujet consiste à faire apprendre à l’élève une liste
de mots associées, objectif : tester l’effet d’une forme de punition (décharges électriques) sur la
mémoire. (accueil par le chercher, solitude-> entraine +++ la soumission)
Ne pas voir la victime, ne pas voir les conséquences de ses actes, proximité physique avec l’autorité->
changent les résultats
Escalade de l’engagement, sorte de oui répondu à chaque fois que l’on appuie sur le bouton suivant
Valeur positive, compatible : acceptation du contrat, télévision (envie d’assister à une émission)
Facteur important de la solitude face à l’autorité, faire ne sorte de pas de lien entre les 2 candidats
(isolement, pas de soutien face à l’autorité)
Etat agentique
Comportement involontaire : rire, toc ,transpiration, parler sur les cris, essayer d’aider l’autre
candidat-> ca détend le candidat
L’état agentique : Un état d’appreciation de responsabilité dans lequel le sujet ne se percevait pas
comme agissant de manière autonome mais comme simple agent de l’autorité : « Un individu est en
état agentique quand, dans une situation donnée, il se définit d’une façon telle qu’il accepte le
contrôle total d’une personne possédant un statut plus élevé. Dans ce cas, il ne s’estime plus
responsable de ses actes. Il voit en lui un simple instrument destiné à exécuter les volontés d’autrui.
(Milgram 1974)
Proximité sociale possible aussi, permettre au candidat de discuter avec la victime au moment de
l’expérience, lien avec la victime donc plus de mal à administrer les chocs dangereux.