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ECONOMISTE Hénoc MUADI MUJINGA 2023

LE MONDE SCIENTIFIQUE

OUTIL DE PREPARATION POUR


L’EXAMEN DE LA GEOGRAPHIE
ECONOMIQUE

POUR LES ETUDIANTS DE LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

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ECONOMISTE Hénoc MUADI MUJINGA 2023

1. En quoi l’étude des notions de relief, de climat, de démographie,


d’hydrographie peuvent-elles intéresser l’étude de la géographie
économique ?

R/ la géo-éco étant la branche de la géographie, il est tout à fait important de se


baser sur les études des notions de relief, de climat, de démographie,
d’hydrographie pour effectuer la répartition ainsi que la localisation des
activités économiques.

2. Quels sont les éléments pouvant caractériser la structure


industrielle d’un pays ?

R/ le secteur industriel peut être caractérisé par un certain nombre d’éléments


notamment : sa Composition, sa Dimension, sa Localisation et son
Organisation.

3. En quoi les transports constituent-ils un facteur indispensable


au développement d’un pays ?

R/ l’importance des transports dans l’économie peut s’observer à travers les


éléments suivants :

- Sa part dans le P.I.B


- Son rôle dans les échanges internationaux et dans la balance des
comptes d’un pays. Les transports constituent un des facteurs
essentiels de l’ensemble économique production-distribution.
- Son influence sur les structures de production et la circulation de
distribution.

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4. Expliquer chacun de ces différents éléments caractéristiques.

R/

 Sa composition : définie le contenu du secteur industriel afin de


déterminer le poids des éléments qui en font partie.
 Sa dimension : il s’agit d’examiner l’importance de l’industrie dans
l’ensemble économique tant sur le plan qualitatif que quantitatif.
 Sa localisation : la plantation d’une activité industrielle revêt une
importance fondamentale pour le développement économique et social
de la région où elle se localise.
 Son organisation : on distingue principalement deux formes
d’organisation : l’une inspirée du système capitaliste et l’autre du
socialisme marxiste.

5. Parlez brièvement de la composition de l’activité industrielle ?

R/ le contenu de chaque secteur économique varie d’un auteur à un autre. Jean


FOURASTIE, Colin CLARK ou Allen FISHER.

6. Quels sont les critères les plus utilisés pour classifier les
industries ?

R/ la nature des activités, la destination des produits, la nature des produits et


le degré d’évolution sont les critères les plus utilisés dans la classification des
industries.

7. Comment procède-t-on pour étudier la dimension du secteur


industriel ? Expliquez-vous.

R/ il s’agit d’examiner l’importance de l’industrie dans l’ensemble économique


tant sur le plan qualitatif (rôle de l’industrie dans la création du processus de
développement et la diffusion de force de développement) que quantitatif
(recherche des éléments chiffrés. Ex : main d’œuvre).

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8. Dites-en quoi, la géographie économie est importante dans le
cursus d’un économiste ?

R/ la géographie économique instruit les économistes en décrivant, en


comparant et en expliquant à ces derniers l’organisation des activités au sein
des différents territoires concrets.

9. Parlez brièvement de la notion de l’espace telle qu’étudiée en


géographie économique ?

R/ En géo-éco, nous distinguons deux types d’espace : géométrique et


économique. L’espace géométrique renvoi à l’étendue alors que l’espace
économique dispose de trois caractéristiques, à savoir : -l’opacité (pour
franchir une distance on a besoin de l’énergie, du temps, ce qui
occasionne un coû t) ; - l’hétérogénéité (il n’existe pas deux lieux identiques
par ailleurs la distribution spatiale des hommes, des richesses, de l’information
est inégale) ; -l’existence d’un milieu physique, (l’espace n’est pas vide, il
contient des ressources ainsi que des déchets.

10.Parlez succinctement de la notion de nomenclature d’activités


industrielles ?

R/ la notion de nomenclature désigne un classement de toutes les activités et des


tous les produits en vue de faciliter l’organisation de l’information économique
et sociale.

11.Quels sont les différents classements en usage dans notre pays,


RDC ?

R/ En RDC, on distingue plusieurs classements dont celui de la banque centrale


du Congo (B.C.C) ; celui du ministère de l’industrie, du ministère de l’économie
nationale et la classification type par industrie de toutes les branches des
activités économiques (C.I.T.I)

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12.Qu’entend-on par le terme industrie ?

R/ un ensemble des activités qui par la mise en œuvre collective des moyens de
production (le capital, le travail, l’intelligence) permettent de transformer par
une série d’opération successives effectuer à l’aide des machines de plus en plus
automatisées de la matière issue de la sphère géo-biologique en produits
fabriqués, destinés dans la satisfaction des besoins de l’homme qui les fera
disparaitre par leur utilisation.

13.Donnez 4 à 5 types d’industries que vous connaissez et veuillez


définir chacun d’eux.

R/

 Industrie agricole et alimentaire : ensemble d’activités de


transformation des produits agricoles, animaux et végétaux en
aliments.
 Industrie en amont : désigne les activités industrielles procédant au
1ertraitement des matières premières et dont les produits seront à la

 base de la chaine technique de l’élaboration de la production finale. Ex :


GECAMINE
 Industrie en aval : elle désigne les activités industrielles effectuant les
dernières opérations dans l’échelle technique de l’élaboration des
produits. Ex : SNEL

 Industrie de base : sont des industries situées en amont des chaines


techniques longues c’est-à-dire au départ de la succession d’opération
plus ou moins nombreuses et complexes qui vont permettre la
transformation des matières brutes en produit directement
consommables. Ex : SIDERURGIE DE MALUKU

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 Industrie des biens intermédiaires : il s’agit des activités industrielles
fabriquant des produits pouvant être destinés soit à l’élaboration des
biens de production, soit à l’élaboration des biens de consommation.
Ex : MINOTERIE

14.Que savez-vous de la CITI ?

R/ la Classification internationale type par industrie de toutes les branches et


des activités économique est la classification internationale de référence des
activités de production. Elle vise essentiellement à fournir un ensemble de
catégories d’activité pouvant servir à l’établissement des statistiques de
production en fonction de ces activités.

15.En quoi cette classification (CITI) présente-elle des avantages


par rapport aux autres ?

R/ la CITI présente principalement 5 avantages par rapport aux autres


classifications, à savoir :

- Elle est une classification statistique des établissements selon le genre


d’activités économique qu’ils exercent.
- Elle a pour objet l’établissement d’un cadre pour la comparaison
internationale pour les statistiques nationales
- Elle procède par branches, par catégories, par classes et définie d’une
façon détaillée les éléments de chaque groupe ainsi que les biens qui y
entrent et les établissements qui en font partie.
- Elle est une classification complète
- Elle facilite la comparaison à un niveau national et international.

16.Quelles sont les différentes formes d’organisation de l’activité


industrielle ?

R/ on distingue deux formes d’organisation : La première inspirée du système


capitaliste et la deuxième du socialisme marxiste.
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17.Parlez brièvement de la forme d’organisation et d’évolution de
l’entreprise capitaliste ?

R/ la forme capitaliste se caractérise par deux traits essentiels qui sont :


l’appropriation privée des moyens de production et le fonctionnement des
marchés. À côté du secteur privé très largement développés, la coexistence d’un
double secteur public et privée. L’évolution de l’entreprise capitaliste s’est
opérée en 3 phases : la phase de concentration, la phase liée au phénomène de
concentration et la phase de l’apparition des sociétés multinationales.

18.Parlez brièvement de la forme d’organisation de l’entreprise


socialiste ?

R/ l’organisation est de type pyramidale dont le sommet est constitué par le


pouvoir central de l’Etat. La répartition de l’investissement se fait selon les
prévisions du plan. Tous les moyens de production appartiennent à l’Etat. Ex :
TRUST, COMBINAT

19.Que savez-vous de la localisation industrielle : importance,


facteurs traditionnels et facteurs socio-économiques ?

R/ la localisation industrielle revêt une importance capitale pour le


développement économique et social de la région concernée, en ce qu’elle joue
trois rôles, à savoir : Valoriser le potentiel productif régional, créer des
emplois nouveaux, susciter une redistribution des revenus. Deux facteurs
commandent la localisation industrielle :

- Les facteurs traditionnels, dictés par une triple proximité, à savoir :


des ressources énergétiques, des matières premières et des moyens de
communication.
- Les facteurs socio-économiques, ramené à trois niveaux, à savoir : la
production, la distribution et la dotation aux infrastructures.

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20.Comment mesure-t-on le poids du secteur de l’industrie dans
l’économie nationale ? expliquez chacun de ces déterminants.

R/ leur poids sera évalué selon les indicateurs tels que : le PIB (ensemble de la
production effectuée par les nationaux) ; la VALEUR AJOUTEE (différence
entre la valeur de production des biens et service, et la valeur de consommation
intermédiaire) ; le VOLUME DE L’EMPLOI (revenu national) ainsi que leur
part dans l’EXPORTATION.

21.Définissez les termes suivants :

- Industrie de transformation : c’est l’ensemble des industries


manufacturières qui se rencontre en ville ainsi que les agro-industries
situées en milieu rural en raison des liens qu’elles entretiennent avec
l’agriculture.
- Matières première : désigne généralement des produits bruts
nécessaires pour l’élaboration, par le travail industriel d’objet fabriqué.
- Minerais : c’est tout minéral qui contient à l’état pur ou sous formes
de mélange une ou plusieurs substances chimiques déterminées qu’on
peut séparer.
- Réserve : sont des concentrations dans les roches des minerais que
l’on peut exploiter à l’aide des connaissances techniques actuelles.

22.Quels sont les problèmes du secteur industriel congolais ?

R/

 Manque de compétitivité des produits congolais


 Insuffisance de la recherche et des innovations
 La crise de l’agriculture
 Manque des cadres spécialisés et des mains d’œuvres
 Faiblesse de la demande intérieure (pouvoir d’achat)

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23.Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : nature et
organisation du secteur ?

R/ nous savons que :

 Ses activités minières portent sur des ressources limitées et non


reproductives
 Le développement de ses activités exige deux ressources importantes
en termes d’équipement et d’infrastructure.
 Son fonctionnement se fait à des niveaux de risque très important à
cause de l’incertitude géologique des gisements, de caractéristique des
marchés, prix des minerais
 Sa structure est souvent très concentrée et comporte une large
intégration verticale allant de l’exploitation jusqu’à la
commercialisation.

24.Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : volet


principales ressources minières ?

R/ la RDC regorge de plus de 1100 substances minérales répartis dans quatre


provinces, à savoir : le KATANGA (cuivre, cobalt, l’uranium, l’Etain,) ; les
deux KASAÏ (Diamant) ; la PROVINCE ORIENTALE (l’or) ; le GRAND
KIVU (l’or, l’Etain, la cassitérite, le coltan,)

25.Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : volet


politique fiscale ?

R/ le régime fiscal de l’industrie minière de la RDC est en cohésion avec les


normes internationales, mais l’actuel système fiscal pose quelques problèmes
notamment :

- Harcèlement fiscal
- Traçabilité des produits miniers
- Les conflits d’intérêt
- La rétrospection des recettes fiscales du système minier
- La nécessité de tenir compte de la décentralisation, la vulgarisation des
informations (ITIE)
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26.Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : volet
problèmes du secteur

R/ il y a deux types de problème :

 Interne : le manque de disponibilité financière nécessaire au


renouvellement des équipements ainsi que des gisements miniers
(recherche)
 Externe : les fluctuations des cours de produits miniers, les transports
de produits miniers

27.Que savez-vous des matières premières d’origine métallique ?

R/ il existe deux types de matière première d’origine métallique, à savoir : les


minerais de fer et les métaux non-ferreux.

28.Que savez-vous des matières premières d’origine végétale ?

R/ elles sont celle qui désignent des produits bruts l’exploitation forestière ou
encore l’agriculture. Ex : coton, hévéa

29.Parlez brièvement des fluctuations des cours des matières


premières.

R/ les fluctuations de cours des matières premières ont pour conséquences :

- L’instabilité des recettes rendant impossible un développement


régulier de l’économie,
- Déséquilibres inflationnistes de la balance de paiement liée à
l’exploitation,
- Déséquilibre de la finance publique des ressources,
- Difficulté d’affectation rationnelle des ressources.

Pour remédier à cette situation on a mis en place deux politiques


internationales visant à réduire la variation des prix jugées excessive
d’une part et cherchant à compenser les pertes subies par les baisses des
prix d’autres parts.

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30.Parlez brièvement de la région industrielle de Kinshasa et pôle
de développement.

R/ la région industrielle de Kinshasa répond au concept de pôle de


développement au de Raoul BOUDEVILLE, en ce sens que c’est une
agglomération innovatrice et dynamique où l’investissement a des effets
d’entrainement importants sur le centre satellite de l’économie régionale et sur
les pôles de croissance d’autres régions.

Kinshasa joue les 4 fonctions économiques revenant généralement à un port. A


savoir : les fonctions de stockage, de commercialisation, d’industrialisation et
régionale. Kinshasa est le centre de gravité de l’économie congolaise car elle
intervient pour plus de 35% dans la formation du produit national brut(PNB).
Par ailleurs, Kinshasa concentre l’essentiel de l’industrie congolaise de
transformation : elle occupe la 2e position après le Katanga pour l’ensemble du
secteur secondaire.

31.Quels sont les facteurs d’émergence du pôle de Kinshasa ?


expliquez-vous.

R/

- Les problèmes liés aux transports fluviaux : le caractère non navigable


du fleuve Congo au-delà de quelque kilomètre de Kinshasa.
- La situation géographique du port de Matadi : l’incapacité du site de
Matadi à stocker les marchandises à importer et à exporter
- La nature politico-administrative de la ville de Kinshasa

32.Quel est le poids du pôle de Kinshasa dans l’économie


nationale ?

R/

- Sur les plans des activités industrielles, Kinshasa reste le centre de


gravité de l’économie congolaise, elle intervient jusqu’à 35% dans la
formation du PNB, elle s’explique surtout après l’effritement de
l’industrie cuprifère du Katanga,
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- Sur le plan du secteur secondaire, le pôle de Kinshasa occupe la 2ème
place
- Sur le plan du secteur tertiaire, Kinshasa occupe la 1ème place avec 68%
de la population active devant le secondaire. A ces jours Kinshasa
concentre l’essentiel de l’industrie congolaise de transformation que
forme avec le commerce les deux secteurs d’activités les plus
importants du pays.

33.Quelles sont les activités industrielles du pôle de Kinshasa ?

R/ Industrie alimentaire : MARSAVCO ; Industrie brassicoles : BRALIMA ;


Industrie tabatières : B.A.T ; Industrie de construction : CINAT, MALT Forest ;
Industrie de montage automobile : CEFAO ; Industrie de métallurgie :
sidérurgie de MALUKU ; Industrie chimique : NDOMBASSI ; Industrie de
textile : UTEXAFRICA

34.Parlez brièvement du pôle de Kisangani : définition et


problèmes.

R/ le pôle de Kisangani ne constitue pas à proprement dit d’un pôle économique


dans le sens d’un réseau industriel exerçant les effets de polarisation. Kisangani
est une ville tertiaire et animatrice du milieu rural c’est un lieu de passage des
migrations agricoles. L’exportation des minerais à l’état brut, la faible distance
économique Kinshasa-Kisangani, l’exportation de la production vivrière et
industrielle vers Kinshasa constituent les problèmes du pôle de Kisangani.

35. Parlez des régions à poches industrielles en RDC?

R/ les régions à poche industrielle représentent les petites zones où se pratiquent


des activités industrielles réduites dans la plupart des cas à extraction minière
et sont appelées poches. Ces régions se rencontrent au Kivu, dans la province
orientale et aux deux Kasaï.

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36.Différenciez : pôle de développement, pôle de croissance et pôle
d’intégration.

R/ le pôle de développement a des effets d’entrainement sur lui-même et sur


l’ensemble de l’économie nationale, le pôle de croissance a des effets sur lui-
même et le pôle d’intégration sur lui-même et sur l’ensemble de l’économie
nationale créant de nouveaux entrainements et possibilités d’innovation.

37.Que savez-vous des ressources énergétiques non renouvelables ?


expliquez-vous

R/ ce sont celle qui au fur et à mesure qu’on les utilise diminue. Toute fois
on note que le réserve reste encore abondante dans le monde et se présente
sous formes : pétrole, houille, uranium, …

38.Que savez-vous des ressources énergétiques renouvelables ?


expliquez-vous

R/ les ressources énergétiques renouvelables sont celles qui se renouvellent où se


régénèrent chaque année, et ce, grâce à la transformation de l’énergie de base qui
est l’énergie solaire. Dans cette catégorie, on cite notamment l’hydro énergie, la
biomasse, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie géothermique.

39.Que savez-vous de la production du charbon dans le monde ?

R/ Elle dépend de deux conditions fondamentales :

- Au plan technique : il convient d’étudier l’état des gisements à


exploiter
- Au plan économique : il convient d’étudier les conditions concernant
la valeur économique du gisement
Zone pauvre en charbon : l’Afrique et l’Amérique du sud
Zone riche en charbon : l’Europe, l’Amérique du nord

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40.Parlez brièvement de la production et de la commercialisation
du pétrole en RDC.

R/ la RDC dispose d’un grand potentiel de production d’hydrocarbure mais


celui-ci est encore sous exploité parce que peu prospecté et cartographié. Parmi
les sociétés de production du brut congolais, on peut citer : PERENCO,
CONGO SEP…

41.Quels sont les produits obtenus à partir du pétrole brut ?

R/ essence, Gaz, kérosène, fuel oïl, le coke, le gasoil, l’asphalte, le carburant pour
moteur, huile de cylindre.

42.Parler des zones de production du pétrole en RDC.

R/ en RDC, il existe trois zones de production du pétrole, à savoir l’Ouest, la


cuvette centrale et le bassin des grands lacs à l’Est (le graben). Cependant,
malgré le considérable potentiel dont dispose le pays, la production pétrolière
demeure stagnante dessous de 30.000barils par jour, très en deçà de ses
potentialités. Les bassins sédimentaires de la RDC demeurent à ce jour peu
prospectés et cartographiés.

Les opérations de stockages, transport et distribution sont en charge


d’entreprises publiques qui ont du mal à assurer l’approvisionnement dans tout
le pays, notamment à cause des problèmes financiers et l’insuffisance
d’infrastructures. Parmi les société productions, on peut signaler GULF OIL et
PERENCO

SEP-CONGO s’occupe du stockage et de la distribution des produits pétroliers


en RDC et de la gestion des dépôts de toutes les sociétés de distribution. La
distribution est assurée concurremment par COHYDRO, TEXACO, ENGEL,
TOTAL, ELF, …

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43.Parlez très succinctement de la production et consommation
d’énergie en RDC : volet hydro énergie ?

R/ il s’agit de faire un éventaire de l’ensemble des barrages pour savoir leur


cotation ainsi que leur potentialité. Leur potentiel énergétique est à environ
110000megawalt soit le plus élevé en Afrique contre une production actuelle
d’environ 3% du potentiel, les stations hydrauliques : Inga 2, Inga 2, Zongo,
Uzuzi, etc.

Au niveau de la consommation il y a faible niveau d’accès soit 6%


seulement des ménages ainsi que l’offre aléatoire dans le secteur constitue
une construction majeure au développement économique et sociale du
pays.

44.Que savez-vous du secteur forestier de la RDC ?

R/ le secteur forestier de la RDC comprend :

- La forêt de Mayombe dans le Bas-Congo


- La forêt de la cuvette centrale entre l’Equateur et le Bandundu
- La forêt dense, des montagnes à l’Est
- La forêt sèche du Katanga et la galerie

La mesure du gouvernement est d’accroitre la contribution du secteur


forestier à la croissance économique tout en garantissant une exploitation
durable et respectueuse de l’environnement.

45.En quoi le concept de « pôles de croissance » peut-il être un des


leviers du développement de notre économie ?

R/ par le fait de l’existence d’une unité motrice qui constitue un élément moteur
autour duquel tourne les autres activités industrielles soit en amont, soit en
aval de ce dernier.

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46.Définissez les concepts ci-après :

Industrie motrice : c’est celle qui possède un important pouvoir


d’induction ou d’entrainement c’est-à-dire qu’elle provoque dans
son environnement immédiat la création et le développement
d’industries qui lui sont directement liées.
Faire-valoir direct : forme d’exploitation familiale dans le cadre
de la petite propriété paysanne ou avec l’utilisation de la main
d’œuvre salarié. Le propriétaire met en culture son domaine avec
l’aide de sa famille.
Faire-valoir indirect : ici l’exploitant n’est pas maitre de la terre
mais doit le partager le pouvoir et la responsabilité avec le maitre.
Industrie légère : industrie qui utilise les matières premières et
fabrique les produits de forte valeur à l’unité de masse, leur
production est souvent exprimée en unité ou en valeur. Ex :
SAMSUNG
Minerais : c’est tout métal qui contient à l’état pur sous forme de
mélange une ou plusieurs substances chimiques déterminées qu’on
peut séparer
Industries des biens de consommation : c’est l’ensemble des
activités industrielles qui fabrique des produits destinés à la
consommation individuelle, qu’il s’agisse des biens de
consommation durable, semi-durables ou non durable.
Industrie de biens intermédiaires : c’est l’ensemble des
activités industrielles qui fabriquent des produits pouvant être
destinés soit à l’élaboration des biens de production soit à
l’élaboration des biens de consommations.
Industrie motrice : c’est celle qui possède un important pouvoir
d’induction ou d’entrainement. C’est-à-dire qu’elle provoque dans
son environnement immédiat la création et le développement
d’industries qui lui sont directement liées.
Métayage : mode juridique d’exploitation de la terre à un locataire
moyennant une rétribution qui représente un certain pourcentage
du produit de l’exploitant.

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Zones économiques spéciale : est une aire géographique qui
sécurise les investissements y réalisés, notamment grâce aux
avantage fiscaux, douaniers et autres facilités qui permettent aux
investisseurs qui y investissent de bénéficier des appropriées
devant attirer les capitaux extérieurs.
Biomasse : il s’agit de diverses sources des matières organiques
végétales. Tels quel bois, les plantes annuelles et les déchets des
activités agricoles, contenant de la cellulose et du lignite qui
proviennent de la fixation de l’énergie solaire grâce à la
chlorophylle.
Zone franche d’Inga : aire géographique accorde des avantages
fiscaux douaniers aux entreprises qui s’y installent.

47.Parlez brièvement des systèmes agricoles dans le tiers-monde ?


donnez-en les détails.

R/ dans les pays du tiers-monde, il existe une multitude des systèmes agricoles
qui sont :

 L’économie de SUBSISTANCE : cette notion est liée à celle de famille,


de tribu caractérisée par un faible niveau de vie. Ici, les rôles des
producteurs et consommateurs se confondent. L’idée de croissance
économique et de performance économique est absente. L’objectif
recherché est d’assurer la subsistance de la communauté.
 L’économie de TRAITE : c’est une économie des marchés non réussi
caractérisée par : 1) la nature des biens intervenant dans l’échange ; 2)
le manque de spécialisation entre commerce d’achat et celui de vente ;
3) la position dominante du traitant due au manque de comportement
de l’agriculteur
 L’économie FEODALE : elle met en présence le propriétaire et
l’exploitant avec un système des rapports particuliers. il est caractérisé
par : la séparation entre une classe fonciers et celles des exploitants
locataires ; une faiblesse numérique de propriétaires terriens ; manque
d’incitation à l’amélioration foncière de la part des exploitant ; une
emprise trop forte du propriétaire terrien sur l’exploitant.
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 L’économie de PLANTATION : caractérisé par : la pratique d’une
agriculture contraignante portant sur les cultures abusives : cacao,
café, ; la présence de capitaux importants ; et la dominance souvent
des étrangers.

48.Parmi les systèmes d’exploitation agricoles dans le monde,


parlez brièvement de l’économie de plantation

R/ l’économie de plantation est un type d’économie agricole propre à


l’exploitation des produits tropicaux. Elle se caractérise par la pratique d’une
agriculture contraignante portant sur des cultures arbustives : café, cacao,
caoutchouc, banane, thé, palmier, cocotier.

Le système est basé sur l’arboriculture et exige des connaissances techniques


poussées et étendues et un respect des prescriptions culturales. Elle apparait
comme une forme agricole de l’économie coloniale du fait de son externalité, en
raison de l’origine des gens qui le pratiquent, la provenance des capitaux
nécessaires et sa création et la destination de ses produits.

49.Parlez du café congolais ?

R/ la RDC produit deux types de café, à savoir :

- L’ARABICA : cultivé au KIVU, il ne supporte pas le climat


équatorial sous lequel il connait divers maladie, il ne peut se cultiver
avec succès qu’à partir de 1200 à 1700mm, une température moyenne
de 18° à 20° et des précipitations totalisant 1000 à 1500mm/an
- ROBUSTA : cultivé à la province orientale, exige un climat plus
chaud 22-20°, un excès de pluies est défavorable à 3000mm, demande
néanmoins plus de pluie que l’arabica et supporte la saison sèches
prolongée

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50.Parlez sommairement de la production de plantes à l’huile.

R/ ces plantes produisent de l’huile comestible et de l’huile de lessive, elle varie


d’un climat à un autre parmi les oléagineux nous avons : l’arachide, le tournesol,
le soja, le sésame, etc.

En RDC, elles sont beaucoup plus exploitées à l’Equateur, au Bandundu, la


Province Orientale et le Kasaï occidental.

51.Parlez sommairement des productions des plantes à sucre.

R/ la production de sucre (saccharose) s’obtient principalement à partir de la


betterave et de la canne à sucre. La betterave est produite dans les zones
tempérées et la canne à sucre est produite dans les zones chaudes. La canne à
sucre est produite en RDC dans le Bas-Congo, le Kivu et la Province Orientale

52.Parlez sommairement des produits d’élevage en RDC et dans le


monde.

R/ le marché des produits animaux repose sur l’élevage géographique qui est
très dispersé dans les pays à haute technicité agricole de l’Europe, Amérique du
Nord et autres pays.

On distingue trois formes d’élevage de gros bétails :


- Elevage ARCHAIQUE : à très faibles valeur économique,
- Elevage REGIONALEMENT SPECIALISEE DES PAYS à ECONOMIE
INDUSTRIELLE : ce type d’élevage produit du lait et de la viande qui
font l’objet d’échange destiné à courte distance. Se développe dans les
vallées et les régions de montagne.
- Elevage SPECULATIF : pratiqué à titre exclusif ou en liaison avec les
spéculations culturales variées. Il produit des conserves et même des
concentrations de lait destinées à la vente de grande distance

Toutefois, l’évaluation du cheptel pose problème du fait des carences de


statistique surtout lorsque la production n’est pas commercialisée.
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53.Parlez sommairement des produits de la pêche en RDC et dans
le monde.

R/ le potentiel halieutique de la RDC reste encore inexploité au point où les


poissons meurent de vieillesse dans les lacs. La consommation des poissons reste
concentrée dans un petit nombre des régions du monde, à savoir : l’Europe du
Nord-Est, l’Asie orientale, la canada, la côte de l’Amérique du sud.

54.Parlez brièvement des sols congolais et de leur vocation agricole.

R/ la RDC comprend divers types de sol qu’on peut ramener à trois catégories
essentielle : le férisols, le férrasols et les arénoferals. De manière générale les sols
congolais ne sont pas de bonne valeur agricole parce qu’il contient du sable et
sont associés au sol dont la valeur agricole est faible. Néanmoins 30% de la
superficie de la RDC est couvert des surfaces agricoles et son régime foncier est
de type coutumier c’est-à-dire que les terres sont allouées aux chefs coutumiers.
Mais ce secteur est confronté à des contraintes liées à son financement et à sa
politique agricole.

55.Différenciez sommairement la production non vivrière de la


production vivrière.

R/ la production non-vivrière sont plus utilisé comme matière première pour


l’obtention d’un bien de consommation tandis que la production vivrière est
destinée à l’alimentation de base direct.

56.Parlez brièvement de la production non vivrière.

R/ production qui comprend la quasi-totalité des productions généralement


qualifiée d’agro-industrielle ou moderne dont une grande partie est destinée à
l’exportation et l’autre au marché local. Il s’agit : des stimulant (cacao, thé) ;
des oléagineux (arachide) ; plantes à caoutchouc (hévéa) ; des fibres textiles
(coton, roselle) et des exploitations forestières. La RDC détient 47% des réserves
de l’Afrique en forêt et la forêt congolaise compte environ 28 ESSENCE
forestière.
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57.Parlez brièvement de la production vivrière.

R/ production destinée à l’alimentation de base (féculant, céréales, légumineuse,


fruit). Pour la RDC, il s’agira notamment du riz, de manioc, d’haricot et de
pomme de terre.

58. Expliquez les concepts ci-après :


Effet de multiplication : C’est Lorsqu’une industrie motrice suscite la
croissance d’industries dont les produits sont nécessaires à son
approvisionnement c’est-à-dire situés en amont de son activité.
Effet de polarisation : C’est lorsque l’industrie motrice suscite la
croissance d’industrie utilisant comme matières premières les produits
dès sa fabrication c’est-à-dire d’industries situées en aval de son activité.
Pôle de développement : C’est une agglomération innovatrice et
dynamique où l’investissement a des effets d’entrainement importants
sur le centre satellite de l’économie régionale et sur les pôles de croissance
d’autres régions.
Pôle de croissance : C’est une agglomération industrielle axée autour
d’une unité motrice.

59.Que savez-vous du réseau fluvial congolais ?

R/ le réseau fluvial de la RDC est dominé par l’ONATRA et la SNCC.


L’ensemble de ce réseau représente 23000km dont 14500 sont navigables.

L’ONATRA exploite les voies navigables entre Kinshasa et Kisangani (fleuve-


Congo) ; Kinshasa-Ilebo (rivière Kasaï) ainsi que leurs affluents ; et la
navigation sur le bas-fleuve entre Matadi-Banana.

La SNCC exploite le tronçon fluvial sur le fleuve Congo entre Bukavu et


Kongolo. Kindu et Ubundu ainsi que le transport lacustre sur les lacs Kivu et
Tanganyika.

Ce réseau compte plusieurs ports notamment les ports de Matadi, Banana et


Boma (Bas-Congo) ; les ports de Kinshasa, Mbandaka, Lisala, etc…

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Il convient de déplorer que le réseau est vétuste et mérite une réhabilitation
urgente, les travaux de dragage et de balisage doivent être continuellement
menés. Les ports méritent d’être équipés.

60.Quels sont les traits caractéristiques majeurs de la République


Démocratique du Congo, aussi bien du point de vue physique,
démographique qu’économique ?

R/ - Du point de vue physique : la RDC a une superficie de


2.345.409km². Avec 9 pays voisins. ;
Reliefs : Nous avons : la cuvette centrale, les plateaux, les montagnes de
l’Est et du Katanga comme reliefs.
Hydrographie : le fleuve Congo est la 5ème au monde par sa longueur et
2ème par son débit 50.000m²/s, avec la Lukuga, l’Aruwimi, Lulua, Kasaï,
Lomami, Mongala et l’Ubangi comme affluents. La RDC a deux types de
lacs : RESIDUELS et TECTONIQUE.
Climat : équatoriale, tempérée, tropicale
Géologiques : plusieurs types des sols= ferra sols, arenoferals et Ferri sols.
Végétation : savanes, forêt clairs, steppes et forêt équatoriales.
- Du point de vue démographique : avec une population estimée à
70.000.000, la RDC dispose d’une population jeune et en pleine
croissance, le taux annuel de la population est de 2.9%/l’an
- Du point de vue Economique : analyse de l’évolution du cadre
macro-économique, finance publique et la balance de paiement.

61. Au regard de ce que représente les eaux sur le globe :

Où vont toutes les eaux qui coulent ?

R/ Les eaux qui coulent sur le globe suivent principalement deux chemins :
l'évaporation et le ruissellement.
L'évaporation se produit lorsque l'eau est chauffée par le soleil, ce qui la
transforme en vapeur d'eau. Cette vapeur d'eau s'élève dans l'atmosphère et
forme des nuages. Les nuages se déplacent avec les courants atmosphériques et
se condensent pour former des précipitations, telles que la pluie, la neige ou la
grêle. Ces précipitations tombent ensuite sur la terre.

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Le ruissellement se produit lorsque les précipitations tombent sur la surface de
la terre et s'écoulent vers les rivières, les lacs et les océans. Sur leur chemin, les
eaux de surface peuvent être absorbées par les plantes, s'infiltrer dans le sol
pour former les réserves d'eau souterraines ou être utilisées par les êtres vivants.
L'eau qui atteint les rivières finit par s'écouler vers les océans.

Pourquoi nous n’inondons pas ?


R/ Les océans ont une capacité de stockage énorme et peuvent accueillir une
grande quantité d'eau sans se déborder. De plus, le cycle de l'eau, qui inclut
l'évaporation et le ruissellement, permet de réguler le flux d'eau, évitant ainsi
les inondations massives.
Cependant, il est important de noter que les inondations peuvent toujours se
produire dans certaines régions en raison de divers facteurs tels que les
précipitations intenses, la topographie, la saturation des sols ou les
constructions humaines inappropriées

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