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Les indicateurs sont les signes, que l’on peut mesurer ou observer, pour attester
de l’existence d’un phénomène, d’un changement obtenu. Les indicateurs
peuvent être quantitatifs ou qualitatifs et peuvent requérir des méthodes
qualitatives ou quantitatives pour la collecte et le traitement des données qui
permettront de les renseigner.
Les indicateurs quantitatifs utilisent des nombres, expriment des quantités ou
des montants. Les indicateurs qualitatifs utilisent des mots, des couleurs ou
des symboles pour exprimer des attitudes ou des points de vue. Il est parfois
nécessaire d’établir des échelles d’appréciations (ex. : faible, moyen, bon…)
en s’assurant que la signification des termes utilisés soit bien comprise par
tout le monde – enquêteurs, personnes interrogées, personne en charge du
traitement…
Vérifier, a priori, la qualité des indicateurs
On parle bien souvent d’indicateurs SMART :
- Specific (spécifique) : spécifique à l’élément que l’on souhaite connaître,
l’indicateur ne constitue pas un signe commun à plusieurs éléments. On mesure
une seule chose à la fois.
- - Measurable (mesurable) : les données requises pour renseigner l’indicateur sont
disponibles.
- - Achievable (réalisable) : le phénomène que l’on souhaite observer est réalisable
au regard du projet et de ses conditions de mise en œuvre.
- - Realistic (réaliste): les données requises pour renseigner l’indicateur peuvent
être obtenues moyennant un budget et des efforts raisonnables et nécessitent des
compétences existantes ou mobilisables facilement (coût/disponibilité).
- - Time-bound (situé dans le temps) : la période à laquelle ce phénomène peut être
observé est définie
Comment définir un indicateur ?
Ce travail est essentiel. Les données du monitoring ne sont utiles que si elles sont
utilisées par les acteurs qui agissent dans le cadre du projet. La capacité du
projet à atteindre les résultats attendus ne pourra se faire que si les acteurs
impliqués améliorent leur action, ce qu’ils ne pourront faire qu’en réfléchissant
sur les informations, en prévoyant du temps pour la réflexion, pour en tirer des
leçons et prendre les décisions nécessaires.
Identifier les acteurs à associer à la réflexion critique et à tenir informés
Il est peut-être utile de s’assurer que les acteurs à associer à cette réflexion
critique et à informer ont bien été identifiés au départ.
Encourager la réflexion critique
Il est important d’avoir conscience de obstacles et de mettre en place des
démarches pour les dépasser:
Partager l’information en s’assurant qu’elle peut être facilement comprise
par tous
Valoriser la réflexion critique en interne, et favoriser des approches similaires
chez les partenaires
Organiser des formations pour les chefs d’équipes, chefs de projet, à la
facilitation de réunions
Rendre les réunions plus propices à la réflexion critique
La construction de cette culture d’ouverture et d’échanges, qui donne une place
à l’erreur pour une amélioration continue de l’action, dépasse les enjeux
spécifiques du monitoring et fait utilement partie des modes de management.
Organiser la réflexion critique
La réflexion critique et la communication doivent être prévues dès la conception
du système de suivi, organisées et planifiées de manière à prévoir les moments
et les moyens permettant de partager les informations, de prendre le temps de
la réflexion et d'en tirer les leçons.
Consolider les enseignements tirés de l’expérience