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Définition du management
Le management ou la gestion est l'ensemble des techniques d'organisation de
ressources qui sont mises en œuvre pour l'administration d'une organisation, dont
l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Ces
ressources peuvent être financières, humaines, matérielles ou autres. On entend par
organisation une entreprise, une administration ou même une association.
L’horizon stratégique est au niveau de la Direction qui fixe les grandes orientations
de l’organisation, la politique d’ensemble, la conduite à long terme, le choix des
stratégies, mène les études et met en place les prévisions.
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actions et les fonctions) et contrôler(les actions menées et comparer les résultats
aux objectifs).
Rôle du Manager ?
Le rôle du manager ou du gestionnaire a bien évolué ces dernières années. Il ne
donne plus seulement des ordres que ses subordonnés se contentent d’appliquer
sans la moindre contestation. Il se doit de convaincre ses collaborateurs du bien
fondé de ses décisions et de les rallier à son point de vue.
C’est pourquoi il doit, avant toute chose, obtenir la confiance de son équipe pour
pouvoir gagner l’adhésion de la majorité. Afin d’asseoir sa légitimité, la maturité,
une attitude sereine et ferme (pas autoritaire) lui sont nécessaires. Mais, pas
seulement. Bien connaître ses collègues en étant sur le terrain afin de mieux cerner
leurs attentes et leurs difficultés, leur consacrer du temps, vérifier que chacun reste
au maximum de ses capacités est très important. Le manager ou le gestionnaire est
responsable du travail effectué et garant de la cohésion dans son groupe.
RÔLE
DESCRIPTION
ROLES INTERPERSONNELS
SYMBOLE
LEADER
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Motiver et encourager le personnel, recruter, former…
AGENT DE LIAISON
Intervenir à l’extérieur
ROLES INFORMATIONNELS
OBSERVATEUR ACTIF
DIFFUSEUR
PORTE-PAROLE
ROLES DECISIONNELS
ENTREPRENEUR
REGULATEUR
Charger des actions de correction pour faire face aux problèmes majeurs
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Organiser des réunions sur les problèmes et les crises de l’organisation
REPARTITEUR DE
RESSOURCES
NEGOCIATEUR
Finance : Cette discipline désigne l’étude de la façon dont les individus, les
entreprises et les organisations obtiennent des ressources monétaires et les
investissent. Elle se distingue de la comptabilité par son aspect prévisionnel dans le
sens où la finance prend en compte le risque. Elle s’intéresse donc aux différents
acteurs et à la façon dont ils atteignent leurs objectifs par l’utilisation d’outils
financiers dédiés.
Comptabilité : Cette discipline peut être définie comme étant un processus (c’est-à-
dire un enchaînement de procédures, d'opérations et de tâches visant à réaliser un
produit final) qui consiste à collecter des informations sur les faits et événements
économiques d'une entité, les trier, les enregistrer, les traiter, les évaluer et les
classer selon des normes (c’est-à-dire des règles). Ce travail s’effectue en vue de
produire des informations utiles à la maîtrise et au contrôle des activités de
l'entreprise et également en vue de produire des représentations de synthèse utile à
la prise de décisions économiques des utilisateurs.
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Contrôle et Audit : Il s’agit d’une activité indépendante et objective qui donne à
l’organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte
ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.
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Organisation : Cette discipline est organisée au sein d'une structure régulée, ayant
un système de communication destiné à structurer et à faciliter la circulation de
l'information au sein de l’entreprise dans le but de répondre à des besoins et
d'atteindre des objectifs déterminés.
Logistique : Cette discipline nous apprend à gérer les flux (les échanges) au
meilleur coût ; non seulement les flux de produits, mais également les flux
d’information associés aux flux physiques, depuis le fournisseur initial jusqu’au
client final. La logistique permet l’adéquation entre une demande et une offre, ainsi
qu’une meilleure rentabilité des investissements.
Il faut noter que le management (ou la gestion), repose sur des techniques et des
modèles variés et que le monde de l’entreprise se caractérise par des situations
complexes. Le management (ou la gestion) recouvre ainsi plusieurs aspects et fait
également souvent appel à d’autres disciplines telles que l’économie, la sociologie,
la psychologie, …
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De toute évidence, les écoles de gestion proposent différentes approches pour
comprendre et appliquer les concepts de la science de gestion. Chaque courant de
l'administration veut qu'elle soit perfectionnée et plus efficace.
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mission est souvent complexe parce que les individus sont des êtres libres et
autonomes ; ils n’acceptent jamais d’être les instruments de l’entreprise.
Également, ces personnes sont spécifiques : elles ont un parcours et une histoire
particulières, partagent des valeurs différentes, n’ont pas la même formation, les
mêmes responsabilités, ni les mêmes objectifs professionnels… En un mot, le
corps social d’une entreprise est très hétérogène, ce qui accroît le risque de
conflit et les difficultés managériales.
La liberté et la diversité sociale créent une incertitude interne forte. Le manager
doit s’efforcer d’en tenir compte. L’efficacité de son management dépend donc de
sa capacité à comprendre le comportement des individus et à en expliquer les
manifestations. Nous verrons dans ce chapitre les facettes essentielles du
comportement humain au travail ainsi que les théories qui les sous-tendent. La
première section lui est dédiée. Ces fondements conceptuels fournissent au
manager des leviers d’action pour gérer les personnes. Nous les analysons dans
une seconde section.Le comportement humain varie en fonction de
l’environnement social dans lequel se trouve l’individu…
pyramide de maslow
Quelle est la définition de la pyramide de Maslow
?
La pyramide de Maslow est une pyramide qui hiérarchise les besoins d'un
individu.
Imaginée par le psychologue Abraham Maslow dans les années 1940,
cette pyramide comporte cinq types de besoins : les besoins
physiologiques (le socle de la pyramide), les besoins de sécurité, les
besoins d'appartenance et d'amour, les besoins d'estime, et, au sommet de
la pyramide, le besoin d'accomplissement de soi ou d'auto-réalisation.
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Quelle est la théorie de Maslow ?
Le psychologue Abraham Maslow a dévoilé sa théorie pour la toute
première fois en 1943, dans le cadre d'un ouvrage intitulé "A Theory of
Human Motivation." En hiérarchisant 5 types de besoins, ce théoricien
s'attaque en fait aux motivations qui guident chaque individu, chacun
faisant son possible pour combler ces besoins de manière pathologique.
Une taxonomie qui, selon Maslow, est universelle, applicable à tout un
chacun.
Pourquoi utiliser la pyramide de Maslow en marketing ?
La pyramide de Maslow est utilisée en marketing pour positionner un
produit et pour adapter les services aux consommateurs. On la retrouve
également dans le monde du management. L'outil étant de plus en plus
critiqué, il ne doit pas être le seul moyen de positionner correctement votre
produit ou votre start-up, il s'agit d'une focale comme d'une autre, une grille
de lecture qui doit être prise avec des pincettes mais qui peut avoir son
utilité.
Qui utilise la pyramide de Maslow ?
Entrepreneurs qui veulent affiner leur idée de société, marketeurs qui
s'attaquent à leur positionnement produit... Ils sont nombreux à s'appuyer
sur la pyramide de Maslow pour voir à quels besoins leur projet / produit
répond et sur quels leviers motivationnels jouer pour un lancement réussi.
Quels sont les exemples concrets de pyramide de Maslow ?
La Pyramide de Maslow peut se décliner en plusieurs langues, anglais,
espagnol, français ou autre. En voici quelques exemples ci-dessous.
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Quelle est la traduction du mot pyramide de Maslow en anglais ?
Maslow's hierarchy of needs
Maslow's hierarchy of needs details a customer's 5 types of needs
(psychological, safety, love/belongingness, esteem, self-actualisation).
La pyramide de Maslow décrit les 5 types de besoins d'un client
(psychologique, sécurité, amour/appartenance, estime et auto-réalisation).
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nouvelle direction. Critiquant la théorie classique de l'organisation et de la gestion
pour une vision simplifiée de la nature du comportement humain dans une
organisation, mettant l'accent sur la priorité de la formalisation des relations et de
la structure hiérarchique d'une organisation, Mayo s'interroge sur l'efficacité de la
forme bureaucratique de gestion et met en avant la tâche dʼintroduire des méthodes
de traitement du salarié comme un être ʼʼsocio-psychologiqueʼ. Comparant
l'organisation à un système social au sein duquel des individus séparés, des
groupes formels et informels interagissent, il considérait sa fonction de satisfaction
des besoins sociaux d'une personne comme la fonction la plus importante.
La recherche scientifique de Mayo a été associée, tout d'abord, à la conduite en
1927 - 1932. expérience sociale à grande échelle et à long terme dans l'une des
entreprises de la compagnie d'électricité "Western Electric" (près de Chicago), la
soi-disant expérience Hawthorne. Au cours de cinq années d'expériences, des
scientifiques de l'Université de Harvard ont prouvé que la productivité du travail
est influencée non seulement par des facteurs techniques et économiques, mais
aussi par des facteurs socio-psychologiques (cohésion de groupe, relations avec la
direction, ambiance favorable au travail, satisfaction au travail , etc.).
Les partisans de la doctrine des "relations humaines" ont prouvé que l'efficacité de
la gestion est déterminée par une structure informelle et, surtout, un petit groupe,
l'interaction des personnes et le contrôle général, l'autodiscipline et les opportunités
de croissance créative, la récompense collective, le rejet de spécialisation étroite et
de gestion par un seul homme, style de leadership démocratique, conformité de la
structure avec les personnes, et non l'inverse. La conscience de l'implication des
travailleurs dans "l'équipe" ou une équipe qui travaille dans des conditions
améliorées ou des conditions de "patronage" de la part de l'administration de
l'entreprise, augmente dans une large mesure la productivité de son travail.
La pratique sociale de la nouvelle doctrine était basée sur le principe proclamé de
Mayo de remplacer les récompenses individuelles par des récompenses de groupe
(collectives) et les récompenses économiques par des récompenses socio-
psychologiques. De nouveaux moyens d'augmenter la productivité du travail ont
également été proposés - ʼʼéducation des salariésʼʼ, ʼʼdécisions de groupeʼʼ,
ʼʼgestion de la paritéʼʼ, etc. groupes sociaux et en tenant compte de tous leurs
aspects psychologiques et fonctionnalités sociales. La tâche de la direction, selon
Mayo, était de limiter par le bas les énormes structures formelles - des monstres
bureaucratiques à la poursuite de l'efficacité matérielle, en quelque sorte de les
freiner avec une organisation informelle fondée sur les principes de solidarité
humaine et d'humanisme.
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Conclusion
L'objectif principal des écoles de relations humaines et de la science du
comportement dans la gestion était de remplacer les relations rigides et
impersonnelles dans la production, qui avaient alors complètement révélé leur
inefficacité. En ce sens, l'interprétation des organisations industrielles
comme systèmes complets a montré le pouvoir des facteurs sociaux propres au
processus de production. Pour la première fois, le facteur personnel de
l'organisation a également été reconnu et l'attention a également été portée sur
l'influence indirecte des relations informelles sur la performance économique des
firmes et des entreprises.
Parallèlement à cela, ces théories présentaient également certaines lacunes. Ainsi,
ils focalisèrent leur attention sur les problèmes de coopération, contournant les
questions complexes des conflits sociaux. Ils surestiment clairement le niveau
auquel les travailleurs peuvent être manipulés à l'aide de méthodes socio-
psychologiques. La reconnaissance du travailleur en tant que "facteur" influençant
indépendamment le processus de production est, bien sûr, un pas en avant, mais ce
n'était pas suffisant pour reconnaître le besoin d'auto-organisation et d'auto-
gouvernement des travailleurs dans la production. La question de la « complicité »
des travailleurs dans les processus décisionnels, bien qu'elle ait été soulevée, n'a
pas trouvé de solution positive.
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