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Je vérifie que je n'ai rien laissé dans le casier.

Je ne sors pas de la classe avant la fin du temps


Je vérifie que je n'ai rien laissé sur la table qui ne imparti à l'épreuve que je traite.
doit me servir pour ma composition. Je dis "NON!" à la tricherie.
Je ne sors pas de la classe pendant que je
compose.
Année scolaire 2014-2015
SERIE DES DEVOIRS SURVEILLES DU DEUXIEME TRIMESTRE
Epreuve : Français Classe : 1ère A, C & D Durée : 04h

Situation d’évaluation
L’éducation de la jeunesse est assez problématique aujourd’hui. Elle ne débouche plus
nécessairement sur l’obtention d’un travail. Cela t’inquiète et tu en viens à te demander si le chômage est
inévitable. Voici un corpus qui aborde divers aspects de cette situation. Lis-le et réponds aux questions qui
te sont posées.

Corpus de textes
Texte1 : Noël DOSSOU-YOVO, Et pourquoi l’Afrique refuserait-elle le développement !, l’Harmattan,
Paris, 2010, PP.105-106
Texte2 : Armel VODOUGNON, « Ecole » in Le Piedestal N°001 octobre 2010
Texte3 : Habib DAKPOGAN, PV Salle 6, Star Editions, Cotonou, 2013, PP. 172-173

Texte1 :
L’école primaire, en Afrique, n’est souvent q’une copie du schéma occidental. Elle est coupée de la
vie et n’est pas une pas une préparation aux réalités quotidiennes. Finalement, le jeune africain instruit,
séparé de son milieu, n’a plus qu’un espoir : entrer dans l’Administration, seul univers où la culture qu’il a
reçu lui sera de quelque utilité.
Aujourd’hui, tous les expert sont d’accord, l’instruction des jeunes ne doit pas être coupée de
l’ensemble de la vie sociale et économique (nous touchons là au problème des débouchés) et de l’effort de
développement.
Tout d’abord, l’instruction/ alphabétisation des jeunes et des adultes africains ne dois pas être une
opération menée en vase clos, car l’école n’aura d’influence que soutenue par tout le milieu social.
Ensuite, ce n’est pas seulement la lecture ou l’écriture sui doit être vise, c’est l’ensemble des
procédés dont a besoin un homme pour remplir sa fonction sociale.
Enfin et surtout, l’éducation et la formation doivent avant tout être, des moyens visant à faire prendre
conscience à l’homme de la situation d’homme. L’écriture est une conquête de l’homme sur la nature, elle
fait intégralement partie de cette maîtrise progressive de la nature que, caractérise la situation humaine. Il
faut que l’écriture soit pour l’Africain alphabétisé un, moyen, d'écarter sa, vision magique du monde et de
jouer un rôle conscient, de créateur dans le monde. La formation ne doit plus être, comme elle l’a été trop
souvent, une manière pour l'Africain de s'évader du milieu ambiant mais au contraire une façon.de s’y
insérer plus efficacement
Pour tenir compte de ces diverses exigences, il semble que dans. Bien des pays africains, on s'oriente
vers un système scolaire de promotion plus que de sélection. Dans la plupart des pays industriel, et plus
particulièrement en France, la promotion du primaire au supérieur se fait par élimination successives des
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moins aptes à partir d'un recrutement le plus large à la base. Dans un pays en voie de développement
l’adoption d’une telle méthode est à la fois irréaliste, car elle suppose l’introduction massive de méthodes
d’un enseignement complet et onéreux. Dangereuse, car elle forme la masse des jeunes en fonction d’un
univers culturel urbain et les déracine. Inefficace car elle provoque un énorme déchet et un gaspillage des
possibilités de formation.
Il ne s’agit pas de vouloir donner à chaque enfant qui naît dans une campagne africaine la possibilité
d’être un jour l’équivalent d’un polytechnicien. Il faut permettre a chacun de devenir un peu plus conscient
de son rôle d’homme et/ou de femme et de maîtriser son destin.
Dans un premier temps, cela peut se faire en extrayant de la masse un certain nombre de jeunes sans
pour cela préparer dès le début ceux-ci à l’éventualité de devenir des cadres. Ces jeunes, dont le choix peut
se faire par des méthodes socio-psychologiques simples et pertinents, reçoivent alors une formation visant à
leur permettre de remplir des fonctions de cadres moyens et supérieurs.
Il est en effet évident que le développement ne se fera si les pays sous développés ne disposent pas
dans les délais voulus du nombre requis de cadres et de personnels qualifiés à tous les niveaux. Il y a, bien
sûr, l’assistance technique, mais elle n’est qu’un palliatif et devra à terme disparaitre.
Noël DOSSOU-YOVO, Et pourquoi l’Afrique
refuserait elle le développement !, l’Harmattan, Paris,
2010, PP.105-106

Texte 2 : Ecole
La souffrance se trouve dans tes mûrs
Le bonheur y est aussi.
Tu instruis
Pauvre
Riche
Enfant
Adulte
Noir
Jaune
Blanc
En un mot
La génération de demain
Mais dis-moi
Garantis-tu l’emploi de demain ?
Réussiras-tu à fabriquer des hommes pleins de science
Mais aussi de conscience.
Ecole d’aujourd’hui
Je te plains.
Et j’ai peur pour demain
Armel VODOUGNON, « Ecole » in Le Piedestal N°001 octobre 2010

Texte3 :
Mon père trouvait totalement insensé qu’on continuait d’envoyer les enfants à l’école alors que tous
ceux qu’il avait vu scolariser dans sa vie revenaient toujours à la charge de leurs parents, puisqu’il n’y avait
plus de travail.
Mon entrée à l’école fut donc le résultat d’une nouvelle révolution après l’affaire Nagasaki.
Révolution tenace sans concession, menée à bout portant par l’opposition maternelle. Opposition farouche
au pouvoir central, le pouvoir paternel, qui était un despotisme non éclairé, despotisme arrosé, alcoolisé,
ayant pour seules éclaircies les rares lueurs de lucidité qui font suite aux brumes opaques de l’ivrognerie. Ma
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mère lutta seule, en complicité avec le maîtrise d’école, pour que je fusse envoyé à l’école. Ce fut vraiment
laborieux.
Le maître d’école, un demi-cultivateur, demi-lettré, en réalité plus cultivateur que lettré vu la rudesse
de ses doigts et de son vocabulaire, passait de concession en concession expliquer sans la moindre
conviction, avec une assurance impossible, la nécessité de scolariser les enfants afin qu’ils devinssent ceux
qui allaient construire demain. C’est à peine si ses arguments n’étaient pas ironiques et de nature à plus
dissuader les parents qu’è les convaincre de scolariser leurs enfants.
Habib DAKPOGAN, PV Salle 6, Star Editions,
Cotonou, 2013, PP. 172-173

Consigne

I- Compétence de lecture (4 pts)

Les textes du corpus donnent-ils la même image de la formation ? Justifie ta réponse.

II- Compétence d’écriture

Tu traiteras, au choix, l’un des deux sujets proposés

Sujet n°1 : Contraction de texte1


Consignes
1- Précise le lien logique qui est observable aux 3 ème ,4ème et 5ème paragraphe. Relève les expressions qui
le traduisent (2pts)
2- Dégage la structure du texte et donne un titre à chaque partie (2pts)
3- Résumé (5pts)
Ce texte comporte environ 600 mots. Résume-le au quart de son volume soit 150 mots. Une marge
de 10% en plus ou en moins est tolérée. Tu indiqueras à la fin du résumé, le nombre exact de mots
utilisés.
4- Discussion (7)
Dans le texte, l’auteur affirme : « il y a bien sûr, l’assistance technique, mais elle n’est qu’un palliatif
et devra à terme disparaître. ». Explique et si possible, discute ce propos

Sujet n°2 : Dissertation (texte3)


Habib DAKPOGAN fait dire au narrateur Nagasaki, le héros de son roman PV Salle 6 ceci : « Mon
père trouvait totalement insensé qu’on continuât d’envoyer les enfants à l’école alors que tous ceux qu’il
avait vu scolariser dans sa vie revenaient toujours à la charge de leurs parents, puisqu’il n’y avait plus de
travail ». Selon toi, le chômage est-il une raison suffisante pour ne plus envoyer les enfants à l’école ?

Consignes
1- Dégage le problème posé par le sujet (2pts)
2- Construis le plan de ton corps du devoir (4pts)
3- Rédige ton devoir (10 pts)

Bonne Composition

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