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UE.1.01.

S1 La psychologie de la santé ►La maladie est définie…


une altération de la santé affectant également les facultés intellectuel ou moral
→ évitement émotionnel = évitement de confrontation émotionnel, ne veut pas voir une adaptation de l’organisme aux conditions biologiques qu’un processus
les symptômes pathologique viendrai modifier
→ retard de consultation = mauvais au cancer du seins (dépistage pas assez présent)
►En réalité :
« nous sommes tous en phase terminale. Et nous sommes tous, pour autant qu’il
nous reste un peu de souffle, d’une certaine manière en bonne santé »
• La santé et la maladie sont des concepts séparés : il y a des degrés de santé
ou de maladie.

→ Continuum mauvaise santé / bonne santé :

I. Un continuum maladie / santé


►Que signifie « être en bonne santé » ?
= un état complet de bien être physique , mental et social, être dans la norme, avoir
de bonnes conditions, avoir de l’énergie, être heureux, se sentir bien
psychologiquement, manger et dormir convenablement, vivre longtemps, ne pas
être malade… II. Les antécédents externes : facteurs environnementaux et sociodémographique
II.1 Les facteurs environnementaux
►Que signifie « être malade » ?
= avoir des symptômes spécifique, une maladie particulière, absence de santé • Tous ce qui va nous entourer, qui sont potentiellement dangereux pour la santé
des individus (trafic, plage, maison, travail… )
• La santé est définie quand la maladie fait événement dans la vie sociale • Les événements catastrophique : tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire…
• La santé est un été coutumier pouvant être ignoré et absent de la vie sociale • Situation soudaine, touche beaucoup de personnes simultanément
• On ne pense à la santé que lorsque l’on la perdue • Effets dévastateurs sur tous les aspects de la vie
• Prise en charge global pour les patients
►La santé est définie …
→ « non seulement une absence de maladie, mais c’est aussi un état de bien être ►le soleil :
physique, mental et social » la croyance que le soleil est inoffensif se développe très tôt dans l’adolescence. Or, on
→ « une force biologique intérieur à l’individu, d’ou la résistance à la maladie » sait qu’une surexposition est nocif pour la santé.
→ « une absence de signes objectif du corps non dysfonctionnant, absence de signe
subjectif de malaise ou de maladie » ►les dangers chimiques :
+ exposition au plomb (qui se développer chez les enfants ) : anémie, malaise, lésions Le NSE a un impact important sur l’incidence et la prévalence de nombreuses
du système nerveux. maladies aigues
+ Exposition à l’amiante (poussière) : cancer du poumons, cancer de la plèvre. Le NSE
C’est une maladie professionnel, ce qui entraîne un développement des cancers du
poumons chez la famille de l’employé qui travaille avec l’amiante (= atteint d’une Les facteurs de risque dans les milieux défavorisés :
maladie professionnel indirectement) → Familiaux : instabilité, alcoolisme, tabagisme, carences alimentaire, maltraitance
→ économique : revenu insuffisant, habitat, densité de population (+ de suis
II.2 Les facteurs socio-démographique nombreux dans un endroit + c’est mauvais pour la santé, et viennent déverser leurs
►l’âge : colères en dehors)
= plus on vieillis plus on développe des maladies → professionnel : chômage familial, emploi précaire, absence de qualification
• La probabilité de développer des maladies augmente avec le temps → comportementaux : consommation d’alcool et de tabac, régime alimentaire
• L’état de santé après 60 ans dépend le plus souvent des styles de vie adoptés pendant déséquilibré, sédentarité
l’enfance, adolescence, âge adulte → environnementaux : quartiers sales, pollués, accès aux soins difficiles, bruit
• Nombre de pathologie sont associées à des évènements psychosociaux (désordre psychologique)
• Les plus âgés ont des comportements plus sains que les plus jeunes
• La population des séniors a changé II.3 Le travail
• Le travail peut exercer une influence positive comme néfaste sur la santé des
►le genre : individus.
• Les femmes vivent plus longtemps que les hommes • Les actifs ont une meilleure santé que les inactifs, ces derniers présentant un taux
• en 2013, l’espérence de vie d’une femme est de 85?5 ans ; un homme 79?3 ans supérieur de dépression, d’alcoolisme et de mortalité
• les femmes ont un taux de morbidité plus important que les hommes. Elles
consultent davantage, plus d’hospitalisation, pathologies plus fréquentes ►Caractéristiques du milieu professionnel avec un impact négatif:
• les hommes sont plus fréquemment victimes de traumatismes physiques, suicide, → Caractéristiques intrinsèques de la tache à accomplir (tache répétitive, travail trop
homicides, maladies cardio-vasculaire, cancer. long, trop dur, comportant trop de taches, horaires décalés): risque de mortalité
précoce et de cardiopathie
Hypothèses explicatives : →Conjonction entre un travail très contraignant et une faible marge d’autonomie
→ facteur biologique : hormones sexuelles féminines protégeant les femmes jusqu’à (travail demandant beaucoup d’attention, de concentration sans que celui-ci n’ait le
la ménopause. pouvoir de contrôler sa tache par des prises de décision ou des initiatives): burnout,
→ facteur comportementaux : plus de comportement à risque chez l’homme. dépression
→ normes de rôles : les F se déclarent et osent plus facilement se dire malade ; les → Problèmes relationnel au travail: conflit de rôle (le fait de recevoir des injonctions
hommes supportent plus les symptômes. (le fait de dire a un petit garçon quand il se différentes, paradoxales de personnes différentes); l’ambiguité de rôle (absence de
fait mal de ne pas pleurer va le faire automatiquement cacher leurs émotions). définition claire et précise des taches à accomplir, des rôles et fonction de son poste,
→ sensibilité plus accrue pour les hommes aux facteurs environnementaux, des responsabilités à prendre…).
notamment isolement social. → Responsabilité vis-à-vis d’autrui (quand la vie des individus est en jeu)

►Le niveau social économique (NSE) : • Induction de troubles musculo-squelettiques (TMS), émotionnels (anxiété,
Prise en compte dans le NSE : niveau éducation, revenu, professionnel dépression, baisse de l’estime de soi, baisse de la satisfaction professionnelle).
Le NSE conditionne l’environnement proximal de l’individu • Présence d’absentéisme, baisse de productivité, turn over.
II.4 Les évènements de vie Isolement social: facteur de risque pour certaines pathologies.
• Certains événements, entrainant un bouleversement dans la vie du sujet, conjugués à
une vulnérabilité particulière, pourraient induire des modifications de l’état de santé. Un individu peut être très entouré et peut avoir à supporter une promiscuité
• L’événement est considéré comme le déclencheur d’états pathologiques chez certains excessive, un climat familial conflictuel, une sollicitude exagérée de l’entourage
individus. et/ou un travail difficile.
• Les événements de vie (positifs ou négatifs) peuvent être perçus et interprétés
comme des menaces, des pertes ou des dangers, nécessitant des réponses ►La communauté :
physiologiques et comportementales pour revenir à l’état antérieur Quartier, ville, village, regroupement comprenant des individus partageant certaines
caractéristiques comme l’ethnie, niveau socio-économique, religion, profession.
►Les événements de vie peuvent précéder l’apparition de maladies somatiques ou les Dans les communautés pauvres : taux élevés de cancers, hypertension, maladies
aggraver: cardio-vasculaires et respiratoires.
→ La naissance d’un enfant, le deuil, la retraite, l’entrée dans la vie active peuvent
entrainer des périodes de crises d’asthme chez les personnes asthmatiques. Facteurs pathogènes:
→ Des conflits familiaux peuvent intensifier les lombalgies → Densité: quand sup à 1,5 personne/pièce, corrélation avec mortalité plus
→ Des événements de vie stressants sont associés à un mauvais contrôle glycémique importante (cancer, AVC, homicide)
chez les diabétiques → Vétusté des locaux: propagation de certaines maladies
→ Ce n’est pas tant l’événement objectif en tant que tel mais bien la façon dont → Bruit: relation directe avec la morbidité; le bruit chronique peut avoir pour
l’individu perçoit qui est déterminant. conséquence l’hypertension, comportements sains difficiles.
→ Les tracas quotidiens sont néfastes pour la santé. Ce sont des événements ou
problèmes irritants, frustrants ou anxiogènes qui caractérisent les transactions
journalières d’un individu avec son environnement.
→ Ils sont de très bons prédicteurs de l’état de santé • Une communauté défavorisée et un voisinage hautement stressant (NSE faible, forte
→ Les événements de vie ne sont pas indépendants des facteurs environnementaux. densité de population, instabilité géographique, prof et familiale) rendent impossible
→ Ils cumulent leurs effets. la construction de liens sociaux (avec les parents, enfants/voisins)
→ La probabilité de subir des événements de vie stressants est beaucoup plus élevée
dans les groupes à faible NSE que dans les classes aisées. • Lorsque la cohésion sociale fait défaut, augmentation de la délinquance, de la
maltraitance et de la violence.
II.5 Le soutien social
définition : Ensemble des actions ou des comportements qui fournissent de l’aide à • Lorsque des liens sociaux sont stables et variés au sein d’une communauté (création
la personne. Il s’agit d’un soutien actif (en opposition à un soutien potentiel) d’association dans le quartier, groupe de voisinage, …), effets protecteurs sur la santé
composé d’actions ou de comportements spécifiques effectués par les autres et physique et mentale.
considérés comme une expression manifeste de soutien ou d’assistance.
Réseau social : Ensemble des personnes avec lesquelles l’individu est en ►La famille :
contact.Nombre, durée, fréquence des contacts que peut avoir un individu. • Forte influence sur la santé de ses membres.
• Des liens satisfaisants et stables réduisent le stress, permettent d’élaborer des
Soutien social perçu : perception subjective du soutien stratégies face à des événements aversifs.
Soutien social reçu : soutien effectif • La mésentente conjugale a autant, voire plus d’effets sur la santé que le NSE.
•L’hostilité parentale, les conflits, absence de chaleur et de soutien dans la famille
Soutien social : rôle protecteur peuvent induire dépression, stress, addiction, suicide.
▪ Trois aspects de l’environnement familial pouvant affecter la santé des enfants et ►Le type B: opposé au type A, faibles niveaux pour chaque caractéristique.
adolescents :
→ Climat conflictuel et hostile : absence de cohésion, mésentente conjugale, ►Le type C: coopérative, patiente, gentille, apaisante.
dépression des parents • Pas d’affect négatif dans les situations conflictuelles.
→ Relations parents enfants manquant d’affection, pas de soutien matériel et affectif • Répression très forte des affects (colère, hostilité). Problèmes souvent évités et non
→ style d’éducation autoritaire et dominateur, soit laisser faire et incohérent, ne résolus. Si débordement des ressources, la personne se retrouve submergée
permettant pas l’intégration des normes et des règles (impuissance-désespoir). Vulnérabilité aux pathologies cancéreuses.

• Ces facteurs peuvent induire des comportements inadaptés et d’anxiété, de III.2 Les traits de personnalité pathogènes
dépression, consommation de drogue (ado), des stratégies d’ajustement ►L’anxiété, on distingue :
dysfonctionnelles, compétences sociales insuffisantes et menaces de la santé et du →l’anxiété trait: tendance stable et généralisée à percevoir les situations aversives
bien être. . comme dangereuses
→ L’anxiété état: sentiment d’appréhension, tension liée à un événement spécifique
►Les pairs :
• L’école ou le groupe de pairs peuvent avoir des effets pathogènes ou protecteurs. • L’anxiété trait est associée à diverses pathologies somatiques (asthme, insomnies,
• Pour les enfants et adolescents: l’influence du groupe de pairs doit être resituée dans migraines, ulcères, mononucléose). Plus élevée chez les hypertendus.
le contexte de l’environnement familial.
• Des enfants /adolescents seront plus susceptibles de suivre leurs copains dans la • L’anxiété état est plus élevée chez les sujets ayant une maladie physique.
consommation de drogue ou d’alcool si les parents sont également consommateurs
et/ou si les parents n’exercent aucun contrôle sur leurs activités.
• Effets pathogènes d’un réseau social insuffisant (isolement, rareté du lien) et ►La dépression :
inadéquat (faible qualité des relations sociales). → Humeur dépressive: état momentanée de détresse, de perte d’intérêt, d’énergie et
• Risque accru de détresse émotionnelle, de dépression. d’entrain, pouvant survenir à la suite d’un événement stressant ou lorsque le sujet ne
• Le type de soutien, matériel, émotionnel, informatif, perçu important et satisfaisant, dispose pas des ressources nécessaires pour faire face.
peut atténuer les effets nocifs d’un faible NSE sur la vulnérabilité psychologique. → Syndrome dépressif: affects négatifs (découragement, tristesse, crainte, soucis,
• La perception de ce soutien est très importante: le soutien social perçu est un parfois méfiance); cognitions spécifiques (dévalorisation de soi, culpabilité, sentiment
meilleur prédicteur de la survie que son évaluation objective d’échec, idée de suicide); troubles comportementaux (retrait, fuite, isolement,
fatigabilité, ralentissement, expression triste et figée); troubles somatiques (fatigue,
III. La personnalité comme facteur de vulnérabilité faiblesse, troubles du sommeil et de l’appétit, céphalées, vertiges, troubles digestifs).
III.1 les styles de vie à risques
• Pas obligatoirement de liens avec les événements de vie actuel.
►Le profil comportemental de type A: impatience, agressivité, compétitivité, désir de
réussite et de reconnaissance sociale. • Le sujet perd souvent son illusion d’invulnérabilité.
• Comportements visibles: vigueur, rapidité des gestes et du débit vocal, impatience, • La dépression accompagne souvent la maladie. 3% de dépression dans la population
attitudes compétitives et hostiles, irritabilité. générale; 6 à 28% chez les personnes malades non hospitalisées; 68% présentent une
• Risque de développer des maladies coronariennes aigues (infarctus, angine de maladie organique.
poitrine) ou chroniques (hypertension, artériosclérose). Lien très fort entre risque • La maladie provoquerait la dépression: la dépression serait de type réactionnelle
coronarien et hostilité
►Le pessimiste : • Bénéfique pour la santé psychologique et physique. Le fait d’être optimiste
• Disposition de la personnalité correspondrait à un état général de bien être psychologique, à un sentiment de
• Ils perçoivent plus facilement que les autres que leurs tentatives sont vaines. sérénité, à un bien être physique avec une activation du système immunitaire.
• Ils ne font pas d’effort pour adopter des styles de vie sains. • Les optimistes croient plus que les autres que leurs efforts seront couronnés de
• Les individus seraient plus vulnérables à diverses maladies. succès.

►L’hostilité : ►Le lieu de contrôle :


• Attitudes, croyances, perceptions négatives concernant autrui. Celui-ci est perçu • Croyance généralisée dans le fait que les événements dépendent soit de facteurs
comme source de frustration, de méchanceté et d’injustice. internes (actions, efforts, capacités personnelles), soit de facteurs externes (destin,
▪ Trois composantes : chance, hasard, divin).
→ Composante cognitive ou hostilité cynique : croyance négative quant à la nature • Les personnes internes seraient plus adaptées socialement, auraient un meilleur
humaine, attribution hostile moral, une meilleure santé, feraient plus d’exercice que les personnes externes.
→ Composante affective : colère, ressentiment, mépris, irritation • L’externalité rendrait les personnes plus vulnérables (développement de troubles
→ Composante comportementale : manifestation ouverte d’hostilité, d’impatience et anxio-dépressifs, faible estime de soi, détresse psychologique importante)
d’agressivité
• Exemple: on apprend qu’on est atteint d’une maladie :
• L’hostilité est liée à la sévérité de la pathologie coronarienne, au taux de cholestérol, → Si je suis interne : On est battant, positif; on cherche des solutions comme une
à la réactivité cardiovasculaire dans une situation sociale aversive consultation chez un médecin spécialisé , traitements adaptés, bonne observance.
• En lien aussi avec l’asthme, l’arthrite, les migraines. → Si je suis externe: C’est la fatalité qui veut ça… c’était écrit. Je n’ai jamais de
chance… donc quoique je fasse, ça ne sert à rien. Je me contente de ce que me dit le
médecin, je suis approximativement les traitements
►L’affectivité négative :
• Émotions négatives: tristesse, peine, colère, culpabilité, inquiétude, …
• C’est un indicateur de détresse psychologique. ►La résilience :
• Cette affectivité est liée à des plaintes somatiques (céphalées, nausées, insomnies, • Concept lié à des situations traumatiques (abus, maltraitance..)
…). • Capacité, pour des individus placés dans des circonstances défavorables, de s’en
• L’affectivité négative entraine une immuno-dépression, fragilisant la personne face à sortir et de mener malgré tout une existence satisfaisante.
certaines maladies (infections, …). • La résilience n’implique pas l’évitement ou le déni des situations difficiles, mais au
• Les personnes seraient plus sensibles et plus attentives aux sensations corporelles, contraire, les tentatives actives du sujet pour les surmonter.
entrainant une augmentation des symptômes somatiques.
►L’affectivité positive :
• N’oublions pas que ce sont les interactions, par effet cumulatif, entre les • Tendance à s’engager dans de nombreuses situations avec enthousiasme, énergie,
caractéristiques de la personnalité et du contexte qui rendent les individus plus intérêt, plaisir, attention et à éprouver des états cognitifs et émotionnels agréables
vulnérables à la maladie. • L’affectivité positive est associée à des niveaux d’interactions sociales élevées, une
activité physique soutenue, au bien être émotionnel, à la vitalité.
IV. La personnalité comme facteur de protection • Les personnes avec affectivité positive affrontent activement les événements et
►L’optimisme (dispotionnel) : pensent posséder les ressources nécessaires pour résoudre les problèmes.
• Tendance à généraliser et anticiper une issue favorable aux événements, à avoir une
perception positive de soi et du monde.

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