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WORKOVER
Introduction
Les interventions que l’on est amené à réaliser sur un puits sont très nombreuses et peuvent
être regroupées en opérations de mesure, d’entretien ou de reprise de puits.
Les mesures peuvent concerner aussi bien l’état de l’équipement que la qualité de la liaison
couche-trou ou l’état du gisement aux abords du puits.
Les opérations d’entretien sont les opérations relativement simples, réalisables dans le puits
en exploitation, et donc en pression, à l'aide de moyens légers tels que le travail au câble.
Par contre, les opérations de reprise sont les opérations mettant en jeu des moyens plus
lourds et pouvant parfois être réa1isée en laissant le puits en pression (en utilisant une unité
de "coiled-tubing" ou une unité de ‘snubbing’ par exemple) mais nécessitant généralement
de ‘tuer’ le puits (c’est-à-dire de mettre en place dans le puits un fluide dont la pression
hydrostatique tient la pression de gisement).
des considérations relatives au gisement soit pour connaître son évolution, soit
pour s’adapter au mieux à son comportement,
des incidents intervenus en réalisant les interventions décidées pour les raisons ci-
dessus, par exemple pour essayer de récupérer un ‘poisson’ laissé dans le puits.
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I- Généralités
1.Complétion
1.1- Déffinition
La complétion des puits comprend toutes les activités réalisées à l'intérieur d'un puits
après son forage afin d'en extraire le pétrole ou le gaz en toute sécurité.
C' est une opération qui consiste à descendre dans le puits la dernière colonne de
casing « casing de production », les équipements de production « packer, tubing,
Vanne de circulation… » .
Le principal objectif de la complétion d’un puits considéré sous les aspects mise en
place de l’équipement du puits et procédures de mise en service, est :
Ces objectifs ne sont pas cités dans un ordre préférentiel mais, dans tout les cas,
doivent finalement prendre en compte l’exploitation rationnelle et économique du
réservoir.
C'est l'élément de base assurant la sécurité du puits, elle doit pouvoir supporter la pression à
l'interieur du puits fermé.
De plus, elle permet le réglage du débit en agissant sur la duse latérale, la suspension de la
colonne de production, la réalisation de l'étanchéité entre le cuvelage et la colonne de
production, l'accès à l'annulaire ainsi créé (tête de tubing ou "tubing head spool"'
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Le dispositif le plus fréquent est la vanne de sécurité de subsurface pilotée depuis la surface
("Surface Controlled Subsurface Safety Valve : SCSSV") . Elle est maintenue ouverte grâce
à une pression hydraulique importante exercée depuis la surface et transmise par une ligne
de contrôle. La purge, automatique ou manuelle, de cette ligne en surface permet à un
ressort de fermer la vanne.
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La méthode de base d’intervention sur les puits en pression pendant leur exploitation est le
travail au câble.
Le travail au câble ou ‘wire-line’ est une technique qui permet d’intervenir dans les puits en
exploitation en utilisant une ligne en fil d’acier pour introduire, descendre, placer et repêcher
dans le tubing les outils et instruments de mesure nécessaires à une exploitation rationnelle.
2.2. Avantages de wireline
interventions dans le tubing sans ‘tuer’ le puits ; grâce à un sas raccordé à la tête
de puits, les opérations peuvent se dérouler sous pression, voire même sans
arrêter la production;
rapidité d’exécution grâce à un matériel léger, très mobile, mis en œuvre par deux
ou trois opérateurs spécialisés;
le travail est très hasardeux dans les puits fortement déviés, chargés en sable ou
avec effluent visqueux,
les possibilités offertes par le câble sont limitées (le câble ne peut travailler qu’en
traction et à un niveau très modéré pas de rotation ou de circulation possible).
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Aux cours de ces interventions il est possible de circuler, de mettre du poids sur l’outil de
fond et de tourner; mais la résistance en traction du câble est faible.
3.1. Le coiled-tubing’
L’unité de coiled-tubing est constituée d’un tube métallique continu de 3/4’’ à 1’’ 1/2 de
diamètre (env. 19 à 38 mm) enroulé sur une bobine (coil) ou tambour et qui peut être
descendu ou remonté dans un puits en pression. Pour ce faire, le tube, muni en son
extrémité d’un clapet anti-retour (du moins en général), est manœuvré par un injecteur au
travers d’un système d’étanchéité (B.O.P. :" Blow Out Preventer"). Sa mise en œuvre
nécessite une équipe spécialisée d’au moins trois personnes.
Le coiled-tubing qui permet de réaliser rapidement (appareil léger, pas de vissage de tube,..)
et sous pression certaines interventions sur le puits, est avant tout un appareil qui permet de
circuler dans le puits. Il est donc utilisé en particulier pour:
réduire et optimiser ainsi la section de passage à travers le tubing (puits ayant des
problèmes de ségrégation des phases lourdes suite à une réduction de débit),
nettoyer le tubing (sable, sel, paraffines, hydrates, ...) par circulation d’un fluide
adapté (eau, saumure, huile chaude, alcool, ...)
mettre en place par circulation un fluide de neutralisation (en vue d’une reprise de
puits, ...).
Théoriquement, d’autres opérations sont aussi réalisables mais il faut préalablement bien
prendre en considération les difficultés que cela pose et les risques encourus; de plus il n’est
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pas certain que le coiled-tubing soit alors le moyen le mieux adapté et le plus économique en
fin de compte, pour réaliser ces opérations telles que:
Citons aussi le cas particulier des puits horizontaux où le coiled-tubing peut être utilisé
pour amener des outils dans un drain horizontal, en particulier pour réaliser des diagraphies
(dans ce cas un câble électrique aura été mis en place dans le tube avant son enroulement
sur le tambour).
Unité de coiled-tubing
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un tambour,
un injecteur,
Installation de coiled-tubing
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3.2- Le snubbing
3.2.1 Principe et domaine d'application
Comme pour le coiled-tubing, le ‘snubbing’ permet de descendre dans un puits en pression
un tubulaire muni en son extrémité d’un clapet anti-retour en utilisant un dispositif de
manœuvre et un système d’étanchéité appropriés.
Mais au lieu d’utiliser un tube enroulé sur un tambour, on utilise des tubes de type ‘tubing’
que l’on raccorde classiquement par vissage les uns aux autres au fur et à mesure que l'on
descend dans le puits.
Ceci permet d’utiliser des tubes présentant un diamètre plus important que celui du ‘tube
enroulé’ utilisé en coiled-tubing. Bien entendu, on reste limité par le tubing qui équipe le puits
et à travers lequel il faut pouvoir passer.
L’unité de snubbing offre donc une meilleure capacité de débit, une meilleure résistance à la
traction et une meilleure capacité de rotation ainsi que la possibilité de mettre, du poids sur
l’outil.
L’unité de snubbing permet bien entendu d’effectuer, mais avec une mise en œuvre plus
longue, l’ensemble des opérations réalisables au coiled-tubing.
Elle permet en outre
des circulations à débit plus élevé (ce qui peut compenser les manœuvres plus
longues),
des nettoyages de dépôts durs nécessitant du poids sur l’outil et de la rotation,
de mettre en place un tubing concentrique ‘permanent’ pour l’injection d’inhibiteur,
pour gas-lift,
la pose de bouchons de ciment,
des reforages ‘légers’ (bouchon de ciment, ...),
certaines instrumentations (repêchage de poisson wire-line ou coiled-tubing, ...),
3.2.2 Description du matériel
Une unité de snubbing se compose essentiellement
d’un dispositif de manœuvre des tubes,
d’un dispositif de sécurité en tête de puits,
d’une centrale hydraulique.
A cela il faut ajouter les accessoires de fond que l’on veut incorporer au tubing manipulé.
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Unité de snubbing
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Cette opération consiste à mettre en place des bouchons (ou ‘plugs’) dans le tubing pour
installer l’unité d’intervention sur la tête de puits en toute sécurité.
l’utilisation de bouchons mis en place par travail au câble et ancrés dans des
sièges prévus dans le tubing (généralement en fond de puits et proche du packer),
la pose d’un clapet anti-retour dans l’olive de suspension du tubing (B.P.V : back
pressure valve).
Une fois le puits en sécurité, la mise en place de l’appareil et de tout son équipement
(bassin, pompes, atelier, ...) peut s’effectuer tout en respectant les consignes et les distances
fixées par la sécurité. Toutefois le remplacement de la tête de production par le bloc
d’obturateur (B.O.P.) n’est pas encore entrepris.
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2.3.1. Information
Décision d’intervention
- Historique du puits
- Evènement motivant l’intervention
- Tubage
- Investigation complémentaire - Cimentation
- Diagraphie
- Reconnaissance chantier
- Complétion
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2.3.2. Programme
Rédaction du programme sous forme de texte Moyens Nécessite d’enquête sur…
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TECHNIQUE FINANCIER
Situation initial du puits Consommation :
Situation Final du puits - Outils
Fiche technique - Produits à boues
Tête de puits - Tarifs de toute opération de sous
traitante
Fiches de circulation des fluides
Chronologies des opérations Noter les - Boue
différents incidents survenus en cours de - Opérations électriques et wire line etc…
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Situation initial du puits
- Pertes partielles de boue
- Pertes totales dé boue
Avec évaluation des volumes
- état de la colonne de production
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3.1. Introduction
La condition première avant toute installation d’un appareil de work over sur un puits est que
ce dernier soit neutralisé contrairement au snubbing ou coiled tubing spécialement conçues
pour intervenir sur des puits sous pression. La neutralisation d’un puits consiste à mettre en
place par pompage circulation directe ou inverse un fluide (boue) de densité tel que la
pression hydrostatique exercé par le fluide sera légèrement en surpression par rapport à la
pression de gisement.
- Complétion simple
- Complétion double
- Décantation de la boue
- Répétition de la neutralisation
- Endommagement de la couche
3.4.1 Densité
Afin de définir une Δ P optimale, il est fortement recommander de réaliser une mesure de
pression de fond pour connaître la valeur exact de la pression de gisement de puits.
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Il dépend des exigences du work over envisager de façon à ne pas être préjudiciable à la
couche.
- Vérifier les manomètres et les remplacer éventuellement par des éléments étalonnés
compatible avec les pressions attendus
Le choix du sens de circulation est un critère important, on appel circulation directe lorsque le
pompage se fait dans le sens tubing annulaire, la circulation inverse est dans le sens
contraire annulaire tubing.
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On prendra comme critère le rapport de volume entre tubing - EA, on choisira le sens qui
nous donnera le plus grand volume au retour de façon a ce que l’interférence sur la couche
soit la moindre possible et surtout qui évite le squeeze du fluide pompé dans la formation
L’idéal est d’avoir un moyen de mixage sur chantier pour homogénéiser la boue au
niveau des bacs de stockage.
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tester l’installation
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Avec :
- P : Perte de charge de saumure de densité 1,2 psi/100m
- Qr : Le débit de contrôle en l/mn
- Qp : Le débit des pompes en l/mn (d’après l’abaque)
- ds : densité de saumure
- Z : cote packer
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d f comp
Ph ann Gh .h1 ( Z h1 ) ( Bar )
10,2
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P Qr Z .d h
Pc1 . . .( Bars)
14,5 Q p 100.d s
2
P Qr Z .d fcomp
Pcr . . .( Bars)
14,5 Q p 100.d s
2
P Qr Z .d fcont
Pcr . . .( Bars)
14,5 Q p 100.d s
Vint tbg
N1 (coups)
Qu
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Vint ea
N2 (coups)
Qu
Nt = N1 + N2 (coups)
PR r Pcr
d f cmp .Z dh Z
Ptbg1 (Bars)
10,2 10,2
Pann1 = 0
Vint tbg
N1 (Bars)
Qu
Vint tbg
h f .cont (m)
Cint ea
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( Z h f .cont )d f .comp
Ph ann G f .cont .h f cont ( Bars)
10,2
d f .comp Z
Ph int ( Bars)
10,2
Ptbg2 = 0
Z d f .comp
Ph int ( Bars)
10,2
Ptbg 3 = 0
La pression de circulation :
N = Nt = N1 + N2
Ptbg4 = 0
à l’arrêt de circulation
Pann4 = 0
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Pression Pression
(Bars) Pfrac (Bars)
Padm1
Ptbg1
Padm2
Ptbg2 = 0
Volume de fluide de contrôle pompé dans le tbg
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Pann2 = 0
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