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I - GENERALITES :
1) Objet :
- Le compte rendu constitue la relation sommaire d’un fait ou d’une situation. Il
aboutit parfois à la rédaction d’un rapport
- Il s’emploie le plus souvent pour signaler à l’autorité supérieure soit l’exécution
d’un service, soit un fait de peu d’importance, soit un événement grave que
l’autorité militaire doit connaître sans délai en attendant la venue d’un rapport
circonstancié.
- En principe, le compte rendu est écrit Cependant, il est bien souvent précédé par
un CR verbal, téléphoné, télégraphié ou télécopié. Il en est toujours ainsi dans les
cas graves perte ou détérioration importante de matériel accident de personne,
décès, sinistre, vol. Dans ces cas, un compte rendu écrit doit suivre le plus tôt
possible.
- Dans les activités courantes, il n’est en principe pas demandé de compte rendu
d’exécution. Cependant, il peut être établi sans ordre lorsque l’échelon qui a exécuté
croit devoir justifier de certains détails d’exécution.
- Il doit être nécessairement établi lorsque l’ordre n’a pu être exécuté.
- Il existe également une autre forme de compte rendu que l’on qualifie souvent de «
procès- verbal », il s’agit d’un compte rendu analytique qui relate les débats d’une
commission ou d’une réunion.
- Cette sorte de compte rendu n’est soumise à aucune forme particulière.
Il comporte un titre : COMPTE RENDU de la réunion du ......
Il indique le nombre et la qualité des participants ainsi que les conditions de
déroulement de la réunion ainsi que le résumé fidèle des débats.
2) Présentation :
Le compte rendu s’établit généralement sur papier blanc et uni (21/27) et il est
présenté sous la même forme générale que la lettre. Cependant certains comptes
rendus, propres à des faits ou des situations déterminées, se présentent sous la forme
d’un imprimé à compléter. Ce peut être le cas pour les comptes rendus :
De punition ;
D’accident ou d’incendie ;
De passation de marchés.
3) Rédaction du compte-rendu.
Pour être complet et utilisable, le compte rendu doit répondre aux questions :
- QUOI ? : Le fait ou événement justifiant l’établissement du compte rendu.
- OU et QUAND ? : Les circonstances de temps et de lieu.
- QUI, A QUI et AVEC QUI ? : Les personnes impliquées.
- POURQUOI et COMMENT ? : Les causes et les conditions dans lesquelles s’est
passé le fait ou l’événement.
SIGNATURE
L’offensive des rebelles était hors du commun. C’est dans ces sifflements
ininterrompus des balles ennemies qu’un repli en cascade avait été ordonné par le
chef de peloton malgré l’avis contraire de certains chefs de groupe.
SIGNATURE
boeuf qui traversait la route venant de la gauche, donna pour l’éviter un brusque coup
de volant vers la droite et perdit ainsi le contrôle du véhicule.
- de légères contusions pour les soldats ABASS DOGO MLE 12.020 et le soldat
de 2°CLASSE HASSANE BILAN MLE 15.045 manutentionnaires qui se
trouvaient dans la caisse, le premier au genou droit etle second au poignet gauche. (À
qui)
- Un enfoncement du pare-chocs avant et de la calandre du véhicule, ainsi que
- le bris du phare droit et une légère déformation du capot- moteur.
Signature
CHAPITRE 2 : LE RAPPORT
I – GENERALITES :
Objet :
Le rapport a pour objet la relation d’un fait ou d’une situation présentant un
caractère suffisamment important pour provoquer l’envoi d’instructions ou
l’approbation des mesures proposées. Dans le premier cas, le rapport s’établit le plus
tôt possible après que le fait ou l’événement relaté s'est produit ou a été porté à la
connaissance du rapporteur. Il est, en outre, généralement précédé d’un compte
rendu. Dans le second cas, le rapport s’établit à tout moment, et bien qu’il
s’adresse toujours à un supérieur hiérarchique, l’initiative de ce document peut
émaner soit du rapporteur, soit du commandement.
Le rapport constitue généralement la pièce essentielle d’un dossier et, comme tel, ne
doit traiter que d’une seule affaire. Il est destiné à passer par la voie hiérarchique
et son destinataire n’est pas indiqué. Les avis des autorités concernées sont joints
au cours des transmissions successives.
PRESENTATION :
La présentation générale du rapport est semblable à celle de la lettre. Toutefois, le
rapport comporte un titre écrit en lettres majuscules soulignées, placé dans l’axe de
la feuille de papier, suivi sur une deuxième ligne de l’indication des grades, prénom
NOM (en lettres majuscules) et emploi du signataire et, sur une troisième ligne de
son objet. Le rapport est signé par son rédacteur à la fin de son élaboration.
II - REDACTION DU RAPPORT :
1) GENERALITES.
Le rapport est toujours rédigé sous la forme impersonnelle. Il est, en effet, un acte de
fonction dans lequel la personnalité du signataire et celle du destinataire sont très
effacées.
2) CONTEXTURE DU RAPPORT.
- Traditionnellement un rapport se compose toujours de trois parties, inégales en
importance, qu’on désigne d’ordinaire sous les noms d’exposé, de développement et
de conclusion. Chacune de ces trois parties a un caractère bien défini, une utilité
qui lui est propre.
- L’exposé :
Aussi court que possible, il fait connaître le fait, l’événement, l’affaire
provoquant le rapport. Il répond aux questions : qui ? quoi ? où ? quand ? et
peut comprendre une annonce de plan.
Il faut qu’à la lecture de l’exposé, le destinataire sache immédiatement et
sans ambiguïté possible de quoi il est vraiment question.
Rédaction du rapport.
Le rapport est une démonstration. Tout comme le compte-rendu, un rapport relatant
un fait grave ou un événement important doit toujours indiquer :
- QUOI ? : Le fait ou événement justifiant l’établissement du compte rendu.
- OU et QUAND ? Les circonstances de temps et de lieu.
- QUI, A QUI et AVEC QUI ? Les personnes impliquées ou intéressées par le fait
ou l’événement.
- POURQUOI et COMMENT ? : Les causes et les conditions dans lesquelles s’est
passé le fait ou l’événement.
L’auteur du rapport doit, en outre, y distinguer ce qu’il a vu par lui-même et les
renseignements dont il n’a pu vérifier personnellement l’exactitude ; dans ce cas, il
mentionne la source. Les faits doivent être relatés simplement, tels qu’ils se sont
produits, en évitant d’en exagérer ou d’en diminuer l’importance.
La difficulté du rapport réside dans le fait que la rédaction du développement
n’obéit pas à des règles précises, comme le compte rendu. Il convient donc de faire
preuve de logique et de s’adapter en fonction de chaque affaire traitée.
Le 15 mai, alors qu'il est désigné pour nettoyer la salle à manger après le
déjeuner, il essaie de dérober trois bouteilles de vin. Surpris par le caporal de
semaine, le caporal Akaché Zomon Banza mle 05.525, et sommé de remettre les
bouteilles à leur place, il les brise même encore, contre le sol et quitte le bâtiment
sans répondre aux appels de tous les sous-officiers présents lors des faits ; les
injuriant et qualifiant tous des béni-oui-oui du commandement.
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spectacle déshonorant. Il jeta à terre tout soldat se trouvant dans un rayon de deux
mètres. Pour le maitriser, il a fallu l’intervention d’une ses sales copines qui avait osé
de le rejoindre malgré ses innombrables et incalculables problèmes. Il acquiesça ainsi
d’aller séjourner en prison, purger sa faute.
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