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C'est une procédure par laquelle le client demande à la banque d'acheter une marchandise ou un
bien et s'engage à lui racheter à un pris convenu d'avance en remboursant le financement de la
banque à "tempérament".
Historiquement la mousa... était préférable à la mourabaha car elle risque d'amener le vendeur à
rompre la relation de confiance induite par le contrat.
Une vente comme historiquement dans le figh se passe entre un acheteur et un vendeur. Le vendeur
propose à l'acheteur de lui vendre la marchandise au prix d'achat plus un bénéfice.
- l'idée de la mourabaha tripartite reviens à l'imam chavii et à été développée par Sami Hamad dans
sa thèse de doctorat encadrée par cheikh varage senhouri.
L'imam chavii exige l'absence d'une promesse non obligeante pour les deux.
2) la banque analyse la demande et donne son accord. Ensuite elle signe le contrat nécessaire avec le
vendeur pour devenir le propriétaire du bien
3) la banque paye la somme due au vendeur sur la base d'un contrat d'achat établi entre les deux.
5)la banque propriétaire de la marchandise envoie un avis au client pour lui notifier la réception du
bien et sa disposition à lui vendre comme convenue dans le document de promesse.
6) en contrepartie le client doit répondre pour confirmer sont accord et son acceptation de finaliser
l'achat de la marchandise par la voie de la mourabaha ainsi le contrat de la mourabaha est conclue.
1) la promesse de vente non ferme : il est recommandé d'honorer l'engagement (ibn hasne, hassene
alamin, mohamed el achkar, ali assalous)
2) la promesse non ferme "saufe" le bénéficiaire et engager dans l'achat à cause de la promesse
(imam malik)
(Ibn choibrouma)
2)aucune opération de mourabaha n'est valide si cette phase de possessiln n'est pas respectée.
3) il ne faut pas signer de contrat avec l'acheteur final avant d'avoir signer le contrat avec le vendeur
et avant la possession du bien
La banque doit elle même payer le vendeur elle ne doit pas envoyer l'argent sur le compte du client
mandaté. La banque doit détenir le document qui justifie qu'elle est la propriétaire du bien
6)le document "édité" avec le vendeur doit être au nom de la banque et non au nom de l'acheteur.
B- LE SALAM
Section 1: définition
Les savants le définissent comme étant un achat avec un délai de livraison d’une marchandise
justifiée dans le contrat remit au montant de la conclusion de ce contrat.
- le salam est l’opposé de la vente à crédit ou la marchandise et dans ce cas livré sur le champ.
- Le contrat dans ses deux formes de vente comporte quelques part une dette dont on doit
s’acquitter il s’agit de la marchandise dans la vente à terme et du prix à payer dans la vente à crédit.
- La vente salam est employée dans les biens formels identifiables par des caractéristiques par des
caractéristiques bien déterminés. Comme le blé, le fer, le papier, le plombe, le cuivre et les
médicaments.
- Elle n’est pas permise dans les valeurs d’échange qui sont changeantes et aléatoires
- Le SAWS a dit “Ne vendez à terme une marchandise qu’avec une mesure déterminée, en péridot
déterminée et en échéance déterminée”.
- La vente à terme est une exception à la règle générale dans laquelle le prophète SAWS dit “ne
vendez pas ce qui n’est pas en votre protection”
- Le salam peut être appliqué à la fois dans le domaine agricole, industriel et commercial.
2. Le salam porte sur les produits équivalents et non sur les produits identifiés.
4. Il est interdit de contraindre le vendeur à recevoir la marchandise avant le délai inscrit dans le
contrat si cet acte lui porte préjudice.
5. L’objet et le délai doivent être précisés pour éviter les mal compréhension.
Section 4 : Al istisnàa
1) Définition
-Les savants le définissent comme étant une convention engageant un travail en vue de l’acquisition
d’un objet non disponible au moment du contrat.
-Les Malequites, les Chaviite et les Hamelite considèrent l’istisnàa comme une vente selime (droite).
- Les Hanevites par contre considerent l’istisnàa comme une vente à part indépendante de la vente à
terme.
- Ce contrat porte une pratique sur des biens immobiliers ou mobiliers, subissant un pocessus de
transformation
-À la différence du contrat du contrat Salam qui ne concerne que les [...] matières premières et
autres biens [...]
-L’istisnàa est aussi défini comme étant un contrat pour fabrication d’un produit selon les critères
souhaités, sachant bien entendu que les matières premières et la main d’œuvre sont fournie par le
producteur.
-L’istisnàa met en relation un donneur d’ordre (moustasnii) qui demande à un fabriquant (sanii) de
lui réaliser un projet.
2) Caractéristiques :
a) Définie le produit à fournir de manière suffisamment claire pour éviter les mésententes.
c) L’istisnàa est interdit dans les produits naturels, tels que les fruits, les légumes et les céréales.
Cependant ces produits peuvent faire l’objet de l’istisnàa s’ils sont traités industriellement.
Exemple : S’ils sont congelés ou conservés pour une longue durée et mis dans des emballages
adéquats.
d) L’objet du contrat de l’istisnàa est considéré comme une dette à la charge du vendeur.
e) L’objet du contrat peut être fabriqué par le vendeur lui-même ou par un tier.