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Presentation

Les acteurs clés dans la réglementation financière internationale

Au lendemain de la crise financière de 2008, les


dirigeants des principaux pays du monde ont
réaffirmé : « la régulation relève avant tout de la
responsabilité des régulateurs nationaux ».
Néanmoins, le développement d’un niveau
international de la régulation financière est
apparu indispensable dans un contexte financier
globalisé.
A- Le groupe de la banque mondiale et Fonds monétaire international (FMI)
Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont été créés lors
de la Conférence de Bretton Wood1-s, en 1944. Leurs missions sont complémentaires

1-Le Groupe de la Banque mondiale


est l’une des principales sources de financement et de savoir pour les pays en développement.
Il se compose de cinq institutions engagées en faveur de la réduction de la pauvreté, d’un plus
grand partage de la prospérité et de la promotion d’un développement durable.

1- La BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement)


2- l’IDA (Association internationale de développement) forment la Banque mondiale

qui fournit des financements, des conseils stratégiques et une assistance technique aux
pouvoirs publics des pays en développement
3- L’IFC (Société financière internationale)
4- le CIRDI (Centre international al pour le règlement des différends relatifs aux
investissements )

2-Fonds monétaire international (FMI)


D’autre part, le système est bâti sur une subdivision en trois secteurs (banque,
assurance et titres financiers) qui ne reflète plus la réalité des marchés
financiers. Le résultat est un « dispositif à trois jambes » extrêmement complexe
qui combine une grande variété d’institutions et de comités aux
responsabilités parfois entrecroisées, sans logique d’ensemble et sans
hiérarchie clairement établie.
Par exemple, souligne Howard Davies, le G7 Finances devrait figurer au sommet
de la pyramide de responsabilité alors qu’en réalité le rôle du G7 Finances reste à
définir. En conséquence, le système a répondu très lentement lorsqu’il a réagi
aux changements des marchés financiers (par exemple : les négociations
du Comité de Bâle et la transposition de ces accords dans le droit européen) :
 1988 : le premier accord du comité de Bâle concernant les ratios
prudentiels des banques adopté dès 1992 et jugé inadapté aux évolutions
du marché financier dès le milieu des années 1990 ;
 2003 : accords de Bâle II, dont la transposition en droit européen s’est faite
en 2008 ;
 2010 : accords de Bâle III (finalisés en 2017) dont la transposition en droit
européen était initialement prévue en 2020, mais a été reportée du fait de
la pandémie de Covid-19.
Par ailleurs, le rôle des grandes institutions financières, comme le Fonds
monétaire international (FMI) et Banque Mondiale, n’est pas clair en ce qui
concerne notamment la stabilité financière, question également suivie par la
Banque des règlements internationaux (BRI) et qui a également donné lieu à la
constitution d’un autre comité ad hoc, le Conseil de stabilité financière (nommé
Forum de la stabilité financière jusqu’en 2009). Le rôle donné au G20 dans la
réforme d’ensemble engagée après la crise illustre d’ailleurs une autre faiblesse
du système actuel.

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