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Corrigé de la série TD N° 1

Exercice № 01
Les deux sphères sont identiques et conductrices (métalliques), donc après contact, à l’équilibre elles
porteront la même charge, soit : 𝑞1′ = 𝑞2′
D’autre part le système des deux sphères est considéré comme isolé donc la charge totale du système
est conservé, on aura alors :
1
𝑞1 + 𝑞2 = 𝑞1′ + 𝑞2′ = 2𝑞1′ soit : 𝑞1′ = 2 (𝑞1 + 𝑞2 ), donc:

a) 𝑞1 = 8. 10−8 𝐶, 𝑞2 = 0 𝐶 ⟹ 𝑞1′ = 𝑞2′ = 4. 10−8 𝐶.

avant pendant Après La charge positive de la sphère S1


𝑒
va diminuer, elle va donc gagner
𝑆1 𝑆2 𝑆1 𝑆1 𝑆2 des e-, alors que la sphère S2 verra
𝑆2
sa charge positive augmenter, elle
𝑞1 𝑞2 𝑞1 ′ 𝑞2 ′ perdra donc des e-.

b) 𝑞1 = 8. 10−8 𝐶, 𝑞2 = +1.6 . 10−7 𝐶 ⟹ 𝑞1′ = 𝑞2′ = 12. 10−8 𝐶.

avant pendant Après La charge positive de la sphère S2


𝑒 va diminuer, elle va donc gagner
𝑆1 𝑆2 𝑆1 𝑆1 𝑆2 des e-, alors que la sphère S1 verra
𝑆2
sa charge positive augmenter, elle
𝑞1 𝑞2 𝑞1 ′ 𝑞2 ′ perdra donc des e-.

c) 𝑞1 = 8. 10−8 𝐶, 𝑞2 = −1.6 . 10−7 𝐶 ⟹ 𝑞1′ = 𝑞2′ = −4. 10−8 𝐶.

avant pendant Après La charge négative de la sphère S2


va diminuer, elle va donc perdre
𝑆2 𝑒
𝑆1 𝑆1 𝑆2 𝑆1 𝑆2 des e-, alors que la sphère S1 verra
sa charge positive diminuer, elle
𝑞1 𝑞2 𝑞1 ′ 𝑞2 ′ gagnera donc des e-.

Exercice № 02
1- L’expression de la force qui s’exerce sur 𝑞3
Principe de superposition 𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗1/3 + 𝐹⃗2/3 ,

|𝑞1 |. |𝑞3 |
⃗⃗⃗1/3 est une force de répulsion, soit: 𝐹
𝑞1 et 𝑞3 positives 𝐹 ⃗⃗⃗1/3 = 𝐾. 𝑖⃗
𝑥2
|𝑞2 |. |𝑞3 |
𝑞2 et 𝑞3 positives ⃗⃗⃗
𝐹2/3 est une force de répulsion aussi, soit: ⃗⃗⃗
𝐹2/3 = −𝐾. 𝑖⃗
(𝑑 − 𝑥)2
|𝑞1 |. |𝑞3 | |𝑞 |. |𝑞3 |
𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗1/3 + 𝐹⃗2/3 = 𝐾. 2
𝑖⃗ − 𝐾. 2 𝑖⃗
𝑥 (𝑑 − 𝑥)2

1 1
soit : 𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐾𝑞 2 ( − ) 𝑖⃗⃗
𝑥 2 9(𝑑 − 𝑥)2

𝑞1 𝐹⃗𝑞2 /𝑞3 𝑞3 𝑞2
𝐹⃗𝑞1 /𝑞3 𝑥

𝑂 𝑀(𝑥) 𝐴

2- Position 𝑥0 pour laquelle la charge 𝑞3 est en équilibre 𝑑

𝑞3 est en équilibre ⟹ 𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = ⃗⃗


0, soit :
1 1
𝑞2 ( 2 − )=0
𝑥 9(𝑑 − 𝑥)2
8𝑥 2 − 18𝑑𝑥 + 9𝑑2 = 0
∆= 36. 𝑑2
18. 𝑑 + 6𝑑 3 18. 𝑑 − 6𝑑 3
𝑥01 = = 𝑑, 𝑥02 = = 𝑑
16 2 16 4

La première solution 𝑥01 est écartée du moment que la charge 𝑞3 est située entre 𝑞1 et 𝑞2 , soit : 𝑥 < 𝑑.

Exercice № 03
Charge 𝑞1

Principe de superposition 𝐹⃗𝑟é𝑠/1 = 𝐹⃗2/1 + 𝐹⃗3/1 ,


y
𝑞1 et 𝑞2 opposées 𝐹⃗2/1 est une force d’attraction, soit:

|𝑞2 |. |𝑞1 |
𝐹⃗2/1 = −𝐾. . (sin 30 𝑖⃗ + cos 30 𝑗⃗) 𝑞1 x
𝑎2
𝐹⃗2/1 𝐹⃗3/1
𝑞1 et 𝑞3 opposées 𝐹⃗3/1 est une force d’attraction, soit::
𝒂 𝒂
|𝑞3 |. |𝑞1 |
𝐹⃗2/1 = 𝐾. . (sin 30 𝑖⃗ − cos 30 𝑗⃗) α
𝑎2
𝑞2 𝑞3
𝒂

𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗2/1 + 𝐹⃗3/1

|𝑞2 |. |𝑞1 | |𝑞3 |. |𝑞1 |


= −𝐾. 2
. (sin 30 𝑖⃗ + cos 30 𝑗⃗) + 𝐾. . (sin 30 𝑖⃗ − cos 30 𝑗⃗)
𝑎 𝑎2
|𝑞1 |
= 𝐾. . ((−|𝑞2 | + |𝑞3 |) . sin 30. 𝑖⃗ − (|𝑞2 | + |𝑞3 |) . cos 30. 𝑗⃗)
𝑎2
4. 10−6
= 9. 109 . . ((−8. 10−6 + 6. 10−6 ) . 0.5. 𝑖⃗ − (8. 10−6 + 6. 10−6 ) . 0.866. 𝑗⃗)
(90. 10−2 )2

𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = −(44,44 . 10−3 𝑖⃗+538,79. 10−3 𝑗⃗) , soit : 𝐹𝑟é𝑠/1 = 0.54 𝑁


Charge 𝑞2

Principe de superposition 𝐹⃗𝑟é𝑠/2 = 𝐹⃗1/2 + 𝐹⃗3/2 , y


𝑞1

𝑞1 et 𝑞2 opposées 𝐹⃗1/2 est une force d’attraction, soit:

|𝑞1 |. |𝑞2 | 𝒂 𝒂
𝐹⃗1/2 = 𝐾. . (sin 60 𝑖⃗ + cos 60 𝑗⃗)
𝑎2 𝐹⃗1/2 α
x
𝑞3 et 𝑞2 de même signes 𝐹⃗3/2 est une force de répulsion, soit:: 𝑞2 𝒂
𝐹⃗3/2 𝑞3
|𝑞3 |. |𝑞2 |
𝐹⃗3/2 = −𝐾. . 𝑖⃗
𝑎2

𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗1/2 + 𝐹⃗3/2

|𝑞1 |. |𝑞2 | |𝑞3 |. |𝑞2 |


= 𝐾. . (cos 60 𝑖
⃗ + sin 60 𝑗
⃗ ) − 𝐾. . 𝑖⃗
𝑎2 𝑎2
|𝑞2 | |𝑞1 |. |𝑞2 |
= 𝐾. 2
. (|𝑞1 |. cos 60 − |𝑞3 |). 𝑖⃗ + 𝐾. . sin 60 . 𝑗⃗
𝑎 𝑎2

9
8. 10−6 −6 −6 9
4. 10−6 . 8. 10−6
= 9. 10 . . (4. 10 . 0.5 − 6. 10 ) . 𝑖⃗ +9. 10 . . 0.866. 𝑗⃗)
(90. 10−2 )2 (90. 10−2 )2

𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = −0,355 𝑖⃗+0.307 𝑗⃗ , soit : 𝐹𝑟é𝑠/2 = 0.46 𝑁

Charge 𝑞3

Principe de superposition 𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗1/3 + 𝐹⃗2/3 ,

𝑞1 et 𝑞3 opposées 𝐹⃗1/3 est une force d’attraction, soit :

|𝑞1 |. |𝑞3 |
𝐹⃗1/3 = 𝐾. . (−cos 60 𝑖⃗ + sin 60 𝑗⃗)
𝑎2 y
𝑞1
𝑞2 et 𝑞3 de même signes 𝐹⃗2/3 est une force de répulsion, soit::

|𝑞3 |. |𝑞2 |
𝐹⃗2/3 = 𝐾. . 𝑖⃗
𝑎2 𝒂 𝒂

α 𝐹⃗1/3
𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 𝐹⃗1/2 + 𝐹⃗3/2 x

|𝑞1 |. |𝑞3 | |𝑞3 |. |𝑞2 | 𝑞2 𝒂


𝑞3 𝐹⃗2/3
= 𝐾. . (−cos 60 𝑖
⃗ + sin 60 𝑗
⃗ ) + 𝐾. . 𝑖⃗
𝑎2 𝑎2
|𝑞3 | |𝑞1 |. |𝑞3 |
= 𝐾. 2
. (−|𝑞1 |. cos 60 + |𝑞2 |). 𝑖⃗ + 𝐾. . sin 60 . 𝑗⃗
𝑎 𝑎2
6. 10−6 4. 10−6 . 6. 10−6
= 9. 109 . . (−4. 10 −6
. 0.5 + 8. 10−6
) . 𝑖
⃗ + 9. 109
. . 𝑗⃗)
(90. 10−2 )2 (90. 10−2 )2

𝐹⃗𝑟é𝑠/3 = 0,4 𝑖⃗+0.266 𝑗⃗, soit : 𝐹𝑟é𝑠/3 = 0.48 𝑁


Exercice № 04
1- Champ électrostatique crée par ces charges au centre 𝑂 du carré.?
 −𝑞 < 0 ⟹ ⃗⃗⃗
𝐸− 𝑞 entrant vers – 𝑞, +𝑞 −𝑞
𝑂
|−𝑞| 𝑎 𝐸⃗⃗4
soit : 𝐸⃗⃗−𝑞/𝑂 = 𝐸⃗⃗1 = 𝐾. (cos 45 𝑖⃗ + sin 45 𝑗⃗)
(𝑎/√2)2 𝐸⃗⃗1
𝐸⃗⃗2
 𝑞 > 0 ⟹ ⃗⃗⃗
𝐸𝑞 vers l’extérieur , 𝑂 𝐸⃗⃗
𝑂 3

|𝑞|
soit : 𝐸⃗⃗𝑞/𝑂 = 𝐸⃗⃗2 = 𝐾. (cos 45 𝑖⃗ − sin 45 𝑗⃗) +2𝑞 −2𝑞
(𝑎/√2)2
|−2𝑞|
 −2𝑞 < 0 ⟹ ⃗⃗⃗
𝐸−2𝑞/𝑂 entrant vers – 2𝑞 , soit : 𝐸⃗⃗−2𝑞/𝑂 = 𝐸⃗⃗3 = 𝐾. (𝑎/√2)2 (cos 45 𝑖⃗ − sin 45 𝑗⃗)
|+2𝑞|
 +2𝑞 > 0 ⟹ ⃗⃗⃗
𝐸2𝑞/𝑂 vers l’extérieur , soit : 𝐸⃗⃗2𝑞/𝑂 = 𝐸⃗⃗4 = 𝐾. (𝑎/√2)2 (cos 45 𝑖⃗ + sin 45 𝑗⃗).
𝐸⃗⃗𝑟é𝑠/𝑂 = 𝐸⃗⃗−𝑞/𝑂 + 𝐸⃗⃗𝑞/𝑂 + 𝐸⃗⃗−2𝑞/𝑂 + 𝐸⃗⃗+2𝑞/𝑂
|−𝑞| |𝑞|
= 𝐾. (cos 45 𝑖⃗ + sin 45 𝑗⃗) + 𝐾. (cos 45 𝑖⃗ − sin 45 𝑗⃗)
(𝑎/√2)2 (𝑎/√2)2
|−2𝑞| |+2𝑞|
+𝐾. (cos 45 𝑖⃗ − sin 45 𝑗⃗) + 𝐾. (cos 45 𝑖⃗ + sin 45 𝑗⃗)
(𝑎/√2)2 (𝑎/√2)2
|𝑞|
𝐸⃗⃗𝑟é𝑠/𝑂 = 12. 𝐾. (cos 45 𝑖⃗)
(𝑎)2
1. 10−9
⃗⃗
𝐸𝑟é𝑠/𝑂 = 12.9. 10 . 9
. (cos 45 𝑖⃗), 𝐸⃗⃗𝑟é𝑠/𝑂 = 19,09. 104 . 𝑖⃗
(2. 10−2 )2
2- Force électrostatique à laquelle est soumise une charge (– 𝑞) placée au point 𝑂?
La charge (– 𝑞) se trouve dans le champ des quatre charges, elle sera soumise une force donnée
par :
𝐹⃗ (– 𝑞) =– 𝑞. 𝐸⃗⃗𝑟é𝑠/𝑂 , soit : 𝐹⃗ (– 𝑞) =– 1. 10−9 . 19,09. 104 . 𝑖⃗
𝐹⃗ (– 𝑞) =– 19,09. 10−5 . 𝑖⃗
Exercice № 05
1- Composantes du champ électrique (𝑑𝐸𝑥 et 𝑑𝐸𝑧 )?
Un élément de charge 𝑑𝑞 du fil crée au point 𝑀 un champ élémentaire 𝑑𝐸⃗⃗ tel que :
𝑑𝑞
𝑑𝐸⃗⃗ = 𝐾. 2 . ⃗𝑢⃗
𝑟 𝑧
Les composantes du champ électrique sont données par :
𝐵
𝑑𝐸⃗⃗ = 𝑑𝐸𝑥 . 𝑖⃗ + 𝑑𝐸𝑧 . ⃗𝑘⃗
Avec:
𝑑𝑞 𝜆. 𝑑𝑧 𝑑𝑧
𝑑𝐸 = 𝐾. 2 = 𝐾. 2 𝑟
𝑟 𝑟
𝛽
𝜆. 𝑑𝑧 𝐴 𝜃
𝑑𝐸𝑥 = 𝑑𝐸. cos 𝜃 = 𝐾. 2 . cos 𝜃
𝑟 𝑀 𝑑𝐸⃗⃗𝑥 𝑥
𝑑𝐸⃗⃗ 𝛼
𝜆. 𝑑𝑧
{𝑑𝐸𝑧 = −𝑑𝐸. sin 𝜃 = − 𝐾. . sin 𝜃 𝑎
𝑟2
et⃗⃗𝑧𝑑𝐸𝑧 en fonction
Les variables 𝑧, 𝜃, et 𝑟 sont dépendantes les unes des autres, on exprimera 𝑑𝐸𝑥 𝑑𝐸 𝑑𝐸⃗⃗
d’une seule variable.
Exprimons 𝑧 et 𝑟 en fonction de :
𝑎 𝑎 𝑧 𝑎
cos 𝜃 = ⟹ 𝑟 = et tan 𝜃 = ⟹ 𝑧 = 𝑎. tan 𝜃 , soit: dz = . 𝑑𝜃
𝑟 cos 𝜃 𝑎 cos2 𝜃
𝜆. 𝑑𝑧 𝜆 𝑎 𝜆
𝑑𝐸𝑥 = 𝑑𝐸. cos 𝜃 = 𝐾. . cos 𝜃 = 𝐾. . ( 2 ) . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 = 𝐾. . cos 𝜃 . 𝑑𝜃
𝑟2 𝑎 2 cos 𝜃 𝑎
( )
𝑑𝐸⃗⃗ cos 𝜃
𝜆. 𝑑𝑧 𝜆 𝑎 𝜆
𝑑𝐸𝑧 = −𝑑𝐸. sin 𝜃 = −𝐾. 2 . sin 𝜃 = −𝐾. . ( ) . sin 𝜃 . 𝑑𝜃 = −𝐾. . sin 𝜃 . 𝑑𝜃
𝑟 𝑎 2 cos 𝜃 2 𝑎
{ ( )
cos 𝜃
𝜆
𝑑𝐸𝑥 = 𝐾. . cos 𝜃 . 𝑑𝜃
⟹ 𝑑𝐸 ⃗⃗ { 𝑎
𝜆
𝑑𝐸𝑧 = −𝐾. . sin 𝜃 . 𝑑𝜃
𝑎
2- Composantes du champ total 𝐸𝑥 et 𝐸𝑧 ?

L'angle θ varie de α à β
𝛽 𝛽
𝜆 𝜆 𝛽 𝜆
𝐸𝑥 = ∫ 𝑑𝐸𝑥 = ∫ 𝐾. . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 = 𝐾. . [sin 𝜃]𝛼 = 𝐾. . [sin 𝛽 − sin 𝛼]
𝑎 𝑎 𝑎
𝐸⃗⃗ = ∫ 𝑑𝐸⃗⃗ = 𝛽
𝛼
𝛽
𝛼

𝜆 𝜆 𝛽 𝜆
𝐸𝑧 = ∫ 𝑑𝐸𝑧 = ∫ −𝐾. . sin 𝜃 . 𝑑𝜃 = 𝐾. . [− cos 𝜃]𝛼 = −𝐾. . [cos 𝛼 − cos 𝛽]
{
𝑎 𝑎 𝑎
𝛼 𝛼
Avec: 𝐸⃗⃗ = 𝐸𝑥 . 𝑖⃗ + 𝐸𝑧 . ⃗𝑘⃗
3- L’axe (𝑜𝑥) passe par le milieu de AB ?
La distribution de charge est symétrique,
pour chaque paire de charges élémentaires 𝑧
symétrique 𝑑𝑞, 𝑑𝑞 ′ les composantes du
𝐵
champ élémentaire selon 𝑂𝑧 (𝑑𝐸𝑧 , 𝑑𝐸𝑧 ′ )
s’annulent deux à deux, la composante totale
selon (𝑂𝑧) est alors : 𝑑𝑞
𝑟
𝐸𝑧 = ∫ 𝑑𝐸𝑧 = 0 ′ 𝑑𝐸⃗⃗ ′
𝛽 𝑑𝐸⃗⃗𝑧
Ce qui fait que le champ 𝐸⃗⃗ est selon (𝑜𝑥) : 𝜃
𝑀
𝜆 𝑑𝐸⃗⃗𝑥 𝑥
𝐸𝑧 = −𝐾. . [cos 𝛼 − cos 𝛽]
𝑎
puisque β= -α 𝑎 𝛼
𝛽
𝑑𝐸⃗⃗𝑧
𝜆 𝜆 𝑑𝐸⃗⃗
⟹ 𝐸𝑥 = ∫ 𝑑𝐸𝑥 = 𝐾. . [sin 𝛽 − sin 𝛼] = 2. 𝐾. . sin 𝛽
𝑎 𝑎
𝛼 𝑑𝑞 ′
𝜆
𝐸⃗⃗ = 𝐸𝑥 . 𝑖⃗ + 𝐸𝑧 . ⃗𝑘⃗ = 2. 𝐾. . sin 𝛽 . 𝑖⃗
𝑎 𝐴
4- le filament est infiniment long z ′ Az ?
𝜋 𝜋
𝛼=− et 𝛽 =
2 2
𝜆 𝜋 𝜋 𝜆 𝜆 1
⟹ 𝐸𝑥 = 𝐾. . [sin ( ) − sin (− )] = 2. 𝐾. = .
𝑎 2 2 𝑎 2𝜋𝜀0 𝑎
𝜆 𝜋 𝜋
𝐸𝑧 = −𝐾. . [cos (− ) − cos ( )] = 0
𝑎 2 2
⃗⃗ 𝜆 1
et: 𝐸⃗⃗ = 𝐸𝑥 . 𝑖⃗ + 𝐸𝑧 . 𝑘 = . . 𝑖⃗
2𝜋𝜀0 𝑎
Exercice № 06 :

1- Potentiel électrique 𝑉(𝑧) créé par ce fil au point 𝑀 (𝑂𝑀 = 𝑧) ?


Soit 𝑑ℓ un élément de longueur du fil centré en 𝑝, de charge élémentaire 𝑧
𝑑𝑞 considérée comme étant ponctuelle.
𝑀
𝑑𝑞 crée au point 𝑀 un potentiel élémentaire 𝑑𝑉(𝑀) donné par :
𝑑𝑞
𝑑𝑉(𝑀) = 𝐾 𝜆
𝑃𝑀 𝑦
𝑑𝑞 = 𝜆𝑑ℓ avec 𝑑ℓ = 𝑅. 𝑑𝛼, soit : 𝑑𝑞 = 𝜆𝑅𝑑𝛼 𝑂
𝑅 𝑃
𝜆𝑅𝑑𝛼
𝑃𝑀 = √𝑅 2 + 𝑧 2 , donc : 𝑑𝑉(𝑀) = 𝐾 𝑑ℓ
√𝑅 2 + 𝑧 2 𝑥
Le potentiel total crée par tout le cercle est alors donné par :
2𝜋 2𝜋
𝜆𝑅𝑑𝛼 𝜆𝑅 𝜆𝑅
𝑉(𝑀) = ∫ 𝑑𝑉(𝑀) = ∫ 𝐾 =𝐾 ∫ 𝑑𝛼 = 𝐾 . 2𝜋
√𝑅 2 + 𝑧 2 √𝑅 2 + 𝑧 2 √𝑅 2 + 𝑧 2
0 0
𝜆𝑅
Donc : 𝑉(𝑀) = 𝐾 . 2𝜋
√𝑅 2 + 𝑧 2

2- Composantes du champ électrique 𝐸⃗⃗ au point 𝑀 en fonction de 𝑄, 𝑅, 𝜀0 , et 𝑧, à partir de


l’expression de 𝑉(𝑧) ?
𝐸⃗⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)
En coordonnées cylindriques on a :
𝜕
𝜕𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 𝜕
𝑔𝑟𝑎𝑑 .
𝑟 𝜕𝜃
𝜕
{ 𝜕𝑧
Le potentiel ne dépend que de z on aura donc :
𝜕𝑉(𝑀) 1 𝜕𝑉(𝑀) 𝜕𝑉(𝑀) 𝑑𝑉
𝐸⃗⃗ = − ( 𝑢
⃗⃗𝑟 + . 𝑢
⃗⃗𝜃 + ⃗⃗ ) = − (0. 𝑢
𝑘 ⃗⃗𝑟 + 0. 𝑢
⃗⃗𝜃 + ⃗⃗ )
𝑘
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝑑𝑧

𝑑𝑉(𝑀)
𝐸⃗⃗ = − ⃗⃗
.𝑘
𝑑𝑧
2𝜋𝜆𝑅𝑧 1 𝑄. 𝑧
𝐸⃗⃗ = 𝐾 ⃗⃗ = ⃗⃗
3 .𝑘 .𝑘
(𝑅 2 + 𝑧 2 ) ⁄2 4𝜋𝜀0 (𝑅 2 + 𝑧 2 )3⁄2
𝑄. 𝑧 𝑄. 𝑧
𝐸⃗⃗ = ⃗⃗ , soit: 𝐸(𝑧) =
.𝑘
3 3⁄
4𝜋𝜀0 . (𝑅 2 + 𝑧 2 ) ⁄2 4𝜋𝜀0 . (𝑅 2 + 𝑧 2 ) 2
3- 𝐸(𝑧) =? si 𝑧 ≫ 𝑅
𝑅 2 + 𝑧 2 ∼ 𝑧 2 donc :
𝑄. 𝑧 𝑄 𝑄
𝐸(𝑧) = 3 = 2
=𝐾 2
4𝜋𝜀0 . (𝑧 2 ) ⁄2 4𝜋𝜀0 . 𝑧 𝑧
 Interprétation du résultat.
C’est l’expression du potentiel crée par une charge ponctuelle en un point de l’espace.
Donc à l’infini le cercle est vu comme étant une charge ponctuelle.
Exercice № 07 :
1- Calcul du potentiel 𝑉(𝑀) crée par ce disque en un point M, situé sur l’axe du disque à une distance
𝑧 de son centre ? 𝑧
𝑀
Soit 𝑑𝑆 un élément de surface du disque de charge élémentaire 𝑑𝑞
centré en 𝑝. 𝛼
𝜎 𝑂
𝑅 𝑝 𝑑𝑆
𝑑𝑞 = 𝜎𝑑𝑆 crée au point 𝑀(0,0, 𝑧) un potentiel élémentaire 𝑑𝑉(𝑀) 𝜃 𝑑𝑟
donné par : 𝑑𝜃
𝑑𝑞
𝑑𝑉(𝑀) =
4𝜋𝜀0 𝑃𝑀
l’élément de surface 𝑑𝑆 est : 𝑑𝑆 = 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 donc 𝑑𝑞 = 𝜎𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃
𝑃𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d’autre part ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑃𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = −𝑟𝑢 ⃗⃗ donc : 𝑃𝑀 = (𝑟 2 + 𝑧 2 )1⁄2
⃗⃗𝑟 + 𝑧𝑘
𝜎𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃
on a alors : 𝑑𝑉(𝑀) = 1
4𝜋𝜀0 (𝑟 2 + 𝑧 2 ) ⁄2
Pour déterminer le potentiel crée par tout le disque chargé au point 𝑀 il faut sommer sur tous les
potentiels élémentaires 𝑑𝑉(𝑀). Cette sommation revient à faire une intégrale double du moment
qu’on a deux variables d’intégrations 𝑟 et 𝜃 ce qui est normal puisque on a une densité surfacique
de charge.
𝜎𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃
𝑉(𝑀) = ∫ 𝑑𝑉(𝑀) = ∬ 1
4𝜋𝜀0 (𝑟 2 + 𝑧 2 ) ⁄2

Maintenant pour tenir compte de toute la distribution de charge il faut que 𝑟 variee de 0 à 𝑅 et 𝜃
de 0 à 2𝜋, soit :
2𝜋 𝑅
𝜎 𝑟
𝑉(𝑀) = ∫ 𝑑𝜃 ∫ 1 𝑑𝑟
4𝜋𝜀0 (𝑟 2 + 𝑧 2 ) ⁄2
0 0
𝜎 1 𝑅 𝜎
𝑉(𝑀) = 2𝜋 [(𝑟 2 + 𝑧 2 ) ⁄2 ] = (√𝑅 2 + 𝑧 2 − |𝑧|)
4𝜋𝜀0 0 2𝜀0
𝜎
(√𝑅 2 + 𝑧 2 − 𝑧) pour 𝑧 > 0
2𝜀
Soit encore : 𝑉(𝑀) = { 𝜎0
(√𝑅 2 + 𝑧 2 + 𝑧) pour 𝑧 < 0
2𝜀0

2- Expression du champ électrostatique 𝐸⃗⃗ (𝑀) ?


Le champ 𝐸⃗⃗ (𝑀) est relié au potentiel 𝑉(𝑀) par la relation :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)
𝐸⃗⃗ (𝑀) = −𝑔𝑟𝑎𝑑
En coordonnées cylindriques on a :
𝜕
𝜕𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 𝜕
𝑔𝑟𝑎𝑑 .
𝑟 𝜕𝜃
𝜕
{ 𝜕𝑧
Pour le potentiel 𝑉(𝑀) on aura donc :
𝜕𝑉(𝑀) 1 𝜕𝑉(𝑀) 𝜕𝑉(𝑀) 𝜕𝑉(𝑀)
𝐸⃗⃗ (𝑀) = − ( 𝑢
⃗⃗𝑟 + . 𝑢
⃗⃗𝜃 + ⃗⃗ ) = − (0. 𝑢
𝑘 ⃗⃗𝑟 + 0. 𝑢
⃗⃗𝜃 + ⃗⃗ )
𝑘
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝑧
𝜕𝑉(𝑀)
Donc : 𝐸(𝑀) = −
𝜕𝑧
𝜎 𝑧
pour 𝑧 > 0: 𝐸(𝑀) = − ( − 1)
2𝜀0 √𝑅 2 + 𝑧 2
𝜎 𝑧
pour 𝑧 < 0: 𝐸(𝑀) = − ( + 1)
2𝜀0 √𝑅 2 + 𝑧 2
𝜎 𝑧 𝑧
soit encore: 𝐸(𝑀) = ( − )
2𝜀0 |𝑧| √𝑅 2 + 𝑧 2

 Montrons que le champ subit une discontinuité à la traversé du disque chargé ?


Si le point 𝑀 est très proche du disque, c’est-à-dire |𝑧| ≪ 𝑅, on aura :
𝜎 𝑧
𝐸⃗⃗ (𝑀) ≅ ( ) 𝑘⃗⃗
2𝜀0 |𝑧|
Qui correspond bien à l’expression du champ crée en M par un plan (infini) uniformément chargé.
𝜎
𝑘⃗⃗ du côté des z positifs
2𝜀
𝐸⃗⃗ = { 𝜎0
− ⃗⃗ du côté des z négatifs
𝑘
2𝜀0
En conséquence a la traversée du disque, le champ normal au disque subit une discontinuité égale
à:
𝜎 𝜎 𝜎
𝐸𝑧>0 − 𝐸𝑧<0 = − (− )=
2𝜀0 2𝜀0 𝜀0
Notez que ce résultat est valable pour n’importe quelle distribution de charges en surface, uniforme
ou non : si 𝜎 est la densité locale d’une distribution surfacique quelconque de charges, il y a en ce
point un changement brutal (discontinuité égale à 𝜎⁄𝜀0) de la composante du champ
électrostatique perpendiculaire à la surface.
3- Représentation de l’allure de la courbe 𝐸(𝑧) ?
𝐸
 Loin du disque, c’est dire lorsque z est grand, le
champ s’affaiblit et se rapproche de 0. 𝜎
 Si le point 𝑀 est très proche du disque, c’est-à-dire, 2𝜀0
|𝑧| ≪ 𝑅, on aura : 𝑧
𝜎
du côté des z positifs 𝑂
2𝜀0
𝐸={ 𝜎
− du côté des z négatifs 𝜎
2𝜀0 −
2𝜀0

4- Calculer du champ crée par un plan infini uniformément chargé ?


Pour le disque on a :
𝜎 𝑧 𝑧
𝐸(𝑀) = ( − )
2𝜀0 |𝑧| √𝑅 2 + 𝑧 2
En faisant tendre 𝑅 vers l’infini on obtient un plan infini uniformément chargé.
L’expression précédente devient pour 𝑅 ⟶ 0 :
𝜎
𝐸(𝑀) =
2𝜀0
5- Déduction le potentiel électrostatique créé par ce plan infini ?
𝑑𝑉(𝑧) 𝑑𝑉(𝑧) 𝜎 −𝜎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝑉) = −
on a: 𝐸⃗⃗ (𝑧) = −grad ⃗⃗ , soit −
.𝑘 = ⇒ 𝑑𝑉(𝑧) = . 𝑑𝑧
𝑑𝑧 𝑑𝑧 2. 𝜀𝜊 2. 𝜀𝜊
𝜎 −𝜎
⇒ 𝑉(𝑧) = ∫ − . 𝑑𝑧 ⇒ 𝑉(𝑧) = .𝑧 + 𝐶
2. 𝜀𝜊 2. 𝜀𝜊
6- Pour un plan infini portant une densité de charge surfacique 𝜎 positive, percé d’un trou circulaire
de centre 𝑂 et de rayon 𝑟, calculons le champ 𝐸⃗⃗ en un point 𝑀 de laxe 𝑂𝑧 du trou ?
La présente situation est la même que celle d’un plan infini uniformément chargé avec une densité
positive 𝜎 et un disque de rayon 𝑟 portant une densité négative (– 𝜎). On obtient alors :
𝐸(𝑀) = 𝐸+𝜎 (𝑀)[Plan infini] + 𝐸−𝜎 (𝑀)[Disque de ryon r]
𝜎 −𝜎 𝑧 𝑧
𝐸(𝑀) = + ( − )
2𝜀0 2𝜀0 |𝑧| √𝑟 2 + 𝑧 2
𝜎 𝑧 𝑧
𝐸(𝑀) = ( − + 1)
2𝜀0 √𝑟 2 + 𝑧 2 |𝑧|
Exercice № 08 :
Calcul du champ électrique créé par les trois fils au point 𝑂 dans chaque cas de figure,
Cas de la Fig.I
On calcul les champs 𝐸⃗⃗1 , 𝐸⃗⃗2, et 𝐸⃗⃗3 crée par les trois portions (1), (2), et (3) respectivement au point
𝑂 puis on somme.
champ 𝐸⃗⃗1 , crée par (1) au point 𝑂
Soit l’élément 𝑑ℓ de charge 𝑑𝑞 = 𝜆𝑑ℓ
𝜆𝑑ℓ 𝑑ℓ ⃗⃗1 𝑦
𝑢
𝑑𝑞 𝑑𝐸1𝑥 = 𝐾 2 . cos 𝜃
𝑑𝐸⃗⃗1 = 𝐾 2 𝑢 ⃗⃗ avec { 𝑟
𝑟 1 𝜆𝑑ℓ 𝑥
𝑑𝐸1𝑦 = −𝐾 2 . sin 𝜃 𝑟 (1) 𝑂
𝑟 𝜃
𝑅 𝑑𝐸⃗⃗ 1
𝜃
ℓ 𝑑ℓ𝑑𝜃 (3)
tg 𝜃 = ⟹ 𝑑ℓ = 𝜆
(2)
𝑅 cos 2 𝜃 Fig. I
𝑅 𝑅 𝑅2
cos 𝜃 = ⟹ 𝑟 = ⟹ 𝑟2 =
𝑟 cos 𝜃 cos 2 𝜃
⁄2𝜋
𝐾𝜆 𝐾𝜆
𝑑𝐸1𝑥 = . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 𝐸1𝑥 = ∫ 𝑑𝐸1𝑥 =
𝑅 𝑅 𝐾𝜆 𝐾𝜆
𝑑𝐸⃗⃗1 { ⟹ 𝐸⃗⃗1 0
𝜋⁄ ⟹ 𝐸⃗⃗1 = 𝑖⃗ − 𝑗⃗
𝐾𝜆 2 𝐾𝜆 𝑅 𝑅
𝑑𝐸1𝑦 = − . sin 𝜃. 𝑑𝜃 𝐸1𝑦 = ∫ 𝑑𝐸1𝑦 = −
𝑅 { 𝑅
0

Champ 𝐸⃗⃗2 , crée par (2) au point 𝑂 𝑦


En faisant le même raisonnement et les mêmes calculs,on aura : 𝑑𝐸⃗⃗2
𝐾𝜆 𝜃
𝜆𝑑ℓ 𝑑𝐸 2𝑥 = − . sin 𝜃. 𝑑𝜃 (1) 𝑂
𝑥
𝑑𝐸⃗⃗2 = 𝐾 2 𝑢 ⃗⃗2 { 𝑅 𝑅 𝑟
𝑟 𝐾𝜆 𝜃
𝑑𝐸2𝑦 = . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 (3) 𝑢
⃗⃗2
𝜋⁄
𝑅 𝜆 (2) 𝑑ℓ
2 𝐾𝜆 Fig. I
𝐸2𝑥 = ∫ 𝑑𝐸2𝑥 = −
𝑅 𝐾𝜆 𝐾𝜆
⟹ 𝐸⃗⃗2 0
𝜋⁄ ⟹ 𝐸⃗⃗2 = − 𝑖⃗ + 𝑗⃗
2 𝐾𝜆 𝑅 𝑅
𝐸2𝑦 = ∫ 𝑑𝐸2𝑦 =
{ 0 𝑅
champ 𝐸⃗⃗3 , crée par (3) au point 𝑂 𝑦

le champ 𝑑𝐸⃗⃗3 crée par un élément 𝑑ℓ de charge 𝑑𝑞 = 𝜆𝑑ℓ


𝑂

𝜆𝑑ℓ 𝑑𝐸⃗⃗3 𝑥
𝑑𝐸⃗⃗3 = 𝐾 2 𝑢 ⃗⃗ avec: 𝑑ℓ = 𝑅𝑑𝜃 (1) 𝑅
𝑅 3 𝜃
(3)
𝑢
⃗⃗3
𝜋⁄ 𝑑ℓ
𝐾𝜆 2 𝐾𝜆 𝜆 (2)
𝑑𝐸3𝑥 = . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 𝐸3𝑥 = ∫ 𝑑𝐸3𝑥 =
𝑅 𝑅 𝐾𝜆 𝐾𝜆 Fig. I
⃗⃗
𝑑𝐸3 { ⟹ 𝐸3 ⃗⃗ 0
𝜋⁄ ⟹ 𝐸⃗⃗3 = 𝑖⃗ + 𝑗⃗
𝐾𝜆 2 𝐾𝜆 𝑅 𝑅
𝑑𝐸3𝑦 = . sin 𝜃. 𝑑𝜃 𝐸3𝑦 = ∫ 𝑑𝐸3𝑦 =
𝑅 { 𝑅
0
Le champ total est alors donné par :
𝐾𝜆
𝐸⃗⃗ = 𝐸⃗⃗1 + 𝐸⃗⃗2 + 𝐸⃗⃗3 = (𝑖⃗ + 𝑗⃗)
𝑅
𝐾𝜆
|𝐸⃗⃗ | = 𝐸 = √2
𝑅
𝐸𝑌
Direction : tg 𝛼 = 1 ⟹ 𝛼 = 450
𝐸𝑥
Cas de la Fig.II
On peut remarquer, que pour raison de symétrie, la résultante des champs crées par les deux fils (1)
et (2) est portée par l’axe (𝑂𝑦).
Les deux champs 𝐸⃗⃗1 et 𝐸⃗⃗2 peuvent être calculés de la même manière qu’au premier cas du fil (1) et
on trouve :
𝐾𝜆 𝐾𝜆 𝐾𝜆 𝐾𝜆
𝐸⃗⃗1 = 𝑖⃗ − 𝑗⃗ et 𝐸⃗⃗2 = − 𝑖⃗ − 𝑗⃗
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
𝐾𝜆 𝐾𝜆 𝐾𝜆 𝐾𝜆 𝑑ℓ 𝑑ℓ
D’ou : 𝐸⃗⃗1,2 = 𝐸⃗⃗1 + 𝐸⃗⃗2 = 𝑖⃗ − 𝑗⃗ − 𝑖⃗ − 𝑗⃗ 𝑂
𝐸⃗⃗3
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 (1) 𝑅
(2)
𝐾𝜆 𝑑𝐸⃗⃗2 𝑑𝐸⃗⃗1
soit ∶ 𝐸⃗⃗1,2 = −2 𝑗⃗ ⃗⃗
𝑅 𝜆 𝐸1,2 (3)
Pour le fil (3), c’est à dire le demi-cercle, on a aussi pour
des raisons de symétrie une composante unique suivant
l’axe (𝑂𝑦). On utilisera les résultats du premier cas du
fil (3) et on change uniquement les bornes d’intégration, soit :
𝜋
𝐾𝜆 𝐸3𝑥 = ∫ 𝑑𝐸3𝑥 = 0
𝑑𝐸3𝑥 = . cos 𝜃 . 𝑑𝜃 𝐾𝜆
⃗⃗
𝑑𝐸3 { 𝑅 ⟹ 𝐸3 ⃗⃗ 0
, soit: 𝐸⃗⃗3 = 2 𝑗⃗
𝐾𝜆 𝜋
2𝐾𝜆 𝑅
𝑑𝐸3𝑦 = . sin 𝜃. 𝑑𝜃 𝐸3𝑦 = ∫ 𝑑𝐸3𝑦 =
𝑅 { 0 𝑅
Le champ total est ainsi donné par :
𝐾𝜆 𝐾𝜆
𝐸⃗⃗ = 𝐸⃗⃗1 + 𝐸⃗⃗2 + 𝐸⃗⃗3 = −2 𝑗⃗ + 2 𝑗⃗, soit ∶ 𝐸⃗⃗ = ⃗0⃗
𝑅 𝑅
Exercice № 09 :
1- Direction et grandeur du vecteur champ électrique crée au point 𝐷 ?
𝐸⃗⃗𝑇 = 𝐸⃗⃗𝐴 + 𝐸⃗⃗𝐵 + 𝐸⃗⃗ 𝐶
𝑗⃗
𝑞𝐴 < 0 ⟹ 𝐸⃗⃗𝐴 orienté dans le sens des 𝑥 négatives.
𝑦 𝑖⃗
𝑞𝐵 > 0 ⟹ 𝐸⃗⃗𝐵 pointé vers l’extérieur.
𝑞𝐴 < 0 ⟹ 𝐸⃗⃗𝐴 orienté dans le sens des 𝑦 négatives.
|𝑞𝐴 | 𝐸⃗⃗𝐴 𝐸⃗⃗𝐵
𝐸⃗⃗𝐴 = −𝑘. 2 . 𝑖⃗ 𝑞𝐴 𝑥
𝑎
𝐷
|𝑞𝐵 | √2 √2 𝐸⃗⃗𝑇
𝐸⃗⃗𝐵 = 𝑘. . ( . 𝑖
⃗ + . 𝑗
⃗ )
2. 𝑎2 2 2 𝐸⃗⃗𝐶
|𝑞𝐶 |
𝐸⃗⃗𝐶 = −𝑘. 2 . 𝑗⃗
𝑎
𝑞𝐵 𝑞𝐶
𝑞 √2
𝐸⃗⃗𝑇 = 𝐸⃗⃗𝐴 + 𝐸⃗⃗𝐵 + 𝐸⃗⃗ 𝐶 = 𝑘. 2 ( − 1)(𝑖⃗ + 𝑗⃗)
𝑎 4
−9
10 √2
𝐴. 𝑁: 𝐸⃗⃗𝑇 = 9. 109 . 2 ( − 1) (𝑖⃗ + 𝑗⃗) = −2,33. 103 . (𝑖⃗ + 𝑗⃗) , ⟹ 𝐸𝑇
(5.10−2 ) 4
= 3,295. 103 (𝑉/𝑚)
2- Potentiel électrique au point 𝐷 dû aux trois charges 𝑞𝐴 , 𝑞𝐵 et 𝑞𝐶 ?
𝑞 𝑞 𝑞 𝑞 1
𝑉(𝐷) = 𝑉𝐴 (𝐷) + 𝑉𝐵 (𝐷) + 𝑉 𝐶 (𝐷) = 𝑘. (− + − ) = 𝑘. ( − 2)
𝑎 𝑎√2 𝑎 𝑎 √2
−9
10 1
𝐴. 𝑁: 𝑉(𝐷) = 9. 109 . −2
( − 2) , ⟹ 𝑉(𝐷) = −2,33. 102 𝑉𝑜𝑙𝑡
(5.10 ) √2
3- Travail nécessaire pour déplacer une charge 𝑞𝐷 de l’infini au point 𝐷 ?
Ce travail est celui d’une force extérieure conservative, c’est à dire qui ne dépend que de l’état initial
et l’état final, soit :
𝐷
𝑞2 1
𝑊𝐷 = 𝑊∞𝐷 = ∫ 𝑞𝐷 𝐸⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑ℓ = −𝑞𝐷 [𝑉(𝐷) − 𝑉(∞)] = −𝑞𝐷 . 𝑉(𝐷) = −𝑘. ( − 2)
𝑎 √2

(10−9 )2
1
𝐴. 𝑁: 𝑊𝐷 = 𝑊∞𝐷 = −9. 109 . ( − 2) , ⟹ 𝑊𝐷 = 2,33. 10−7 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
−2
(5.10 ) √2
4- Energie potentielle de la charge 𝑞𝐷 ainsi que la force électrique à laquelle est soumise au point 𝐷 ?
L’énergie potentielle de la charge 𝑞𝐷 est :
𝑞2 1
𝐸𝑝 = 𝑞𝐷 . 𝑉(𝐷) = 𝑘. ( − 2) , soit: 𝐸𝑝 = −2,33. 10−7 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
𝑎 √2
Au point D, la charge 𝑞𝐷 est soumise a une force électrique donnée par :
𝑞 2 √2
𝐹⃗𝐷 = 𝑞𝐷 . 𝐸⃗⃗𝑇 = 𝑘. 2 ( − 1)(𝑖⃗ + 𝑗⃗) = −2,33. 10−6 . (𝑖⃗ + 𝑗⃗) (𝑁) , ⟹ 𝐹𝐷 = 3,295. 10−6 (𝑁)
𝑎 4
5- Energie interne du système des quatre charges 𝑞𝐴 , 𝑞𝐵 , 𝑞𝐶 et 𝑞𝐷 ?
4 4
1 𝑞𝑗 𝑞2 1
𝐸𝑖𝑛 = 𝑈𝑖𝑛 = ∑ 𝑞𝑖 𝑉(𝑀𝑖 ) avec 𝑉(𝑀𝑖 ) = ∑ 𝑘. , 𝑠𝑜𝑖𝑡: 𝑈𝑖𝑛 = 2. 𝑘. ( − 2),
2 𝑟𝑖𝑗 𝑎 √2
𝑖=1 𝑗≠𝑖
(10−9 )2 1
𝐴. 𝑁: 𝑈𝑖𝑛 = 2.9. 109 . −2
( − 2) ⟹ 𝑈𝑖𝑛 = −4.655. 10−7 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
(5.10 ) √2
Elle représente l’énergie nécessaire, c’est à dire le travail qu’il faut fournie, pour assembler ce
système des quatre charges dans la figuration actuelle.
Exercice № 10 :
1- Energie potentielle de chaque charge due à la présence des deux autres ?
 Charge 𝑞1
𝑞2 𝑞3 𝐾𝑞1
𝐸𝑝1 = 𝑞1 . 𝑉1 = 𝑞1 . [𝐾 +𝐾 ]= . [2𝑞2 + 𝑞3 ]
𝑎 2𝑎 2𝑎
9. 109 . 2. 10−7
𝐴. 𝑁: 𝐸𝑝1 = . [2. 10−7 + 3.10−7 ], soit: 𝐸𝑝1 = 45. 10−4 𝐽
2.10. 10−2
 Charge 𝑞2
𝑞1 𝑞3 𝐾𝑞2
𝐸𝑝2 = 𝑞2 . 𝑉2 = 𝑞2 . [𝐾 +𝐾 ]= . [𝑞1 + 𝑞3 ]
𝑎 𝑎 𝑎
9. 109 . 10−7
𝐴. 𝑁: 𝐸𝑝2 = . [2. 10−7 + 3.10−7 ], Soit: 𝐸𝑝2 = 45. 10−4 𝐽
10. 10−2
 Charge 𝑞3 𝑞1 𝑞2 𝑞3
𝑞1 𝑞2 𝐾𝑞3
𝐸𝑝3 = 𝑞3 . 𝑉3 = 𝑞3 . [𝐾 +𝐾 ]= . [𝑞1 + 2𝑞2 ] 𝑎 𝑎
2𝑎 𝑎 2𝑎
9 −7
9. 10 . 3. 10
𝐴. 𝑁: 𝐸𝑝3 = . [2. 10−7 + 2.10−7 ], soit: 𝐸𝑝3 = 54. 10−4 𝐽
2.10. 10−2
 Energie interne 𝑈 du système ?
L’énergie interne d’un système de charges est donnée par :
1 1 1
𝑈 = ∑ 𝑞𝑖 𝑉𝑖 , soit: 𝑈 = (𝑞1 𝑉1 + 𝑞2 𝑉2 + 𝑞3 𝑉3 ) = (𝐸𝑝1 + 𝐸𝑝2 + 𝐸𝑝3 )
2 2 2
𝑖
1
𝐴. 𝑁: 𝑈 = (45. 10−4 + 45. 10−4 + 54. 10−4 ), soit: 𝑈 = 72. 10−4 𝐽
2
2- On abandonne la charge 𝑞1 , et 𝑞2 , 𝑞3 restant fixes.
Energie cinétique 𝐸𝑐1 de la charge 𝑞1 lorsqu’elle arrive à l’infini ?
Cas de forces conservatives ⟹ ∆𝐸𝑀 = 0, donc: ∆𝐸𝑝 = −∆𝐸𝑐
⟹ 𝐸𝑝1 (∞) − 𝐸𝑝1 (1) = −(𝐸𝑐1 (∞) − 𝐸𝑐1 (1)) ⟹ 0 − 𝐸𝑝1 (1) = −(𝐸𝑐1 (∞) − 0)
𝐸𝑐1 (∞) = 𝐸𝑝1 (1), soit: 𝐸𝑐1 (∞) = 45. 10−4 𝐽
3- On abandonne ensuite 𝑞2 , et 𝑞3 restant fixe.
Energie cinétique 𝐸𝑐2 de la charge 𝑞2 lorsqu’elle arrive à l’infini ?
Cas de forces conservatives ⟹ ∆𝐸𝑀 = 0, donc: ∆𝐸𝑝 = −∆𝐸𝑐
⟹ 𝐸𝑝2 (∞) − 𝐸𝑝2 (2) = −(𝐸𝑐2 (∞) − 𝐸𝑐2 (2)) ⟹ 0 − 𝐸𝑝2 (2) = −(𝐸𝑐2 (∞) − 0)
𝑞3
𝐸𝑐2 (∞) = 𝐸𝑝2 (2) = 𝑞2 𝑉2 = 𝑞2 . 𝐾.
𝑎
−7
3.10
𝐴. 𝑁: 𝐸𝑐2 (∞) = 10−7 . 9. 109 . , soit: 𝐸𝑐2 (∞) = 27. 10−4 𝐽
10. 10−2
4- Comparaison entre 𝐸𝑐1 + 𝐸𝑐2 et U et Conclusion ?
𝐸𝑐1 + 𝐸𝑐2 = 45. 10−4 + 27. 10−4 = 72. 10−4 𝐽 = 𝑈
Conclusion
Ceci est normal par ce que :
𝑈 est l’énergie qui permet de maintenir le système des trois charges dans son état de figure donné.
et 𝐸𝑐1 + 𝐸𝑐2 est l’énergie libérée lors de la dislocation du système des trois charges.
En effet 𝐸𝑐1 + 𝐸𝑐2 représente l’énergie qu’il faut fournir pour construire (assembler) le système
des trois charges autrement dit c’est l’énergie qu’il faut dépenser pour construire (ou détruire) le
système donc c’est le travail nécessaire pour ramener ou amener les charges 𝑞1 et 𝑞2 à l’infini.
Exercice № 11 :
1/ Direction et grandeur du vecteur moment dipolaire 𝑝⃗ ? 𝑝⃗
𝑝⃗ est orienté de la charge négative vers la charge positive, ici 𝑞1 𝑞2
de la charge 𝑞1 vers 𝑞2 avec : 𝑝 = 𝑞. 𝑑 où 𝑞 = 2. 𝑒, donc : 𝑂 𝑥

𝑝 = 2. 1,6. 10−19 . 0,78. 10−9 , soit 𝑝 = 2,5. 10−28 𝐶. 𝑚 𝑑


2/ Valeur du potentiel 𝑉, en un point 𝑀, situé à une distance 𝑟 = 𝑂𝑀 = 105 . 𝑑. 𝐸⃗⃗
𝑝⃗. 𝑢
⃗⃗𝑟
Ce potentiel est donné par la relation : 𝑉(𝑀) = 𝑘. 2 , soit
𝑟
𝐸⃗⃗𝜃 𝐸⃗⃗𝑟
𝑝. 𝑢𝑟 . cos 𝜃 𝑘. 𝑝. cos 𝜃 𝑴
𝑉(𝑀) = 𝑘. =
𝑟2 𝑟2
9. 109 . 2,5. 10−28 . cos 30 𝑟
A. N: 𝑉(𝑀) = = 3,19. 10−10 volts
(105 . 0,78. 10−9 )2
𝑢
⃗⃗𝑟
𝑢
⃗⃗𝜃 𝜃 = 30° 𝑥
𝑞1 𝑂 𝑞2
𝑑
3/ Valeurs des composantes radiale 𝐸𝑟 et tangentielle 𝐸𝜃 du champ électrique crée par le dipôle au point 𝑀 ?
Le champ crée au point 𝑀 est donné par : 𝐸⃗⃗ (𝑀) = 𝐸𝑟 . ⃗𝑢⃗𝑟 + 𝐸𝜃 . ⃗𝑢⃗𝜃
2. 𝑘. 𝑝. cos 𝜃 𝑘. 𝑝. sin 𝜃
Où : 𝐸𝑟 = et 𝐸𝜃 =
𝑟3 𝑟3
2.9. 109 . 2,5. 10−28 . cos 30 9. 109 . 2,5. 10−28 . sin 30
A. N: 𝐸𝑟 = 3
et 𝐸𝜃 = 3
, soit ∶
(105 . 0,78. 10−9 ) (105 . 0,78. 10−9 )
𝐸𝑟 = 6,4. 10−6 𝑁/𝐶 et 𝐸𝜃 = 1,85. 10−6 𝑁/𝐶
4/ Valeurs du potentiel et du champ au point 𝑀′ ?
𝑘. 𝑝. cos 0 𝑘. 𝑝 𝑴
Au point 𝑀′ on a 𝜃 = 0 et 𝑟 = 𝑟 ′ donc 𝑉(𝑀′ ) = = Avec 𝑟 ′ = 𝑟. cos 30
𝑟 ′2 𝑟 ′2
9. 109 . 2,5. 10−28 𝑟
A. N: 𝑉 (𝑀′ ) = = 3,84. 10−10 volts
(105 . 0,78. 10−9 . 0,866)2
𝑢
⃗⃗𝑟
Pour le champ on a : 𝑞1 𝑢
⃗⃗𝜃 𝜃 = 30°
𝑞2 𝑥
2. 𝑘. 𝑝. cos 0 𝑘. 𝑝. sin 0 2. 𝑘. 𝑝 𝑂 𝑴′
𝐸𝑟 = et 𝐸𝜃 = , soit ∶ 𝐸𝑟 = et 𝐸𝜃 = 0
𝑟 ′3 𝑟 ′3 𝑟 ′3 𝑟′
2. 𝑘. 𝑝 2. 9. 109 . 2,5. 10−28
Donc: 𝐸 (𝑀′ ) = 𝐸𝑟 = ⇒ 𝐸 (𝑀′ ) = ⇒ 𝐸 (𝑀′ ) = 1,46. 10−5 𝑁/𝐶
𝑟′
3 (105 . 0,78. 10−9 . 0,866)3
5/ Dipôle à l’intérieur d’un champ électrique 𝐸⃗⃗0 de grandeur 3,4. 106 𝑁/𝐶.
𝜋
a- Grandeur du couple 𝜏⃗ sur le dipôle dans les cas où 𝛼 = 0, 𝑒𝑡 𝜋 ?
2
Le couple 𝜏⃗ sur le dipôle est donné par la relation : 𝐸⃗⃗0
𝑝⃗
𝜏⃗ = 𝑝⃗ Λ 𝐸⃗⃗0 , soit en module ∶ 𝜏 = 𝑞. 𝑑. 𝐸0 . sin 𝛼 𝛼
𝜋 𝑞1 𝑞2
Si 𝛼 = 0, on a ∶ 𝜏 = 0, si 𝛼 = 2 , on a ∶ 𝜏 = 𝑞. 𝑑. 𝐸0 𝑂 𝑥

Si 𝛼 = 𝜋, on a ∶ 𝜏 = 0 𝑑
b- Valeur de l’énergie interne correspondant du dipôle, pour chaque valeur de 𝛼 ?
L’énergie interne du dipôle est donnée par la relation :
𝑈𝑖𝑛𝑡 = −𝑝⃗ . 𝐸⃗⃗0 = −𝑝. 𝐸0 . cos 𝛼
Si 𝛼 = 0, on a 𝑈𝑖𝑛𝑡 = −𝑝. 𝐸0
𝜋
Si 𝛼 = 2 , on a 𝑈𝑖𝑛𝑡 = 0
Si 𝛼 = 𝜋, on a 𝑈𝑖𝑛𝑡 = 𝑝. 𝐸0
𝑈𝑖𝑛𝑡
𝜏
𝑝. 𝐸0 𝑝. 𝐸0

𝜋
𝛼 2𝜋 𝛼
2
0 𝜋 𝜋 3𝜋 2𝜋 0 𝜋 3𝜋
2 2 2

−𝑝. 𝐸0
Exercice № 12 :
1- Champ et le potentiel électriques crées par cette distribution en tout point de l’espace ?
La distribution de charge a une symétrie sphérique par conséquent le champ électrostatique 𝐸⃗⃗
crée par celle-ci dans tout l’espace est radial, soit 𝐸⃗⃗ = 𝐸⃗⃗ (𝑟).
La surface de Gauss (𝑆𝐺 ) que l’on utilisera sera une sphère de même centre et de rayon 𝑟.
𝑄𝑖𝑛𝑡
Théorème de Gauss ⇒ 𝜙 = ∯ 𝐸⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗𝑑𝑆 =
𝜀𝜊 𝑆𝐺
𝑆𝐺
𝑎
𝑄(𝑟)
⇒ 𝜙 = 𝐸(𝑟). 𝑆𝐺 = 𝐸(𝑟). 4𝜋𝑟 2 =
𝜀𝜊
𝑄(𝑟) 𝑏
donc : 𝐸(𝑟) =
4𝜋𝜀𝜊 𝑟 2
Etudions les différentes régions de l’espace :
Si 𝑟 > 𝑎
4 4
on a donc 𝑄1 (𝑟) = 𝜌0 . (3 𝜋𝑎3 − 3 𝜋𝑏 3 ),
4
soit: 𝑄1 (𝑟) = 𝜋𝜌 . (𝑎3 − 𝑏 3 )
3 0
4
𝑄1 (𝑟) 𝜋𝜌0 (𝑎3 − 𝑏 3 ) 𝜌0 𝑎3 − 𝑏 3
𝐸1 (𝑟) = = 3 , soit: 𝐸1 (𝑟) = .( )
4𝜋𝜀𝜊 𝑟 2 4𝜋𝜀𝜊 𝑟 2 3𝜀𝜊 𝑟2
de la relation ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸1 (𝑟) = −𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉1 (𝑟) on a :
𝑑𝑉1 (𝑟)
𝐸1 (𝑟) = − , soit: 𝑑𝑉1 (𝑟) = −𝐸1 (𝑟). 𝑑𝑟 donc:
𝑑𝑟
𝜌0 𝑎3 − 𝑏 3 𝜌0 (𝑎3 − 𝑏 3 ) 1
𝑉1 (𝑟) = − ∫ .( ) . 𝑑𝑟 = . + 𝐶1
3𝜀𝜊 𝑟2 3𝜀𝜊 𝑟
𝐶1 étant une constante d’intégration que l’on doit déterminer par un choix arbitraire de l’origine
des potentiels. On prend 𝑉1 (∞) = 0 et comme 𝑉1 (𝑟)est une fonction continue et que sa valeur à l’
infini est nulle, la constante 𝐶1 vaut également 0, soit :
𝜌0 (𝑎3 − 𝑏 3 ) 1
𝑉1 (𝑟) = . .
3𝜀𝜊 𝑟
Si 𝑏 ≤ 𝑟 ≤ 𝑎
4 4
on a 𝜌 = 𝜌0 donc 𝑄2 (𝑟) = 𝜌0 . ( 𝜋𝑟 3 − 𝜋𝑏 3 ),
3 3
4 𝑎
soit: 𝑄2 (𝑟) = 𝜋𝜌0 . (𝑟 3 − 𝑏 3 )
3
4
𝑄2 (𝑟) 𝜋𝜌0 (𝑟 3 − 𝑏 3 ) 𝑏 𝑆𝐺
𝐸2 (𝑟) = = 3
4𝜋𝜀𝜊 𝑟 2 4𝜋𝜀𝜊 𝑟 2
𝜌0 𝑟 3 − 𝑏 3
soit: 𝐸2 (𝑟) = .( )
3𝜀𝜊 𝑟2

de la relation ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸2 (𝑟) = −𝑔𝑟𝑎𝑑⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉2 (𝑟) on a :
𝜌0 𝑟 3 − 𝑏3
𝑉2 (𝑟) = − ∫ 𝐸2 (𝑟). 𝑑𝑟 = − ∫( ) . 𝑑𝑟
3𝜀𝜊 𝑟2
𝜌0 𝑏3 𝜌0 𝑟 2 𝑏 3
=− [∫ 𝑟. 𝑑𝑟 − ∫ 2 . 𝑑𝑟] = − [ + ] + 𝐶2
3𝜀𝜊 𝑟 3𝜀𝜊 2 𝑟
Comme 𝑉2 (𝑟) est une fonction continue, donc :
𝜌0 𝑎2 𝑏 3 𝜌0 (𝑎3 − 𝑏 3 ) 1
𝑉2 (𝑟 = 𝑎) = 0, soit : 𝑉2 (𝑟 = 𝑎) = − [ + ] + 𝐶2 = .
3𝜀𝜊 2 𝑎 3𝜀𝜊 𝑎
2 2 3 2
𝜌0 𝑎 𝜌0 𝑟 𝑏 𝜌0 𝑎
soit : 𝐶2 = , donc: 𝑉2 (𝑟) = − [ + ]+
2𝜀𝜊 3𝜀𝜊 2 𝑟 2𝜀𝜊
Si 𝑟 < 𝑏
on a 𝜌 = 0 donc 𝑄3 (𝑟) = 0, soit :𝐸3 (𝑟) = 0 𝑎
de la relation ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸3 (𝑟) = −𝑔𝑟𝑎𝑑⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉3 (𝑟) on a :
𝑆𝐺 𝑏
⇒ 𝑉3 (𝑟) = − ∫ 𝐸3 (𝑟). 𝑑𝑟 = 𝐶3
comme 𝑉3 (𝑟) est une fonction continue, donc :
𝑉3 (𝑟 = 𝑏) = 𝐶3 = 𝑉2 (𝑟 = 𝑏), soit :
𝜌0 𝑏 2 𝑏 3 𝜌0 𝑎2 𝜌0 2
𝐶3 = − [ + ]+ , soit: 𝐶3 = (𝑎 − 𝑏 2 )
3𝜀𝜊 2 𝑏 2𝜀𝜊 2𝜀𝜊
𝜌0 2
𝑉3 (𝑟) = (𝑎 − 𝑏 2 )
2𝜀𝜊

 Allure des courbes 𝐸(𝑟) et 𝑉(𝑟) ?


𝑉(𝑟)

𝜌0
. (𝑎2 − 𝑏 2 )
2𝜀𝜊
𝐸(𝑟)
3 3
𝜌0 𝑎 − 𝑏 𝜌0 𝑎3 − 𝑏 3
.( ) .( )
3𝜀𝜊 𝑎2 3𝜀𝜊 𝐴

𝑟 𝑟
𝑂 𝑎 𝑂 𝑎
𝑏 𝑏
2- Champ et potentiel électriques d’une sphère uniformément chargée en volume ?
Dans ce cas on a 𝑏 qui tend vers 0 on aura donc :
𝜌0 𝑎3 1
𝐸1 (𝑟) = . ⟶𝑟>𝑎
𝐸(𝑟) = 3𝜀𝜊 𝑟 2
𝜌0
𝐸2 (𝑟) = .𝑟 ⟶ 0 < 𝑟 < 𝑎
{ 3𝜀𝜊
𝜌0 𝑎3 1
𝑉1 (𝑟) = . ⟶𝑟>𝑎
𝑉(𝑟) 3𝜀 𝜊 𝑟
𝜌0
𝑉2 (𝑟) = [3𝑎2 − 𝑟 2 ] ⟶ 0 < 𝑟 < 𝑎
{ 6𝜀𝜊

 Allure des courbes 𝐸(𝑟) et 𝑉(𝑟) ?


𝑉(𝑟)
𝜌0 2
𝐸(𝑟) 𝑎
𝜌0 2𝜀0
𝑎
3𝜀0 𝜌0 2
𝑎
3𝜀0

𝑟 𝑟

𝑂 𝑂
𝑎 𝑎

3- Champ et potentiel électriques d’une sphère uniformément chargée en surface en faisant tendre 𝑏
vers 𝑎 (la charge totale restant constante) ?
Dans ce cas on a 𝑏 qui tend vers 𝑎. Si 𝜎 est la densité surfacique de charges on aura:
𝜎𝑎2 1
𝐸1 (𝑟) = . ⟶𝑟>𝑎
𝐸(𝑟) = { 𝜀𝜊 𝑟 2
𝐸2 (𝑟) = 0 ⟶ 0 < 𝑟 < 𝑎
𝜎𝑎2 1
𝑉1 (𝑟) = . ⟶𝑟>𝑎
𝑉(𝑟) 𝜀𝜊 𝑟
𝜎𝑎
𝑉2 (𝑟) = ⟶0<𝑟<𝑎
{ 𝜀𝜊
 Allure des courbes 𝐸(𝑟) et 𝑉(𝑟) ?

𝑉(𝑟)
𝐸(𝑟)
𝜎 𝜎𝑎
𝜀𝜊 𝜀𝜊

𝑟 𝑟
𝑂 𝑎 𝑂 𝑎
Exercice № 13 :
1- Champ électrique à la distance 𝑟 du centre pour 𝑟 < 𝑅 et 𝑟 > 𝑅, en utilisant le théorème de
Gauss.?
En raison de symétrie et d’invariance le champ électrostatique crée
par cette distribution de charges en un point 𝑀 de l’espace est radial 𝑧
⃗⃗
et perpendiculaire à l’axe des z, soit : 𝐸 (𝑀) = 𝐸(𝑟). 𝑢
⃗⃗𝑟
Cette distribution de charges étant infinie à symétrie cylindrique, 𝜌 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆1
on cherchera à se ramener à une surface finie en appliquant le
théorème de Gauss à une surface à symétrie cylindrique.
On choisit donc pour surface de Gauss (𝑆𝐺 ) un cylindre de section 𝑀 𝐸⃗⃗ (𝑀)
circulaire de rayon 𝑟, de hauteur ℎ, et de base perpendiculaire à h
l’axe des z. Si 𝑆1et 𝑆2 sont les surfaces de base du cylindre et 𝑆𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗𝐿
𝑑𝑆
𝑟 𝑢
⃗⃗𝑧
sa surface latérale alors : 𝑆𝐺 = 𝑆1 + 𝑆2 + 𝑆𝐿
𝑢⃗⃗𝜃
𝑄𝑖𝑛𝑡
héorème de Gauss ⇒ 𝜙 = ∯ 𝐸⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑆 = 𝑢
⃗⃗𝑟
𝜀𝜊 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
𝑆𝐺 2

⃗⃗⃗⃗⃗1 + ∯ 𝐸⃗⃗ . 𝑑𝑆
𝜙 = ∯ 𝐸⃗⃗ . 𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗2 + ∯ 𝐸⃗⃗ . 𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗𝐿
𝑆1 𝑆2 𝑆𝐿

⃗⃗⃗⃗⃗1 et 𝐸⃗⃗ ⊥ 𝑑𝑆
Sur les surfaces de base du cylindre, 𝐸⃗⃗ ⊥ 𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗2 donc : ∯ 𝐸⃗⃗ . 𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗1 = ∯ 𝐸⃗⃗ . 𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0
𝑆1 𝑆2
On aura alors :
𝑄𝑖𝑛𝑡 𝑄𝑖𝑛𝑡
𝜙 = ∯ 𝐸⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆𝐿 = 𝐸(𝑟). ∯ 𝑑𝑆𝐿 = 𝐸(𝑟). 𝑆𝐿 = 𝐸(𝑟). 2𝜋. 𝑟. ℎ = , soit: 𝐸(𝑟) =
𝜀𝜊 2𝜋. 𝑟. ℎ. 𝜀𝜊
𝑆𝐿 𝑆𝐿
1er cas pour 𝑟 ≥ 𝑅 : on a 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌. 𝑉(𝐶𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒) = 𝜌. 𝜋𝑅 2 ℎ, donc :
𝜌. 𝜋𝑅 2 ℎ 𝜌𝑅 2
𝐸(𝑟) = , soit : 𝐸(𝑟) =
2𝜋. 𝑟. ℎ. 𝜀𝜊 2𝜀𝜊 𝑟
𝜌𝑅 2
donc pour 𝑟 ≥ 𝑅 on aura : 𝐸⃗⃗ (𝑀) = 𝐸(𝑟). 𝑢 ⃗⃗𝑟 = .𝑢
⃗⃗
2𝜀𝜊 𝑟 𝑟
2eme cas pour 𝑟 ≤ 𝑅 : on a 𝑄𝑖𝑛𝑡 = 𝜌. 𝜋𝑟 2 ℎ, donc :
𝜌. 𝜋𝑟 2 ℎ 𝜌𝑟
𝐸(𝑟) = , soit : 𝐸(𝑟) =
2𝜋. 𝑟. ℎ. 𝜀𝜊 2𝜀𝜊
𝜌𝑟
donc pour 𝑟 ≤ 𝑅 on aura : 𝐸⃗⃗ (𝑀) = 𝐸(𝑟). 𝑢 ⃗⃗𝑟 = .𝑢
⃗⃗
2𝜀𝜊 𝑟
2- Concordance des résultats trouvés pour 𝑟 = 𝑅 ?
Oui les résultats trouvés concordent pour 𝑟 = 𝑅, on effet pour 𝑟 = 𝑅 ona la même expression
pour le champ électrique sur la surface du cylindre, soit :
𝜌𝑅
𝐸⃗⃗ (𝑟 = 𝑅) = .𝑢
⃗⃗
2𝜀𝜊 𝑟
 Notez qu’on peut aussi déterminer l’expression du potentiel 𝑉 au même endroit 𝑟
𝑑𝑉(𝑟)
on a: 𝐸⃗⃗ (𝑀) = 𝐸(𝑟). 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝑉) = −
⃗⃗𝑟 = −grad .𝑢
⃗⃗𝑟 , soit: 𝑑𝑉(𝑟) = −𝐸(𝑟). 𝑑𝑟
𝑑𝑟
−𝜌𝑅 2
ln(𝑟) + 𝐶1 si 𝑟 ≥ 𝑅
2𝜀𝜊
En intégrant il vient ∶ 𝑉(𝑟) = , 𝐶1 et 𝐶2 : constantes à adapter
−𝜌𝑟 2
+ 𝐶2 si 𝑟 ≤ 𝑅
{ 4𝜀𝜊
en fonction des exigences de l’énonce, sans oublier d’assurer la continuité de 𝑉 en 𝑟 = 𝑅.

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