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Andong Mbunto Esther Laurence : Étudiante ayant pour rôle le recrutement des participants,
faire la collecte des données,
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2. Projet de recherche
2.1 Résumé
L’infection par le VIH s’attaque aux différents systèmes de l’organisme dont le système
hématopoïétique. En effet, au cours de l’infection par le VIH, les anomalies hématologiques
sont fréquentes ; c’est ainsi que les premières observations de pancytopénie associée au SIDA
sont décrites dès 1983 (L MONTAGNER, 1998). Au Mali, Talom d’après son étude faire e
2005 au centre hospitalier universitaire de Bamako rapporte les anomalies de l’hémogramme
et leur fréquence chez les patients atteints du VIH/SIDA et naïfs de traitement antirétroviral.
Par ailleurs, au Cameroun les données sur les personnes vivant avec le VIH sont inexistantes.
Au vu de toutes ces insuffisances, nous nous proposons d’étudier le profil de l’hémogramme
chez des personnes ayant le VIH n’étant pas sous traitement.
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2.2 Éléments du contexte, problème, recension des écrits et repères théoriques1 s’il y
a lieu
Selon l’OMS, 35,5 millions de personnes dans le monde souffrent de cette pandémie
et l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée (OMS, 2004). Au Cameroun, la
prévalence du VIH/SIDA est évaluée à 4,3% avec de nombreuses disparités entre les régions
et selon l’âge et le sexe (EDC, MICS, 2011). En 2012, on estime le nombre de personnes
vivant avec le VIH à 550,000, dont plus de 43000 enfants, et plus de 32000 décès enregistrés
selon l’apparition de la maladie (OMS, 2004).
QUESTION DE RECHERCHE
Quel est l’importance de profil de l’hémogramme chez des personnes ayant le VIH
n’étant pas sous traitement ?
HYPOTHESE DE RECHERCHE
OBJECTIFS DE RECHERCHE
Objectif général
Etabli le profil de l’hémogramme chez les personnes ayant le VIH n’étant pas sous
traitement.
Objectifs spécifiques
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2.4 Intérêt de l’étude / ou retombées anticipées sur les plan théorique et pratiques
Certaines infections peuvent entraîner un dysfonctionnement du système
hématopoïétique nous avons par exemple le cas du VIH. En effet, au cours de l’infection par
le VIH les anomalies hématologiques sont fréquentes (MONTAGNER, 1998). Après
contamination, le VIH dans le sang à pour principales cibles les lymphocytes T CD4 qui ont
pour valeur normale 600-1200/mm3 (GARRAIT ET MOLINA J.M, 2000). La survenue des
manifestations cliniques est directement liée à la baisse du nombre de lymphocytes CD4 ont
(GARRAIT ET MOLINA J.M, 2000). La lymphopénie est donc autant un marqueur
d’immunodépression qu’un marqueur du risque de survenue d’infections opportunistes et de
mortalité (GARRAIT ET MOLINA J.M, 2000). En dehors de la lymphopénie, modification
biologique classique par le VIH, de nombreux auteurs observent que des perturbations de
l’hémogramme sont constamment observées chez les personnes infectées par le VIH.
(STEPHANE TALOM, 2005). Nous nous proposons donc d’étudier le profil de
l’hémogramme chez des personnes ayant le VIH n’étant pas sous traitement selon le plan
suivant ; le chapitre un parlera de la problématique et le chapitre deux de l’approche
méthodologique.
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2.5 Revue de littérature sur les concepts de l’étude et cadre conceptuel/théorique
Pour mener à bien notre étude dans le respect de l’éthique, le protocole sera soumis à
un comité d’éthique pour évaluation avant la mise en œuvre.
MATERIEL
Rame de papier
Un questionnaire
Stylo
Bloc note
Crayon
Gomme
Internet.
Matériel biologique
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Alcool à 70°
Automate à NFS
Lames portes objets
Colorants (MGG)
Contrôle qualité
Numérisation à l’automate
Confection du frottis
Principe
Nous étalerons une goutte de sang sur une lame de verre, de façon uniforme, de telles
sortes qu’il y aura une seule épaisseur de globules (ETIENNE LEVY LAMBER).
Mode opératoire
Nous recueillerons une goutte de sang dans le tube EDTA que nous
poserons sur une lame,
Nous déposerons les bords d’une autre lame en avant de la goutte de
sang,
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Nous ferons glisser la lame jusqu’à ce qu’elle touchera la goutte de sang
Nous laisserons le sang se répartir tout au long du bord de la lame,
Nous pousserons la lame jusqu’au bout de la lame d’étalement, d’un
mouvement doux et régulier (tout le sang doit être réparti avant que l’on
atteigne le bout de la lame).
Coloration du frottis
Principe
Avant d’être coloré, le frottis devra être fixé. La fixation s’effectue au contact du
méthanol dans lequel sera dilué le colorant de May-Grunwald.
Il contient :
Il contient :
Ces deux colorants seront solubilisés dans le méthanol et seront inactifs dans cette
solution : ça sera l’adjonction de l’eau qui leur donnera leur pouvoir colorant : les sels seront
alors dissociés en colorant acide (éosine) et en colorant basique (bleu de méthylène ou azurs
de méthylène)
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Technique
Les réactifs
- La fixation
Nous placerons la lame du frottis sur un support horizontal au-dessus d’un
bas de coloration
Nous verserons sur la lame le May-Grunwald pur de façon à recouvrir
complètement le frottis.
Nous laisserons agir 3 minutes
Nous ajouterons autant de gouttes d’eau que de gouttes de colorant, le
mélange sera rapide.
Nous laisserons agir 2 minutes
Nous préparerons la dilution du colorant de Giemsa pendant ce temps
Nous rejetterons le colorant par un jet d’eau.
La coloration au Giemsa
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Nous laisserons agir 20 minutes (coloration lente) ou 15 minutes (coloration
rapide)
Nous rincerons sous un jet d’eau neutre
Nous laisserons sécher la lame à l’air, en position inclinée, après avoir
essuyé la face inférieure de la lame avec du papier filtre.
Nous attendons au moins 5 minutes avant l’examen microscopique du frottis.
Lecture des lames
Le frottis sera observé à l’immersion à l’objectif 100. Un frottis bien réalisé et bien
coloré se présentera comme suit :
Cellules bien séparés mais pas trop
Noyaux rouge violet à rouge
Cytoplasmes acidophiles roses (granulocytes et hématies)
Cytoplasmes basophiles bleus (lymphocytes)
Cytoplasmes polychromatophiles gris (monocytes)
Granulations acidophiles ou éosinophiles orangées
Granulations basophiles violet foncé
Granulations neutrophiles violet lilas
Granulations azurophiles rouges (monocytes et gros lymphocytes).
RESULTATS ET INTERPRETATION
DISCUSSION
2.6 Méthodologie
METHODE
Type d’étude
Echantillonnage
Taille de l’échantillon
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2.7 Outils ou instruments de collecte des données
Nous avons utilisé une fiche de collecte qui se présente comme suit :
FICHE DE COLLECTE
QUESTIONNAIRE
I- Identification du patient
1) N° d’identification _______________________________________________
Elève ou étudiant
Sans emploi
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4) Si oui, avez-vous été satisfait des résultats ? Oui Non
5) Etiez-vous anémié avant votre maladie ? Oui Non
6) Pensez-vous que votre maladie à une influence sur votre numération formule
sanguine ?
……………………………………………………………………………………
………………………………………………………
3. LES PARTICIPANTS
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3.2 Critères de sélection (inclusion et exclusion s’il y a lieu) des participants
Critères de sélection
Critères d’inclusions
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4. CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
4.2 Compensation-incitatif-rémunération
Le projet ne prévoit aucune compensation pour les participants.
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4.3 Risques et inconvénients
Comme inconvénient dans notre recherche nous pouvons avoir des patients refusant de
dévoiler leur statut sérologique ou refusant de suivre un traitement, nous pouvons avoir le
manque de matériel tel que l’appareil de NFS.
4.4 Avantages
Donne l’avantage aux patients atteints du VIH n’étant pas sous traitement de venir contrôler leur numération
formule sanguine afin de savoir quel est leur charge virale pour une espérance de vie meilleure.
Les données pourraient être accessibles sous support numérique et les participants seront
informés grâce à leurs numéros de téléphone.
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5. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
MANDELL GL.. Introduction à l’étude du VIH et des troubles qui lui sont dus.
In : CECIL, traité de médecine interne. Paris : Flammarion 1996 ; 1837-41.
OMS 2004. 4ème rapport ONU/SIDA sur l’épidémie mondiale du SIDA : Fin
2004 [on-line]. Consulté le 08 Août 2005. Available from internet :
www.who.org
MONTAGNIER L. SIDA et infection par la VIH. Paris : Flammarion, 1998 ;
63p.
GARRAT et MOLINA J.M. Infection par le VIH. Rév Prat 2000 ; 50 : 1003-10
TREILLE R D (2005) Hémogramme laboratoire de cytologie hôpital Edouard
Herriot.
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6. DOCUMENTS À JOINDRE
La notice d'information et le formulaire de consentement pour les parents ou les tuteurs (s'il y
a lieu)
Copie de la correspondance attestant des autorisations données par les différents partenaires
(institutions, organismes, établissement, etc.) dont la collaboration est nécessaire à la
réalisation de la recherche
Copie des outils de recherche (inclure tous les outils mentionnés à la section 2.7) :
Questionnaires/Échelle
Schéma d'entrevue
Grilles d'observation
Test / Mesure
Autres
Dans le cas d'une recherche basée sur l'utilisation de données secondaires comprenant des
renseignements nominatifs, joindre :
Copie du certificat éthique du projet primaire
Copie de la lettre autorisant l'accès aux données
Copie du formulaire de consentement utilisé pour recueillir les données
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