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Logistique

Séquence 1 : Fonctionnement d’une chaine de distribution physique – les différents acteurs

- La logistique de distribution à travers le E-commerce : le client comme clé de


compréhension
Amazon : succès commercial :
- Répondre à l’attente des consommateurs
- Créer des besoins dont ils ne pourront plus de passer
- « Penser client » avant tout
- Logistique, aboutissement de la demande client ; phase du parcours d’achat qui
restera en mémoire chez le client.

La digitalisation des activités a entrainé de nouveaux besoins logistiques :


o Connaitre en temps réel l’état de votre stock
o Connaitre en temps réel le suivi d’un colis
o Connaître l’heure d’arrivée d’un livreur
o Pouvoir intéragir facilement sur une commande en cours…
Des idées fausses…
o Dans son étude sur les avancés de la transformation digitale, le cabinet Arthur
D.little indique que 70% des entreprises interrogées n’ont pas de vision claire
de l’impact du digital sur les opérations logistiques.
o La transformation digitale n’est pas qu’une affaire de technologie
D’abord comprendre
o Pour comprendre le fonctionnement de sa E-logistique, cela revient en
somme à auditer les différents processus qui la composent
o En raison de des coûts importants, la chaine logistique est l’un des secteurs de
l’entreprise que l’on va devoir chercher à optimiser très régulièrement
Comprendre les couts ou le service => Amélioration de la performance logistique =
conséquence sur la satisfaction client < = améliorer les couts et services

Cette pratique se nomme l’équilibrage : compromis que l’on fait dans le cadre de
l’optimisation d’une chaine logistique, entre le niveau de service au client et le coût que l’on
est prêt à investir pour fournir ce service.

Pour bien sentir l’activités, il faut connaitre le parcours des produits que l’on commercialise
(audité sa partie logistique).
Cartographie de sa chaine de valeur.
Approvisionnements => Réception => Stockage => Préparation des commandes =>
Expédition => Retours

Aspect stratégique

- Comment la fonction logistique est intégrée dans l’entreprise ?


- Qui prend les décisions sur les sujets logistiques ?
o Connaitre les décisionnaires aux différents échelons permet de savoir à qui
s’adresser pour quel sujet
- Quelles sont les implantations actuelles de l’entreprise et ses projets futurs ?
o Savoir où sont situés les sites logistiques pour se demander la raison de
différents positionnements géographiques
o Soucis d’aménagement du territoire, de couverture, proximité d’autres
centres logistiques, disponibilité de solutions de transport ?
- Comment les objectifs logistiques sont-ils fixés ?
o L’information permettra de comprendre s’ils sont basés plutôt sur les
objectifs généraux de l’entreprise, ou s’ils sont véritablement
- Quel système d’information est utilisé ?
o S’il est ancien, un budget et sans doute à prévoir pour sa mise à niveau.
- Comment les ressources humaines dédiées à la logistique sont-elles organisées ?
o Dans l’idéal, l’organigramme doit être plutôt plat, c’est-à-dire comporter peu
de niveaux hiérarchiques.
- Comment le travail est-il organisé (jours, équipes) ?
o Le rythme de travail en 3x8 révélera une organisation qui vise la fluidité de
flux
o Si les équipes ne travaillent que sur un seul créneau horaire, c’est peut-être
aussi parce que le profil de flux l’exige
o Le travail du dimanche implique évidemment des surcoûts
Les approvisionnements
- Ils correspondent aux livraisons de produits que vous allez commander à vos
fournisseurs où à votre usine pour honorer vos commandes clients ou
réapprovisionner votre stock
Points importants :
o Le paramétrage des approvisionnements (si l’approvisionnement est manuel,
des gains de productivités sont possibles en automatisant (EDI))
o La forme des approvisionnements (le type de contenant utilisé peut allonger
ou réduire significativement les temps de traitement (palette, colis, etc…)
o La préparation des approvisionnements (homogènes (un seul produit /
contenants) ou hétérogènes (plusieurs références non triées dans un même
colis)
 Appros hétérogènes = allongement du temps de traitement
réception !
La réception
- Activité qui englobe le déballage des livraisons et leut contrôle quantitatif et
qualitatif, puis leur éventuel étiquetage, reconditionnement et tri
Les fournisseurs – leur origine
- Plus il ya des fournisseurs, plus il y a de réceptions => temps opératoire important
Nombre de livraisons/ jour – répartition hebdomadaire
- Organisation efficace = réception des livraisons de manière structurés et logique dans
la journée / semaine. Si non, à voir avec les fournisseurs
Organisations des réceptions (fil de l’eau ou sur rendez-vous)
- Fil de l’eau = risque de goulots d’étranglements en cas de grosse livraison ou
plusieurs livraison simultanées.
La logistique digitalisée, c’est :
o Avant tout la réponse au besoin d’immédiateté du consommateur
Contrôle des réceptions : qui fait quoi ?
- Travail impossible sans procédure de réception au-delà de 50 fournisseurs différents
Taux de service fournisseur
- Une quantité en baisse à la réception peut signifier une baisse de la qualité de service
d’un fournisseur
Produits nécessitant un traitement spécifique (contrôle, emballage, rangement…)
- Les traitements spécifiques prennent du temps = couts élevés. Donc s’assurer que ce
couts soit en rapport avec le gain espéré
o Le centre névralgique d’un commerce devenu omnicanal et un puissant
vecteur d’optimisation, puisque son coût peut atteindre 40% des charges d’un
commerçant.
Le stockage
- Il regroupe la mise en stock des produits, les mouvements que l’on opère dans me
stock : rangement, déplacement ou suppression de références, sortie des produits
obsolètes, périmés ou endommages, ainsi que les sorties du stock cers la préparation
de commande
- La fonction stockage est déterminante dans une organisation logistique. Plusieurs
points forts sont à considérer.
1. L’organisation de l’entrepôt
Rn général 2 formes de flux : en « U » ou en « I »
2. Les différentes unités de stockage
Le nombre d’unités de stockage différentes va déterminer la quantité de travail des équipes
chargées de la gestion du stock. Plus elles vont être diverses, moins les rangements seront
optimisés.
3. Le temps moyen de stockage des produits
Si le taux de rotation de certains produits est anormalement long, il faudra en trouver la
cause et la traiter.
4. Le contrôle de stock
Si une procédure d’inventaire est en place, il faut s’assurer qu’elle correspond bien aux flux
concernés. Les inventaires dits « tournants » demandent, par exemples, un suivi important
5. Nombre de références en stock
Suivi intéressant dans le temps : pour s’assurer qu’il n’y ait pas une augmentation brutale
des références avant une clôture d’activité ou un inventaire, due par exemple à une erreur
d’approvisionnement.

Connaitre sa « profondeur de stock » permet de rapprocher le nombre d’articles en stock


avec les ventes et savoir si les approvisionnements sont bien calibrés.

6. La gestion de références par lots (packs, dates de péremption)


Dans ce cas de figure, il faut s’assurer que leus procédures en rapport avec leur gestion
soient écrites et appliqués.

La préparation de commandes
Points importants :
- L’ordonnancement des commandes (il est important que les commandes soient
transmises et préparées selon un ordre logique)
- Les délais de préparation (par types de commande, produit, famille
- Les types de conditionnements (l’objectifs est de prévoir et gérer les achats
d’emballages + connaitre les méthodes d’emballages permettant l’expédition de tout
ce qu’il y a dans l’entrepôt
- La volumétrie moyenne quotidienne, hebdomadaire, mensuelle (en nombre de colis,
palettes envoyées.)

L’expédition
- Critère de choix
o Contraintes opérationnelles
o Choix clients
- Conditionnement spécifique pour certains transporteurs
- Poids moyen d’un colis – délai moyen engre préparation de commande et remise au
transporteur – délai moyen de livraison par transporteur – vérification de la qualité
de la livraison.
Les retours
Le flux des retours, ce sont les commandes qui vont revenir, mais aussi les retours sollicités,
par les clients. Un flux atypique car plus compliqué à organiser que le flux aller, dans la
mesure où la maitrise des opérations est moins importante.
- Les motifs de retours
o Exemple textile ou le « taux de rétractation » est très élevé
- La volumétrie
- Le traitement des retours à la réception
- La restitution aux clients
- La mise au rebut des produits
o Penser au recyclage des produits

II. Internalisation vs externalisation

L’internalisation : maitriser sa Supply chain


- Avoir la main sur l’ensemble de sa prestation : cela permet de faire les choix
opérationnels les plus adaptés sans dépendre des contraintes d’un prestataire ;
maitrise des processus
- Temps de réaction rapide face aux situations d’urgence (problèmes sur une
référence, litiges clients…)
- Possibilités d’offrir des services différenciés à ses clients : opérations à valeur
ajoutée : emballages ou messages personnalisés, photo du contenu du colis, kitting,
campagnes promotionnelles…)
- Gestions des retours en direct
- Pa de cout de transferts

Les inconvénients
- Les couts de structure sont généralement importants. L’achat ou la location d’un
entrepôt est élevé.
- Les couts opérationnels sont fixes : rémunération des salariés attachés à la logistique
quel que soit le volume d’activité
- Investissement initial lourd : structure de stockage et matériel de manutention ;
système d’information
- S’il n’y a aucune compétence logistique dans l’entreprise au démarrage, il faudra les
faire venir ou les acquérir
- La capacité de négociation (fournisseurs, sous-traitements, transporteurs) peut-être
varaible selon la taille de l’entreprise

L’externalisation : souplesse et expertise


- Confier la gestion de sa chaine logistique à un prestataire permet de faire appel à un
professionnel de ce secteur qui connait son métier = qualité
- Pas de dépendance face aux fluctuations d’activité : c’est le prestataire qui
« encaisse » le spic ou les creux. Son rôle est d’accompagner son client dans a
croissance (recrutement du personnel à façon, mise à disposition

Les inconvénients
- Pas de maitrise des opérations : c’est le prestataire logiquement qui planifie les
réceptions et les expéditions selon le contrat défini
- Perte de souplesse opérationnelle : en cas d’urgence, un logisticien qui reste un
prestataire devra servir

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