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ÉDITORIAL.

LA GRAND-PARENTALITÉ À L’ÉPREUVE DE LA DIVERSITÉ

Emmanuel Gratton, Benoît Schneider

ERES | « Dialogue »

2020/4 n° 230 | pages 9 à 17


ISSN 0242-8962
ISBN 9782749269689
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-dialogue-2020-4-page-9.htm
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Éditorial

La grand-parentalité
à l’épreuve de la diversité
Emmanuel Gratton et Benoît Schneider

I
l fut un temps pas si lointain où devenir grand-parent relevait de
 1

l’ordre des choses, faisait partie du cycle de la vie. L’événement


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était attendu comme une évidence, comme relevant d’une logique
générationnelle s’inscrivant elle-même dans une attente sociale et
culturelle. La préparation psychologique de l’avènement semblait
naturelle : né fils/fille, tu devenais un jour père/mère, puis grand-père/
grand-mère… Les enjeux de transmission s’inscrivaient précisément
dans cette perspective, chaque génération reprenant le flambeau de
la précédente. L’arrivée des petits-enfants coïncidait approximati-
vement avec « la retraite » des grands-parents. Les transformations
Emmanuel Gratton, maître de conférences en psychologie clinique sociale, BePsyLab,
université d’Angers. Emmanuel.gratton@univ-angers.fr
Benoît Schneider, professeur émérite en psychologie de l’éducation, 2lpn, ea 7489,
université de Lorraine. benoit.schneider@univ-lorraine.fr

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de la famille, aussi bien dans ses configurations que dans les modes
relationnels intergénérationnels, ont invité à repenser cette évidence,
notamment pour redéfinir les enjeux de la parentalité (Houzel, 1999)
et, par ricochet, de la grand-parentalité.

Le numéro 158 de Dialogue (2002) s’intitulait « Les grands-parents »


et procédait à une sorte d’état des lieux actualisé de leur réalité, inter-
rogeait leur fonction, leur identité, soulignait l’émergence de nouvelles
figures de grand-mère comme « supermamie », les représentations
qu’avaient les petits-enfants de leur grand-père ou grand-mère, la
place que ces derniers occupaient ou n’occupaient pas, ou plus, au sein
de la famille. Le numéro présentait également un article concernant
l’École des grands-parents européens, créée par Marie-Françoise Fuchs
(Chain, Fuchs et Perrière, 2002), initiative qui témoignait de préoccu-
pations nouvelles et du fait qu’être grand-parent, tout comme être
parent, n’allait plus de soi, selon des modalités éducatives en évolution
au sein de contextes culturels diversifiés. Ce numéro s’inscrivait de fait
dans le mouvement d’émergence de la notion de la grand-parentalité.
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Le terme de grand-parentalité, apparu dès 2001 (Attias-Donfut et
Segalen, 2001) et étendu dans ses acceptions (Schneider, Mietkiewicz
et Bouyer, 2005), s’est depuis imposé et nous le retenons aujourd’hui
pour indiquer qu’il s’agit d’un processus et pas seulement d’un état.
Ce processus peut être engagé différemment de nos jours face à la
diversité des situations rencontrées. Parler d’« épreuve » de la diversité
précise l’ajustement des transitions psychiques nécessaires aux transi-
tions sociales et familiales ainsi qu’à leur pluralité.

Un numéro récent du Journal des psychologues (n° 378, 2020) porte


« des regards cliniques sur la grand-parentalité » et questionne les
liens entre grands-parents et petits-enfants, ses différents auteurs
s’interrogeant sur l’opportunité d’inclure les grands-parents dans les

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thérapies ou encore sur les effets de leurs souffrances ou maladies sur
leurs petits-enfants. Il invite en quelque sorte à une forme de réinté-
gration des grands-parents dans le noyau familial, sous une forme
nouvelle, ni comme autorité tutélaire, ni comme simple abstraction
transgénérationnelle.

La rotation générationnelle est toujours d’actualité mais de grandes


transformations, initiées il y a déjà un demi-siècle, révèlent aujourd’hui
une nouvelle appréhension des réalités grands-parentales. Outre les
transformations des représentations des liens entre les générations, ces
changements nous semblent relever de deux axes de réflexion distincts
que nous traiterons dans ce numéro et dont les articulations restent
également à penser :

-- la fonction de la grand-parentalité dans la trajectoire identitaire des


grands-parents ;

-- la place de la grand-parentalité dans le cadre des transformations


dont la famille est l’objet.
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Avec l’allongement de l’espérance de vie, la génération des grands-
parents n’est plus souvent la dernière. Les jeunes grands-parents, à
l’approche ou à l’aube de leur retraite, ont souvent leurs propres parents
ou l’un d’entre eux encore vivant(s) : constituant la « génération pivot »,
les grands-parents ont la charge plus ou moins marquée de leurs aînés
selon les mandats prescrits au sein des familles. En même temps, la
présence des arrière-grands-parents constitue pour les jeunes enfants
la génération des « anciens » qui formulent leurs attentes de façon plus
ou moins soutenue. Ce passage de trois à quatre générations, voire à
cinq, contribue à interroger de nouvelle façon la place et la fonction
même des grands-parents et renouvelle la question de la transmission
dans ses modalités, si ce n’est dans ses fondements.

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Si les parents doivent s’occuper de leurs parents âgés, parfois dépen-
dants, ils ne se mettent pas dans une position de retrait mais s’ins-
crivent, comme le définit Jean-Pierre Boutinet (1990), dans « un projet
de retraitement ». Ils maintiennent certaines activités, voire en déve-
loppent de nouvelles, voyagent, cherchent à enrichir une étape de
vie aux potentialités soutenues du fait d’une santé mieux assurée et
de moyens matériels volontiers supérieurs à ceux dont ont disposé
leurs parents et ceux dont disposent parfois leurs enfants. S’occuper
de leurs petits-enfants s’inscrit dans ce projet nourri de relations plus
personnalisées et moins prescrites. L’accueil et la prise en charge des
petits-enfants débordent en ce sens du simple registre des solidarités
intergénérationnelles. L’importance progressive de cette étape de vie
met donc l’accent sur la fonction qu’occupe la grand-parentalité dans
la dynamique psychique du sujet avançant en âge dans son rapport à
lui-même, au sein du couple et de la famille.

Une autre modification importante tient aux transformations de la


famille elle-même. Outre le fait que les grands-parents peuvent être
eux-mêmes dans une situation de séparation ou de recomposition
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familiale, la situation familiale de leurs enfants peut se présenter
sous des formes diverses rendant leur présence plus aléatoire et
moins codifée que par le passé. Qu’attend-on d’une mamie ou d’un
papi aujourd’hui ? Quelle conduite adopter envers ses petits-enfants
quand leurs parents se séparent ? Les conflits de loyauté inhérents à
cette situation complexe se répercutent-ils sur les générations grand-
parentales ? Comment considérer l’arrivée inattendue de ses beaux-
petits-enfants ? Ou encore comment se situer dans un contexte homo-
parental, notamment si l’enfant est celui du compagnon de son fils ou
celui de la compagne de sa fille ? D’une manière plus générale, nous
pouvons nous demander si la démocratisation familiale (Fize, 1990),
issue du modèle de la famille moderne et individualiste, a des effets

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sur la génération des grands-parents, notamment dans le type de liens
réels, imaginaires et symboliques entretenus avec leurs petits-enfants.

D’autres événements de la vie, éloignement, handicap, deuil, diffi-


cultés de procréation, adoption, incarcération…, peuvent aussi avoir un
retentissement sur eux, à l’heure où l’autonomie matérielle et éducative
des parents est promue comme valeur. Jouent-ils alors un rôle parti-
culier de soutien ou de suppléance ? Comment la solidarité familiale
peut-elle jouer sans entraver l’indépendance et l’intimité du couple
parental ? Quels sont les enjeux des choix parentaux sur l’expérience
psychique et les pratiques grand-parentales ? Autant de questions qui
viennent interroger les liens intergénérationnels dans notre modernité.
Et si la grand-parentalité est essentiellement abordée dans la littérature
dans la complexité de ses apports constructifs, l’étendue des fonctions
et rôles qu’on reconnaît aux grands-parents exige qu’on porte aussi
attention aux conséquences des relations potentiellement pathogènes.

La grand-parentalité…
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La naissance d’un enfant est aussi celle de ses parents à la parentalité
et celle de ses grands-parents à la grand-parentalité. Quatre articles
abordent sous des angles variés les remaniements identitaires dans
l’accès à la grand-parentalité. C’est ce qu’étudient Clarisse Tinguely,
Pascale de Montigny Gauthier, Francine de Montigny et Denis Mellier
qui ont mené des entretiens conjointement chez parents et grands-
parents des mêmes enfants dans une population tout-venant au Québec.
Les résultats illustrent les enjeux affectifs qui surgissent, autour de la
naissance, entre les parents et leurs propres parents pour que chacun
trouve sa place. Ils montrent le nécessaire ajustement des positions
entre les uns et les autres et le rôle central que prend la dimension
du soutien que les grands-parents peuvent apporter aux parents.

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Il existerait ainsi une « fonction grand-parentale » propre à la construc-
tion d’un berceau psychique familial.

Margaux Bouteloup, Rose-Angélique Belot et André Mariage traitent


de l’accès à la grand-parentalité à travers les remaniements psychiques
d’une femme migraineuse devenue grand-mère durant le traitement
médicamenteux de sa symptomatologie neurologique. L’ensemble
de ces mouvements psychiques reconvoque des liens conscients et
inconscients du sujet à lui-même, à ses enfants mais aussi à ses propres
parents et grands-parents. L’épreuve projective Rorschach proposée
en deux temps, à huit mois d’intervalle, révèle des remaniements
psychiques denses sous-tendus par l’accès à la grand-parentalité.

Pierre Charazac et Marguerite Charazac-Brunel interrogent l’acces-


sion du couple à la grand-parentalité comme menace ou soutien pour
le noyau narcissique assurant la continuité du couple. Ces remanie-
ments offrent aux générations composant la famille la possibilité de
redéployer leurs fantasmes et leurs défenses œdipiennes dans un sens
ascendant ou descendant. La transmission du couple des grands-parents
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aux couples de ses enfants et de ses petits-enfants s’opère ainsi selon
les deux axes de la filiation symbolique et de la filiation narcissique.

Franck Rexand-Galais interroge lui aussi les fonctions et les enjeux


du narcissisme grand-parental, peu exploré à ce jour. Trois vignettes
issues d’une clinique gérontologique d’orientation psychanalytique
illustrent le sens narcissique que peut prendre pour le grand-parent
l’arrivée d’un petit-enfant, dans des conditions ordinaires ou moins
ordinaires, avec, par exemple, l’annonce du handicap du petit-enfant
ou encore l’éloignement de la famille. Elles permettent d’appréhender
comment le narcissisme grand-parental ne puise pas exactement aux
mêmes sources que le narcissisme parental qu’il remet d’ailleurs sou-
vent en cause.

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… à l’épreuve de la diversité

Trois autres articles, moins centrés sur l’accès direct à la grand-


parentalité, davantage axés sur les suites du processus, notamment
dans des situations particulières, qu’elles tiennent à des configurations
nouvelles, à un trouble du petit-enfant ou à une déviance du grand-
parent, complètent ce dossier.

Emmanuel Gratton, Martine Gross et Benoît Schneider s’appuient


sur une vingtaine d’entretiens de familles homoparentales extraits
d’une enquête nationale (devhom) pour analyser le discours des mères
lesbiennes sur les liens grands-parentaux. Ils montrent les effets des
implications différenciées maternelles sur celles de leurs propres
ascendants, mettant en évidence dans ces configurations les logiques
de transmission intergénérationnelle.

Véronique Rouyer, Alexia Alonso-Diez et Joanna Lucenet conduisent


une étude qualitative de l’expérience grand-parentale face aux troubles
du spectre autistique du petit-enfant dans une approche développe-
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mentale et systémique. L’analyse des entretiens menés auprès de six
grands-parents (quatre familles) montre notamment l’important enga-
gement et le soutien instrumental et émotionnel des grands-parents
auprès des parents et de leur petit-enfant porteur de tsa.

Emmanuel de Becker, enfin, aborde sous un angle théorico-clinique le


sujet délicat et peu traité des transgressions commises par les grands-
parents. À partir de la vignette clinique d’un grand-parent maltraitant,
l’auteur montre l’utilité d’une prise en charge s’appuyant sur les temps
successifs que constituent l’évaluation et le traitement. Quatre caté-
gories principales de fonctionnement psychique des grands-parents
maltraitants sont retrouvées. Comme la plupart de ceux-ci relèvent

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de soins individuels et familiaux, l’auteur invite à procéder par une
diffraction des tâches interventionnelles via un travail en réseau.

Dans les articles hors dossier qui complètent ce numéro, Patrice


Cuynet et Christelle Cuinet évoquent une pratique peu connue qui
intéresse tout praticien travaillant avec des personnes en fin de vie.
Ils évoquent l’expérience de biographe hospitalier. Cette fonction
consiste à rencontrer des patients malades, souvent en fin de vie, afin
de les aider à écrire un texte, un livre autobiographique. À partir de cas
cliniques, les auteurs montrent l’effet cathartique de cet écrit transmis
aux proches, fonctionnant comme un objet médiateur dans la trans-
mission de la mémoire familiale. Cet écrit est aussi l’occasion, pour la
personne malade, d’être actrice d’un projet et d’exprimer ainsi un désir
au regard des destinataires de l’écrit. Charge évidemment à ces derniers
de s’approprier ce legs par des processus conscients ou inconscients.

Marco Araneda aborde la confrontation à l’éventualité de la mort chez


l’enfant en situation de maladie grave. Il explore les retentissements
psychiques de cette question à partir d’une approche psychanalytique,
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en y intégrant des savoirs issus de la sociologie et de la médecine.
L’article traite des effets du risque de mort à travers l’étude des logiques
médicales de traitement, des figurations de la mort et de leurs reten-
tissements dans la pensée et les affects de l’enfant malade. Il traite
également des effets intrapsychiques et intersubjectifs de la guérison
chez les enfants et adolescents. Ce travail souligne l’importance pour
l’enfant d’établir un dialogue avec un autre sur ce qu’il vit, ainsi que
de pouvoir inscrire sa vie et sa présence au monde dans une histoire
familiale élargie et contenante.

Enfin, Gabrielle Douieb et Marion Feldman proposent une analyse de


deux dessins d’enfants réalisés dans le cadre d’une recherche doctorale
portant sur les représentations de la séparation chez des enfants placés

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en Protection de l’enfance. La thèse s’intéresse aux enfants d’âge de
latence placés en foyer. Ces dessins montrent de grandes difficultés
de représentation : les personnes dessinées sont peu différenciées et
manquent d’éléments distinctifs ou affectifs. Cette indifférenciation
pourrait être mise en lien avec le concept de mentalisation qui aurait
été mise à mal par les traumatismes vécus par ces enfants. Les auteures
formulent l’hypothèse que ce trouble de la mentalisation pourrait fonc-
tionner comme un mécanisme de défense contre les reviviscences
traumatiques et des mouvements pulsionnels agressifs. Cet article sera
certainement utile pour les chercheurs et les professionnels utilisant
le dessin d’enfant à la fois comme médiateur de la relation et comme
moyen de mieux saisir ce que l’enfant vit sur les plans réel, imaginaire
et fantasmatique dans sa famille telle qu’il se la représente.

Bibliographie
Attias-Donfut, C. ; Segalen, M. 2001. « L’invention de la grand-parentalité »,
dans D. Le Gall et Y. Bettahar (sous la direction de), La pluriparentalité,
Paris, Puf, 243-260.
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Boutinet, J.-P. 1990. Anthropologie du projet, Paris, Puf.
Chain, M.-C. ; Fuchs, M.-F. ; Perrière (de la), N. 2002. « À l’École des
grands-parents européens. Peurs et souffrances chez des grands-parents
d’aujourd’hui », Dialogue, 158, 65-75.
Fize, M. 1990. La démocratie familiale : évolution des relations parents-
adolescents, Paris, Presses de la Renaissance.
Houzel, D. (sous la direction de). 1999. Les enjeux de la parentalité, Toulouse,
érès.
Schneider, B. ; Mietkiewicz, M.-C. ; Bouyer, S. (sous la direction de). 2005.
Grands-parents et grands-parentalités, Toulouse, érès.

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