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2022-2023

Étude structurale & énergétique d’un


bâtiment composé d’un R+4

ALMID Khadija

DAOUDI Fatima-ezzahra

Dr.BAHAMMOU Youness
REMERCIEMENT :

Avant toute chose, nous désirons exprimer notre profonde gratitude envers une force supérieure,
qui nous a donné la persévérance et la détermination nécessaires pour achever nos études avec
succès.
Nos remerciements se tournent également vers Monsieur BAHMOU, notre encadrant interne
et enseignant à l'École marocaine des sciences de l'ingénierie à Marrakech. Sa guidance et la
qualité de son enseignement ont joué un rôle crucial dans la réussite de notre travail.
De plus, nous souhaitons adresser nos sincères remerciements à tous les enseignants de cette
institution, qui nous ont offert un apprentissage académique de premier ordre tout au long de
notre formation. Nous tenons à exprimer notre reconnaissance envers Monsieur KCHAKECH
BADEREDDINE, responsable de la filière Génie Civil, dont les encouragements et les conseils
ont grandement contribué à façonner notre parcours de manière exceptionnelle.
Un témoignage de gratitude tout particulier est adressé à l'entreprise ADDICHE BRAHIM
de la construction, qui nous a accueillis en tant que stagiaires sur le terrain, et ce dès le début
de notre stage. Nous ne saurions oublier le rôle essentiel joué par le gérant de l'entreprise,
Monsieur ADDICHE BRAHIM.
Par ailleurs, nous exprimons notre reconnaissance envers Monsieur BRAHIM KAMAL, notre
encadrant externe, pour sa disponibilité et son soutien constants tout au long de notre travail.
Sa direction a été précieuse pour surmonter les défis rencontrés.
Un remerciement chaleureux est également adressé à Monsieur SAID, le chef de chantier, dont
l'aide et le soutien inestimables ont marqué notre expérience de stage. Nous tenons à prendre
un moment pour lui exprimer nos sincères remerciements. Sa sagesse et son expertise ont
grandement contribué à notre développement, et nous sommes reconnaissantes d'avoir pu
collaborer avec une personne si remarquable.
Nous n'oublions pas les enseignants qui ont contribué à notre formation tout au long de ces
années d'études.
Enfin, nous exprimons notre gratitude envers les membres du jury pour leur présence et leur
intérêt marqué envers notre travail. Ces mots reflètent notre sincère reconnaissance et le profond
respect que nous éprouvons.

1
RESUME :

Ce projet de fin d'études, réalisé au sein de l'entreprise ADDICHE BRAHIM de la


construction consistait à faire une étude structurelle et énergétique d’un bâtiment R+4 à
Marrakech.
Ce bâtiment, destiné à usage d’habitation et commercial ; dont le RDC est réservé spécialement
pour les magazines commerciaux et les étages courant sont former par des appartements.
Après avoir analyser les charges, nous avons passé à l’étude de la statique du bâtiment en
utilisant le logiciel CBS.
Au cours de ce projet, nous avons appliqué différentes techniques d’analyse et utilisé des outils
spécifiques pour garantir la fiabilité des résultats.
Une étude sismique de la structure a été réalisée, en assurant une modélisation sur RDM6 aussi,
une évaluation des besoins énergétiques de chauffage et climatisation à été faite à l’aide du
logiciel BINAYATE
L’objectif principal de ce travail est de fournir des recommandations précises et viables pour la
conception et la réalisation d’un, en tenant compte des aspects structurels et énergétiques.
Mots clés : Bâtiment R+4 – Structure - Energie- Marrakech - Logiciel CBS - Climat –
Logiciel BINAYATE.

2
ABSTRACT

This end-of-studies project, conducted within the company ADDICHE BRAHIM


Construction, aimed to carry out a structural and energy study of a 4-story building in
Marrakech.
This building, designed for both residential and commercial purposes, features commercial
spaces on the ground floor and apartments on the upper floors. After analyzing the loads, we
proceeded to study the statics of the building using the CBS software.
Throughout this project, various analysis techniques were applied, and specific tools were
utilized to ensure the reliability of the results.
A seismic study of the structure was conducted, involving modeling using RDM6.
Additionally, an assessment of heating and air conditioning energy needs was performed using
the BINAYATE software.
The main objective of this work is to provide precise and feasible recommendations for the
design and construction of such buildings, taking into account both structural and energy
aspects.
Keywords: 4-story building – Structure - Energy - Marrakech - CBS Software - Climate -
BINAYATE Software.

3
LISTE DES FIGURES :

Figure 1:Les JARDIN D’OUSSIKIS ............................................................................................................ 17


Figure 2:logo Les JARDIN D’OUSSIKIS .................................................................................................... 17
Figure 3:Situation géographies du projet .............................................................................................. 18
Figure 4:Les dimensions du projet ........................................................................................................ 20
Figure 5:plan archi niveau (étage courant) ............................................................................................ 21
Figure 6:Essai de traction - Diagramme type......................................................................................... 23
Figure 7:modélisation de la structure sur CBS ...................................................................................... 46
Figure 8:Charges permanent appliquer au niveau des étages courants ............................................... 47
Figure 9:Charges permanent appliquer au niveau de la Terrace ........................................................... 47
Figure 10:les charges surfaciques niveau RDC ...................................................................................... 48
Figure 11:les charges surfaciques niveau MEZZANINE .......................................................................... 48
Figure 12:les charges surfaciques niveau ETG courant.......................................................................... 48
Figure 13:les charges d’exploitations niveau ......................................................................................... 49
Figure 14:les charges d’exploitations niveau ......................................................................................... 49
Figure 15:Vérification des sections des poteaux sur CBS (ELU) ............................................................. 50
Figure 16:dimensions des semelles ....................................................................................................... 51
Figure 17:Vérification des sections des semelles sur CBS (ELS)............................................................. 51
Figure 18:Descente de charge des éléments structuraux ..................................................................... 52
Figure 19: le cas general de la regularite geometrique en plan ............................................................ 53
Figure 20:schéma en élévation du bâtiment étudie.............................................................................. 54
Figure 21: schéma de la vue en plan du bâtiment étudie ..................................................................... 55
Figure 22: zones des accélérations ........................................................................................................ 57
Figure 23: zones des vitesses ................................................................................................................. 58
Figure 24: modélisation de la structure sur CBS.................................................................................... 70
Figure 25: modelisation de la structure sur ROBOT .............................................................................. 71
Figure 26 : Carte du zonage climatique au Maroc [28] ....................................................................... 103

4
LISTE DES TABLEAUX :

Tableau 1:Fiche d’identification de BET................................................................................................. 15


Tableau 2:Consistance Générale du projet ............................................................................................ 18
Tableau 3:Les intervenants de projetv .................................................................................................. 19
Tableau4:Proportions usuelles d’un béton............................................................................................ 22
Tableau5:données techniques............................................................................................................... 24
6: zones d’accélération .......................................................................................................................... 57
Tableau 7: zones des vitesses ................................................................................................................ 58
Tableau 8: coefficients de site ............................................................................................................... 58
Tableau 9:La ductilité du bâtiment ........................................................................................................ 60
Tableau 10:Le facteur de réduction ....................................................................................................... 60
Tableau 11:Le facteur d’amplification D ................................................................................................ 61
12:La force sismique équivalente .......................................................................................................... 63
Tableau 13 : Zonage climatique au Maroc selon la R.T.C.M [28] ......................................................... 102

5
TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT : ............................................................................................................................. 1
RESUME : ............................................................................................................................................. 2
ABSTRACT ........................................................................................................................................... 3
LISTE DES FIGURES : ....................................................................................................................... 4
LISTE DES TABLEAUX : ................................................................................................................... 5
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................................... 9
Chapitre I : contexte général du projet & Hypothèses de calcul..................................................... 10
Introduction ........................................................................................................................................... 11
I. Présentation de l’organisme d’accueil ........................................................................................... 11
1. Organisme d’accueil .................................................................................................................. 11
2. Le bureau d’études 3D Concept ................................................................................................ 13
3. Présentation du projet ................................................................................................................ 16
➢ Consistence Générale du projet................................................................................................. 17
➢ Situation geographies ................................................................................................................ 18
➢ Les intervenants de projet ......................................................................................................... 19
➢ Les dimensions du propjet ........................................................................................................ 19
➢ Les plans architecturaux ............................................................................................................ 21
II. Caractéristiques des matériaux ...................................................................................................... 22
1. Généralités ................................................................................................................................. 22
2. Béton ......................................................................................................................................... 22
3. Acier .......................................................................................................................................... 23
III. Hypothèses de calcul ................................................................................................................. 26
IV. Analyse des charges : ................................................................................................................ 27
1) Généralités ................................................................................................................................. 27
2) Les charges permanentes(G) ..................................................................................................... 27
3) Les charger d’exploitation (Q) .................................................................................................. 27
Conclusion ............................................................................................................................................. 27
Chapitre 2 : étude structurelle comparative entre deux approches de calcul ................................ 28
I. Introduction ................................................................................................................................... 29
II. Etude statique de la structure ......................................................................................................... 29
1) Calcul manuel ............................................................................................................................ 29
2) Calcul numérique sur le logiciel CBS ....................................................................................... 46
III. Etude sismique de la structure simplifiée .................................................................................. 53
1) la régularité du bâtiment ........................................................................................................ 53
6
2) les paramètres sismiques ....................................................................................................... 56
3) calcul des déplacements ........................................................................................................ 64
3.1 Modélisation d’axe étudie 11 sur RDM6 ........................................................................... 64
3.2 La déformée de la structure ............................................................................................... 65
3.3 Vérification de déplacement max ...................................................................................... 65
3.4 Vérification de déplacement inter-étage............................................................................ 66
3.5 Vérification de reversement ............................................................................................... 66
4) Dimensionnement de ferraillage dans le cas sismique .......................................................... 67
4.1 Ferraillage du poteau : Exemple de poteau P (axe 14) en flexion composée ................... 67
4.2 Ferraillage de la semelle : Exemple de semelle sous poteau P (axe 14) en flexion
composée ....................................................................................................................................... 68
IV. Etude sismique de la structure par le logiciel ............................................................................ 70
1) modélisation de la structure sur logiciel .................................................................................... 70
2) Les différentes vérifications de la structure selon RPS 2000 version 2011 ............................... 71
3) Dimensionnement de ferraillage dans le cas sismique par le logiciel ....................................... 74
3.1 Ferraillage du poteau P (axe14) ....................................................................................... 74
3.2 Ferraillage du poteau P (axe14) ....................................................................................... 74
V. Interprétation et comparaison des résultats ................................................................................... 76
- Comparaison des résultats d’étude du contreventement manuelle et numérique .................. 76
- Comparaison et discussion des résultats de dimensionnement entre le calcul manuel et
numérique ...................................................................................................................................... 77
Chapitre 3 : étude énergétique selon le règlement thermique de construction au Maroc ............ 79
I. Source d’énergie ............................................................................................................................ 81
1. Les sources primaires d’énergie (naturellement présentes) ....................................................... 81
2. Les sources secondaires d'énergie, transformées par l'Homme ................................................. 82
3. Les énergies fossils .................................................................................................................... 82
4. Les énergies renouvelables ........................................................................................................ 83
II. Les énergies utilisées dans le bâtiment .......................................................................................... 84
• Utilisez l'aérothermie et la géothermie avec une pompe à chaleur ................................. 84
• Utilisez la biomasse avec un poêle à bois ......................................................................... 84
• Utilisez l’énergie solaire ..................................................................................................... 85
1) R a y o n n e m e n t s o l a i r e ....................................................................................................... 86
2) Ty p e s d e r a y o n n e m e n t s o l a i r e .................................................................................... 87
III. Les modes de transfert de chaleur ............................................................................................. 91
IV. La description des caractéristiques thermique ........................................................................... 95
V. Evaluation des besoins énergétiques de chauffage et climatisation ............................................ 101

7
I. Généralités ................................................................................................................................... 101
1. Approches de Binayate et la différence entre les deux approches ......................................... 103
A. Approche performancielle................................................................................................... 103
B. Approche perspective.......................................................................................................... 103
C. Choix de l’approche performancielle................................................................................... 104
II. Evaluation des besoins énergétiques sur le logiciel BINAYATE................................................. 105
LISTE DES REFERENCES : .......................................................................................................... 115
CONCLUSION GENERALE : ........................................................................................................ 116

8
INTRODUCTION GENERALE

Le stage de fin d'études est une étape cruciale dans la formation d'un étudiant ingénieur, offrant
l'occasion de mettre en pratique les compétences acquises tout au long du parcours académique.
Au cours de notre stage, on a eu l'opportunité de participer à un projet de construction d'un
bâtiment R+4 à Marrakech dont il fait partie du projet formé de 33 immeubles en R+4 avec
mezzanine a usage d’habitation et commercial.
Le projet jardin de cyclisme est un groupe d’habitation économique composé de 33 immeubles
en R+4 avec mezzanine à usage d’habitation et commerciale le quatrième secteur et la tranche
où se situe notre bâtiment.
Une conception soignée est essentielle lors de la phase d'étude pour faire face aux conditions
rigoureuses auxquelles ces structures sont soumises. Les études de projet des bâtiments ont
deux objectifs principaux : la sécurité, en assurant la stabilité de l'ouvrage, et l’énergétique.
Le but de ce projet était d'analyser et d’'étudier un bâtiment R+4 avec une évaluation des besoins
énergétiques de chauffage et climatisation, tout en effectuant une étude comparative entre deux
approches de calcul.
Pour atteindre ces objectifs, le présent rapport est scindé en 3 chapitres :
Le 1er chapitre est consacré à l’étude contexte général du projet & Hypothèses de calcul.
Le 2ème chapitre l’étude structurelle comparative entre deux approches de calcul.
Une étude énergétique selon le règlement thermique de construction au Maroc fera l’essentiel
du 3ème chapitre.
Une conclusion générale viendra clôturer ce travail en présentant une synthèse des résultats
trouvés.

9
Chapitre I : contexte général du projet
& Hypothèses de calcul

10
Introduction
Ce chapitre présentera l'organisme d'accueil et le projet de notre rapport PFE et les
caractéristiques fondamentales des matériaux utilisés. Nous commencerons par une
présentation du projet, par la suite, nous aborderons le contexte du projet en donnant une
définition de son emplacement, de ses dimensions, ainsi que du maitre d'ouvrage et des
intervenants. Après nous aborderons les caractéristiques fondamentales des matériaux utilisés,
tels que le béton et l'acier. De plus, nous présenterons les hypothèses de calcul qui ont été prises
en compte, ainsi que les normes et les références. De plus, nous examinerons l'évaluation des
charges en mettant l'accent sur les charges d'exploitation et permanentes. Enfin, nous parlerons
de la combinaison des actions, qui sont les états limites utiles et de service.

I. Présentation de l’organisme d’accueil


1. Organisme d’accueil
• L’entreprise ADDICHE BRAHIM de la construction

a. L’activité de l’entreprise
L’entreprise ADDICHE des travaux de bâtiment exerce divers travaux de construction
qui se divisent en deux principaux corps de métiers : le gros œuvre et le second œuvre.
ADDICHE des travaux est une entreprise (SARL) est charger a réaliser les missions
suivantes :
• La construction du projet
• Le respect des plans architecturaux
• Le respect des plants livré par bureau d’études
• Faire les essais de la qualité des matériaux utilisé
• Assurer bonne mise en œuvre des travaux
• Assurer la sécurité du chantier
• L’amélioration des rendements des équipements.

11
b. Moyens humains
Par moyens humains, on entend les personnes physiques chargées de l’exécution des
projets.
L’entreprise Dispose d'une équipe de professionnels qualifiés capables de satisfaire les
besoins de ses clients.
Le responsable des travaux qui garantit que les travaux se déroulent efficacement et
dans des conditions optimales.et Le chef de chantier et le chef d'équipe sont chargés de
renforcer le rendement des travailleurs.
• Mr BRAHIM Kamal : conducteur des travaux
• Mr Said : chef chantier
• Mr Brahim : chef d’équipe
Aussi que le département administratif contient des cadres compétents chacun sont
rôle principal
• Mr ADDICH Mehdi : Gérant et responsable
• Mr Idir : comptable
• Mr hassan : responsable au département des ventes

c. Moyens matériels
Les moyens matériels englobent l’outillage, le matériel et l’équipement technique.

L’entreprise ADDICH des travaux dispose d'équipements pour aider son personnel à
accomplir les tâches

Ces moyens techniques sont répartis comme suit :

12
d. Organigramme de l’entreprise

Monsieur ADDICHE Brahim


Directeur général

Service
Technique
Service
Administration
Service Technique

Mr KAMAL Brahim
Coducteur des
Mr ADDICHE Mr IDIR
travaux Mr essaid
Mehdi
Comptable
Chef chantier
Gér.ant

Mr Brahim
Chef d'équipe

2. Le bureau d’études 3D Concept


a) L’activité de bureau d’études
Agréé par l’état depuis l’année 2000, 3D Concept est un bureau d’études techniques
multidisciplinaire : Domaines du bâtiment et des Travaux Publics. Ces prestations de services
concernent ingénierie (Conception et études de structures, efficacité énergétique et thermique,
sécurité et hygiène). Etudes de voiries et réseaux divers et équipement. Economiste des
constructions. Maîtrise d’ouvrage déléguée & OPC. Contrôle général des travaux. Le bureau
d'étude doit recevoir les données d'un projet pour :

• Comparez et examinez les données à l'aide de calculs techniques.


• En se basant sur ces constatations, créer une assistance et un plan pour réaliser les
travaux.
• Si nécessaire, fournir un rapport détaillé sur la qualité des travaux terminés.

13
b) Moyens humains
Le bureau "3D Concept" est composé d'une équipe de professionnels qualifiés qui peuvent
répondre aux besoins de ses clients

Composé d’une équipe dynamique et expérimentée, constituée d’ingénieurs et de techniciens


spécialisés de haut niveau de compétence, nous saurons mener à terme toutes vos créations :

• 3 Ingénieurs chargés du suivi des études, du pilotage et de la coordination des chantiers dans
différentes disciplines ;

• 2 Ingénieurs de structure chargés de la conception et des études de béton armé & CM ;

• 3 Ingénieurs de Génie Hydraulique et Fluides,

• 2 Ingénieurs de Génie Electrique CFO/CFA et Domotique,

• 15 Techniciens Supérieurs et Spécialisés dans différents domaines du BTP

Mr. Anouar CHOUAIB : INGENIEUR D'ETAT ; Expert assermenté


Mr. DEBBAGH NOUR : INGENIEUR D'ETAT ; Expert assermenté
Mr. Aziz LAHRICHI: INGENIEUR D'ETAT

c) Moyens matériels
Le bureau "3D Concept" dispose d'équipements pour aider son personnel à mener des études
techniques dans les domaines dont le bureau est spécialisé

• Logiciel auto cade


• Logiciel archi cad
• Logiciel BIM
• Logiciel RSA
• Voiture de service
• Appareils de bureau tels que téléphone, fax et photocopieuse.
• Appareils de mesure pour déterminer la qualité du béton

14
d) Fiche d’identification de BET

Tableau 1:Fiche d’identification de BET

Dénomination 3D CONCEPT

Forme juridique SARL


Borj Menera Ii -76 (21a-5eme Etage) Avenue Abdelkrim
Adresse du siège
Khattabi, - Marrakech-Médina
Téléphone 05-24-44-97-88

Fax 05-24-45-72-27

E-MAIL bet3dconcept01@g
mail.com
Capital 500 000 DHS

15
3. Présentation du projet
a) Généralités sue les logements sociaux
Plus qu'un bien immobilier économique, le logement social est une nécessité sociale impérieuse.
Par conséquent, il est nécessaire d'être appréhendé de deux manières. D'une part, la logique
économique qui s'impose comme étant l'exercice d'une activité immobilière qui confère à leur
titulaire le droit au profit, et d'autre part, selon l'utilité sociale qui le caractérise par les projets
immobiliers destinés spécialement aux publics vulnérables.

Il est difficile de trouver un arbitrage mutuel entre ces deux logiques qui sont forcément
différentes.

Bien plus qu’un bien immobilier économique, le logement social se présente comme un

« Besoin social fondamental ». Ceci nous amène à soulever une réflexion autour des réponses
pertinentes quant à la problématique du logement social au Maroc.

• Réalisations et besoins de logements sociaux au Maroc

Par rapport à l’année 2010, l’année 2011 a connu une production de logements sociaux qui a
quasiment atteint 100 000 unités. Or, l’offre du logement social dont le prix est de «
250.000dhs » par unité, représente la part la plus importante de la production annuelle, soit
24.7% (voir tableau 1 ci-après).

Tableau 2 : Evolution du nombre de projets de logements sociaux par type

Source : MHUPV - Direction de la Promotion Immobilière

16
b) Contexte du projet
➢ Consistence Générale du projet
Les JARDIN D’OUSSIKIS est un groupe immobilier de type social ; c’est un
projet former de 33 immeubles en R+4 avec mezzanine a usage d’habitation et
commercial ; dont le RDC est réservé spécialement pour les magazines
commerciaux et les étages courant sont former par des appartements .

Figure 1:Les JARDIN D’OUSSIKIS

Figure 2:logo Les JARDIN D’OUSSIKIS

17
Tableau 2:Consistance Générale du projet

RDC • magasins commerciaux

Mezzanine • bureau de syndicat


• chambre de gardien
• chambre des caméras de surveillance

Étage courant • Couloir


• 5 appartements composer de
(2chambres ; toilette et douche ; salon ;
cuisine avec buanderie)

➢ Situation geographies
Le projet est situé à MHAMID SUD, AVENUE GUEMASSA R212 PROPRIETE DITE

JARDIN D’OUSSIKIS

Figure 3:Situation géographies du projet

18
➢ Les intervenants de projet
La construction d’un projet nécessite l'intervention d'un certain nombre de spécialistes.
Chacun d'eux effectue une tâche spécifique qui contribue à la réalisation de projet de
construction, du maître d'œuvre, qui s'occupe de la structure, aux artisans, qui
s'occupent des travaux de plomberie ou de chauffage, en passant par l'architecte ou le
coordonnateur SPS, qui s'occupent respectivement des plans de maison et de la gestion
des risques professionnels.
Tableau 3:Les intervenants de projetv

maître d'ouvrage ADDICH Brahim


maître d'oeuvre BENLYAMANI Ahmed
Entreprise entreprise ADDICH Brahim SARL
Laboratoire
bureau d'étude 3D Concept
bureau de controle

➢ Les dimensions du propjet


Le projet jardin de cyclisme est un groupe d’habitation économique composé de 33 immeubles
en R + 4 Avec mezzanine à usage d’habitation et commerciale le quatrième secteur et la tranche
où se situe notre bâtiment qui a le programme physique suivant
La hauteur du bâtiment est 18,6 m, les niveaux sont disposés comme suivant :

• Un RDC de 2,4 m de hauteur.


• Mezzanine 2,4m de hauteur.
• Tous les étages courants, allant du 1er jusqu’au 4ème ont une hauteur de 2.8m.
• Une terrasse accessible de 2,6 m de hauteur.

19
Figure 4:Les dimensions du projet

20
➢ Les plans architecturaux

Figure 5:plan archi niveau (étage courant)

CONCLUSION
Pour conclure ce chapitre, nous avons expliqué en détail le projet et l'organisme d'accueil de
notre rapport PFE. Nous avons commencé par une présentation générale sur les logements
sociaux. Ensuite, nous avons enquêté plus en détail sur le contexte du projet, en examinant des
éléments tels que sa localisation, ses dimensions et les parties prenantes impliquées. Ces
informations clés nous ont donné une vue d'ensemble plus complète et nous ont permis de situer
notre projet dans son contexte spécifique.

21
II. Caractéristiques des matériaux
1. Généralités
Les matériaux utilisés dans les secteurs de la construction tels que les bâtiments et les travaux
publics (souvent appelés BTP) sont appelés matériaux de construction. Ils comprennent une
large gamme de matériaux, notamment le bois, le verre, l'acier, l'aluminium, les textiles, les
matières plastiques (principalement isolants) et les matériaux issus de la transformation de
produits de carrières, qui peuvent être plus ou moins complexes (comme le béton et divers
dérivés de l'argile tels que les briques, les tuiles, les carrelages et divers éléments sanitaires).

Dans ce chapitre on va analyser les deux principales matériaux utilisé (béton et acier)

2. Béton
Le béton est un mélange de matériaux minéraux. Il intègre des granulats ou des agrégats, des
matières inertes et un liant, qui est une substance capable d'en mélanger d'autres, ainsi que des
adjuvants qui modifient les caractéristiques physiques et chimiques du mélange.

Une construction implique la formulation du béton. Nous allons nous concentrer sur la
formulation d'un matériau destiné à fabriquer des éléments structurels pour un futur bâtiment
d’habitation (norme NF-EN-206/CN).

Usuellement, la composition d’un béton a les proportions ciment, squelette granulaire et eau
suivantes :

Tableau4:Proportions usuelles d’un béton

22
3. Acier
L'acier est un alliage composé de fer et de carbone. En raison de sa résistance élevée à la traction
et de son faible coût, l'acier est largement utilisé dans la construction. Le fer pur est très ductile
et facilement formé. L'ajout d'une petite quantité de carbone a pour effet d'augmenter la dureté,
la limite d'élasticité et la résistance à la traction du matériau.

Les principales propriétés mécaniques de l'acier nécessaires aux calculs de dimensionnement


peuvent être obtenues à l'aide d'un test de traction. Cet essai consiste à mesurer constamment
la déformation d'une éprouvette en fonction de la contrainte de traction appliquée à celle-ci.

La courbe qui a été créée permet de distinguer trois étapes principales :

• Au début, il y an une tendance élastique (proportionnalité entre la contrainte et la


déformation). Pendant cette période, la déformation peut être réparée.
• Une étape de déformation accélérée qui correspond à la plastification du matériau
(déformation permanente) se produit.
• Une phase de rupture se produit lorsque la contrainte diminue soudainement (striction
de l'éprouvette) tout en continuant la déformation.

Figure 6:Essai de traction - Diagramme type

23
Tableau5:données techniques

Elément Valeur
Résistance caractéristique du béton 25 MPa
(fc28)
Limite élastique d’acier (fe) 500 MPa
Résistance caractéristique à la traction 2.1MPa
Yb 1.5
Contrainte du sol (σsol) 0,25 MPa
Contrainte de calcul du béton à l’ELU σbu = 14,17 MPa
Contrainte de calcul de l’acier à l’ELU σsu = 435 MPa
Ys 1.15
Fissuration Peu préjudiciable (FPP)
➢ 3 cm pour les éléments de la
Enrobage superstructure.
➢ 5 cm pour les éléments de fondation.

1. Béton Armé
Le matériau béton – par nature non homogène - associé à l’acier induit un comportement
autrement plus complexe que ne peut le décrire les hypothèses très simplificatrices de la RdM.

C’est pourquoi, des règles de calcul précises et dédiées au béton armé ont été établies. Elles
sont contenues dans le règlement BAEL (Béton Armé aux Etats Limites). La dernière version
majeure date de 91 mais des modifications mineures ont été réalisées depuis. Le BAEL sera
bientôt remplacé par l’Eurocode 2 unifiant les différents règlements européens.

a) Les Etats Limites


Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une construction (ou d’un de ses
éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de variation défavorable d’une
des actions appliquées.

La théorie des états limites considère 2 états limites :

✓ ELS : Etat limite de service

24
✓ ELU : Etat limite ultime

b) Etat limite de service (ELS)


Les conditions de bon fonctionnement de la structure ont été atteintes. La durabilité de la
structure est remise en cause.

- Etat limite d’ouverture de fissures : risque d’ouverture de fissures.


- Etat limite de compression du béton : on limite volontairement la contrainte de
compression à une valeur raisonnable.
- Etat limite de déformation : flèche maximale.

L’état limite de service atteint remet en cause l’aptitude au service de la structure (fissures,
fuites, désordres divers).
En revanche, la sécurité (c’est à dire sa résistance) n’est pas remise en cause

c) Etat limite ultime (ELU)


Le dépassement de cet état conduit à la ruine de la structure. Au-delà de l’état limite ultime, la
résistance des matériaux béton et acier est atteinte, la sécurité n’est plus garantie et la
structure risque de s’effondrer.

- Etat limite de l’équilibre statique.


- Etat limite de résistance de l’un des matériaux.
- Etat limite de stabilité de forme : flambement

25
III. Hypothèses de calcul

✓ Le règlement BAEL 91 révisées 99 : qui est un recueil des règles


techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en
béton armé suivant la méthode des états limites (ELU/ELS).
✓ Le règlement de construction parasismique (R.P.S.2011) :il a pour
objectifs de définir l’action sismique sur un bâtiment ordinaire et de
présenter un ensemble des exigences minimales de conception et de calcul
ainsi que des dispositions constructives à adopter pour permettre aux
bâtiments ordinaires de résister convenablement aux secousses sismiques
✓ NF P 06-004 :la norme NF P 06-004 concerne les charges permanentes
dans ledomaine de la construction et des travaux. Elle spécifie les règles
et les méthodes de calcul pour déterminer les charges permanentes à
prendre en compte lors de la conception des structures de bâtiments.
✓ NF P 06-001 : C’est la norme qui spécifie les charges d'exploitation à
prendre en compte lors du calcul et de la conception des structures des
bâtiments.
✓ RTCM : Règlement thermique de construction au Maroc : a pour objet de
fixer les caractéristiques thermiques que doivent respecter les bâtiments
par zone climatique, afin de réduire les besoins en chauffage et
climatisation, améliorer le confort thermique, participer à la baisse de la
facture énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

26
IV. Analyse des charges :
1) Généralités
Pour dimensionner une structure résistante et stable ; il faut assurer la descente de charge
uniforme et une distribution correcte des charges sur tous les éléments structuraux (poteau ;
poutre ; voile …). Les charges réglementaires :

▪ Les charges permanentes


▪ Les charger d’exploitation

2) Les charges permanentes(G)

La charge permanente comprend non seulement le poids propre des éléments porteurs, mais
aussi les poids des éléments incorporés aux éléments porteurs tels que : plafond, sol, enduits et
revêtements quelconques ainsi que ceux des éléments de la construction soutenus ou supportés
par les éléments porteurs tels que : cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de ventilation,
etc…

La valeur de telles charges se calcule d’après le volume des matériaux et leur densité la plus
grande dans les conditions d’emploi.

3) Les charger d’exploitation (Q)


Les charges d’exploitation sont celles qui résultent de l’usage des locaux par opposition au
poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements fixes. Elles
correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux personnes et pour un mode
normal d’occupation. En pratique toutefois, certains équipements fixes légers peuvent être
inclus dans les valeurs fixées pour les charges d’exploitation

Conclusion
Pour conclure ce chapitre, nous avons exploré en détail les aspects fondamentaux des matériaux
utilisés, à savoir le béton et l'acier. De plus, nous avons présenté des hypothèses de calcul qui
ont été prises en compte, basées sur des normes et des références telles que BAEL, RPS, DTU,
etc. Nous avons également analysé les cotes de charge, en nous concentrant sur les charges à
long terme et actives. Enfin, nous avons discuté en profondeur de la combinaison d'actions, en
nous concentrant sur les états utiles

27
Chapitre 2 : étude structurelle
comparative entre deux approches de
calcul

28
I. Introduction
Ce chapitre se concentre sur la conception et la simulation structurelles, mettant en évidence
les logiciels utilisés ainsi que les étapes clés du processus. Nous commencerons par
présenter les logiciels CBS et RSA largement utilisés dans le domaine de l'ingénierie des
structures. Nous explorerons ensuite la modélisation structurelle sur CBS. Ensuite, nous
discuterons de l'application des charges au CBS, en nous concentrant sur les charges
permanentes et vives, à la fois surfaciques et linéaires. Cette étape est essentielle pour
évaluer la réponse de la structure et assurer la sécurité de la structure. Enfin, nous
discuterons d'abord du dimensionnement sur CBS, suivi du dimensionnement statique
manuel des éléments porteurs tels que les colonnes, les fondations, les poutres et les murs.
Ces étapes permettent d'établir les bonnes dimensions et de vérifier la capacité portante de
la structure

II. Etude statique de la structure


1) Calcul manuel
• Descente de charge
i. Poteau
✓ Poteau de l’étage 4= (25*25)

L’acier longitudinal :

 Calcul de 𝐍𝐮 :

Nu = 1.35G + 1.5Q
 Nu = 150 KN

 Calcul de 𝝀 :
2√3×𝐿𝑓
𝜆= 𝑎
𝟐√𝟑×2.8
 𝝀=
𝟎.𝟐𝟓
 𝜆 = 27.1585
 Calcul de 𝜶 :

On a : 𝜆 ≤ 50
0.85
Donc : α= 𝜆 2
1+0.20×( )
35
 𝛼 = 0.6823

On a : la moitié des charges est appliquée après 90 jours


α
Donc : => α = 0.6823
1

29
 Calcul de 𝑩𝒓 :

Br = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02)
 𝑩𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟐𝟗
 Calcul de 𝐀 𝐒𝐂 :

𝑁 Br ×𝑓𝑐28 𝛾
A𝑆𝐶 = ( α𝑢 − ) × 𝑓𝑠
0.9𝛾𝑏 𝑒

 𝑨𝑺𝑪 = −17.53 𝒄𝒎𝟐

 Calcul de 𝐀 𝐦𝐢𝐧 :

0.2𝐵
A𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {4𝑢; }
100
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟒 𝒄𝒎𝟐

On a:
A𝑆𝐶 < A𝑚𝑖𝑛
Donc on doit ferrailler par A𝑚𝑖𝑛
Le choix des barres : 4T12 (A𝑆𝐶 = 4 𝑐𝑚2 )

L’acier transversal :

Ø𝑙 𝑚𝑎𝑥
Ø𝑡 = 3

 Ø𝒕 = 𝟒 𝒎𝒎

On prend : Ø𝑡 = 6 mm

𝒕 = 𝒎𝒊𝒏{𝟒𝟎; 𝒂 + 𝟏𝟎; 𝟏𝟓Ø𝒍 𝒎𝒊𝒏 }


 𝒕 = 18 cm

30
✓ Poteau de l’étage 3 (25*25)

L’acier longitudinal :

 Calcul de 𝐍𝐮 :

Nu = 1.35G + 1.5Q
 Nu = 290 KN

 Calcul de 𝝀 :

2√3×𝐿𝑓
𝜆= 𝑎
𝟐√𝟑×2.8
 𝝀= 𝟎.𝟐𝟓
 𝜆 = 27.16
 Calcul de 𝜶 :

On a : 𝜆 ≤ 50
Donc :
0.85
α= 𝜆 2
1+0.20×( )
35

 𝛼 = 0.759

On a : la moitié des charges est appliquée après 90 jours


α
Donc : => α = 0.759
1

 Calcul de 𝑩𝒓 :

Br = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02)
 𝑩𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟐𝟗

 Calcul de 𝐀 𝐒𝐂 :

𝑁 Br ×𝑓𝑐28 𝛾
A𝑆𝐶 = ( α𝑢 − ) × 𝑓𝑠
0.9𝛾𝑏 𝑒

 𝑨𝑺𝑪 = −12.86 𝒄𝒎𝟐

31
 Calcul de 𝐀 𝐦𝐢𝐧 :

0.2𝐵
A𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {4𝑢; }
100
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟒 𝒄𝒎𝟐

On a:
A𝑆𝐶 < A𝑚𝑖𝑛
Donc on doit ferrailler par A𝑚𝑖𝑛
Le choix des barres : 4T12 (A𝑆𝐶 = 4 𝑐𝑚2 )
L’acier transversal :

Ø𝑙 𝑚𝑎𝑥
Ø𝑡 = 3

 Ø𝒕 = 𝟒 𝒎𝒎

On prend : Ø𝑡 = 6 mm

𝒕 = 𝒎𝒊𝒏{𝟒𝟎; 𝒂 + 𝟏𝟎; 𝟏𝟓Ø𝒍 𝒎𝒊𝒏 }


 𝒕 = 18 cm
✓ Poteau de l’étage 2= (35*25)

L’acier longitudinal :

 Calcul de 𝐍𝐮 :

Nu = 1.35G + 1.5Q
 Nu = 430 KN

 Calcul de 𝝀 :

2√3×𝐿𝑓
𝜆= 𝑎
𝟐√𝟑×2.8
 𝝀= 𝟎.𝟐𝟓
 𝜆 = 19.40

32
 Calcul de 𝜶 :

On a : 𝜆 ≤ 50
0.85
Donc : α= 𝜆 2
1+0.20×( )
35
 𝛼 = 0.801

On a : la moitié des charges est appliquée après 90 jours


α
Donc : => α = 0.801
1

 Calcul de 𝑩𝒓 :

Br = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02)
 𝑩𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟓𝟗

 Calcul de 𝐀 𝐒𝐂 :
𝑁 Br ×𝑓𝑐28 𝛾
A𝑆𝐶 = ( α𝑢 − ) × 𝑓𝑠
0.9𝛾𝑏 𝑒

 𝑨𝑺𝑪 = −18.74 𝒄𝒎𝟐

 Calcul de 𝐀 𝐦𝐢𝐧 :

0.2𝐵
A𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {4𝑢; }
100
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒. 𝟖𝟎; 𝟎. 𝟎𝟓}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟒. 𝟖𝟎 𝒄𝒎𝟐

On a: A𝑆𝐶 < A𝑚𝑖𝑛


Donc on doit ferrailler par A𝑚𝑖𝑛
Le choix des barres : 4T12 (A𝑆𝐶 = 4 .80𝑐𝑚2 )

L’acier transversal :
Ø𝑙 𝑚𝑎𝑥
Ø𝑡 = 3

 Ø𝒕 = 𝟒 𝒎𝒎

On prend : Ø𝑡 = 6 mm 𝒕 = 𝒎𝒊𝒏{𝟒𝟎; 𝒂 + 𝟏𝟎; 𝟏𝟓Ø𝒍 𝒎𝒊𝒏 }


𝒕 = 18 cm

33
✓ Poteau de l’étage 1= (35*35)
L’acier longitudinal :

 Calcul de 𝐍𝐮 :

Nu = 1.35G + 1.5Q
 Nu = 570 KN

 Calcul de 𝝀 :

2√3×𝐿𝑓
𝜆=
𝑎
𝟐√𝟑×2.8
 𝝀= 𝟎.𝟐𝟓
 𝜆 = 19.40
 Calcul de 𝜶 :

On a : 𝜆 ≤ 50
0.85
Donc : α= 𝜆 2
1+0.20×( )
35
 𝛼 = 0.801

On a : la moitié des charges est appliquée après 90 jours


α
Donc : => α = 0.801
1

 Calcul de 𝑩𝒓 :

Br = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02)
 𝑩𝒓 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟓𝟗
 Calcul de 𝐀 𝐒𝐂 :
𝑁 Br ×𝑓𝑐28 𝛾
A𝑆𝐶 = ( α𝑢 − ) × 𝑓𝑠
0.9𝛾𝑏 𝑒

 𝑨𝑺𝑪 = −28.38𝒄𝒎𝟐
 Calcul de 𝐀 𝐦𝐢𝐧 :

0.2𝐵
A𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {4𝑢; }
100
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟕}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟓. 𝟔𝟎; 𝟎. 𝟎𝟕}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟓. 𝟔𝟎 𝒄𝒎𝟐

On a: A𝑆𝐶 < A𝑚𝑖𝑛


Donc on doit ferrailler par A𝑚𝑖𝑛
Le choix des barres : 4T12 (A𝑆𝐶 = 5.60 𝑐𝑚2 )
34
L’acier transversal :
Ø𝑙 𝑚𝑎𝑥
Ø𝑡 = 3

 Ø𝒕 = 𝟒 . 𝟔𝟔𝟕𝒎𝒎

On prend : Ø𝑡 = 6 mm
𝒕 = 𝒎𝒊𝒏{𝟒𝟎; 𝒂 + 𝟏𝟎; 𝟏𝟓Ø𝒍 𝒎𝒊𝒏 }
 𝒕 = 21cm
✓ Poteau du RDC (35*45)

L’acier longitudinal :

 Calcul de 𝐍𝐮 :

Nu = 1.35G + 1.5Q
 Nu = 690 KN

 Calcul de 𝝀 :
2√3×𝐿𝑓
𝜆= 𝑎
𝟐√𝟑×2.8
 𝝀=
𝟎.𝟐𝟓
 𝜆 =34.64
 Calcul de 𝜶 :

On a : 𝜆 ≤ 50
Donc :
0.85
α= 𝜆 2
1+0.20×( )
35

 𝛼 =0.711

On a : la moitié des charges est appliquée après 90 jours


α
Donc : => α = 0.711
1

 Calcul de 𝑩𝒓 :

Br = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02)
 𝑩𝒓 =0.1419

35
 Calcul de 𝐀 𝐒𝐂 :

𝑁 Br ×𝑓𝑐28 𝛾
A𝑆𝐶 = ( α𝑢 − ) × 𝑓𝑠
0.9𝛾𝑏 𝑒

 𝑨𝑺𝑪 = 𝒄𝒎𝟐

 Calcul de 𝐀 𝐦𝐢𝐧 :

0.2𝐵
A𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {4𝑢; }
100
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟒; 𝟎. 𝟎𝟗}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙{𝟔. 𝟒𝟎; 𝟎. 𝟎𝟗}
 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟔. 𝟒𝟎 𝒄𝒎𝟐

On a: A𝑆𝐶 < A𝑚𝑖𝑛


Donc on doit ferrailler par A𝑚𝑖𝑛
Le choix des barres : 6T12 (A𝑆𝐶 = 6.40 𝑐𝑚2 )

L’acier transversal :
Ø𝑙 𝑚𝑎𝑥
Ø𝑡 = 3

 Ø𝒕 = 𝟒 𝒎𝒎

On prend : Ø𝑡 = 6 mm
𝒕 = 𝒎𝒊𝒏{𝟒𝟎; 𝒂 + 𝟏𝟎; 𝟏𝟓Ø𝒍 𝒎𝒊𝒏 }
 𝒕 = 18 cm

ii. Semelle isolée


On va démontrer le calcul de la semelle sous P(T1/13)

 Calcul des dimensions

N N𝑠𝑒𝑟
̅
= ̅̅̅̅̅̅
σ σ𝑠𝑒𝑟
N 0.5
 ̅
= {0.25}
σ
N
 ̅
= 2 m2
σ
 A × B = 2.95m2

𝑎 𝐴
 Et on a : =
𝑏 𝐵

36
𝑎
 A≥ √𝑆 × 𝑏 ⟹ A≥ 1.95 m

Et

𝑏
 B≥ √𝑆 × 𝑎 ⟹ B ≥ 1.55

𝐵−𝑏
Et on a : ℎ≥ + 0.05
4
1.55−0.45
Donc : ℎ≥ + 0.05
4

Alors : ℎ ≥ 0.33
On prend ℎ = 0.35 𝑚

 Calcul du poids propre de la semelle :

PP = 𝐴 × 𝐵 × ℎ × 𝑤𝑏,𝑎
 PP = 1.55 × 1.95 × 0.35 × 25
 PP = 26.4469 𝐾𝑁

 Calcul des dimensions avec le poids propre de la semelle :

𝑁𝑢 = 690 + 1.35 × 26.4469


 𝑁𝑢 = 725.7033 𝐾𝑁

𝑁𝑠𝑒𝑟 = 500 + 26.4469


 𝑁𝑠𝑒𝑟 = 526.4469 𝐾𝑁
N 𝑢 N N
𝑠𝑒𝑟
On a: ̅
= max { ̅̅̅̅ ; ̅̅̅̅̅̅ }
σ σ 𝑢σ 𝑠𝑒𝑟

N 0.725 0.526
 ̅
= max { 0.25 ; }
σ 0.25
N
 ̅
= max{2.9; 2.10}
σ
N
 ̅
= 2.9 m2
σ

𝑎
Donc A≥ √𝑆 × 𝑏 ⟹ A≥ 1.97 m

Et

𝑏
 B≥ √𝑆 × 𝑎 ⟹ B ≥ 1.60

On prend A = 2.50 𝑚 Et B = 2.30m

37
𝐵−𝑏
Et on a : ℎ≥ + 0.05
4
2.30−0.45
Donc : ℎ≥ + 0.05
4

Alors : ℎ ≥ 0.5125 𝑚
On prend ℎ = 0.55 𝑚
𝐴 = 2.50 𝑚
C/C : {𝐵 = 2.30 𝑚 et 𝑑 = ℎ − 0.05 = 0.5𝑚
ℎ = 0.55 𝑚

 Calcul du ferraillage :

1. 1er lit // à B :

𝑁𝑢 ×(𝐵−𝑏) 𝑓
Ab = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 435
8×𝑑×𝜎𝑠 𝑏
 Ab=7.34 𝑐𝑚2

2. 2eme lit // à A :

𝑁𝑢 ×(𝐴−𝑎) 𝑓
Aa = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 435
8×𝑑×𝜎𝑠 𝑏
 Aa =8.53 𝑐𝑚2

Le choix :
1er lit // a B : 10T10 (7.85𝑐𝑚2 )
2eme lit // a B : 8T12 (9.05𝑐𝑚2 )

 Calcule de la hauteur de rive :

On a 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
Et 𝐹𝑒𝐸500
𝑙𝑠
Alors : = 44.1
Ø

Donc : 𝑙𝑠 = 44.1 × Ø
Alors : 𝑙𝑠 = 44.1
3. Selon B:

B
= 47.5 > 𝑙𝑠 = 44.10
4

 Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la


semelle et comporter des encrages courbes.

38
4. Selon A:

A
= 37.5 < 𝑙𝑠 = 44.10
4

 Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la


semelle et comporter des encrages courbes.

Alors : 𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥{15 𝑐𝑚 ; 12Ø + 6𝑐𝑚}


Donc 𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥{15 𝑐𝑚 ; 12.6 𝑐𝑚}
Alors 𝑒 ≥ 15
On prend : 𝑒 = 15 𝑐𝑚

Apres tout calcul fait, voilà un tableau récapitulatif de la totalité des semelles

iii. Voile
On va expose le calcul du voile (axe 16 ; fil E-F) comme exemple de calcul d’un voile en

flexion simple.

Le principe calcul c’est de considère le voile comme un poteau, en effet, dans notre cas on

va considérer un poteau de section (20x100).

a) Calcul l’élancement

2√3𝑙𝑓
𝜆=
𝑎

On a la hauteur du voile est de h=2.4m pour l’RDC 𝑙𝑓 = 0.7𝑙0 = 1.68𝑚


1.68
D’où on trouve : 𝜆 = 2√3 × = 29.10
0.2

b) Calcul de coefficient de flambage :

On a trouvé que 𝜆 = 29.10 ≤ 50

Donc on calcule par la relation suivante :

39
0.85
𝛼= ⟹ 𝛼 = 0.747
𝜆 2
1 + 0.2 ∗ ( )
35
On suppose que la moitié des charges sont appliqué près 90jours

𝛼
Donc 𝛼 ′ = = 0.747
1

c) Calcul de la section réduite du béton :

𝐵𝑟 = (𝑎 − 2)(𝑏 − 2) = 0.18 × 0.98 = 0.1764 𝑚2

d) Calcul de la section d’acier théorique 𝐴𝑡ℎ :

𝑁𝑢 𝐵𝑟𝑓𝑐28 𝛾𝑠
𝐴𝑡ℎ ≥ ( − )×
𝛼 0.9𝛾𝑏 𝑓𝑒
✓ Calcul de Nu

Données des charges sur chaque voile :

𝐺 =6156.55

𝑄 = 1212.50

 A l’état limite ultime :

➢ 𝑃𝑢 = 1.35 × 𝐺𝑡(𝐻𝐼) + 1.5 × 𝑄 = 101.30 𝐾𝑁/𝑚

 A l’état limite de service

➢ 𝑃𝑠𝑒𝑟(𝐻𝐼) = 𝐺𝑡(𝐻𝐼) + 𝑄 = 73.691 𝐾𝑁/𝑚

Donc pour le calcul d’effort normale il se fait de multiplier la charge par la longueur du voile

40
𝑁𝑢 = 3.75 × 𝑃𝑢 = 379.876 𝐾𝑁

Avec 𝑁 = 37987.61 𝑑𝑎𝑛 et 𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑃𝑎 et 𝛾𝑏 = 1.5 et 𝛾𝑠 = 1.15 et 𝑓𝑒 = 500𝑀𝑃𝑎

𝐴𝑡ℎ = −51.98 𝑐𝑚2

e) Calcul de la section d’acier minimale 𝐴𝑚𝑖𝑛 :

0.2𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ max (4𝑢, )
100

2000
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max (4 × 2.4; ) = 20𝑐𝑚2
100

On procède donc à un ferraillage avec deux nappes 8T14+8T14 (soit une section de 24.6

cm²/m).

5𝐵
𝐴𝑠 𝑚𝑎𝑥 = = 100𝑐𝑚2 /𝑚
100

Pour les aciers transversaux on admit HA8 / e=20cm

iv. Escalier
L’escalier étudié permet l’accès du 1er étage vers les divers étages en haut.

a. Evaluation des charges :


1. Charges permanentes :
Les charges sont calculées par mètre linéaire horizontal.

✓ Béton armé : 𝜌𝑏𝑎 = 25 𝐾𝑁/𝑚3

✓ Enduit :𝜌𝑒 = 20 𝐾𝑁/𝑚3

✓ Marbre :𝜌𝑚 = 28 𝐾𝑁/𝑚3

41
1.1 Charges sur la paillasse :

✓ Le paillasse en béton armé :(e=15cm)

𝑒 0,15
( ) × 𝜌𝑏𝑎 × 1𝑚 = ( ) × 25 = 4.25𝐾𝑁/𝑚
cos 𝛼 cos 28.07

✓ Marche en béton armé :

H 0.15
× 𝜌𝑏𝑎 × 1𝑚 = × 25 × 1𝑚 = 2𝐾𝑁/𝑚
2 2

✓ Marche en marbre (e𝑚 = 3𝑐𝑚):

e𝑚 × 𝐻 × 𝜌𝑚 = 0.03 × 16 × 28 = 0.134𝐾𝑁/𝑚
✓ Marche en pose (e𝑝 = 1.5𝑐𝑚):

e𝑝 × 1𝑚 × 𝜌𝑒 = 0.3𝐾𝑁/𝑚

✓ Contre marche en marbre (e𝑐𝑚 = 2𝑐𝑚):

e𝑐𝑚 × (𝐻 − e𝑚 ) × 1𝑚 0.02 × (0.16 − 0.03)


× 𝜌𝑚 = × 28 = 0.24𝐾𝑁/𝑚
𝑔 0.3
✓ Mortier de pose pour contre marche (e𝑐𝑚 = 1.5𝑐𝑚):

e𝑚𝑝 × (𝐻 − e𝑚 ) × 1𝑚 0.015 × (0.16 − 0.03)


× 𝜌𝑒 = × 20 = 0.13𝐾𝑁/𝑚
𝑔 0.3
✓ Enduit de la paillasse (e𝑒 = 1𝑐𝑚):

e𝑒×1𝑚 0.01
× 𝜌𝑒 = × 20 = 0.23𝐾𝑁/𝑚
cos 𝛼 cos 28.07
✓ Garde-corps : 0 .1KN/m

Alors : G = 7 .384KN/m la charge permanente totale sur la paillasse.

1.2 Charges sur Le palier (e = 15cm) :

✓ Chape en béton armé (e=15cm) :

e × 1m × 𝜌𝑏𝑎 = 0.15 × 25 = 3.75𝐾𝑁/𝑚


✓ Marbre (e=2cm) :

e𝑚 × 1m × 𝜌𝑚 = 0.02 × 28 = 0.56𝐾𝑁/𝑚

42
✓ Mortier de pose (e𝑚𝑝 = 1.5𝑐𝑚):

e𝑚𝑝 × 1𝑚 × 𝜌𝑒 = 0.015 × 20 = 0.3𝐾𝑁/𝑚

✓ Enduit (e𝑒 = 1.5𝑐𝑚):

e𝑒 × 1𝑚 × 𝜌𝑒 = 0.015 × 20 = 0.3𝐾𝑁/𝑚

Alors : G = 4.91KN/m la charge permanente totale sur le palier.

2. Charges d’exploitation :
On adopte pour l’escalier une charge d’exploitation : Q = 4 KN/m
b. Schéma de calcul et Dimensionnement :
1. Sollicitation :

Combinaison Moments fléchissant (kN.m) Effort tranchant (kN)


1.35*G+1.5*Q 72.45 44.16 44.16
G+Q 51.53 31.33 31.33

2. Ferraillage :

Le calcul des armatures est réalisé sur une poutre isostatique de section (0.15x1.00) m2 soumise
à la flexion simple.

2.1 Armatures principales :


❖ Moment réduit agissant :

𝑀𝑢 72.45 × 10−3
𝜇𝑢 = = = 0.319
𝑏 × 𝑑² × 𝑓𝑏𝑢 1 × 0.135² × 12.47

❖ Nécessité d’aciers comprimés :

On 𝜇𝑙 = 0.372 donc 𝜇𝑢 ≤ 𝜇𝑙 pas d’armatures comprime

❖ Section d’aciers tendus𝐴𝑠𝑡 :

𝛼 = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 𝜇𝑢 ) = 0.4979

𝑍𝑢 = 𝑑 × (1 − 0.4 × 𝛼) = 0.1081m

43
𝑀𝑢 72.45×10−3
𝐴𝑠𝑡𝑢 = = = 15.41𝑐𝑚²
𝑍𝑢 ×𝜎𝑠𝑢 0.1081×435

D’où on choisit pour les armatures principales : 8HA16 /ml


(Ast =16.09cm²)

2.1 Armatures en chapeaux (𝐴𝑐ℎ𝑎𝑝 ):

𝐴𝑐ℎ𝑎𝑝 = 0.15 × 𝐴𝑠𝑡𝑢 = 2.414𝑐𝑚²/𝑚 Donc on choisit4HA10 /ml (3.14cm²/ml)

✓ Calcul des armatures de répartition (𝐴𝑟 ):

La section des armatures de répartition, dans le sens de la largeur des escaliers, est prise égale

au quart de la section des armatures principales, on a alors :

𝐴𝑠𝑡 4.023𝑐𝑚2
𝐴𝑟 = =
4 𝑚𝑙

Donc on choisit : 6HA10 /ml(4.71cm²/ml)

✓ Vérification à l’ELS :

On a : 𝑴𝒔 = 51.53 KN.m

𝒃
× 𝒀² + (𝟏𝟓 × 𝐴𝑠𝑡 ) × 𝑌 − 15 × 𝐴𝑠𝑡 × 𝑑 = 0
𝟐

0.5 × 𝑌² + 24.135 × 10−3 × 𝑌 − 3.2582 × 10−3 = 0

𝑌 = 0.0601𝑚

𝑏 × 𝑦3
𝐼= + 15 × 𝐴𝑠𝑡 × (𝑑 − 𝑦)2
3

𝐼 = 2.0776 × 10−4 𝑚4

Donc vérification des contraintes 𝜎𝑏𝑐 :

𝑀𝑠
𝜎𝑏𝑐 = ×𝑌
𝐼
𝜎𝑏𝑐 = 14.91𝑀𝑃𝑎

44
Donc on a 𝜎𝑏𝑐 ≥ ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 13.2𝑀𝑃𝑎
Donc il fout augmenter l’épaisseur de paillasse en prend 𝑒 = 18𝑐𝑚et d=0.162m

𝒃
× 𝒀² + (𝟏𝟓 × 𝐴𝑠𝑡 ) × 𝑌 − 15 × 𝐴𝑠𝑡 × 𝑑 = 0
𝟐
0.5 × 𝑌² + 24.135 × 10−3 × 𝑌 − 3.9099 × 10−3 = 0
𝑌 = 0.0675𝑚
𝑏 × 𝑦3
𝐼= + 15 × 𝐴𝑠𝑡 × (𝑑 − 𝑦)2
3
𝐼 = 3.1805 × 10−4 𝑚4
Donc vérification des contraintes 𝜎𝑏𝑐 :

𝑀𝑠
𝜎𝑏𝑐 = ×𝑌
𝐼
⟹ 𝜎𝑏𝑐 = 10.94𝑀𝑃𝑎
Donc on a 𝜎𝑏𝑐 ≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 13.2𝑀𝑃𝑎 Donc c’est bon

✓ Vérification des contraintes :

Pour les poutres dalles ; coulée sans reprise de bétonnage surleur épaisseur, les armatures

transversales ne sont pas nécessaires :

𝜏𝑢 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢

𝑢 𝑉 44.16×10−3
Et on a : 𝜏𝑢 = 𝑏×𝑑 = = 0.273𝑀𝑃𝑎
1×0.162

𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = min (0.06 ×
̅̅̅ ; 1.5𝑀𝑃𝑎) = 0.88𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

τu = 0.273MPa ≤ ̅̅̅
τu = 0.88MPa Donc c’est bon vérifiée

45
2) Calcul numérique sur le logiciel CBS
La phase de modélisation suit la conception et fait appel à deux logiciels de
calcul, à savoirCBS (Concrete Building Structure) et RSA (Robot Structural
Analysis), afin de dimensionnerl'ossature du bâtiment et ses fondations.
Dans CBS, on utilise ce logiciel pour saisir les données géométriques, les
charges statiques appliquées à la structure, effectuer la descente de charge,
puis exporter la structure vers Robot.
Dans RSA, le logiciel est utilisé pour réaliser le maillage de la structure et effectuer les
calculs dynamiques.

a. Dessin de la structure sur CBS :


Le processus de dessin et de simulation nous permet de créer une
représentation virtuelle de la clinique qui se rapproche de la réalité. En
suivant toutes les étapes nécessaires, nous obtenons une vision plus précise
et détaillée de ce à quoi la clinique ressemblera une fois construite. Cela nous
permet d'anticiper les problèmes potentiels, d'optimiser l'aménagement et les
fonctionnalités, et de prendre des décisions éclairées pour créer un
environnement clinique efficace et adapté aux besoins des patients et du
personnel médical.

Figure 7:modélisation de la structure sur CBS


46
b. Application des charges
❖ Les charges permanentes (les charges surfaciques au niveau de l’étage courant)
La charge permanente appliquée dans tous les étages est généralement de
2.85KPa, ce qui englobe le poids des éléments de construction et des
équipements fixes. Cependant, la terrasse supporte une charge
permanente plus élevée de 3.65KPa en raison de l’activité humaine et des
charges concentrées lors de leur utilisation. Cela garantit que la structure
de la terrasse est suffisamment solide pour résister à ces charges
supplémentaires.

Figure 8:Charges permanent appliquer au niveau des étages courants

Figure 9:Charges permanent appliquer au niveau de la Terrace


47
❖ Les charges surfaciques linéaire (PH RDC et MEZZANINE et Etage courant
Les cloisons utilisées dans bâtiment sont de type double, ce qui signifie
qu'elles sont constituées de deux parois séparées par un espace. Pour calculer
la charge linéaire exercée par ces cloisons, nous utilisons la relation suivante
: GL = 1.8 kPa x H(étage), où H(étage) représente la hauteur de l'étage.

Figure 10:les charges surfaciques niveau RDC

Figure 11:les charges surfaciques niveau MEZZANINE

Figure 12:les charges surfaciques niveau ETG courant


48
• Au rez-de-chaussée, la charge linéaire est de 6 KN/m, basée
sur la hauteur du rez-de-chaussé
• Pour la mezzanine, la charge linéaire est de 9 KN/m, calculée
en fonction de la hauteurde la mezzanine.
• Pour les étages du 1er au 4ème, la charge linéaire est de 9
KN/m, en fonction de lahauteur de chaque étage.
• En ce qui concerne la terrasse, la charge linéaire est de
9KN/m basée sur la hauteurde la terrasse.
Ces charges linéaires sont prises en compte lors du
dimensionnement de la structure pour garantir qu'elle est capable de
supporter les charges supplémentaires exercées par les cloisons

❖ Les charges d’exploitations (les charges surfaciques au niveau de l’étage courant)

Figure 13:les charges d’exploitations niveau

Figure 14:les charges d’exploitations niveau

49
c. Dimensionnement estimatif sur CBS et vérification :
A. Poteau :
Le logiciel CBS estime les dimensionnements des éléments structuraux de bâtiment en se
basent sur ensembles des paramètres donner au logiciel

• Vérification des sections des poteaux sur CBS (ELU) :


La contrainte admissible pour les poteaux de la clinique a été fixée à σbc = 14.17
kPa, en utilisant une formule spécifique prenant en compte le facteur de sécurité
0.85× fc28
et les propriétés du matériau utilisé ( ). L'objectif était de garantir que
1.5
les poteaux ne dépassent pas cette contrainte lorsqu'ils sont soumis à une charge
maximale.

Figure 15:Vérification des sections des poteaux sur CBS (ELU)

Les poteaux sont vérifiés a l’ELU pour que la contrainte admissible du béton ne soit pas
dépassée 14.17MPa. La contrainte atteint 13,78 MPa est inférieure à la contrainte admissible
du béton, donc les sections des poteaux sont vérifiées.

50
B. Les semelles :
Les dimensions des semelles de structure ont été initialement estimées sur CBS
afin d'obtenir une première approximation de leur taille en fonction des charges
prévues.

Figure 16:dimensions des semelles

• Vérification des sections des semelles sur CBS (ELS) :


Les dimensions estimées ont été ajustées ultérieurement pour s'assurer que les
semelles respectent les critères de l'ELS (État Limite de Service). L'ELS vise à
garantir la durabilité et la fonctionnalité des fondations en tenant compte des
charges appliquées.

Figure 17:Vérification des sections des semelles sur CBS (ELS)

Les semelles sont vérifiées a l’ELS pour que la contrainte du sol admissible ne
soit pas dépassée (0.24MPa). La contrainte atteint 0,24 MPa est inférieure à la

51
contrainte admissible du sol, donc les sections des semelles isolées sont
vérifiées.

d. Descente de charge des éléments structuraux :


La descente de charge est l’opération qui consiste à calculer tous les éléments porteurs de la
construction, les actions qu’ils supportent chaque étage jusque la fondation.
Les charges permanentes s’accumulent d’un étage à l’autre sans aucune diminution alors que
celles d’exploitation suit une loi de dégression verticale.

Figure 18:Descente de charge des éléments structuraux

52
III. Etude sismique de la structure simplifiée
Dans cette partie on va essayer de contrôler le comportement sismique de cette structure en
utilisons la méthode simplifiée (l’approche statique équivalente).
L’approche statique équivalente, adoptée par le présent règlement, est requise dans les
conditions suivantes :
- le bâtiment doit être régulier (il doit vérifier quelque condition concernant la forme de la
structure) ;
- la hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas 2 s.
Cette méthode est basée sur le premier mode seulement, elle est valable pour les bâtiments
dont la réponse est entièrement déterminée de mode fondamentale.

1) la régularité du bâtiment

1.1 la régularité géométrique

✓ En plan :

• parties saillantes / entrante

Figure 19: le cas general de la regularite geometrique en plan

53
Figure 20:schéma en élévation du bâtiment étudie

La condition à vérifier : parties saillantes + entrantes ≤ 𝟎. 𝟐𝟓𝑩

Et on a : parties saillantes + entrantes = 4.40 + 1= 5.40m


B = 34.4 m => 0.25B = 8.60 m

Alors : la condition (parties saillantes + entrantes ≤ 𝟎. 𝟐𝟓𝑩) est bien vérifiée

• élancement :
La condition à vérifier : L/B ≤ 3.50

Et on a : L =34.4 m
B = 11.90 m

Alors : la condition est bien vérifiée

54
✓ En élévations :

• parties saillantes / entrantes

Figure 21: schéma de la vue en plan du bâtiment étudie


La condition à vérifier : L1/L0 ≤ 1.15

Et on a : L0 = 11.90 m
L1 = 13.10 m

Alors : L1/L0 = 1.10

Alors : la condition est bien vérifiée

• l’élancement du bâtiment

La condition à vérifier: 𝐻 < 4B

Et on a : B = 11.90 m => 4B = 47.60


H = 16.00 m

Alors : la condition est bien vérifiée

On conclut finalement que la régularité géométrique est bien vérifiée

55
1.2 La régularité des rigidités entre les niveaux

La condition à vérifier :

La variation de rigidité entre deux niveaux successifs ne doit pas dépasser 30%

Dans notre cas, il y a une rigidité presque constante

On conclut finalement que la régularité des rigidités entre les niveaux est bien vérifiée

1.3 La régularité de la masse entre les niveaux

La condition à vérifier :

La variation de la masse entre deux niveaux successifs ne doit pas dépasser 30%

Dans notre cas, il y a une masse presque constante (presque la même conception du
plancher pour chaque niveau)

On conclut finalement que la régularité des rigidités entre les niveaux est bien vérifiée

Donc notre bâtiment répond à la totalité des conditions pour appliquer le calcul
simplifié (l’approche statique équivalente)

2) les paramètres sismiques

2.1 La classe du bâtiment

Système la classification du bâtiment se détermine selon l’importance de l’usage, leur


configuration, et leur capacité de dissipation d’énergie.

 Classe I : bâtiment d’importance vitale

56
Les bâtiments d’importance vitale représentent les constructions de premier nécessite dans le
cas de séisme comme : les hôpitaux, les centres de décisions, les cliniques, les grands
réservoirs et châteaux d’eau, constructions de stockage des produits qui représente un risque
sur l’environnement …

 Classe II : bâtiment de grand public

Les bâtiments de grand public représentent les constructions d’importance socioculturelles


comme : les bâtiments scolaires et universitaires, les bibliothèques, les musées, les salles de
spectacles et de sport, les mosquées…

 Classe III : bâtiment ordinaire

Les bâtiments ordinaires représentent les constructions a usage d’habitation, bureaux,


commerce…

Notre bâtiment est à usage d’habitation, donc la classe du bâtiment c’est CIII
Ce qui nous donne un coefficient de priorité I = 1.00
2.2 La zone sismique

Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les exigences de


dimensionnement des structures à travers de grandes régions du pays, le « RPS2011 » utilise
l’approche des zones. Il s’agit de diviser le pays en plusieurs zones de sismicité homogène et
présentant approximativement le même niveau sismique.
Le territoire national est divisé en 5 zones sismiques classées comme suit :

Zones d’accélération
6: zones d’accélération

Zone Za(%g) Couleur

Zone 0 4

Zone 1 7

Zone 2 10

Zone 3 14

Zone 4 18
Figure 22: zones des
accélérations

57
Zones de vitesse

Tableau 7: zones des vitesses

Vitesse
Zone (cm/s) Couleur

Zone 0 0

Zone 1 7

Zone 2 10

Zone 3 13

Zone 4 17

Figure 23: zones des vitesses


Notre bâtiment est situé à Marrakech :
=> Za = 3 et Zv = 2
=> A = 0.1 g et V = 0.10 m/s
2.3 L’influence du site
L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dépend dans une large
mesure de la nature des sols traversés par l’onde sismique et des conditions géologiques

Tableau 8: coefficients de site

58
Locales. Pour tenir compte de ces effets sur le spectre de réponse du mouvement du sol, RPS
2000 est classé les sites en cinq classes :

Dans notre cas on le type S2 => S=1.20


2.4 Système du contreventement du bâtiment

Le contreventement est l’ensemble des dispositifs permettant d’assurer la stabilité d’un ouvrage
vis-à-vis des sollicitations horizontales. C’est un élément essentiel dans la conception d’un
ouvrage.
Le système de résistance aux forces sismiques horizontales est assuré par l’un des trois
systèmes structuraux suivants :
 Système portique :

Il s’agit d’une ossature composée de poteaux et poutres à nœuds rigides ou d’une charpente
contreventée, capable de résister aussi bien aux charges verticales qu’aux charges horizontales.
 Système de voile :

Le système est constitué de plusieurs murs isolés ou couplés, destinés à résister aux forces
verticales et horizontales. Les murs couplés sont reliés entre eux par des linteaux régulièrement
espacés et adéquatement renforcés
 Système portique plus voiles :

C’est le système structural composé de portiques et de voiles. La résistance aux efforts


sismiques est assurée par les voiles et les portiques, proportionnellement à leurs rigidités
respectives
L’ossature de notre structure se constitue de : portique + voile
Donc le système du contreventement est un système mixte

59
2.5 La ductilité du bâtiment
La ductilité dépend des caractéristiques des matériaux de la structure, des dimensions des
éléments et des détails de construction, on distingue 3 classes de ductilité :

Tableau 9:La ductilité du bâtiment

Niveau du séisme (V : Facteur de vitesse)


Classes de bâtiments 𝒗 ≤ 𝟎. 𝟏 𝟎. 𝟏 ≤ 𝒗≤ 𝟎. 𝟐 𝒗 > 𝟎. 𝟐
CLASSE I
CLASSE II ND1 ND2 ND3
CLASSE III ND1 ND2
Alors, dans notre cas on a le niveau de ductilité 1 ND1

2.6 Le facteur de réduction


Le facteur de comportement ou coefficient de ductilité K, caractérise la capacité de
dissipation de l’énergie vibratoire de la structure qui est transmises par les secousses
sismiques. Ce coefficient est donné en fonction du système de contreventement et du niveau
de ductilité choisie (Tableau 3.3, p10 du RPS 2000).

Alors, dans notre cas on a un système du contreventement mixte, et pour le niveau de


ductilité on a ND1

Tableau 10:Le facteur de réduction


Système de ND 3
Contreventement ND 1 ND2
OSSATURES EN BETON ARME
Portiques en Béton 2 3.5 5
armé
Voile et Portique 2 3 4
Voile 1.4 2.1 2.8
Voile couplés 1.8 2.7 3.5
OSSATURES EN ACIER
Portique à nœuds 3 4.5 6
rigides
Ossature contreventée 2 3 4
• Alors, le facteur dans notre cas est K=2

60
2.7 La période fondamentale

La période fondamentale de vibration T, caractérisant la masse et la rigidité de la structure,

peut être évaluée par un calcul dynamique précis ou la méthode de Rayleigh. La valeur de la

période fondamentale de vibration T peut être déterminée selon RPS 2011par la formule

forfaitaire suivante :

T = 0.09 H/L0.5

=> T = 0.42 s

2.8 Le facteur d’amplification D

Dans notre cas on a Za/Zv = 3/2 > 1, ce qui nous donne D = -6.4 T + 5.1

=> D = 2.41

Tableau 11:Le facteur d’amplification D


Période T
Rapport des zones
Za/Zv
≤ 0.25 0.25<T<0.50 0.50≤

1< 1.9 1.9


1.20 /(T) 2/3
1= 2.5 -2.4 T + 3.1

1> 3.5 -6.4 T + 5.1

61
2.9 Le poids de la structure W

La charge W de la structure correspond à la totalité des charges permanentes G et une fraction


des charges d’exploitation Q en fonction de la nature des charges et leur durée.

Selon RPS 2011 on a : W = G + 𝛹Q

Avec 𝛹=0.20 (c’est en fonction d’usage du bâtiment)

Apres tout calcul fait on a trouvé que W = 41189 daN

2.10 La force sismique équivalente


L’approche statique équivalente nous donne d’une manière forfaitaire l’expression de la force
sismique latérale qui relie entre les paramètres du mouvement du sol, les propriétés physique
et dynamique du bâtiment et de son usage d’exploitation.

Selon RPS 2011 : F = V𝑆𝐷𝐼𝑊/𝐾

A : Coefficient d’accélération de la zone

S : Coefficient du site

D : Facteur d’amplification dynamique

I : Coefficient de priorité

K : Facteur de comportement

W : La charge prise en poids de la structure.

62
12:La force sismique équivalente

Paramètre Critère Type Coefficient


Classe Bâtiment courant à usage II I=1
d’habitation
Site S2 1 S=1.20
Zone Marrakech se situe dans 1 V= 0.10
la zone 2 m/s
Ductilité Classe I + Amax=0.1g ND1 ND1
Comportement Nous avons un système 2 K=2
portique-voile + ND1

Amortissement Structure en béton armé 5% ξ = 5%

Coeff. De la masse Bâtiment à usage 0.2 𝛹= 0.2


habitation

Donc après tous calcul fait : F = 5956 kN

2.11 la répartition de la force sismique


✓ Sur les niveaux :

La force sismique latérale totale F doit être répartie sur la hauteur de la structure selon la
formule suivante :

F𝒏 = (𝐹 − 𝐹𝑡) 𝑤𝑛ℎ𝑛/∑𝑛𝑖=1 𝑤ᵢℎᵢ

0 𝑠𝑖 𝑇 ≤ 0.7𝑠
Tel que : F𝒕 =
0.07𝑇𝐹 𝑠𝑖 𝑇 ≥ 0.7s
Donc après tous calcul fait : Fmzn = 490 kN

FRDC= 773 kN

F1er = 950 kN

F2eme = 1150 kN

F3eme = 1291 kN

63
F4eme = 1302 kN

Sur l’axe étudie (axe 11) :

Donc après tout calcul fait : Fmzn = 1284 daN

FRDC= 3627 daN

F1er = 7009 daN

F2eme = 8481 daN

F3eme = 9390 daN

F4eme = 12080 daN

3) calcul des déplacements

3.1 Modélisation d’axe étudie 11 sur RDM6

64
3.2 La déformée de la structure

3.3 Vérification de déplacement max

Niveau Umax
MZN 0,16
RDC 0,43
1er étage 0,83
2eme étage 1,21
3eme étage 1,60
4eme étage 2,10

La condition à vérifier : Umax =< 0.004Htot

Et on a : Htot = 16.00 m => 0.004Htot = 6.40 cm


Et on a aussi le déplacement max donne par RDM6 est : Umax = 2.10 cm

Alors la condition est bien vérifiée pour tout déplacement de cette structure

65
3.4 Vérification de déplacement inter-étage

Ces déplacements doivent vérifier l’inégalité suivante :

K. Δel ≤ 0,010 h
Séisme suivant Y
Hauteur de
Niveau Δel(cm) k Δel(cm)max etat finale
niveau
MZN 0,16 2,40 2,00 1,20 ok
RDC 0,27 2,40 2,00 1,20 ok
1er étage 0,56 2,80 2,00 1,40 ok
2eme étage 0,65 2,80 2,00 1,40 ok
3eme étage 0,95 2,80 2,00 1,40 ok
4eme étage 1,15 2,80 2,00 1,40 ok

En conclusion, les déplacements inter-étages générés par le logiciel Robot sont inférieurs aux
déplacements limites définis par le règlement RPS2011.

3.5 Vérification de reversement

Pour vérifier la stabilité de la structure contre le renversement, l’inégalité suivante est admise,
d’après RPS2011 : θ ≤ 0.10, Avec :

θi=k.Wi.Δel i/Vi.hi

θi=k.Wi.Δel i/Fx.hi
SUIVANT X
Niveau K W(kN) Δel(cm) Fx (KN) h(cm) θ θ lim état finale
MZN 2,00 1562,80 0,27 490 240,00 0,007 0,10 Ok
RDC 2,00 3538,64 0,40 773 240,00 0,015 0,10 Ok
1er étage 2,00 3592,31 0,38 950 280,00 0,010 0,10 Ok
2eme étage 2,00 3691,69 0,39 1150 280,00 0,009 0,10 Ok
3eme étage 2,00 3670,92 0,50 1291 280,00 0,010 0,10 Ok
4eme étage 2,00 3846,62 0,50 1302 280,00 0,011 0,10 Ok

On conclut que l’indice de stabilité est inférieur à 0,1 pour chaque étage, ce qui signifie que
notre structure est stable contre le renversement.

66
4) Dimensionnement de ferraillage dans le cas sismique
4.1 Ferraillage du poteau : Exemple de poteau P (axe 14) en flexion composée

Niveau : RDC

 La section du poteau :

D’apres le pré-dimensionnement en flexion simple on a :

𝑏 × ℎ = 0.35 × 0.45 𝑚2

 Détermination de Nu et le Mu :

D’apres le calcul sur logiciel RDM6 on a :

𝑁𝑢 = 900 𝐾𝑁
{
𝑀𝑢 = 250 𝐾𝑁. 𝑚

 Le calcul de N0 :

𝑁0 = 𝑏 × ℎ × 𝜎𝑏𝑐
𝑁0 = 0.35 × 0.45 × 14.17
 𝑁0 = 2232 𝐾𝑁

 L’état de la section :

On a :
 𝑁𝑢 × (𝑑 − 𝑑′ ) − 𝑀𝑢 = 0.070

Et On a aussi :

 (0.337ℎ − 0.81𝑑′) × 𝑁0 = 0.249

Donc :𝑁𝑢 × (𝑑 − 𝑑′ ) − 𝑀𝑢 ≤ (0.337ℎ − 0.81𝑑 ′ ) × 𝑁0

✓ Section partiellement comprimée

67
Après tout calcul fait des excentrements :

e0 = 0.277 ; e1 = 0.0153 ; ∆e0 = 0.020


e = 0.31 ; eA =0.438

 Calcul de ferraillage :

MA = 0.394 ; 𝜇 u = 0.3074

 𝜇 A = 0.8484
➢ 𝜇A > 𝜇e

Donc les sections d’acier sont :

 Ast = 8.05 cm2



Asc = 5.99 cm2
Alors : As = Ast Symétrique
As = 2Ast
 As = 16.10 cm2
✓ Le choix : 8T16

4.2 Ferraillage de la semelle : Exemple de semelle sous poteau P (axe 14) en flexion
composée

 La section de la semelle :

D’apres le pré-dimensionnement en flexion simple on a :

𝐵 × 𝐴 × ℎ = 1.9 × 1.55 × 0.55 𝑚3

 Détermination de Nu et le Mu :

D’apres le calcul sur logiciel RDM6 on a :

𝑁𝑢 = 1200 𝑀𝑁
{
𝑀𝑢 = 200 𝑀𝑁

68
 Le calcul de 𝒆𝟎

Mu 0.2
e0 = =
Nu 1.2

e0 = 0.167m

Et on a la contraintes des sol n’est pas verifie car :


𝑒₀
1+ 𝐵
𝜎 ′ = 𝑁𝑢 × = 0.44 𝑀𝑃𝑎
𝐴×𝐵
𝜎̅𝑠 = 0.25 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎′ = 0.44 𝑀𝑃𝑎

• Donc il fout augmenter les dimensions de la semelle

Donc les nouvelles dimensions de la semelle sont :

𝐵 × 𝐴 × ℎ = 2.5 × 2.3 × 0.55 𝑚3

Et ona la contraintes des sol est verifie car :

𝜎′𝑠 = 0.22 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̅𝑠 = 0.25 𝑀𝑃𝑎

𝑩
 Le calcul de
𝟐𝟒

𝐵
On calcul 24

𝐵 2.50
= = 0.104 𝑚
24 24
𝐵
Et on a : 𝑒0 ≥ 24

 Le calcul de ferraillage

Après tout calcul fait :

𝜎M = 0.292 MPa da = 0.488

𝜎m = 0.125 MPa db= 0.513

M1 = 0.528 MPa 𝜎su = 435 MPa

𝐴𝑠4𝑏 = 23.69 𝑐𝑚2 ⟹ 12𝑇16/𝑒20𝑐𝑚


𝐴𝑠4𝑎 = 16.55 𝑐𝑚2 ⟹ 13𝑇14/𝑒20𝑐𝑚

69
IV. Etude sismique de la structure par le logiciel
1) modélisation de la structure sur logiciel

Les grandes étapes de modélisation de la structure sur logiciel :

• Modélisation de la structure sur CBS, saisie des données géométriques et des


chargements statiques.

• Calcul statique (descente de charges) effectué sur CBS.

• Export de la structure vers Robot.

Figure 24: modélisation de la structure sur CBS

70
Figure 25: modelisation de la structure sur ROBOT

Après l’exportation de la structure de CBS vers le logiciel ROBOT, nous allons effectuer le
calcul dynamique de la structure et le calcul du ferraillage des éléments en BA.

2) Les différentes vérifications de la structure selon RPS 2000 version


2011
- Vérification de résultat modal

71
- Vérification des déplacement latéraux inter-étages
❖ Deplacement inter-étages :
Déplacement relatifs
Déplacement réel SX Déplacement réel SY
Etage Hauteur K
Ux Uy Ux Uy
RDC 2,4 2 0,2 0 0 0,1
mezz 2,4 2 0,5 0,1 0,1 0,4
étage 1 2,8 2 0,7 0,1 0,1 0,4
étage 2 2,8 2 0,7 0,1 0 0,6
étage 3 2,8 2 0,7 0,1 0,1 0,5
étage 4 2,8 2 0,6 0,1 0,1 0,5

Déplacement absolus
Déplacement réel SX Déplacement réel SY Déplacement
Ux Uy Ux Uy limite RPS
0,2 0 0 0,1 1,2
0,7 0,1 0,1 0,5 1,2
1,4 0,2 0,2 0,9 1,4
2,1 0,3 0,2 1,5 1,4
2,8 0,4 0,3 2 1,4
3,4 0,5 0,4 2,5 1,4

• Selon le RPS 2011, il n’y a pas de conditions à vérifier pour ce type de déplacement,
parce que ce bâtiment est de la classe CIII
.
❖ Déplacements latérals globaux :

Dépl
limite
déplacement Hauteur (m) Dépl réel (cm) RPS (cm) commentaire
Ux 3,4 ok
SX
Uy 0,5 ok
16 6,4
Ux 0,4 ok
SY
Uy 2,50 ok

Alors, les déplacements maximaux au sommet du bâtiment, dans les deux directions
principales, ne dépassent pas la valeur limite définie par le règlement RPS2011.

72
❖ Vérification du glissement

Selon RPS2011, le bâtiment qui n’est pas en pente ne doit pas être sujet d’une vérification au
glissement, celui-ci est le cas de la construction étudiée.
❖ Vérification de la stabilité au renversement :
Pour vérifier la stabilité de la structure contre le renversement, l’inégalité suivante est admise,
d’après RPS2011 : θ ≤ 0.10

✓ Stabilité au renversement suivant X

déplacement relatif X
Etage K W (kn)) Fx(Kn) Hauteur (cm)
(inter-étage) (cm)
RDC 2 1587,11 0,20 1432,93 240 0,002
mezz 2 3556,80 0,50 1383,92 240 0,011
étage 1 2 3614,72 0,70 1217,51 280 0,015
étage 2 2 3717,78 0,70 1036,46 280 0,018
étage 3 2 3697,18 0,70 850,59 280 0,022
étage 4 2 3846,62 0,60 583,65 280 0,028

✓ Stabilité au renversement suivant Y

déplacement relatif Y
Etage K W (kn)) Fy(Kn) Hauteur (cm)
(inter-étage) (cm)

RDC 2 1587,11 0,10 1576,72 240 0,001


mezz 2 3556,80 0,40 1539,56 240 0,008
étage 1 2 3614,72 0,40 1361,1 280 0,008
étage 2 2 3717,78 0,60 2007,67 280 0,008
étage 3 2 3697,18 0,50 943,51 280 0,014
étage 4 2 3846,62 0,50 626,21 280 0,022

• On conclut que l’indice de stabilité est inférieur à 0,10 pour chaque étage, ce qui
signifie que notre structure est stable contre le risque renversement.

73
3) Dimensionnement de ferraillage dans le cas sismique par le logiciel
3.1 Ferraillage du poteau P (axe14)

3.2 Ferraillage du poteau P (axe14)

74
75
V. Interprétation et comparaison des résultats
- Comparaison des résultats d’étude du contreventement manuelle et
numérique
TAB : Déplacements max pour séisme selon y sur chaque méthode

Uy mannuel Uy numérique
RDC 0.16 0,1
MEZZ 0.43 0,5
1er ETG 0.83 0,9
2eme ETG 1.21 1,5
3eme ETG 1.60 2
4eme ETG 2.1 2,5

(1) On observe juste une petite différence entre les déplacements obtenus par le
calcul numérique et celles données par le calcul manuel ce qui confirme la
fiabilité de l'étude manuelle effectué.
(2) La petite différence constatée on peut l’expliquer par plusieurs ressorts :

✓ Les hypothèses de calcul manuel simplifié considèrent que les dalles sont
toujours de type diaphragme rigide ; par contre sur le logiciel on peut
paramétrer cette option selon le cas étudié (diaphragme rigide ou souple)

✓ Même l'effet de la torsion dans notre cas est très minimum, il peut faire la
différence dans les résultats entre le calcul manuel et numérique parce que
en fait dans le calcul manuel effectué dans ce cas la torsion est totalement
éliminée.

✓ Le mauvais traitement des incertitudes lors de calcul manuel.

✓ La modélisation de la structure dans l'étude manuelle se fait juste en 2D et


aussi seulement pour l'axe le plus chargé. Autrement, il n’y a pas une
simulation exacte de la structure réelle du bâtiment qui va nous donner des
écarts dans les résultats trouvés par rapport au calcul numérique qui permet
de simuler la structure en 3D.

✓ Le relâchement ; en fait dans le calcul numérique s’simule même les


liaisons entre les éléments porteurs d'une manière plus réaliste en effet on
peut appliquer les relâchements par contre dans le calcul manuel on ne
considère que les nœuds rigides (Rdm6)

76
- Comparaison et discussion des résultats de dimensionnement entre le
calcul manuel et numérique
a) Exemple du poteau axe 14

• Calcul manuel :

- Le calcul manuel et statique de ce poteau nous a donné une section du béton de (35*45)
cm2 ferraillée par 6T12, qui correspond à 6,79 cm2
-
Le calcul manuel dans le cas accidentel (sismique) nous a donné une section de (35x45)
cm2 du béton, ferraillée par 8T16 qui correspond à 16,09 cm2
- Donc le dimensionnement à adopter dans le calcul manuel c'est le cas accidentel (35 x
45) cm2 ferraillée par 8T16
• Calcul numérique :

- Après la modélisation de la structure sur le logiciel robot l'application des différents


types de charges probables (G ; Q ; ACC) et l'analyse nous avons trouvé pour le
poteau étudié en ferraillage de 8T16 et avec la même section du béton (35 x 45) pour
RDC ce qui confirme les résultats trouvés dans le calcul manuel

b) Exemple de la semelle sous poteau axe 14


• Calcul manuel :
- Le calcul manuel et statique de cette semelle nous a donné un volume du béton de
(1.55*1.90*0.55) cm3 ferraillée par 8T12//A et 10T12//B, qui correspond à 11,31cm2 //B et
9.05cm2//A
- Le calcul manuel dans le cas accidentel (sismique) nous a donné un volume de
(2.30*2.50*0.55) cm3 du béton, ferraillée par ferraillée par 13T14//A et 12T16//B, qui
correspond à 24,13cm2 //B et 20.02cm2//A

- Donc le dimensionnement à adopter dans le calcul manuel c'est le cas accidentel


(2.30*2.50*0.55) cm3 ferraillée par 13T14//A et 12T16//B

77
• Calcul numérique :
Après la modélisation de la structure sur le logiciel robot l'application des
différents types de charges probables (G ; Q ; ACC) et l'analyse nous avons
trouvé pour la semelle étudiée en ferraillage de 13T14//A et 12T16//B et avec la
même section du béton (2.30*2.50*0.55) ce qui confirme les résultats trouvés
dans le calcul manuel

78
Chapitre 3 : étude énergétique selon le
règlement thermique de construction au
Maroc

79
Introduction

Une étude thermique est une analyse du niveau de la performance énergétique de votre
projet de construction.
L’étude thermique est donc effectuée à partir des plans de votre construction, car ils
permettent d’avoir une idée précise de la configuration des parois, des surfaces et des apports
solaires.
Afin de trouver les différentes solutions de chauffage, de production d’eau chaude, d’isolation.
la Réglementation Thermique 2012 doit être respectée pour toutes les constructions neuves.
La RT-2012 impose une consommation maximum de 50 kWh/m²/an.
L'étude thermique se fait par un bureau d’études thermiques.
Plusieurs société de bureau d'études spécialisé dans la thermique et l'acoustique du bâtiment,
ainsi que l'ingénierie des lots techniques (chauffage, ECS, plomberie, VMC, électricité,
désenfumage).

80
I. Source d’énergie
Une source d’énergie est une ressource qui a la capacité de produire de l’énergie grâce à
un phénomène physique ou chimique. Aujourd’hui, nous utilisons ces sources d’énergie à
de nombreuses fins, mais à la maison elles nous permettent surtout de nous chauffer, nous
éclairer et nous nourrir. Les sources d’énergie se séparent en deux grandes catégories :

• Les énergies primaires


• Les énergies secondaires4

Et à l’intérieur de ces familles, vous retrouvez les fameuses sources d’énergie


renouvelable et d’énergie fossile.

1. Les sources primaires d’énergie (naturellement présentes)

Une énergie primaire vient directement d’un phénomène naturel, sans passer par la case
transformation par l’Homme. Elle est utilisée telle qu’elle est pour créer de l’énergie. Les
principales sources primaires sont :

• L’uranium
• Le charbon
• Les hydrocarbures
• Les cours d'eau et chutes d'eau
• La force de la mer
• Le rayonnement du soleil
• La force du vent
• Le pétrole
• Le gaz naturel
• La géothermie
• Les déchets et la biomasse

Ne vous méprenez pas ! Qui dit source primaire et naturelle, ne signifie pas forcément
énergie renouvelable et positive pour l’environnement.

81
2. Les sources secondaires d'énergie, transformées par l'Homme

Contrairement aux ressources primaires, une énergie secondaire correspond au résultat


d’une transformation par l’Homme. En les transformant, ces sources d’énergie deviennent
plus facilement exploitables. Elles sont aussi plus simples à stocker et à transpo rter. Pensez
par exemple :

• Les centrales nucléaires


• Les centrales thermiques à flamme
• Les centrales hydrauliques
• Les centrales éoliennes
• L’énergie solaire photovoltaïque
• Les centrales géothermiques
• La cogénération : la création d’une énergie grâce à deux énergies différentes dans une
même centrale.

3. Les énergies fossils

Au-delà d’être naturels ou transformées, les sources d’énergie sont soit des ressources
renouvelables, soit des ressources fossiles. Les énergies dites fossiles sont les suivantes :

• Le pétrole
• Le gaz naturel
• Le charbon

Si les énergies fossiles représentent aujourd’hui 80 % de la consommation énergétique


mondiale, ce sont pourtant des ressources qui ne se tournent pas vers l’avenir. Et oui, le
grand problème des énergies fossiles est leur côté très polluant. En plus d’être à
l’origine de gaz à effet de serre en grandes quantités, leur utilisation ne peut pas être
éternelle. Les énergies fossiles ne se renouvellent pas naturellement et constituent un stock
d’énergie qui s’épuise au fil des années.

82
4. Les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables sont inépuisables. Ces énergies, aussi considérées comme
“propres” et “vertes", viennent directement de la nature et n’engendrent pas de pollution
directe. Les principales énergies renouvelables sont les suivantes :

• Le solaire photovoltaïque
• L’énergie hydraulique
• L’énergie éolienne
• La biomasse
• La géothermie

Certaines énergies vertes comme l’hydraulique et l’éolien sont souvent utilisées à grande
échelle dans les transports et l’industrie, mais rarement chez les particuliers. En revanche,
d’autres sources d’énergie gratuites sont tout à fait accessibles à la maison. Il suffit de se
munir du bon système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire.

83
II. Les énergies utilisées dans le bâtiment
• Utilisez l'aérothermie et la géothermie avec une pompe à chaleur
Les pompes à chaleur (PAC) sont des appareils de chauffage écologiques qui récupèrent les
calories présentes dans l’air (aérothermie) et dans le sol (géothermie) pour créer de la
chaleur. Grâce à l’énergie puisée dans l’air extérieur, les PAC air-eau et les PAC air-
air alimentent vos radiateurs ou planchers chauffants en chaleur à moindre coût. De leur
côté, les PAC sol-sol et sol-eau récupèrent les calories sous terre grâce à des capteurs
enfouis.

• Utilisez la biomasse avec un poêle à bois


La biomasse correspond à toutes les matières organiques d’origine animale, végétale ou
bactérienne qui peuvent s’utiliser comme source d’énergie. Après combustion, elles peuvent
alimenter votre système de chauffage. Les plus répandues sont les morceaux d e bois, la
sciure, les écorces, la paille et les coques de fruits.

84
• Utilisez l’énergie solaire

Le terme énergie solaire fait référence à l'utilisation de l'énergie provenant du


Soleil. En installant des panneaux solaires et d'autres systèmes, il peut être utilisé
pour obtenir de l'énergie thermique ou pour la production d'électricité.
C'est une source d'énergie renouvelable car considérée comme inépuisable à
l'échelle humaine. C'est donc une alternative aux combustibles fossiles sans
émission de gaz polluants dans l'atmosphère terrestre.
L'énergie solaire est l'énergie contenue dans le rayonnement solaire. L'origine de l'énergie
émise par le Soleil est due aux réactions de fusion nucléaire qui se produisent dans le noyau de
l'étoile du système solaire. Le rayonnement se déplace vers la Terre par rayonnement
électromagnétique et peut ensuite être utilisé.
Dans cette section, nous analysons les concepts généraux de l'énergie solaire tels que :

• La définition du concept de rayonnement solaire.

• Les avantages et les inconvénients de l'utilisation d'installations d'énergie solaire.

• Types d'énergie solaire : nous expliquons les différentes façons dont l'énergie du
Soleil peut être utilisée.

85
1) Rayonnement solaire
Lorsque nous parlons de la quantité d'énergie solaire atteignant la surface terrestre, nous
utilisons des concepts d'irradiance et d'irradiation. L'irradiation solaire est l'énergie reçue
par unité de surface au cours du temps (J/m2), la puissance reçue en un temps donné. De même,
l'irradiance solaire est la puissance reçue en un instant - elle est exprimée en watts par
mètre carré (W/m2)
Les réactions de fusion nucléaire ont lieu dans le noyau solaire et sont la source d'énergie du
Soleil. Le rayonnement nucléaire produit une perte de masse et un rayonnement
électromagnétique à diverses fréquences ou longueurs d'onde. Ce rayonnement thermique se
propage dans l'espace à la vitesse de la lumière (299 792 km/s).
Une valeur singulière est la constante solaire ; la constante solaire est la quantité de
rayonnement reçue instantanément par unité de surface dans la partie externe de l'atmosphère
terrestre dans un plan perpendiculaire aux rayons solaires. En moyenne, la valeur de la
constante solaire est de 1,366 W/m2.

Les panneaux photovoltaïques sont capables de capter la lumière solaire et la transformer


en énergie électrique.
Un panneau solaire photovoltaïque est l'élément le plus essentiel des installations solaires. La
fonction d'un panneau solaire dans une installation photovoltaïque est de transformer l'énergie
solaire en électricité. Ils sont aussi appelés modules photovoltaïques.
Les panneaux solaires photovoltaïques peuvent générer de l'énergie électrique à des fins
domestiques et commerciales. En règle générale, les installations de panneaux solaires
industriels sont raccordées au réseau électrique et toute l'électricité produite est fournie au
réseau. Les systèmes d'énergie solaire domestiques peuvent faire des économies en permettant
de réduire la facture d'électricité.

86
2 ) Ty p e s d e r a y o n n e m e n t s o l a i r e

Le rayonnement émis par le Soleil est composé des types de rayonnement suivants :

• Rayons infrarouges (IR) : Le rayonnement infrarouge fournit de la chaleur et


représente 49 % du rayonnement solaire.
• Rayons visibles (VI) : représentent 43 % du rayonnement et fournissent de la
lumière.

• Rayons ultraviolets (rayonnement UV) : représentent 7%.


• Autres types de rayons : représentent environ 1% du total.

a) Rayons infrarouges (IR)


Le rayonnement infrarouge, populairement connu sous le nom de rayons infrarouges, est
une forme de rayonnement qui fait partie du spectre électromagnétique , mais a une longueur
d’onde plus courte que la lumière visible (bien que plus longue que les micro-ondes). Ce sont
des ondes électromagnétiques dont les longueurs d’onde sont comprises entre 0,7 et 1000
micromètres.
Comme il ne fait pas partie du spectre visible , nos yeux sont incapables de percevoir le
rayonnement infrarouge, bien que nous puissions le détecter comme une sensation
de chaleur sur la peau, par exemple lorsque nous sommes soumis au rayonnement du soleil.

87
Les caractéristiques du rayonnement infrarouge sont les suivantes :

• Ils sont une forme de rayonnement électromagnétique qui est en dehors du


spectre visible (on ne peut pas le voir à l’œil nu).
• Leurs longueurs d’onde varient entre 0,7 et 1000 micromètres et leurs valeurs
de fréquence sont comprises entre 3 x 10 11 et 3,84 x 10 14
• Elle est émise par tous les corps dont la température est supérieure au zéro
absolu, en particulier par les êtres vivants, et est perçue comme une forme de
chaleur de surface.

Le rayonnement infrarouge a aujourd’hui de nombreuses applications humaines :

• Équipement de vision nocturne. Grâce à des détecteurs de lumière infrarouge,


des dispositifs optiques sont fabriqués qui la traduisent dans le spectre visible et
nous permettent de « voir » dans l’obscurité, guidés par la chaleur émise par les
objets. Ces outils sont largement utilisés dans l’industrie de guerre.
• Télécommandes. Les émetteurs infrarouges sont couramment utilisés dans les
télécommandes et autres télé-appareils, qui autrement devraient s’appuyer sur
les ondes radio et générer du « bruit ambiant» pour des formes de transmission
de données plus importantes , telles que le Wi-Fi .
• Transmission numérique infrarouge. Ce type de technologie de transmission
de données (entre ordinateurs ou entre ordinateurs et
leurs périphériques proches) utilise des signaux infrarouges pour transmettre
des données sur une courte distance.
• Étude spectroscopique en astronomie . En mesurant le rayonnement
infrarouge de l’atmosphère des étoiles froides, les astronomes sont capables
d’étudier les éléments chimiques présents dans celles-ci. Ces rayons sont
également utilisés pour étudier les nuages moléculaires dans l’espace.
• Vigilance et sécurité . La mesure des niveaux de température dans un
environnement clos permet à de nouvelles formes de surveillance et de sécurité,
comme celle appliquée dans les aéroports en période de pandémie, de détecter
des niveaux de température anormaux dans une masse de personnes
en mouvement .

88
b) Rayons visibles (VI)

En général, le rayonnement électromagnétique peut être divisé en une


partie visible et invisible du spectre électromagnétique. La lumière est un rayonnement
électromagnétique dans une certaine partie du spectre électromagnétique. Le mot fait
généralement référence à la lumière visible, qui est le spectre visible qui est visible à l’œil
humain. La lumière visible est généralement définie comme ayant des longueurs d’onde dans
la plage de 400 à 700 nanomètres (nm)
c) Rayons ultraviolets (rayonnement UV)

On qualifie de rayonnement ultraviolet (UV), un rayonnement électromagnétique de même


nature que la lumière visible. Toutefois ses longueurs d’onde, comprises entre 20 nm et
400 nm, sont trop courtes pour être perceptibles par l'œil humain. L'énergie que ce
rayonnement transporte, en revanche, est d'autant plus importante que la longueur d'onde est
faible. Elle peut provoquer des dommages au corps humain.

Des ultraviolets peuvent être produits par des sources artificielles comme des lasers ou des
lampes à bronzage. Cependant ils nous arrivent essentiellement du Soleil. C'est 5 % du
rayonnement que nous recevons au niveau de la mer -- car la quantité de rayonnement UV reçu
augmente avec l'altitude -- qui est ainsi composé d'UV, majoritairement d'UVA (98 %), mais
aussi de quelques UVB (2 %).

À leur tour, les rayons ultraviolets (UV) sont subdivisés en trois types :

• Ultraviolet A ou UVA : Ils traversent facilemen t l'atmosphère, atteignant


toute la surface de la terre.

• Ultraviolet B ou UVB : Courte longueur d'onde. A plus de difficulté à


traverser l'atmosphère. En conséquence, ils atteignent la zone équatoriale
plus rapidement qu'aux hautes latitudes.

• Ultraviolet C ou UVC : Courte longueur d'onde. Ils ne traversent pas


l'atmosphère. Au lieu de cela, la couche d'ozone les absorbe.
Le rayonnement ultraviolet est le rayonnement dont la longueur de ses ondes
électromagnétiques est comprise entre environ 100 nm et 400 nm.

89
3) Caractéristiques du rayonnement solaire

Le rayonnement solaire total est distribué dans un large spectre d'amplitude non
uniforme avec la forme typique d'une cloche, comme c'est typique du spectre d'un
corps noir avec lequel la source solaire est modélisée. Par conséquent, il ne se
concentre pas sur une seule fréquence.

Le maximum de rayonnement est centré dans la bande de rayonnement ou de


lumière visible avec un pic à 500 nm en dehors de l'atmosphère terrestre, ce qui
correspond à la couleur vert cyan.

Selon la loi de Wien, la bande de rayonnement photo synthétiquement active


oscille entre 400 et 700 nm, correspond au rayonnement visible et équivaut à 41
% du rayonnement total. Dans le rayonnement photo synthétiquement actif, il
existe des sous-bandes avec un rayonnement :

• bleu-violet (400-490 nm)

• vert (490-560 nm)

• jaune (560-590 nm)

• rouge-orange (590-700 nm)

Lors de la traversée de l'atmosphère, le rayonnement solaire est soumis à la


réflexion, la réfraction, l'absorption et la diffusion par les différents gaz
atmosphériques à un degré variable en fonction de la fréquence.

Lors de la traversée de l'atmosphère, le rayonnement solaire est soumis à la


réflexion, la réfraction, l'absorption et la diffusion par les différents gaz
atmosphériques à un degré variable en fonction de la fréquence.

L'atmosphère terrestre agit comme un filtre. La partie extérieure de l'atmosphère


absorbe une partie du rayonnement, réfléchissant le reste directement dans
l'espace. D'autres éléments qui agissent comme un filtre sont le dioxyde de
carbone, les nuages et la vapeur d'eau, qui se transforment parfois e n rayonnement
diffus.
Nous devons garder à l'esprit que le rayonnement solaire varie en fonction de
l'emplacement. Par exemple, les zones tropicales reçoivent le plus de rayonnement
solaire parce que les rayons du Soleil sont presque perpendiculaires à la surface
de la Terre.

90
III. Les modes de transfert de chaleur
❖ Definition

Dans le langage courant, le terme chaleur est utilisé pour décrire la sensation provoquée par
la chaleur du corps Les physiciens appellent chaleur énergie thermique Par conséquent, il est
mesuré en joules dans le système international Jules Unités légales de travail et d'énergie
(symbole : J) Équivalent à 1W s ou 1Nm Le travail effectué par une force de 1 Newton
déplaçant le point d'action de 1 mètre dans la direction de la force continue de lire(J) Plus
précisément, la chaleur correspond au transfert d'énergie

❖ La différence entre chaleur et température

Transfert de chaleur et variation de température sont directement liés par le biais de la


capacité calorifique notée C.

Ainsi, un transfert de chaleur provoque généralement une variation de température. Lorsque


deux corps sont mis au contact l'un de l'autre, le plus chaud cède de la chaleur au plus froid
jusqu'à établir un équilibre.

En revanche, les changements d'état physique s'opèrent à température constante. Chauffez un


glaçon : il restera à 0 °C ! Mais l'eau qui le compose passera de l'état solide à l'état liquide. Ce
changement d'état consomme de l'énergie, de la chaleur, qui, de fait, ne pourra pas servir à
faire monter la température de l'eau.

91
❖ Les modes de transfert de chaleur

Les réchauffeurs et les échangeurs de chaleur sont des composants importants de tout système
de chauffage
Pour assurer un chauffage confortable dans la maison, l'énergie produite par la chaudière doit
être réinjectée dans le système

1. La conduction thermique

La conduction est le transfert d'énergie thermique d'un atome à un atome adjacent


Le processus peut être facilement imaginé comme plonger une cuillère en métal froide dans
une tasse de café chaud
Au bout d'un moment, il sera chaud jusqu'au bout de la cuillère
La soi-disant conductivité thermique du matériau détermine la rapidité avec laquelle la cuillère
chauffe
Si la conductivité thermique est très élevée, l'énergie thermique sera transférée rapidement du
point A au point B
La vitesse de transfert est une propriété importante des échangeurs de chaleur, car l'énergie
contenue dans l'eau chaude doit être transférée à travers le matériau de l'échangeur de chaleur
le plus rapidement possible et avec le moins de pertes possible
Si la conductivité thermique est très faible, le transfert d'énergie thermique est également très
faible
Cette propriété est principalement utilisée pour l'isolation thermique et les matériaux isolants

92
Plus le matériau est isolant moins il y a de conduction

2. La convection thermique

Le principe de la convection est le mouvement de particules liquides ou gazeuses qui


transportent l'énergie thermique stockée
Les radiateurs de chauffage central en sont un bon exemple
La convection détermine le trajet de l'air chauffé
Lorsque l'air frais atteint le radiateur, il se réchauffe et monte dans la pièce
Dès que l'air donne de l'énergie thermique au bâtiment, il coule et le cycle recommence

Plus l’air est immobile moins il y a de convection.

93
3. Radiation thermique

Dans le rayonnement thermique, l'énergie est transportée par ondes


Ceci est principalement infrarouge, utilisé dans les lampes infrarouges, etc
Contrairement à d'autres types de transfert de chaleur, le rayonnement thermique est le seul
transfert de chaleur qui peut se propager dans le vide
Par exemple, le revêtement interne réfléchissant d'un thermos permet de limiter au maximum
les pertes dues au rayonnement thermique

Plus l’émissivité du matériau est faible moins il y aura de transfert par rayonnement

94
IV. La description des caractéristiques thermique
1. La fuite de la chaleur – le flux thermique : φ
Le flux de chaleur φ (phi) est la quantité d’énergie ou de chaleur passant au travers de
1m2 de paroi pendant uneseconde lorsqu’il existe un écart de température entre ses2
faces. Il s’exprime en W/m2.

φ = λ x ∆T
e
Avec λ la conductivité thermique ; ∆T l’écart de température et e l’épaisseur de la paroi.
La quantité de chaleur s’échappant d’une paroi simple di- minue : lorsque la conductivité
thermique décroit, lorsque l’écart de température entre les 2 faces de la paroi diminueet
lorsque l’épaisseur de la paroi augmente.
Dans le domaine du bâtiment, les leviers pour limiter la fui-te de chaleur sont la
diminution de la valeur de la conduc- tivité thermique et l’optimisation de l’épaisseur des
parois.

2. La conductivité thermique : λ
a) Définition
La conductivité thermique est la quantité d’énergie traversant 1m² de matériau d’un mètre
d’épaisseur et, pour une différence de 1 degré de température. Elle s’exprime en
W/(m.K)1. Elle représente l’aptitude du matériau à se laisser traverser par la chaleur.
C’est une caractéristique constante intrinsèque aux matériaux homogènes.
Attention : dans une même famille d’isolants on peut trouver des produits avec des
performances variables (exemples : pour les laines minérales ou le polystyrène expansé la
conductivité thermique λ varie de 0,04 à 0,03 W((m.K).

Plus la conductivité est faible plus un matériau est isolant.

95
b) Dans la pratique
La conductivité thermique est mesurée en laboratoire. Dans le cadre du marquage CE, les
fabricants d’isolants thermiques sont tenus d’indiquer sa valeur sur leurs produits. De plus,
pour garantir la fiabilité de l’information fournie au consomma- teur, la caractéristique
peut faire l’objet d’une certification volontaire.
On peut trouver des valeurs par défaut pour les principaux matériaux dans les règles Th en
vigueur. Dans le cadre de la réglementation thermique, les valeurs utilisées pour les calculs
thermiques sont déterminées comme il suit : si la valeur deconductivité thermique est
certifiée la valeur est utilisée telle quelle, si la valeur est déclarée, la valeur utilisée est
minorée selon λ utilisée = 1,15 x λ déclarée et en l’absence de valeur on utilise les valeurs par
défaut des règles Th en vigueur.
Illustration de la différence de conductivité thermique de quelques matériaux usuels :

3. La résistance thermique d’un matériau : R


a) Définition
La résistance thermique d’un matériau caractérise sa capacité à ralentir le transfert dechaleur
réalisé par conduction. Elle s’exprime en m2.K/W
Elle est calculée avec la formule suivante : R = e
λ
Avec
R : résistance thermique en m².K/W e : épaisseur du matériau en mètre λ : conductivité thermique du matériau
en W/(m.K)
Avec W : Watt ; m : mètre et K : Kelvin
Plus la résistance thermique est élevée plus le matériau est isolant.

96
b) Dans la pratique
La résistance thermique des isolants thermiques, doit dans le cadre du marquage CE, être indiquée
sur les produits par le fabriquant. Pour garantir la fiabilité de l’information fournie au
consommateur, la caractéristique peut faire l’objet d’une certification volontaire. Il est aussi
possible d’estimer la résistance thermique par le calcul.
Dans le cadre de la réglementation thermique, les valeurs utilisées pour les calculs thermiques
sont déterminées comme il suit : si la valeur de résistance thermique est certifiée la valeur est
utilisée telle quelle, si la valeur est déclarée, la valeur utili- sée est minorée selon R utilisée =
1,15 / R déclarée et en l’absence de valeur on utilise les valeurs par défaut des règles Th en
vigueur.
Epaisseur équivalente pour obtenir avec différent matériaux une résistance thermique de R= 2,5 m2.K/W

4. La résistance superficielle d’une paroi : Rse et Rsi

a) Définition :
La résistance superficielle d’une paroi caractérise la part des échanges thermiques qui se
réalise à la surface des parois par convection et rayonnement. Elle dépend du sens du flux de
chaleur et de l’orientation de la paroi ; Rsi pour les échanges sur la surface de paroi interne et
Rse pour les échanges sur la surface de paroi externe. Elle s’exprime en m2.K/W.

97
b) Dans la pratique
Pour des parois planes, les valeurs de résistances thermiques superficielles sont données dansles règles
Th de la réglementation thermique en vigueur.

Valeurs de résistances superficielles des parois opaques en m2.K/W selon les règles Th-U - Fascicule 4 :
Parois opaques et Fascicule 3 : Parois vitrées
Règles Th-Bât, règles de détermination de paramètres d’entrée du bâti à utiliser pour le calcul
réglementaire.
5. La résistance thermique d’une paroi homogène : Rparoi

a. Définition
La résistance thermique totale d’une paroi homogène caractérise la somme des transferts de
chaleur réalisés par conduction au sein des matériaux et des échanges thermi-ques
superficiels réalisés par convection et rayonnement. Elle se calcule en additionnant les
résistances thermiques des différents constituants de la paroi et les résistances superficielles
correspondantes et s’exprime en m2.K/W.
Rparoi = ∑R + Rsi + Rse

b. Dans la pratique
Le calcul de cette valeur est un préalable au calcul ducoefficient de transmission thermique
d’une paroi.
Elle est calculée au cas par cas en fonction de la configura-tion considérée.
Il est à noter que seules les résistances thermiques s’ajou-tent, les conductivités thermiques ne
s’ajoutent pas.

98
6. 6. La déperdition d’une paroi en partie courante : Uc

a. Définition
Le coefficient de transmission thermique d’une paroi ho- mogène Uc traduit la quantité
de chaleur s’échappant au travers d’une paroi homogène de 1m2 pour un différentielde
1 degré. Il s’obtient par le calcul, c’est l’inverse de la résistance thermique totale d’une
paroi homogène2 et s’exprime en W/(m2.K)
Il sert à caractériser les déperditions thermiques d’une paroi homogène composée d’un
matériau simple ou deplusieurs matériaux.

Avec :
R : Les résistances thermiques des éléments de la paroi homogène en m2.K/W.
R se et R si : Les résistances thermiques superficielles de la paroi en m2.K/W.

b. Dans la pratique

Les fabricants de matériaux isolants peuvent indiquer des valeurs de Uc, pour des
configurations types dans leurs documentations. On peut faire une estimation avec les
valeurs par défaut des règles Th, le calculer avec les infor- mations transmises par les
fabricants de chaque matériau constituant la paroi ou faire réaliser le calcul par un
bureaud’étude.

7. La déperdition thermique dans une paroi : Up

a) Définition
Le coefficient de transmission thermique Up traduit la quantité de chaleur s’échappant au travers
d’une paroi, incluant des ponts thermiques intégrés, de 1m2 pour un différentiel de 1 degré. Il
s’exprime en W/(m2.K

Le coefficient de transmission thermique d’une paroi Up se calcule en additionnant le coefficient


de transmission thermique de la paroi homogène Uc et les fuites thermi- ques dues aux ponts
thermiques intégrés (ponctuels χ ou linéiques ψ) rapportés à l’aire de la paroi

99
b) Dans la pratique

Les fabricants peuvent indiquer cette valeur dans leurs documentations pour des
configurations types de leurssystèmes. En fonction de la configuration du projet, le
calcul du UP est réalisé au cas par cas, principalement par des bureaux
D’études thermiques.

8. Ponts thermiques intégrés et ponts thermiques des liaisons


Les ponts thermiques intégrés rassemblent les ponts thermiques crées dans la paroi
par des éléments tels que les ossatures métalliques, appuis et autres accessoires. Ils
ne doivent pas être confondus avec les ponts thermiques des liaisons qui caractérisent eux
les interfaces de parois.
Les ponts thermiques peuvent être :
Ponctuels (noté Khi χ) (exemple : appui métallique dans un doublage sur ossature) ;
Linéique (noté Psi ψ) (exemple : fourrure métallique dans un doublage sur ossature).
Ils s’expriment en W/ (m.K).
• Ponts thermiques intégrés

• Pont thermiques des liaisons

100
V. Evaluation des besoins énergétiques de chauffage et
climatisation

Introduction
Une étude thermique d'un bâtiment vise à mesurer l'efficacité énergétique d'un bâtiment à construire
ou déjà construit. Elle intervient en rénovation ou en construction neuve. Cette analyse donne des clés
sur les matériaux à utiliser pour l'isolation ou pour l'installation d'un dispositif de chauffage.

I. Généralités
- Le règlement thermique de construction au Maroc
Le Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) fixe les niveaux de
performance pour les composantes de l'enveloppe du bâtiment selon deux approches :
performancielle et prescriptive. Ces niveaux de performance dépendent du type de bâtiment
concerné mais également du zonage climatique établi.

- Zonage climatique au Maroc


Le zonage thermique au Maroc fait référence à une classification des zones
géographiques du pays en fonction de leurs caractéristiques climatiques et de leurs besoins en
chauffage et en climatisation. Il permet d’adapter les normes de construction, les exigences
d’isolation thermique et les recommandations pour les systèmes de chauffage, de ventilation
et de climatisation en fonction des conditions climatiques locales.
Les critères de zonage thermique peuvent être utilisés pour déterminer les exigences
d’isolation thermique des bâtiments, les coefficients de transmission thermique des fenêtres,
les performances des systèmes CVC, les besoins en énergie pour le chauffage et la
climatisation.
Ainsi les zones thermiques au Maroc sont généralement classifiées en 5 zones suivantes :

• Zones chaudes :
Principalement les régions du sud du pays, comme le Sahara et les régions désertiques.
Caractérisées par des températures élevées toute l’année, avec des étés très chauds et des
hivers doux à chauds.
Besoin de climatisation élevée pour les bâtiments.

• Zones tempérées :
Principalement les régions côtières et les plaines intérieures du pays.
Climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs, et des hivers doux à frais.
Besoins de chauffage et de climatisation modérés.

101
• Zones froides :
Principalement les régions montagneuses et certaines parties du nord du pays.
Caractéristiques par des hivers froids avec des températures en dessous de zéro, et des étés
relativement frais
La carte du zonage final comprend six zones climatiques pour une application facile et
efficace du nouveau règlement. Ces zones, circonscrites en respectant les limites
administratives, sont représentées climatiquement par les villes suivantes :
Tableau 13 : Zonage climatique au Maroc selon la R.T.C.M [28]

102
Ainsi que la carte du zonage final est présentée comme suit :

Figure 26 : Carte du zonage climatique au Maroc [28]

1. Approches de Binayate et la différence entre les deux approches


Les approches de Binayate sont divisées en deux approches suivantes :

A. Approche performancielle
L’approche performancielle de binayate consiste à utiliser des logiciels et des outils de
modélisation et de simulation pour évaluer et améliorer la performance énergétique des
bâtiments, des systèmes et des équipements. Cette approche permet de mesurer, de quantifier
et de comparer les performances énergétiques, de prévoir les économies d’énergie
potentielles et d’optimiser la conception, la rénovation ou l’exploitation des installations.

B. Approche perspective
L’approche perspective de binayate vise à anticiper et à évaluer les perspectives et les
scénarios futurs en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables. Cette
approche utilise des modèles et des logiciels de prévision pour évaluer l’impact de différents
politiques, mesures et technologies sur la consommation d’énergie, les émissions de gaz à
effet de serre et la transition énergétique. Elle permet de simuler et d’analyser les résultats

103
potentiels de différentes stratégies énergétiques et de soutenir la prise de décision en matière
de politique énergétique.
Les exigences limites réglementaires des caractéristiques de l’enveloppe des bâtiments hôtelières

C. Choix de l’approche performancielle


L’approche performancielle en thermique est essentielle pour évaluer, optimiser et garantir
l’efficacité énergétique et le confort des bâtiments, de prendre des décisions éclairées en
matière de conception et de rénovation, et de promouvoir une utilisation plus responsable de
l’énergie.
Les charges annuelles limites pour chaque zone climatique

104
II. Evaluation des besoins énergétiques sur le logiciel
BINAYATE
Introduction :
BINAYATE est un logiciel qui permet de réaliser des simulations thermiques et d'évaluer la
performance énergétique des bâtiments et calculer l’ensemble de la structure.
On peut utiliser BINAYATE Performancielle pour effectuer une simulation thermique et
obtenir le TGBV pour le projet.

1) Modélisation sur BINAYATE 3D


BINAYATE 3D c’est un assistant pour bien préparer la maquette et pour définir les zones et
les locaux.

Figure 1 : Modélisation 3D de la structure

105
• Pour modéliser sur le logiciel BINAYATE 3D, il faut premièrement importer les plans
archi du projet, et il faut rappeler au logiciel les différentes éléments structuraux ou
non structuraux pour qu’il réagi le type de l’élément.
Avant le dessin 2D sur le plan archi et pour avoir une structure volumineuse de vision
3D, il faut entrer les paramètres comme la figure présente (la hauteur des étages
courants est de 2.8m , RDC et MEZZ sont 2.4m)

Figure 2 : les niveaux de la structure

Figure 3 : la façade principale

106
Figure 4 : la façade droite

Figure 5 : la façade arrière

Figure 6 : la façade gauche

107
• Pour préciser le mode d’utilisation de l’espace le logiciel oblige de montrer avec
des différentes couleurs des zones de la structure

Figure7 : Définition et affectation des zones de la structure

2) Simulation thermique sur BINAYATE PERFORMANCIELLE


1. Données du projet :
Le choix du type de la structure sur BINAYATE Performancielle

108
2. Les matériaux utilisés :
Le choix des matériaux utilisés pour les différents éléments qui est composé des
éléments qui respectent CPS

a) Mur extérieur :

Figure8 : Définition des matériaux utilisés dans le mur extérieur

b) Mur intérieur :

Figure9 : Définition des matériaux utilisés dans le mur intérieur

109
c) Plancher :

Figure10 : Définition des matériaux utilisés dans le plancher

d) Toiture :

Figure11 : Définition des matériaux utilisés dans la toiture

110
• Pour les baies il faut préciser la nature de l’ouverture d’après son type et le choix des
matériaux utilisés et le logiciel nous a donné le coefficient de transmission thermique
et d’absorption…
e) Portes :

Figure12 : Définition des matériaux utilisés dans les portes

f) Fenêtres :

Figure13 : Définition des matériaux utilisés dans les fenêtres

111
3) Analyse et résultats :
a. Tableau récapitulatif des besoins en chauffage et en refroidissement

112
D’après le tableau on a trouvé que le besoin d’énergie totale est : BECTh= 59.41 kWh/(m²·an)

b. Fiche technique développée sur la base du RTCM élaboré


par l'AMEE

• Les résultats obtenus grâce à BINAYATE montrent que notre projet respecte les
exigences du Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM). La valeur
théorique trouvée (59.41 kWh/m²/an) est en effet inférieure à la valeur limite

113
réglementaire exigée par le RTCM (61 kWh/m²/an). C'est une excellente confirmation
de la conformité de notre projet aux normes thermiques en vigueur.
• Comparons les besoins du chauffage et climatisation, les valeurs trouvés sont chauffage :
18.59 kWh/m²/an, et climatisation : 40.82 kWh/m²/an sont des résultats logiques relativement
au site du MARRAKECH

114
LISTE DES REFERENCES :
• Le règlement bael « béton armé aux états limites 99 »
• Le règlement rps 2000 version 2011 « règlement parasismique 2000 version 2011 »
• « Calcul de contreventement » par mr Seifeddine Cherif
• Rtcm « réglement thermique de construction au Maroc »
• « Physique du bàtiment» par mr BAHAMOU Younes
• « Prédimensionnement et calcul des charges » par mr BOUCHEHMA

115
CONCLUSION GENERALE :

En conclusion de cette étude, nous avons détaillé le projet et l'entreprise d'accueil du rapport
de stage, en incluant une introduction aux logements sociaux. L'analyse approfondie du
contexte, englobant localisation, dimensions et parties prenantes, a solidement positionné notre
projet dans son cadre spécifique.
En outre, notre analyse structurelle a confirmé la stabilité de la structure, avec un indice de
stabilité inférieur à 0,10 pour chaque étage, indiquant sa résistance aux risques de
renversement.
Les résultats obtenus grâce à BINAYATE ont démontré que notre projet est conforme aux
normes du Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM), avec une consommation
énergétique inférieure à la limite réglementaire.
De plus, les besoins en chauffage et en climatisation, respectivement 18,59 kWh/m²/an et 40,82
kWh/m²/an, sont en adéquation avec les attentes climatiques de Marrakech.
Finalement, ce rapport a fourni une compréhension approfondie de notre projet, de sa stabilité
structurelle à son efficacité énergétique.
Ces éléments clés constituent une base solide pour les recommandations à venir, ancrées dans
une perspective globale du projet.

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