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Introduction

L'azote non protéique, utilisé dans le domaine de l'alimentation animale


pour désigner un groupe d'éléments tels que l'urée, le biuret et
l'ammoniac réunis, qui ne sont pas des protéines mais peuvent être
transformés en protéines grâce aux microbes présents dans l'estomac des
ruminants.
En raison des faibles coûts des éléments précédents par rapport aux
protéines végétales et animales, leur introduction dans l'alimentation
animale permet d'obtenir un rendement économique, mais une utilisation
excessive peut conduire à une diminution du taux de croissance des
animaux et éventuellement à un empoisonnement à l'ammoniac (les
microbes convertissent les substances non toxiques). l'azote protéique en
ammoniac d'abord, puis l'utiliser dans la synthèse des protéines).
L'azote non protéique peut également être utilisé pour augmenter
artificiellement la valeur des protéines brutes, qui est mesurée sur la base
de leur teneur en azote, puisque le pourcentage d'azote dans les protéines
constitue environ 16 %. Quant à l'urée, par exemple, sa teneur en azote
atteint environ 47 %.
La principale source d'azote non protéique provient des additifs
alimentaires, et parfois des excréments de poulet et de l'humus (engrais
naturel issu du fumier du bétail) en sont une source.

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Définition De La Azote Non Protéique

Azote non protéique, ANP: azote des constituants azotés alimentaires


qui n'est pas sous forme de protéines: acide aminés libres, amides,...
L'urée est une source d'ANP d'origine industrielle (ANPI)
La fraction azotée non protéique représente environ 25 % de la teneur
totale en azote. Il comprend plus de 200 composés, dont des nucléotides,
des acides aminés libres, des acides nucléiques, des polyamides et de
l'urée.
1. Urée
L'urée est le terme ultime principal du catabolisme protéique chez
l'homme. Atoxique, très soluble, elle s'élimine à 90 % dans les urines, un
peu dans la sueur et la salive, très peu dans les matières fécales.
Le dosage de l'urée dans le sang ou azotémie et dans l'urine est le
paramètrele plus ancien de la biochimie clinique ; associé aux dosages
du glucose et des éléments de l'iogramme, il reste aujourd'hui l'un des
plus demandés. En néphrologie pure, le dosage de l'urée plasmatique et
urinaire est dépassé par celui de la créatinine, mais il reste un précieux
élément d'appoint.
1.1. Rappels physiologiques
L'urée se forme dans le foie essentiellement aux dépens du groupement
NH2
Des aminoacides. L'urée diffuse librement à travers les membranes
cellulaires. Son élimination se fait par le rein par filtration glomérulaire
et sa réabsorption tubulaire partielle est passive : elle dépend donc du
flux du liquide urinaire dans le néphron.
Une partie très importante de l'ammoniac issu de la désamination des
acides aminés est combinée avec des radicaux carbonés pour former
l'urée. Les réactions conduisant à la formation de l'urée constituent la
voie métabolique dite de l'uré ogénèse, exclusivement hépatique.
L'urée n'est pas dégradée dans les tissus de l'organisme, elle est l'élément
terminal du catabolisme protéique, permettant l'élimination d'un CO2 et
de deux NH3 dans sa formule simple : OC(NH2)2

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Son élimination urinaire, variable en fonction de la diurèse, rend la
clairance difficile à interpréter, alors que la confrontation simple du taux
de l'urée urinaireau taux de l'urée plasmatique conserve tout son intérêt
.Le dosage de l'urée sanguine permet, avec celui de la créatinine, de
détecter l'insuffisance rénale.

Figure : Cycle de l'urée.

1.2. Méthodes d'exploration


1.2.1. Détermination de l'urée sanguine et urinaire
La détermination du taux de l'urée sanguine est un moyen grossier
d'évaluation de la fonction rénale. Ce taux d'urée sanguine, reflet de la
valeur de la fonction rénale, est aussi influencé par les apports azotés
alimentaires et le volume urinaire des 24 heures.
L'urée urinaire est donc très variable, dépendant du régime alimentaire
et de la diurèse. Elle peut fluctuer entre 200 et 500 mmol par 24 heures.

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1.2.2. Interprétation du taux de l'urée sanguine et urinaire
II est nécessaire de comparer les trois valeurs suivantes :
- urée sanguine.
- urée urinaire .
- débit uréique journalier.
Le débit uréique journalier renseigne sur la ration alimentaire. Il permet
d'interpréter le taux d'urée sanguine. Un taux d'urée sanguine à la limite
supérieure de la normale avec une excrétion uréique élevée, reflet
d'apports azotés importants, peut être compatible avec une fonction
rénale normale. Ce même taux d'urée (8 à 9 mmol/1) avec excrétion
uréique faible qui correspond aussi à un apport azoté faible, doit faire
penser à une insuffisance rénale.
La comparaison de la concentration uréique urinaire, du volume de la
diurèse des 24 heures et du taux de l'urée plasmatique permet une
appréciation du pouvoir de concentration du rein.
L'urée sanguine se situe aux alentours de5 mmol/l chez l'adulte sain
disposant d'une ration protéique normale en climat tempéré. Les
variations physiologiques de la diurèse, les écarts de la ration protéique
alimentaire combinent leurs actions pour élargir la fourchette de
normalité(2,5 à 7,5 mmol/l).

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1.3. Variations pathologiques
Une chute du taux d'urée sanguine au dessous de 2 mmol/1 chez
l'adulte avec une chute du taux de l'urée urinaire s'observe au stade
terminal des grandes insuffisances hépatiques, témoignant d'une
déchéance profonde et irréversible de la fonction uréogénique du foie, en
même temps que s'installent l'hyperammoniémie et le coma hépatique.
Beaucoup plus fréquent est le syndrome de rétention awtée qui associe
une hyperazotémie à des taux d'urée variables, dans le cadre des
insuffisances rénales aiguës et chroniques.
L'urée sanguine reste un paramètre de dépistage grossier des maladies
rénales. En pathologie néphrologique, elle est toujours associée au
dosage de la créatinine, voire à la clairance de la créatinine. Les deux
paramètres urée et créatinine se complètent sans s'exclure.
L'élévation de l'urée sanguine (ou hyperazotémie) a donné son nom au
syn-drome clinique observé dans l'insuffisance rénale chronique :
l'urémie.

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2-Créatinine
La créatinine plasmatique et urinaire est le reflet de la masse musculaire
globale. Pour un sujet donné, le taux plasmatique et la quantité de
créatinine éliminée quotidiennement dans les urines constituent des
paramètres biologique remarquablement fixes. Pour ces raisons, la
valeur de la clairance de la créatinine revêt une signification
séméiologique fondamentale lors de l'étude d'une Insuffisance rénale. La
clairance de la créatinine est indépendante de la diurèse, elle mesure
directement la Hitration glomérulaire.
Le taux plasmatique est indépendant de l'apport protéique alimentaire ; il
reflète la masse musculaire du sujet et son métabolisme propre.
L'élimination est exclusivement urinaire, et donc toute variation de la
clairance renseigne directement sur l'état fonctionnel du rein.

2.1. Rappels physiologiques


2.1.1. Origine métabolique
La créatinine provient de la déshydratation de la créatine, elle-même
présente dans le muscle strié où elle permet le stockage d'ATP sous
forme de créatine phosphate ou phosphagène par une réaction catalysée
par la créatine kinase (CK).

• Comportement de la créatinine au niveau du néphron

La créatinine subit la filtration glomérulaire ; elle n'est par la suite ni


réabsor-bée ni excrétée au niveau du tubule. Sa clairance mesure le
volume du Hitrat glomérulaire formé par seconde.
Clairance = 2ml/second pour 1,73 m2 de surface corporelle (voir tables
des Dubois)

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2.2. Méthodes d'exploration
2.2.1. Détermination de la créatinine sanguine :
Le sang total renferme de la créatine et de la créatinine. La créatine se
trouve surtout dans les globules rouges à des taux faibles, alors que la
créatinine est également répartie entre les globules et le plasma. La
concentration en créatinine totale du sang est remarquablement
constante chez un sujet donné, en fonction de sa masse musculaire. Elle
ne dépend ni du régime, ni de l'exercice physique, ni même d'autres
influences biologiques. C'est le constituant sanguin dont le taux est le
plus fixe. La créatinine sanguine ne varie pratiquement que dans les
lésions rénales.
Son taux varie, chez l'adulte, de 50 à 105 p mol/l
2.2.2.Clairance
Elle établit le rapport entre la quantité de cette substance apportée par le
plasma au niveau du rein et la quantité de cette substance éliminée par le
rein. C'est le coefficient d'épuration plasmatique ou nombre de ml de

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plasma totalement épurés par le rein dans l'unité de temps .Ce volume
théorique s'exprime dans le cadre des unités SI en ml/seconde. Il est
utile, pour manipuler simplement les clairances, de retenir que 24 h
correspondent à 1 440 minutes et86 400 secondes.
C= uv/p
C = clairance = volume de plasma totalement épuré.
U =concentration urinaire par litre.
P = concentration plasmatique par litre.
2.3. Signification des variations pathologiques
La créatinine plasmatique et urinaire, sa clairance, l'urée sanguine et
urinaire et l'ionogramme plasmatique et urinaire sont les paramètres
biochimiques fondamentaux de la pathologie néphrologique lors des
insuffisances rénales. Ils sont difficiles à interpréter les uns sans les
autres.

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3-Ammoniac
3.1. Origines biochimiques et destinées

Variations pathologiques de l'ammoniémie


3.3.1. Chez le nouveau-né
L'élévation de l'ammoniémie signe habituellement une anomalie
congéni-tale portant sur l'une des enzymes impliquées dans le cycle de
l'uréogénèse.
Les déficits congénitaux en carbamyl-phosphate synthétase et omithine-
carba-myl transférase sont les plus sévères, conduisant le plus souvent le
nouveau-néau décès dans un tableau clinique fait de coma, mouvement
anormaux ettroubles du tonus.

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Chez l'adulte
Au cours des cirrhoses, les hyper ammoniémies s'observent surtout
lorsque l'hypertension portale ouvre des anastomoses portocaves. Dès
lors l'absence ouF insuffisance d'épuration hépatique de l'ammoniac
(devant être normal ementincorporé dans l'urée), associée au shunt
portocave explique son élévation dansle sang artériel.À l'occasion des
hémorragies digestives fréquentes chez ces malades (varices
œsophagiennes), la désamination bactérienne intense des acides aminés
de l'hémoglobine produit de grandes quantités d'ammoniac qui
atteindront le cer-veau et seront responsables de troubles neurologiques
variables, de la simple obnubilation jusqu'au coma, réversibles lorsque
l'ammoniémie s'abaissera .C'est la classique encéphalopathie portocave

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4-Bilirubine
La dégradation du pigment porphyrinique de l'hémoglobine conduit aux
pig-ments biliaires présents dans le plasma en petite quantité, à l'état
normal, sousforme de bilirubine. Son augmentation pathologique produit
une coloration de la peau et des muqueuses, l'ictère. De multiples
classifications des ictères ont été proposées,les plus récentes s'appuyant
sur le siège et la nature du trouble métabolique res-ponsable de
l'hyperbilirubinémie.
Rappels biochimiques
• Transfert hépatique
Au bout d'environ 120 jours, les globules rouges sénescents sont captés
ethémolyses par les macrophages du système réticulo-endothélial. La
globinesubit une protéolyse, le fer est récupéré.Issue de la dégradation
de la porphyrine de l'hémoglobine, la biliverdine setrans forme en
bilirubine. La molécule de ce pigment rouge brun qui apparaîtdans le
sang de la veine splénique est la bilirubine libre, non conjuguée, inso-
luble dans l'eau et donc prise en charge par le transporteur non
spécifique duplasma, la sérum-albumine.La bilirubine née dans la rate
parvient au foie par la veine porte ; celle qui estissue de la moelle
osseuse, c'est-à-dire du territoire cave, rend compte de lafraction dosable
dans le sang prélevé au pli du coude et parvient au foie, tou- jours fixée
sur la sérum-albumine, par l'artère hépatique.Une fraction mineure est
issue du catabolisme hépatique de l'hème non éry-thropoïétique présent
dans les cytochromes, catalase et peroxydases.
Métabolisme hépatique

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✓ Exploration
L'exploration est simple. Elle s'effectue par le dosage sérique de la
bilirubine et de ses diverses fractions. Le dosage sanguin des sels
biliaires (cholémie), ou leur recherche dans les urines, n'est en effet plus
guère utilisé .Le taux normal de bilirubine totale varie entre :1,7et
20Umol/l.

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Il n'y a pratiquement à l'état normal, que de la bilirubine indirecte dans
un prélèvement de sang veineux au pli du coude, issue de la dégradation
de l'hémoglobine dans la moelle osseuse.

Variations pathologiques
Elles concernent la pathologie en excès c 'est-à-dire les ictères. Ils sont
très divers et leur diagnostic étiologique est parfois difficile, s'appuyant
sur une démarche toujours systématique.

Figure • La démarche diagnostique dans les ictères.

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5-Acide urique
L'acide urique est chez l'homme, qui a perdu l'uricase au fil de
l'évolution, le terme du catabolisme des purines. Sa faible solubilité dans
l'eau explique la pathologie de surcharge, observée au cours des très
fréquentes hyperuricémies.

✓- Rappels biochimiques et physiologiques


• Origines endogènes et exogènes de l'acide urique
L'acide urique provient des purines :
- exogènes, issues de l'alimentation camée (viandes jeunes, abats, ris de
veau) .
- endogènes. Pour celles-ci, on peut ainsi envisager :
Une origine immédiate, proche, à partir des deux bases puriques des
acide snucléiques, adénine et guanine, qui sont désaminées
respectivement enhypoxanthine et xanthine, puis oxydées par la
xanthine-oxydase en acide urique ou trioxypurine .Une origine plus
lointaine, dans laquelle la biosynthèse complète «de novo »des purines
est concernée.
Elle utilise des précurseurs non puriniques (aminoacides
essentiellement) et s'appuie sur du ribose-phosphate ce qui explique la
formation directe d'un nucléotide ,l'inosine 5'phosphate,(IMP) en bout
de voie métabolique. La régulation s'effectue sur l'enzyme amidon
transférase intervenant dès le début de la biosynthèse.

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Figure : Biosynthèse de l'acide unique(PRA=phosphoribosylamine).
La conversion de l'IMP en AMP et GMP procurera les nucléotides
puriques à intégrer, sous forme de nucléotides triphosphates, dans les
acides nucléiques de toutes nos cellules. IMP, AMP et GMP exercent
une action inhibitrice sur l'enzyme amidotransférase .Ils peuvent aussi
être synthétisés directement à partir des bases libres, grâceaux enzymes
APRT (adénine phosphoribosyl transférase) et HGPRT (hypoxanthine,
guanine phosphoribosyl transférase)
. État de l'acide urique
Dans le sang, l'acide urique se trouve sous forme libre, non
nucléotidique ,d'urate monosodique . Il est également présent dans les
espaces interstitiels et l'ensemble de l'acide urique échangeable (avec de
l'acide urique marqué par unisotope) ou pool miscible est d'environ 1,2 g
Même en cas de très forte hyperuricémie, la solubilité de l'acide urique
est maintenue par la présence des protéines plasmatiques.

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Figure: Schéma métabolique de l'acide urique.
. Élimination
En raison de l'absence d'uricase dans nos cellules, qui, chez tous les
mammi-fères (sauf le singe et le chien de Dalmatie), ouvre le cycle de la
trioxypurine etdonne de l'allantoïne, l'acide urique est chez nous éliminé
tel que, essentielle-ment par voie urinaire.
Après une filtration glomérulaire complète, une réabsorption également
com-plète dans le tubule proximal, l'élimination n'est malheureusement
que très par-tielle dans le tube distal. L'acide urique a donc une clairance
basse,de l'ordrede 6 à 10 ml/mn, soit 0,10 à 0,16 mVs.
Le problème majeur est celui de sa solubilité
dans l'urine car en milieu acideles urates repassent sous une forme non
salifiée, encore moins soluble. Leshyperuricémiques ayant généralement
une acidité urinaire élevée, on comprendainsi la fréquence des
précipitations d'acide urique responsables de
calculs desvoies urinaires
(lithiase urique).L'allantoïne est présente, à très faible taux, dans nos
urines mais elle n'estque le résultat de l'action uricasique de la flore
bactérienne intestinal.

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✓ Exploration :
Elle est très simple, associant dosages sanguin urinaire.
L'uricémie : Elle est plus élevée chez l'homme où les taux normaux vont
de : 200 à 420 pmol/l.
L'uricémie de la femme est généralement comprise entre 150 et 360
pmol/l.
L'uricurie ou uraturie: Les taux des urines de 24 heures sont environ 10
fois les taux sanguins soit 7,5 à 4,5 mmol/24 h.
• Applications pathologiques — Hyperuricémies
L'augmentation du pool miscible et donc celle du taux sérique de l'acide
urique sont extrêmement fréquentes chez l'homme (de 5 à 18 % dans les
populations masculines des pays développés suivant les enquêtes).
. Étiologies des hyperuricémies
Secondaires :Elles s'observent au cours des affections suivantes :
-insuffisance rénale chronique .
- grands catabolismes cellulaires .
- tubulopathies.
Primitives : Elle sont très fréquentes, parfois aggravées par des excès
alimentaires et ce sont elles souvent qui sont révélées par des
complications de surcharge.
.Manifestations cliniques
Les complications des hyperuricémies sont liées au dépôt ou à la
précipitation d'acide urique. On décrit descomplication rhumatologiques,
urologiques et néphrologiques.

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La goutte se manifeste d'abord par des crises aiguës au niveau du pied
et en particulier au niveau de la base du gros orteil. La crise
inflammatoire est liée à la précipitation de cristaux d'acide urique dans la
synoviale (arthropathie microcristalline).
Elle évolue ensuite parfois vers un stade subaigu où les crises
inflammatoires peuvent toucher toutes les grosses articulations .
La goutte chronique enfin se caractérise par le tophus, concrétion sous
cutanée d'acide urique amorphe, au niveau des tendons extenseurs, du
pavillon de l'oreille, qui peut aussi se former dans les os au voisinage des
articulations et la goutte devient alors une poly arthropathie chronique
inflammatoire.
La lithiase rénale ,due à la présence de calculs uriques dans les voies
excrétrices rénales se traduit inévitablement par des coliques
néphrétiques, itératives ,sans tendance à l'infection ni à la stase. Les
calculs uriques sont radio invisibles, mais l'uraturie forte ou normale a la
particularité d'être accompagnée d'une acidité urinaire importante qu'il
convient d'atténuer par la prise de boissons alcalines (eaubicarbonatées).
La néphropathie urique est due à des dépôts d'acide urique au niveau
des pyramides des reins. Elle est liée directement à l'hyperuricémie et
toute apparition d'hématurie microscopique au culot, toute élévation de
la tension artérielle doivent entraîner la prescription de freinateurs de la
synthèse urique, abaissant l'uricémie au-dessus d'un seuil de sécurité
(400Umol/1) avant que ne s'installe une insuffisance rénale chronique .
➢ FONCTION
L’azote non protéique constitue une fraction mineure de l'azote du lait et
ses variations, sous l'influence des facteurs du milieu et des facteurs liés
à l'animal, sont faibles comparées à celles de l'azote protéique. Ceci
pourrait justifier dans une certaine mesure que, lors du dosage de l'azote
total, on ne se préoccupe pas de l'azote non protéique. Les variations du
taux d'azote total entre troupeaux en fonction du régime alimentaire et

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de la saison sont, en effet, dues essentiellement à l'azote protéique et
plus particulièrement à l'azote de la caséine.

Conclusion
En conclusion, les composés azotés non protéiques sont des molécules
contenant de l'azote mais qui ne sont pas des protéines. Ils jouent un rôle
crucial dans de nombreux processus biologiques tels que la régulation du
métabolisme, la transmission de signaux et la protection contre les
agents pathogènes. Parmi ces composés, on retrouve les acides aminés
non protéinogènes, les amines biogènes, les bases puriques et
pyrimidiques, ainsi que d'autres molécules telles que l'urée et la créatine.
Leur diversité fonctionnelle et leur implication dans des voies
métaboliques essentielles en font des cibles potentielles pour le
développement de traitements médicaux. La compréhension de leur rôle
et de leurs mécanismes d'action reste un sujet de recherche actif, qui
permettra d'approfondir nos connaissances sur la biochimie et la
physiologie des organismes vivants.

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Les Références :
[1] - https://www.academia.edu/25465658/biochimie_clinique
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