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L’émigration comme horizon à Dakar

Kelly Poulet
Dans Plein droit 2017/3 (n° 114), pages 32 à 35
Éditions GISTI
ISSN 0987-3260
DOI 10.3917/pld.114.0032
© GISTI | Téléchargé le 24/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 41.82.175.106)

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Pour les jeunes Dakarois, l’émigration paraît la meilleure perspective


pour réussir. Réussir à s’épanouir, à « devenir quelqu’un », à
s’émanciper, à accéder à un avenir meilleur. En allant vers ce « Nord »
avec lequel les liens sont forts et anciens. Cette émigration semble
motivée par une logique beaucoup plus existentielle que collective ou
économique, et correspondre au désir de s’extraire des rapports sociaux
contraignants. Pourtant, si les jeunes déclarent vouloir s’accomplir par
la migration, très peu d’entre eux partent.

L’émigration comme
horizon à Dakar

Kelly Poulet, docteure en sociologie, Curapp-Ess (UMR qui ont affecté le Sénégal. Entre recul de l’âge d’accès
à l’emploi et à l’autonomie financière, report de la vie
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7319), université de Picardie Jules Verne
en couple (et de la naissance du premier enfant), ils
font face à des conditions matérielles plus difficiles
que leurs aînés, même si l’on compte aussi parmi les
facteurs de report, l’allongement de la durée des études
Depuis les années 1990 1, les dynamiques migra- pour celles et ceux qui y accèdent.
toires ont amorcé un tournant au Sénégal. En effet, si Lorsqu’on les interroge, les jeunes Dakarois
les départs ont longtemps été l’apanage des popula- tiennent le même discours : le départ migratoire leur
tions rurales, provenant principalement de la zone du paraît la meilleure perspective pour réussir. Mais que
fleuve Sénégal 2, la région de Dakar fournit aujourd’hui signifient pour eux des phrases telles que : « partir
l’essentiel des émigrants du pays, notamment parce pour Tekki », « pour s’en sortir », « revenir grandi » ou
qu’elle abrite près du quart de la population sénéga- encore « partir pour devenir quelqu’un » ? Quelles sont
laise. Les émigrants se caractérisent aussi par leur les logiques sociales qui sous-tendent l’idée du départ,
jeunesse : 68 % ont entre 14 et 34 ans, et 94,1 % sont les aspirations plus profondes d’une jeunesse urbaine
des actifs âgés de 15 à 54 ans 3. Ils se sont féminisés, qui ne part pas ou n’est pas encore partie ? Et si les
notamment au départ de Dakar. S’ils sont les plus jeunes déclarent vouloir s’accomplir par la migration,
nombreux en ville, les jeunes sont également les plus l’enquête de terrain montre que très peu d’entre eux
touchés par les conséquences des crises économiques migrent.
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Cette volonté de réussite sociale, associée à la institutions de développement que se construisent les
migration, se comprend à la lumière des représenta- représentations d’un Nord « développé », source de
tions du « Nord » et de la valorisation historique de profit et de prestige, riche de savoirs et/ou de moyens
l’émigré au Sénégal. Mais l’hypothèse migratoire, qui matériels à transmettre, et de potentialités migratoires.
se construit bien en amont d’un départ qui n’abou- Ces images et discours tenus quotidiennement condui-
tit pas forcément, révèle également des aspirations sent implicitement à percevoir le quotidien comme
différentes au sein d’une jeunesse dakaroise très insatisfaisant ou « sous-développé », et renvoient à
hétérogène 4. l’idée que l’émigration est l’une des voies possibles
pour accéder à un avenir meilleur et revenir tel un
Une migration existentielle, héros.
le Tekki comme horizon Car une autre dimension agit également comme
potentialité de départ : l’empreinte héroïque de l’émi-
« On veut tous partir ici. Cette idée-là, tu vois, des gré sénégalais dans l’histoire populaire, réactivée de
fois elle peut nous hanter, sans qu’on le dise aux autres. manière institutionnelle par l’État. En effet, l’histoire
Mais on n’a pas besoin de le dire, tout le monde veut aller orale fourmille de récits exemplaires quant à la mobilité
au Nord et revenir plus grand, devenir quelqu’un quoi, de personnages au retour glorieux ; cette valorisation
c’est ça tekki. Les jeunes ont l’impression d’être bloqués ayant été réactualisée avec des figures de la réussite par
ici, d’être rien, alors qu’on est l’avenir, on fait des études la migration, telles celles des moodu-moodu – que l’on
et tout, mais quel avenir on a ? On est sûr de rien. Et puis, peut associer aux migrants wolof, dont la trajectoire
on n’est pas écouté. Regarde, les mobilisations partout migratoire a débuté par l’exode rural et la conquête
dans le pays ! C’est des jeunes devant qui disent "y’en a de Dakar, pour ensuite parcourir l’Europe ou encore
marre" ; y’en a marre de tout en fait, mais surtout d’être les États-Unis, entre autres 8. De nombreux chanteurs
là à subir. » Ainsi s’exprime Mamadou, en juillet 2011, ont contribué à construire symboliquement la figure
à Dakar. de cet émigré, qui réussit économiquement et socia-
Partir pour Tekki, partir pour revenir grandi. Tekki, lement. À partir des années 1990, un tournant s’opère
c’est devenir quelqu’un, être un grand ou une grande. qui favorise la médiatisation d’une élite de la diaspora
Toutes ces expressions employées par les jeunes masculine (sportifs, musiciens) qui vient s’adjoindre à
indiquent leur volonté de dépasser leurs situations la figure du moodu-moodu 9. La réussite des hommes
présentes. Tekki, en wolof, signifie à la fois détacher, qui voyagent s’affiche, dans un contexte marqué par
dénouer, mais aussi réussir socialement. Tekki, ce sont les conséquences des politiques d’ajustement struc-
les aspirations à l’accomplissement de soi, à dépasser turel impulsées par le FMI, la Banque mondiale, et de
un statut présent pour s’émanciper. En ce sens, l’en- la dévaluation du franc CFA : montée du chômage des
quête de terrain ouvrait des hypothèses de recherche jeunes, explosion du secteur informel, paupérisation,
sur les causes de l’émigration se distinguant des etc.
approches qui accordent une grande importance à la Ces émigrés bouleversent alors les hiérarchies
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dimension familiale 5, mais aussi de celles présuppo- sociales de la société sénégalaise et affaiblissent les © GISTI | Téléchargé le 24/11/2023 sur www.cairn.info (IP: 41.82.175.106)
sant la primauté du rôle des incitations économiques anciennes autorités morales, d’âge, de caste ou éco-
dans la décision de migrer 6. nomiques 10. De la valorisation de l’investissement
Dans tous les quartiers enquêtés, différents financier de ces élites émigrées à leur désignation
registres principaux de subjectivations permettent de comme acteur du co-développement, l’État commence
saisir ce qui donne sens à la volonté d’aller toucher alors à véhiculer un discours apparemment paradoxal :
ce « Nord » : il représenterait la modernité, la culture il contribue à reconstruire la figure historique des
savante et matérielle, et renverrait, en miroir, la percep- « Sénégalais de l’extérieur » tout en sommant ces der-
tion d’un quotidien insuffisant. Cet imaginaire n’est pas niers de contenir l’émigration des jeunes en participant
abstrait. Il est construit. Les logiques d’extraversion du au développement du pays. Au-delà de ce discours, les
Sénégal 7, c’est-à-dire le rapport intense qu’une grande valeurs d’initiation attribuées à la migration – celles qui
partie de la population sénégalaise entretient avec ce sont louées par les griots, les musiciens, les médias,
« là-bas », le Nord ou les mondes occidentaux, partici- l’État – contribuent à donner du sens et légitiment la
pent grandement à façonner ce champ des possibles. propre hypothèse de départ des enquêtés. Les difficul-
La pression migratoire est subtile mais omniprésente tés traversées par les émigrés sont retraduites comme
par les liens entretenus avec ce Nord. Programmes de autant d’épreuves nécessaires à l’acquisition d’un
développement, ONG, associations humanitaires : c’est nouveau statut, glorieux, que la migration permettrait 11.
en partie par le biais de la présence au Sénégal des Le départ devient un moyen d’acquérir une place gra-
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tifiante dans la société, tel un rite de passage vers un bi, bol bi » [le ballon (de foot), la théière, le bol pour
nouveau statut. manger, en wolof ]. Pourtant, les jeunes sont loin
L’hypothèse de départ des enquêtés s’apparente de n’être que des « charges » et leurs aspirations à
alors largement aux aspirations des jeunes étudiés dépasser l’insignifiance sont justifiées par le rôle qu’ils
par Jean Rouch 12, ou encore de ceux étudiés par jouent au sein même du foyer et/ou du quartier dont
Sylvie Bredeloup 13, c’est-à-dire une émigration motivée ils peinent à recevoir la considération. C’est de cette
par une logique beaucoup plus existentielle que collec- façon que se comprend la frustration qu’ils ressentent.
tive ou économique et qui, ici, correspond au désir de L’absence de reconnaissance devient insupportable.
s’extraire des rapports sociaux qui les contraignent : Il existe donc des aspirations et des blocages com-
ceux d’aînesse, de sexe, de caste, de classe. muns à cette jeunesse dakaroise. Mais les contraintes
ressenties ne pèsent pas de la même manière sur tous.
Émigrer pour s’émanciper Leurs aspirations à Tekki ne revêtent ni les mêmes
significations ni les mêmes enjeux : aux rapports
Les jeunes enquêtés mettent d’abord en avant les sociaux d’aînesse et de génération s’articulent d’autres
contraintes qui reposent sur eux en tant que jeunes, rapports sociaux, dont les jeunes veulent s’émanciper,
dans une société structurée par les rapports d’aînesse. notamment par la migration.
Les cadets doivent respect et obéissance aux aînés Le départ migratoire et le retour sont investis d’es-
d’une part mais, surtout, ils doivent rembourser la poirs différents selon les contraintes que ces jeunes
dette qui leur incombe auprès de celles et ceux qui vivent et la place qu’ils visent à occuper à leur retour
les ont nourris, éduqués : ils se doivent de devenir au sein de leur société. Les aspirations à partir sont en
des soutiens financiers et de participer à la circulation effet socialement déterminées. D’abord par la place
monétaire au sein de la famille. Or, tous les enquêtés, qu’ils occupent dans l’espace social. Par exemple, les
diplômés ou non, à l’instar des jeunes dakarois, sont individus appartenant aux classes populaires veulent se

»
confrontés au chômage, aux stages rapprocher avant tout des membres
non rémunérés ou encore au secteur de leur groupe d’âge appartenant aux
informel sous-payé. La précarité écono- Le départ classes aisées. Ensuite par leur sexe.
mique devient ainsi le vecteur commun devient un moyen Les jeunes femmes fustigent autant
de cette jeunesse contrainte de « res- d’acquérir une le droit d’aînesse qui contraint leur
ter jeune » 14, dépendante du chef de parole que la domination masculine
ménage, de celui qui prend en charge la place gratifiante qu’elles veulent contourner. Elles
cellule familiale élargie et a autorité sur dans la société, tel aspirent à la fois à dépasser leur statut
les cadets. Cette autorité peut s’affaiblir
lorsque les jeunes passent les étapes
un rite de passage de cadette générationnelle et à s’affir-
mer face aux hommes, en devenant
clés leur permettant d’accéder au statut vers un nouveau indépendantes financièrement avant
d’adulte, à savoir le mariage, la procréa- statut. le mariage pour ne pas être reléguées
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tion et la constitution de leur propre au statut d’épouse, de mère, et être
famille nucléaire, et la décohabitation. mises sous la tutelle d’un mari ou
Toutefois, si l’avantage des aînés sur les cadets dépend d’autres aînés sociaux, tels que la belle-famille. Enfin,
du principe d’antériorité, puisqu’ils ont déjà franchi ces par le groupe d’appartenance statutaire appelé com-
étapes, aujourd’hui plus que jamais, il dépend large- munément « caste ». Ce rapport social structurant la
ment de leur capacité redistributive. Or, la situation de société sénégalaise établit des catégories de cadets et
précarité individuelle des enquêtés contrarie ce contrat d’aînés sociaux « naturalisées » : les waaso, groupes
intergénérationnel et l’évolution de leur place au sein statutaires ou « castes » fondés sur l’hérédité pro-
des rapports familiaux. Les cadets peuvent être consi- fessionnelle et la « pureté du sang », sont structurés
dérés par les chefs de ménage comme des « bouches hiérarchiquement. Les ñeeño, considérés comme infé-
à nourrir perpétuellement ». La plupart pointent le rieurs aux géér et stigmatisés, veulent dépasser la place
« mépris », « l’exaspération », la « culpabilisation », la que la société leur assigne, notamment en matière
« fatigue » de celles et ceux qui attendent un « retour matrimoniale.
sur l’investissement ». L’émigration peut être envisagée comme le chemin
Hors du foyer, l’observation à l’échelle du quartier le plus rapide pour être écouté et entendu, pour obtenir
permet de rendre compte de la diffusion des représen- une reconnaissance sociale de la part des différentes
tations négatives de la jeunesse. La figure du jeune qui catégories d’aînés sociaux : les plus âgés, les géér, les
ne travaille pas se résume alors au « balle bi, baraada hommes, les riches. C’est en ce sens que cette volonté
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d’émigrer est porteuse d’aspirations existentielles 2


Entre autres : Adrian Adams, Le long voyage des gens du fleuve, Maspero,
et individuelles qui existaient sans nul doute au sein 1977 ; Francine Kane, André Lericolais, « L’émigration en pays soninké »,
Cahiers de l’Orstom, vol. 12, n° 2, 1975, p. 177-187 ; Jean-Paul Minvielle,
des anciennes générations d’émigrés. Toutefois, les Migrations et économies villageoises dans la vallée du Sénégal : étude de trois
ressorts ont évolué parce que le contexte social et villages de la région de Matam, Orstom, 1976 ; Mahamet Timera, Les Soninkés
en France, d’une histoire à l’autre, Karthala, 1996.
économique a lui-même eu des répercussions sur les 3
Organisation internationale pour les migrations, Migration au Sénégal.
demandes sociales et politiques des nouvelles géné- Profil national 2009, OIM, 2009.
rations. Les anciennes autorités s’affaiblissent et cela 4
Cet article s’appuie sur les résultats d’une recherche menée dans le cadre
questionne les rapports sociaux de sexes, de génération d’une thèse en sociologie : L’hypothèse migratoire comme horizon d’éman-
et même, les frontières et la redistribution monétaire cipation ? Une ethnographie des jeunesses dakaroises, thèse de sociologie,
université de Picardie Jules Verne d’Amiens, 2016, 500 p. Durant six années,
entre waaso. Les rôles sociaux se recomposent sous le l’auteure a vécu presque en continu auprès de jeunes dakarois de trois quar-
poids de la crise et du chômage mais également de l’ur- tiers (aisé, intermédiaire, pauvre) de la capitale sénégalaise. Elle a suivi sur
le temps long 37 jeunes urbains, femmes et hommes : entretiens formels et
banisation, de son corollaire l’individualisation, de la informels, observations participantes lui ont permis d’accéder à leurs rêves
démocratisation scolaire, mais également du travail des et aspirations, leurs désillusions et humiliations ; mais aussi à confronter les
femmes. Tekki devient un impératif même si le projet discours aux faits, à observer les pratiques. L’ethnographie a été complétée
par des données historiographiques et socio-économiques.
est fictionnel et ne se réalise pas. 5
Cheik Oumar Ba, Alfred Iniss Ndiaye, « L’émigration clandestine sénéga-
Si l’hypothèse de la migration est porteuse d’as- laise », Asylon(s) [en ligne], n° 3, mars 2008.
pirations propres aux différentes catégories de cadets 6
Raphaël-Emmanuel Verhaeren, Partir ? Une théorie économique des migra-
sociaux, leurs dispositions sociales viennent en grande tions internationales, Presses universitaires de Grenoble, 1990.
partie orienter et restreindre les champs des possibles. 7
Jean-François Bayart, « L’Afrique dans le monde : une histoire d’extraver-
Au terme de six années d’enquête de terrain, seuls cinq sion », Critique internationale, n° 5, 1999, p. 97-120.
8
individus sur la cinquantaine rencontrée ont quitté le Malick Ndiaye, L’éthique Ceddo et la société d’accaparement ou les conduites
culturelles des Sénégalais d’aujourd’hui, T. 2 : les moodu moodu, Presses univer-
Sénégal. Il s’agit majoritairement de jeunes hommes, sitaires de Dakar, 1998.
ayant été scolarisés, appartenant à des ménages 9
Mahamet Timera, « Mots et maux de la migration : de l’anathème aux
aisés. Les candidats à la migration se verront peut- éloges », Cahiers d’études africaines, n° 213-214, 2014, p. 27-47.
être propulsés sur les routes, un jour ou l’autre. Pour 10
Institut de recherche pour le développement, « Les transformations des
les autres, l’émigration est restée une hypothèse, en figures d’autorité en Afrique de l’Ouest », Sciences au Sud, n° 79, 2015.
11
suspens, différée, ou reformulée, mais toujours pensée Kelly Poulet, « De Paris à Dakar, discours croisés et enjeux autour de la
mémoire de l’expérience migratoire », Asylon(s) [en ligne], n° 12, juillet 2014.
comme la meilleure des perspectives.u 12
Dans son film Moi, un Noir, sorti en 1958 ; Jaguar, tourné en 1954 et
finalisé en 1967.
13
1 Sylvie Bredeloup, Migrations d’aventures : terrains africains, Comité des
Sérigne Mansour Tall, « L’émigration internationale sénégalaise d’hier à travaux historiques et scientifiques, 2014.
demain », in M.-C. Diop (dir.), La société sénégalaise entre le local et le global, 14
Karthala, 2002. Philippe Antoine, Mireille Razafindrakoto, François Roubaud, op., cit.
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