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CAFE COMPTABLE
ECARTS DE CONVERSION-ACTIF
Les écarts de conversion-Actif enregistrent les différences de change en diminution appelées
Pertes latentes issues des opérations (Créances et Dettes) libellées en devise arrêtées à la
date de clôture de l’exercice.
La comptabilisation des écarts de conversion-Actif fait partie de régularisation, elle a lieu qu’à la
clôture (31 Décembre N) suivant l’écriture suivante :
Au début de l’exercice N+1 soit le 01 Janvier N+1, cette écriture doit être contre-passée en
vertu des dispositions comptables en vigueur.
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Etant donné que les pertes latentes relèvent de charges probables ou aléatoires, ainsi, en vertu
de la convention de prudence rappelée dans les articles 3 et 6 de l’acte uniforme relatif au droit
comptable et à l’information financière (AUDCIF) énonçant en résumé qu’il est formellement
prohibé de présenter plus favorablement la situation financière de l’entité qu’elle en est en
réalité, par conséquent, les produits doivent être comptabilisés seulement s’ils sont
effectivement réalisées par contre les charges mêmes probables sont comptabilisées.
Dans le cas d’espèce, il s’avère de constituer une provision à court terme après avoir constaté
l’écart de conversion-Actif par le biais de l’écriture suivante :
En finance, l’écart de conversion-Actif doit être retraité, et son retraitement engendre ce qui
suit :
Lorsque l’écart de conversion-Actif provient d’un compte d’actif, le montant de cet écart
doit être annulé et ajouté à ce compte concerné en vue que celui-ci garde sa valeur
d’origine ;
Contrairement, c’est-à-dire, lorsque l’écart de conversion-Actif provient d’un compte du
passif, le montant de cet écart doit être retranché à ce compte pourvu que ce dernier
garde sa vraie valeur ;
Lorsque l’écart de conversion-Actif est sans objet, c’est-à-dire lorsqu’il n’est pas justifié,
il est rejeté ou non pris en compte.
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ECARTS DE CONVERSION-PASSIF
ASPECTS COMPTABLES
Les écarts de conversion-Passif enregistrent les différences de change en augmentation
appelées Gains latents issues des opérations (Créances et Dettes) libellées en devise arrêtées
à la date de clôture de l’exercice.
La comptabilisation des écarts de conversion-Passif fait partie de régularisation, elle a lieu qu’à
la clôture (31 Décembre N) suivant l’écriture suivante :
Au début de l’exercice N+1 soit le 01 Janvier N+1, cette écriture doit être contre-passée en
vertu des dispositions comptables en vigueur.
Etant donné que les gains latents relèvent de produits probables ou aléatoires, ainsi, en vertu
de la convention de prudence rappelée dans les articles 3 et 6 de l’acte uniforme relatif au droit
comptable et à l’information financière (AUDCIF) énonçant en résumé qu’il est formellement
prohibé de présenter plus favorablement la situation financière de l’entité qu’elle en est en
réalité, par conséquent, les produits doivent être comptabilisés seulement s’ils sont
effectivement réalisées par contre les charges mêmes probables sont comptabilisées.
Dans le cas d’espèce, comme le gain latent autrement appelé Produit Probable n’est pas
effectif, en vertu de la convention mentionnée ci-haute, il n’y a pas lieu que ce produit soit
comptabilisé.
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En finance, l’écart de conversion-Passif doit être retraité, et son retraitement engendre ce qui
suit :
CAS PRATIQUE
ASPËCTS COMPTABLES ET FINANCIERS
1$ = 2 200 CDF.
Travail à faire
Passez au journal toutes les écritures possibles dans les deux comptabilités.
Travail à faire
Passer au journal toutes les écritures possibles dans les deux comptabilités.
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1. Calcul préliminaire
Partant cette optique, les créances et dettes libellées en devises (Monnaies étrangères)
doivent être en vertu de l’article 52 du droit comptable en vigueur, convertie ou traduites
en unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat-partie (Monnaie locale).
Taxe sur la valeur ajoutée = 2 000 000 X 0,16 = 320 000 CDF
Toute taxe comprise = 2 000 000 + 320 000 = 2 320 000 CDF.
Comptabilisation
Nous constatons une hausse du taux de 200 CDF en comparant le taux du 10 Mars 2022 et
celui du 31 Décembre 2002.
Etant donné qu’il y a une hausse du taux de change, par conséquent la créance de la société
KGS Laurianne sur le client MUDIMBI, a connu une augmentation arrêtée au 31 Décembre N,
qui est appelée « Ecart de conversion-Passif (Gain latent).
D’où = 200 X 1 160 = 232 000 + 2 320 000 = 2 552 000 CDF.
Pour le Fournisseur, il s’agit d’un écart de conversion-Passif puis qu’il y a hausse du taux de
change de 200 CDF.
Pour le client, il s’agit d’un écart de conversion-Actif puis qu’il y a hausse du taux de change de
200 CDF.
TRAITEMENT COMPTABLE
Pour l’écart de conversion-Actif, qui provient d’un compte de passif, le montant de cet
écart doit être retranché à ce compte de passif pourvu que ce dernier garde sa vraie
valeur.
Poste fournisseur au 31 Décembre N = 2 320 000 CDF
Pour l’écart de conversion-Passif, qui provient d’un compte d’actif, le montant de cet
écart doit être retranché à ce compte d’actif pour que celui-ci garde sa vraie valeur.
Poste client au 31 Décembre N = 2 320 000 CDF.
Poste client au 31 Décembre N = 2 320 000 CDF
2. Calcul préliminaire
En euros
En CDF
TRAITEMENT COMPTABLE
Nous constatons une baisse du taux de 100 CDF en comparant le taux du 01 Février N et celui
du 31 Décembre N.
Etant donné qu’il y a une baisse du taux de change, par conséquent, la créance de la société
KGS Laurianne sur le client, a subi une diminution arrêtée au 31/12/N, qui est appelée Ecart de
conversion-Actif (Perte latente).
= 58 000 CDF.
Pour le fournisseur, il s’agit d’un écart de conversion –Actif car il y a baisse du taux de change
de 100 CDF.
Pour le client, il s’agit d’un écart de conversion-Passif car il y a baisse du taux de change de
100 CDF.
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TRAITEMENT COMPTABLE
Aspects financiers
En finance, il s’avère de retraiter les écarts de conversion en vertu des dispositions du droit
comptable en vigueur.
Pour l’écart de conversion-Actif provenant d’un compte d’actif, le montant doit être annulé et
ajouté à ce compte d’actif concerné pour que ce dernier garde sa valeur d’origine.
Pour l’écart de conversion-Passif provenant d’un compte de passif, le montant de cet écart doit
être annulé et ajouté à ce compte de passif concerné de telle sorte que celui-ci garde sa valeur
d’origine.