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Plan

Introduction

1. Généralités sur les marchés dérivés

2. Les fonctions des marchés dérivés

3. Les produits dérivés

3.1. Les options

3.2. Les dérivés des taux

Introduction
Au cours des trente dernières années, la mondialisation de

l'économie a conduit les entreprises à prendre conscience des

risques financiers. Cette évolution récente des marchés de

capitaux a été marquée par l’essor considérable des émissions

relatives aux obligations et aux TCN.

Ce développement des marchés obligataire et monétaire,

conforté par la multiplication des organismes de placement

collectif en valeurs mobilières (SICAV, FCP,…), nécessitait la

création d’instruments de gestion du risque de taux d’intérêt. Et

incitait le secteur des services financiers à inventer des produits

remarquables pour gérer ces risques. On a alors assisté au

développement croissant de produits dérivés sur les marchés

financiers non seulement en termes de volume mais aussi en

termes de types de contrats. Les produits dérivés ont

également connu une expansion beaucoup plus forte que celle

des opérations financières classiques qui, elles mêmes,

dépassaient déjà la croissance de la production ou des

échanges de marchandises.

1. Généralités sur les marchés dérivés

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Comme on vient de dire, l’internationalisation des marchés des
capitaux, le développement des marchés financiers et l’instabilité des taux
d’intérêt et de change ont conduit à la libéralisation et à la modernisation
des places financières.

Dans ce cadre de nouveaux marchés à terme ont été crées, appelés


marchés dérivés. Le cours des produits qui s’y traitent dépendent des
cours d’autres produits (notamment des cours des actions et des
obligations). Leur objectif fondamental est de permettre la couverture des
risques de taux, de marché et de change.

Les produits dérivés peuvent être définis comme des contrats dont la
valeur dépend (ou dérive) de celle d’un actif (action, obligation, devises,
matières premières…) ou d’un indice sous-jacent (CAC 40, par exemple…).

Les produits dérivés sont négociés soit sur les marchés organisés, soit
de gré à gré.

Un marché de gré à gré -ou, over-the-counter (OTC) en anglais (hors


Bourse) - est un marché sur lequel la transaction est conclue directement
entre le vendeur et l'acheteur. Il s'oppose à un marché organisé (ou en
Bourse), où la transaction se fait avec la Bourse. Les opérations y sont
souvent moins standardisées et moins normalisées ou dans un cadre
réglementaire plus souple.

Par exemple, le marché des devises est essentiellement un marché de gré


à gré: une entreprise ou une banque qui désire effectuer une opération de
change va se mettre en relation directe avec une autre banque. Il existe
cependant un marché organisé des devises: CLS.

Parfois, un courtier sert d'intermédiaire, mais ce dernier n'est pas une


contrepartie: il n'interviendra pas dans le règlement de la transaction.
Parfois, par contre, une banque propose elle-même ce type de transaction
et en assure la contrepartie, mais souvent en couvrant son risque sur un
autre marché.

Un marché de gré à gré est moins transparent qu'un marché organisé.

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Les marchés organisés se caractérisent par des contrats standardisés,
l’interposition d’une chambre de compensation et une grande
transparence (statistique disponible, publique, abondantes et précises sur
les prix, les volumes, etc.).

Les marchés de gré à gré ou OTC (Over the counter) relèvent par
définition de relations bilatérales et par conséquent ils sont non
standardisés, sans une interposition d’un tiers entre acheteur et vendeurs
et plus opaques en termes d’informations

Les principaux produits dérivés sont :

 Les contrats à terme d’instrument financier.


 Les contrats d’échange de taux d’intérêt.
 Les options.

a) Les contrats à terme d’instruments financiers ou futures :

Ce sont des contrats qui se négocient sur un marché de contrats


standardisés portant sur des marchandises (acier, café, blé…), ou des
instruments financiers (devises, bon du Trésor, indice boursier, …) dont la
livraison est prévue à des échéances précises et échelonnées et dont la
résiliation peut intervenir à tout moment, il faut mentionner que tout
marché de futur s’apuie sur un organisme de compensation.

Le principe du marché à terme est basé sur le décalage de temps qui


existe entre la conclusion du contrat et son exécution. Les marchés
dérivés sont des marchés à terme où les opérateurs s’engagent à acheter
(ou à vendre) une quantité d’un actif financier dont le prix est arrêté au
moment de la conclusion du contrat, mais dont la livraison et le paiement
est différé à la date d’échéance.

Les contrats négociés sur les marchés dérivés sont cotés, et les
opérateurs, qui prévoient une hausse du cours, achètent des contrats avec
l’intention de les revendre plus cher (avant l’échéance). Ceux qui
prévoient une baisse du cours vendent des contrats en espérant les
acheter à un prix inférieur.

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b) Les contrats d’échange financiers, ou swaps,

Ce sont des contrats par lesquels deux ou plusieurs entités


échangent des éléments de leur créance ou des éléments de leurs
dettes, ces dernières peuvent être libellées soit dans la même monnaie
ou dans des monnaies différentes.

Sur le marché des swaps se traitent les opérations d’échange d’actifs


qui recouvrent les swaps de dette ou de taux d’intérêt elles constituent en
un échange entre deux agents économiques du paiement régulier de flux
d’intérêt à taux variable ou fixe, sur un capital faisant l’objet ou non d’un
échange (capital notionnel), ce montant notionnel, est le montant
théorique auquel s'applique le différentiel entre taux garanti et taux
variable dans les contrats de gestion de risque de taux il ne s'échange
jamais entre acheteur et vendeur des contrats.

Les swaps servent à améliorer les conditions de placement et de


financement des agents sur les marchés de capitaux à modifier les
conditions de taux d’intérêt d’un endettement ou d’un placement passé.

Un agent endetté à taux variable qui redoute une hausse future des taux
d’intérêt peut faire un swap de taux variable (TV) contre taux fixe (TF), Il
reçoit alors du taux variable et paie du taux fixe sur un capital notionnel,
au total, il paye le taux fixe sur son endettement antérieur. Les swaps
permettent donc aux agents économiques de profiter de la baisse des taux
ou d’éviter leur hausse, mais ne les protègent pas contre une nouvelle
variation adverse des taux d’intérêt.

c) Les options :

Description

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Une option est un produit dérivé asymétrique qui donne le droit, et non
l'obligation,

 soit d'acheter (option d'achat, appelée aussi « call »)


 soit de vendre (option de vente, appelée aussi « put »)

o une quantité donnée d'un actif financier (action, obligation,


indice boursier, devise, matière première, un autre produit
dérivé, etc.), appelé actif sous-jacent

o à un prix précisé à l'avance (prix d'exercice),

o et à une échéance convenue,

 c'est-à-dire à une date d'échéance donnée (option


européenne)

 ou avant une date donnée (option américaine)

 ou encore à une série de dates données (« mid-


Atlantic » ou « Bermuda »).

Ce droit lui même s'achète ou se vend, cela sur un marché d'options


(une bourse spécialisée, ou au gré à gré), contre un certain prix, appelé
prime en français et premium en anglais, ces options sur swaps sont
appelées swaptions.

Les warrants sont des options particulières, d'achat (call warrant) ou de


vente (put warrant), émises par des contreparties financières, le plus
souvent des banques, ayant le statut juridique de valeur mobilière,
généralement d'une durée initiale de plusieurs années, cotées sur une
bourse. D'autres caractéristiques les distinguent aussi des options : type
d'échéance, sens (uniquement des achats)...

Valorisation

Une option étant assimilable à une assurance (l'acheteur d'une option se


garantit un prix de vente ou d'achat), on conçoit aisément que son prix
dépende des risques assurés. Plus les risques sont importants ou
susceptibles de varier, plus le prix de l'assurance donc de l'option (prime)
est élevé.
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Techniquement, la valorisation d'une option dépend ainsi principalement
des éléments suivants :

 du sous-jacent, en particulier
o de son prix

o de la volatilité de ce prix

 de la durée jusqu'à l'échéance

 des taux d'intérêt


Elle tient en effet compte des taux d'intérêts pour évaluer à leur
valeur actuelle tous les flux financiers futurs : en effet 100 euros à
régler dans 1 an représentent moins que 100 euros à régler
immédiatement.

Deux méthodes de valorisation des options se distinguent de la multitude


des méthodes envisageables. L'une basée sur la formule, désormais
célèbre, de Black & Scholes, et l'autre qui est plus précise, la méthode de
Cox & Rubinstein.

2. Les fonctions des marchés dérivés


Les marchés dérivés ou marchés de produits dérivés tirent leur origine
de celle des marchés et des produits au comptant (ou sous-jacents). Ils
remplissent une fonction différente et complémentaire de celle des
marchés sous-jacents.

Ils ne servent pas ou qu’accessoirement à échanger les actifs eux-


mêmes (échange de la liquidité), mais à se protéger contre le risque de
variation des prix des actifs sous-jacents ou à en profiter (échange du
risque).

Ils permettent de fixer aujourd’hui les conditions de prix d’un échange


futur. Les prix des produits qui s’y négocient dépendent étroitement de
ceux des instruments sous-jacents.

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Les marchés dérivés permettent de se protéger contre une évolution
adverse des prix des actifs en les transférant sur une contrepartie prête à
l’assumer, cette contrepartie peut être un agent économique ayant une
position inverse sur le marché des produits sous-jacents, ou un
spéculateur qui, n’ayant pas de position au comptant, il en ouvre une sur
le marché à terme pour profiter des variations de cours, le risque est ainsi
réparti ou mutualisé comme le ferait un organisme bancaire ou
d’assurance.

Le recours aux marchés dérivés entre donc dans la stratégie globale de


couverture ou de spéculation d’un agent économique. Cet agent est ou
n’est pas initialement en position sur l’actif sous-jacent, la position de ce
dernier sur un actif réel est la quantité de cet actif qu’il possède
augmentée de celle qu’il a à vendre ou à recevoir et diminuée de celle
qu’il a à acheter ou à livrer.

La position d’un agent sur un actif réel est :

Position sur un actif = quantité d’actifs possédés + quantité


d’actif a vendre – quantité d’actif à acheté

La position est dite :

– Fermée et nulle si elle est égal à 0 ;


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– Ouverte et longue si elle est supérieur à 0 ;

– Ouverte et courte si elle est inférieur à 0.

Cette position mesure l’exposition au risque de prix, et permet de


calculer les gains et les pertes que l’agent encourt en cas de variation du
prix de l’actif sous-jacent.

Le résultat (R) ou les gains et les pertes encourus, est égal au montant de
la position sur l’actif sous-jacent (Q), multiplié par la variation du prix de
l’actif sous-jacents (P).

R=Q×P

Ce résultat (R) dépend donc de la nature de la position, et du sens de la


variation des prix.

En fonction de sa position initiale, un agent a différentes possibilités


de couverture, de spéculation et de neutralité.

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Sur le marché à terme ferme (futures) s’échangent des contrats
standardisés, représentatifs d’une certaine quantité et qualité d’actifs
sous-jacents, La livraison effective n’a lieu qu’à l’échéance standardisée
du marché si aucun échange de contrats de sens inverse n’a eu lieu dans
l’intervalle.

Tout agent qui achète un contrat se met en position longue et celui qui
vend se met en position courte.

Sur le marché à terme ferme (futures)

– L’acheteur peut :

Revendre le contrat avant l’échéance pour annuler sa position à terme ;


ou recevoir l’actif sous-jacent à l’échéance.

– Le vendeur peut :

Racheter le contrat avant l’échéance pour annuler sa position à terme Ou


livrer l’actif sous-jacent à l’échéance.

Pour couvrir une position longue (achat), les opérateurs doivent donc
vendre des contrats à terme, Pour couvrir une position courte (vente), ils
doivent acheter.

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Comme l’échéance de couverture ne coïncide généralement pas avec
l’échéance du marché, Les opérateurs doivent annuler leur position sur le
marché à terme et réaliser leur opération sur le marché au comptant.

Sur le marché à terme optionnel se traitent deux catégories de contrats :

– Les contrats d’options d’achat (call) ;

– Les contrats d’option de vente (put).

Les agents peuvent se porter acheteurs ou vendeurs de chacune des 2


catégories. L’acheteur paie une prime en échange d’un droit,Le vendeur
reçoit une prime contre une obligation.

Un agent qui a une position, courte sur le physique, peut acheter une
option d’achat pour se protéger contre la hausse du prix de l’actif sous-
jacent et celui qui a une position Longue sur le physique, peut acheter une
option de vente pour se protéger contre la baisse du prix de l’actif sous-
jacent. Les options servent également à prendre des positions spéculatives
à la hausse ou à la baisse du sous-jacent.

Au plan macroéconomique La réduction des incertitudes, résultant de


l’utilisation des produits dérivés, contribue à créer un climat plus favorable
aux investissements et facilite l’insertion internationale des agents
économiques, notamment des entreprises. Les marchés de produits
dérivés ne font pas disparaître les risque de prix, mais ils permettent leur
gestion globale par les opérateurs.

Sur les marché à terme de change, l’offre de devise provient des agents
en couverture de positions longues et des spéculateurs à la baisse de la
devise.

La demande de devise provient des agents en couverture de positions


courtes et des spéculateurs à la hausse de la devise.

Sur les marché à terme de change , si l’offre et la demande de devise à


terme ne s’ajustent pas au prix à terme initial, le cours variera jusqu’à ce
qu’un nouvel équilibre soit trouvé. Au niveau global le risque ne disparaît
donc pas.Il est simplement transféré Dans l’espace sur un autre agent ou
une autre variable (taux d’intérêt par exemple) ou Dans le temps, du
terme au comptant ou du comptant au terme.
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La gestion des risques est assurée par les établissements de crédit Pour
leur propre compte, en vue d’améliorer leurs conditions de financement et
mieux maîtriser leurs risques ou Pour répondre à la demande de leur
clientèle et gérer le risque des autres agents économiques.

Cette situation présente l’avantage de transférer la gestion des risques de


marché à des intermédiaires financiers mieux armés que la plupart des
agents pour l’assurer,aussi , Les marchés de produits dérivés - comme
ceux des actifs sous-jacents - sont désormais des marchés de
professionnels et Les particuliers ou les petites entreprises ne doivent
donc s’y risquer seuls qu’avec beaucoup de précautions.

3. Les produits dérivés


- Les options

Un contrat d’option donne à son acquéreur, moyennant le paiement


d’une prime (le prix de l’option), le droit, et non l’obligation, de vendre
(option de vente) ou d’acheter (option d’achat), à un prix fixé à l’avance
(prix d’exercice), une quantité déterminée d’un actif financier ou physique
(actions, devises, contrats sur emprunt notionnel,…). Ce droit peut être
exercé à tout moment jusqu’à l’échéance de l’option ou à cette échéance
seulement.

L’acheteur d’une option acquiert le droit :

L’acheteur d’une option d’achat a le droit (mais non l’obligation)


d’acheter l’actif sous-jacent au prix d’exercice, l’acheteur d’une option de
vente a le droit (mais non l’obligation) de vendre l’actif sous-jacent au prix
de l’exercice.

L’acheteur peut, jusqu’à ou à l’échéance acheter ou vendre l’actif sous-


jacent à un prix déterminé .Pour cette liberté de choix (droit d’exercice),
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l’acheteur paie une prime. C’est la prime qui fait l’objet de la cotation (et
non les prix d’exercice, lesquels sont fixés par l’institution responsable). La
prime cotée est la valeur de l’option correspondant à une unité du sous-
jacent.

Le vendeur assume l’obligation de vendre ou d’acheter l’actif sous-


jacent au prix déterminé, dans la mesure où l’acheteur fait valoir son droit
d’exercer l’option. En contrepartie, il reçoit la prime.

CALL : contrat par lequel le vendeur de l'option consent à

l'acheteur, le droit, mais non l'obligation, de lui acheter une certaine

quantité d'un actif sous-jacent (action, obligation, taux d'intérêt…) à

une date déterminée ou au cours d'une période déterminée, à un cours

ou un taux convenu à l'avance.

PUT : contrat par lequel le vendeur de l'option consent à l'acheteur,

le droit, mais non l'obligation, de lui vendre une certaine quantité d'un

actif sous-jacent (action, obligations, taux d'intérêt…) à une date

déterminée ou au cours d'une période déterminée, à un cours ou un

taux convenu à l'avance.

4 stratégies élémentaires possibles :

Call Put

Achat Achat d’option d’achat Achat d’une option de

vente

vente Vente d’option d’achat Vente d’une option de

vente

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L'acheteur d'une option d'achat a la possibilité d'acheter la quantité

d'actif support prévue, au prix fixé au moment de l'achat de l'option (le

prix d'exercice). Lorsque les cours montent au-dessus du prix d'exercice

augmenté du montant de l'option (le premium ou la prime), l'acheteur est

gagnant et ses gains sont potentiellement illimités. En cas de baisse des

cours, ses pertes sont strictement limitées au montant de la prime.

Par contre le vendeur d'une option d'achat est dans la situation inverse : il

reçoit immédiatement le prix de l'option, le premium ou la prime, en

contrepartie duquel il s'engage (sur la durée du contrat) à vendre l'actif

sous-jacent si l'acheteur le désire. Son gain est limité au premium et ses

pertes sont potentiellement illimitées si le cours de l'actif support monte.

Une couverture quotidiennement ajustée à ce risque est exigible.

L’acheteur de l’option Le vendeur de l’option


call call

Attente S’attend à une Ne s’attend à aucun


augmentation du prix grand changement ou
des actions à une baisse du cours
des actions

Acha/vente Achète une option de Emet une option de call


call

Droit et obligation Acquiert le droit S’engage à vendre les


d’acheter à un cours actions à la demande
déterminé jusqu’à la de l’acheteur au prix
date fixée. Il paie la déterminé jusqu’à la
prime. date fixée. Il reçoit la
prime.

Hausse des cours Exerce le droit d’achat Doit vendre les actions
au prix d’exercice

Baisse des cours Laisse expirer le droit Ne doit pas vendre les
d’achat actions

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L'acheteur d'une option de vente verse le prix de l'option, le premium ou

la prime, au vendeur et se réserve la possibilité de vendre ou non la

quantité d'actif support prévue, au prix d'exercice fixé. En cas de hausse

des cours de l'actif support, sa perte est limitée au prix du premium, Son

gain croit proportionnellement à la baisse des cours du support.

Le vendeur d'une option de vente encaisse le premium mais s'engage à

acheter les actifs supports à son acheteur si celui-ci décide d'exercer son

droit. En cas de hausse des cours de l'actif support, son gain est limité au

prix de l'option. Sa perte sera potentiellement sans limite en cas de

baisse des cours du support. De même que pour la vente d'une option

d'achat, une couverture quotidiennement ajustée à ce risque est exigible.

-Les Warrants

Un Warrant est un titre émis par un établissement de crédit qui fonctionne

exactement comme une option. On peut dire q’un warrant est une option

émise par un établissement de crédit. Le sous-jacent d’un warrant peut

être une action, une devise, un indice, une obligation et même une

option.L’émission d’un warrant indique sa durée de vie (au moins un an) et

si l’exercice est à l’américaine (à tout moment) ou à l’européenne (à

l’échéance).

- Les contrats forward

Il s’agit là du type de contrat à terme le plus ancien ; son fonctionnement

est simple. Un contrat à terme forward est fondé sur l’engagement

d’acheter et de vendre des supports à une date d’échéance future et à un

prix fixé au moment où le contrat est passé.

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Toutefois, si la société anticipe une forte hausse du brut dans les mois à

venir, ce contrat va la sauver d’une augmentation potentiellement très

forte de ces cours.

Si le cours baisse, elle perdra de l’argent car elle sera obligée d’acheter le

pétrole (ce qui n’est pas le cas dans les contrats futures).

Si le cours du pétrole enregistre une hausse bien au-delà de la valeur

prévue au contrat, la société réalisera un gain substantiel.

Dans un contrat forward, le dépôt de garantie est fixé initialement (ou ne

l’est pas du tout) et n’est plus jamais réajusté. Dans un contrat de futures

celui-ci est fixé et ajusté automatiquement tous les jours. autrement dit, le

contrat de futures est «market to market » en clair, il est ajusté chaque

jour ; cela revient à dire que le contrat de futures est un contrat forward

renouvelé tous les jours, les contrats futures vivent dans un marché

organisé. La chambre de compensation réduit ainsi les risques à zéro, Le

contrat de futures n’est pas signé entre A et B mais entre A, la chambre de

compensation et B ainsi la chambre s’intercalant entre les acteurs garantit

ceux-ci contre les risques de défaillance, car dans cette dernière situation,

elle se substitue au défaillant pour honorer le contrat, la chambre de

compensation est ainsi une forme d’assurances.

Forward Futures

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1- c’est un contrat entre deux
1- le contrat de futures est
parties établi en fonction des désirs
standardisé (format et livraison).
des participants (format et date de
livraison). 2- le contrat peut être librement
négocié sur le marché.
2- le contrat doit aboutir à son
terme. 3- la chambre de compensation
3- l’une des deux parties peut ne garantit la bonne fin du contrat en
pas respecter le contrat. se substituant à la partie défaillante.

4- le profit et la perte sont réalisés 4-les contrats génèrent les profits


en terminaison. (ou les pertes) journellement.

5- le dépôt de garantie est fixé une 5- la marge est ajustée de façon à


fois le jour de la première limiter les risques en fonction de
transaction (ce dépôt ou cette l’évolution des prix.
marge n’est pas automatique).

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