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SOUNGARY

HISTOIRE

3ème

DaDIOP

Voici un support à l’apprentissage


de l’histoire sous la forme de résumés, de textes et
d’exercices à l’usage de la classe de troisième

Daouda DIOP Professeur d’Histoire-Géographie au CEM Parcelles Assainies de Thiès


Chapitres et Titres Pages
leçons

CHAPITRE I LA DEUXIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES


CONSÉQUENCES
Leçon 1 Les découvertes scientifiques et les mutations économiques. 2H 4 - 4

Leçon 2 5 - 6
Le développement du capitalisme et les mutations sociales. 2H
Leçon 3 7 - 11
Les doctrines sociales : syndicalisme et socialisme. 2H
Leçon 4 12 - 12
A.C. Exercices de dissertation historique. 2H
CHAPITRE II L’IMPERIALISME EN AFRIQUE

Leçon 5 Les missions et les explorations. 2H 13 - 14

Leçon 6 Les rivalités coloniales : le Congrès de Berlin et ses conséquences. 15 - 17

Leçon 7 METHODOLOGIE DE COMMENTAIRE HISTORIQUE (COMMENTAIRE DIRIGE) 18 - 19

Les résistances : formes, exemples, bilan. 2H 20 - 23


Leçon 8
24 - 25
Leçon 9 Les systèmes coloniaux (exemples français et britannique). 2H

CHAPITRE III L’IMPERIALISME DANS LE RESTE DU MONDE

Leçon 10 L’impérialisme japonais. 2H 26 - 27

Leçon 11 L’impérialisme européen en Asie (y compris l’impérialisme russe). 2H 28 - 28

Leçon 12 L’impérialisme américain. 2H 29 - 30

CHAPITRE IV CONFLITS ET RÉVOLUTIONS AU XXème SIÈCLE


Leçon 13 Les révolutions chinoises de Sun Wen à Mao Ze Dong. 2H
31 - 32
Leçon 14 La première guerre mondiale : causes et conséquences (insister sur 33 - 35
les conséquences en Afrique et au Sénégal). 2H
Leçon 15
La révolution russe et la consolidation du régime (1915 -1928). 2H 36 - 37
La crise des années 30 2H 38 - 40
Leçon 16

Leçon 17 La deuxième guerre mondiale : causes et conséquences (insister sur


41 - 44
les conséquences en Afrique et au Sénégal). 2H

Leçon 18 Les relations Est-Ouest de 1945 aux années 90 2H 45 - 47

CHAPITRE V DÉCOLONISATION ET NAISSANCE DU TIERS-MONDE

Leçon 19 Causes et formes de la décolonisation. 2H 48 - 51


Leçon 20 Le Sénégal : vie politique de 1944 à 1962. 3H 52 - 56
Leçon 21 Bandoeng et l’émergence du tiers-monde. 2H 57 – 57

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Daouda DIOP Professeur d’Histoire-Géographie au CEM Parcelles Assainies de Thiès
La classe de troisième est le cycle d’orientation du collège.

Au cours de l’année, les élèves complètent les acquisitions du


collège, effectuent une « séquence d’observation en milieu
professionnel » et se préparent au Diplôme national du BFEM.
Ce diplôme atteste l’acquisition de connaissances générales au
terme de la scolarité au collège. L'organisation de la classe de
troisième repose sur des enseignements obligatoires, visant
à garantir à tous les élèves l'acquisition d'une formation
commune de connaissances et de compétences.

Pour les collégiens et leurs parents, la classe de troisième


représente un premier palier d’orientation. Pour la première
fois depuis qu’ils sont entrés au collège, ils sont confrontés à
une pluralité de chemins possibles, entre lesquels il faut choisir.

Ce premier choix est crucial. Opterez-vous pour la voie


professionnelle, spécifique, technologique ou générale ?

Dans le cadre des objectifs généraux du collège, la classe de


troisième représente une étape décisive pour la maîtrise des
enseignements auxquels l’Histoire et la Géographie occupent
une place primordiale.

CHAPITRE I : LA DEUXIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES CONSÉQUENCES

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Daouda DIOP Professeur d’Histoire-Géographie au CEM Parcelles Assainies de Thiès
Leçon 1 : LES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES ET LES MUTATIONS ECONOMIQUES
INTRODUCTION

Au XIX ème siècle, les savants ont réalisé des découvertes scientifiques dans plusieurs domaines. C’est
la deuxième révolution industrielle qui est le passage d’une économie agraire et artisanale à une
économie dominée par l’industrie et le machinisme. Ces découvertes ont entrainé de profondes
mutations économiques en Europe.
I- LES CAUSES DE LA DEUXIEME REVOLUTION INDUSTRIELLE
La révolution industrielle a Commencé en Angleterre vers le milieu du 18 ème siècle avant de
s'étendre en Europe et en Amérique du nord au 19 ème siècle. Elle est née à partir des facteurs suivants :
- Une amélioration agricole qui enrichit les paysans.
- Une croissance démographique qui offre aux premières entreprises une main d’œuvre abondante
en augmentant la demande en produits.
- La découverte de la houille en Angleterre qui permet de produire de l’énergie.
- Le développement de la recherche scientifique avec la création d’Universités et d’Instituts dotés
de laboratoires.
II- LES DOMAINES D’APPLICATION DES DECOUVERTES SCIENTIFIQUES
Les découvertes scientifiques sont nombreuses et sont appliquées dans plusieurs domaines :
- Dans le domaine de la physique, l’étude de l’électricité fait des progrès avec la découverte de
la pile électrique par l’italien Alessandro VOLTA. Les français FRESNEL et FOUCAULT
prouvent que la lumière est un phénomène vibratoire dont on peut mesurer la vitesse. L’allemand
HERTZ découvre que les ondes électromagnétiques se propagent à distance. La radio et la
télévision sont l'aboutissement d'une longue chaîne d'innovations expérimentées successivement
par l’italien Guglielmo MARCONI et l’écossais John Logie BAIRD. Quant à la théorie de la
relativité, elle est découverte par l’Allemand EINSTEIN.
- En chimie, le français BERTHELOT affirme qu’on peut créer de nouveaux corps en
décomposant d’autres corps comme le raffinage du pétrole.
- En biologie, le français Louis PASTEUR découvre le vaccin contre la rage.
III- LES DECOUVERTES TECHNIQUES
Les découvertes scientifiques ont abouti à des découvertes techniques qui transforment en quelques
dizaines d’années la vie quotidienne. Exemple la machine à vapeur, la moissonneuse-batteuse, le
cinéma, le télégramme et le téléphone. Ensuite il y a le froid industriel qui permet de conserver
les aliments, les moteurs à essence et à huile lourde qui sont à l’origine de l’automobile et de
l’aviation qui marquent le début de la révolution des transports auxquels s’ajoutent les navires à vapeur
et le train.
IV- LES MUTATIONS ÉCONOMIQUES
Les transformations économiques, ayant des avantages et des inconvénients, se manifestent dans
plusieurs activités. Avec la révolution industrielle, l ’agriculture se modernise avec l’utilisation des
tracteurs et des moissonneuses-batteuses. La fabrication d’engrais chimique permet d’enrichir
les sols. Les semences et le bétail sont sélectionnés. Les surfaces cultivables augmentent et
l’agriculture devient commerciale. Dans le domaine industriel, on assiste à une prolifération
d’industries de toutes sortes. De nouvelles techniques sont nées : il s’agit de la standardisation qui
consiste à regrouper plusieurs firmes fabriquant le même produit, ensuite il y a la taylorisation qui
consiste à organiser le travail à la chaîne. Ces techniques fournissent une production de masse et les prix
deviennent plus abordables.
Par conséquent, la machine suscite des inconvénients car une filature emploie un seul ouvrier et fait le
travail de trois cent fileuses d’autrefois, ce qui provoque le chômage. Ensuite l’agriculture des « vieux
pays » (Espagne, Italie) subit la concurrence de celle des « pays neufs »(Russie). Ainsi beaucoup de
paysans sont ruinés et l’exode rural commence à dépeupler les campagnes des vieux pays agricoles.
CONCLUSION
Grâce à ses résultats spectaculaires, la deuxième révolution industrielle a été une étape importante dans
les progrès de l’humanité. Ainsi les nouvelles découvertes vont développer un système économique
appelé le capitalisme.

Leçon 2 LE DEVELOPPEMENT DU CAPITALISME ET LES MUTATIONS SOCIALES


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Daouda DIOP Professeur d’Histoire-Géographie au CEM Parcelles Assainies de Thiès
INTRDUCTION Les mutations économiques issues de la révolution industrielle transforment les
structures économiques et financières. Les Hommes d’affaires s’enrichissent et accumulent des capitaux
qui favorisent le développement du capitalisme au XLX ème siècle. Ce système économique engendre la
naissance de nouvelles classes sociales antagonistes : la bourgeoisie et la classe ouvrière.
I- LE CAPITALISME
1- DEFINITION

Le capitalisme est un système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de
production et d’échanges (usines, terres, banques, moyens de transport, maisons de commerce). Il a pour
moteur la recherche du profit, et pour mode de fonctionnement la concurrence et la loi du marché. Ce système
économique a évolué de l’atelier au complexe industriel à la fin du 19è Siècle. Ces transformations ont
entrainé la massification de la production, le développement urbain et l’apparition de nouvelles
structures sociales. Il existe deux types de capitalisme :
- Le capitalisme mercantile : il concerne les marchands et s’est progressivement développé en
Europe au milieu du moyen-âge.
- Le capitalisme industriel : il tire son profit de l’industrie et se développe au XIXème siècle.

2- LE DEVELOPPEMENT DU CAPITALISME

Au XIXème siècle, avec le développement du machinisme, le capitalisme se développe grâce aux facteurs
suivants :

- La création des banques qui contrôlent et financent directement les entreprises


- La mise en place des sociétés anonymes (SA) où chaque actionnaire reçoit à la fin de l’année une
part proportionnelle à sa part de capital.
- Avec l’exploitation de l’or dans les mines, la circulation de la monnaie s’accroît permettant
d’augmenter les moyens de paiement.
- L’implantation des concentrations financières. Une concentration horizontale est le
regroupement de plusieurs firmes qui fabriquent le même produit (standardisation). Ces firmes
s’appellent Cartels ou Zaïbatou. Une concentration verticale est la fusion d’entreprises
complémentaires dans la fabrication d’un produit. Ces firmes s’appellent Trusts ou
consortiums.

II- LES MUTATIONS SOCIALES

Avec l’essor du capitalisme, apparaissent la bourgeoisie et la classe ouvrière.


1- LA BOURGEOISIE

La bourgeoisie est formée par un groupe social qui détient les moyens de production. Les bourgeois
sont riches et puissants car ils contrôlent l’activité économique et vivent dans un monde confortable.
Ainsi ils contrôlent la politique et participent à la vie culturelle.
2- LA CLASSE OUVRIERE OU PROLETARIAT

L’explosion démographique et la mécanisation de l’agriculture provoquent un taux de chômage élevé


dans les campagnes européennes. Certains paysans émigrent vers les pays neufs (Australie, USA) et
d’autres prennent le chemin de l’exode vers les villes industrialisées. Ce sont ces derniers qui forment la
classe ouvrière. Les ouvriers sont les employés des maisons de commerce, des usines, des banques, etc.
Ils exécutent un travail pénible sur de longues journées (de 5 heures du matin à 20 heures du soir) sans
jour de repos hebdomadaire ni congé annuel. Leurs salaires misérables ne les permettent d’envoyer leurs
enfants ni à l’école ni à l’hôpital.

CONCLUSION Le capitalisme présuppose la liberté de commerce et l'existence d'un marché


d'acheteurs et de vendeurs de biens. Il engendre la naissance de deux classes sociales antagonistes. Mais
cet antagonisme sera atténué par les doctrines sociales qui le socialisme et le syndicalisme.

La révolution industrielle
La révolution industrielle est l’essor général des méthodes industrielles de production. Elle caractérise le
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passage plus ou moins rapide de la société traditionnelle précapitaliste à la société industrielle capitaliste avec la
création de classes sociales. L'utilisation des machines au XIX ème siècle permet de produire plus vite et en plus
grande quantité. Cela fait aussi baisser les prix. Cette « révolution industrielle » concerne le domaine des mines (le
charbon), la métallurgie, le textile, les débuts de l'automobile... Elle a commencé en Europe de l'ouest puis s'est
étendue en Amérique du Nord.
A cette époque sont créées les premières banques, qui permettent d'emprunter de l'argent pour créer des usines
très coûteuses. Dans ces usines on cherche à améliorer la productivité (le fait de produire mieux et plus vite) : le
travail à la chaîne est inventé, où chaque ouvrier effectue des tâches répétitives le plus rapidement possible.
Source: http:// wikipedia.org/wiki.

LES FACTEURS DES PROGRES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES


-Le scientisme: les hommes pensent que la science peut permettre de découvrir la vérité et de tout savoir.
-La spécialisation des savants: désormais chaque savant s'occupe d'une branche précise de la science.
-La subvention accordée aux chercheurs: les gouvernements et les industrielles accordaient des aides
matérielles ou financières aux chercheurs.
-L'existence des laboratoires et des ateliers.
-La mise au point de la méthode expérimentale par le Français CLAUDE BERNARD: elle consiste à
expérimenter les nouvelles théories.
Source : http:// wikipedia.org/wiki/Lutte_des_classes

Les bourgeois
Ces personnes sont moyennement ou très riches. Elles possèdent les usines, les banques ou travaillent aux postes
les plus importants du pays: maires, députés, ministres. Les bourgeois peuvent profiter des loisirs, les femmes se
marient avec une dot. Ils ont le goût du travail et de l'épargne qui leur permet de s'élever plus haut socialement.
Les ouvriers
Ils travaillent dans les usines dans des conditions très dures pour un salaire de misère. Les enfants travaillent pour
aider la famille. Le travail est dangereux et les ouvriers attrapent souvent des maladies car l'hygiène est mauvaise
sur le lieu de travail, comme chez eux d'ailleurs. Le droit de grève pour se plaindre au travail est interdit. Ils vivent
dans des logements insalubres comme des caves, des greniers sans chauffage.
Source: http:// wikipedia.org/wiki.

Lutte des classes : définition


La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa
situation sociale et économique. Ce concept est apparu au XIXe siècle chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot,
l'initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l'a emprunté.
La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste, qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des
tensions économiques au sein d'une société divisée en classes sociales antagonistes. Pour Karl Marx et Friedrich Engels, qui ont assuré la
diffusion internationale de cette notion, la lutte des classes est un moteur des transformations des sociétés et de l'histoire moderne. La classe
dominante de la société capitaliste est identifiée à la bourgeoisie (ou classe capitaliste) ; elle domine ce qu'ils appellent le prolétariat.
Cette théorie a été adoptée par de nombreux courants syndicalistes et socialistes révolutionnaires ou réformistes, aux XIXe et XXe siècles, et a
fourni un cadre théorique aux luttes pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs.
Source : http://wikipedia.org/wiki/Lutte_des_classes

Leçon 3 LES DOCTRINES SOCIALES : SYNDICALISME ET SOCIALISME


INTRODUCTION
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Le développement du capitalisme entraine des inégalités entre bourgeois et ouvriers. Ces ouvriers,
réagissent d’abord par des mouvements désordonnés puis finissent par adhérer aux nouvelles doctrines
sociales : le socialisme et le syndicalisme.
I- LE SOCIALISME
1- DEFINITION

Le socialisme est une idéologie qui cherche à supprimer les inégalités de la société pour donner à tous
des chances égales. Il comprend plusieurs courants qui ont le même but avec des méthodes différentes.
2- LES DIFFERNTS COURANTS DU SOCIALISME

- Le socialisme utopique : c’est un socialisme qui cherche à créer une société où l’homme ne
serait plus exploité par l’homme. Les précurseurs de ce socialisme sont Robert OWEN, Joseph
PROUDHON et Louis BLANC. Ils critiquent le système capitaliste et les dangers de la liberté
économique. Ensuite ils encouragent la redistribution des moyens de production en faveur des
ouvriers. Mais leurs théories se sont révélées inapplicables car il fallait compter sur la générosité
des bourgeois, ce qui explique l’appellation de socialisme utopique ou irréalisable.
- Le socialisme marxiste ou révolutionnaire : face à l’échec du socialisme utopique, Karl
MARX, ENGELS et LENINE proposent une autre méthode. Ils avancent que seule la
révolution permettra à l’ouvrier de mettre fin à l’exploitation dont il est victime. C’est ainsi que
Marx disait que le « moteur de l’histoire, c’est la lutte des classe qui oppose exploiteurs et
exploités ». ces nouvelles idées favorisent la formation des partis communistes dans la plupart
des pays européens. Les ouvriers, unis dans ces partis, renversent la bourgeoisie pour donner à la
classe ouvrière la propriété collective des moyens de production. Les bourgeois sont expropriés et
leurs moyens de production sont mis à la disposition de l’Etat. Ce dernier réalise des bénéfices qui
lui permettront de créer de nouvelles entreprises pour résorber le chômage, et financer les
consommations collectives, c'est-à-dire une éducation et une santé gratuites, des transports
publics abondants et à bas prix.

II- LE SYNDICALISME

Le syndicalisme est le mouvement des syndicats apparu au XIX ème siècle. Un syndicat est une
association qui défend les intérêts professionnels des travailleurs. Deux formes de syndicat se
distinguent :

- Les syndicats réformistes plus connus en Angleterre et en Scandinavie dans les négociations
avec le patronat (employeurs)
- Les syndicats révolutionnaires plus connus en France, en Espagne et en Italie, sont
favorables à la revendication par la violence.

Les syndicats vont se servir de la GREVE comme moyen de lutte pour obtenir une amélioration des
conditions de vie et de travail de la classe ouvrière :

- La durée du travail quotidien passe de 15 heures à 9 heures en France au XIXème siècle.


- Le droit de grève est reconnu en Angleterre en 1830 et en France en 1864.
- Le travail des enfants de moins de douze ans est interdit.
- Le repos dominical est accordé ainsi que le congé annuel.
- La création des caisses de sécurité sociale.

CONCLUSION Dominés au XIXème siècle par les bourgeois, les ouvriers s’organisent en partis
socialistes et utilisent le syndicalisme comme moyen de lutte.

Citations de Karl Marx, Economiste et homme politique allemand

« Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » de Karl Marx

« La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu’un objet n’est nôtre que lorsque nous le possédons. » de Karl Marx
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« Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans
la ruche. » de Karl Marx

« De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. » de Karl Marx

« Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer. » de Karl Marx

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. » de Karl Marx

« Les prolétaires n'ont pas de patrie. » de Karl Marx

« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. » de Karl Marx

« Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. » de Karl Marx

« Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts. » de Karl Marx

« L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme. » de Karl Marx

« Moins vous êtes, plus vous avez... Ainsi, toutes les passions ettoutes les activités sont englouties dans la cupidité. » de Karl Marx

« La liberté est l'expression française de l'unité de l'être humain, de la conscience générique et du rapport social et humain de l'homme avec
l'homme. » de Karl Marx

« Les individus ne constituent une classe que pour autant qu'ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils
s'affrontent en ennemis dans la concurrence. » de Karl Marx

« Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses. » de Karl Marx

« Les idées ne sont rien d’autre que les choses matérielles transposées et traduites dans la tête des hommes. » de Karl Marx

« Sur terrain plat, de simples buttes font effet de collines. » de Karl Marx

« Une conséquence immédiate du fait que l’homme est rendu étranger au produit de son travail : l’homme est rendu étranger à l’homme. »
de Karl Marx

« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine
leur conscience.» de K. M.

« Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par la nécessité. » de Karl Marx
http://www.evene.fr

Karl Marx (1818-1883) est Né le 05 mai 1818 à Trèves en Rhénanie dans une
famille d'origine juive convertie au protestantisme. Il débute par une activité de
journaliste dans la "Gazette rhénane". Il se trouve au carrefour de la
philosophie allemande (Hegel, Feuerbach), du socialisme utopique
français (Saint-Simon, Fourier) et de l'économie politique britannique
(Smith, Ricardo). Sa doctrine philosophique part de l'homme comme être
agissant et non comme être pensant. Il critique la religion et l'Etat, qui sont des
réalisations imaginaires, et substitue la conscience humaine à la conscience
divine.
Karl Marx développe une philosophie basée sur la lutte des
classes (exploitants et exploités) qui est le moteur de l'histoire.

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Résumé du commentaire composé
Commentaire composé sur « La lutte des classes, moteur de l'histoire » de Marx et Engels. Ce commentaire de texte sur « La lutte des classes,
moteur de l'histoire » de Marx et Engels a été rédigé par un élève (note obtenue 16/20).
Texte étudié : Marx et Engels : La lutte des classes, moteur de l'histoire

L'Histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf,
maître de jurande et compagnon, en un mot : oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition; ils ont mené une lutte sans
répit, tantôt déguisée, tantôt ouverte, qui chaque fois finissait soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la
ruine des diverses classes en lutte.
Aux époques historiques anciennes, nous trouvons presque partout une organisation complète de la société en classes distinctes, une hiérarchie
variée de positions sociales. Dans la Rorne antique, nous avons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au Moyen Âge, des
seigneurs, des vassaux, des maîtres, des compagnons, des serfs ; et, dans presque chacune de ces classes, de nouvelles divisions hiérarchiques.
La société bourgeoise moderne, qui est issue des ruines de la société féodale, n'a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en
place des classes nouvelles, de nouvelles conditions d'oppression, de nouvelles formes de lutte.
Toutefois, notre époque - l'époque de la bourgeoisie - se distingue des autres par un trait particulier : elle a simplifié les antagonismes de
classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis, en deux grandes classes qui s'affrontent directement : la
bourgeoisie et le prolétariat. (Marx et Engels, La lutte des classes, moteur de l'histoire)
Extrait de l'introduction du commentaire sur « La lutte des classes, moteur de l'histoire », un texte de Marx et Engels :

Karl Marx se présente comme un grand philosophe, économiste et militant politique allemand d'origine juive du XIXème siècle. Karl Marx
développe une philosophie basée sur la lutte des classes (exploitants et exploités) qui, d'après lui, est le moteur de l'histoire. Proche de lui se
trouve Friedrich Engels, théoricien et de même philosophe allemand, ensembles ils rédigent le Manifeste du Parti communiste en 1848. Cet
ouvrage présente justement la conception des classes d'après Marx et Engels, il argumente la fonction que possèdent les classes en temps que
propulseurs de l'histoire. L'énigme qui se pose donc est de savoir comment est-ce que la présence et coexistence des classes intervertissent
l'histoire.
Extrait du commentaire composé du livre
“Manifeste du parti communiste”

Le syndicalisme
a. Pourquoi des syndicats ?
La révolution industrielle crée des conditions de travail nouvelles pour une grande partie de la population. Les ouvriers ne connaissent au début
du 19e siècle aucune protection sociale, et leurs conditions de travail sont déplorables.
Dès 1824 au Royaume-Uni, les ouvriers et les artisans créent des associations de secours mutuel pour faire face aux difficultés économiques
provoquées le plus souvent par le chômage, les accidents de travail ou la maladie.
Les syndicats sont autorisés à des dates différentes selon les pays : en 1840 aux Etats-Unis, mais seulement en 1884 en France. En 1914 en
Europe deux pays se distinguent par une forte implantation des syndicats : le Royaume-Uni compte près de 3 millions de syndiqués, et
l'Allemagne près de 2,5 millions. Très loin derrière on trouve l'Autriche-Hongrie, la France (350 000 syndiqués seulement), l'Italie...
b. La grève, le principal moyen d'action
La grève est le principal moyen d'action et de pression sur les patrons. Elles (grèves) sont de plus en plus nombreuses à partir de 1880.
Souvent violentes, elles se traduisent par des affrontements très durs entre forces de l'ordre et ouvriers.
La violence des grèves, ou plutôt de leur répression, continue encore au 20 e siècle.

Devoir

Sujet de Dissertation : Expliquez les différents courants socialistes nés à la suite du capitalisme au XIXe siècle

BFEM 2009

Sujet de dissertation :
La révolution industrielle a favorisé la naissance de différentes classes sociales. En outre, elle a entrainé des tensions
sociales et politiques, mais aussi l’émergence de mouvements et structures capables de rétablir l’ordre social.
A partir d’une analyse fondée sur vos connaissances, déterminez ces différentes classes sociales, leurs atouts et leurs
faiblesses, puis évoquez les opportunités qui leur sont offertes dans le cadre de leur lutte et intégration sociale et politique.
Correction
Introduction
La Révolution Industrielle a eu d’énormes conséquences économiques, sociales, culturelles et politiques en Europe au XIX
siècle. Ainsi, même si la croissance économique apporte de multiples avantages, elle provoque aussi beaucoup de tensions
sociales, que chaque classe essaye de gérer à son profit.
Développement
L’essor économique du XIX siècle transforme les structures sociales. Propriétaire des moyens de production industrielle et
d’échange, la bourgeoisie remplace l’ancienne aristocratie comme classe dominante. L’exode rural alimente la classe ouvrière qui
prend un grand essor.

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Entre ces deux groupes sociaux, les tensions sont vives. La bourgeoisie bénéficie de certains atouts comme une ascension par le
profit. Par exemple, les activités de charge des monnaies ou les prêts lucratifs aux princes et aux puissants toujours désargentés
ont permis l’émergence d’orgueilleuses lignées de banquiers. Elle bénéficie aussi de l’ascension par le savoir – faire, car la
compétence jointe à l’esprit d’entreprise, peut permettre de s’élever socialement.
Enfin l’ascension par le savoir : l’instruction secondaire et supérieure sont un quasi – monopole de la bourgeoisie. De plus la
bourgeoisie cumule la richesse et le pouvoir.
Cependant, elle a des points faibles. Elle est souvent fragilisée par les fluctuations et crises économiques qui caractérisent le
capitalisme. Elle a des mœurs austères. Les enfants sont élevés dans l’égoïsme. Pour les filles le mariage est une étape de
l’existence où le sentiment est jugé accessoire par rapport au souci des alliances et au renforcement des patrimoines.
Si la bourgeoisie est le propriétaire des moyens de production, le prolétariat (classe des ouvriers) en est l’utilisateur.
Leur 1er atout est leur nombre et la croissance rapide des effectifs ouvriers est une des caractéristiques essentielles de la société
industrielle du XIX siècle. En effet les femmes y constituent une minorité importante et le nombre d’enfants et d’adolescents
n’est pas négligeable.
Avec l’essor de la grande industrie, certains d’entre eux sont devenus des ouvriers qualifiés spécialisés indispensables dans la
manipulation des machines.
Cependant ils n’ont aucune conscience de groupe et vivent dans la misère, dans des taudis. Leurs salaires sont misérables et les
femmes ont des salaires inférieurs de 30 à 60% à ceux des hommes. De plus la mise au chômage se fait sans préavis ni
indemnités avec des journées de travail de 15 à 16 heures et il n’y a ni jour férié, ni congé, ni indemnité de retraite, d’accident ou
de maladie...
Un certain nombre d’opportunités est cependant offert aux bourgeois comme aux ouvriers dans le cadre de leurs luttes
sociopolitiques.
Partout la monarchie est de plus en plus remplacée par la démocratie libérale dans laquelle la bourgeoisie joue un rôle
prépondérant. Dans la pensée bourgeoise il s’agit du « gouvernement des meilleurs » (les plus riches et talentueux et non les
plus nobles).
Cependant les conditions désastreuses des couches populaires témoignent de l’insuffisance de la démocratie libérale
bourgeoise ; source de vives contestations. En effet pendant longtemps, les bourgeois ont refusé d’envisager le problème ouvrier.
Certains étaient cependant, animés d’un sentiment de justice sociale et d’un esprit chrétien qui commandaient une autre
attitude.
Aussi les combats incessants des socialistes, des syndicalistes et des intellectuels ont donné naissance vers la fin du XIX siècle à
une prise de conscience des hommes politiques et du patronat de la nécessaire amélioration des conditions de vie et de travail
des ouvriers.
Différentes publications répandent des idées sociales (Léon Bourgeois : « Essai d’une philosophie de la solidarité »). Les œuvres
d’entraide se multiplient (l’armée du salut en 1878). Certains hommes d’État comprennent le besoin d’une évolution afin d’éviter
la révolution. Disraéli en Angleterre soutient qu’ « un homme d’État a le devoir d’effectuer par des moyens pacifiques et
conventionnels tout ce que ferait une révolution par des moyens violents ».
Ainsi pour mieux lutter contre les doctrines sociales, certains États, sous les recommandations du Pape Léon XIII, se font
socialistes en nationalisant les grands services d’intérêt public (chemin de fer...), en réglementant le travail (durée de la journée
de travail, repos hebdomadaire...) et les salaires (SMIG), en mettant au point une législation sociale nouvelle (assurances
maladie, accident, vieillesse...)
C’est ce qui a fait dire un penseur du XIX siècle que « le seul bénéficiaire de la révolution industrielle est en tout point de vue le
prolétariat ».
D’ailleurs ces mesures à l’échelle nationale ont donné naissance à une législation internationale du travail en 1901 par l’Office
International du Travail (O.I.T).
Conclusion
La Révolution Industrielle du XIX siècle a donné naissance à deux classes antagonistes qui ont lutté à mort : la bourgeoisie et le
prolétariat.
Les bourgeois détenant le pouvoir économique, ont tout fait pour contrôler le pouvoir politique.
Mais l’apparition des partis socialistes à la fin du siècle commencera à poser la question de la transformation de la démocratie
libérale en démocratie socialiste pour diminuer l’inégalité économique entre bourgeoisie et prolétariat .

BFEM 2011
Sujet de Dissertation
L’essor du capitalisme en Europe au XIXe siècle a donné naissance à deux doctrines (courants de pensée).
Identifier puis définir ces doctrines. Analyser les changements qu’elles ont entrainé dans la société européenne.
Correction
Introduction
Avec l’évolution de la société et le développement des problèmes sociaux au XIX e siècle, certains penseurs ont voulu mettre fin
au capitalisme pour améliorer le sort des prolétaires. Pour y parvenir, ils avaient initié deux grandes doctrines sociales. Les
progrès de ces dernières ont bouleversé la société européenne.
Développement
L’essor économique issu de la révolution industrielle du XIX e siècle bouleverse les structures sociales traditionnelles. La
« question sociale » domine le siècle et explique l’essor des doctrines sociales dont les plus importantes sont le socialisme et le
syndicalisme.
Le socialisme est un ensemble de théories visant à éliminer les inégalités sociales pour créer une société plus juste et plus
humaine.
Apparu vers 1830, le terme désigne plus largement, l’ensemble des théories qui dénoncent les abus du capitalisme libéral,
prônent le remplacement de la société privée des moyens de production et d’échanges par la propriété collective et souhaitent
créer une société d’hommes et de femmes libres et égaux, sans patrons ni prolétaires.
L’accord sur les objectifs s’accompagne cependant d’une divergence sur les moyens d’y parvenir : la réforme ou la révolution.
C’est pourquoi, on distingue trois (3) types de socialisme : le socialisme utopique, le socialisme scientifique et l’anarchisme.

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Par contre, plus concret, le syndicalisme est un mouvement ouvrier dirigé par des associations de travailleurs (syndicats) luttant
pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres.
En effet le syndicat est une association de personnes ayant pour but la défense d’intérêts communs, matériels et moraux,
spécialement dans le domaine professionnel.
On distingue également deux types de syndicalisme : le syndicalisme réformiste, le syndicalisme révolutionnaire (comprenant
deux courants : les autonomistes et les engagés.
Le socialisme et le syndicalisme ont permis une accélération du progrès social à la fin du XIX e siècle.
En effet on assiste à un recul, (certes lent) des inégalités. Ainsi dans la seconde moitié du XIX e siècle, sous la pression des grèves,
des revendications syndicales et des mouvements socialistes, les milieux dirigeants se résignent à accorder un minimum
d’avantages aux salariés : augmentation des salaires, apparition du congé hebdomadaire, diminution de la semaine de travail,
systèmes d’assurances sociales indemnisant le chômage, la maladie ou l’accident....
La nouvelle société dirigée par des bourgeois n’est plus, comme sous l’ancien régime, fondée sur les privilèges de la naissance,
mais sur le mérite de chacun.
La société du XIXe siècle permet donc à l’individu quelque soit son origine sociale, de gravir les échelons de la réussite sociale et
économique.
Même un suprême espoir existe pour ceux qui n’ont pas réussi en Europe : l’exode vers le nouveau monde.
Conclusion
Malgré les progrès sociaux, la société industrielle du XIXe siècle reste inégalitaire. En effet la bourgeoisie d’affaire découvre de
plus en plus le luxe tandis que les classes moyennes se gonflent de l’essor des fonctionnaires, commerçants et professions
libérales. Et pour atteindre un mieux être, elles n’hésitent pas à s’associer aux masses laborieuses pour des revendications
sociopolitiques.

Devoir
Sujet de Commentaire de texte :
La charte d’Amiens (octobre 1906)
La Confédération Générale du Travail groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à
mener pour la disparition du salariat et du patronat. Le congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la
lutte des classes qui oppose, sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et
d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière.
Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du
mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la délimitation des heures de travail,
l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation
intégrale qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste ; il préconise comme moyen d’action la grève générale et il
considère que le syndicat sera, dans l’avenir, le groupement de production et de réparation, base de réorganisation sociale.
Questions
1- Qu’est-ce que la « lutte des classes » ? A quel penseur et à quel courant socialiste renvoie-t-elle ? (6pts)
2- Expliquez la démarche de ce courant. (5pts)
3- Quelles sont les revendications immédiates des travailleurs ? (3pts)
4- Quel est le moyen d’action syndicale cité par le texte ? (2pts)
5- En vous appuyant sur vos connaissances, dégagez les résultats obtenus par les travailleurs à partir des syndicats.
(4pts)

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Leçon 4 A.C. EXERCICES DE DISSERTATION HISTORIQUE
RAPPEL : CLASSE DE 4ème : LEÇON 3 : INITIATION À LA DISSERTATION :
La dissertation est un exercice visant à tester la capacité de l’élève à organiser avec méthode
ses connaissances sur un sujet donné. Il ne s’agit pas de réciter un cours. Il s’agit plutôt de
répondre à une question posée en utilisant les informations tirées du cours ou d’une autre
source. Pour bien aborder une dissertation, il faut :
-Lire et relire plusieurs fois le sujet pour le comprendre.
-Dégager les idées qui permettent de répondre à la question posée.
-Ordonner les idées et construire un plan.
Une dissertation comprend une Introduction, un corps du devoir et une conclusion :
1-L’introduction :
Elle compte trois sous rubriques qui forment un tout lié et cohérent :
-Amener le sujet : dans cette rubrique, il faut situer le sujet dans le temps et dans l’espace,
c'est-à-dire montrer sur quelle période de l’histoire et sur quel pays ou quelle partie du monde
porte la question posée. C’est le contexte historique et/ou géographique. Là, on part du général
pour venir au particulier.
- Poser le problème, c’est faire apparaître quelques-unes des questions que renferme le sujet
en définissant les mots-clés. La problématique est la question qui fait du sujet un problème à
résoudre. C’est la reformulation du sujet à la forme interrogative. Par exemple dans un sujet intitulé
« les mutations économiques et sociales en Europe au XIX ème siècle ». Le problème est le suivant : on se
demandera comment les mutations économiques au XIX ème siècle sont à l’origine des mutations sociales. « En quoi
les mutations économiques en Europe au XIX ème siècle ont entrainé des mutations sociales ? Ou bien Dans quelle
mesure les mutations économiques en Europe au XIX ème siècle ont des impacts sur cette société ? » Une bonne
problématique commence souvent par « En quoi, dans quelle mesure, pourquoi, Comment, etc. ».
-Annoncer le Plan, c’est annoncer très clairement les grandes parties du plan . Il y a plusieurs façons
d’annoncer le plan. Dans une façon assez énumérative, on dit : Pour prendre en compte cette interrogation et
tenter d’y répondre, nous étudierons successivement les mutations économiques en Europe au XIX ème
siècle, puis les mutations sociales. Là, les différentes parties du développement sont bien identifiées. Mais si
vous maîtrisez bien le sujet et la méthode de dissertation, vous pouvez passer à une rédaction un peu plus
littéraire, par exemple les mutations économiques au XIXème siècle ont entrainé des bouleversements
sociaux parmi lesquels nous avons deux classes sociales antagonistes. Parfois l’annonce du plan se fait dans
un questionnement. Par exemple, les mutations économiques en Europe au XIXème siècle n’entrainent-elles pas
des mutations sociales ?
2- Le corps du devoir :
Il consiste à développer les parties annoncées dans l’introduction d’où son autre nom de
développement. Il apporte des éléments de réponse aux questions posées. Les différentes
parties du développement sont liées par des phrases de transition ou des mots de liaison qui
donnent au texte sa cohérence.
3-La conclusion :
Elle apporte la réponse définitive aux questions posées en évitant des répétitions. Ensuite elle
dresse le bilan définitif. Après quoi, on pourra ouvrir des perspectives de réflexion.
NB/Pour faire une bonne dissertation Il faut :
-éviter deux erreurs :
-le hors sujet et l’absence de réponse à la question posée.
-Respecter les exigences suivantes :
-faire un plan équilibré avec un nombre limité de parties (2 à 3) ;
-détailler suffisamment au brouillon pour éviter les répétitions et les oublis ;
-rédiger soigneusement l’introduction et la conclusion au brouillon, avant de passer au propre ;
-aérer le devoir en créant des paragraphes. Un paragraphe = une idée expliquée + un ou des
exemples précis ;
-relire le devoir afin de corriger les fautes.

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CHAPITRE II: L’IMPERIALISME EN AFRIQUE
Leçon 5 LES MISSIONS ET LES EXPLORATIONS
INTRODUCTION Au XIXème siècle, les progrès techniques, l’explosion démographique et l’essor
économique permettent aux européens de s’enrichir. Cette richesse les pousse à vouloir connaître le
monde afin de le conquérir pour s’approvisionner en matières premières et écouler leurs produits
industriels. C’est ainsi qu’ils ont envoyé en Afrique des explorateurs pour découvrir des zones encore mal
connues et des missionnaires pour répandre l’évangile.
I- LES EXPLORATEURS
Pour mieux connaître l’Afrique et préparer la colonisation, des géographes et des scientifiques
s’organisent en sociétés et entrent dans le continent par différentes directions :
- En direction du Niger : en 1788, l’association pour la découverte de l’intérieur de l’Afrique est
créée à Londres. Elle organise deux voyages dirigés par l’écossais Mungo PARK pour connaître

Suite dans le fascicule

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