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`Âchôurâ 10 Mouḥarram.

Discours
du vendredi

‫ِبسِم اِهلل ال محـِن ال ِح مي‬


‫َّر‬ ‫َّر‬
Bismi l-Lâhi r-Raḥmāni r-Raḥîm

‫ال مُد ِهلل ِّب الَع اَلِم ني والَّص الُة والَّس ال ىل ِّي ِد َنا‬
‫ُم َع َس‬ ‫َر‬ ‫َح‬
‫َّم ٍد وِل اِهلل‬
‫ُمَح َر ُس‬
Louanges à Allāh Seigneur des mondes, que Allāh honore et
élève davantage en degrés notre maître Mouḥammad et qu'Il
préserve sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle.

Esclaves de Allāh, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de


faire preuve de piété à l’égard de Allāh, Al-`Aliyy, Al-`Aḍhîm, et de
prendre pour modèle les prophètes et les messagers et d’œuvrer
pour gagner l’agrément de Allāh. Allāh Al-`Aliyyou l-`Aḍhîm dit
dans Son Livre qui ne comporte aucun défaut ni incohérence:

‫ْم ْل‬ ‫ْو‬ ‫ْد ْر ْل‬


‫ًح‬
‫﴿ َو َلَق َأ َس َنا ُنو ا ِإىَل َق ِمِه َفَلِب َث ِف ِهي َأ َف َس َنٍة‬
‫ِإاَّل ْمَخِس َني اًم ا َفَأ َخ َذ الُّط وَفا ْمُه َظاِلُم و َفَأ ن ْي َنا‬
‫ْل َن َج ُه‬ ‫ُمُه ْل ُن َو‬ ‫َع‬
﴾ ‫َع َناَه ا آ ًة ِّل َع اَلِم َني‬ ‫ِة‬ ‫ي‬ ‫ِف‬ ‫ال‬ ‫ا‬ ‫ْص‬
‫َي‬ ‫َو َأ َح َب َّس َن َو َج‬
(wa laqad 'arsalnā noūḥan 'ilā qawmihī falabitha fīhim 'alfa
sanatin 'il-lā khamsīna `āman fa 'akhadhahoumou ṭ-ṭoūfānou wa
houm ḍhālimoūn ; fa'anjaynāhou wa aṣ-ḥāba s-safīnati wa
ja`alnāhā 'āyatan li l-`ālamīn)

ce qui signifie: « Nous avons envoyé Noūḥ à son peuple. Il est


resté mille années sauf cinquante ans parmi eux. Le déluge les a
emportés ; ils étaient injustes. Nous l’avons alors sauvé, lui ainsi
que ceux qui étaient sur l’Arche. Et Nous en avons fait un signe
éclatant pour les Mondes. » [soūrat Al- `Ankaboūt /14 et 15]
Allāh ta`ālā dit:

‫ْل ْح‬ ‫ْض‬


‫َأِن ا ِر ب ِّب َع اَك ا‬ ‫﴿ َفَأ ْو ْي َنا ِإىَل و‬
‫َص ْز ْف َب َر‬ ‫ْو ْل‬ ‫ُم ىَس‬ ‫َح‬
‫ْر‬
‫َك الَّط ا‬
‫ا‬
‫ِد َع ِظ ِمي َو َأ َل َن َّمَث‬ ‫َفانَف َلَق َفَك اَن ُك ُّل ِف ٍق‬
‫ْق‬ ‫ْي‬ ‫آْل‬
‫ن َّمَع ُه َأ ِع ني َأ َنا‬ ‫ين ن ا و‬ ‫ا‬
‫ْكَمْج َ َّمُث َرْغ‬ ‫آْل َخ ِر َ َو َأ َج َن ُم ىَس‬
‫َو َم‬
‫ْؤ‬ ‫ًة‬
‫َو َم ا َك اَن َأ َثُرمُه ُّم ِمِنَني َو ِإَّن‬
‫َي‬ ‫ا َخ ِر ين ِإَّن يِف َذِلَك آَل‬
‫ْل‬ َ
﴾ ‫َّبَك َلُه ا َع ِز ي ال ِح‬
‫ُز َّر ُمي‬ ‫َو‬ ‫َر‬
(fa 'awḥaynā 'ilā Moūçā 'aniḍrib bi `aṣāka l-baḥra fa'nfalaqa
fakāna koullou firqin kaṭ-ṭawdi l-`adhīm ; wa 'azlafnā thamma l-
ākharīn ; wa 'anjaynā Moūçā wa man ma`ahoū ajma`īn ; thoumma
'aghraqnā l-ākharīn ; 'inna fī dhālika la'āyatan wa mā kāna
aktharouhoum mou'minīn ; wa 'inna rabbaka lahouwa l-`Azīzou r-
Raḥīm)

ce qui signifie: « Nous avons révélé à Moūçâ de frapper avec


son bâton la mer. C’est alors que la mer s’est ouverte, et chaque
chemin était séparé [d’un autre] par des vagues à l’image d’une
montagne. Et Nous avons rapproché les autres et sauvé Moūçā
ainsi que tous ceux qui étaient avec lui, puis Nous avons fait
noyer les autres. Il y a certes en cela un signe éclatant ; la plupart
d’entre eux n’étaient pas croyants ; et certes Allāh est Al-`Azīzou
r-Raḥīm » [soūrat Ach-Chou`arā / 63 à 68]

Chers bien-aimés, quelques jours nous séparent de la


commémoration de `Āchoūrā’, le 10ème jour du mois de Al-
Mouḥarram. C’est la commémoration du jour où Allāh a sauvé du
déluge notre maître Noūḥ `alayhi s-salām et ceux qui étaient avec
lui. Il les a fait descendre sains et saufs de l’Arche. C’est
également la commémoration du jour où Allāh a sauvé notre
maître Moūçā `alayhi s-salām ainsi que les musulmans qui
l’avaient suivi de Pharaon l’injuste, le non-croyant et grand
désobéissant. À ce sujet, l’Imam Aḥmad rapporte dans son
Mousnad, avec une chaîne de transmission jusqu’à Aboū
Hourayrah, que Allāh l’agrée, que le Prophète est passé auprès de
non musulmans qui étaient en train de jeûner le jour de `Āchoūrā’
et il leur a dit:
‫ْو‬
» ‫« َفقاَل ما َه ذا ِم الَّص ِم‬
‫َن‬
ce qui signifie: « Qu’est-ce que ce jour représente pour que
vous le jeûniez ? »

Ils ont répondu: « C’est le jour où Allāh a sauvé de la noyade


Moūçā et les fils de ‘Isrā’īl, alors que Pharaon est mort noyé ! Et
c’est le jour où l’arche de Noūḥ s’est établi sur al-Joūdiyy. Noūḥ
et Moūçâ l’ont jeûné pour remercier Allāh ta`ālā. »

C’est alors que le Prophète `alayhi ṣ-ṣalātou wa s-salâm a dit:

‫ْو‬ ‫ْو‬
‫َأ‬ ‫َف‬ ‫ِم‬ ‫ال‬ ‫ذا‬ ‫َه‬ ‫ِم‬ ‫« َأنا َأَح ُّق ِب ُم وىَس وَأَح ُّق ِب‬
‫َر‬ ‫َم‬ ‫َي‬ ‫َص‬
‫ْو‬
» ‫َأْص حا ُه ِب الَّص ِم‬
‫َب‬
ce qui signifie: « Je suis sur la religion de Moūçā et je suis
prioritaire par rapport à vous pour jeûner ce jour-ci ». C’est alors
qu’il ordonna à ses compagnons de jeûner. [Fin de citation]

Mes frères de foi, notre maître Noūḥ `alayhi s-salām a été


envoyé par Allāh à des gens non-croyants. Il s’est mis à les
appeler à l’Islam, de nuit comme de jour, en secret tout comme au
grand jour, tantôt en leur évoquant la promesse de récompense
pour celui qui obéit, et tantôt en leur parlant de la menace pour
celui qui n’obéit pas. Il est resté ainsi mille années sauf cinquante,
mais la plupart d’entre eux n’ont pas été croyants. Ils ont persisté
sur leurs égarements et sur leur tyrannie. Ils ont fait preuve
d’animosité envers lui. Ils lui portaient nuisance par la moquerie et
les coups et ne le lâchaient que lorsqu’il perdait connaissance,
pensant qu’il était mort. Puis Allāh le guérissait. Pour autant, cela
ne l’a pas détourné de l’appel à la religion agréée par Allāh mais au
contraire, Noūḥ `alayhi s-salām venait à nouveau pour appeler à la
foi, sans aucune lassitude, sans ennui jusqu’à ce que Allāh lui
révèle que mis à part ceux qui ont déjà été croyants, personne
d’autre n’entrera en Islam. C’est alors que notre maître Noūḥ
`alayhis-salām a fait une invocation contre le peuple non-croyant
en disant:
‫ْر‬ ‫ْر‬
‫﴿ َو َق اَل ُنوٌح َّر ِّب اَل َت َذ َع ىَل اَأْل ِض ِم‬
‫َن‬ ‫ْل‬
‫ًر‬
﴾ ‫ا َك اِف ِر ي َّيا ا‬
‫َن َد‬
(wa qāla noūḥoun rabbi lā tadhar `alā l-‘arḍi mina l-kāfirīna
dayyārā)

ce qui signifie: « Seigneur, fais qu’il n’y ait plus sur terre un seul
non-croyant vivant » [soūrat Noūḥ/26].

Allāh a fait que s’abatte sur eux Son châtiment, et ce fut le


déluge qui n’a laissé aucun non-croyant vivant, et a sauvé Son
prophète ainsi que ceux qui ont cru en lui, parmi son peuple, grâce
à l’Arche que notre maître Noūḥ `alayhi s-salām a fabriqué sur
ordre de Allāh. Allāh l’a préservé par Sa Grâce.

Chers frères de foi, notre maître Moūçâ `alayhi s-salām a vécu à


l’époque d’un injuste, d’un tyran qui s’appelait Pharaon et qui
prétendait la divinité, que Dieu nous préserve de pareille
mécréance. Allāh a ordonné à notre maître Moūçâ `alayhi s-salām
d’aller voir Pharaon pour l’appeler à l’Islam, à croire que Allāh n’a
pas d’associé et à croire qu’Il n’a pas de ressemblant. C’est ainsi
que Moūçā `alayhi s-salām partit vers Pharaon, il lui montra des
miracles éclatants qui prouvent catégoriquement qu’il est envoyé
de la part de Allāh. Mais malgré cela, Pharaon a mécru et fit
preuve d’orgueil. Il a nui au peuple de Moūçā composé de
croyants.

Môuçâ `alayhis-salām est parti avec les fils de ‘Isrā’īl qui l’ont
suivi, et ils ont quitté l’Égypte. Ils étaient environ six cent mille.
Alors, Pharaon est parti à leur poursuite avec un million six cent
milles combattants. Il voulait anéantir Moūçā et ceux qui étaient
avec lui mais Allāh a donné la victoire à Son messager.

Allāh ta`ālā dit:

‫ْل ْح‬ ‫ْض‬ ‫﴿ ْو ْي‬


‫ا‬ ‫ا‬
‫َع َص َك‬ ‫ِّب‬ ‫ب‬ ‫ِر‬ ‫ا‬ ‫ِن‬‫َأ‬ ‫و‬ ‫ىَل‬ ‫ِإ‬ ‫ا‬‫َن‬ ‫َفَأ‬
‫َر‬ ‫َب‬ ‫ْو ْل‬ ‫ىَس‬ ‫ُم‬ ‫َح‬
﴾ ‫ِظ‬ ‫ا‬ ‫ِد‬ ‫َفانَف َل َفَك ا ُك ُّل ِف ْر ٍق َك الَّط‬
‫َع ِمي‬ ‫َن‬ ‫َق‬
(fa ‘awḥaynā 'ilā moūçā 'aniḍrib bi`aṣāka l-baḥra fa'nfalaqa
fakāna koullou firqin kaṭ-ṭawdi l-`adhīm)
ce qui signifie: « Nous avons révélé à Moūçā de frapper avec
son bâton la mer qui s’est ouverte, et chaque chemin était séparé
[d’un autre] par des vagues à l’image d’une grande montagne »
[sôurat Ach-Chou`arā/63]

Chers bien-aimés, la mer s’est séparée et a laissé apparaître


douze montagnes d’eau immenses, et entre deux montagnes, il y
avait un chemin de terre ferme. Moūçā `alayhi s-salām et ceux qui
étaient avec lui se sont engagés dans la mer. Pharaon et ses
soldats les ont rattrapés. Mais Allāh a fait noyer Pharaon et ses
soldats, puis a sauvé Moūçā `alayhi s-salām ainsi que ceux qui
étaient avec lui.

Allāh ta`ālā dit:

‫ْل ْح ْت ْمُه ْر ْو‬ ‫﴿ ا ْز ا ي ْس‬


‫ا‬ ‫ي‬ ‫ا‬
‫َو َج َو َن ِب َب ِن ِإ َر ِئ َل َب َر َفْلَأ َب َع ِف َع ُن‬
‫ْد‬ ‫ْد‬ ‫ْغ‬
‫ن‬ ‫آ‬ ‫ا‬ ‫ا‬ ‫ا‬ ‫ى‬ ‫ا‬ ‫ًو‬ ‫ا‬‫ًي‬ ‫و‬
‫َح َّت ِإَذ َأ َر َك ُه َرَغ ُق َق َل ْا َم ُت‬ ‫َو ُج ُن ُدُه َب َو َع‬
‫و ْس‬ ‫ْت‬
‫ِم‬ ‫ي‬ ‫ا‬ ‫ِه‬ ‫َأَّنُه ال ِإِلـ ِإَّال اِذَّل ي آ‬
‫َمْدَن ِب َب ُن ِإ َر ِئ َل َو َأَن َن‬ ‫ْل َه‬
‫ْب‬ ‫ْي‬ ‫ْس‬
‫ا ُم ِلِم َني آآلَن َو َق َع َص َت َق ُل َو ُك نَت ِم‬
‫َن‬ ‫ْل ْف‬
﴾ ‫ا ُم ِس ِد ي‬
‫َن‬
(wa jāwaznā bibanī‘isrā'īla l-baḥra fa 'atba`ahoum fir`awnou wa
jounoūdouhou baghyan wa `adwan ḥattā 'idhā 'adrakahou l-
gharaqou qāla āmantou 'annahou lā 'ilāha 'il-la l-ladhī āmanat bihī
banoū 'isrā'īla wa ana mina l-mouslimīn ; 'āl'āna wa qad `aṣayta
qablou wa kounta mina l-moufsidīn)

ce qui signifie: « Nous avons fait que les fils de ‘Isrā’īl ont pu
traverser la mer. Pharaon a essayé de les rattraper injustement
lui et ses soldats. Et quand il était sur le point de se noyer, il dit :
« Je crois qu’il n’est de dieu que Celui en Qui ont cru les fils de
'Isrā'īl et je suis au nombre des musulmans ». C’est maintenant
que tu dis cela alors qu’auparavant, tu as désobéi et tu étais au
nombre des corrupteurs ! » [soūrat Yoūnous /90 et 91].

C'est-à-dire que lorsque Pharaon a su qu’il allait mourir noyé,


annonça son repentir, mais le repentir n’est pas utile dans cet état-
là. En effet, parmi les conditions du repentir, il y a le fait qu’il doit
avoir lieu avant un état où tout espoir de vivre est perdu ; comme
par exemple le cas où la personne est en train de se noyer. Et
c’est ce qui est arrivé à Pharaon, cet ennemi de Dieu.

Allāh dit:

‫ْع‬ ‫ْو‬ ‫ْي‬


‫ُلو الَّس ِّي َئ اِت َّتى ِإَذا‬ ‫﴿ َل ِت الَّت ُة ِلِذَّل ي‬
‫َح‬ ‫َن َي َم َن‬ ‫َب‬
‫ْل‬ ‫َو َس‬
‫ْب‬ ‫ْو‬
‫َض َأ َد ا ُت َق اَل ِإيِّن ُت ُت اآل َال اِذَّل ي‬
‫َن‬ ‫َن َو‬ ‫َح َر َح ُمُه َم‬
‫ْمُه‬ ‫ْد‬ ‫ْع‬ ‫و و ْمُه اٌر ْو‬
﴾‫َذ اًب ا َأِليًم ا‬ ‫ا‬ ‫ـ‬
‫َي ُم ُت َن َو ُك َّف ُأ َل ِئ َك َت َن َل َع‬
‫َأ‬

(wa layçati t-tawbatou li l-ladhīna ya`maloūna s-sayyi'āti ḥattā


'idhā ḥaḍara 'aḥadahoumou l-mawtou qāla 'innī toubtou l'alāna wa
la l-ladhīna yamoūtoūna wa houm kouffāroun 'oulā'ika a`tadnā
lahoum `adhāban 'alīmā)

ce qui signifie: « Le repentir n’est accepté ni de la part de ceux


qui font des péchés et qui, une fois sur le point de mourir, disent :
“ Maintenant, je fais le repentir, ni de la part de ceux qui meurent
en étant non-croyants. Ces gens-là, Nous leur avons réservé un
châtiment douloureux » [soūrat An-Niçā’/18].

Chers bien-aimés, les prophètes de Allāh nous ont donné des


exemples concernant l’appel à la religion agréée par Allāh, pour
apprendre à patienter en cela. Et c’est sur leur voie que les
compagnons ont œuvré ainsi que les gens éminents de la famille
du Prophète. Ils ont donné le plus cher d’eux-mêmes pour
défendre la religion agréée par Allāh. Et l’exemple de Al-Houçayn,
le martyr, que Allāh l’agrée, n’est pas loin de nous. En effet, quand
il a vu quelqu’un qui n’était pas apte à diriger les affaires des
musulmans s’avancer pour prendre le califat et s’emparer du
pouvoir, sans agrément de la part des gens de mérite, et sans un
pacte d’allégeance de la part des gens qui connaissent les
intérêts, il a annoncé haut et fort qu’il désapprouvait cela. Il s’est
abstenu d’approuver cela au détriment de l’intérêt religieux. Il s’est
attaché fermement à la vérité tout en ordonnant le bien et en
interdisant le mal jusqu’à être tué, lui qui est le fils de la fille du
Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam. Il est mort
martyr et victime, assassiné par la main d’un soldat injuste. Mais
grâce à cela, il a gagné une récompense éminente selon le
jugement de Allāh. Nous demandons à Allāh de nous accorder la
réussite afin prendre exemple sur ces illustres et d’œuvrer sur la
voie qu’ils ont suivie ; et cela n’est pas chose difficile pour Allāh.
https://www.islam.ms/?p=257

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