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1. La vente est le contrat par lequel une personne, le vendeur, transfère la propriété d’un bien
à une autre personne, l’acheteur, moyennant un prix en argent que cette dernière s’oblige à
payer (p. 360).
2. (p. 362 et 363)
La vente de la chose Par exemple lors d’un achat à tempérament, l’acheteur ne devient
d’autrui sera valide : propriétaire du bien qu’au moment du dernier versement. Si, dans
pour un bien acheté l’intervalle, il vend ce bien, cette vente a pour objet une chose qui ne lui
à tempérament appartient pas encore. Toutefois, en payant intégralement le commerçant
au moment de la transaction, il devient alors propriétaire de la chose, et la
vente est réputée valide.
La vente faite sous La chose perdue ou volée qui a été vendue sous l’autorité de la loi ne peut
l’autorité de justice être revendiquée. Citons comme exemples une vente à l’encan, par une
municipalité, de bicyclettes abandonnées ou les biens acquis dans une
vente aux enchères faite par un huissier à la suite d’une saisie-exécution.
La prescription Cet article s’applique notamment s’il s’agit d’une chose perdue ou volée et
acquisitive achetée de bonne foi à un commerçant dans le cours des activités d’une
entreprise. La loi permet au propriétaire de la revendiquer à condition de
rembourser à l’acheteur le prix payé pour cet achat. Ce droit de
revendication se prescrit par trois ans à compter de la dépossession du
propriétaire.
La vente du bien Il s’agit d’un contrat en vertu duquel une personne, qu’on appelle le
d’autrui dans le consignateur, laisse des biens, des produits ou des marchandises entre les
cours des activités mains d’une autre personne, appelée le consignataire, afin que cette
d’une entreprise dernière tente de vendre ces biens. La propriété des produits et
marchandises demeure au consignateur jusqu’à leur vente par le
consignataire. La vente en consignation est un type de contrat qui porte le
nom de « vente », mais n’en comporte pas toutes les caractéristiques. Le
consignataire doit garder les biens, produits ou marchandises, mais il n’a
pas à payer le consignateur tant que les biens n’ont pas été vendus.
4. (p. 367)
La jurisprudence déclare que l’acheteur, qui allègue que le bien qu’il a acheté est entaché d’un vice
caché, doit démontrer les cinq points suivants :
1. Le vice est grave C’est le cas du vice qui rend le bien acheté impropre à l’usage ou qui en
diminue considérablement l’utilité au point où l’acheteur ne l’aurait pas
acheté ou payé un prix aussi élevé.
2. Le vice est caché Dans le cas d’un immeuble, un examen préalable à l’achat par un expert
et non apparent. est un bon moyen pour l’acheteur de s’assurer de ceci. Ce qu’un expert n’a
pas découvert est plus susceptible d’être considéré comme un vice caché.
3. Le vice était Encore une fois, une expertise constitue généralement la meilleure preuve
présent au moment de cet état de fait.
de l’achat
4. Le vice était S’il a été dénoncé par le vendeur au moment de l’achat ou de la visite des
ignoré de l’acheteur. lieux par le vendeur, l’acheteur ne peut s’en plaindre.
5. L’acheteur doit L’acheteur doit dénoncer le vice par écrit au vendeur dans un délai
dénoncer le vice par raisonnable suivant sa découverte
écrit