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PDF Equipements Des Puits Eruptifs 2 Compress
PDF Equipements Des Puits Eruptifs 2 Compress
Dans la recherche du meilleur compromis entre les besoins et les contraintes du gisement
et ceux de l'exploitant, les choix sont guidés par quatre grands principes :
sécurité de l'installation.
Bien entendu, la sélection des différents équipements se fait en fonction des données
collectées et en relation avec la détermination des configurations (liaison couche-trou,
complétion simple ou multiple, ...) et du mode d'activation éventuel.
2-1- Le tubing :
Définition :
Le tubing est la conduite verticale d’acheminement des hydrocarbures du fond du
puits vers la surface. Ce sont des tubings possédant un filetage mâle et femelle
fe melle sur
un même tube. La connexion de deux tubes se fait en vissant un filetage mâle dans
un filetage femelle.
Caractéristiques de tubings:
Les tubings sont disponibles dans une gamme variée de diamètres, de matériaux, de
résistance mécanique et de types de filetages.
Dans le secteur pétrolier, les tubings sont classés selon les caractéristiques
pouce 1.050 1.315 1.660 1.900 2.063 2" 2" 3" 4" 4"1/2
s 3/8 7/8 1/2
mm 26,7 33,4 42,2 48,3 52,4 60,3 73,0 88,9 101,6 114,3
Note : 2" 3/8 = 2.375 ; 2"7/8 = 2.875
Diamètre de calibre (Drift) :
Cette donnée est de toute première importance. C'est en effet le diamètre garanti
de passage à travers des tubings assemblés d'un mandrin comportant une
portion cylindre de diamètre extérieur égal au driftet de 40 in (1,06 m) de
longueur.
En d'autres termes, le calibre conditionne la gamme d'outillage que l'on peut descendre
dans le tubing, que ce soit des outils de travail au câble, des perforateurs, des outils de
diagraphies ou de petits tubings d'intervention en concentrique.
Pour les opérations d'ajustage de la colonne de production, une gamme de joints courts
est également proposée. L' API normalise différentes longueurs pour ces joints : 0,61 m ;
1,22 m ; 1,83 m ; 2,44 m ; 3,05 m et 3,66 m (soit respectivement 2, 4, 6, 8, 10 et 12 ft).
Masse nominale :
En plus du diamètre nominal, on caractérise dans la pratique un tube, non pas par
son épaisseur, mais par sa masse nominale. Elle correspond à la masse moyenne
d'un tubing, extrémités comprises, et est exprimée en livre par pied (lb/ft ou
symbole #).
Sont normalisés actuellement les grades API suivants : H40, J55, C75, L8O, N80, C90,
P105. Cependant, elles ne sont pas toutes proposées pour tous les diamètres nominaux ou
masses nominales.
Chaque lettre est caractéristique d'une composition chimique de l'acier et d'un éventuel
traitement thermique.
Les tubes descendus dans les puits sont soumis, outre à leur propre poids, à des régimes de
pression et température variables qui vont générer des variations de contraintes.
résistance à l'écrasement (collapse) du tube, exprimée en MPa, bar ou psi et basée sur
l'épaisseur nominale du tube,
2-2- Le packer :
Définition
Le packer est un élément de puits qui fait étanchéité entre le tubing et le casing. Il permet
ainsi aux fluides de formation de passer à l’intérieur
l’ intérieur du tubingjusqu’à l’arbre de noël.
Il est descendu et ancré dans le cuvelage de production. On complète les puits avec des
packers pour les raisons suivantes :
endommagée.
- Protéger le casing.
- Réduire la pression différentielle limitant ainsi les efforts hydrauliques.
- Aide à contre balancer
balancer les efforts d’écrasement du casing et les efforts d’éclatement du
tubing dans les sections basses.
- Aide à contrôler le puits à la suite d’une fuite dans le tubing ou quand le packer n’est
pas étanche.
- Garniture « packing ».
- Coins d’ancrage « slips ».
- Mandrin « mandrel ».
- Joints d’étancheités « casing seal »
- Etancheité du tubing « tubing seal »
a- Packer permanent :
C’est un packer qui permet un passage unique pour le fluide et une fois ancré, ne peut pas
être récupéré ou enlevé autrement que par fraisage de ses composants externes jusqu’au bas
des coins d’ancrage. Dans les complétions à choix multiples, il est généralement utilisé
comme packer de fond.
b- Packer récupérable :
C’est un packer qui après ancrage, peut être remonté à la surface. Par définition il est prévu
de le récupérer en tirant simplement sur le tubing de production. La récupération est réalisée
par l’intermédiaire
l’inter médiaire d’un mécanisme de cisaillement
ci saillement qui permettra
perm ettra généralement au packer de
Parmi les outils proposés par les fabricants, le choix d'un dispositif de circulation est fait
principalement en fonction de sa fiabilité, de sa facilité de manœuvre, de sa compatibilité avec
les autres pièces spéciales d'équipement du puits, de ses possibilités de réparation ou de
reconditionnement in-situ par intervention légère dans le puits, surtout par travail au câble.
On distingue essentiellement :
Ce type de dispositif de circulation, très utilisé, est plus connue sous le terme de SSD ou
manière à dégager ou aveugler des lumières 2 usinées dans le corps de la vanne 3. Un usinage
particulier du corps permet à des doigts "à ressort" 4 de verrouiller la chemise dans la position
désirée.
Normalement conçue pour l'activation des puits en gas-lift, cette pièce spéciale équipe
cependant un certain nombre de puits éruptifs.
Les mandrins sont aussi utilisés pour injecter par l'annulaire des produits chimiques dans le
tubing : produits anti-émulsion, inhibiteur de corrosion en particulier. Ceci est obtenu en
équipant les mandrins de vannes d'injection, s'ouvrant par pressurisation de l'annulaire à une
certaine valeur de surpression.
Le gros avantage d'un tel système est que les garnitures d'étanchéité qui encadrent les
orifices de communication sont portées par l'outil mis en place dans la poche latérale, et, de ce
fait, elles sont très facilement remplaçables. On apprécie également le fait que le mandrin à
poche latérale laisse, à ce niveau, le tubing sans restriction
r estriction de diamètre pour la production ou
le passage d'autres outils descendus au câble, au snubbing ou au coiled-tubing. Les
inconvénients majeurs sont d'abord, une section de communication, avec l'annulaire, faible
(prévue pour du gaz), ne permettant pas des débits liquides très élevés et, ensuite, un
encombrement extérieur non négligeable par rapport au diamètre du tubing (ils ne sont
d'ailleurs pas disponibles sur le marché pour les grandes dimensions de tubing) et pas
forcément compatible avec un cuvelage techniquement ou économiquement acceptable.
Siège perforé :
C'est un cas particulier de siège dans lequel des orifices sont percés. La communication est
interdite ou permise respectivement par la mise en place ou le retrait d'une chemise
d'aveuglement équipée de garnitures d'étanchéité, la manœuvre étant effectuée au travail au
câble. La chemise d'aveuglement et donc les garnitures d'étanchéité sont très aisément
remontées pour changement en cas de fuite ; par contre, la restriction de diamètre de passage
est assez pénalisante si l'on doit effectuer d'autres opérations au câble, en-dessous.
Siège perforé
Ces vannes que l'on dénommait souvent storm choke, sont appelées maintenant
SSCSV (SubSurfaceControlledsubsurfaceSafety Valves). Elles sont mises en place et
soit une augmentation du débit local (et donc de la perte de charge à travers la
la
vanne),
La pression de commande agit sur un vérin ; ce vérin repousse une chemise qui, en
se déplaçant, ouvre la vanne et, en même temps, comprime un puissant ressort
récupérateur. Tant que la pression de commande est maintenue à sa valeur de service,
la vanne reste ouverte ; si, par contre, elle tombe en dessous d'un certain seuil, la
vanne se ferme alors automatiquement sous l'action de la seule force de son ressort
récupérateur.
Les fournisseurs classiques de SCSSV sont les mêmes que pour les vannes
autopilotées.
soit mises en place dans un siège spécial et récupérées au travail au câble, auquel cas
elles sont dites "WireLineRetrievable" (WLR) ;
soit vissées sur le tubing et relevées par remontée de tout ou partie de l'équipement du
puits et dans ce cas, elles sont dites "Tubing Retrievable" (TR) ou "Tubing
Mounted" (TM).
Il existe par ailleurs des vannes spéciales, mixtes, proposées par d'autres
fournisseurs tel AVA
AVA,, dont une partie est "tubing retrievable" et l'autre "wire line
retrievable".
Pour répondre aux besoins de mesures, faciliter les opérations de mise en place de
l'équipement, ou assurer certaines fonctions de sécurité, le tubing est équipé de pièces
spéciales, appelées sièges, dans lesquelles des outillages mécaniques pourront être mis en
place, normalement au travail au câble.
Plusieurs types de sièges existent sur le marché, mais ils ont au moins deux éléments en
commun :
o une portée d'étanchéité (seal bore) sur laquelle est réalisée, si nécessaire,
l'étanchéité entre le siège et l'outillage, à l'aide de garnitures montées alors sur le
porte-outil.
Dans une complétion, un seul siège d’une dimension donnée peut être descendu
dans le puits. Le siège inférieur placé au bas de la complétion doit être de type
nogo afin d’empêcher
d’empêcher la chute de la plupart des outils wire line au fond du puits.
Flow coupling :
Blast joint :
Les « Blast joint » sont des sections de tubing ayant une épaisseur de tube
importante. Habituellement le diamètre intérieur est égal à celui du tubing,
3- Equipements de surface :
Le choix du type de tête de puits et les fonctions qu’elle doit assurer sont liés aux
besoins de :
- Sécurité contre l’éruption non contrôlée du puits.
- Contrôle du débit du puits (dusage).
- Contrôle périodiquement de l’état du puits et/ou mise en sécurité du puits par des
outillages descendus au wire line.
La tête de puis se compose de trois parties principales :
Dans la pratique, on trouve deux types classiques de tête se tubage qui assurent la
même fonction.
logé dans la casing spool. La connexion inférieure de la tête de tubage est visée
dans le premier tubage de surface et posée
pos ée sur un épaulement.
Il y a peut y avoir plusieurs têtes de tubages intermédiaires ou chaque casing spool
est équipée d’un accès annulaire pour le contrôle des pressions. Les têtes de tubage
sont connectées ensemble par des brides boulonnées.
Pour les têtes de tubage conventionnelles, les bop’s doivent être démontés et
réinstallées à la fin de chaque opération de descente et cimentation du casing, ainsi
la tête de puits sera construite au fur et à mesure de la réalisation des phases de
forage.
La tubing head spool est posée sur la bride supérieur de la dernière tête de cuvelage,
elle a pour fonction de suspendre la colonne de production et de fournir un épaulement
pour le dispositif de suspension de la colonne
colonne de production « tubing hanger »
»..
Tout comme la « casing spool », la « tubing head spool » est conçue avec deux sorties
latérales, l’une d’elle est équipée d’un manomètre permettant d’observer l’annulaire et
d’y surveiller montée ou descente en pression, l’autre sortie permet de se brancher sur
les conduites extrêmes.
La colonne de production
production est suspendue à l’intérieur du tubing spool au moyen du
« tubing hanger ». ce dernier rend étanche l’espace entre le tubing et « le tubing spool »
grave à une garniture élastomère. Le tubing hanger est généralement usinée pour
recevoir un clapet anti-retour (BPV : back pressure valve » lors des interventions sur la
tête de puits.
c- Croix « cross » :
C’est un élément composé de brides, appelé ainsi car elle représente 4passages, les
2 passages verticaux étant connectés à la vanne maitresse supérieure, alors
qu’horizontalement, sur le coté production, une vanne latérale « wing valve » est
connectée, une autre vanne latérale « kill valve » est éventuellement connectée sur
une des 4 sorties.
Elle est utilisée pour les opérations Wire line ou toute autre intervention dans la
colonne de production. C’est une vanne
vann e manuelle généralement fermée.