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Durant la dernière écoulée nous avons affiné notre recherche. En effet, nous avons continué la
prospection des travaux concernant note sujet.
Tout d’abord nous avons été amenés à approfondir notre recherche quant à la nature de la monnaie
et ses transformations.
Dans ce cadre nous avons relevé les limites de la théorie économique orthodoxe de la monnaie qui
considère celle-ci comme neutre ou comme voile et par conséquent qui peut être ignorée dans toute
analyse d’une économie capitaliste basée sur le fonctionnement d’un marché autorégulé. La critique
de cette approche nous a conduit à épouser une approche alternative considérant la monnaie
comme un rapport social, voire comme un rapport social total.
Cette approche considère la monnaie comme première car sans elle aucune société ne peut être
régulée. Par ailleurs, une telle conception de la monnaie fait ressortir trois dimensions
fondamentales du fait monétaire : la dette, la souveraineté et la confiance.
L’une des conséquences de la dernière crise financière est la volonté de retirer à l’Etat en général et à
la banques centrale en particulier leur rôle quant à la gestion de la monnaie. Par conséquent, et en
mobilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous avons assisté à
l’apparition et la multiplication des crypto-monnaies fondée sur la technologie Blockchain.
L’apparition de celles-ci et leur réussite relative est à la base d’un débat portant sur la création de
monnaies numériques de banque centrale.
D’où un nouveau questionnement concernant les effets des monnaies numériques tant sur les
institutions en charge de la création et de la régulation de la monnaie d’une part, et de la politique
monétaire d’autre part.
Michel Aglietta et Natacha Valla : le futur de la monnaie, éd. Odile Jacob, 2021
Favier J., Takkal Bataille A.. : Bitcoin, la monnaie acéphale, éd. CNRS, 2017
Revue d’économie financière numéro 149/2023 : les monnaies numériques et les cryptoactifs.