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U A T M / G A S A - F O R M A T I O N
Université Africaine de Technologie et de Management
Arrêté Ministériel N° 003/MESRS/CAB/DC/SGM/DPP/DESUP/SP du 1er février 2006
D E V O I R S U R V E I L L E
Filière : G énie Electrique D ate : 20 Juin 2023
Options : SI & R IT / 2 èm e année (Tous les centres) D urée : 03 H eures
M atière : A utom atique – A sservissem ents D ocum ents : N on autorisés
N.B : Il sera tenu compte de la présentation de la copie et de la qualité de la rédaction. Les résultats devront être encadrés. Des points seront attribués en conséquence.
EX ER C IC E 1 :
dy(t)
1) Soit un système du premier ordre décrit par l’équation différentielle 3 + 2y(t) =
dt
Y(p)
1,5x(t). Sa fonction de transfert F(p) = X(p) est :
3
a) F(p) = 4+6p
15
b) F(p) = 2+3p
1
c) F(p) = 4+6p
7
d) F(p) = 1+6p
a) Son gain statique est de 4, sa constante de temps est égale à 1,5s, son temps de
montée est égal à 3,3s et son temps de réponse à 5% est égal à 4,5s.
b) Son gain statique est de 8, sa constante de temps est égale à 3s, Son temps de montée
est égal à 6,6s et son temps de réponse à 5% est égal à 9s.
c) Son gain statique est de 3, sa constante de temps est égale à 2s, Son temps de montée
est égal à 4s et son temps de réponse à 5% est égal à 5s.
d) Son gain statique est de 4, sa constante de temps est égale à 3s, Son temps de montée
est égal à 1,5s et son temps de réponse à 5% est égal à 3s.
e) Aucune bonne réponse
Son gain statique K, sa pulsation propre non amortie ωn et son coefficient d’amortissement
ξ sont :
1 C
a) K = 1 , ωn = LC et ξ = R√L
R C
b) K = 1 , ωn = √LC et ξ = 2 √L
1 R C
c) K = 1 , ωn = et ξ = 2 √L
√LC
1 R L
d) K = 1 , ωn = et ξ = 2 √C
√LC
marge de gain ∆G et la marge de phase ∆φ de ce système en boucle fermée lorsqu’il est placé
dans une boucle d’asservissement à retour unitaire sont :
a) ∆G = 20dB et ∆φ = 17°
b) ∆G = 4dB et ∆φ = 45°
c) ∆G = 10dB et ∆φ = 120°
d) ∆G = 4dB et ∆φ = 17°
EX ER C IC E 2 :
La sortie y(t) d’un processus est liée à son entrée x(t) par l’équation différentielle :
d3 y(t) d2 y(t) dy(t)
3
+ 2 2
+3 = K. x(t)
dt dt dt
où K est un gain variable et strictement positif.
On place ce processus de fonction de transfert G(p) dans une boucle d’asservissement à retour
unitaire.
B on Travail
1) a
2) b
3) c
4) d
5) a
6) b
7) c
8) d
9) a
10) b
11) c
12) d
13) a
14) b
15) c
16) d
17) a
18) b
19) c
20) d
21) a
22) b
23) c
24) d
1 1 2 1 2 p 1 √2
Y(p) = K [3 . p2 − 9 . p + 9 ( 2 − 2√2 . 2 )]
(p+1)2 +(√2) (p+1)2 +(√2)
Donc,
1 1 2 1 2 p 1 √2
y(t) = TL−1 [Y(p)] ⟹ y(t) = TL−1 [K [3 . p2 − 9 . p + 9 ( 2 − 2√2 . 2 )]]
(p+1)2 +(√2) (p+1)2 +(√2)
1 1 2 1 2 p 1 √2
⟹ y(t) = K (3 . TL−1 [p2 ] − 9 . TL−1 [p] + 9 (TL−1 [ 2 ] − 2√2 . TL−1 [ 2 ]))
(p+1)2 +(√2) (p+1)2 +(√2)
1 2 2 1
⟹ y(t) = K [3 t − 9 + 9 e−t (cos(t√2) − 2√2 sin(t√2))]
K 1
⟹ y(t) = 9 [(3t − 2) + 2e−t (cos(t√2) − 2√2 sin(t√2))]
Soit :
𝐊 𝟏
𝐲(𝐭) = [(𝟑𝐭 − 𝟐) + 𝟐𝐞−𝐭 (𝐜𝐨𝐬(𝐭√𝟐) − 𝐬𝐢𝐧(𝐭√𝟐))] 𝐮(𝐭)
𝟗 𝟐√𝟐
avec u(t) la fonction échelon unité.
La réponse impulsionnelle peut être déduite par dérivation de la réponse indicielle. Ainsi, on a la
réponse impulsionnelle :
d K 1
y(t) = ( [(3t − 2) + 2e−t (cos(t√2) − sin(t√2))] )
dt 9 2√2
Soit :
𝐊 𝟏
𝐲(𝐭) = [𝟏 − 𝐞−𝐭 (𝐜𝐨𝐬(𝐭√𝟐) + 𝐬𝐢𝐧(𝐭√𝟐))] 𝐮(𝐭)
𝟑 √𝟐
avec u(t) la fonction échelon unité.
Soit :
𝐊
𝐅(𝐩) =
𝐩𝟑 + 𝟐𝐩𝟐 + 𝟑𝐩 + 𝐊
o La classe d’un système est donnée par l’expression de sa fonction de transfert en boucle
λ 1+b p+b p2 +⋯
ouverte sous la forme G(p) = pα . 1+a1p+a 2p2 +⋯ où α représente la classe du système et λ le
1 2
K⁄ 1
gain statique. Ici, G(p) = 3
. alors le système est de classe 1.
pα 1+2p+1p2
3 3
Ainsi,
𝐧=𝟑 ; 𝛂=𝟏
(𝟎𝟏 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭)
Equation caractéristique : p3 + 2p2 + 3p + K = 0
1ère condition (critère d’Hurwitz) : K>0
2ème condition (critère de Routh-Hurwitz) : Tableau de Routh
p3 : 1 3
p2 : 2 K
6−K
p1 :
2
p0 : K
Alors :
K
G(jω) = (jω)3 +2(jω)2 +3(jω)
K
= −jω3−2ω2+3jω
K
= −2ω2+jω(3−ω2)
K[−2ω2 −jω(3−ω2 )]
= [−2ω2+jω(3−ω2)][−2ω2−jω(3−ω2)]
−2Kω2 −jKω(3−ω2 )
= 4ω4 +ω2 (3−ω2 )2
−2Kω2 −Kω(3−ω2 )
= 4ω4 +ω2(3−ω2)2 + j 4ω4+ω2(3−ω2)2
−2K −K(3−ω2 )
G(jω) = 4ω2+(3−ω2)2 + j 4ω3+ω(3−ω2)2
2K
X = Re[G(jω)] = − 4ω2+(3−ω2)2
G(jω) = X + jY ⟹ { K(3−ω2 )
Y = Im[G(jω)] = − 4ω3+ω(3−ω2)2
Y = 0 ⟹ 3 − ω2
⟹ ω2 = 3
⟹ ω = √3
ω X Y
2K
0 − −∞
9
K
√3 − 0
6
+∞ 0 0
(𝟎, 𝟕𝟓 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭)
La marge de gain (en décibel) est donnée par : MG = −20Log|G(jωπ )| où ωπ est la pulsation pour
laquelle arg G(jωπ ) = −π.
K K
G(jω) = −2ω2+jω(3−ω2) ⟹ |G(jω)| =
√4ω4 +ω2 (3−ω2 )2
K
arg G(jω) = arg (−2ω2+jω(3−ω2))
π ω2 −3
arg H(jωπ ) = −π ⟹ −π − arctan ( 2ω ) = −π
π
ω2π −3
⟹ arctan ( 2ω ) = 0
π
ω2π −3
⟹ = tan(0)
2ωπ
ω2π −3
⟹ =0
2ωπ
⟹ ω2π − 3 = 0
⟹ ω2π = 3
⟹ ωπ = √3
K K
Ainsi, |G(jωπ )| = ⟹ |G(jωπ )| = 6
√4ω4π +ω2π (3−ω2π )2
K
Alors MG = −20Log|H(jωπ )| ⟹ MG = −20Log ( 6 )
K
mG = 20 ⟹ −20Log ( 6 ) = 20
K
⟹ Log ( 6 ) = −1
⟹ K = 6 × 10−1
Soit :
𝟑
𝐊 = 𝟎, 𝟔 =
𝟓
(𝟎, 𝟕𝟓 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭)
La marge de phase est donnée par : Mφ = arg G(jωc ) + 180° où ωc est la pulsation pour laquelle
|G(jωc )| = 1.
ω2c −3
⟹ arctan ( 2ω ) = −45°
c
ω2c −3
⟹ = tan(−45°)
2ωc
ω2c −3
⟹ = −1
2ωc
⟹ ω2c − 3 = −2ωc
⟹ ω2c + 2ωc − 3 = 0
Résolvons cette équation :
Le discriminant ∆ = 22 − 4(1)(−3) = 16 > 0 alors l’équation admet deux racines réelles distinctes
−2+√16 −2−√16
telles que : ωc = =1 ou ωc = = −3
2 2
K
⟹ =1
√8
⟹ K = √8
Soit :
𝐊 = 𝟐√𝟐
Par définition, l’erreur statique est donnée par : εs = lim p. ε(p) où ε(p) est la transformée de
p→0
p3 + 2p2 + 3p
⟹ ε(p) = 3 . X(p)
p + 2p2 + 3p + K
p(p2 + 2p + 3)
⟹ ε(p) = . X(p)
p3 + 2p2 + 3p + K
1
Il s’agit de l’erreur statique de position (l’entrée est un échelon unitaire) alors X(p) =
p
Donc
p(p2 +2p+3) 1
εs = lim pε(p) ⟹ εs = lim p. p3 +2p2 +3p+K . p
p→0 p→0
⟹ 𝛆𝐬 = 𝟎
L’erreur statique de position est nulle, elle ne dépend donc pas du gain K.