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Formation à l’intention des comités locaux et

des représentants en matière de santé et de sécurité

Guide du formateur
Module 5 -
LES INSPECTIONS,
LES RISQUES PROFESSIONNELS
ET
L’ANALYSE DES RISQUES LIÉS AUX TÂCHES

1. L’INSPECTION DES LIEUX DE TRAVAIL...................................................................2


1.1 Qu’est-ce que l’inspection des lieux de travail ?...................................................2
1.2 Les types d’inspections..........................................................................................2
1.3 Les exigences de la loi...........................................................................................3
Note :.............................................................................................................................. 4
1.4 L’utilité des inspections périodiques dans le cadre d’un programe de prevention. 4
1.5 Les quatres étapes à suivre pour établir un bon programme d’inspection des lieux
de travail......................................................................................................................... 5
L’INSPECTION DES LIEUX DE TRAVAIL – POINTS À VÉRIFIER................................11
L’ÉTAGE...................................................................................................................... 11
LES POSTES DE TRAVAIL (PT) / BUREAUX INDIVIDUELS.....................................12
TRUCS POUR EFFECTUER DES INSPECTIONS EFFICACES ET EFFICIENTES...15
2 LES RISQUES PROFESSIONNELS.......................................................................16
2.1 Les éléments du lieu de travail.............................................................................16
2.2 Les effets aigus et chroniques des risques professionnels..................................16
2.3 Les catégories de risques....................................................................................16
2.4 Les limites d’exposition........................................................................................19
2.5 Les principes de contrôle.....................................................................................22
3 L’ANALYSE DES RISQUES LIÉS AUX TÂCHES...................................................25
3.1 Définition................................................................................................................ 25
3.2 Justification?...........................................................................................................25
3.3 Qu’est-ce qu’une “ARLT”?......................................................................................26
3.4 Quels sont les avantages de l’ARLT?....................................................................26
3.5 Quelles sont les étapes essentielles de l’ARLT?....................................................26
3.6 Que faut-il savoir avant de choisir la tâche?...........................................................28
3.7 Détermination des risques au lieu de travail...........................................................29

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des représentants en matière de santé et de sécurité
Exercice : Analyse des risques liés aux tâches...........................................................31

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des représentants en matière de santé et de sécurité

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Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Guide du formateur

Module - 5

LES INSPECTIONS,

LES RISQUES PROFESSIONNELS

ET

L’ANALYZE DES RISQUES LIÉS AUX TÂCHES

1. L’INSPECTION DES LIEUX DE TRAVAIL

1.1 Qu’est-ce que l’inspection des lieux de travail ?

L’inspection des lieux de travail est une composante


essentielle du programme de prévention. Le processus
consiste à examiner attentivement et régulièrement les zones
de travail / postes de travail afin :

 de recenser et de consigner les risques réels et potentiels


que présentent les bâtiments, l’équipement,
l’environnement, les procédés et les méthodes de travail;
 de consigner les risques qui nécessitent une intervention
immédiate;
 de vérifier si les mesures de contrôle des risques mises en
place sont adéquates et opérationnelles;

 de recommander des mesures correctives, au besoin.

1.2 Les types d’inspections

Le programme de prévention peut comprendre plusieurs


types d’inspections :

 des inspections ponctuelles sont effectuées de temps à

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autre pour s’acquitter de diverses responsabilités en matière


de santé et de sécurité au travail. Ces inspections portent sur
un risque associé à une zone de travail ou à un poste de
travail particulier, par exemple le bruit d’un broyeur, le
fonctionnement d’une pompe, la pression d’une bouilloire ou
l’exposition à un solvant.
 des inspections préalables de l’équipement et de
procédés spéciaux sont souvent nécessaires avant
l’inspection proprement dite, par exemple, des vérifications de
l’équipement avant de travailler sous l’eau ou de pénétrer dans
un espace clos.

 des inspections des pièces essentielles sont effectuées


de façon régulière afin de vérifier l’état des pièces
névralgiques d’une machine, d’un équipement ou d’un
système qui pose un risque élevé d’accidents graves. Ces
inspections font souvent partie du programme d’entretien
préventif ou du programme de contrôle des risques. Des listes
de vérification peuvent être utilisées pour des chariots-
élévateurs, des camions remorques et des aéronefs, par
exemple.

 des inspections des nouveaux équipements sont


effectuées avant la mise en marche d’un nouvel équipement.
Elles consistent en une série des vérifications et de tests
spéciaux; par exemple, avant d’utiliser un nouveau
compresseur à air, le fabricant ou l’installateur vérifie si toutes
les pièces sont à la bonne place et si elles fonctionnent
correctement.

 des inspections périodiques sont effectuées à


intervalles réguliers dans une zone de travail donnée. Ces
inspections portent sur toutes les conditions de travail, y
compris les risques, les procédés et les méthodes de travail.

Le présent module porte principalement sur les inspections


périodiques, courantes et planifiées, mais les principes qui
s’appliquent à ces inspections peuvent facilement être adaptés
aux autres types d’inspection.

1.3 Les exigences de la loi

La partie II du Code canadien du travail impose à l’employeur


l’obligation d’assurer la protection en matière de santé et de
sécurité de toute personne qu’il emploie ou qui a accès aux

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lieux de travail dont il est responsable. Afin de s’acquitter de


son obligation de diligence raisonnable, l’employeur doit
inspecter le lieu de travail de façon régulière. Le Code impose
également à l’employeur une série d’obligations spécifiques.
L’inspection régulière des lieux de travail et l’application des
exigences minimales contenues dans le Règlement canadien
sur la santé et la sécurité au travail constituent probablement
les deux meilleurs moyens de satisfaire à ces exigences.

L’employeur doit aussi s’assurer que le lieu de travail est


inspecté chaque mois, en tout ou en partie, par le comité local
ou le représentant en matière de santé et de sécurité, de
manière à ce que le lieu de travail soit inspecté au complet
chaque année.

Il faut consulter les parties pertinentes du Règlement avant et


durant l’inspection. Par exemple, avant d’inspecter des
machines et de l’outillage, il faut prendre connaissance des
normes établies par la partie XIII, qui porte sur les « Outils et
machines ». Pour l’inspection des cuisines et des toilettes, il
faut consulter la partie IX, qui porte sur les « Mesures
d’hygiène ».
Points à retenir :

 Les inspections périodiques constituent un élément


essentiel d’un bon programme de prévention des accidents,
des maladies professionnelles et des incendies.
 Elles permettent de s’assurer que les lieux de travail
satisfont aux exigences du Code canadien du travail et du
Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail.

Note :
L’employeur est tenu par la loi de s’assurer que le lieu de travail est
inspecté chaque mois, en tout ou en partie, par le comité local ou le
représentant en matière de santé et de sécurité, de manière à ce
que l lieu de travail soit inspecté au complet une fois par année.

Il faut se poser la question suivante : Une inspection par mois


suffit-elle?

La fréquence des inspections devrait être déterminée en fonction


notamment du degré de risque, de la fréquence ou de la gravité des
accidents et des incidents et des normes de sécurité obligatoires,

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dans un lieu de travail particulier.

1.4 L’utilité des inspections périodiques dans le cadre d’un


programme de prévention

Les inspections périodiques des lieux de travail doivent


s’inscrire dans le cadre d’un programme global de prévention
qui met l’accent sur la santé et la sécurité. Contrairement à ce
qu’on pourrait croire, cette fonction est directement reliée aux
principaux objectifs du programme, qui sont :

 de recenser les risques pour la santé et la sécurité dans


les lieux de travail;
 d’établir des normes et des procédures en matière de
santé et de sécurité;
 d’instaurer des mesures de contrôle préventif;
 de contrôler l’efficacité des mesures de contrôle.

Lorsqu’elles sont effectuées correctement, les inspections


périodiques ont une incidence sur les autres éléments du
programme de prévention, qu’elles contribuent à soutenir et à
améliorer. Ces inspections ne doivent pas être perçues
comme des activités isolées ou ponctuelles. Pour être
efficaces, elles doivent être effectuées régulièrement et faire
partie intégrante d’un programme de prévention systématique
des accidents.

Pour que le programme d’inspection donne les résultats


escomptés, il faut intégrer dans le mandat du comité des
procédures particulières pour déterminer :

 les lieux de travail qui doivent faire l’objet d’une inspection;


 qui aura la responsabilité d’effectuer les inspections,
d’examiner les recommandations et de prendre des mesures
correctives;

 les procédures nécessaires pour faire le suivi des


questions ou les porter à l’attention d’un niveau supérieur.

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1.5 Les quatre étapes à suivre pour établir un bon


programme d’inspection des lieux de travail
1. la planification des interventions;
2. l’inspection physique des lieux;
3. la rédaction des rapports;

4. le suivi des recommandations.

1.5.1 Première étape : La planification des interventions

Idéalement, les inspections périodiques devraient être


effectuées par une équipe composée du gestionnaire ou du
superviseur du lieu de travail et des membres des parties
patronale et syndicale du comité chargé de l’exécution des
inspections. En l’absence de comité, le gestionnaire ou le
superviseur participera à l’inspection menée par le
représentant en matière de santé et de sécurité au travail.

La composition de l’équipe peut varier en fonction des postes


de travail à inspecter et des exigences techniques particulières
qui s’appliquent. Quand l’inspection porte sur de l’équipement
ou des procédés de travail, l’équipe pourrait décider de
consulter un employé qui exécute le travail, tel qu’un
ingénieur, un électricien, un mécanicien ou un
manutentionnaire.

L’efficacité de l’inspection est fonction de la capacité des


membres de l’équipe à déceler les risques, ce qui signifie
qu’ils doivent bien connaître et bien comprendre :

 la nature des procédés, des activités, des tâches et des


opérations techniques;
 les exigences et les normes applicables, autant celles
contenues dans le Règlement pris en vertu de la partie II du
Code canadien du travail que celles établies par l’organisation
ou par d’autres sources;
 l’éventail complet des risques associés à l’équipement, aux
machines, aux procédés et à l’environnement de travail;
 les accidents qui se sont produits dans le passé et les
zones de travail qui posent des problèmes du point de vue de
la santé et de la sécurité au travail.

L’établissement de « guides du plan d’étage », permettant de


situer les principales pièces d’équipement, les zones

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d’entreposage et les aires de circulation et de comprendre le
déroulement du travail, peut faciliter la tâche. Il est aussi
important de consigner tous les renseignements qui pourraient
être utiles dans le cadre de l’inspection, tels que
l’emplacement des trousses de premiers soins, des
extincteurs, des bouches de ventilation, des égouts. Vous
devriez également indiquer les zones de travail qui posent des
problèmes et constituent des risques particuliers.

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1.5.2 Deuxième étape : L’inspection physique des lieux

Aucun lieu de travail ne peut être considéré comme parfaitement


sûr. Par conséquent, tous les lieux de travail doivent être
inspectés, y compris les bureaux, les zones d’entreposage et les
zones d’entretien. Il faut également inspecter les zones qui ne
sont généralement pas utilisées comme lieu de travail, tels que
les stationnements, les cafétérias, les bibliothèques et les
vestiaires. Pour déterminer le nombre d’inspections nécessaires
et la fréquence de ces inspections, il faut tenir compte des points
suivants :

 le nombre de procédés, d’activités ou de tâches à inspecter


et leur ampleur;
 l’équipement dangereux qui doit être inspecté à intervalles
fixes;
 les procédés constituant un risque élevé qui nécessitent des
inspections distinctes et plus fréquentes;
 le nombre de quarts de travail, étant donnée que les activités
peuvent varier d’un quart à l’autre;
 l’introduction d’un nouveau procédé ou d’une nouvelle
machine nécessitant une inspection spéciale.

Listes de vérification

Pour assurer une certaine uniformité et éviter les oublis


potentiels, le comité d’inspection devrait se munir de listes de
vérification indiquant tous les risques potentiels. Ces listes
doivent être examinées régulièrement afin de tenir compte des
changements dans le matériel et les procédés et du contenu des
rapports sur les accidents. Plusieurs modèles de liste de
vérification sont présentés à l’annexe ____ (Note à l’intention
du formateur : insérer des exemples propres au ministère
ici.)

Les listes les plus efficaces sont celles qui se rapportent à un


procédé, à une activité ou à un poste de travail particulier. Dans
le cas des petits lieux de travail, elles peuvent même porter sur
une tâche ou un travailleur particulier. Il devrait y avoir une liste
de vérification pour chaque zone de travail.

Les listes de vérification évoluent au fil des inspections, si bien


qu’après plusieurs années d’efforts assidus, tous les procédés
opérationnels y sont répertoriés. Le comité devrait concevoir ses
propres listes, à partir des procédés qui sont en place et de

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l’expérience qu’il a acquise. Il faut se rappeler que chaque lieu


de travail peut présenter des risques uniques. Les listes de
vérification constituent des points de repère, mais il ne faut pas
s’y limiter. Chaque nouveau risque qui est décelé doit être
consigné et le correctif nécessaire doit être apporté. L’inspection
est terminée une fois que cette dernière étape est franchie.

Chaque inspection doit être effectuée en respectant les


principes fondamentaux suivants :

 même s’ils doivent parfois poser des questions, les membres


de l’équipe d’inspection doivent éviter d’interrompre inutilement
le travail des employés et de chercher à trouver un coupable
chaque fois qu’un risque est constaté.
 il faut attirer l’attention des employés sur les risques qui
existent. Les risques de moindre importance peuvent attendre
d’être signalés dans le rapport final.

L’équipe d’inspection doit se conformer aux règles en vigueur au


lieu de travail, autrement dit, si de l’équipement ou des
vêtements de protection spéciaux sont exigés pour pénétrer
dans un lieu de travail donné, les membres de l’équipe
DOIVENT se plier à cette règle.

Il faut prêcher par l’exemple!!!

1.5.3 Troisième étape : La rédaction des rapports

S’il y a des mesures à prendre pour atténuer ou éliminer un


risque, la direction doit en être clairement informée. C’est plus
facile d’obtenir l’appui de la direction pour apporter les correctifs
qui s’imposent à la suite d’une inspection quand les relations
sont cordiales. Même si le Code canadien du travail reste muet
sur le contenu du rapport d’inspection, l’équipe d’inspection
devrait concevoir son propre modèle de rapport.

(Note à l’intention du formateur : insérer des exemples


propres au ministère ici.)

Pour que les inspections donnent véritablement les résultats


escomptés, il faut que les constatations soient transmises

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rapidement aux intervenants et que mesures correctives soient


appliquées sans délai.

Il est important de dresser la liste des personnes qui recevront


une copie des rapports d’inspection.

Les rapports peuvent être examinés par :

 les gestionnaires ou les superviseurs du lieu de travail;


 les gestionnaires ministériels;
 le coordonnateur de la santé et de la sécurité;
 la gestion des installations ou TPSGC;
 les services de sécurité.

1.5.4 Quatrième étape : Le suivi des recommandations

Pour que les inspections constituent un élément utile du


programme de prévention, l’information recueillie doit être
analysée et mise en application. Pour ce faire, il faut désigner
une personne qui aura la responsabilité d’analyser la situation et
de déterminer les mesures à prendre.

Même si l’inspection a été effectuée dans les règles de l’art, son


utilité n’aura un sens que si les membres de l’équipe examinent
les problèmes décelés et prennent les mesures correctives
nécessaires.

Le niveau hiérarchique et le degré de compétence des


personnes auxquelles cette responsabilité est confiée seront
différents d’une organisation à l’autre, mais il est nécessaire de
garder les points suivants en mémoire pour désigner le
responsable de l’examen des rapports d’inspection.

 L’analyse des rapports d’inspection est une fonction


importante du comité local et du représentant en matière de
santé et de sécurité au travail.
 Au moins un des responsables de l’examen des rapports
d’inspection doit posséder les pouvoirs voulus pour prendre ou
déterminer les mesures correctives nécessaires et pour déléguer
ces pouvoirs au besoin.
 Certaines questions nécessitent parfois l’opinion d’un

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spécialiste tel qu’un ingénieur ou un hygiéniste industriel.


 Il est important d’informer ceux qui effectuent les inspections
des mesures de suivi qui doivent être appliquées afin d’accroître
leur motivation.
 Si un danger imminent est décelé durant une inspection, le
superviseur ou le gestionnaire responsable doit en être informé
sans délai et les correctifs nécessaires doivent être apportés sur-
le-champ.

De même, il faut s’assurer que les personnes qui sont


responsables des inspections reçoivent de la rétroaction au
moment voulu. Il va sans dire qu’en l’absence de rétroaction ou
de manifestation d’intérêt, elles concluront rapidement que les
inspections ne servent à rien.

Pour finir, l’information recueillie lors des inspections périodiques


devrait faire l’objet d’une étude exhaustive afin de déterminer les
zones où des correctifs généraux devraient être appliqués et de
relever les tendances, de manière à garantir l’efficacité du
programme de santé et sécurité au travail.

L’analyse minutieuse des rapports d’inspection pourrait :

 déterminer les besoins de formation dans certaines zones;


 expliquer pourquoi certains types d’accidents se produisent
dans certaines zones;
 faciliter l’établissement d’un ordre de priorité pour
l’application des mesures correctives;
 faciliter l’adoption de saines méthodes de travail ou
l’amélioration des méthodes déjà en place;
 déterminer les zones, l’équipement, les tâches, entre autres,
qu’il serait utile de soumettre à une analyse plus détaillée des
risques.

L’INSPECTION DES LIEUX DE TRAVAIL – POINTS À VÉRIFIER

L’ÉTAGE
L’environnement

Plan de l’étage
Le plan de l’étage est facile à comprendre. Les sorties de secours
et les ascenseurs sont clairement indiqués. Il y a des accès
raisonnables aux sorties de secours. Les signaux de sortie sont

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visibles de partout dans les corridors. L’emplacement de la trousse
de premiers soins est bien indiqué.
État de la construction
Le plafond est complet. Il ne manque ni tuiles ni diffuseurs de
lumière. Les murs et les moulures sont en bon état (aucun
panneau, ni aucune moulure n'est décollé). Les planchers sont
lisses et non encombrés, sans être glissants (la moquette est en
assez bon état; il n’y a pas de déchirures, de plis, de fils effilochés).
Les portes de sortie ferment bien.
Dispositions en matière de premiers soins
Cette partie devrait comprendre les secouristes qualifiés, les
fournitures et le matériel de premiers soins et les communications
en la matière. La liste des secouristes qualifiés est affichée. Le
poste de travail de chaque secouriste est indiqué dans le bottin.
Les fournitures de premiers soins sont en quantité suffisante; leur
emplacement est indiqué; elles ne sont pas périmées ni
incomplètes; l’inventaire et les registres nécessaires sont tenus.
L’emplacement de la salle des premiers soins est clairement
indiqué sur chaque étage. Les numéros à composer pour obtenir
des services infirmiers ou d’autres services de secours sont bien
indiqués. Consulter la partie XVI du Règlement pour obtenir plus
d’information sur les exigences à respecter en matière de premiers
soins.

Le matériel
État du matériel
Les extincteurs et les boyaux d’incendie ne sont pas périmés. Les
toilettes sont sécuritaires (les cloisons sont en bon état; les sièges
de toilette sont bien fixés, les cuvettes sont intactes et sont ancrées
au sol par des écrous; les distributeurs de savon et d’essuie-mains
sont en bon état; les éviers et les urinoirs fonctionnent bien; le
système de ventilation fonctionne adéquatement; il n’y a pas d’eau
sur le plancher ni de traces d’infiltrations d’eau au plafond ou sur les
murs. Les fauteuils placés dans les corridors/réservés aux visiteurs
sont solides. Les cloisons sont bien fixées. Les portes et les verrous
fonctionnent bien, surtout dans les escaliers de secours.

Les procédés de travail


État des services intégrés
Il n’y a pas de câble téléphonique / Internet qui pend. Aucun
appareil n’est branché à des prises au plancher (tous les appareils
doivent être branchés à des colonnes d’alimentation); rien n’est
dissimulé derrière un panneau de bois. Les systèmes de

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conditionnement d’air (évents muraux et trappes d’aération) sont
propres et libres de tout débris. L’éclairage est suffisant et
fonctionne correctement (y compris dans les zones d’entreposage,
les toilettes et les escaliers). Les plaques des prises électriques et
des prises de téléphone sont bien fixées et en place.

Les risques chimiques


Risques environnementaux liés à l’édifice
Vapeurs qui se dégagent de produits de nettoyage, de colles, de
systèmes de ventilation en mauvais état (y compris des évents
d’aération obstrués); il faut prévoir un système de ventilation
supplémentaire pour les photocopieurs et les imprimantes au laser.

Les risques matériels


Risques matériels propres à l’étage
Corridors obstrués (ou partiellement obstrués); classeurs ou
armoires dont les tiroirs ou les portes ouvrent dans le corridor;
entretien ménager – boîtes et mobilier (excédentaire) empilés dans
les corridors ou les escaliers (et susceptibles d’occasionner des
chutes); articles et objets hétéroclites bloquant l’accès aux
panneaux de service; articles appuyés contre les murs (des
corridors, sans être fixés); plantes qui obstruent le corridor menant
à la sortie de secours; murs mal arrimés; mobilier qui obstrue
partiellement le corridor menant à la sortie de secours; tableaux
d’affichage mal fixés; têtes de gicleur qui manquent, qui sont mal
placées, qui fuient, qui sont obstruées par des articles rangés en
hauteur (à moins de 18 pouces du plafond).

Les risques biologiques

Les risques ergonomiques


Risques ergonomiques liés au plan d’aménagement de l’étage
Corridors « sinueux » ou trop étroits pour livrer ou cueillir des
articles de grandes dimensions à l’aide de chariots manuel;
éclairage et panneaux de direction insuffisants.

LES POSTES DE TRAVAIL (PT) / BUREAUX INDIVIDUELS

L’inspection des postes de travail individuels doit porter à tout le


moins sur une partie des éléments susmentionnés, en l’occurrence
l’état du plafond, des systèmes installés au plafond, des murs, des
moulures, du système de ventilation, des installations
électriques/téléphoniques/informatiques, etc. Il faut ajouter à cela

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des représentants en matière de santé et de sécurité
un examen général des allées et venues de l’employé à l’intérieur
de son poste de travail. On peut effectuer ces vérifications en
balayant le poste de travail du regard avant de commencer
l’inspection détaillée.

L’environnement
Risques environnementaux liés au poste de travail individuel
Les allées et venues à l’intérieur du PT sont limitées par le mobilier
ou la présence de colonnes, y compris de seaux et de boîtes,
surtout quand des portes ou des tiroirs sont ouverts (de sorte qu’il
serait difficile d’évacuer rapidement les lieux en cas d’urgence);
l’employé doit faire toutes sortes de contorsions physiques pour
avoir accès aux classeurs ou aux armoires de rangement, risquant
ainsi de se blesser au dos; des fauteuils sont placés dos à dos,
limitant l’espace ou encore l’espace qui reste derrière le fauteuil est
nettement insuffisant; les tiroirs du classeur ouvrent derrière le
fauteuil; des boîtes et d’autres articles de rangement sont
éparpillés sur le sol; des articles (p. ex. des plantes) sont
« juchés » sur des cloisons; des articles sont empilés en hauteur, y
compris des articles ou des ouvrages, mais ne sont pas retenus
adéquatement; le rangement désordonné, le fouillis et le manque
d’entretien constituent des risques pour la sécurité; l’accès aux
articles rangés en hauteur pose un risque pour la sécurité (p. ex.
l’employé n’utilise pas l’escabeau approprié).

L’équipement
Risques liés au mobilier/à l’équipement qui se trouve dans le PT
La partie supérieure du mobilier, les cloisons mobiles et les
étagères situées en hauteur ne sont pas bien arrimés (à la partie
du bas du mobilier/aux murs) (les armoires doivent être arrimées
même si elles sont « conçues » pour être superposées); le mobilier
ou l’équipement comporte des parties pointues ou en saillie; le
mobilier a besoin de réparations; les imprimantes au laser et les
photocopieurs nécessitent une attention particulière : ils ne doivent
pas être placés dans une pièce fermée où il n’y a pas de conduit
d’évacuation supplémentaire; il faut aussi s’assurer que les filtres à
ozone (lorsqu’il y en a) sont entretenus correctement; les
massicots doivent être munis de protecteurs et de dispositifs de
sûreté.

Les procédés de travail


Voir la section sur les risques liés à l’équipement ci-dessus et ci-

16
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité
après.

Les risques chimiques


Voir la section sur les risques chimiques liés à l’équipement ci-
après. Les imprimantes et les photocopieurs qui utilisent des
produits chimiques nécessitent une attention particulière.

Les risques matériels


Risques matériels à vérifier expressément dans les PT
Le câblage doit être examiné avec beaucoup d’attention : câbles
dont la gaine isolante s’est effilochée, brisée ou rigidifiée; câbles
qui courent librement sur le sol (les câbles doivent généralement
être attachés ensemble et reliés au meuble auquel ils se rattachent
); rallonges électriques (qui constituent des solutions temporaires,
puisqu’il faut utiliser des barres d’alimentation munies de circuits de
protection); barres d’alimentation à une ou plusieurs sorties
branchées les unes aux autres; connexions et câbles dont le fil de
mise à terre a été coupé ou n’est pas utilisé; câbles
d’ordinateur/d’imprimante qui pendent; les prises au plancher et au
mur ne doivent pas être utilisées – la norme actuelle est d’utiliser
des colonnes d’alimentation; il faut vérifier l’emplacement de la
colonne d’alimentation pour vérifier que les longueurs de câble
sont raisonnables et que la colonne n’obstrue pas la circulation; les
appareils électriques doivent porter le sceau de la CSA; les
bouilloires, les cafetières et les autres appareils de ce genre
doivent être munis de dispositifs d’arrêt automatique (la PLUPART
des bouilloires, surtout celles au design « attrayant » ne peuvent
pas être utilisées en toute sécurité au travail); la plupart des petits
appareils de ventilation et de chauffage constituent des risques
matériels et des risques d’incendie –ces appareils ne devraient pas
être nécessaires si les systèmes de chauffage et de ventilation
fonctionnent adéquatement – sinon, il faut communiquer avec le
service technique de l’édifice; vérifier l’état et l’emplacement du fil
de la lampe de bureau.

Les risques biologiques


Bien que les plantes ne soient pas déconseillées, celles-ci peuvent, si
elles sont mal entretenues, créer des risques pour les occupants liés
notamment aux insectes, au pollen, à la poussière et aux moisissures.

Les risques ergonomiques


Comme la majorité du personnel de l’organisation travaille assis
derrière un bureau, il faut accorder une attention particulière aux points
suivants, surtout en ce qui concerne l’utilisation de l’ordinateur :

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des représentants en matière de santé et de sécurité
la hauteur de l’écran (la tête doit pencher légèrement en avant);
l’éblouissement de l’écran et les reflets émis par l’écran; la hauteur
du fauteuil et les réglages; la hauteur du clavier (les poignets
doivent fléchir vers le bas et non vers le haut); la position du texte
(porte-copie) à copier; l’ergonomie du fauteuil (pied à cinq rayons);
la position des tiroirs et des portes du mobilier (l’employé doit-il se
contorsionner le dos bizarrement pour louvoyer entre les tiroirs et
les portes?); les rayonnages et les plans de travail difficiles à
atteindre.
Une grande partie de ces éléments peuvent aussi s’appliquer aux
fonctions qui sont exécutées debout; il faut aussi vérifier si les
chariots ou les aides mécaniques sont adéquats, lorsqu’il y a lieu.

TRUCS POUR EFFECTUER DES INSPECTIONS EFFICACES ET


EFFICIENTES

 Prendre connaissance du rapport d’inspection pour la


période précédente et reporter sur le rapport actuel les points qui
ne sont par réglés, s’il y a lieu.

 Accorder une attention particulière aux zones où les


risques d’accident sont les plus élevés. Ne pas oublier de vérifier
s’il y a des problèmes près des planchers et au niveau du sol.

 Étudier la liste des points à vérifier, s’il en existe une.

 Chercher des preuves de dommages matériels,


lesquels constituent de bons indices que des employés adoptent
des comportements dangereux. Proposer des mesures de
contrôle pour limiter les dommages et les accidents potentiels.

 Inscrire entre parenthèses, après chaque point, la


date à laquelle le point a été relevé. Le point devrait figurer dans
les rapports suivants tant qu’il n’a pas été corrigé.

 Dans le suivi des mesures correctives, indiquer quelle


mesure de sécurité intermédiaire ou provisoire a été appliquée
quand le correctif permanent ne peut pas être appliqué
immédiatement.

 Déterminer combien de copies du rapport doit être


produites et à qui elles doivent être envoyées. Écrire lisiblement
ou dactylographier le rapport. S’assurer que les rapports finaux
sont correctement archivés.

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Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité
 Encourager les superviseurs à produire leurs rapports
rapidement une fois qu’un correctif permanent a été trouvé. Les
correctifs répétés finissent par coûter cher.

 Placer un astérisque devant les points considérés


comme urgents en raison de la gravité du risque encouru.

 Faire preuve de persévérance et faire des suivis


réguliers.

2 LES RISQUES PROFESSIONNELS

Note à l’intention du formateur: Cette section pourrait être


considérée comme une mise à jour des connaissances, car les
participants devraient avoir reçu de la formation sur le SIMDUT
avant de participer au cours.

2.1 Les éléments du lieu de travail

Afin de déterminer dans quelle partie du lieu de travail des risques


sont présents, on peut commencer par examiner chacun des
éléments essentiels qui composent le lieu de travail :

 l’environnement : chimique, matériel, biologique, mécanique,


ergonomique;

 les facteurs humains : l’expérience et la formation; les


conditions matérielles; l’omission d’appliquer/de donner des
directives adéquates; les relations de travail; les caractéristiques
individuelles;

 les procédés de travail : le mode de fonctionnement; la


supervision; p. ex. les tâches répétitives ou ennuyantes;

 l’équipement : les outils, les machines; p. ex. les postes de


travail ou les fauteuils mal adaptés aux besoins;

 les facteurs circonstanciels : les défauts de conception; les


vices de construction; l’entreposage inadéquat; le manque de
planification.

2.2 Les effets aigus et chroniques des risques


professionnels

19
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Les risques professionnels peuvent avoir des effets immédiats


(c.-à-d. aigus) et tardifs (c.-à-d. chroniques) sur l’organisme. Par
exemple, avoir mal au genou après avoir heurté un tiroir ouvert est
un effet aigu alors que souffrir de microtraumatismes répétés après
avoir travaillé pendant des années à l’ordinateur est un effet
chronique.

2.3 Les catégories de risques


Les risques professionnels pour la santé se classent généralement
dans les catégories suivantes :

 les risques chimiques


 le risques matériels
 les risques biologiques
 les risques mécaniques
 les risques ergonomiques

Le fait qu’un risque soit présent au lieu de travail ne signifie pas


nécessairement qu’il y a un danger. Pour qu’un risque pose un
danger, le travailleur doit être exposé à une concentration ou à une
intensité suffisante de ce risque pendant une période suffisamment
longue. Les limites acceptables sont bien réglementées pour la
plupart des risques et des moyens de protection appropriés sont
prévus pour les travailleurs.

Risques chimiques

Les produits chimiques dangereux se présentent sous diverses


formes : produits liquides, produits solides, gaz, vapeurs,
émanations, poussières ou brouillards.

Les risques chimiques peuvent avoir des effets aigus ou des effets
chroniques.

Parmi les effets ciblés immédiats, mentionnons l’irritation, les


brûlures ou les ulcérations qui sont généralement causés par le
contact avec des matières corrosives telles que des produits acides
et alcalins.

Les effets à long terme peuvent être causés par l’inhalation,


l’ingestion ou l’absorption cutanée de la substance, qui s’introduit
ainsi dans l’organisme.

Certaines substances peuvent s’introduire dans l’organisme par


plusieurs voies et causer ensuite de graves problèmes de santé.

20
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Par exemple :

 l’alcool méthylique (aussi appelé méthanol ou alcool de bois)


peut s’introduire dans l’organisme par inhalation ou par contact
cutané.
 certains métaux comme le plomb peuvent s’introduire dans
l’organisme par inhalation et par ingestion.

Risques physiques

La catégorie des risques physiques comprend le bruit, les


vibrations, le froid et la chaleur intense, les rayons lasers et les
rayonnements. Ces risques sont généralement plus faciles à
reconnaître que les autres, mais leurs effets sur la santé sont moins
faciles à comprendre.

Exemples :

 l’exposition à un bruit intense pendant une période


suffisamment longue peut occasionner une perte permanente de
l’ouïe.
 l’exposition à une vibration intense sur une période
suffisamment longue peut occasionner des lésions nerveuses ou
sanguines permanentes.

 l’exposition à des températures élevées peut provoquer


diverses réactions thermiques, y compris un coup de chaleur.

Il existe deux types de rayonnement : le rayonnement ionisant et le


rayonnement non ionisant.

 les rayonnement ionisant cause des lésions qui peuvent engendrer


un cancer ou une leucémie.
 le rayonnement non ionisant, produit par les fours à micro-ondes,
par exemple, peut causer des lésions, telles des brûlures.

Risques biologiques

Dans l’environnement de bureau typique, les risques biologiques ne


sont pas une cause majeure de préoccupation. On sait par ailleurs
que des maladies telles que la maladie du légionnaire ou la fièvre
due aux humidificateurs sont causées par des systèmes de
chauffage ou de ventilation d’un modèle particulier qui ne sont pas
entretenus adéquatement (p. ex. dans les laboratoires scientifiques
et d’autres laboratoires de recherche qui manipulent des animaux

21
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

et des produits biologiques dangereux).

Risques mécaniques

Un risque mécanique est une condition non sécuritaire liée à


l’utilisation de machines, d’équipement, d’outils, etc.

Les machines rotatives et les pièces mobiles, les outils tranchants


et de perforation; les dispositifs de levage et la manutention du
matériel entrent dans la catégorie des risques mécaniques.

Risques ergonomiques

L’ergonomie peut être définie comme le fait d’adapter le travail au


travailleur. Les travailleurs n’ayant pas tous la même taille, la même
morphologie et les mêmes limites, il faut adapter le matériel qu’ils
utilisent à leurs besoins et non l’inverse.

Exemples : les postes de travail, les procédés, l’équipement et les


outils de travail conçus pour répondre aux besoins de chaque
travailleur.

Les principaux risques ergonomiques dans un environnement de


bureau sont les suivants :

 la répétition : les tâches ou les mouvements corporels qui sont


exécutés maintes et maintes fois.
 les postures inconfortables : les positions corporelles qui ne
sont pas « idéales » telles que tourner la tête pour regarder l’écran
d’ordinateur ou tendre le bras en avant ou de côté pour utiliser la
souris.

 les forces statiques : demeurer dans la même position pendant


de longues périodes (p. ex. demeurer assis, la tête penchée pour
lire des textes à l’écran, tendre les bras pour dactylographier).

2.4 Les limites d’exposition

Les valeurs limites d’exposition (VLE) établies par l’American


Conference of Government Industrial Hygienist (ACGIH) sont
utilisées comme guide pour limiter l’exposition aux substances
toxiques.

Selon l’ACGIH, les VLE « [traduction] se rapportent aux


concentrations de substances dans l'air et représentent les

22
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

conditions auxquelles presque tous les travailleurs peuvent être


exposés régulièrement, jour après jour, sans que leur santé en
souffre ». Pour établir les VLE, l’ACGIH est partie du principe qu’il y
a, pour chaque substance toxique, une concentration maximale qui
est sans danger pour la plupart des travailleurs. L’ACGIH admet
que les VLE ne peuvent pas protéger tous les travailleurs en
permanence.

Des VLE ont été établies pour 600 substances environ. Ces
valeurs sont généralement exprimées en parties par millions (ppm)
ou en milligrammes par mètre cube (mg/m³).

Une signifie que Exemple


concentration
de

Ppm (parties la concentration une concentration de 50


par million) est exprimée par ppm de chlorobenzène
rapport à un million signifie qu’il y a 50 parties
de parties d’air de chlorobenzène pour
chaque million de parties
dans l’air

mg/m³ la concentration 5 mg/m³ d’alcool allylique


(milligrammes s’exprime en signifie que la quantité de
par mètre cube) masse (poids) cette substance contenue
d’une substance dans un mètre cube d’air a
dans un volume un poids de
d’air donné cinq milligrammes.

Pour bien saisir l’importance de comprendre les VLE, supposons,


par exemple, qu’une évaluation de la qualité de l’air intérieur a été
demandée et que Santé Canada ou TPSGC vient de produire son
rapport. Le rapport contient nécessairement des renseignements
sur la quantité de substances dans l’air. En comprenant les VLE, il
sera plus facile de comprendre ce que les valeurs indiquées dans le
rapport signifient. Le comité pourra ensuite utiliser cette information
pour déterminer si les employés sont exposés à un risque au lieu
de travail.

Les renseignements fournis ci-dessous sont expliqués plus en


détail dans le cours de formation général sur le SIMDUT.

23
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Exercice 1

Discutez avec les membres de votre groupe des divers risques qui
pourraient exister dans votre milieu de travail. Dressez-en la liste.

Comparez votre réponse à celle des autres participants.

2.5 Les principes de contrôle

Le contrôle des risques professionnels varie selon la nature du risque


et le procédé de travail qui occasionne ce risque.

La hiérarchie des mesures de contrôle est la suivante :

1. Éliminer le risque.
2. Y substituer un risque moindre.
3. Utiliser des mesures d’ingénierie pour atténuer le risque.
4. Mettre des mesures administratives de contrôle en place, telles
que des procédés de travail.
5. Acquérir de l’équipement de protection personnelle (EPP).

Il est souvent nécessaire d’utiliser plus d’une méthode de contrôle. Les


mesures de contrôle de rechange (telles que l’achat d’équipement de
protection personnelle) doivent être utilisées en dernier recours
seulement ou pour renforcer les autres mesures de contrôle.
2.5.1 Les mesures de contôle

Les mesures de contrôle doivent satisfaire à plusieurs


exigences. Elles doivent :

contrôler adéquatement le risque : p. ex. une substance


cancérogène doit être bien contrôlée à défaut d’être éliminée. Il
faut toutefois commencer par prendre toutes les mesures
nécessaires pour y substituer un produit non cancérigène.

permettre aux travailleurs d’accomplir leur travail sans


causer un inconfort ou un stress excessif et sans créer de
nouveaux risques.

protéger tous les travailleurs qui sont exposés au risque :


p. ex. l’ajout de conduits de ventilation dans la pièce contenant le
photocopieur ne doit pas simplement transférer le problème à

24
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

d’autres.

éliminer le risque dans l’environnement immédiat et dans le


milieu de travail : p. ex. expulser les substances toxiques à
l’extérieur sans purifier l’air vicié ne fait que propager le
problème.
2.5.2 Les moyens de contrôler un risque

Les trois moyens les plus efficaces de contrôler un risque


consistent, par ordre d’importance, à éliminer le risque le plus
près possible de la source, ou quelque part entre la source et le
travailleur ou au niveau du travailleur.

Le contrôle à la source

Le contrôle du risque à la source permet :

 soit d’éliminer complètement le risque du lieu de travail;


 soit de l’isoler du travailleur.

C’est la méthode de contrôle la plus efficace et c’est aussi la


seule façon acceptable de prévenir l’exposition aux substances
cancérigènes.

Exemple

Mesures permettant de contrôler les risques à la source :

 la refonte des procédés;


 l’achat de nouveau matériel;

 l’utilisation de matériel offrant une meilleure protection;

 l’isolation de l’activité ou du matériel dangereux.

Le contrôle quelque part entre la source et le travailleur

Le contrôle du risque quelque part entre la source et le


travailleur permet :

 soit d’ériger une barrière entre le travailleur et le risque;


 soit d’atténuer les effets du risque, en diluant une substance
toxique, par exemple.

Les mesures de contrôle peuvent être mises en place n’importe

25
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

où entre la source du risque et le travailleur. Cependant, plus


les mesures de contrôle sont appliquées près de la source du
risque, plus elles sont efficaces.

Exemple

Mesures qui permettent de contrôler le risque quelque part entre


la source et le travailleur :

 les systèmes de ventilation (d’expulsion) par aspiration à la


source;
 les méthodes spéciales (p. ex. le forage à l’eau);

 les protections installées autour des appareils;

 le bon entretien;

 une ventilation suffisante;

 les barrières matérielles et les écrans.

Le contrôle au niveau du travailleur

C’est le moyen de contrôle des risques le moins efficace, car il


met l’accent sur le travailleur plutôt que sur la source du risque.

Les deux types de contrôle qui sont le plus utilisés au niveau du


travailleur sont :

 l’acquisition d’équipement de protection personnelle (p. ex.


des appareils respiratoires, des protecteurs d’oreille);
 les mesures de contrôle administratif (p. ex. l’établissement
de quarts de travail, le transfert des travailleurs susceptibles).

Exemple

Ces méthodes n’éliminent pas le risque pour les travailleurs.

 Les travailleurs peuvent pénétrer accidentellement dans une


zone dangereuse sans équipement de protection.

Il y a des cas exceptionnels où les travailleurs doivent


absolument revêtir de l’équipement de protection personnelle

26
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

pour assurer leur protection

 quand ils doivent pénétrer dans un espace clos ou en cas


d’urgence.

Il reste que ces méthodes ne doivent pas être utilisées de façon


courante pour contrôler les risques professionnels.

3 L’ANALYSE DES RISQUES LIÉS AUX TÂCHES

3.1 Définition
Un certain nombre de techniques spéciales ont été utilisées au fil
des années, pour analyser une variété de tâches, afin d’atténuer
ou d’éliminer les risques associés à l’accomplissement d’une
tâche. Les premières techniques utilisées, soit l’« analyse des
dangers professionnels » et l’« analyse professionnelle
globale », ont été remplacées par une technique relativement
nouvelle qui met l’accent sur la détection et la détermination des
risques réels ou potentiels liés à l’accomplissement d’une tâche
et sur l’élaboration des mesures préventives qui peuvent être
intégrées à la tâche afin de minimiser les risques. C’est ce qu’on
appelle l’analyse des risques liés aux tâches (ARLT). Les
comités devraient être familiers avec les principes fondamentaux
de l’ARTL et appliquer cette technique lorsqu’il y a lieu.

NOTE :

On parle aussi d’« analyse de la sécurité des tâches »,


d’« analyse de la sécurité professionnelle » et d’« analyse
sécuritaire des tâches ».

3.2 Justification?

Dans la partie XIX – Programme de prévention des risques – du


plus récent Règlement canadien sur la santé et la sécurité au
travail, il est dit que l’employeur doit élaborer et mettre en oeuvre
un programme de prévention des risques professionnels,
avec le concours et la participation du comité d’orientation ou, à
défaut, du comité local ou du représentant en matière de santé
et de sécurité.

NOTE :

27
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Depuis les récentes modifications (décembre 2007), il faut aussi inclure les
risques liés à l’ergonomie.

Note à l’intention du formateur :


Le programme de prévention des risques peut varier d’un
ministère / organisme à l’autre, mais les étapes essentielles
de l’ARLT demeurent les mêmes.

3.3 Qu’est-ce qu’une “ARLT”?

L’analyse des risques liés aux tâches (ARLT) consiste en


l’analyse détaillée d’une tâche à la fois. Cette analyse est
généralement effectuée une seule fois, à moins :

 qu’un nouveau procédé soit intégré à une tâche;


 qu’un taux élevé d’incidents soit relevé;
 qu’un accident grave se produise.

L’objectif de l’analyse des risques liés aux tâches est de :

 déceler et déterminer les risques réels ou potentiels qui sont


associés à l’accomplissement d’une certaine tâche;
 élaborer des mesures préventives qui peuvent être
intégrées à la tâche afin de minimiser les risques.

3.4 Quels sont les avantages de l’ARLT?

Les avantages initiaux de l’analyse des risques liés aux tâches


deviendront évidents au stade de la préparation de l’analyse.
Des risques qui n’avaient pas été décelés auparavant seront
constatés. De même, il pourrait en résulter une meilleure
connaissance de la tâche pour les responsables de l’analyse des
risques liés aux tâches et pour les employés qui répondent aux
questions qui sont posées durant l’analyse.

3.5 Quelles sont les étapes essentielles de l’ARLT?

L’analyse des risques liés aux tâches comporte quatre étapes :

Étape Mesure à prendre

28
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité
1 Examiner l’activité en profondeur
 noter chaque étape du procédé;
 définir les étapes essentielles de la tâche
(généralement moins de dix);
 tenir compte de l’ordre naturel d’exécution de
la tâche;
 numéroter chaque activité;
 utiliser des verbes d’action pour décrire
l’activité (chaque activité indique ce qui doit être
fait et comment cela doit être fait).

Étape Mesure à prendre


2 Établir un lien entre l’activité et les
renseignements recueillis à propos des risques
 examiner chaque étape et déterminer les
risques potentiels, qu’ils soient
environnementaux (p. ex. l’éclairage),
chimiques (p. ex. des émanations),
matériels (p. ex. de l’équipement non muni
d’un dispositif de protection) ou
ergonomiques (p. ex. les fauteuils).
 poser des questions comme celles-ci :
 Le travailleur risque-t-il …
 de se trouver coincé dans des objets,
entre des objets ou sur des objets?
 d’être heurté par un objet ou d’être par
ailleurs blessé par un objet?
 de se heurter contre un objet, d’être
heurté par un objet ou d’être par
ailleurs blessé par un objet?
 de glisser, de trébucher ou de tomber?
 de s’étirer un muscle en poussant,
tirant ou soulevant un objet?
 L’environnement constitue-t-il un
risque?
 du fait de présence de vapeurs de gaz
toxiques, de brouillards, d’émanations
ou de poussières;
 du fait de la chaleur ou du froid;
 du fait de la présence de
rayonnements ou d’autres conditions
atmosphériques.
 Y a-t-il un problème d’éclairage, de
bruit ou de vibrations?

29
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Etape Mesure à prendre


3 Attribuer des priorités aux risques recensés
selon :
 la probabilité d’un accident;
 la gravité des conséquences potentielles.

En attribuant des priorités aux risques recensés,


on peut affecter les ressources disponibles en
premier lieu aux risques jugés les plus importants.

30
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Étape Mesure à prendre


4 Déterminer la meilleure solution possible selon :
 la gravité des conséquences d’un accident;
 le degré d’exposition de l’employé aux
risques;
 les exigences de la loi;
 la faisabilité.

À cette étape, il faut examiner chaque risque


individuellement et chercher divers moyens de
l’éliminer. Le mesures de contrôle peuvent être
appliquées à la source (c’est toujours préférable),
quelque part entre la source et l’employé ou au
niveau de l’employé.

Les principales solutions sont les suivantes :

 éliminer le risque (méthode nouvelle / modifiée d’exécuter le


travail, modification de l’environnement, des outils, du matériel, de
l’équipement ou de l’emplacement);

 instaurer des mesures de contrôle pour atténuer les risques


(p. ex. des barrières, des dispositifs de protection);

 modifier les procédés de travail (p. ex. l’ordre d’exécution des


tâches, l’ajout de nouvelles étapes);

 réduire la fréquence de l’exposition ou la gravité de l’accident


en utilisant de l’équipement / des vêtements de protection
personnelle (p. ex. des verres de sécurité, des dispositifs de
rinçage oculaire). Comme cette solution est la moins efficace de
toutes, on doit faire tous les efforts nécessaires pour adopter
d’autres solutions.
.

3.6 Que faut-il savoir avant de choisir la tâche?

Il faut tenir compte des facteurs suivants pour déterminer les tâches
qui seront analysées en priorité :

Facteur Raison

La fréquence et la il s’agit des tâches qui occasionnent un nombre

31
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

gravité de l’accident élevé d’accidents ou des tâches qui


occasionnent des blessures graves, même s’il
y a peu d’accidents.

La gravité éventuelle il s’agit des blessures qui sont considérées


des blessures comme mineures au début, mais qui
s’aggravent progressivement ou qui finissent
par s’aggraver.

Les nouvelles tâches comme il s’agit d’une nouvelle tâche, il se peut


créées que les risques ne soient pas évidents.

Les tâches révisées Il est possible que les nouvelles tâches,


méthodes ou procédures créent de nouveaux
risques.

Les fonctions Le risque de blessure est accru quand le


rarement exécutées travailleur exécute une tâche qui n’est pas
habituelle; l’analyse des risques liés aux tâches
permet examiner ces risques.

3.7 Détermination des risques au lieu de travail

Pour appliquer des mesures de contrôle adéquates, il faut d’abord


recenser les risques. Les milieux de travail comportent tous des risques
pour la santé et la sécurité des employés.

Il est donc primordial de recueillir de l’information pour comprendre et


recenser les risques.

3.7.1 Collection de l’information

L’information peut être tirée, en partie ou en totalité, des sources


suivantes :

 les rapports d’inspection de la sécurité au travail;


 les rapports d’enquête sur les accidents, y compris les rapports
sur les « accidents qui ont été évités de justesse »;
 les rapports sur les risques/incidents;

32
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

 les recommandations du comité local;


 l’information fournie par les fabricants à propos de la sécurité du
matériel, des matériaux et de l’équipement;
 les fiches d’entretien relatives aux défauts, aux bris, etc.;
 les fiches info-achat relatives aux produits chimiques d’utilisation
courante;
 les exigences législatives en matière de santé et de sécurité (plus
particulièrement les règlements détaillés);
 le plan d’aménagement de l’étage indiquant notamment où
l’équipement, les réserves, les sorties de secours sont situés.

La tâche doit être examinée pendant la durée habituelle du quart de


travail (et sur plusieurs quarts), de manière à tenir compte de tous les
facteurs, tels que les stresseurs (p. ex. la fatigue, la chaleur) qui
amènent l’employé à relâcher sa vigilance.

Il est important de faire la distinction entre « l’éventualité d’un


risque » et la « probabilité d’un accident ». Si le risque professionnel
probable est décelé et que les mesures de contrôle appropriées sont
appliquées, la probabilité d’un accident est grandement atténuée.

3.7.2 Catégories of des risques potentiels

Il existe quatre grandes catégories de risques potentiels :

 l’équipement / le matériel : les pièces mécaniques et


l’énergie utilisée pour les faire fonctionner.
 les matériaux : leurs propriétés (la toxicité,
l’inflammabilité et la nécessité de les entreposer et de les manipuler).
 l’environnement physique : les surfaces de travail
glissantes, les surfaces surélevées, le bruit, l’éclairage, la qualité de
l’air, etc.
 la nature des tâches particulières : les compétences
requises, l’horaire de quarts, la vitesse d’exécution, etc.

La façon dont les facteurs décrits dans les diverses catégories


présentées ci-dessus sont interreliées peut également constituer une
source de risques potentiels.

33
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

34
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Exercice : Analyse des risques liés aux tâches

Objectif : Cet exercice vous permet d’effectuer une analyse des risques liés aux
tâches afin de vous assurer que les risques ont été recensés
adéquatement avant d’entreprendre le travail.

Durée : 15 minutes

Instructions : 1. En petits groupes, vous devez :


 étudier la situation décrite ci-dessous;
 déterminer les mesures préventives qui s’appliquent;
 consigner vos recommandations sous la
rubrique « Mesures préventives » sur la feuille de travail qui
se trouve à la page suivante;
 désigner un porte-parole pour présenter la réponse de votre
groupe.

2. Mettre vos réponses en commun.

Situation :
Un employé s’est récemment infligé une blessure alors qu’il tentait de
changer un pneu sur un véhicule du ministère. Le rapport d’enquête
recommande d’effectuer une analyse des risques liés à cette
procédure.

À l’aide du formulaire ci-joint, effectuez, en groupes, l’analyse des


risques liés à la procédure.

35
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

36
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

Région : Signature du gestionnaire


ANALYSE DES RISQUES
LIÉS AUX TÂCHES
Direction/Division : Signature de l’employé

Date de la dernière révision : Date


(TITRE)
ÉQUIPEMENT DE
MESURES DE
PROTECTION FORMATION
CONTRÔLE
ÉTAPES RISQUES PERSONNELLE (s’il y a lieu. Voir
(s’il y a lieu. Voir la
ESSENTIELLES (connus ou prévus) (s’il y a lieu. Voir la la section
section
section Modifications)
Modifications)
Modifications)
Stationner le  le véhicule est 
véhicule stationné trop
près de la voie
de circulation
 le véhicule est
stationné sur un
sol inégal ou un
sol mou
 le véhicule peut
se renverser
Retirer le pneu  risque de se
de rechange du couper sur les
coffre bords de l’étroit
compartiment
de la roue de
secours
 risque de
s’étirer un
muscle en
soulevant le
pneu
 le mécanisme
peut ne pas
fonctionner
 risque de glisser
Desserrer les  risque de
écrous de roues blessure au dos
si la clé pour
écrous glisse
 risque de
claquage
musculaire si

37
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité

les écrous sont


corrodés et
difficiles à
desserrer
 l’enjoliveur de
roue peut être
difficile à
enlever

Soulever le  le cric peut ne


véhicule sur le soutenir
cric adéquatement le
véhicule, qui
retombe; risque
d’être blessé par
le cric ou par le
véhicule

Modifications

1. Lorsque le superviseur et l’employé conviennent que l’un ou plusieurs des risques


susmentionnés ne s’appliquent pas à un lieu de travail donné, ils le notent ici. Lorsqu’un
risque particulier a été rayé de la liste, la mesure de contrôle établie ne s’appliquera pas.
2. Lorsque le superviseur et l’employé décèlent un risque particulier à un lieu de travail qui
n’est pas indiqué ci-dessus, ils le notent ici. Ils déterminent ensuite la mesure de contrôle qui
doit être appliquée et établissent par écrit un procédé de travail ne présentant aucun risque,
au besoin.
3. Si aucune modification n’est apportée, le superviseur et l’employé signent et datent cette
section.

38
Formation à l’intention des comités locaux et
des représentants en matière de santé et de sécurité
4 RÉFÉRENCES ET REMERCIEMENTS

L’information contenue dans le présent module est tirée des sources d’information /
publications suivantes :

a. EC – Cours de formation à l’intention des comités de santé et de sécurité et


des représentants – session 4
b. TPSGC – Cours de formation à l’intention des membres des comités locaux et
des représentants - session 3
c. MDN –Guide du MDN/des FA pour l’analyse des risques
d. ARC – Cours de formation à l’intention des comités de santé et de sécurité –
partie 3 — Risques professionnels
e. MAE – La SST et le leadership en action
f. Partie II du Code canadien du travail
g. Partie XIX du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail

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