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Hymne des premières et secondes vêpres

de la fête de la naissance de saint Jean-Baptiste (24 juin)


Texte latin du poète Paul Diacre (en latin : Paulus Diaconus, Paulus Cassinensis ou Barnefridus ;
en italien : Paolo Diacono ou Varnefrido ; en français, cité aussi sous Paul Warnefred ou
Warnefried), né à Cividale del Friuli vers 720 et mort à Mont-Cassin vers 799 est un moine
bénédictin, historien et poète du VIIIe siècle, d'origine lombarde et d'expression latine.

Ut queant laxis L'utilisation de rimes internes (« laxis » « fibris », « gestorum » « tuorum »)


resonare fibris complique légèrement le sens du texte, comme c'est fréquemment le cas
Mira gestorum dans les hymnes liturgiques latines. En guise d'introduction aux strophes
famuli tuorum, subséquentes qui décrivent le récit évangélique entourant la naissance de
Solve polluti Jean, la première strophe sert d'invitation aux chantres : « Afin que tes
labii reatum, fidèles puissent chanter les merveilles de tes gestes d'une voix
Sancte Iohannes. détendue, nettoie la faute de leur lèvre souillée, ô Saint Jean. »
L'origine de la musique associée à ce poème est moins claire ; il en existe d'ailleurs plusieurs
versions, suivant des traditions liturgiques diverses. Il est possible que la variante romaine soit
une création de Guido d'Arezzo lui-même, ou le réemploi d'une mélodie existante 3. Les six
premiers vers commencent par des sons qui forment une gamme montante, sur les syllabes ut, ré,
mi, fa, sol, la.

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