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GLT1
INTRODUCTION GENERALE
Les entrepôts modernes abritent des fonctions de plus en plus complexes. Les critères de cette
complexité sont multiples. On peut évoquer ici le volume du stock à entreposer pour décrire un magasin ou
encore sa surface ; mais il existe de très vastes entrepôts à la fois simples à concevoir et à gérer car les
références qu’ils accueillent sont peu nombreuses et de dimensions homogènes, produits de grande
consommation, boisons ou lessives par exemple. Au-delà du volume des stocks, les difficultés de gestion des
entrepôts proviennent des hétérogénéités des données logistiques : type de conditionnements et dimensions,
statut et modes d’expédition… D’autres facteurs importants de la complication de la gestion des entrepôts
sont liés d’une part au grand nombre de lignes de produit par commande et aux exigences particulières de
préparation d’autre part. La complexité globale d’un magasin est la somme de toutes ces exigences.
Ce cours à dont comme objectif global d’aborder l’ensemble de ces points. Cependant, un très grand
nombre de personnes s’interrogent sur le caractère inopportun de la conception des magasins alors que la
tendance actuelle parle désormais des modèles de gestion « zéro stock » et de « juste à temps ». Plusieurs
réponses peuvent être proposées à cette objection.
Tout d’abord c’est dans le pays inventeur de ce concept, le Japon, que l’on rencontre le plus grand
nombre de magasins automatiques. Ensuite quand la mise en pratique d’un dogme a été excessive, le retour
du balancier suit toujours, et ce retour s’annonce. Par ailleurs, il existe et il existera longtemps des stocks de
précaution ou des stocks donc la vocation spéculative est avouée et ces stocks ont besoin d’entrepôts.
Enfin, et c’est l’argument essentiel, la meilleure façon de réduire le coût d’un stock est de bien le gérer.
Or le magasin reste le meilleur et le principal outil de gestion de stock. Le cours sur la gestion des entrepôts
et manutention souhaite guider les étudiants en tant que future responsables de magasin dans le processus
d’installation et d’organisation des espaces d’entreposages. Il décrit l’ensemble des fonctions de stockage
dans une démarche logique et analytique ainsi que les grandes familles de solutions disponibles. Il s’articule
autour du programme ci-dessous.
L’entrepôt est positionné sur la chaine logistique globale et joue un rôle déterminant en termes
d’accélération et de fiabilisation des flux tant physique qu’informationnel. Il apparaît à ce titre comme un outil
stratégique au sein de la chaîne logistique de l’entreprise à travers le rôle régulateur qu’il joue dans la supply
Chain en termes de maîtrise des flux et des délais.
Mais, la reconnaissance de ce rôle stratégique a évolué dans le temps. Par le passé, une « approche
traditionnelle » considérait l’entrepôt comme des simples lieux d’entreposage et de manutention de
marchandises sans valeur ajoutée où les produits devraient rester le moins longtemps possibles.
Aujourd’hui, une « vision systémique » de l’entrepôt permet de mettre en évidence le fait que son action a un
impact qui règne sur la performance globale de l’entreprise.
Cependant, cette approche nous permet de connaître la nature et le rôle de l’entrepôt. L’objet de cette
section est de définir le concept d’entrepôt et mettre en évidence le modèle de circulation des flux selon
l’approche traditionnelle.
CONCLUSION
Ces points doivent être considérés dans le choix de l’organisation de l’entrepôt à savoir :
Le type de produit : on comprend aisément que stocker un produit liquide est différent du stockage d’un
produit solide et à l’intérieur des produits solides stocker un produit périssable est plus exigent que stocker un
produit durable.
La valeur du produit, le stockage d’un produit est largement influencé par sa structure de coût, sa qualité et
son image sur le marché.
Flux d’approvisionnement et espace de distribution selon qu’un produit aura ses origines à l’intérieur du
Cameroun dans la zone CEMAC ou à l’outre-mer ; la question du lieu d’arrivée (port, aéroport, route) et la
distance moyenne avec les différents clients ou fournisseurs déterminera la question du lieu de détention du
stock central.
Arbitrage entre faire et faire-faire : il s’agit ici de décider si la prestation va être exécutée à l’interne ou si
l’on va la confier à un sous-traitant. Selon la taille de l’activité et l’exigence accumulée, le savoir-faire des
prestataires donnera lieu à un certain type de solution.
Les possibilités et l’intérêt de l’immobilier : il s’agit de répondre à la question de la sécurité
La prise en compte de tous ces éléments : elle va nous conduire à la définition d’un modèle de conception
et d’organisation de l’entrepôt.
rentabilise dans le rôle que joue le manuel central des procédures par rapport à la mise en place des politiques
et des certifications qualité.
3.4. Le traitement de l’information
Cette question nécessite d’aborder trois questions qui sont successivement :
Les techniques de saisie et de transmission de l’information, ·La mise en rapport du flux physique et
d’information, les statuts.
Le pilotage central de l’activité.
1/ Les techniques de saisies et de transmission
La base de l’activité repose sur l’exploitation des systèmes codes-barres qui permettent de coder activités ou
produits. L’information peut être traitée en temps direct à l’aide de supports de transmission maillant
l’entrepôt. Ce réseau abouti à une informatique qui en centrale traite ces données et en définit des ordres
d’actions. L’intérêt repose dans le dynamisme et la réactivité, les inconvénients dans le coût de cette solution
et dans l’adjonction d’une fonction informatique exclusive de pilotage de l’exploitation. Un système
équivalent peut-être conçu mais avec des différés dans les transmissions d’informations, ces derniers s’opérant
lors du passage à certains endroits, et ce de façon volontaire par l’opérateur ou par récupération automatique.
Enfin il peut être conçu un système qui en l’absence de codes-barres oblige les opérateurs à réaliser les saisies
d’information via un clavier informatique.
2 / La mise en relation des flux physiques et d’information
La gestion de l’information permet la définition et la gestion des statuts, c’est-à-dire des stades ou des états
d’avancement du couple flux physique / flux d’information. Le flux physique se divise en un certains
nombres de stades ; Réception, mise en stock, préparation, emballage, allotissement, …
On peut répartir ces activités en deux grands groupes ; pilotage des stocks et des commandes.
Définir des statuts c’est découper la circulation des produits en un certains nombres de phases auxquelles sont
attribués un fichier informatique.
3/ Le pilotage central de l’activité
Il s’agit de mettre en place des indicateurs de pilotage du système global d’entreposage. Nous avons ici :
a. Les indicateurs d’administration de l'entrepôt :
suivi de l'absentéisme, ponctualité et la santé des opérateurs ;
Évolution du volume de marchandise traité dans chaque étape du processus de l'entreposage ;
Evaluation du coût par unité d'œuvre de chaque processus ;
Suivi de l'utilisation des capacités ;
Productivité de chaque opérateur impliqué dans un processus.
Suivi taux de service de chaque processus et du système global.
b. Les indicateurs de suivi des activités de transport:
Suivi de l'utilisation des capacités ;
Par Leonel NEBOU intellectcorporation@yahoo.com intellect corporation officiel Page 13
Cours de gestion des entrepôts, manutention et conditionnements. BTS GLT
Douala 26 14 42.000
Yaoundé 28 16 24.000
Bafoussam 20 23 15.000
Limbe 27 25 30.000
Maroua 20 30 10.000
Ebolowa 25 18 12.000
Total
Travail à faire : Déterminer le point idéal pour la localisation du futur entrepôt par la méthode barycentrique.
Solution :
Déterminons le point idéal :
1.1.1.3. Méthode centrique ou de centration L’exemple précédent nous indique que le magasin peut être
implanté dans la région d’Ebolowa. Mais cette méthode n’indique généralement pas avec précisément le point
idéal c’est pourquoi il faut la compléter avec la méthode centrique. La méthode centrique s’inscrit sur la même
logique mais prend en compte le nombre de voyage.
EXEMPLE D’APPLICATION : CAS NDL SA (Suite)
Vous expliquez à votre directeur de stage que la méthode barycentrique ne vous permet pas de décider
avec précision et exiger de lui des informations pour que vous puissiez appliquer la méthode de centration. Il
vous confie à cet effet des informations sur les villes de Avec : D = Douala, E= Ebolowa, Y = Yaoundé, B =
Bafoussam. Déterminer le lieu idéal d’implantation du futur entrepôt sachant que le programme prévoit que
pour le mois de Février les commandes par ville étaient reparties de la façon suivante : Douala 10 ; Yaoundé
6 ; Bafoussam 14 ; Ebolowa 8.
SOLUTION
Cette approche passe par l’analyse de coût et essaye d’améliorer le niveau de service. Cette approche
est porteuse de vérité en ce qu’elle autorise de multiplier les données quel qu’en soit les formes, les variables
d’actions ou des contraintes de fonctionnement. Le modèle se construit à l’aide de la définition :
2.1. PALETTISATION ET CONTENEURISATION (cette partie sera développée à l’aide d’une fiche)
2.1.1. La méthode algébrique (cette partie sera développée à l’aide d’une fiche)
2.1.2. La méthode graphique : les plans types (Cette partie sera développée à l’aide d’une fiche)
2.2. LE CALCUL DES BESOINS EN SURFACES : LES SURFACES DE L’ENTREPOT