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Chapitre 4 L’entreposage

I/ Entrepôt ou plateforme ?

Entrepôt : Lieu d’hébergement des stocks. Les marchandises y sont stockées dans un but
précis. Utilisation différé des matières premières, déconditionnement et reconditionnement
des marchandises ou alors groupage ou fractionnement de produits finis.

Lieu de stockage = lieu de production on parle de magasin

Lieu de stockage indépendant du lieu de production on parle de stock déporté

Ensemble des stocks sur un même entrepôt = stock déporté centralisé

Activité en propre : entreprise propriétaire de son entrepôt

Activité sous-traité : l’entreprise fait appel à un prestataire

Remarque : Lorsque qu’il y a plusieurs entrepôts, on parle de stocks déportés décentralisé

Plateforme (HUB) : Endroit où l’on reçoit de la marchandise pour la réexpédier dans un délai
très court = lieu de passage. Les plateformes permettent de massifier les flux quelques soit la
distance, ou les diversités des fournisseurs et des clients

Plateforme d’éclatements : Transfert de marchandise sans marqué d’arrêt ou alors arrêt


très court. Elle ne produit pas de prestation à valeur ajoutés

3 zones principales :

 Zone de réception
 Zone de Transit (zone de préparation)
 Zone de Livraison

Le Cross Docking : Quais croisés : Sur les plateformes ou il n’y a pas de zones de stockages.
Les marchandises en provenance des fournisseurs sont déchargées dans les zones de
réceptions. Les opérateurs vont préparer les commandes grâce au picking.

Picking : Fait de prélever les produits à leurs emplacement d’arrivé pour préparer les
commandes vers leurs emplacements de départ. Colis directement chargé dans la zone de
livraison à destination des clients
Packing : Conditionnement en sélectionnent les emballages => Contrôle + Etiquetage

Plateforme logistique : Peut stocker des produits sur courte durée, peut faire du picking et
du packing, procède au poste manufacturing

Poste manufacturing : Fait d’intégrer des éléments de personnalisation le plus tardivement


possible dans la chaine de production

ex. la notice en français pour les ordinateurs ou le clavier en QUERTY et pas AZERTY

Voir l’organisation sur le schéma

II/ L’organisation des entrepôts et des plateformes

 Organisation en I
 Organisation en U
 Organisation en L

voir schémas

Le choix de la forme dépend de la taille du terrain, de la forme du terrain et aussi des voix
d’accès (routes).

Ex. Grand terrain avec 2 routes on peut faire l’organisation en I

III/ Les critères de localisation

2 méthodes mathématiques pour définir le positionnement optimal du local :

Le vari-centre : Trouver le point d’équilibre de façon mathématique

Centration : On calcul la distance kilométrique entre les différents clients

Mais limité donc il faut prendre en compte 4 autres facteurs :

1- Facteurs d’approvisionnements : Avoir un bon accès à l’eau, internet, à l’électricité

2- Facteurs situationnelles :
 Conditions climatiques (ex. pas dans une zone inondable)
 Prix de l’immobilier
 Moyens de transports à proximité (aéroports, ports…)
 L’environnement (attention à la proximité du voisinage avec les nuisances sonores,
pas de bouchons dans la zone pour les camions, proximité des services tels que les
pompiers…)

3- Facteurs administratifs :
 Respect des contraintes légales => nomenclature ICPE Installation Classé pour la
Protection de l’Environnement
 Respect des PLU (Plans Local d’Urbanisme)
 Prendre en compte la présence d’une zone industrielle

4- Facteurs humains : Bassin de mains-d’œuvre recommandé

IV/ La gestion des entrepôts

Meilleur qualité de service possible (taux de service)

Comment l’optimiser :

 La rapidité et la régularité des services proposés


 La ponctualité des livraisons et le respect des délais
 L’exactitude des flux d’informations (ex. livraison demain entre 8h et 10h donc doit
être vrai)
 Des produits en bon état
 Des contacts humains agréables

Etre capable de maitriser les couts

 De main d’œuvre
 De stockage
 De matériel
 Couts liés aux litiges clients
 Bâtiment de l’entrepôt (charges énergies, entretiens…)
 Transports (essence des camions)

Les outils pour mesurer ces objectifs :


TMS : Transportation Management System : logiciel qui permet d’améliorer la traçabilité
des flux de livraisons et leurs organisations (organisation des tournées des camions)

WMS : Warehouse Management System : Automatisation des taches courantes utilisés


notamment en grande surface (ex. décathlon, si l’on commande sur internet, va nous dire si
il reste des produits en stock en magasin )

Chapitre 5 La chaine logistique inverse

I/ Définition

Reverse Logistique ou Logistique des retours : Les entreprises doivent de plus en plus traités
des flux entre l’utilisateur vers les producteurs. Gérer optimiser les flux en direction des
fabricants

5 étapes :

 Prise d’information de l’état du produit auprès du client


 Collecte et transport des produits
 Tris des produits collectés
 Le choix de la gestion de ces produits
 La mise en application du choix effectué

II/ L’origine de ces flux

Le client : Un client peut être mécontent du produit (ne correspond pas à ce qu’il a
commandé, erreurs.) Le client peut aussi changer d’avis et retourner le produit.

Les produits en eux-mêmes : produits défectueux, produits sous garanties qui ne marchent
plus, produits en fin de vie reprise par le producteur…les produits endommagés par le
transport

L’inventaire saisonnier : Produits vendus à des dates spécifiques (ex. maillots de bains,
combinaisons de ski…)

Excès de stock : La collection n’est pas totalement vendue


Les emballages : Les producteurs doivent reprendre leurs emballages

III/ Les stratégies liés à la reverse logistique

Objectif : Réduire les flux pour réduire les couts

A. La gestion du cycle de vie des produits

Lancement, Croissance, Maturité, Déclin

Déclin : Couts supplémentaire car le produit perd de la valeur : hausse du cout


d’entreposage car moins de valeur => le déclin doit être anticipée

B. Technologies de filtrage d’accès

GateKeeping : Processus de décision quant au produit à admettre ou non dans le processus


de retour (Réflexion en avance si le produit peut être retourné à quels conditions ou non)
Facilite le processus et permet de savoir ce que l’on va faire du produit retourné. =>
diminution des flux à rebours donc des couts

C. L’échange de donnés informatisés

EDI : Permet d’effectuer un suivis en temps réel des produits retournés = meilleur efficacité,
réduction des flux inutiles (ex. envoyer un camion là où il n’y a pas de colis à récupérer)

D. La conception adaptée

Permet aux entreprises d’adaptés leurs produits pour rendre certaines opérations plus facile
et donc les rendre moins couteuses (ex. adaptation de l’emballage en carré plus facile à
ranger)

L’entreprise aura dans tous les cas des produits à gérer

IV/ La gestion des produits retournés


Objectif : récupérer de la valeur économique

Plusieurs options :

1) Réparation : réparer le produit endommagé, rôle du SAV


2) Restauration : rendre au produit usé un certain niveau de qualité mais moins
qualitatif que le niveau d’origine
3) Le cannibalisme : récupérer des pièces d’un produit pour les utiliser sur un autre
produit pour la réparation, restauration ou même fabrication.
4) La nouvelle fabrication : Fabriquer un produit neuf à partir des composantes non
endommagés
5) Le recyclage : Utiliser les composants pour fabriquer un article qui n’a pas vocation à
etre identique à l’original

Génèrent des avantages

V/ Les avantages de la reverse logistique

Réduction de l’impact environnentale : Ces produits retournés évite l’utilisation de matières


premières vierges et des énergies (électricité, gaz…) supplémentaire

Le contrôle du stock : Favorise une meilleure organisation du stock en évitant le stockage de


produits endommagés ou défectueux

Amélioration de l’image de l’entreprise : Donne un avantage concurrentiel pour l’entreprise


car une meilleure image auprès des consommateurs

Hausse du CA : notamment sur les marchés secondaires (marché de l’occasion)

Mais il existe des désavantages

VI/ Les difficultés liés à la reverse logistique

Au niveau de l’entreposage :
Nécessité d’avoir des entreposages de gros volumes (de produits retournés)
Un espace dédié aux retours (pour éviter les erreurs et confusions)

Au niveau du personnel :
Un personnel formé et qualifié à la gestion des retours

Au niveau de l’organisation des flux :


Les retours sont aléatoires donc il faut l’espace et la main d’œuvre nécessaire au bon
moment
Problème de la diversité : on ne reçoit pas toujours la même chose
Avoir une flotte de camion suffisante qui doit être optimisé
Gestion subtile des flux entrants et des flux sortants

Au niveau de la gestion des produits retournés :


Manque d’uniformité de la qualité des retours (certains ne vont servir à rien et les bons
doivent être triés)

Au niveau de la revente :
Difficile de fixé le juste prix au niveau de l’attrait client et de la rentabilité

VII/ Les indicateurs de la reverse logistique

Analyse de la performance

 % des produits revendus dans le total des produits collectés


 La valeur totale des produits revendus (CA)
 Le cout moyen de traitement par produit
 La distance parcourue pour la collecte des produits
 Le cout de possession du produit collecté

VIII/ Le E-Commerce et la reverse logistique

Quelques chiffres :

Coté consommateur
1/3 des produits achetés sur internet sont retournés
2/3 des retours sont trop compliqués d’après les clients

Coté entreprise
75% des entreprises pensent que la reverse logistique est essentielle dans leur stratégie
28% des entreprises estiment avoir une reverse logistique prête à supporter l’accroissement
du E-commerce

La reverse logistique comme argument commercial :


Préserver l’expérience client l’ensemble du processus doit être expliqué au client (ex.
comment déposé le colis, ou…)
Optimiser les couts de retours : Différencier le niveau de service de retour du produit en
fonction de la valeur du produit (ex. ramené un iPhone sera plus intéressant que de ramené
un vieux scanner) un produit à forte valeur disposera d’une meilleur qualité de retour.
Solution des retours en point relais est pas chère et bien organisé donc produit faible valeur

Garder la pleine visibilité sur le colis : Le marchand doit veiller à ce que l’ensemble du
process soit connecté à son back office (system WMS du prestataire logistique et du marché
doivent être relier)

La maitrise des délais de retour : Délais les plus courts possibles, plus tôt ils sont récupéré et
plus tôt les produits seront réorienté plus tôt on aura récupéré de l’argent dessus.

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