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ISBN 978-2-89793-050-9
ISBN Epub 978-2-89793-051-6
« C’est votre attitude, bien plus que votre aptitude, qui détermine votre
altitude. »
SE CONNAÎTRE SOI-MÊME !
Connaître son produit et son entreprise, c’est une chose. Se connaître soi-
même, c’en est une autre ! Cela vous fera sans doute sourire, mais il y a
beaucoup de vérité dans cet énoncé.
Pour être un bon vendeur, vous devez bien vous connaître. Cela peut vous
sembler banal, mais loin de là. J’ai souvent dit et je le dis encore à mes
proches et collègues : « Si je n’ai qu’une seule véritable prétention dans la
vie, c’est de bien me connaître ! »
Apprenez à vendre pour les bonnes raisons. Derrière chacun de nos titres ou
chacune de nos fonctions se cache une personne humaine qui a son vécu et
son lot d’expériences. Nous avons tous des besoins et recherchons tous
l’amour, l’approbation des autres et de nos pairs, la reconnaissance, etc.
Donc, lorsque vous faites une vente, faites-la pour la bonne raison avec la
bonne motivation.
Certains chercheront à vendre à tout prix par peur de manquer les cibles de
ventes déterminées par le directeur des ventes. D’autres vendront à rabais
en baissant leur prix devant l’argumentaire du client « négociateur », car ils
tiennent à ce que celui-ci achète et qu’il soit content (besoin caché de la part
du vendeur d’être aimé et d’avoir de la reconnaissance). Et d’autres
donneront tout au client ou céderont à ses demandes pour ne pas vivre le
rejet, etc.
Cela vous faire sourire ? Si vous saviez combien de vendeurs cèdent ou
baissent leur prix par peur que le client aille voir ailleurs ou parce que le
client argumente solidement et qu’ils ne se sentent pas assez solides face à
lui pour défendre leur « pitch » de vente. Beaucoup pensent que de tout
donner rendra le client heureux ou content de faire des affaires avec eux. Un
exemple me vient en tête quand je pense au vendeur qui vend toujours à
rabais ou qui solde son prix pendant ou après l’argumentaire du client.
Prenons la situation où le vendeur présente son offre de service à son
prospect et fixe le prix de son site Web incluant ses honoraires à 5000 $. Le
client examine la soumission, regarde la maquette et commence son
argumentaire, mais dit ouvertement que le prix ne lui convient pas. Lorsque
le vendeur a présenté initialement son offre de service, il avait la confiance
et même la certitude que son travail méritait une rémunération de 5000 $,
car il connaît la valeur de son produit et la qualité de son service. Mais par
peur que le client puisse refuser ou aller ailleurs, il lui dit : « Écoutez, je
suis prêt à vous donner un rabais de 500 $, soit réduire le prix à 4500 $. »
Que pensez-vous que le vendeur envoie comme signal à son client ? Qu’il
n’a pas confiance en son produit et en la qualité de son service. Il venait de
dire au client que le site Web valait 5000 $, mais en moins de dix minutes
de discussion, il dit dans les faits au client que son site vaut 4500 $. Si le
client insistait, il ne serait pas étonnant qu’après 20 minutes, il obtienne 25
à 30 % de rabais ! Est-ce que je veux dire ici qu’il ne faut pas offrir
d’aubaine, de rabais ou d’escompte à un client ? Non, pas du tout. Ce que je
veux vous dire, c’est que si vous évaluez la valeur d’un produit ou d’un
service, tenez-vous-en à votre analyse de départ.
Vous connaissez la valeur du bien, la valeur du service et de l’expertise
que vous y apportez ? Alors vendez au bon prix !
Mettez en valeur les qualités de votre produit ou de votre service qui
justifient le prix de votre offre. Le compétiteur offre à meilleur prix, soit !
Démontrez, preuve à l’appui, ce en quoi le vôtre se démarque. Plutôt
que d’offrir un rabais en argent qui représente une perte nette financière
pour l’entreprise, offrez plutôt l’ajout gratuit d’un service que vous avez
déjà sur place. Vous aurez conclu la vente au bon prix, et votre client sera
content d’avoir une plus-value. Privilégiez toujours un scénario gagnant/
gagnant, c’est mon credo !
Ce que j’ai compris avec le temps, c’est que le client est intelligent et sait
faire la part des choses. Certes, la vente est un jeu de séduction entre un
vendeur et un client, et vice versa. Il y a toute une subtilité dans ce jeu et le
client fera tout pour avoir la meilleure offre possible. Par contre, si un
vendeur connaît bien son produit, qu’il se connaît bien lui-même et qu’il est
en pleine possession de ses moyens et de sa confiance, il peut vendre au bon
prix avec un argumentaire structuré et bien présenté.
Ne laissez pas votre manque de confiance, vos peurs, vos échecs ou vos
insuccès précédents miner vos ventes actuelles et futures. Ne recherchez pas
l’approbation ou la reconnaissance via une vente. Cherchez à offrir et à
vendre au client le produit dont il a vraiment besoin. Ne soyez pas
découragé par le premier refus rencontré. Le client ne dit oui que rarement à
la première offre. Très souvent, le client « cédera » après trois ou quatre,
voire cinq tentatives ! Le succès et l’avenir appartiennent donc à celui qui
persiste et persévère, et qui se connaît bien.
En vous connaissant mieux, en connaissant vos faiblesses, vos peurs,
vos forces et vos atouts, vous n’en serez que meilleur !
chapitre 4
3- LES PUBLICITÉS
Dans un monde d’information et de sollicitation en continu, il est
impensable de ne pas assurer votre présence sur différents médiums
publicitaires. Je pense ici aux publicités d’un mode plus traditionnel (je
mets les réseaux sociaux dans une catégorie à part) telles que les bottins de
ressources, les envois postaux des chambres de commerce, les publicités
postales directes, les sites Web spécialisés, les annonces dans les journaux
locaux ou dans les revues spécialisées.
Bien que la publicité papier vive actuellement une profonde mutation et une
remise en question, il n’en demeure pas moins que la publicité imprimée
touche encore une couche importante de la population. Vous pouvez donc
acheter de l’espace publicitaire auprès de différents médias. Il vous est
possible également de faire imprimer un petit prospectus (flyer) et de vous
acheter « une place » dans l’envoi trimestriel de votre chambre de
commerce locale. De plus, pourquoi ne pas faire imprimer des cartes
professionnelles et les laisser dans l’entrée de certains commerces qui le
permettent ?
Dans un marché dit ouvert sur le monde et compétitif, vous pouvez
facilement aujourd’hui, avec peu de moyens financiers, avoir de belles
publicités imprimées grâce à différents site Web qui vous permettent en
quelques clics de réaliser une publicité de qualité à prix abordable.
4- LE RÉSEAUTAGE D’AFFAIRES
Il s’agit pour moi de l’une de mes pistes favorites et qui m’apporte le plus
sur le plan personnel. Vous serez d’ailleurs en mesure de le voir en
constatant l’importance de la section que je lui accorde. Le réseautage
d’affaires repose sur la possibilité de faire des rencontres ou d’avoir des
échanges entre différents professionnels d’horizons variés, souvent à travers
des activités diverses proposées et organisées par les chambres de
commerce. Une des particularités des activités de réseautage d’affaires est
que beaucoup parmi les participants partagent un état d’esprit axé sur
l’échange et la représentation, et considèrent que le réseautage d’affaires est
un moyen plus efficace et direct que ce que peuvent représenter les efforts
et les ressources investis dans le domaine de la publicité.
Effectivement, le réseautage d’affaires est souvent une activité plus
abordable que la publicité et elle repose sur un engagement personnel de la
part du participant, plutôt que sur une dépense d’entreprise, bien que
souvent, la participation à l’activité demande un coût relativement
abordable compte tenu de ce qu’elle vous apportera, tant sur le plan
personnel que professionnel.
Selon les différentes chambres de commerce, les activités ont lieu sur une
base hebdomadaire ou mensuelle. Il s’agit souvent de déjeuners ou de
dîners d’affaires ou encore de 5 à 7. Toutes les activités ont un seul et
unique but : que les participants présents échangent sur des besoins et se
donnent mutuellement des références. Souvent, de ces rencontres naissent
d’autres rencontres entre les membres, en tête-à-tête, pour bâtir ensemble
des relations personnelles en dehors du cercle d’activité.
Vous devez garder en tête que l’esprit fondamental du réseautage consiste à
être authentique. Il vous incombe d’établir un lien de confiance et de voir,
via ces relations, comment vous pouvez aider les autres grâce à vos services
ou à vos produits.
Demandez-vous quels sont vos objectifs personnels en participant aux
activités de réseautage afin que vous puissiez choisir des groupes, des
personnes qui vous aideront à obtenir ce que vous recherchez. Certaines
activités reposeront davantage sur l’apprentissage, la prise de contact que
sur l’établissement de relations d’affaires à proprement parler.
Participez autant que possible à des activités qui suscitent votre intérêt, car
c’est ainsi que vous serez dans un milieu qui vous rendra à l’aise et
authentique. Faites-vous une idée dès votre première participation à la
chambre de commerce. Les gens semblent-ils solidaires les uns des autres ?
La chambre a-t-elle l’air jeune et dynamique ? Les membres sont-ils trop
guindés ? Le leadership de la chambre semble-t-il compétent ? Souvent,
vous pouvez participer à des activités d’une chambre de commerce en
payant le prix non-membre, qui est parfois légèrement plus élevé que le prix
membre, mais vous serez en mesure de vous faire une idée de la chambre et
de sentir si vous désirez y participer plus activement.
Souvent, les organisations qui s’occupent de ces activités ont des postes
bénévoles dans leurs rangs. C’est un excellent moyen de vous impliquer et
de rester visible, et par le fait même, de redonner à un groupe qui vous aide.
Durant vos échanges de réseautage, posez toujours des questions ouvertes.
Cela implique de poser des questions qui demandent « qui », « quoi »,
« où », « quand », « comment », par opposition aux questions qui peuvent
simplement êtres répondues par un simple « oui » ou « non ». Cette forme
de questions ouvre toujours la discussion et montre à vos interlocuteurs que
vous vous intéressez vraiment à eux.
Devenir connu comme étant une source de référence dans une organisation
de réseautage est excellent pour vous. Cela fait que les gens se souviennent
de vous et ils se tourneront vers vous pour avoir des suggestions, des idées,
des références de noms, etc. Cela vous permet donc de rester visible pour
eux et c’est bon pour vous.
Vous devez, quand vous participez à des activités de réseautage, avoir une
compréhension très claire de ce que vous faites, de pourquoi vous le faites
et pour qui vous le faites, de même que ce qui vous rend spécial ou différent
des autres œuvrant dans votre secteur. Pour obtenir des références, vous
devez d’abord avoir une compréhension claire de ce que vous faites et si
vous êtes en mesure de facilement l’articuler aux autres. Vous devez être
capable d’exprimer facilement ce que vous cherchez et comment les autres
peuvent vous aider. Trop souvent, les gens, dans les conversations, vont
demander : « Comment puis-je vous aider ? » Et trop souvent, aucune
réponse immédiate ne vous viendra à l’esprit. Soyez donc prêt !
Donnez un suivi rapide et efficace aux références qui vous seront données
ou à celles que vous aurez recueillies. Quand les gens vous donnent des
références, il est capital que vous donniez un retour rapidement. Si vous
respectez et honorez systématiquement ce point, vos références
augmenteront, car vous serez réputé pour ne pas seulement faire acte de
présence et solliciter des contacts, mais bien pour agir et prendre réellement
des actions.
Prenez le temps d’exprimer que vous avez apprécié d’avoir rencontré la
personne et dites-lui pourquoi, puis demandez-lui si vous pourriez vous
revoir pour partager des idées, des contacts, etc. Encore une fois, cela
montrera votre intérêt, votre sincérité et votre authenticité dans la
démarche.
5- VOTRE ENTOURAGE
Une piste souvent insoupçonnée ou négligée est sans contredit celle de
votre entourage, de vos contacts dits « naturels ». Tout autour de vous, dans
votre cercle immédiat et intermédiaire, vous connaissez certainement une
personne qui a besoin de vos services ou de vos produits.
Prenez le temps de faire « l’inventaire » de vos proches, de vos
connaissances, amis, etc. Pensez aux membres de votre famille, à votre
voisinage, à vos anciens collègues d’études, à vos anciens collègues au
travail, à vos partenaires d’activités sportives, à des membres que vous
connaissez dans l’organisme où vous faites du bénévolat. En parlant un peu
de vos services parmi ces gens, et ceux-ci qui en parleront également autour
d’eux, vous aurez un véritable réseau organique étendu qui pourra faire du
bouche à oreille pour vous. Ne sous-estimez par ce réseau !
6- LA SOLLICITATION DIRECTE OU LE
« COLD-CALL »
Pour un vendeur ou une personne travaillant au développement des affaires,
la sollicitation directe ou le fameux cold-call pour trouver des clients
potentiels peut très souvent présenter un énorme défi, car elle demande de
prendre contact à froid avec une personne et de faire rapidement une bonne
impression et susciter l’intérêt de son auditeur. J’ai eu et j’ai encore très
souvent à faire des « appels à froid ». C’est une démarche très déstabilisante
lors des premiers essais, mais si vous maîtrisez bien le principe, il s’agit
d’une puissante piste de prospection. N’oubliez pas que si la
prospection vous rebute, déléguez cette tâche ou engagez une ressource
à cette fin.
De par mon expérience, j’ai été en mesure de dégager huit étapes qui, si
elles sont appliquées, peuvent vous garantir le succès dans vos
démarches de sollicitation directe. Rappelez-vous que rester positif,
demeurer persévérant, savoir écouter et vous adapter aux réponses des
clients sont les ingrédients personnels qui vont vous aider à réussir !
Prenez le temps de faire des recherches sur le Web, dans les bottins de
ressources en ligne ou dans les sites spécialisés et de dresser une liste des
clients potentiels que vous aimeriez avoir.
2. Évaluez votre liste et tentez de cibler les clients qui sont les plus
susceptibles de répondre favorablement à votre appel ou de vous
accorder du temps
Lorsque vous lancez votre pitch, il est très utile d’avoir un script ou une
feuille énumérant vos points de discussion ainsi que quelques questions
préparées et conçues pour engager le client potentiel dans une conversation
bidirectionnelle. Bien que je vous conseille de pratiquer votre pitch, vous
devez absolument garder à l’esprit que vous ne voulez pas avoir l’air trop
scénarisé, ou d’être un robot qui « joue une cassette » ! Avoir des questions
liées au client permettra à la conversation de circuler plus naturellement.
(Rendez-vous directement sur mon site Web pour télécharger
gratuitement les modèles en version électronique au
www.yannickpage.ca/abc-vente-representation/)
Trouvez un temps propice, libre d’obligations, pour faire des appels afin
de prendre de l’élan et d’entrer dans votre esprit d’appeler les clients. Cela
peut vous faire sourire, mais vous devez réellement vous mettre dans cet
état d’esprit et vous assurer de pouvoir être 100 % dédié à cette tâche, sans
intervenant, dérangement ou distraction. Au cours de votre appel, souvenez-
vous de votre intérêt pour votre entreprise et de votre passion pour votre
produit ou service. Cela vous dynamisera et vous aidera à coup sûr à
aborder chaque appel avec une attitude positive, ce que le client
remarquera !
J’ai également appris d’un autre mentor américain, Zig Ziglar3 et de ses CD
audio que par l’expérience, il a été en mesure de trouver que cinq
« excuses » ou « défaites » étaient redondantes dans les échanges avec les
clients potentiels ; ils les qualifiaient « d’obstacles à la vente ». Zig Ziglar
disait : « Chaque vente a 5 obstacles de base : pas besoin, pas d’argent,
pas pressé, pas de désir et, finalement, pas de confiance4 . »
Pour ma part, à force d’entendre ces excuses de la part des clients à mes
débuts, j’ai été en mesure de les tourner à mon avantage. Que vous soyez le
propriétaire d’une petite entreprise ou un vendeur très dévoué à la tâche,
vous avez également déjà entendu ces objections de clients potentiels.
Comment, de votre côté, les gérez-vous ? Est-ce que vous dites simplement
« Merci quand même ! » et vous passez à la prochaine piste, ou est-ce que
vous faites comme moi et vous vous attaquez vraiment à cet obstacle qui se
dresse devant vous et trouvez la façon de le franchir ?
J’aimerais donc examiner des stratégies pour gérer chacun de ces cinq
obstacles. Gardez à l’esprit que je ne suis pas Zig Ziglar, mais que celles-ci
viennent de ma propre expérience en tant que directeur des ventes et
développement des affaires. Les voici donc :
L’IMPORTANCE DU RÉSEAUTAGE
D’AFFAIRES
J’ai abordé plus tôt, dans les pistes de prospection, le réseautage d’affaires,
mais je juge qu’il est important de nous y attarder plus sérieusement, car de
par mon expérience, c’est très important pour le développement de vos
affaires.
Lorsqu'il est développé correctement, le réseautage d’affaires peut être une
compétence commerciale très importante et vitale pour les petites et
grandes entreprises. En vérité, aucune entreprise, si petite ou grande soit-
elle, ne peut se passer d’avoir un directeur des ventes ou un vendeur en chef
attitré à faire du développement d’affaires et du réseautage.
Chaque fois que vous rencontrez quelqu’un dans un événement de
réseautage, vous avez l’occasion d’apprendre de lui et inversement, d’être à
votre tour une personne-ressource pour lui. Ne vous faites pas d’attentes,
le réseautage ne vise pas un gain immédiat. Parfois, cela peut prendre
plusieurs années à cultiver, à entretenir et à développer. Alors qu’à d’autres
moments, quelque chose peut se développer positivement et rapidement en
quelques jours. Vous ne le saurez jamais d’avance. Les résultats du
réseautage d’affaires sont mystérieux et imprévisibles, c’est une question de
contact, de confiance, de chimie entre les participants.
Compte tenu de tous les défis commerciaux actuels que nous vivons tous, le
réseautage et la création d’alliances solides sont d’une importance cruciale,
car ils offrent un élément de crédibilité et de confiance dans une situation de
« face-à-face » ou, comme on le dit en anglais, de « one on one ».
Dans la vente, le réseautage est une compétence, un atout nécessaire pour
trouver de nouveaux clients, de nouveaux centres d’influence et construire
un solide « pipeline » de références, de renouvellement potentiel. C’est
également une stratégie qui est utilisée pour ouvrir des portes, des
opportunités et construire de puissantes relations durables, si vous
entretenez le tout, bien entendu ! Nombreux sont les représentants ou
vendeurs qui ne parviennent pas à établir des liens personnels lors du suivi
des contacts initiaux, de sorte que l’accent n’est mis que sur la quantité de
contacts, plutôt que sur la qualité de ces derniers.
Le temps, la patience… Aussi importante que soit la confiance en soi pour
bien réseauter, il faut du temps et de la patience pour générer ce réseau.
Lorsque nous sommes en réseau, nous devons apprendre à respecter les
horaires et les préoccupations des autres. Les nouveaux contacts ne
répondent malheureusement pas tous en temps opportun. Ils ont leurs
propres délais et nous avons tous beaucoup de contraintes et de
responsabilités, et malheureusement, c’est un fait que nous ne sommes sans
doute pas leur priorité. Alors, comment pouvez-vous avancer dans le
processus du réseautage sans être trop agressif, acharné ?
Voici quelques trucs :
Le réseautage est efficace quand il est basé sur des tactiques de suivi
simples. Voici six règles de suivi :
PHASE 1 : LA COLLECTE DE
L'INFORMATION
Il s’agit ici de la base de toutes les ventes ou représentations. La collecte
des informations est importante, car elle fera la différence dans l’issue de
votre préparation de vente. Plus vous en saurez sur votre client, plus vous
serez en mesure de vous faire un portrait d’ensemble de la personne qui est
devant vous. Vous seriez surpris de l’avantage que vous pouvez retirer en
connaissant très bien un client que vous allez rencontrer ou qui se présente à
vous. Je vous dresse plus bas une liste exhaustive des informations qui
peuvent être pertinentes à savoir sur un client ou qui peuvent vous aider à
vendre un produit ou un service. Voici donc en rafale des informations
susceptibles de vous faciliter la tâche :
- Quel est le nom de votre client ou de votre prospect : cela permet
pendant la discussion d’établir un contact plus personnel.
- Quelle est sa tranche d’âge : vous serez en mesure d’adapter votre
pitch de vente en fonction de l’âge de la personne. Une personne plus
âgée s’attendra à se faire vouvoyer, alors qu’une plus jeune appréciera
plus de « proximité ».
- Est-ce que la personne est seule, célibataire, en couple : si la
personne est en couple mais se présente seule devant vous, vous avez
l’avantage de savoir qu’elle devra sans doute aller chercher
l’approbation de son partenaire avant de vous dire oui et conclure la
vente, etc.
- Quel est le degré de scolarité de la personne : vous adapterez votre
argumentaire selon son degré d’éducation ou de compréhension du
produit ou du service.
- Si vous devez vendre à une personne faisant partie d’une
organisation ou d’une entreprise, quelle fonction ou poste occupe-
t-elle : est-elle la personne qui prendra la décision ou devra-t-elle
rapporter les informations à un supérieur ?
- Si elle occupe une position au sein d’une organisation ou une
entreprise, elle le fait depuis quand : est-elle autonome et décide-t-
elle elle-même ou doit-elle faire ses preuves et rendre des comptes à
quelqu’un ?
- À quel genre de personne faites-vous face : est-ce une personne
conservatrice, innovante, haute en couleur, etc. ?
- Est-ce que la personne est locataire ou propriétaire : est-ce que
celle-ci est locataire d’un logement, d’un condo ou est-elle
propriétaire d’une résidence ? S’il s’agit d’une propriété, de quel type
est-elle : unifamilial, semi-détaché, maison en rangée, etc. ?
- Les moyens financiers de la personne : est-ce une personne qui a
accès facilement à des capitaux ou qui doit plutôt dépendre de moyens
de financement ?
- La personne a connu votre entreprise ou vos services de quelle
façon : est-ce par un proche, un client actuel, une publicité, une
référence, etc. ?
- L’impérativité de sa situation : la personne a-t-elle besoin de votre
produit ou de votre service dans un avenir plus ou moins proche, ou
de façon urgente ? Si c’est urgent, voilà un avantage pour vous, car
elle veut régler rapidement le tout. Vous avez donc un atout.
Vous comprendrez que plus vous en savez sur une personne, plus vous en
savez sur sa situation et plus vous avez d’éléments pour vous aider à bâtir
votre argumentaire de vente et, par le fait même, à répondre à
l’argumentaire de votre client.
Comme je l’ai rapidement abordé dans le chapitre « Savoir bien se
préparer », il vous est possible, avant de rencontrer un prospect ou une
organisation, d’aller chercher et d’amasser une foule d’informations via
Internet. En effet, vous pouvez rapidement trouver le site Web de
l’organisation ou du client, ou encore une page Facebook de l’entreprise.
Prenez un moment pour naviguer sur le site, consultez systématiquement les
pages « À propos » ou « Notre histoire ». Vous en saurez davantage sur
l’entreprise et son historique. N’oubliez pas de consulter les pages « Notre
équipe » ou « Nos membres », car elles vous permettront de voir qui vous
allez rencontrer et la position de chacun dans l’organisation, qui prend les
décisions, etc. Également, ne passez pas outre les pages « Nos produits » ou
« Nos services » qui vous en diront plus sur votre prospect, car vous
pourriez complémenter son offre en incluant un de vos propres produits ou
services.
Ne ratez jamais une occasion !
Souvenez-vous : quand vous désirez postuler un nouvel emploi et que vous
faites une recherche sur l’entreprise et son historique, l’employeur apprécie
toujours au plus haut point le candidat qui sait démontrer qu’il connaît
l’organisation qu’il sollicite. C’est souvent ce qui fait pencher la balance
entre le candidat retenu et le candidat refusé au final. Il en va de même dans
une présentation de vente ou de prospection : votre client apprécie que vous
connaissiez son entreprise et ses services, car cela démontre votre intérêt. Et
dans la vente, vous ne pouvez négliger aucun aspect qui puisse vous être
favorable.
« Une courte démonstration vaut mieux qu’un long argumentaire. »
PHASE 2 : L’ARGUMENTAIRE
OU L’ÉCHANGE ENTRE LES DEUX PARTIES
Lors de l’argumentaire, quand le client répond et verbalise ses réflexions
face à votre présentation ou votre offre, il arrivera fréquemment qu’il vous
réponde que vous ou vos services sont trop chers. Alors, comment répondre
à un client qui vous fait cette remarque ?
Si vous êtes dans le secteur de la vente depuis un certain temps, vous avez
déjà entendu, plus d’une fois, cette objection de la part des clients
potentiels. Votre première réaction en tant que vendeur serait d’être offensé,
mais parfois, les clients en devenir pensent de cette façon en raison des
notions préconçues qu’ils ont sur l’industrie et la valeur des services. Avant
de vous emporter ou d’argumenter en élevant la voix, prenez le temps de
découvrir pourquoi ils se sentent ainsi, car parfois, cela vous sera salutaire.
La négociation n’est pas une mauvaise chose en soi, je dirais même que
c’est le propre de l’humain de chercher une bonne occasion ou d’avoir
l’aubaine du siècle. Après tout, certains clients font systématiquement des
affaires de cette façon, mais il peut y avoir des raisons cachées à ce qu’ils
veulent signifier réellement quand ils vous accusent d’avoir des prix élevés.
Le prix est une réflexion de valeur, un point c’est tout. Le client voit la
valeur comme deux choses :
1. C’est un très bon prix, quand la valeur l’emporte sur les frais.
2. C’est trop cher, quand les frais l’emportent sur la valeur potentielle.
LE NON-VERBAL DANS LA
CONCLUSION DE LA VENTE : LES
ÉLÉMENTS CLÉS À RECHERCHER
Un aspect souvent sous-estimé dans la conclusion d’une vente est tout ce
qui touche le non-verbal de votre prospect. Bien évidemment, au téléphone,
cela n’est pas nécessairement perceptible. Cependant, en personne, vous
pouvez reconnaître les signaux que le corps de votre prospect envoie à son
insu. Son corps, sa gestuelle vous parlent. Sachez donc décoder et
interpréter ces signaux.
- Reconnaître le « changement » chez le prospect. Dans mes
expériences de vente dans un environnement de rencontres face à
face, je peux percevoir le « changement » chez le client potentiel.
Cela se produit généralement quand celui-ci a entendu parler de mes
avantages (produits/services) pour son entreprise et qu’il est enclin à
prendre une décision favorable.
Dans la plupart des situations, le langage corporel et le ton de la voix sont
des indicateurs de ce changement. En fait, le langage corporel représente à
lui seul la majorité des signaux. Alors que vous, le vendeur, échangez avec
le prospect sur les avantages, prenez soin d’observer comment son langage
corporel change. Voici quelques signaux courants du moment où le
changement a lieu ou pas :
Pour obtenir plus de clients, vous devrez établir ce dont ils ont
besoin, ce qu’ils veulent, aiment et attendent de vos produits et
services. Vous devez apprendre, collecter des informations et vous
adapter au gré des situations et des clients. Comprenez que chaque
commerce a sa raison propre, de même que les clients. Repensez à
mon concept du « big picture », comprenez comment fonctionne
votre entreprise, connaissez ses départements, ses employés.
5- Vendez aux gens qui veulent acheter ! C’est simple, ne perdez pas
de temps et d’énergie avec une personne qui ne veut pas de votre
produit ou de votre service. Cela ne sert à rien. À mes débuts, j’ai
passé malheureusement bien du temps et mes énergies à essayer de
convaincre un client fermé et non réceptif. Je pensais qu’à force
d’argumenter et de démontrer, je viendrais à bout de le faire changer
d’idée. Mais quand j’ai compris ce principe, je me suis mis à parler
et à vendre à des gens ayant un intérêt envers mes produits et mes
services. En faisant des publicités et des feuillets d’information de
qualité et en laissant les clients me contacter (les appels entrants),
j’ai gagné beaucoup de temps et augmenté également mes chances
de conclure positivement mes ventes.
chapitre 16
« C’est la loi des moyennes : vous en mettez plus, vous en sortez plus. »
« Le temps a plus de valeur que l’argent. Vous pouvez avoir plus d’argent,
mais vous ne pouvez avoir plus de temps. »
« Pour s’améliorer, il faut changer. Donc pour être parfait, il faut avoir
changé souvent. »
Winston Churchill
ANNEXES : EXEMPLES DE
FICHIERS
(téléchargez les versions électroniques sur mon site
www.yannickpage.ca/abc-vente-representation/)
FICHE DE PROSPECTION
SUIVI DE PROSPECTION
RAPPORT KILOMÉTRIQUE ET
FORMULAIRE DE REMBOURSEMENT
RAPPORT DE DEMANDE DE
REMBOURSEMENT POUR DÉPENSES
À PROPOS DE L'AUTEUR
YANNICK PAGÉ est responsable du centre de développement des affaires
d’un important concessionnaire automobile de prestige de la grande région
de Montréal. Il a également été directeur des ventes dans le domaine du
marketing numérique. Animé par une passion pour la vente et la
représentation, dans une approche relationnelle, il ne cesse de se
perfectionner : séminaire en vente stratégique, attestation en protocole et
courtoisie au téléphone, formation en gestion des plaintes, attestation en
gestion de clients difficiles, cours d’efficacité du service à la clientèle et de
l’expérience client (volet gestionnaire) ainsi qu’une formation de l’École
hôtelière de Laval. Il poursuit actuellement un certificat en gestion
d’entreprise à HEC Montréal. Ayant étudié en histoire à l’Université de
Montréal et à l’UQAM, il aime comprendre la réalité de ses clients, leur
vécu, leurs expériences passées afin d’en tirer des leçons qui permettront
d’aller de l’avant.
Yannick est père de famille, auteur et conférencier, animé par le contact
humain et les rencontres. D’un naturel rassembleur et motivateur, il a une
personnalité dynamique de même qu’un humour rafraîchissant. Son but est
de mettre à profit plus de 20 années d’expérience en service client direct
ainsi qu’en représentation. Parmi celles-ci, 10 ont été consacrées en vente
auprès des organisations et des travailleurs autonomes. Il comprend donc
rapidement les besoins à combler et les ressources disponibles qui
permettront à l’entreprise de développer son plein potentiel d’affaires. Il
aime faire profiter sa clientèle de son expertise, qui couvre à la fois les
domaines alimentaire, numérique, municipal ainsi qu’un cheminement de
croissance personnelle.
De plus, Yannick a fondé l'entreprise Coaching Multi Solutions, qui offre
des conférences, des ateliers, des formations et du coaching dans le
domaine de la vente et de la représentation, de même que dans la
motivation appliquée dans le milieu du travail. Elle offre également des
services Web : création de sites Web et formation Wordpress.
Que vous optiez pour un coaching personnel ou professionnel, la mission
première de l'entreprise de l'auteur est d'aider les individus, les
entrepreneurs, les employés ou les travailleurs autonomes à se donner une
vie à la mesure de leurs aspirations et de leurs objectifs.
Tous ces acquis lui permettent donc de vous présenter maintenant avec
fierté L’ABC de la vente et de la représentation.
COACHING
coachingmultisolutions.com/
FACEBOOK
www.facebook.com/coachingmultisolutions/
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