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Séquence didactique N°4

Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Sémantique/Lexicologie
Titre de la leçon : les notions de cohérence et de cohésion
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra dégager l’effet de sens induit par la cohérence d’un
texte.

Corpus :
Washington 1843- Le congrès et le sénat des États-Unis viennent d’accorder enfin 30 000$ à
l’inventeur Morse. Grâce à cette somme il pourra améliorer et mettre en œuvre son invention : le
« télégraphe magnétique». Cet instrument qui permet de transmettre des messages à l’aide d’un courant
électrique fonctionne au moyen d’un code dont Morse est l’inventeur. Ce procédé de transmission est une
combinaison de points et de traits figurant toutes les lettres de l’alphabet.
D’après le journal du Monde

I- Découverte de la situation problème


- Rappelle l’objet de la leçon
- Rappelle l’objectif de la leçon
II- Traitement de la situation problème
- Quel est le thème général de ce texte ? Précise le type de progression.
- Relève deux propos de ce texte
- Détermine les outils de cohérence de ce texte
Séquence didactique N°4
Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Morphosyntaxe
Titre de la leçon : la formation des mots (abréviation et siglaison)
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra dégager l’effet de sens induit par l’abréviation et la
siglaison.

Corpus :
Aucun État au monde n’est plus développé que son Université. La plupart des fac mettent en jeu des
expériences extraordinaires. Dans certains pays, l’accès à l’Université est conditionné par l’obtention d’un
Bacc. Dans sa politique, l’U.N.E.S.C.O s’assure de la crédibilité des diplômes et des enseignements des
établissements. Certaines Universités mettent à la disposition des étudiants des dico, des ordi, des biblio, etc.
Certains pays comme les États-Unis ont pu intégrer leurs plus grands chercheurs dans les instances comme
la C.I.A. Sans tenir compte des onusiens qui aident les pays en situations de crise politique dans le monde.
Et des structures comme L’O.M.S, ont mis sur pied des recherches visant à aider des sidéens.
Inédit.
I- Découverte de la situation problème
- Rappelle l’objet de la leçon
- Rappelle l’objectif de la leçon
II- Traitement de la situation problème
- Trouve dans le texte les mots ayant une forme inhabituelle
- Rétablis pour chacun des mots sa forme habituelle. Que constates-tu pour chaque mot ?
- Détermine pour chacun des mots le procédé de langue utilisé pour les former.

RÉCAPITULATIF :

L’abréviation est de nos jours un phénomène linguistique très répandu. Le français contemporain se
trouve saturé par ces abréviations.
L’abréviation est donc un procédé de graphique consistant à écrire un mot en utilisant qu’une partie
de ses lettres. Elle revêt donc plusieurs formes :
A/ La troncation
C’est un procédé lexical donnant naissance à un mot nouveau issu de la suppression d’une ou de
plusieurs syllabes. Elle peut se faire sous deux formes :
1- L’apocope ou troncation à droite
C’est un procédé qui consiste à supprimer les syllabes finales d’un mot.
Ex : Fac.→Faculté ; Bacc.→Baccalauréat ; Manif.→Manifestation ; Ciné→Cinéma

2- L’aphérèse ou troncation à gauche


C’est un procédé qui consiste à supprimer les syllabes initiales d’un mot. On supprime un début d’un
mot une ou des syllabes.
Ex : Bus→Autobus ; Bastien→Sébastien ;

B/ La siglaison
C’est un procédé linguistique permettant de former des mots par la suite des lettres. Ce procédé peut
avoir plusieurs formes :
1- Le sigle
C’est un procédé qui consiste à former un ou des mots à la suite des lettres initiales. À l’écrit, il se
reconnait à l’emploi des lettres capitales éventuellement séparées par des points.
Ex : O.T.A.N (Organisation du Traité Atlantique Nord) ; C.A.N ; C.S.P.H ; P.D.G

2- L’acronyme
C’est un procédé qui consiste à former un mot à la suite des premières lettres de chaque terme. Les
acronymes sont privés du point abréviatif. Ils peuvent permettre la dérivation d’un mot à partir du mot formé
en acronyme.
Ex : OVNI ; SIDA ; ONU
Séquence didactique N°4
Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Méthodologie
Titre de la leçon : l’introduction
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra produire une introduction de dissertation littéraire.

Corpus :

D’après Jean-Paul Sartre : « la fonction de l’écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le
monde et que nul ne s’en puisse dire innocent. » comme pour dire le rôle de l’écrivain est de mettre et de
présenter à la face du monde les tares et les exactions des hommes. Allant dans ce même sillage Eugène
Ionesco affirme « il [l’écrivain] les problèmes de la société, c’est le seul message qu’il doit décemment
délivrer». De cette convergence d’idées se dégage le problème de la fonction de l’écrivain. Autrement dit,
l’écrivain doit-il nécessairement être là qui met en évidence les vices et les exactions de la société ? Pour
cerner les contours de cette interrogation, il nous semble opportun d’organiser notre travail en deux parties
dans lesquelles nous présenterons en premier les éléments caractéristiques de l’engagement social de
l’écrivain ; en second mettre en lumière les facteurs qui participent à mettre en évidence l’esthétique et le
plaisir de l’œuvre.

I- Découverte du fait de langue


- Lecture du texte
- Le texte proposé en corpus est une conclusion de dissertation littéraire
II- Traitement du fait de langue
- Identifie les différentes parties du texte et nommez-les respectivement.
III- Confrontation
- Réponses consensuelles
IV- Formulation de la règle

L’introduction est la porte d’entrée de tout travail dissertation. Dans le cadre de la dissertation
littéraire, elle comporte quatre étapes fondamentales :
A/ Le préambule
Cette partie comporte deux sous parties :
1) L’amène du sujet (amener le sujet) : dans cette étape le sujet peu être amené de plusieurs
façons différentes :
 Par définition du terme clé du sujet :
-
Séquence didactique N°4
Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Méthodologie
Titre de la leçon : la conclusion
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra produire une conclusion de dissertation littéraire.

Corpus :

Parvenu au terme de notre réflexion qui portait sur le problème de la fonction de l’écrivain, nous
avons organisé notre travail sur un plan bipartite dans lequel nous avons montré dans un premier temps que
l’écrivain doit faire une critique sociale de la société dans laquelle elle évolue en faisant une remise en
question et en conscientisant les masses sociales. Dans un second temps, nous avons montré que l’écrivain
doit également se soucier de sa fonction première qu’est l’esthétique et le plaisir à travers l’évasion du
lecteur et la beauté scripturale de l’œuvre. Fort de ces analyses, il ressort de notre investigation que le bon
écrivain est celui-là qui sait allier les données éthiques et esthétiques c’est-à-dire mettre en exergue l’utile et
l’agréable. Aussi pouvons-nous remarquer qu’une interrogation reste en suspend notamment celle de savoir
quelle est la source d’inspiration de l’écrivain ?

V- Découverte du fait de langue


- Lecture du texte
- Le texte proposé en corpus est une conclusion de dissertation littéraire
VI- Traitement du fait de langue
- Identifie les différentes parties du texte et nommez-les respectivement.
VII- Confrontation
- Réponses consensuelles
VIII- Formulation de la règle

La rédaction d’une conclusion de dissertation passe fondamentalement par quatre étapes :


- Le rappel du problème posé : il s’agit ici de rappeler le problème qui a permis d’organiser
le travail ;
- Le bilan des parties développées : il s’agit à ce niveau de rappeler le travail fait dans le
développement ;
- La réponse à la problématique : il s’agit d’apporter une réponse à la question ou
problématique posée à l’introduction ;
- L’ouverture du débat : il s’agit d’ouvrir le sujet sur d’autres horizons littéraires ;
s’interroger sur un autre problème littéraire majeur.
Séquence didactique N°4
Niveau : Tle D2
Nature de la leçon : Stylistique
Titre de la leçon : les tonalités satirique et tragique
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra dégager l’effet de sens induit par une tonalité satirique
ou tragique.

Corpus 1 :
Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est
une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux
est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. Le
fait est que la civilisation dite « européenne », la « civilisation occidentale », telle que l’ont façonnée deux
siècles de régime bourgeois, est incapable de résoudre les deux problèmes majeurs auxquels son existence a
donné naissance : le problème de prolétariat et le problème colonial […].
Aimé Césaire, Discours sur le colonialime, Présence africaine, Paris, 1955.
Corpus 2 :
THESÉE
Ô ciel ! Œnone est morte et Phèdre veut mourir ?
Qu’on rappelle mon fils, qu’il vienne se défendre.
Qu’il vienne me parler, je suis prêt à l’entendre.
Ne précipite point les funestes bienfaits.
Neptune j’aime mieux n’être exaucé jamais.
J’ai peut-être trop cru des témoins peu fidèles.
Et j’ai trop tôt vers toi levé mes mains cruelles.
Ah ! De quel désespoir mes vœux seraient suivis !
Jean Racine, Phèdre

IX- Découverte du fait de langue


- Lectures des textes
- Les textes proposés en corpus mettent en évidence des tonalités.
X- Traitement du fait de langue
- Forme à partir de chaque texte le champ lexical dominant puis déduis le thème.
- Quelle impression de lecture chaque texte donne-t-il ?
- Quels sont les outils de langue utilisés par l’auteur pour révéler en toi cette impression ?
- Quelle est ‘intention de communication de l’auteur dans chacun des textes. En déduire leur
tonalité respective.
XI- Confrontation
- Réponses consensuelles
XII- Formulation de la règle

1) La tonalité satirique
C’est une tonalité utilisée dans les textes pour critiquer, dénoncer les travers humains ou les abus
sociaux. Il s’agit en effet de combattre et dénoncer les comportements sociaux des Hommes. La tonalité
satirique s’identifie par les procédés suivants :
- Un lexique ou termes dévalorisants ;
- Une connotation dépréciative ;
- L’ironie ;
- Les figures d’hyperbole et d’antithèse et d’accumulation ;
- Les caricatures
2) La tonalité tragique
C’est une tonalité dans laquelle l’homme prend conscience de son sentiment de faiblesse face aux
forces (divines, politique, sociale, morales, la fatalité, le destin, les passions) qui le dépassent, s’opposent
à lui et le conduisent à sa perte, quels que soient ses efforts pour y échapper. Les efforts déployés ont
souvent pour effet de précipiter la fin. Les procédés utilisés par cette tonalité sont :
- Vocabulaire de la fatalité, du désespoir, de l’horreur, de la destruction ou du sang ;
- L’emploi des verbes à la voix active et passive pour exprimer le fait qu’on est agi ou
dominé et témoigne aussi de l’absence de responsabilité ;
- L’emploi de l’hyperbole, de l’anaphore et de la répétition
Séquence didactique N°4
Niveau : Tle D2
Nature de la leçon : Discussion
Titre de la leçon : Analyse du sujet
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra dégager la thèse, le problème et la problématique d’un
sujet de discussion.

Corpus :
D’après l’auteur : « La liberté de choisir est primordiale pour les enfants »
Partagez-vous ce point de vue selon lequel les enfants doivent décider par eux-mêmes ? Vous
répondrez à question dans une argumentation bien organisée et illustrée par des exemples tirés de votre
culture générale.

I- Découverte de la situation problème


- Lecture du corpus
- Le sujet de discussion s’apparente à un sujet de dissertation qui comporte un énoncé et une
consigne.
II- Traitement de la situation problème
Analyse le sujet proposé en dégageant :
- Son type ;
- Son domaine d’application ;
- Le problème ;
- La thèse ;
- La problématique.
III- Confrontation
- Réponses consensuelles

IV- Formulation de la règle

L’analyse d’un sujet de discussion respecte les mêmes principes que celui d’une dissertation. Il passe
par l’identification d’un certain nombre de constituants obligatoires :
1) Le type de sujet
Le type de sujet en discussion est toujours dialectique. Il admet toujours deux parties : thèse et antithèse.
2) Le domaine d’application
Le domaine d’application d’un sujet de discussion est toujours ouvert car le candidat se base sur ses
connaissances générales.
3) Le problème
Le problème présenté dans le sujet de discussion est toujours d’ordre social et touche par conséquent au
quotidien. Il n’y a pas de problème arrêté en discussion comme en dissertation.
4) La thèse
La thèse du sujet de discussion est toujours extraite du texte. Elle n’est pas la thèse du texte global ; elle peut
être un fragment ou un argument développé par l’auteur.
5) La problématique
La problématique d’un sujet discussion est toujours une question dialectique qui entraine soit à un oui soit à
un non. Elle doit toujours contenir des spécificateurs comme : essentiellement, nécessairement, vraiment,
toujours ou l’adverbe de restriction ne…que.
Séquence didactique N°4
Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Morphosyntaxe
Titre de la leçon : les verbes transitifs et les verbes intransitifs
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra distinguer les verbes transitifs des verbes intransitifs
employés dans un texte.

Corpus 1 :
Un des petits garçons pris le soldat et le jeta dans la poêle sans aucun motif. Le soldat de plomb
sentait en lui une chaleur effroyable. Il n’avait plus ses belles couleurs. Le petit soldat tout ému ne voulait
pas pleurer. Il regardait la petite demoiselle et elle le regardait.
D’après H.C. Andersen, contes, « l’intrépide soldat plomb ».
Corpus 2 :
Dans la cour du grand château, le soleil luit, l’enfant répond à son maître. De l’autre côté, le maire se
soucie des habitants de la commune. Plus bas, l’on observe un entraineur. Il parle aux journalistes. Il
prétend que le succès de son Poulin dépend de lui. Les caméras brillent par leur lumière.
inédit
I- Découverte du fait de langue
- Lecture du texte
- Rappel de l’objet de la leçon
- Rappel de l’objectif de la leçon
II- Traitement du fait de langue
- Préside dans les textes 1 et 2 respectivement la nature des mots ou expressions en gras, puis
donne leurs fonctions.
- Peut-on supprimer ce mot en gras sans changer le sens des phrases ?
- Relève, respectivement pour chaque texte, les verbes se construisant sans préposition et ceux
qui se construisent sans préposition, puis nomme-les respectivement.
- Dans le texte 2, quels sont les verbes n’admettent rien ou admettent un adverbe. Comment les
nomme-t-on ?
III- Confrontation
- Réponses consensuelles
IV- Formulation de la règle
Le verbe dans sa structure interne peut avoir une caractéristique syntaxique qui permet soit de
compléter la phrase (ici c’est la phrase simple) soit de la laisser assumer entièrement son sens en entier.
Dans ce cadre, on aura donc des verbes qui auront une structure interne qualifiée de transitif et une
catégorie qualifiée de intransitif.
1- Les verbes transitifs
Ils sont qualifiés ainsi car ils sont reliés par le verbe soit directement soit indirectement par le
biais d’une préposition. On aura donc les verbes transitifs directs et les verbes transitifs indirects.
Les verbes transitifs directs sont des verbes qui donnent naissance à un complément d’objet direct
(COD). Il est essentiel au verbe. Il n’est ni supprimable, ni déplaçable. Il (COD) est directement relié au
verbe sans mot de liaison. Il peut être un nom, pronom, groupe nominal, un verbe à l’infinitif.
Ex : Il regardait la petite demoiselle et elle le regardait.
Les verbes transitifs indirects sont ceux qui donnent naissance à un complément d’objet indirect
(COI). Il est également essentiel au verbe. Il est comme le COD, ni supprimable, ni déplaçable. Il (COD) est
indirectement relié au verbe à l’aide d’un mot de liaison (une préposition : à, de, en). Il peut être un nom,
pronom, groupe nominal, un verbe à l’infinitif.
Ex : Il parle aux journalistes
NB : il existe des verbes qui entrainent à la fois un complément d’objet direct et un complément d’objet
indirect, on dit qu’ils sont transitifs double (donner, attribuer, léguer, etc.)

2- Les verbes intransitifs


Les verbes intransitifs sont des verbes qui admettent des compléments facultatifs. Ces compléments
sont soit des adverbes, soit des compléments circonstanciels. Dans cette construction, le verbe se suffit à
lui-même et assume tout le sens de la phrase. Le seul élément qui va s’ajouter après le verbe ne sera qu’une
circonstance. Cette circonstance est supprimable, déplaçable, sans modifier le sens de la phrase. Ce
complément est appelé complément de phrase.
Ex : Les caméras brillent par leur lumière.
Le soleil luit

Séquence didactique N°4


Niveau : 2nde A
Nature de la leçon : Communication
Titre de la leçon : les registres de langues
Objectif : A la fin de cette leçon, l’apprenant devra distinguer interpréter l’emploi d’un registre de langue
dans un texte.

Corpus :
1- T’as vu le p’tit nouveau ? il a pas l’air super cool.
2- Est-ce que vous avez vu le petit nouveau ? il n’a pas l’air très gentil.
3- Avez-vous vu le nouvel élève qui ne semble guère sympathique ?

I- Découverte du fait de langue


- Lecture du texte
- Rappel de l’objet de la leçon
- Rappel de l’objectif de la leçon
II- Traitement du fait de langue
- Après lecture du texte, précise parmi ces phrases celle que tu peux utiliser respectivement
entre camarades, à l’écrit et avec ton professeur.
- Quels changements constates-tu entre ces phrases ? À quel niveau de langue correspond
chacune des phrases ? quel effet de sens se dégage de leu emploi respectif ?
III- Confrontation
- Réponses consensuelles
IV- Formulation de la règle

Au cours d’une communication, il arrive de constater des variations de langue entre individus ou chez
un même individu. La transmission du message par cet individu est régie par les circonstances de production
de ses énoncés. On parlera de registres ou niveaux de langue.
Le registre de langue désigne donc l’utilisation sélective mais cohérente des procédés d’une langue
afin d’adapter l’expression à un auditoire particulier. Ces procédés sont influencés par certains paramètres :
l’âge, le milieu social, la culture, l’espace, etc.
On distingue trois (03) niveaux de langue :
1- Le registre ou niveau familier
Il est employé dans les situations de communication où il n’y a pas de contraintes importantes. Ce
registre est ouvert à la famille, entre amis, entre camarades. On reconnaît ce niveau de langue à travers les
éléments suivants :
- Un vocabulaire relâché, familier ;
- L’utilisation des abréviations (troncation) ;
- Phrase construite parfois sans verbe avec omission de la négation « ne » ;
- La concordance de temps n’est pas respectée ;
- L’emploi de « non » à la place de « n’est-ce pas »

2- Le registre ou niveau courant


On l’utilise dans les situations de communication dans lesquelles celui qui parle semble ne pas
connaître particulièrement les personnes auxquelles il s’adresse. Ce registre est utilisé dans les relations
quotidiennes, les milieux professionnels et administratifs, les journaux, compte-rendus, les informations, etc.
ce registre utilise les procédés suivants :
- Vocabulaire usuel et ordinaire ;
- Phrases bien élaborées et généralement simples ;
- L’emploi des temps simples (présent, passé composé, imparfait) et du subjonctif ;
- Une prononciation correcte

3- Le registre ou niveau soutenu


On le rencontre dans des situations de communication de contrainte où il faut manifester un certain
effort pour s’exprimer. Il est utilisé dans un environnement social cultivé, témoigne d’un très bon niveau
scolaire, montre que les rapports hiérarchique n’autorisent pas la banalité, discours universitaire et officiel.
Ses caractéristiques sont :
- Phrases complexes avec de longues périodes ;
- Vocabulaire riche et recherché et surtout rare ;
- Concordance de temps rigoureuse ;
- Emploi du subjonctif imparfait, plus-que parfait, conditionnel, passé simple ;
- Figures de style abondantes
Ce registre fait référence à une culture littéraire, philosophique, sociologique, etc.

NB : les effets recherchés par un registre de langue peut être de : faire une satire ; présenter un statut
social ; un effet comique, etc.

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