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ALFRED DE MUSSET

 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5848743p.texteImage#

TRISTESSE
« Tristesse » est un sonnet de Alfred de Musset qui fait partie de son recueil de poèmes «
Poésies nouvelles », publié en 1850.
Dans la première strophe, le poète revient sur son passé idéalisé, ce quˈon peut remarquer
par le choix des motifs : « force », « vie », « amis », « gaieté », «fierté » et « génie».
Cependant, tous ses motifs sont précédés du verbe « perdre » qui se répète deux fois car il s
ˈagit dˈune élégie : le poète évoque la perte de toutes les choses qui lui apportaient le bonheur
auparavant. Il répète également la conjontion « et » pour créer un effet de gradation qui
atteint son climax avec lˈutilisation de lˈadverbe « jusquˈà » dans le vers : « J'ai perdu jusqu'à
la fierté ». Les déterminants possessifs mis avant les motifs renforcent aussi lˈimpression de l
ˈunité passée et de dépossession actuelle. Donc, on distingue la différence entre les éléments
utilisés quˈon peut associer à son passé heureux et ceux quˈon associe à son présent
douloureux.
Dans la deuxième quatrain, il personnifie « la Vérité »: il lˈécrit en majuscule, il dit quˈil a
cru que « c'était une amie » quand lˈa connue. La Vérité passe par les sensations : il lˈa
«comprise» , «sentie» après quoi il a été «dégoûté» par elle. Il utilise lˈanaphore « quand »
pour accentuer la différence entre la période avant et après " la connaissance " de la vérité. Le
monde est trompeur et n'est vraiment qu'une illusion jusqu'à ce que nous connaissions la
vérité.
Toutefois, au début de premier tercet, il utilise expression : « et pourtant » pour faire une
rupture avec les deux strophes précédentes. Il explique que la vérité est « éternelle », cˈest un
mal nécessaire quˈon doit connaître pour éviter de rester pas dans l'ignorance.
Dans la dernière strophe, il semble que le Dieu est le donneur de cette vérité et quˈon ne peut
pas lui résister : « Dieu parle, il faut qu'on lui réponde ». Même si le poète souffre, il
commence à chercher une inspiration poétique dans sa mélancolie : Le seul bien qui me reste
au monde / Est d'avoir quelquefois pleuré ». Il passé à un reconquête poétique grâce à sa
trsitesse : elle lui sert pour retrouver le sens dˈun lyrisme nouveau fondé sur la musicalité. Par
exemple, les allitérations en (K) font entendre comme un battement de coeur derrière ses
souffrances :« Quand j'ai connu la Vérité, / J'ai cru que c'était une amie ; /Quand je l'ai
comprise et sentie ».

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