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CPGE – OUJDA
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CHIMIE
MP OUAAQIL MOSTAFA
Thermodynamique des systèmes chimiques
I- Le Potentiel chimique :
1- Définition : Soit un système formé de plusieurs constituants, et ni le nombre de moles du
constituant « i ». Exemple : système en réaction chimique.
L’énergie interne U étant extensive, on peut écrire U ( S,V, n1, ……., ni,…..) ce qui donne :
∂U ∂U ∂U
dU = dS + dV + dni
∂S V ,ni ∂V S ,ni ∂n
i S ,V ,n j ≠i
∂U
Par définition : µ i =
∂ni S ,V ,n j ≠i
H = U + PV et G = H − TS
∂G
dG = VdP − SdT + µ dn µ i =
∂ni P ,T ,n
i i
j ≠i
Remarque :
Si le constituant « i » est réparti entre plusieurs phases, le système évolue de sorte qu’à
l’équilibre µi ait même valeur dans toutes ces phases.
On montre que : G = µ i ni
dG = µ dn + n d µ
i i i i = VdP − SdT + µ i dn i
n dµ i i = VdP − SdT Relation de Gibbs-Duhem
µ (T,P°) noté µ°(T) est dit potentiel chimique standard du gaz parfait pur.
Pi = pression partiel du GP « i »
L’état standard étant le GP « i » pur à la température T, sous une pression de 1 bar.
c- solution idéale : C’est une solution dans laquelle chaque composé « i » a pour
potentiel chimique µ i (T , P ) = µ i0 (T ) + RT ln ( xi )
ni
avec xi = = fraction molaire de « i ».
ni
µi°(T) est le potentiel chimique standard du constituant « i » à la température T. L’état standard
étant « i » pur à la température T, sous une pression de 1bar.
[i ]
d- solution diluée idéale : µ i (T , P ) = µ i0 (T ) + RT ln avec [i] = cc de « i »
1M
(
f- Cas general : Dans tous les cas on peut écrire µ i T , P = µ i T + RT ln ai) 0
( ) ( )
ai est appelée l’activité du constituant « i ».
et µi°(T) est le potentiel chimique standard du constituant « i » à la température T. C’est le
potentiel chimique du constituant « i » pris dans son état standard à la température T, sous une
pression P° = 1 bar, dite pression standard.
ν i
ni − ni 0
A t = 0 on prend ξ = 0 à un instant t qlcq ξ =
νi
Ecriture d’un bilan de matière :
ν1 A1 + ν2 A2 +…… ν’1 A’1 + ν’2 A’2 +………
t=0 n1 n2 n’1 n’2
t qlcq n1-ν1 ξ n2 -ν2 ξ n’1 +ν’1 ξ n’2 +ν’2 ξ
ni 0
Le réactif limitant correspond au rapport le plus petit.
νi
Exemple : A + 2B AB2 B est le réactif limitant
t=0 1 1 0
4- Critère d’évolution :
dG < 0
la fonction d’état G ne peut donc que décroitre, et à l’équilibre elle
est minimale càd
dG = 0 0
é
∂Z ∂Z ∂Z
dZ = dT + dP + dni
∂T P ,ni ∂P T ,ni ∂ni T ,P,n j≠i
∂Z
On pose zi =
∂ni T , P ,n j≠i
∂Z ∂Z
dZ = dT + dP + (ν i z i ).dξ
∂T P ,ξ ∂P T ,ξ
=8
∆ 8 9 :6 ;6 < >
= ?,@
b-
D’autre part dG = V dP – S dT + ∑ 56 76 C ⇒ A B
GH GH
G? @,I G? @,I
J J
A B B L G?
GH G H
G? @,I ? @,I
J J
et puisque ∑ 76 56 alors :
= 56 = F
ℎ6 BL ⇒ F A BL < >
=B B =B B
c- Relation entre F A et F M
A M NO ⇒ ℎ6 P6 BQ6 ⇒ F A F M NF O
ii- Cas où les réactifs et les produits constituent des phases condensées:
Dans ce cas ΔrV est négligeable devant ΔrU et ΔrH et nous pouvons écrire ΔrH = ΔrU
Lorsqu’un constituant est pris dans son état standard à la température T, nous avons :
hi°(T) et si°(T) sont respectivement l’enthalpie molaire standard et l’entropie molaire standard
du constituant « i ».
∆rG 0
on peut aussi écrire K (T ) = exp −
RT
c’est loi d’action de masse, dite aussi relation de Guldberg et Waage
∂ ∆rG0 ∂ d ln K (T ) ∆ r H 0
∆ r H = −T
0
2
= RT 2 (ln K (T )) =
∂T T P,ζ ∂T dT RT 2
dhi0 d∆ r H 0
= Cpi0 (T ) = ν i C pi0 (T ) = ∆ r C 0p Loi de Kirchhoff
dT dT
dsi0 C pi (T )
=
0
d∆ r S 0
=
ν C (T ) = ∆ C (T )
i
0
pi r
0
p
dT T dT T T
C 0pi (T ) étant la capacité calorifique molaire à pression constante du constituant « i » pris dans
son état standard. C pi0 (T ) dépend en général de la température.
∆ AZ 1 1
U7VW)BL *X U7VW)BY *X < >
[ BY BL
BL
∆ C Z )BL * ∆ C Z )BY * ∆ ]^Z U7 < >
BY
∆ rG 0 d∆r G0
∆ r H 0 = −T 2
d
et ∆r S 0 = −
dT T dT
L’état standard de référence d’un élément chimique à la température T est l’état physique le
plus stable pour cet élément à cette température sous une pression de 1bar .
Si la phase stable est gazeuse, l’état standard est le GP de même formule à la température T
sous une pression de 1bar.
O O2 (g) (GP)
N N2 (g) (GP)
C C(s) (graphite)
Al Al(s)
On appelle réaction de formation standard d’un composé (i), défini par sa formule et sa
phase, la réaction qui forme une mole de ce composé (coeff.stoech. correspondant = 1) à partir
des éléments se trouvant dans ce composé pris dans leurs états standards à la température T
considérée.
L’enthalpie libre standard de cette réaction est dite enthalpie libre standard de formation
du composé « i » considéré et elle est noté ΔrG°f ( i ) ( j.mol-1).
La fonction enthalpie H étant une fonction d’état alors on peut choisir un autre chemin pour
former les mêmes produits.
Généralisation :
ΔrH°( T ) = νi ΔrH°f (i) ( T ) ( j.mol-1)
Données à 298K :
h 2 (T) - h 1 (T) ∆ r H (T )
∆ r S (T ) = s 2 (T) - s 1 (T) = = (j.mol-1 .K-1)
T T
_^ ∆A ≈ a6Ibc ∆ AZ
Remarque :
La somme porte sur tous les constituants présents dans l’état final y compris les
constituants inertes.
Une réaction qui se produit très rapidement peut être considérée comme adiabatique.
r est le nombre de relations supplémentaires, entre les paramètres intensifs, imposées par
l’opérateur.
Exemple :
3- Corps pur sous deux phases : υ = (1) + 2 – 2 = 1 ; il s’agit d’un équilibre physique et
non chimique ( k = 0).
Introduction :
Nous avons vu, au chapitre précèdent, qu’un système siège d’un équilibre chimique peut être
caractérisé par divers paramètres intensifs : température, pression totale, pressions partielles,
fractions molaires, ... Ces paramètres ne sont généralement pas tous indépendants. La variance
permet de préciser le nombre de ceux qui peuvent être fixés indépendamment les uns des autres
afin de définir, de façon univoque, l’état du système.
La connaissance de la variance d’un système renseigne sur la nature des facteurs dont dépend
l’état d’équilibre. Il sera alors intéressant, pour optimise un procédé chimique, de prévoir
qualitativement, puis quantitativement, l’effet d’une modification d’un de ces facteurs.
Le critère thermodynamique doit bien évidemment être mis en balance avec les critères
cinétique, environnemental et économique.
Principe de l’étude :
Partant d’un état d’équilibre (∆ 0), on perturbe le système en modifiant légèrement un
paramètre (température, pression, composition) et on souhaite connaître l’évolution du système.
∆ 0 ∆ 0
1er état d’équilibre 2ème état d’équilibre
Y L
perturbation relaxation
∆ ∆ ∆ ∆
état transitoire
Y
Pour une faible variation i d’un des paramètres dont dépond l’équilibre on calcul la
différentielle ∆ pour conclure sur son signe.
• si ∆ 0 alors l'équilibre se déplace dans le sens direct.
• si ∆ 0 alors l'équilibre se déplace dans le sens inverse.
• si ∆ =0 alors il n’y a pas de déplacement de l'équilibre.
_
∆ [B U7
W
A l’équilibre ∆ 0 et _ W
Si _ W alors ∆ 0 et l’équilibre se déplace dans le sens inverse
Si _ W alors ∆ 0 et l’équilibre se déplace dans le sens direct
N6
pour o gaz 56rbs 56r
Z
)B* [B U7 < Z > tQlj N° 1 utv
N
76
N6 N lk F 9 :6 56Z [B U7 W )B*
yr
°
6
On obtient alors :
N
∆ [B U7 W )B* [B 9 :6r U7) 76r * [B 9 :6r U7 z {
yr
6r 6r
Remarque : l’extension de cette étude au cas des solutions aqueuses peut être faite sans
problèmes.
∆ ∆ U7W
< > [ U7W)B* ⇒ < > [
B B B B
1 ∆ ∆ ∆ AZ
[ ⇒
B B BL [B L
F A°)B*
∆ B
B
La synthèse de l’ammoniac est favorisée par des basses températures, mais attention au
problème cinétique.
2- Influence de la pression :
∆ 1 N
[B ƒ9 :6r „ ⇒ ∆ [B ƒ9 :6r „
N N N
6r 6r
Loi de Lechatelier :
a- Constituant inerte :
N [B
NO yr [B ⇒ jkl ⇒ ∆ 0 ⇒ pas de déplacement d‡ équilibre.
yr O
Pour une quantité d’oxygène donnée, l’utilisation de l’air ( 20% O2 + 80% N2 ) à T et V ctes n’a
pas d’influence sur l’état d’équilibre.
b- Constituant actif :
76r
∆ [B:6r
76r
a- Constituant inerte :
yr
∆ [B ƒ9 :6r „
y
6r
b- Constituant actif :
yr 76r
∆ [B 9 z { [B:6r
yr 76r
76r 76r
∆ [B 9 z { [B:6r
yr 76r
′•ù
ce qui donne:
76r
∆ [B ‰ƒ9 :6r „ Š6r :6r ‹
76r
6r
nig
avec xig = est la fraction molaire de « ig » dans l’état d’équilibre initial.
Ng
Cas particuliers : cas où le signe de ∆ ne dépend pas de xig.
• si ν ig =0
• si ν ig > 0 et ν ig < 0
• si ν ig < 0 et ν ig > 0
Une réaction de demi-équilibre est toujours écrite dans le sens d’une réduction.
Le potentiel de Nernst du couple Ox1/Red1 est donné par :
[B tŽ••
ŒY ŒYZ U7 z { pour le cas )1*
7Y ℱ t‘e’•
b
[B VtŽ•• X . )t“ ” *•
ou
Ox1 + n1 e- Red1
Ox2 + n2 e- Red2
la réaction d’oxydo-réduction entre Ox1 et Red2 s’écrit, en multipliant le premier demi équilibre
par n2 et le second par n1 :
n2 Ox1 + n1 Red2 n2 Red1 + n1 Ox2
∆ 7ℱŒ
[B tŽ•• [B tŽ•Ÿ
∆ 7ℱŒ 7 ℱ žŒYZ U7 z { ŒLZ U7 z {
7Y ℱ t‘e’• 7L ℱ t‘e’Ÿ
tŽ•• tŽ•Ÿ
IŸ I•
7 ℱ)ŒYZ ŒLZ * [B U7 z { [B U7 z {
t‘e’• t‘e’Ÿ
Or ∆ ∆ Z
[B U7_ ⟹ ∆ Z
7ℱŒ Z
A l’équilibre ∆ 0 donc ŒY ŒL
7ℱ Z
ce qui nous donne :
ln W)B* )Œ ŒLZ *
[B Y
7)ŒYZ ŒLZ *
Ou à 25°C :
Log W)B*
0,06
si ∆ 0, càd ŒY ŒL .
Remarque : Une réaction d’oxydo-réduction se fait, à T et P constantes, dans le sens directe
Très souvent, lorsqu’on connait pas les valeurs de ŒY et ŒL , on se contente d’une comparaison
des Œ6Z .
1- Intérêt :
Considérons une électrode conductrice mise en contact avec une solution électrolytique
(exemple : pile, électrolyseur).
Lorsque ce système (électrochimique) est hors équilibre, un échange électronique se produit
entre l’électrode et la solution.
alors l’électrode est appelée cathode (réduction cathodique), et dans ce cas le courant électrique
i qui circule de la solution vers l’électrode est, par convention, compté négatif.
a- Montage expérimental :
Lorsque o 0 le système est en équilibre et le potentiel Œ de l’électrode est donné par la loi de
[B )t)¥Š**b
Nernst :
Œé ŒZ U7
7ℱ )t)[l **•
b- Exemples de courbes :
o
i- Système rapide :
l’E.T employée.
Œé Œ
Par convention la surtension anodique ®b est
cathodique.
Remarque : Un même couple [l /¥Š peut être rapide pour une électrode donnée et lent pour
une autre. Ainsi le couple 2 A ¨ 2 l ‚ ⟶ AL)r* est beaucoup plus rapide sur une électrode en
platine que sur une électrode de mercure.
[l ¥Š
disparition des espèces au voisinage de
l’électrode et elles sont remplacées par d’autres
venues du reste de la solution. C’est alors le
processus de transfert de matière (en général
Œé Œ
dû à la diffusion) qui devient cinétiquement
limitant. La vitesse de la réaction (donc
[l ¥Š
l’intensité du courant) est plafonnée par la
vitesse maximale à laquelle les réactifs
peuvent être amenés sur l’électrode par
diffusion. Il apparait alors un palier de
diffusion.
On n’observe pas de palier de diffusion quand
il n’y a pas de vitesse limite d’apport de réactifs sur l’électrode. C’est le cas quand le réactif :
− est le métal constitutif de l’électrode
− est le solvant
− est en concentration élevée.
[l ¥ŠL
successives correspondant, dans l’exemple
ci-contre, aux réactions : L
[l Y ⟶ ¥ŠY 7Y l ‚
[l L ⟶ ¥ŠL 7L l ‚ [l L ¥ŠL
[l Y ¥ŠY
Œé Y Œé L Œ
Remarques :
• Les courbes anodique et cathodique de l’ion sulfate C¥²L‚ sont situées hors du domaine de
Il est le plus étroit avec des électrodes de platine.
l’eau. Cet ion étant électro-inerte, il est fréquemment utilisé comme électrolyte.
3- Applications :
a- Cémentation :
cuivre. ob
Le potentiel pris par l’électrode de
0,80
Lorsque l’on plonge du zinc pur 87)x* dans une solution d’acide chlorhydrique, on peut être
surpris par l’absence de réaction. En effet, le couple 87L¨ /87 possède un potentiel standard
ŒZ 0,76 O qui est bien inférieur à celui du couple A ¨ /AL)r* qui est Œ Z 0,00 O . On aurait
dû observer la réaction :
AL)r*
C’est sur l’électrode de platine que va
s’effectuer le transfert électronique, celui-ci A¨ AL)r* A¨
1 €•U. U ‚Y
Supposons que :
ŒZ
En circuit ouvert )¶ 0* la f.e.m. de la pile est
égale à ŒZ 0,34 ) 0,76* 1,10 O Œ
Œ)O*
[l L ¥ŠL
o
M·¸ vo
ŒYé ŒLé
®– ®b Œ
®–)6* ®b)6*
o
[l Y ¥ŠY
En réalité la différence de potentiel M·¸ à appliquer entre les bornes de l’électrolyseur est telle
o Nk
AL ¥ ¥L
oL
oY
]U ‚ ]UL
0,1
1,4 1,8 Œ)O*
M1
oY
A2 A
oL
M2
Nk
Le platine étant inerte chimiquement, à la cathode on ne peut avoir que la réduction des ions
d’une ddp de l’ordre de ML fait apparaitre au niveau de l’anode un dégagement de Cl2 et de O2.
au niveau de l’anode on n’obtient que l’oxydation des ions Cl- en Cl2. Par contre une application
La corrosion d'un métal est son oxydation en ion métallique : il s'agit donc d'une réaction
d'oxydo - réduction.
On parle de corrosion humide lorsque la réaction de corrosion se produit dans un milieu humide.
Corrosion uniforme :
Cela suppose que le métal ait une surface parfaitement homogène et que le mélange réactionnel
à son contact soit lui aussi parfaitement homogène. Il y a corrosion uniforme si toute la surface
du métal est attaquée de la même façon et s'il n'y a pas de circulation d'électrons au sein du
métal.
Corrosion différentielle :
Cela suppose une hétérogénéité quelconque. Il y a corrosion différentielle lorsque l'attaque
s'exerce de façon différente en deux zones de la surface du métal. Il y a nécessairement
circulation d'électrons au sein du métal pour relier ces deux zones. Cette corrosion est dite aussi
électrochimique pour traduire la participation des électrons de conduction du métal.
Exemples :
- cas d'une canalisation en cuivre amenant l'eau au contact d'un radiateur en fer : le fer rouille
au niveau de la jonction.
E(V)
3+
Fe
corrosion
0,77
passivation
Fe2O3(s)
2+
Fe 9,4 12,5
pH
-0,62
Fe(s)
-
HFeO2
immunité
corrosion
3- Courbes ª:
La corrosion, si elle est thermodynamiquement possible, est conditionnée par une cinétique
favorable. Cette cinétique est appréhendée grâce aux courbes intensité - potentiel.
Très souvent dans l'industrie, des pièces métalliques sont constituées de métaux différents liés
entre eux : il suffit que ces métaux soient en contact avec de l'eau pour réaliser une pile.
Des deux métaux en contact, c'est le plus électropositif, donc le plus réducteur qui est oxydé.
On a ainsi mis en évidence une méthode pour protéger un métal de la corrosion : le relier à un
autre métal plus électropositif que lui.
)1*
Les courbes intensité - potentiel sur chaque o
»l)x* »l L¨
électrode sont données ci-contre.
ob
même potentiel Œ . Par ailleurs, le courant
Les deux électrodes étant en contact ont le
•
anodique (1) est égal au courant cathodique (2)
a- Protection physique :
On peut isoler le fer, par exemple, du milieu corrosif en le recouvrant d'une pellicule de
peinture anti-rouille à base de minium Pb3O4(s).
On peut aussi le protéger en lui appliquant un revêtement plastique.
b- Protection chimique :
La couche protectrice peut être créée par une réaction chimique : la pièce de fer est plongée
dans un bain chaud de phosphate de zinc provoquant la formation d'une couche de phosphate
de fer imperméable (parkérisation dans l'industrie automobile).
Galvanisation : c’est l’opération qui consiste à recouvrir le fer d’une couche de zinc en
le plongeant dans un bain du métal fondu à une température de l’ordre de 450°C (à cette
température le fer est solide).
Electrozingage : c’est l’opération qui consiste à déposer du zinc, par électrolyse d’une
solution concentrée de Zn2+, sur du fer jouant le rôle de cathode.
87)x* ⟶ 87L¨ 2 l ‚
- le zinc est l'anode, siège d'une réaction d'oxydation :
e- Protection cathodique :
On relie le métal à protéger au pôle négatif d’un
générateur de telle sorte que le point de fonctionnement
soit dans le domaine d’immunité du métal, le pôle positif
étant relié à une anode inerte.
f- Protection anodique :
Cette fois-ci le métal est relié au pôle positif du générateur
de telle sorte que le point de fonctionnement soit dans le
domaine de passivité du métal, le pôle négatif étant relié
à une cathode inerte.
1- Relation entre ∆ et ¼½ :
Considérons un système en réaction chimique qui peut échanger avec le milieu extérieur de la
et ∆C C– ⟹ ∆ ¾e BZ C– ≤ ¾e ¹PoEÀPl C– ≥ 0
Á
?Â
Pour un accumulateur en décharge )¾e 0* l’énergie électrique maximale que peut recevoir
le milieu extérieur est ¾e ∆
Par contre lors de la charge d’un accumulateur ou lors d’une électrolyse )¾e 0* l’énergie
minimale que doit fournir le milieu extérieur est ¾e ∆
2- Exemples d’accumulateurs :
a- L’accumulateur au plomb :
La première batterie susceptible d’utilisation pratique a été mise au point par Gaston PLANTE
en 1859.
L’accumulateur au plomb est constitué de deux électrodes, l’une en plomb (Pb) et l’autre en
oxyde de plomb (PbO2), plongées dans une solution électrolytique d’acide sulfurique.
Lors de la décharge (fonctionnement en générateur) ils se produisent les réactions suivantes :
• à l’électrode positive :
• à l’électrode négative :
b- L’accumulateur au Ni-MH :
Un accumulateur Ni-MH (Nikel –Hydrure Métallique) est composé d’une électrode positive à
base d’hydroxyde de nickel et d’une électrode négative constituée d’un composé
intermétallique hydrurable (exp : LaNi5). Comme dans tout accumulateur ces deux électrodes
sont isolées électriquement l’une de l’autre par un séparateur afin d’éviter la mise en court-
circuit du système. L’électrolyte utilisé est de la potasse concentrée (KOH 8,7M).
La tension théorique de l'accumulateur est de 1,2 V.
Les principales réactions électrochimiques qui ont lieu aux deux électrodes à la charge (⟶) et
à la décharge (⟵) s’écrivent :
c- L’accumulateur au Li-ion :
C’est le plus utilisée actuellement dans les ordinateurs portables, les tablettes et les téléphones
portables.
Les réactions de charge (⟶) et de décharge (⟵) qui se produisent aux niveaux des électrodes,
l’une en carbone et l’autre en oxyde de cobalt lithium, s’écrivent :
6 C + x Li+ + x e- ⇄ LixC6
d- Comparaison :
i- Définitions :
Tension de fin de décharge : A cette tension, l'accumulateur est considéré comme étant
déchargé. Généralement, on ne doit pas descendre en dessous de cette tension pour éviter la
détérioration de l'accumulateur.
Si on prend le cas d'une cellule au plomb (2,1 volt) la tension de fin de décharge est environ
1,75 volt.
Effet mémoire : L'effet mémoire se définie comme étant la perte de capacité après un certain
nombre de cycles de charge et décharge.
Très souvent l’énergie d’un accumulateur (ou une batterie) est rapportée à un kilogramme de
matière active ou à un volume de 1 litre.