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Une question de cours et deux cas pratiques pour l’examen.

Introduction:

Comment résumer le droit commercial? C’est quoi?

Constitue une branche du droit privé. C’est la summa divisio entre le droit public et le droit privé.
- Le droit public ( le droit constitutionnel, le droit fiscal, administratif et de l’UE…) régit la plupart
des relations entre l’administration (l’état) et les administrés.
- Le droit privé ( droit des contrats, de la responsabilité civile, droit commercial…) régit les
relation des personnes physique entre elles (les particuliers).

Le droit commercial est l’ensemble des règles spécifique applicable aux activités du commerce. On
va voir ce qui est un acte de commerce comment une personne devient un commerçant et comment
il réalise cette action avec un commerçant qui exploite son activité… .

Le droit commercial est l’ensemble des règles spécifiques applicable à l’activité du commerçant, à
l’exercice des règles indépendante activité professionnel (le statut des artisans, des agriculteurs…).

1. Définition du droit commercial

Consiste à répondre à une question « qu’est-ce que le droit commercial? » le droit commercial est le
droit qui s’applique au commerce. Cette affirmation soulève une autre question « qu’est-ce que le
commerce? ». Le mot commerce vient du latin « commerum » signifie « avec des marchandises ».
Cela veut dire que la notion de commerce désigne l’échange ou la vente de marchandise. À partir du
19 eme siècle le mot « évolu » ne renvoie plus aux marchandises mais au négoce. Le négoce c’est le
lieu où les marchandises sont négociés.

Le droit commercial n’est pas que le droit du commerce. Il est aussi le droit des commerçants. Pe
droit commercial c’est le droit des commerçant. Qui implique en effet des échanges économique
entre des commerçants. Par conséquent, le droit commercial s’applique à la fois aux commerçant
(qui peuvent exercer seul ou en société leur activités) et s’applique aussi aux droit commercial.

2. La place du droit commercial au sein du droit privé

En raison des échange économique le droit commercial est un droit composite (composer de
plusieurs choses) dans lequel se mêle des dispositions législatives (des décision de jurisprudence,
des directives des règlement européens des coutumes et des réglementation professionnelle . Pour
cette raison est apparu très tôt, que le droit commercial s’est construit en dehors du code civil. Les
règles spéciales du droit commercial était nécessaire.

Contrairement au droit commercial contrairement au code civil sont très rigoureuse, très strict pour
quelle s’applique au code du commerce. En ce sens, il est très tôt apparu que la rigueur du droit
civil s’adapter difficilement aux règles commercial.

Le droit commercial est un droit autonome. Il a du s’adapter aux évolution économiques. Règle
juridique qui sont inconnu du droit civil.

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Exemple:
- Crédit-bail: contrat tripartite (entre 3 personnes) permet pour un commerçant de louer du
matériel auprès d’un établissement de crédit qui en fait l’acquisition de ce matériel avec une
option d’achat prévu à la fin du contrat.
- La location-gérance: c’est un contrat qui permet à un propriétaire d’un fond de commerce de le
loué à une autre personne qui va exercer une activité commerciale à ses risques et péril.

Ces exemples sont des spécifie du droit commercial et le droit privé ne connait pas ces spécificité.
Créer spécialement pour le droit commercial. C’est un droit autonome. Cependant, en dépit des
spécificité du droit commercial, cette matière puise néanmoins sont inspiration dans son giron qui
est le droit civil. Le droit commercial est un droit d’inspiration civiliste. En effet, le droit
commercial ne s’est pas complètement affranchi du droit civil. Le droit civil continue parfois de lui
fourni des solution en l’absence de condition spéciale.

Exemple:
- Pour qu’un contrat soit valable il faut 3 conditions: consentement, capacité de s’engager, contenu
licite et certain ( article 1128 du code civil).

Le droit commercial est un droit d’exception. Si le droit commercial s’inspire du droit civil, du fait
de ses règle, un droit d’exception développant des règles toujours spéciale.

3. L’évolution historique du droit commercial

Si les échanges de marchandise se pratique depuis l’antiquité, les belges observer par les marchand
ne constitue pas un marché structuré. Le droit commercial, c’est lentement construit au travers des
siècles. Dans l’études historique de l’évolution du droit commerciale, une approche chronologique
est nécessaire. En effet le droit commercial, apparait different tel qu’il était appliqué avant la
création du code de commerce de celui qui est en vigueur depuis la rédaction du code du commerce

a) Le droit commercial avant le droit du commerce

A) L’antiquité

L’antiquité fournit peut de renseignement sur les règles commercial. Le droit romain et le droit grec
n’ont sans doute peu connu de droit spécifique

B) Moyen-âge

La véritable apparition du droit des commerces on apparut au moyen-âge. Plusieurs facteurs a


contribuer . D’abord le développement des villes associé à une circulation des voies terrestre ont fait
naitre les fondements du droit commerciale. (Villes champagne, France, Italie… au 13eme siècle).

À cette époque une nouvelle catégorie se crée celle des marchands. Ils étaient regroupé dans des
corporations et se sont inséré dans des société divisé dans 3 ordres (travailleur et paysans, guerriers
et noblesse, et les religieux).

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Alors qu’ils étaient régit par leur propres règle, l’arrivé des marchands a bouleverser ce paysages.
C’est devenu nécessaire pour les marchands de revendiquer leurs propres règles juridiques et ceux
d’autant plus que les échanges se faisait dans des endroit bien spécifiques (dans les marchés et les
foires). Ils ont obtenus de nombreux privilège accorder par ale pouvoir royale de l’époque. Grâce à
ces privilège on a assistés à une modernisation du commerce médiévale.

Création du premier code avant l’apparition du véritable premier code du commerce (1673
COLBERT sous Louis 14, il demanda à un marchand célèbre (SAVARY) de codifié toutes les règles
qui s’appliquait aux marchand qui s’appelait le « code savary »).

Ce code a été très vite critiqué et s’est révélé inadapté. Car au 18 eme siècle marqué par
l’industrialisation et l’expansion du commerce coloniale et la première expérience papier. Toutes
ces nouvelle choses a mis un vide juridique.

La révolution française n’a pas toucher aux lois commerciale en vigueur mais a abouti à 2 textes
important:

- Le décret d’Allarde (1791): proclame la liberté du commerce et de l’industrie. Est toujours en


vigueur.
- La loi le chapelier (1791): qui a aboli à l’époque des groupements professionnels spécialement
les corporations.

b) Le droit commercial après le code de commerce

En raison de certaines spéculation et nombreuse faillite, Napoléon exigea la connexion d’un code de
commerce. Le corps législatif vota en 1807, cinq lois réunit en un seul code (premier code de
commerce). Au départ on comptaient plus de 600 lois, aujourd’hui il y en a beaucoup plus. On
reprochait à l’époque que ce code était lacunaire et d’être un droit du « passé » (à cause de la
révolution industrielle en GB). Le droit commercial a continuer d’évoluer (en créant de nouvelle
lois) en dehors du code civil. Les changements ont changés jusque dans les années 2000 (18
septembre). Il y a des lois qui se rajoute au fil des an.
On peut dire aujourd’hui (le code du commerce), contrairement au premier code c’est un droit qui
est en perpétuelle mouvement (n’est pas du passé).

4. Les sources du droit commercial

Qu’est-ce qu’une source? c’est une règle sur laquelle on s’appuie (ex: code du commerce, mais
n’est pas la seul).

Source du droit commercial:


• Sources nationales:
- Sources écrites: le code de commerce …
- Sources non écrites: usages, contrat, jurisprudence…
• Sources supra-nationale:
- Sources européennes:
>sources écrites: traités
>sources non écrites: usages
- Sources internationales:
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Titre 1: les actes de commerce

Qu’est-ce qui fait un actes de commerce fait par une ou deux personnes et non pas un acte civil?
N’est pas soumis au droit civil mais au droit commercial. Il s’agit de définir ce qu’est qu’un acte de
commerce. Après avoir saisit et compris un acte de commerce. Il faudra identifier un acte juridique
de commerce.

Chapitre 1: Identification des actes de commerce

Il est difficile de dire ce qu’est un acte de commerce. Car c’est une notion qui n’a pas été définit par
le législateur. Le code de commerce se borne en effet à énumérer une liste d’acte qui entre dans
cette catégorie. Cette liste d’ace des commerces on la retrouve dans deux article du code de
commerce (L110-1 &L110-2 du code de commerce).

Exemple:

- Est considéré comme acte de commerce au sens de l’article L110-1 alinéa 1°, l’achat de bien
meuble pour les vendre est considéré un acte de commerce.

- Article L110-2: concerne les expédition maritime: toutes expédition maritime est considéré
comme un acte de commerce (balade en bateau ou pêche).

Ces deux listes : de savoir si elles sont limitative (consacrer de nouvelle forme d’acte de commerce
bien qu’il ne soit pas prévue par les deux articles en question).
Il y a une évolution sur cette question: pendant tout le 19° siècle ces deux articles étaient considéré
comme exostif (donc limitatif). Pourquoi? Car le droit commercial est un droit d’exception et on
considéré que son champs d’application ne pouvait dépasser les imites fixé par le législateur. Toute
nouvelle forme d’activité au 19° siècle n’était pas du commerce.

Durant le 20°siècle, de nouvelles activités ont fait leur apparition et il fallait bien les qualifier
juridiquement ces nouvelles activité et ne faire de même avec les actes réalisé par ces personnes.
Des lors, la jurisprudence a fait preuve d’imagination afin de qualifié ces nouvelles activités et ces
nouveaux actes comme étant des actes de commerce.

Sur ce point il faut donner raison à la jurisprudence et donc à la cour de cassation car on ne peut
contester le fait que depuis 1807, les activités commerciale n’ont cessé de se renouveler.

Il est donc heureux finalement que le législateur n’est pas jugé bon de définir l’acte de commerce.
Car une définition de l’acte de commerce par le législateur aurait eu pour conséquence de
restreindre le domaine de l’acte de commerce sans aucune ouverture sur les nouvelles activités
généré par l’évolution des modes de vie.

Il existe différentes forme d’acte de commerce nous les verrons tous successivement mais ceci
peuvent être réparti en différentes catégorie:

- Acte de commerce par nature


- Acte de commerce par la forme
- Acte de commerce spécifique (acte de commerce par accessoire)
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Section 1: Les actes de commerce par nature

Les actes de commerces par nature sont appelé ainsi car ils sont commerciaux par essence peut
importe la qualité de leur hauteur. Ainsi un acte de commerce par nature est un acte de commerce
même si son auteur n’est pas un commerçant.

Les actes de commerce par nature sont ceux visé par les articles L110-1 et L110-2 du code de
commerce. Ces articles sont composé de plusieurs alinéa, donc alinéa par alinéa sont visé par les
différents acte de commerce par nature.

Il est possible de distinguer deux actes de commerce par nature:


- Actes de commerce par nature accompli par acte isolé (fait une seule personne);
- Actes de commerce par nature accompli par entreprise

Paragraphe 1: les actes de commerces accomplie à titre isolé

Sont accomplie de manière isolé car ne sont pas accomplit dans le cadre d’une entreprise. Article
L110-1 du code de commerce énumère donc plusieurs actes accomplit de manière isolé:
- L’achat de bien meuble dans le but de les revendre
- L’achat de bien immeuble dans le but de les revendre
- Les opérations d’intermédiaire
- Les opérations financières

a) L’achat de bien meuble dans le but de les revendre

C’est le premier acte de commerce cité par le législateur. Il se situe à l’article L110-1 alinéa 1 lequel
dispose et considère comme étant un acte de commerce par nature tout achat de bien meuble pour
les revendre soit en nature, soit après les avoir travaillé et les avoir mis en oeuvre.

On emploie le mot meuble en terme juridique et non comme dans le langage courant. Le bien
meuble (juridiquement), est un bien qui peut être déplacé contrairement aux biens immeubles.

Exemple: une chaise, une table, tout ce qui se déplace.

L’achat d’un bien meuble en vue de le revendre constitue un acte de commerce par nature. Pour
cela, il faut que la personne fasse une acquisition à titre onéreux (il faut l’acheter contre paiement
d’un prix).

Exemple:

- Pharmacien sont activité est de vendre des médicaments. Sont acte de commerce est un acte de
commerce par nature. Les médicaments sont des biens meubles. Ils les achètent dans le but de les
revendre. Il ya également une finalité lucrative. Cette finalité lucrative est très importante harcela
exclu de la vente des produits qui n’ont été préalablement acheté.
- Agriculteur qui vend ses récoltes n’effectue pas un acte de commerce mais un acte civil. Il
cultive lui même, il n’a pas fait d’achat préalable.

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L’objectif de revente implique une certaine intention spéculative donc une volonté de réaliser un
profit.

- Un consommateur revend un bien plusieurs jour après son achat, ne va pas réaliser un acte de
commerce mais civil. Contrairement à une autre personne qui achètera pour revendre de façon
habituelle.
- Le fleuriste: achète des fleures et revend donc il réalise un acte de commerce
- Le pépiniériste: c’est lui qui va faire pousser ses fleurs donc réalise un acte civil.
- La publication d’un ouvrage: c’est un acte de commerce lorsque l’éditeur achète préalablement le
manuscrit

b) L’achat de bien immeuble dans le but de les revendre

L’acaht de bien immeuble dans le but de les revendre constitue un acte de commerce par nature
(article L110-1 alinéa 2 du code de commerce: « ainsi acheter un bien immeuble dans le but de le
revendre constitue un acte de commerce par nature à moins que l’acquéreur n’est agit en vue
d’édifier (construire) un ou plusieurs bâtiment pour les revendre en bloc ou par locaux ». Le
commerce des immeuble peut prendre toute forme varié. Ainsi en est-il de l’achat immobilier
(maison) dans le but de les revendre. Mais aussi l’achat d’un ou plusieurs terrains nu, dans le but de
le diviser en parcelle et les revendre.

Exemple:

- acheter un champs, diviser et de les revendre à plusieurs personnes.

Il y a une exception dans l’achat de bien immeuble dans le but de les revendre. L’achat d’un
immeuble au fin de la revente ne constitue pas un acte de commerce par nature si la revente fait
suite àà l’édification de bâtiment.

Exemple:

- un promoteur immobilier: qui achète beaucoup de terrains nu et fait bâtir plusieurs bâtiment ne
bénéficie pas de l’exception et donc ne réalise pas d’acte de commerce mais des actes civils.

c) Les opérations d’intermédiaire

Une opération d’intermédiaire vise les opérations dont l’objet et de représenter ou de raprocher les
personnes. Il s’agit des actes accomplit par les intermédiaire de l’immobilier et ceux accomplit par
les courtiers.

1) Les actes accomplîtes par les intermédiaires dans l’immobilier

Articles L110-1 alinéa 3 « réfute acte de commerce toutes opérations d’intermédiaire pour l’achat,
la souscription ou la vente d’immeuble, de fond de commerce, d’actions ou de part de société
immobilière ». Les opérations qui sont visés concerne surtout les activités des agences immobilière
qui mettent en relation des acheteurs et des vendeurs de bien immobilier. Autrement dit, u agent
immobilier qui fait le lien entre un acheteur et le vendeur, il effectuera un acte de commerce par

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nature. On parle de la vente immeuble et on de la location. La location immobilière a un
caractère d’un acte civil.

2) Les actes accomplit par les courtiers

Le courtage est une activité ancienne qui consiste à rapprocher des personnes en vue de favoriser la
conclusion d’un contrat.

Exemple:

- un courtier en assurance
- Un courtier en crédit immobilier

Les réaliser par les courtiers sont commerciaux quelque soit leur secteurs d’activité.

Exemple:

- Une personne contacte un courtier pour l’achat d’une maison. Le courtier va faire son possible
pour avoir le meilleur taux de crédit pour son client; c’est un acte commerciale.

c) Les opérations financières

Sont visé par plusieurs alinéa (7-8-9).


Alinéa 7: « toutes opération de change, banque, courtage, d’activité d’émission et gestion de
monnaie électronique et tout service de paiement sont des actes de commerce par nature ».
Alinéa 8: « toutes opérations de banque publique sont des actes de commerce par nature ».
Alinéa 9: « toutes obligations entre négociant, marchand et banquier sont des actes de commerce
par nature ».

À la lecture de ces 3 alinéas, les opérations financières peuvent être classé en 3 catégories:
- Les opérations de banques
- Les opérations d’assurance
- Les opérations sur les marchés financiers

1) Les opérations de banque

Les opérations de banque vise les opérations de dépôts de somme d’argent et les opérations de
crédit et l’ensemble des services bancaire de paiement que sont les opérations réalisé par retrait ou
versement d’espèce, carte de paiement, de virement ou prélèvement. Une opération de banque est
un acte de commerce par nature quel que soit son auteurs qui peut être par exemple un
établissement de crédit.

2) Les opérations d’assurance

Les opérations d’assurance, au départ, n’était pas prévu par le code de commerce. C’est la
jurisprudence et notamment la cour de cassation qui les qualifié d’acte de commerce complétant
ainsi la liste non limitative de l’article L110-1. D’une manière générale, l’opération d’assurance

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consiste à obtenir des primes versés par les clients assurés et à leur verser une indemnité en cas de
la réalisation du risque couvert.

Exemple: incendie, vole, …

- une personne loue un appartement: tout les mois il verse une prime à l’assurance. Incendie.
L’assurance verse des indemnité suite au sinistre. Donc acte de commerce.

3) Les opérations sur les marchés financier

Les opérations sur les marchés financier ou bourse, n’était pas non plus à l’origine prévue dans la
liste de l’article L110-1 mais ont étaient considéré comme commerciale par l’assurance.

En principe, les opération d’achat et de revente en bourse effectué par des particulier ne sont pas
considéré comme des actes de commerces. Et donc les opérations vis é ne revote le caractère de
commerciale que lorsqu’elle sont fait par une personne qui agit pour le compte d’autrui et qui en
fait sa profession habituelle.

Paragraphe 2: les actes de commerces accomplit en entreprise

Article L110-1 du code de commerce, il est possible d’établir plusieurs actes qui sont accomplit en
entreprise:
- Location de meuble;
- La manufacture;
- l’agence et les bureau d’affaire;
- La fourniture;
- Le transport;
- La vente à l’encan;
- Les spectacles publiques.

a) L’entreprise de location de bien meuble

Le code de commerce article L110-1 alinéa 4 réfute acte de commerce toutes entreprises de location
de meuble. La location de meuble comprend la location de véhicule, de machine,…

Il y a une exception à ce principe. C’est la location de bien d’immeuble car ce sont des actes civil.

b) L’entreprise de manufacture

Article L110-1 alinéa 5 consacré toute entreprise de manufacture (ou activité industrielle) consistent
à acheter des matières premières pour les transformer et aboutir à un produit fini ou semi-finis. Il en
va ainsi, la confection de vêtement ou construction automobile ou entreprise informatique et de
l’activité de sidérurgie et de la métallurgie.

Exemple:
- une entreprise achète du tissu, fabrique des rideaux et tape de cuisine. C’est un acte de commerce
car est réalisé par une entreprise de manufacture.

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c) L’agence et les bureau d’affaires

L’article L110-1 alinéa 5 c’est ce qu’on appelle une catégorie fourre tout (concerne agence de
publicité, agence de voyage, de recouvrement de créance, agence artistique, les généalogiste et
gestionnaire de patrimoine).

Exemple:
- dialogue bibliothèque: va contacter une agence de publicité pour lui faire de la publicité. C’est un
acte de commerce par nature fait par une agence de publicité
- Faire une croisière: l’agence de voyage vous propose hébergement, transport… c’est un acte de
commerce par nature fait par une agence de voyage
- Un grand oncle décède: travail du généalogiste c’est un acte de commerce car fait par un bureau
d’affaire.

d) L’entreprise de fourniture

L110-1 alinéa 6: il s’agit d’assurer les livraison de marchandise ou de servie auprès de ses clients
par une opération qui s’apparente à de l’achat pour revendre. Ce de la fourniture de marchandise.
Ces marchandises concerne différentes chose: l’eau, le gaz, l’électricité… c’est un acte de
commerce par nature.

e) L’entreprise de transport

Sert à acheminé les personnes et les biens. L’entreprise concernait seulement le transport routier. Et
la jurisprudence a étendu ça au transport de personne (transport spatial, ferroviaire, fluviale, aérien)
Sauf commerce maritime. Et déménagement et remorquage. Si une personne exerce cette activité
seul, alors ne fait pas un acte de commerce par nature. (Ex: chauffeur de taxi, exerce une activité de
nature civile).

f) Les entreprises de vente à l’encan (ou vente aux enchères)

C’est une appellation désuète pour dire la vente aux enchères (maintenant, aujourd’hui). L110
alinéa 10 ventes aux enchère concerne uniquement les ventes volontaires de bien meuble neuf ou
d’occasion par opposition aux ventes réalisé après saisie (judiciaire). Les huissiers font un activité
de nature civile).
Les actes volontaires sont des ventes réalisé par des société commerciale. Pour que ces société ait le
droit de vendre doit avoir un statut particulier car doivent être agrée par le conseil des ventes
volontaires aux enchères publiques. (Ex: vente de bijou d’un oncle décédé, il faut aller voir les
société de vente commerciale agrée , qui réalise des activité commerciale par nature).

g) L’entreprise de spectacle publiques.

L110-1 du code de commerce. C’est également d’une catégorie fourre tout, comme les bureaux
d’affaires. Le code commerce considère comme acte de commerce toute entreprise de spectacle
publique. À l’origine c’était l’exploitation des théâtre, le musical et spectacle forain. Maintenant la
catégorie s’étend aux salles de cinéma, aux concert, casino, cirque et plus généralement aux salles
de spectacle et de conférence.

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Section 2: Les actes commerce par la forme

Les actes de commerce par la forme sont toujours de nature commerciale quelque soit l’activité de
la personne qui les accomplit. Ils sont commerciaux en raison de la forme et ne peuvent jamais être
considéré comme un acte civil. Il existe 2 catégories d’acte de commerce par la forme, la lettre de
change et les société commerciale.

Paragraphe 1: La lettre de change

La lettre de change est une opération juridique conclu entre 3 personnes qu’on appellent (le tireur, le
tiré et le porter). C’est une opération juridique par laquelle une personne (le tireur) donne mandat à
une autre personne (le tiré: qui est le débiteur du tireur) de payer à un tiers (le porteur) une somme
d’argent bien définie à une date bien déterminé.

En d’autre terme la mettre de change que l’on appelle une traitre, c’est un document écrit grâce
auquel une première personne (le tireur), donne ordre à une deuxième personne (le tiré) de donner
un montant donné au porter.

Le tireur est le créancier qui émet la traite (lettre de change);


Le tiré qui est le débiteur, qui doit nécessairement payer;
Le porter c’est le bénéficiaire du paiement.

Exemple: mr Martin a reçu la succession (mr Martin demande à la banque de tiré à payer le porteur
qui est les société).

L110-1 alinéa 10 du code de commerce. Elle est réputé d’être commerciale par la forme.

L’avenir de la lettre de change, elle est aujourd’hui délaissé au profit d’autre instrument de paiement
(un chèque, un virement..). elle a plus trop de succès aujourd’hui car très couteuse pour les banques.

Paragraphe 2: Les sociétés commerciale par la forme

En principe, la qualification d’une société dépend de la nature: civil ou commerciale. Par exception
certaine société sont commerciale indépendamment de la nature de leurs activités (peut importe sont
activité, la société est commerciale). Ces société que l’on appelle aussi des personnes morale, elles
sont commerciale en raison de leur forme quelque soit la nature de leur activité , même si cette
société ne réalise aucun acte de commerce.

Qu’est-ce qu’une société (juridiquement)?

Une société est un contrat par lequel 2 ou plusieurs personnes (les associés) conviennent de mettre
en commun de l’argent ou alors des biens, ou industrie, savoir-faire . Et l’affecte à la gestion d’une
activité commune dans le but de partager les profits.

Exemple: agents immobilier décide de s’associé pour faire de la location immobilière. Décide de
recours au SARL (société à responsabilité limité), constitue un acte de commerce par la forme.

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SARL, SNC, SCS, SA, SAS, SCA, EPIC, la création de toutes ces société commerciale constitue un
acte de commerce par la forme.

Section 3: Les actes de commerce par accessoire

Les acte de commerce par accessoire ne sont pas des actes de commerce, mais ils ne le sont ni en
raison de leur nature, ni en raison de leur forme ces actes sont commerciaux, sont commerçant par
son activité commerciale ou sont accessoire par ce qu’ils sont accessoire à une activité
commerciale.

Ces actes sont commerciaux ne raison de la qualité commerciaux par leur hauteur, ou alors en
raison de l’objet sociale qu’ils poursuivent. Par accessoire est tiré par un adage « l’accessoire suit le
principal ».

Autrement dit, l’acte en question est au départ civil, mais devient commercial soit: (soit l’un soit
l’autre):
- Car il suit la qualité de la personne qui l’a effectué (la personne est commerçante, donc l’acte
civil devient un acte de commerce par accessoire);
- L’acte civil peut devenir un acte commerciale car il n’est que l’accessoire d’une opération
commerciale.

Permet de distingué 2 catégories d’accésoir:


- Acte de commerce par accessoire Subjectif
- Acte de commerce par accessoire Objectif

Paragraphe 1: les actes de commerce par accessoire Subjectif

Certains acte sont à l’origine civile. Mais ces actes deviendrons commerciaux par ce qu’ils sont
accomplit par un commerçant pour les besoin de son activité commerciale. Ainsi, le caractère
commerciale de l’acte, au départ civil provient de la qualité de la personne qui en est à l’origine.

L’acte civil est effectuer par un commerçant pour les besoin de son activité. Dès lors, il ne doit plus
être considéré comme acte civil mais acte de commerce par accessoire subjectif (on dit que
« l’accessoire suit le principal », le principale c’est l’activité commerciale du commerçant).

Exemple: une personne exploite une librairie. Elle achète des livres pour les revendre (qui est un
acte de commerce car achète des livres dans le but de les revendre), la personne qui exploite la
librairie est qualifié de commerçante (elle effectue des actes de commerce car achète et vend des
livre). Cette personne élargie son activité. Elle fait un prêt avec la banque et engagé une personne
pour faire les travaux d’agrandissement. Le prêt délivré par la banque et le contrat avec
l’entrepreneur sont des actes civils. Mais ces actes civils deviennent des actes de commerce par
accessoire subjectif. Car ils sont réalisé par un commerçant dan sle cadre de son activité
commerciale.

A) Les conditions de al commercialité par accessoire

Pour commerciale par accessoire il faut respecter ces deux conditions qui sont cumulative:
- La qualité de commerçant de la personne qui exerce l’acte;
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- Le rattachement de l’acte à la profession de l’acte

B) Le domaine de la qualité par accessoire

La commercialité par accessoire subjectif, s’applique dans le champs contractuelle. Ainsi, par
application de la théorie de l’accessoire. Tout contrat même non prévu dans le code de commerce
peut recevoir la qualification d’acte de commerce. Il peut en être ainsi d’un contrat de vente, de
prêt, d’assurance et de la location ou achat de matériel destiné à une activité commerciale.

Exemple de la librairie: elle décide de souscrire une assurance complémentaire car dans la
collection des ouvrages qu’elle vend, collection qui coute cher. Assurance pour se protégé de vole
ou autre. Le contrat est un acte civil mais parce qu’il est conclu par un commerçant (la libraire),
pour les besoins de son activité commerciale et bien le contrat d’assurance qui au début est un acte
civil devient par accessoire un acte subjectif.

Paragraphe 2: les actes de commerce par accessoire Objectif

Les actes de commerces par accessoire objectif, sont devenu des actes de commerce par
l’intervention de la jurisprudence. Pour qu’un acte soit qualifié comme tel, la qualité de l’auteur de
l’acte est indifférente. Autrement dit, l’acte sera considéré comme un acte de commerce par
accessoire objectif, même s’il est établit par une personne qui n’est pas commerçante. Dès lors avec
l’accessoire objectif, la qualité de l’auteur n’est plus un caractère déterminant. Si l’acte devient
commerciale, c’est en raison de l’objectif commerciale que poursuit l’auteur de l’acte.

Exemples:
- La cessions de fond de commerce: ne fait pas partie des actes visé par le code de commerce ni
titre de l’acte de commerce par nature, par la forme. Et de même ne s’agit pas d’actes de
commerce subjectif. Si actes de commerce par accessoire objectif car cet acte est passé dans le
but d’exercer un commerce et par voie de conséquence, il est indispensable à l’exercice de celui-
ci. Céder un fond de commerce consiste de le vendre à un acheteur. Celui-ci exploitera le
commerce à son tour.
- La cession de part ou d’action de société: il ne s’agit pas d’une cession de n’importe quel type
de part ou d’action mais il s’agit de céder à l’acheteur, plus de la moitié des actions ou des parts
de la société. La conséquence principale c’est la société qui change de main.Si les associés
décide de céder la moitié des parts de la société cela constitue un acte de commerce objectif et
ceux même s’ils n’ont pas la qualité de commerçant (car poursuit une activité de commerce).

Chapitre 2: Le régime juridique des actes de commerce

Le régime des actes de commerce est un régime dérogatoire des actes civils. Car c’est un régime
dérogatoire ou encore d’exception, des règles spécifiques sont prévue en droit commerciale. Ces
règles juridique s’applique uniquement dans les relations entre commerçant (Les actes de commerce
exercer par des commerçants).

Une difficulté surgit quand l’acte est commerciale à l’égard d’une partie commerçante, mais est
également civil à l’égard d’une autre personne civil. Quand l’acte est commerciale d’un côté et civil
d’un autre, on appelle ça un acte mixte. Il y a des règles spécifique en matière d’acte mixte.
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Autrement dit, le régime juridique ou règle juridique de l’acte mixte, diffère de celui d’un acte de
commerce conclue par deux commerçant.

Section 1: les régimes des actes de commerce entre commerçant

Les règles que nous allons voir déroge au droit civil. À ces règle, il en existe d’autres (complété par
d’autres règle) et donc se rapproche du droit civil.

Paragraphe 1: les règles dérogatoire au droit civil (au droit commun)

Les règles dérogatoire au droit civil … concerne

A. la compétence des tribunaux de commerce

le droit positif a créer pour les litiges relevant du droit de commerce des juridiction spécifique qui
sont les tribunaux de commerce (ou juridiction consulaire)

1. L’existence d’un tribunal de commerce

L’existence des tribunaux de commerce sont remarquable car elle témoigne de la persistance en
notre croyance d’un certain particularisme du droit commercial, il faut que les litiges touchant le
commerce, en raison de leur spécificité soit tranché par une juridiction spécialisé qui est seul à
même de résoudre convenablement ces contestation.

Ce particularisme des juridiction commerciale est remarquable que les juges consulaires sont eux
mêmes des acteurs du droit des affaires. Car les juges consulaires sont des commerçants ou
représentant de société commerciales.

Contrairement au juge des autres juridictions, ils exerce leurs fonctions à titre gratuit et ne sont donc
pas des magistrat fonctionnaire.ce qui est important pour eux, ce n’est pas la maitrise des texte mais
la conscience de la réalité économique .

Le statut non professionnel de ces juges soulève quelque difficulté notamment quand sont en jeu
des questions de droit complexe. Donc il envisagé de professionnalise ces juridictions afin que ces
juges consulaire (tribunaux de commerce) soit entouré de magistrat professionnels.

En appel et en cours de cassation, les litiges commerciaux ne relève pas d’une juridiction
spécifique.

2. La compétence matériel des juridictions commerciales

La compétence matériel: la notion de compétence matériel recouvre toutes les classes d’affaires
qu’un tribunal peut connaitre.

Le tribunal de commerce est une juridiction d’exception. Il n’est compétent que si un texte lui
attribut expressément cette compétence. À défaut, c’est le tribunal judiciaire qui est compétent.

Le tribunal de commerce connait plusieurs type de contestation:


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- Tout d’abord, il compétent pour connaître toutes les relations entre commerçant relative à leur
acte. Sur la base de cette information, relève du tribunal commerciale les litiges entre
commerçant. Ce chef de compétence, a été élargit par une loi de 2016 pour s’appliqué au litige
entre artisans.

- Le tribunal connait des contestation relatives aux sociétés commerciales. Sont donc visé, les
litiges relative aux sociétés commerciale par la forme. Sont également concerné, les actions
opposants les associés entre eux, ou opposant un associé à la société dés lors que l’existence, le
fonctionnement ou la liquidation de la société est en causes.

- Le tribunal de commerce connait des contestations aux actes de commerces entre toutes
personnes (acte de commerce par nature). Permet de rendre compétent le tribunal de commerce
pour les litiges relatif aux actes de commerce.

3) la compétence territoriales des juridictions commerciale

La compétence territoriale: détermine la juridiction devant être saisi d’une affaire en fonction de
critère de localisation géographique.

Exemple: le tribunal de commerce de Brest est compétent car la société défendeur à l’acte à son
siège sociale à Brest.

La compétence territoriale des tribunaux commerce est déterminé par les règles de droit commun
édicté par les droits commun civil. Par principe, le tribunal compétent est celui où demeure le
défendeur à l’action.

B) La preuve des actes de commerce

Il y a un principe en droit commerciale, c’est le principe de la liberté de la preuve des … En


principe, entre commerçant la preuve est libre à moins que la loi en dit autrement. Lorsque l’on dit
qu’il y a un principe, c’est parce que généralement il y a des exceptions. En droit commerciale, il y
a quelque exception au droit de la preuve.

Exemple d’une exception: la vente d’un fond de commerce n’est pas soumis au principe de la
preuve, il y a un certains formalisme à respecté.

Le principe de la liberté de la preuve veut dire que les actes de commerce peuvent être prouver par
tout moyen à l’égard des commerçants à condition que la preuve est été obtenu de manière loyale.
Cette règle de la liberté de la preuve est justifié pour 2 raisons:
- La rapide et le caractère répétitif des actes qui sont souvent conclu entre les mêmes personnes et
aux mêmes conditions. L’écrit est inutile et trop lourd.
- La qualité des contractants, ce sont des professionnels et cela permet de supposé qu’ils sont
suffisamment avisés pour ne pas être contraint par un écrit.

On dit que la preuve est libre et peut se faire par tout moyen. Cela signifie que les moyens de
preuves admis en justice sont très variés et qu’il n’existe aucune hiérarchie de valeur entre eux. Sont
amener comme type de preuve par exemple: les témoignages, les livres de comptes, les
photocopies…
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Le nombre de preuve admis aujourd’hui s’accroit avoir l’essor des nouvelles technologies.
l’informatique apporte de nouvelle perspective de la preuve. Ainsi la jurisprudence admet comme
type de preuve les e-mails et les sms. Un texto a la même valeur qu’un livre de compte car pas de
hiérarchie de la preuve.

Le domaine d’application de cette règle de la liberté de la preuve est strictement entendu. Cela veut
dire que pour que la règle de la liberté de la preuve soit accepté, des conditions doivent être réunis:
- L’acte dont on cherche à prouver l’existence doit être un acte de commerce.
- La partie contre laquelle la preuve est faite (le défendeur a la preuve) doit être un commerçant.
- Le commerçant doit avoir agit dans l’exercice ou dans l’intérêt de son commerce.
Si il manque l’une de ces 3 conditions, les règles de la liberté de la preuve, ne peut pas s’appliquer
donc on applique les règles de droit civil.

C) La solidarité des co-débiteurs

La solidarité commerciale c’est une des règles majeure du droit commercial. C’est une règle issu
d’un usage et elle favorise l’exécution des obligations commerciales. Il existe 2 formes de
solidarités: la solidarité active et passive. Seul nous intéresse la solidarité passive.

La solidarité commerciale:Elle permet à un créancier ayant plusieurs débiteurs de réclamer le


paiement le paiement de l’intégralité de la dette à un seul d’entre eux.

Exemple:
- Un commerçant A conclu un acte de commerce avec d’autres commerçant B et C. Le problème
c’est que cette acte de commerce entre ces personnes (B&C) n’ont pas remplit leurs obligations.
Donc A a demandé à l’un d’eux (B ou C) de lui payer.
- Un couple de commerçant qui tienne une librairie, ils ont souscrit un contrat de location de
matériel (meubles), tout les mois ils doivent payer un loyer. Mais ça fait 3 mois qu’ils n’ont pas
payer leur loyer. Le propriétaire peut réclamer le montant du loyer dû à un membre du couple. En
demandant le montant du loyer à un seul des débiteurs, ils n’a pas besoins de diviser ses
poursuite comme dans le civil.

Contrairement au droit civil la solidarité en droit commerciale est présumé. Dès qu’il y a plusieurs
débiteur et que la dette en question est commerciale, les débiteurs sont des co-débiteurs solidaire.
Chacun d’entre eux peuvent être sanctionner en justice pour payer l’intégralité de la dette
commerciale. C’est pour cela qu’on parle de présomption de solidarité.

On dit que la solidarité est une présomption simple.


- Présomption simple: on peut apporter la preuve contraire.
- Présomption irréfragable:

Paragraphe 2: La proximité des règles commerciales et civil

La proximité se retrouve dans 2 domaines:


- L’inxtinction des actes de commerce
- Les sanctions de la mauvaise exécution des contrats commerciaux
Dans ces domaines il y aune certaine proximité entre ce que prévoit le droit civil et ce qui est prévu
dans le droit commercial.
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A) L’inxtinction des actes de commerce

En matière commerciale, l’inxtinction de l’acte de commerce se produit de 2 manières:


- soit par le paiement de l’acte de commerce
- Par la prescription

1) Le paiement de l’obligation contractuelle en matière commerciale

En matière de paiement de l’obligation ou de l’acte de commerce, il y a un rapprochement entre le


droit civil et le droit commercial. Cela concerne les délais de grâce, et la déclaration de la cessation
des délais des paiements.

a) L’inexistence des délais de grâce

Un délais de grâce: c’est le rapport du terme d’une dette ou l’échellonnement des échéances que le
juge ou le créancier peut accorder au débiteur.

Par exemple: un débiteur ne paye pas ses créancier car il est dans un moment difficile. Il y a 2
possibilités: soit le juge ou soit le créancier lui accorde un délais de grâce.

En principe, en droit commerciale, il n’existe pas de possibilité d’accorder ces délais de grâce à un
commerçant . Aucune règle au droit commerciale ne le prévoit. C’est impossible car il est important
que chaque commerçant puisse compter sur le paiement ponctuelle de ces partenaire économique.

En effet, un retard ou un défaut de paiement, peut mettre un autre commerçant également en


difficulté financière.

En principe, les délais de grâce ne sont pas admit. Mais tout principe connait des exception. La
différence entre le droit civil et commercial, n’est à cet égare pas totalement avéré. Il arrive en effet
que le juge accorde des délai de grâce aux commerçant (le cas le plus courant le bail commercial).
En matière de bail commerciale le débiteur peut demander au juge des délais de paiement.

b) Obligation des déclarations de cessation des paiements

Cessation de paiement: situation dans laquelle le commerçant ne peut plus faire face à son passé
éligible à l’air e de son actif disponible. Donc le commerçant, ne peut plus payer ses créanciers car
le profit qu’il tire de son activité commerciale n’est pas suffisant pour faire face à ses obligations.

Quand un commerçant ne peut plus faire face à son passif est dit en cessation de paiement. Il doit
alors impérativement déclarer cet état de cessation de aliment auprès du tribunal de commerce dans
un délais de 45 jours qui suit cet incident sous peine d’engager sa responsabilité.

Les créanciers informer de la situation du commerçant.

Exemple:la banque qui est informer ces créanciers ont la possibilité d’accorder au commerçant des
moratoires. Sinon une procédure collective de paiement sera organiser par le juge.

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Moratoire: consiste a accorder au commerçant, un délais pour payer ces obligations ou un délais
pour suspendre ces obligations. Cela revient a accorder au commerçant une suspension de paiement
de ce qu’il doit à ses créancier.

Exemple: un commerçant est en cessation de paiement, face à cette cessation de paiement la


banque décide de lui laisser un délai pendant le lequel le fleuriste n’aura pas besoin de rembourser
son prêt pendant 3 mois, le temps de se refaire.

2) La prescription

En matière de délais de prescription, depuis une réforme du 17 juin 2008, il y a eu un


rapprochement entre les règles prévu entre les règle de droit civil et commercial. Avant cet réforme,
les délais de prescriptions été différent, mais depuis cette réforme ils sont identique sauf à quelque
rare exception.

La prescription extinctive est un délais prévu par la loi à l’issu du quel, il n’est plus possible d’agir
en justice.

La prescription en droit commerciale est de 5 ans (ou quinquennal), comme celle qui est prévu pour
les obligations civil.

La prescription quinquennal s’applique entre commerçants et entre commerçant et non commerçant.


Elle concerne toutes les obligations du commerçant qu’elle soit légale, contractuelle, délictuelle, dès
lors que le commerçant a agit a l’occasionne son activité commerciale.

La prescription quinquennal, ne s’applique qu’à défaut de prescription spéciale plus courte. Par
exemple en matière de transport. Les actions par rapport au avarie, retard , le délais est de 1 an.
Pour une lettre de change, le délai de prescription est de 3 ans.

B) Les sanctions de la mauvaise exécution des contrats commerciaux

Le droit commercial ne contient aucune règle spécifique permettant de sanctionner l’inexécution


d’un contrat. On appliquera donc les règles du droit commun des contrats, à savoir les sanctions
prévus à l’article 1217 du Code Civil:
- L’exception d’inexécution;
- L’exécution forcé;
- La résolution;
- L’engagement de la responsabilité contractuelle.
Elle sont applicable au droit commercial. Il y a donc bien une proximité puisque l’on applique les
règles de droit civil.

À coté de ces sanctions, ils en existent 2 d’autres:


- La réfaction du contrat;
- La faculté de remplacement.
La particularité de ces 2 sanctions c’est qu’elle ont été créer d’abord par le droit commercial et
ensuite elles ont été appliqué aux droit civil.

1) La réfaction du contrat
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La réfaction du contrat: est issu d’un usage. Elle permet soit de demander au juge, soit de demander
au contractant du commerçant de diminuer le prix proportionnellement à l’inexécution partiel du
contrat.

Exemple: un fleuriste attend une livraison pour la fête des mères. Au lieu de recevoir 1000 roses par
son fournisseur lui envoie 800. Dans ce cas le fleuriste a 2 possibilités:
- Il demande une réduction (le fleuriste paye à son fournisseur les 800 roses au lieu des 1000);
- Si le fournisseur refuse la réduction, le fleuriste peut en faire la demande au juge directement.

2) La faculté de remplacement.

La faculté de remplacement: consiste pour un commerçant qui n’a pas reçu dans les délais convenu
la marchandise commandé à ce la procurer auprès d’un autre vendeur au frais du contractant
défaillant.

Exemple: le fleuriste qui n’a pas reçu ses 1000 roses . Le fleuriste peut demander à un autre
fournisseur de lui livrer les 200 roses qui lui manque au frais du premier fournisseurs qui lui ont a
livré que 800.

Comme pour la réfraction du contrat, cette sanction issu au départ du commercial a été exporté dans
le code civil par la même réforme du 10 février 2016.

Section 2: Le régime des actes mixtes


Un acte juridique est dit mixte lorsqu’il est conclu entre un commerçant et un non commerçant.
L’acte mixte a donc la particularité d’être à la fois un acte de commerce à l’égard du commerçant
qui le réalise mais également d’être un acte civil à l’égard de celui qui n’est pas commerçant.

Par exemple: la vente réalisé avec un client. On achète un bouquet de fleur à un fleuriste. Celui qui
vend c’est un acte de commerce; celui qui achète c’est un acte civil; en présence d’un acte mixte, la
question qu’il convient de répondre, est quel est le régime juridique à appliquer. Est-ce qu’on
applique les règle de droit civil (car l’un e des partie n’est pas commerçant) ou les règles de droit
commercial (parce que l’une des parties est commerçante). La réponse est simple, il faut appliqué
les 2 régimes. Le principe c’est l’application des 2 régimes.

Paragraphe 1: La règle de principe: Un régime dualiste

Le régime dualiste fait appel à une application distributive des règles civils & commerciale. Cela
veut dire que le contractant non commerçant se voit appliquer les règles de droit civil et le
contractant commerçant se voit appliqué les règles de droit commercial.

C’est pour cela qu’on parle d’une application distributive car le commerçant se voit appliqué le
droit commercial et le non commerçant se voit appliqué le droit civil. Cette application distributive
des règles commercial et civil se retrouve dans 2 domaines:
- En matière de preuve
- La solidarité

A) La preuve des actes


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S’agissant des règles de preuve, elle dépendent de la qualité du défendeur à la preuve. C’est-à-dire
de la qualité de celui contre lequel on veut prouver l’acte.

Hypothèse 1: S’il s’agit de prouver un acte contre me commerçant, ce sont les règles de droit
commercial qui s’appliqueront. C’est le principe de la liberté de la preuve qui s’applique (Chapitre
1). La personne tenu civilement pourra ainsi opposé au commerçant tous les moyens de preuve.

Hypothèse 2: S’il s’agit de prouver un acte contre une personne non commerçante. Le commerçant
pour prouver cet acte juridique contre cette personne non commerçante, sera soumis au règle de
droit civil.

B) La solidarité des co-débiteurs

La présomption de solidarité ne joue qu’à l’encontre de ceux pour lequel l’acte revêt une nature
commerciale. Il en résulte que celui pour qui l’acte revêt une nature commerciale est tenu
solidairement tans dis que pour celui que l’acte ne revêt pas une tel nature reste tenu de manière
divise (on divise par le nombre de personne).

Paragraphe 2: L’aménagement du principe distributif pour la détermination de la


compétence.

Il arrive que l’application distributive du droit commercial ne soit pas parfaitement symétrique.
Chacune des parties à l’acte mixte peut se voir appliquer les règles dont il relève, mais l’une d’elle
se voit accorder compte tenu de sa situation la faculté d’obtenir l’application d’autres règles. Le
droit positif offre ainsi à celui dans l’acte n’est pas commerciale une option. Il peut ainsi choisir
entre l’application des règles du droit commerciale et celle du droit civil. Cette option se retrouve
dans un cas: à savoir la détermination du tribunal compétent.

En principe, ne droit judiciaire privé, la juridiction compétente pour trancher un litige se détermine
en fonction de la qualité du défendeur. Si le défendeur a réaliser un acte de commerce ou est un
commerçant, la juridiction compétente est le tribunal de commercial, si c’est un acte civil c’est le
tribunal judiciaire.

Sauf que l’on accorde une option au demandeur à l’action. Si celui qui demande l’action n’est pas
un commerçant, mais qu’il est en conflit avec une personne qui a réaliser un acte de commerce, il
peut choisir entre une juridiction commercial ou civil.

Toute fois si le demandeur à l’action est tenu commercialement, il ne pourra agir que devant les
juridiction civil. En effet et dans ce cas, il s’agit d’un commerçant fasse à un non commerçant. Le
droit protège le non commerçant face au professionnel qui sont considéré comme des personnes
plus aguerrit.

Paragraphe 3: La règle d’exception: un régime unitaire

Comme son nom l’indique, le régime unitaire fait appel à une application unitaire des règles. Il
s’agit de faire une application des mêmes règles identique aux deux parties.

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Dans cette situation le législateur se contente de faire prévaloir pour une situation donné soit les
règles de droit civil soit celle du droit commercial. Cette façon de procéder, se retrouve dans 2
situations que nous allons envisager successivement.

Tout d’abord, il y a une application du droit civil en matière civil en matière de clause attributive de
compétence territoriale. Ensuite il y a en matière de prescription il y a une …

A) Application du droit civil en matière de clause attributive en matière de compétence


territoriale

Est une clause selon laquelle les parties à l’acte juridique prévoit quel tribunal sera compétent et
plus particulièrement, le tribunal de quelle ville sera compétent. Ce type de clause est très fréquent
dans le monde des affaires et elle a le mérite pour les parties qui le négocie de pouvoir s’organiser
en perspective d’un contentieux.

Exemple: une société situé à Brest a un conflit avec une Société de Marseille. Elles sont en relation
de commerce. Elles mettent une clause dans le contrat pour choisir le tribunal.

Pour que ces clauses soit valable, elles doivent avoir été convenu entre des personnes ayant toute
contracté en qualité de commerçant. Cela veut dire que l’on ne peut pas imposer une clause
attributive de compétence territoriale à l’égard d’une personne non commerçante.

B) Une application du droit commercial en matière de prescription

Les règles relative à la prescription n’ont pas vocation à se diviser entre les parties à un acte mixte.
En effet, la prescription commerciale s’applique aux obligations naît à l’occasion de leur commerce
entre commerçants ou entre commerçant et non commerçant.

On a vu que cette application unitaire commerciale même à l’encontre d’une personne pour lequel
l’acte n’est pas commercial présente peut d’intérêt puisque en matière de prescription, les délais
sont quasiment identique que ce soit en matière de droit civil et en droit commercial (délais
quinquennal).

Chapitre 1: l’identification du commerçant

Plusieurs personnes peuvent être identifié comme commerçant. Le droit commercial m^me s’il a
conscience que le commerçant contrairement au le commerçant est un commerçant est aguerri.

Section 1: les profesionel du commerce

Les commerçant ou professionnel de commerce sont composé par plusieurs personnes:


- les personnes physiques;
- Une personne morale
- Le statut des conjoints des commerçant qui peuvent être eux mêmes des commerçants.

Paragraphe 1: les personne physiques

Pour qu’une personne physique devienne commerçant 3 conditions sont à réunir:


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- La personne doit tout d’abord réaliser des actes de commerce;
- Elle doit réalisé ses actes de commerce de façon habituelle
- La réalisation de ces actes de commerce réalisé de façon habituelle doit se faire de manière
indépendante
- Il y a un distinction à faire suivant que le commerçant et le commerçant de droit ou q’il soit un
commerçant de fait

A) L’exercice d’acte de commerce

Pour qu’une personne physique soit considéré comme commerçant, la première condition à
respecter est de réaliser des actes de commerce. Ces actes confère la qualité de commerçant à la
personne qui les réalises. Mais tous les actes de commerce ne confère pas systématiquement la
qualité de commerçant.

Par exemple:
- le fait de signé une lettre de change, même de façon régulière ne rend pas la personne
commerçante
- La création d’une société commerciale, ne confère en aucun cas la qualité de commerçant aux
associés

Comment savoir si commerçant ou pas? Seul les actes de commerce par nature SAUF les actes de
commerce par la forme et par accessoire confère à ceux qui les accomplissent la qualité des
commerçant.

B) l’exercice de l’acte de commerce comme profession habituelle

Il ne suffit pas de réaliser des actes de commerce par nature pour recevoir la qualité de commerçant,
il faut également les accomplir de façon habituelle. Ainsi la personne à titre occasionnelle achète
des marchandises dans le but de les revendre, ne se voit pas conféré le statut de commerçant, même
s’il réalise un acte de commerce.

Le moment à partir duquel la réalisation d’acte de commerce devient une source principale de
revenu pour son auteur, est une question de pur fait laisser à la prestation souveraine des juges du
fond.

Les magistrat examine les situations au cas par cas en fonction de la proportion des revenus mais
aussi en fonction des circonstance de l’espèce et de f-la finalité des actes.

L’exercice d’une autre activité notamment civil, n’est pas un obstacle à la qualification de
commerçant.

Exemple: il n’est pas interdit à un artisan pâtissier, de vendre dans son local la vente de bonbons
industrielle. S’il vend des bonbons, il a 2 activités.
- activité de pâtissier: acte civil
- Activité de bonbon: acte de commerce par nature car achète des bonbons dans le but de les
revendre.

C) L’exercice d’acte de commerce de façon habituelle de manière indépendante


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L’activité du commerçant doit être indépendante. Cela veut dire que pour accéder au statut de
commerçant, il faut agir en son nom personnel pour son propre compte, à ses risques et périls tout
en engageant ses biens propres.

Cette exigence d’indépendance, exclus par exemple, les salariés quel que soit les fonctions occupés
car ils travailles sous la subordination juridique d’une autre personne à savoir son employeur.

Dans la même logique, les dirigeant de la société « gérant, président, ou directeur généraux ou
administrateur » ne sont pas des commerçants. Juridiquement , ils sont considéré comme des
mandataires sociaux et concrètement cela signifie qu’il représente légalement la personne morale
« société » qu’ils dirigent.

Pour qu’une personne soit considéré comme un commerçant il faut la réunion de ces 3 conditions
qui sont cumulative. Si une seul de ces conditions manque, la personne physique ne pourra pas être
considéré et traité comme un commerçant.

D) la distinction entre les commerçant de droit et de fait

Les commerçant de droit, sont les commerçant qui effectuent des actes de commerce à titre de
profession habituelle et à titre indépendante. Mais en plus de réunir ces 3 conditions, sont
immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS).

L’immatriculation est nécessaire car c’est ce qui permet à toute personne de savoir si tel personne
en particulier est un commerçant.

De la même manière, l’immatriculation du commerçant inscrit au RCS, permet à ces personnes de


bénéficier de droit qui est lié au statut de commerçant et d’être tenu à certaine obligations.

Qu’est ce qui distingue les commerçant de droit et de fait?

Les commerçant de fait sont des personnes qui effectue des actes de commerce à titre habituelle et
indépendante mais à la différence des commerçant de droit, ils ne sont pas immatriculé au RCS.

Ce défaut d’immatriculation peut intervenir pour plusieurs raison:


- par négligence: le commerce peut oublié de s’immatriculé ou l’immatriculation lui est interdite
Ces personnes qui réalisé ces actes de commerce n’ont pas le droit d’exercer.

Ce défaut d’immatriculation, a pour conséquence que le commerçant de fait ne peut se prévaloir de


sa qualité de commerçant pour en tiré un quelconque avantage.

Exemple:

- ne pourra pas se prévaloir de la compétence du tribunal de nommer en évoquant une tel …


Il peut toutefois se voir opposé sa qualité de commerçant de fait sans pouvoir se retrancher derrière
son défaut d’immatriculation afin d’échappé au droit commercial.

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- Ne peut prétendre s’échapper au principe de la liberté de la preuve dans se prévaut son adversaire
contre lui.

L’immatriculation au delà de la réunions des 3 conditions est indispensable. À défaut d’être


immatriculé, le commerçant se considéré comme un commerçant de fait, il ne pourra pas appliqué
les règles du droit commercial, cependant les obligation du droit commerciale pèseront toujours sur
lui.

Paragraphe 2: Le commerçant: personne morale

Si le commerçant, personne morale sont essentiellement des sociétés comme nous le verrons dans
un A et B, d’autres personnes morales pourront exercer une activité commerciale comme par
exemple des associations.

A) la création d’une société

Le code civil dispose que la société est institué par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un
contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vu de partager le
bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter.

Il ressort ainsi du code civil que 4 conditions sont nécéssaire pour qu’une société existe:

- Tout d’abord et sauf exception, la société doit être créer par plusieurs personne. Dans certaines
circonstance néanmoins, une seul personne peut constitué une société (ex: l’entreprise
unipersonnelle à responsabilité limitée).
- Ensuite 2 eme condition: elle doit être créer dans le but de partager les profits et les pertes. La
société est basé sur un but lucratif et sur le but du risque.
- 3 eme conditions: elle suppose ensuite la mise en commun d’un apport. Ce sont des ressources
pécuniaire, matériel, et ou intellectuelle affecté au succès de l’entreprise.
- 4 eme conditions: il doit y a voir le partage de l’afectio societatis. C’est l’intention aux associés
de participer à une aventure sociale commune.

B) Les sociétés commerciales

Les société commerciales acquière la qualité de commerçant non pas en raison de l’activité exercé
mais en raison de la forme adoptée. Visé directement par le code de commerce, ces sociétés sont
toutes commerçante en raison de leur forme, quel que soit la nature de leur activités qui peut être
civile ou artisanale.

On peut regrouper ces sociétés dans 3 grandes catégories:


- les sociétés à risque illimités;
- Les sociétés à risque limités;
- Les sociétés hybride.

• Les sociétés à risque illimités figure:

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- La société en nom collectif (SNC): les associés en tous la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment des dettes sociales. En raison de cette responsabilité illimité et solidaire, l’usage de
la SNC est assez rare entre personne physique. Car elle implique une grande confiance
réciproque et une stabilité comme en atteste par exemple une des règles qu’on y applique qui
veut que un associé ne peut céder ses part sociale sans l’accord unanime de tous les autres
associés.

• Les sociétés à risque limités, il existe plusieurs forme de société à risque limités:

- La société anonyme (SA): c’est une société dans laquelle ses actionnaires ne supportent que les
dettes sociales qu’à hauteur de leur apport respectif. Ils n’ont pas la qualité de commerçant.
- La société par action simplifié (SAS): peut être créé par plusieurs personnes mais aussi par une
seule personne. Lorsqu’elle est créé par une seule personne, on parle alors de société par action
simplifié à associé unique (SASU). La ou les personnes à l’origine de cette forme de société sont
dépourvu de la qualité de commerçant, et sont responsable à hauteur de leur apport respectif.
- La responsabilité à responsabilité limité (SARL): est classiquement considéré comme une
société de capitaux car ces associés qui n’ont également pas la qualité de commerçant, ne sont
tenu des dettes de la société qu’à hauteur de leur apport respectif.

• Les sociétés hybride:

Sont appelle ainsi car a un statut hybride. Elles sont pour parti à risque limité et pour l’autre à risque
illimité. Par exemple on a les sociétés en commandite simple (SCS) et par action (SCA).

C) Le cas particulier de l’association

Une association peut être également être commerçante. Cette affirmation peut surprendre dés lors
qu’à la loi du 1 juillet 1901, prévoit qu’une association doit poursuivre autre que le partage de
bénéfice. En principe, une association ne peut pas avoir un but lucratif.

Il reste que si il est défendu de partager les bénéfices, rien n’interdit pourtant d’en réaliser. Une
association peut avoir pour but de faire ou de réaliser des bénéfice et avoir aussi une activité
économique et de faire des actes de commerce à titre habituelle.

Paragraphe 3: Le conjoint du commerçant

Il faut entendre le terme conjoint de façon large: il peut s’agir d’un concubin que d’un partenaire lié
par un pacts ou d’un époux marié.

La situation du conjoint du commerçant, peut correspondre à trois configurations:


- De l’exercice séparé d’une activité commerciale;
- De la participation de l’activité commerciale de l’autre;
- De la co-exploitation de l’entreprise.

A) l’exercice séparé d’une activité commerciale

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Le code de commerce dispose que le conjoint du commerçant, n’est réputé comme commerçant que
s’il exerce une activité commerciale séparé de celle de son époux. Chaque conjoint peut donc
librement exercer une activité commerciale (un commerce séparé), le terme conjoint s’entend
depuis une loi du 4 aout 2008 de celui ou celle qui est marié avec le commerçant ou lié avec lui par
un pacse.

B) Participation de l’activité commerciale de l’autre

Dans cette situation, le conjoint du commerçant s’entend également de la façon la plus large
possible, il peut s’agir d’un concubin que d’un partenaire lié par un pacse ou d’un époux marié.
Chaque conjoint peut donc librement exercer une activité commerciale, sans être par lui même être
commerçant au de la de la simple entraide naturelle dans la vie commune.

À cette égare le code de commerce offre 3 statuts différents:

- le statut de conjoint salarié


- Le statut de conjoint associé
- Le statut du conjoint collaborateur

1) Le conjoint salarié

Selon ce premier statut, le conjoint est salarié de son époux, ou concubin ou partenaire. Le liens de
subordination entre ces 2 personnes peut surprendre. Pour autant man loi du 10 juillet 1982 relative
au point d’artisan et de commerçant, travaillant dans l’entreprise familiale a reconnu la lisséité du
contrat de travail entre époux.

Par ailleurs, la jurisprudence a admit qu’un tel lien de subordination n’était une condition
d’application du statut de conjoint salarié du statut de l’époux commerçant. En revanche, ce statut
implique que le conjoint salarié reçoive une rémunération d’une part et d’autre part soit au moins
égale au SMIC.

Si supérieur au SMIC, elle doit correspondre à un salaire normale de sa catégorie professionnelle.


Pour le conjoint, le statut de salarié est avantageux car il induit l’application du droit du travail
lequel prévoit des dispositions protectrice pour le salarié.

- Ainsi, l’intérêt bénéficie des droits sociales (chômage, congé maladie, retraite…).

- Pour le conjoint commerçant, ce statut peut être très onéreux à cause des cotisation patronal qu’il
doit bien que déductible fiscalement des résultats de l’entreprise.

2) Le conjoint associé

Le conjoint du commerçant s’entend également de la façon la plus large possible, il peut s’agir d’un
concubin que d’un partenaire lié par un pacse ou d’un époux marié.

L’avantage de ce 2eme statut est notamment d’associé les intéressé aux bénéfices réalisé par les
sociétés. La création de cette société par les 2 époux peut leur permettre de protégé leur bien
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personnels. Peut protégé les biens qui ne sont pas utile à l’activité du couple (ex: le logement
familiale ou une voiture qui est à usage personnel).

Il reste que la constitution d’une société suppose la réalisation d’un apport, dans cette situation, il
doit y avoir un apport par l’un des 2 couple. Cet apport peut constitué une difficulté notamment
lorsque le fond de commerce constitue un bien propre de l’un des époux.

La bonne nouvelle c’est que la loi autorise un apport en industrie. Dans ce cas, cela veut dire que
l’époux n’apporte pas financièrement pour la création de la société mais s’associé par la force de
travail.

3) Le conjoint collaborateur

Section 2: la protection de commerçant en sa qualité de personne physique

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