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HORMONES
CORTICOSURRENALIENNES
Plan
INTRODUCTION
I/ La glande surrénale
INTRODUCTION
Les hormones stéroïdes (HS) sont des composés biologiques doués de propriétés hormonales.
Les HS se ressemblent sur le plan structural.
Toutes ces hormones dérivent du cholestérol.
Structure et nomenclature :
Précurseur: cyclopentanoperhydrophénantréne
Les hormones stéroïdes dérivent toutes du noyau stérane après :
Fixation de radicaux oxygénés.
Fixation de chaines latérales
Désaturation.
Organes Stéroidogènes :
1 / Cortico surrénale
2 / Gonades (Ovaires, Testicules)
3 / Placenta
Et à moindre degré on a :
4 / Tissu adipeux
5 / Cerveau
Remarque: Un stéroïde, peut être précurseur dans une glande et hormone dans une autre glande:
Les molécules stéroïdes qui ont une double liaison entre C5-C6 sont les molécules de la voie ∆5
(3βOH∆5)
Celles qui ont une double liaison entre C4-C5 sont les molécules de la voie ∆4 (3céto∆4)
Celles qui ont une double liaison entre C5-C6 mais avec une molécule de sulfate en plus sur le C3 sont
les molécules de la voie sulfate ∆5 (S-∆5)
I/ La glande surrénale
La glande surrénale a été décrite pour la première fois dans la littérature en 1563 par
l’anatomiste italien Bartolomeo Eustachi qui travaillait alors sur le rein. Bien plus tard, en 1805,
Georges Cuvier remarque que la surrénale est composée de deux parties ; le cortex et la médulla. En
1893, Oliver et Schäfer décrivent le potentiel hypertensif d’extraits surrénaliens chez le chien.
L’isolement et la synthèse chimique partielle des hormones corticosurrénaliennes sont réalisés en
1946, permettant ainsi à Philip S. Hench, Tadeusz Reichstein et Edward C. Kendall d’utiliser les
hormones surrénaliennes pour la première fois en thérapeutique et de recevoir le prix Nobel de
physiologie et de médecine en 1950.
B. Anatomie
Chez l’Homme, la glande surrénale est un organe pair situé dans l’espace rétro-péritonéal, au
pôle apical des reins. De part et d’autre de la colonne vertébrale, elles sont localisées entre la douzième
vertèbre thoracique et la première vertèbre lombaire. Les deux glandes surrénales humaines ont
globalement une forme pyramidale à base inférieure. La glande surrénale gauche est légèrement plus
petite et plus allongée que la droite, pesant toutes deux environ 5 à 8 g. Cette glande est composée
d’une capsule de tissu conjonctif renfermant deux parties ; le cortex et la médulla d’origines
embryologiques distinctes et ayant chacune des sécrétions propres.
C. Origine embryologique
D. Histologie
La zone glomérulée (ZG), située sous la capsule, est la zone la plus externe et la plus fine. Les
cellules stéroïdogènes y sont organisées en glomérules, depuis peu également appelés « rosettes ».
C’est le lieu de synthèse des hormones minéralocorticoïdes et plus particulièrement de l’aldostérone.
La zone fasciculée (ZF) représente environ 80% de la corticosurrénale. Elle est organisée en
faisceaux de cellules perpendiculaires à la capsule. C’est le lieu de production des glucocorticoïdes
dont le chef de file est le cortisol chez l’Homme et la corticostérone chez le rongeur.
La zone réticulée (ZR) est formée de petites cellules qui sécrètent les androgènes : la
déhydroépiandrostérone (DHEA) et son dérivé sulfaté (DHEA-S) ainsi qu’une faible quantité
d’androstènedione. Leur activité biologique, faible en conditions physiologiques, provient surtout de
leur conversion en testostérone et di-hydroxytestostérone dans les tissus périphériques. Les androgènes
sont principalement impliqués dans le développement des caractères sexuels secondaires.
E. Vascularisation et innervation
Compte tenu de leurs fonctions endocrines, les glandes surrénales sont des organes très richement
vascularisés.
Leur irrigation est assurée par l’artère surrénale supérieure issue de l’artère phrénique, l’artère
surrénale moyenne issue de l’aorte abdominale et l’artère surrénale inférieure provenant de l’artère
rénale. Les artères pénètrent dans la glande surrénale au niveau de la capsule dans laquelle elles
forment le réseau capsulaire. Elles se ramifient ensuite pour donner naissance au réseau sous
capsulaire, cortical puis médullaire et ainsi permettre l’irrigation de toutes les couches du parenchyme.
Les glandes surrénales sont dotées d’une riche innervation sympathique provenant du nerf
splanchnique et des nerfs abdomino-pelviens associée à une innervation parasympathique autonome
assurée par les nerfs phrénique et vague. Les fibres nerveuses afférentes innervant la surrénale suivent
fidèlement le réseau vasculaire décrit ci-dessus. Les fibres pénètrent dans la corticosurrénale par la
capsule pour s’insinuer profondément dans le cortex.
F. Stéroïdogenèse surrénalienne
estérifié est hydrolysé et la lipoprotéine peut ensuite être recyclée. Les cellules corticosurrénaliennes
expriment également le récepteur aux lipoprotéines de très faible densité (VLDL ; very low-density
lipoproteins) qui participe à la biosynthèse des hormones corticosurrénaliennes en augmentant la
capacité à produire de l’aldostérone et du cortisol via l’augmentation de la concentration calcique
intracellulaire. Après son entrée dans la cellule, le cholestérol cytosolique est ensuite stocké sous
forme d’esters de cholestérol formant ainsi des gouttelettes lipidiques. En cas de besoin, les esters de
cholestérol sont clivés en cholestérol libre par une cholesterol-ester hydrolase également appelée HSL
(hormone-sensitive lipase). Le cholestérol est transporté par la protéine SCP-2 (sterol carrier protein 2)
jusqu’à la membrane mitochondriale externe où la stéroïdogenèse peut alors débuter.
Dans la ZF, les cellules expriment spécifiquement la 17α-hydroxylase (CYP17A1 ou 17α-OH) qui
catalyse la réaction d’hydroxylation de la prégnénolone en 17-hydroxyprégnénolone. A son tour,
l’enzyme 3β-HSD2 convertit ce stéroïde en 17-hydroxyprogestérone (17-OHP), intermédiaire qui sera
modifié en 11-déoxycortisol sous l’action de la 21-OH. La dernière réaction enzymatique se déroule
également dans la mitochondrie. L’intervention de l’enzyme 11β-hydroxylase de type 1 (CYP11B1)
sur le 11-déoxycortisol conduit à la production de cortisol.
1/ CORTISOL
a) Lieu de biosynthèse :
Glucocorticoïde synthétisé au niveau de la zone fasciculé de la CS.
Synthèse commence et se termine au niveau de la mitochondrie.
Pour donner le cortisol, la P4 subit 3 hydroxylations successives.
11β OHase
11β, 17α, 21α triOHP4 = 11β désoxycortisol = composé S Cortisol (composé F)
Cyto Mitoch
b) Formes circulantes
Concentration ≈ 50-150 ,
Rythme circadien, nycthéméral (toutes les 24h).
2°) Albumine
Non spécifique, lie environ 10% du cortisol plasmatique.
d) Catabolisme
Essentiellement hépatique.
Donne des dérivés inactifs.
Consiste, en des réactions d’hydrogénations
1ère hydrogénation sur C5 → apparition de dérivés dihydrogènes (DiH2) → C5β
2ème hydrogénation sur C3 → apparition de dérivés tétra hydrogénés (TétraH2) → C3, 5β
3ème hydrogénation sur C20 → apparition de dérivés hexahydrogénés (hexaH2) → C3α, 5β, 20α
Elimination dans les urines sous forme libres ou glucurono-jugués.
Les formes chimiques les plus abondantes au niveau du foie sont les dérives tétrahydrogénés.
Tous ces dérivés subissent une conjugaison afin d’améliorer leur solubilité (glucurono-jugués).
Le cortisol peut subir une transformation hépatique (oxydation) grâce à la 11βOH stéroïde
O-R à NAD, d’où apparition d’une fonction cétone au niveau C11 et le produit = Cortisone (inactif).
Au niveau du foie le cortisol est en équilibre avec la cortisone (forme de réserve hépatique).
*Axe somatotrope : ↓ GH
* SNC : euphorisant, ↑ l’appétit.
* Thrombogène : ↑ la coagulation.
1.2) Exploration
a) Exploration statique :
Faire cortisolémie libre : le dosage du cortisol sanguin est réalisé par immunoanalyse et les
résultats peuvent être exprimés en nmol/l ou en ng/ml (nmol/l 0,36 ng/ml).
Précautions : pas de corticothérapie en cours, ni dans les 2 mois précédents, sang hépariné à 8 h du
matin le sujets étant à jeun et au repos.
Valeurs usuelles : variation nycthémérales :
A 8h à jeun : 250 à 650 nmol/l (100 à 200 ng/l) ;
Entre 16h et 20h le soir : valeur diminuée de plus de 50% chez le même patient par rapport au
matin à jeun : 54 à 250 nmol/l (20 à 90 ng/l).
Faux positifs :
situation avec augmentation de la CBG (grossesse, oestroprogestatifs), ce qui entraine
une augmentation de la cortisolémie alors que le cortisol libre urinaire reste normal ;
pseudo- cushing : stress important, état infectieux, insuffisance rénale sévère,
insuffisance hépatique sévère, dépression, anorexie mentale, obésité, alcoolisme.
Souvent on est appelé à faire les épreuves dynamiques (soit de stimulation soit de freination).
b) Exploration dynamique
1) Tests de stimulation :
1.1) Test à l’ACTH : comme la demie vie de l’ACTH est très courte (< 10 min),
on utilise un analogue structural de l’ACTH de demie vie plus longue = ACTH retard = Synacthène.
2) Test de freination :
2.1) Test à la Dexaméthasone (Dectancyl®) : (dérivé fluoré du cortisol)
Glucocorticoïde de synthèse ayant des effets plus important, car 20 fois plus
active que le cortisol (parce que toutes les molécules de déxaméthasone restent libres), son injection
entraine la ↓ ACTH et une forte ↓ cortisol.
Préparation du patient : sujet à jeun depuis 12h.
Suivant la quantité de Dectancyl administrée, on a 3tests :
- Test de freinage minute :
®
Dectancyl 1mg per os à minuit et dosage du cortisol sanguin à 8h.
Normal si < 30ng/ml (< 50 nM /L)
Pas de test de freinage si obésité, stress, alcoolisme, dépression, prise d’oestroprogestatifs,
etc…
1.3) Pathologies
1.3.1) HYPERCORTICISMES
Cliniquement : on a
• Prise de poids avec répartition anormale des graisses (Obésité facio-tronculaire)
résistante à la restriction.
• amyotrophie des membres : aspect grêle des membres inférieurs contraste avec
l’obésité facio-tronculaire,
• HTA souvent modérée.
• Fragilité cutanéo-capillaire : ecchymoses en l’absence de traumatisme, vergetures
abdominal et à la racine du membre supérieur,
• Atrophie cutanée et sous cutanée : lenteur de cicatrisation.
• Troubles de règles (aménorrhées) due à l’effet freinateur des glucocorticoïdes sur
la sécrétion de LH FSH.
• hirsutisme, acné avec séborrhée virilisation (Signes d’hyperandrogénie)
• Problèmes osseux (ostéoporose avec fracture spontanées)
• Signes psychiques : dépression et états d’agitation
• Intolérance au glucose voire diabète
Exploration :
- Dosage hormonaux :
• Cortisol à 8h : Cortisolémie ↑
• ACTH basse,
• CRH diminuée
• Rupture du rythme circadien
→ Si dosage impossible on fait :
Exploration :
- ↑ cortisol plasmatique due à l’↑ de l’ACTH plasmatique.
- Taux du cortisol urinaire (CLU) est augmenté
- Rupture ou perte du rythme circadien de sécrétion CLU est augmenté
Tests dynamique :
- Tests de stimulation : *Test au synacthène : (+)
- Tests de freination :
*Test à la Dexaméthasone :
- si Hypercorticisme Iaire : test (+), ACTH ↓
- si Hypercorticisme IIaire : test (-), ACTH ne baisse pas.
*Test à la métopirone : (+) réponse normale de la CS, le cortisol ↓ et ↑↑↑ de l’ACTH (diagnostic
de l’étage).
* Clinique :
- Hypotension orthostatique
- Asthénie d’effort en fin de journée
- Asthénie psychique et sexuelle
- Amaigrissement progressif
- Mélanodermie (aspect de taches brunes sur les zones découvertes, cicatrices et plies
palmaires hyperpigmentées,)
- Troubles digestifs de type anorexie, nausées et constipation
- Appétence pour le sel
- Hypoglycémies (malaises)
- Douleurs articulaires et musculaires.
*Exploration :
- Dosage des dérivés urinaires : 17αOHstéroides ↓ et 17cétostéroides ↑.
2/ ALDOSTERONE
*21OHylation →DOC
*β11OHylation →Composé B
*18αOHylation →18αOHCorticostérone
b) Formes circulantes
L’aldostérone à une concentration plasmatique = 100- 400 ng/l
Cette concentration varie selon la position de l’individu (debout, assisse, ou
coucher). Les 2/3 de l’aldostérone se trouvent liés et 1/3 libre.
c) Protéines de transport
1°) CBG : Cortisol Binding Globulin = Transcortine
Transporteur non spécifique
2°) Albumine
Non spécifique.
d) Catabolisme
Comparable à celui du cortisol
Consiste en une série de réduction (déshydrogénation)
Etapes :
1. Sur C5 → dérivé dihydrogéné = 5βdihydroaldostérone
2. Sur C3 → dérivé tétrahydrogéné = 3α5β tétraaldostérone = catabolite majeur
*Angiotensine = protéine synthétisée au niveau du foie, sa biosynthèse est stimulée par les
œstrogènes et le cortisol, son PM= 50 KD).
Rénine agit sur l’angiotensine en libérant un décapeptide du côté C-terminal, on obtient alors
l’angiotensine I (inactive) qui subit au niveau du cerveau une conversion grâce à l’enzyme
angiotensine convertase, d’où libération de 2aa, on obtient l’angiotensine II active, cette dernière va
agir au niveau (action vasoconstrictrice) :
g) Effecteurs de l’aldostérone
2.2) Exploration
a) Exploration statique :
Les conditions de prélèvement doivent être rigoureuses :
- Régime normosodé au moins sept jours avant l’analyse
- Suppression des laxatifs et diurétiques ( 6 semaines pour spironolactone, et 4 pour les
autres).
- Patient au repos.
- Stimulation par régime sans sel : après 5 jours d’un régime apportant 0,3 mmol/kg de Na+/ j , on a
une miltiplication par 3 ou 4 des taux de base de l’aldostérone plasmatique ou urinaire par rapport au
régime de controle (3 mmol/kg de Na+/ j). un même effet de stimulation peut être obtenu par
l’administration d’un diurétique (80mg de furosémide) avec mesure de l’aldostérone plasmatique 3
heures après : forte augmentation chez le sujet normal.
- Freinage long : l’administration d’une forte dose de 9 alpha- Fluorohydrocortisone (un puissant
minéralocorticoide de synthèse (400µg/J/3J) provoque également, en l’absence de tumeur sécrétant de
l’aldostérone, un abaissement profond de ce stéroïde.
L’état cardiovasculaire du malade devra être pris en compte avant la réalisation de ces 2 dernières
épreuves. En pratique, le test dynamique le plus utilisé est le test à l’orthostatisme.
2.3) Pathologies
2.3.1) Hyperaldostéronisme
a) Hyperaldostéronisme Iaire :
*Etiologies :
- Tumeur bénigne ou maligne siégeant au niveau de la CS hypersécrétante en aldostérone seul.
- Atteinte simultanée avec hypersécrétion en aldostérone, cortisol et androgènes surrénaliens
= SYNDROME DE CONN
*Exploration
Faire ionogramme sanguin et urinaire (Na+, K+)
-Natrémie normale : au cours de l’hyperaldostéronisme chronique la natrémie reste normale cela
est dû à la désensibilisation du rein à l’aldostérone.
- Natriurie normale
- Hypokaliémie, Hypokaliurie
- Dosage de l’aldostérone plasmatique par radioimmuno ou Immunoenzymologie. Chiffres élevés
- Dosage de catabolites majeurs urinaires de l’aldostérone (dérivés tétrahydrogénés de
l’aldostérone)
- Test de freination à l’ANP : (-)
- Activité rénine plasmatique (ARP) : basse.
b) Hyperaldostéronisme IIaire :
*Etiologies :
- Hyperaldostéronisme lié à une hypovolémie :
.Cirrhose hépatique .Syndrome néphrotique .Insuffisance cardiaque
- Hyperrénénisme (hypersécrétion de rénine suite à une diminution de la volémie) : soit cause
tumorale, soit stimulation chronique des fibres β adrénergique.
- Insuffisants rénaux dialysés → Hyperkaliémie → Hyperaldostéronisme
- Fuite exagérée de sodium (fistules digestives) → Hyperaldostéronisme
- Anomalie vasculaire en particulier restriction de l’artériole rénale →↑ ARP →
Hyperaldostéronisme II.
* Exploration
- ARP élevée
- Test de freination (+).
a) Hypoaldostéronismes Iaire :
*Etiologies :
- Génétique : déficit en 18α OHase, en 21 α OHase, ou déficit en 11βOHase.
- Lésionnelle : destruction de la CS.
Maladie d’ADDISON= Insuffisance surrénalienne chronique.
Autres hormones de la CS comme le cortisol vont chuter, mais de l’aldostérone
est plus importante. Au cours de la Maladie d’Addison la destruction de la CS est due soit à
Une cause infectieuse (tuberculose) Ou à une cause autoimmune.
*Exploration
b) Hypoaldostéronismes IIaire :
3/ ANDROGENES
a) Biosynthèse
Cholestérol(C27) P5 (C21) P4 (C21)
Lieu de synthèse des Androgènes : 2 origines
- Testicules (2 voies ∆5 et ∆4)
- Couche réticulée de la CS (2 voies ∆5 et S-∆5)
* Origine de la testostérone (Te)
Au niveau des testicules la Te est obtenue à partir de la ∆4 grâce à une oxydo-réductase (O-R) :
la 17βOHdéshydrogénase.
∆4 Te 5αDihydrotestostérone (5αDHT)
17βOHdéshydrogénase 5α réductase
La Te est active au niveau du muscle, au niveau des cellules cibles elle n’est qu’une
préhormone.
Elle pénètre dans ces cellules pour être transformée en hormone active, la 5αDHT grâce à la
5α réductase,
Origine de la testostérone plasmatique :
Chez l’Homme : 95% provient des testicules
5% liés à la production périphérique (muscle, ……).
Noter que les androgènes surrénaliens sont moins actifs que les androgènes testiculaires.
Exploration :
S-DHEA :
- Chez la femme :
< 10ans : 0,06 à 7,7µ mol/L
11 Ŕ 20 ans : 1,4 à 11,5 µ mol/L
21 Ŕ 50 ans : 1 à 11,5 µ mol/L
> 50 ans : 0,5 à 5,5 µ mol/L
- Chez l’homme :
< 10ans : 0,08 à 4,0µ mol/L
11 Ŕ 20 ans : 1,2 à 7,9 µ mol/L
21 Ŕ 50 ans : 2 à 14,3 µ mol/L
> 50 ans : 1 à 11,2 µ mol/L
Androstènedione ou ∆4
Provient de la sécrétion surrénalienne (30 Ŕ 40%) ou ovarienne (40 Ŕ 60%) et pour une faible
part (5 Ŕ 10%) de la conversion périphérique de la DHEA.
Précurseur immédiat à la fois de la testostérone et de l’œstrone pouvant être ensuite tous les 2
converti en œstradiol au niveau périphérique.
Marqueur de la biosynthèse des androgènes (faible efficacité)
Méthode de dosage : immunodosage I125
Prélèvement effectué sur sérum de préférence.
Bibliographie